La définition de Soeur du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Soeur
Nature : s. f.
Prononciation : seur
Etymologie : Bourg. soeu ; provenç. sor, seror ; espagn. sor ; portug. sor, sorore ; ital. sorore ; du lat. sororem ; comparez l'allem. Schwester ; angl. sister ; goth. swista ; sanscrit, svasri. Dans l'ancien français, suer (prononcez soeur) est le nominatif, du lat. sóror, avec l'accent sur so ; seror est le régime, de sorórem avec l'accent sur ró ; contre l'habitude, c'est le nominatif, et non le régime, qui est resté dans la langue moderne.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de soeur de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec soeur pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Soeur ?
La définition de Soeur
Fille née du même père et de la même mère qu'une autre personne, ou née de l'un des deux seulement.
Toutes les définitions de « soeur »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Celle qui est née du même père et de la même mère qu'une autre personne, ou seulement de l'un des deux. Sœur aînée. Sœur cadette. Elles sont sœurs. Le frère et la sœur. Sœurs jumelles. Elle est ma sœur. Elle a pour lui l'affection d'une sœur, une affection de sœur. En termes de Jurisprudence, Sœur germaine, Celle qui est née de même père et de même mère qu'une autre personne. Sœur consanguine, Celle qui n'est sœur que du côté paternel. Sœur utérine, Celle qui n'est sœur que du côté maternel. Fam., Demi-sœur, Celle qui n'est sœur que du côté paternel ou du côté maternel. Sœur naturelle, Celle qui est née de même père ou de même mère, mais hors du mariage. Sœur de lait, La fille de la nourrice par rapport au nourrisson que celle-ci a nourri du même lait; il se dit aussi de ce nourrisson, si c'est une fille, par rapport à l'enfant de la nourrice. Elles sont sœurs de lait. C'est la sœur de lait du prince. Belle-sœur. Voyez ce mot à son rang alphabétique. Fig., La poésie et la peinture sont sœurs, Elles ont ensemble beaucoup de rapports; elles se ressemblent en beaucoup de points. Poétiquement, Les neuf Sœurs, Les Muses.
SŒUR est le Titre donné aux religieuses soit en leur parlant, soit en parlant d'elles, dans la plupart des ordres ou dans les communautés. Sœur de charité. Sœur garde-malade. Sœurs missionnaires. Petites sœurs des pauvres. Sœur Marie de l'Incarnation. La sœur Thérèse. Sœur converse, Religieuse employée aux travaux domestiques du monastère. Sœur écoute, Sœur tourière. Voyez ÉCOUTE, TOURIÈRE.
Littré
-
1Fille née du même père et de la même mère qu'une autre personne, ou née de l'un des deux seulement.
Les habitants de ce pays-là lui demandant [à Isaac] qui était Rébecca, il leur répondit?: c'est ma s?ur
, Sacy, Bible, Genèse, XXVI, 7.Jamais s?urs ne furent unies par des liens ni si doux ni si puissants
, Bossuet, Anne de Gonz.La princesse Palatine s'ôta tout pour soulager une s?ur qui ne l'aimait pas
, Bossuet, ib.Elle vous plaint, vous voit avec des yeux de s?ur
, Racine, Iph. II, 1.Fig. Être s?ur, avoir en commun quelque chose.
Nous nous voyons s?urs d'infortune
, Molière, Psyché, I, 1.S?ur de père et de mère, ou s?ur germaine, celle qui est née de même père et de même mère qu'une autre personne.
S?ur de père ou s?ur consanguine, celle qui n'est s?ur que du côté paternel.
S?ur de mère ou s?ur utérine, celle qui n'est s?ur que du côté maternel.
Les expressions s?ur germaine, s?ur consanguine et s?ur utérine ne s'emploient guère qu'en jurisprudence.
Demi-s?ur, celle qui n'est s?ur que du côté paternel ou du côté maternel.
S?ur naturelle ou s?ur bâtarde, celle qui est née de même père ou de même mère, mais hors du mariage.
Belle-s?ur, voy. ce mot à son rang alphabétique.
S?ur de lait, fille qui a eu la même nourrice qu'une autre personne.
J'ai l'honneur d'être le fils du père nourricier de madame de? (il me nomma la femme du ministre)?; ainsi elle est ma s?ur de lait, rien que cela
, Marivaux, Marianne, 6e part.Se dit des animaux. Ma chienne est la s?ur de la vôtre.
-
2 Poétiquement. Les neuf S?urs, les Muses.
Dieu ne fit la sagesse Pour les cerveaux qui hantent les noeuf S?urs
, La Fontaine, Clochette.Quelle verve indiscrète Sans l'aveu des neuf S?urs vous a rendu poëte??
Boileau, Sat. IX.Les s?urs filandières, les Parques (voy. FILANDIÈRE).
-
3Nom qui fut longtemps donné aux chrétiennes par tous les membres de la chrétienté.
S?ur en Jésus-Christ, se dit des femmes chrétiennes par rapport au Père qui est au ciel.
- 4Titre que les rois de la chrétienté donnent aux reines en leur écrivant.
-
5Il se dit, dans le langage élevé, de filles, de femmes qui vivent ensemble, sans être unies par les liens du sang.
Que vous semble, mes s?urs, de l'état où nous sommes??
Racine, Esth. II, 9.Nom que les religieuses qui ne sont point en charge ou qui n'ont point atteint un certain âge, prennent dans les actes publics, se donnent entre elles, et qu'on leur donne en leur parlant ou en parlant d'elles. La s?ur Thérèse. S?ur Marie de l'Incarnation.
Vous m'étonnez de Pauline?; ah?! ma fille, gardez-la auprès de vous?; ne croyez point qu'un couvent puisse redresser une éducation ni sur le sujet de la religion que nos s?urs ne savent guère, ni sur les autres choses
, Sévigné, 510.S?ur colette ou collette, religieuse de l'ordre de Sainte-Claire.
Fig. et familièrement. Faire la s?ur collette, faire la sucrée, avoir des manières, un langage affecté.
Nous rîmes fort de ses manières passées?; nous les tournâmes en ridicule?; elle n'a point le style des s?urs colettes?; elle parle fort sincèrement et fort agréablement de son état
, Sévigné, 183.S?urs laies, et, plus ordinairement, s?urs converses, les religieuses qui ne sont pas du ch?ur, qui ne sont employées qu'aux ?uvres serviles du monastère.
S?ur écoute, religieuse désignée pour accompagner une autre religieuse ou une pensionnaire qui va au parloir.
-
6Nom donné à certaines filles qui vivent en communauté sans être religieuses.
Je vois que votre mal de gorge est opiniâtre?; mais je vous avertis qu'il est rare qu'un médecin guérisse ses malades à cent lieues, et qu'une s?ur de la Charité fait plus de bien de près qu'Esculape de loin
, Voltaire, Lett. Damilaville, 18 mai 1765.Je ne vois plus ces s?urs dont les soins délicats Apaisaient la souffrance, ou charmaient le trépas
, Delille, Pit. II.S?urs grises, nom qu'on a donné quelquefois aux s?urs hospitalières du tiers ordre de Saint-François.
La s?ur grise court administrer l'indigent dans sa chaumière
, Chateaubriand, Génie, IV, III, 6.S?urs du pot, filles qui vivent en communauté et qui soignent les malades.
Fig.
Mme la duchesse d'Aiguillon, la s?ur du pot des philosophes
, Voltaire, Lett. Thiriot, 27 févr. 1755. -
7 Fig. Il se dit de choses assez liées ensemble pour qu'on les assimile à des s?urs.
Socrate? n'aura pas voulu s'échapper de la prison contre l'autorité de ces lois [d'Athènes], de peur de tomber après cette vie entre les mains des lois éternelles, lorsqu'elles prendront la défense des lois civiles, leurs s?urs?; car c'est ainsi qu'il parlait
, Bossuet, 5e avert. 23.Oui, la sagesse aimable est s?ur de la santé, Elle seule connaît le secret qu'on ignore D'assurer l'immortalité
, Bernis, Épît. 12. -
8 Fig. Il se dit de choses (du genre féminin) qui se répètent.
Cette nuit eut des s?urs et même en très bon nombre
, La Fontaine, Petit chien.Comme Charès, capitaine des Athéniens, après un grand avantage? écrivit au peuple d'Athènes qu'il avait remporté une victoire qu'on pouvait appeler la s?ur germaine de celle de Marathon
, Dacier, Plutarque, Aratus.Un démon qui m'inspire Veut qu'encore une utile et dernière satire Se vienne en nombre pair joindre à ses onze s?urs
, Boileau, Sat. XI. -
9
Le bouillon des deux s?urs, un lavement
, Saumaize, Dict. des Préc. t. II, p. 51.Dans le Berry, tomber sur ses deux s?urs, tomber sur son séant.
HISTORIQUE
XIIe s. Se puis veïr ma gente sorur Alde?
, Ch. de Rol. CXXVIII.
XIIIe s. A l'entrée de quaresme? se croisa li quens Bauduins de Flandre et de Haynaut, à Bruges, et la comtesse Marie sa feme, qui suer estoit au conte Thiebaut de Champaigne
, Villehardouin, VI. De là s'en ala-il vers le roi Phelipe d'Alemaigne qui sa serour avoit à fame
, Villehardouin, XLII. [Simon a dit à sa femme?:] Bele suer, où est Berte, pour sainte charité??
Berte, CXXV. Li baron li disent que Henris li quens de Champagne, qui moult estoit larges, avoit une fille biele et gente, qui avoit non Aelis, et estoit suer germaine l'arcevesque Guillaume-blance-main
, Chr. de Rains, p. 9. Tombiele et ses deux sereurs
, Bibl. des chart. 2e série, t. 3, p. 423. L'aventure des dameiseles qui esteient serur gemeles
, Marie de France, Frêne.
XIVe s. Se nous ou notre hoir marions l'une de nos seurs
, Du Cange, auxilium.
XVe s. De ce messire Edouard de Guerles ne demoura nuls enfans?; mais de serour germaine? avoit des enfans
, Froissart, II, III, 92.
XVIe s. Thibaut, qui ouyt ces mots, estimant qu'on parloit de sa femme, qui puet-estre aimoit l'amble comme estant de nos s?urs [femme galante]
, Moyen de parvenir, p. 127, dans LACURNE.
Wiktionnaire
Nom commun - français
s?ur \s??\ féminin (pour un homme, on dit : frère)
-
Personne du sexe féminin, ayant le même père et la même mère que la personne considérée. Si un seul des parents est commun, c'est une demi-s?ur.
- Elle désire une s?ur, une grande, une petite, peu importe, elle désire parler avec Sa S?ur, jouer avec elle, se disputer avec elle, dormir dans la même chambre qu'elle, faire les bazarettes le soir au lieu de dormir, [?]. ? (Claudine Galea, Les choses comme elles sont, Éditions Verticales (Gallimard), 2018)
-
Membre féminin d'une fraternité.
- La femme d'un frère mort sans enfants, si elle est reçue s?ur , jouit de l'usufruit entier des biens du défunt, à l'exception des bagues et joyaux, qui doivent être remis à l'association. ? (Archives parlementaires de 1787 à 1860: recueil complet des débats législatifs & politiques des chambres françaises imprimé par ordre du Sénat et de la Chambre des députés, Première série (1787 à 1799), tome 22, Librairie administrative de Paul Dupont, 1885, page 393)
-
(En particulier) (Religion) Membre féminin d'une fraternité religieuse qui a prononcé des v?ux.
- Dès huit heures du matin, il arrivait à l'hôpital dans un coupé déverni que traînait une émouvante rossinante et il commençait, à la mode d'autrefois, l'appel de ses élèves sur un beau carton ad hoc peint en couleur par la s?ur de charité de la salle des hommes attachée elle-même au service depuis vingt-cinq ans. ? (Léon Daudet, Souvenirs littéraires ? Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 136)
- Je quitte le lieutenant licencié et regagne le couvent, où la s?ur converse m'annonce qu'un ami est venu me demander. ? (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- C'est infect, Saint-Lazare. Les s?urs vous traitent plus bas qu'tout. Elles vous insultent [?]. ? (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Moins l'habit et la cornette, c'est une s?ur de la charité qui pose des ventouses, des cataplasmes, applique des sinapismes, masse les rhumatisants, ensevelit les morts. ? (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
-
Réplique issue d'un original, d'importance égale ou moindre, parfois supérieure. Utilisé seulement pour les noms féminins.
- M. Ferdinand Poise a écrit, sur cette jolie scénette en deux actes, une partition fine, élégante et distinguée, la s?ur des Surprises de l'amour et de l'Amour médecin dont elle retrouvera sans doute le succès. ? (L'Artiste, vol. 2, Paris : Aux bureaux de L'Artiste, 1884, page 317)
- La multiplication des bureaucraties fait ressembler l'Europe capitaliste à sa s?ur soviétisée. ? (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 167)
- L'Italie reste encore pour la France, la patrie de la Rome antique, et je dirais volontiers, malgré l'anachronisme de la formule à cette date, une s?ur latine ? (Joseph Reinach, La France et l'Italie devant l'Histoire, 1893)
-
(Figuré) Élément (féminin) d'un ensemble.
- (Par apposition) ? En remontant jusqu'au XIXe siècle, époque de la formation de la « nation » française, je démontrerai que la France est, quintessentiellement, un pays de l'Europe du Nord-Ouest, et que sa nation-s?ur, si elle en a une, est l'Allemagne plutôt que l'Italie. ? (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 34)
Adjectif - français
s?ur \s??\
- Qualifie des choses similaires, souvent avec la même origine. ? Note d'usage : Utilisé seulement pour les noms féminins.
- Le français, l'italien et l'espagnol sont des langues s?urs.
- Les deux sont des villes s?urs.
Trésor de la Langue Française informatisé
S?UR, subst. fém.
Soeur au Scrabble
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Les mots proches de Soeur
Soeur Soeurette soeur soeurette soeursMots du jour
Quasimodo Amer, ère Pactiser Empoisonner Guerrier, ière Altier, ière Grumeleux, euse Lactifié, ée Inécrit, ite Garrotté, ée
Les citations avec le mot Soeur
- Le verbe aimer était responsable du mariage de mes parents. Ma soeur et moi étions un effet, une des étranges conséquences de la conjugaison.Auteur : Erri De Luca - Source : Les poissons ne ferment pas les yeux (2013)
- Nous sommes tous les deux la tristesse d'un port
Toi, ville! toi ma soeur douloureuse qui n'as
Que du silence et le regret des anciens mâts;
Moi, dont la vie aussi n'est qu'un grand canal mort!Auteur : Georges Rodenbach - Source : Le Règne du Silence (1891), Paysages de ville - Au-delà d'une amante avec laquelle on jouit de la vie, il y a une soeur avec qui l'on pleure.Auteur : Maurice Barrès - Source : L'Ennemi des lois (1892)
- T'as voulu voir Vierzon
Et on a vu Vierzon
T'as voulu voir Vesoul
Et on a vu Vesoul
T'as voulu voir Honfleur
Et on a vu Honfleur
T'as voulu voir Hambourg
Et on a vu Hambourg
J'ai voulu voir Anvers
Et on a revu Hambourg
J'ai voulu voir ta soeur
Et on a vu ta mère
Comme toujoursAuteur : Jacques Brel - Source : Vesoul - J'ai mêlé le feuillage immortel plusieurs fois
A cette lyre d'or qui chante des victoires,
Car les dieux ont toujours favorisé ma voix,
Apollon et les soeurs aux chevelures noires,
Et les courantes eaux des Naïades des bois.Auteur : Raymond de La Tailhède - Source : Les Poésies (1938), Les odes, Ode quatrième - Il l'appelait «petite soeur», riait de tout et se divertissait lui-même de sa verve.Auteur : Roger Martin du Gard - Source : Les Thibault
- Nous sommes deux soeurs jumelles
nées sous le signe des gémeaux
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Toutes deux demoiselles,
ayant eu des amants très tôt
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré doAuteur : Jacques Demy - Source : Les Demoiselles de Rochefort (1967) - Jupien les avait recommandés à la bienveillance du baron en lui jurant que c'étaient tous des «barbeaux» de Belleville et qu'ils marcheraient avec leur propre soeur pour un louis.Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé (1927)
- La sororisation, c’est l’action de sororiser, sororiser c’est rendre soeurs. C’est créer, par la qualité des liens, une relation qui amène à l’état de communauté féministe. Une communauté soudée, animée par la même volonté de déjouer les stratégies paternalistes et la violence sexiste ordinaire, terreau fertile aux viols et aux uxoricides. Auteur : Chloé Delaume - Source : Mes bien chères soeurs (2019)
- Petit idiot larmoyait.
- Pleure, tu pisseras moins, lui disait sa soeur, fatiguée et de ses larmes et de ses pipis.Auteur : Henri Calet - Source : La Belle Lurette (1935) - L'impatience et l'inquiétude sont soeurs.Auteur : Charles Dollfus - Source : De la Nature humaine (1868)
- Je comprenais maintenant les veufs qu'on croit consolés et qui prouvent au contraire qu'ils sont inconsolables, parce qu'ils se remarient avec leur belle-soeur.Auteur : Marcel Proust - Source : Albertine disparue (1925)
- Oui, te voilà, c'est toi, ma blonde,
C'est toi, ma maîtresse et ma soeur!
Et je sens, dans la nuit profonde,
De ta robe d'or qui m'inonde
Les rayons glisser dans mon coeur.Auteur : Alfred de Musset - Source : La Nuit de mai (1835) - Votre soeur ... nous accable tous les jours de lettres.Auteur : Jean Racine - Source : Lettres, 5 avril 1697
- Vous êtes voluptueuse et timide! vous avez des joues qui appellent le baiser d'une soeur, et des lèvres qui réclament le baiser d'un amant!Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)
- Ariane, ma soeur, de quel amour blessée, - Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée!Auteur : Jean Racine - Source : Phèdre (1677), I, 3, Phèdre
- Il nous faut obéir, ma soeur, à nos parents: Un père a sur nos voeux une entière puissance.Auteur : Molière - Source : Sans référence
- Dieu a donné une soeur au souvenir et il l'a appelée espérance.Auteur : Michel-Ange - Source : Sans référence
- A leurs yeux, les familles qui s'alliaient à la nôtre demeuraient étrangères et indignes. Ils appelaient leurs beaux-frères et belles-soeurs: «Les pièces rapportées», «Les oeufs de canard», et les traitaient avec condescendance.Auteur : André Maurois - Source : Mémoires, I
- La tragédie c'est la famille. Il n'y en a pas d'autre. Déjà sur l'Olympe. Tous! Pères et mères, maris et femmes, frères et soeurs, à se tirer dans les pattes, à se déchirer, à se détruire.Auteur : Odile Barski - Source : Never mort (2011)
- La beauté est la soeur de la vanité et la mère de la luxure.Auteur : Proverbes biélorusses - Source : Proverbes
- Ma soeur, en m'élevant comme elle l'avait fait, avait exacerbé ma sensibilité. Dès que j'avais su parler, j'avais compris qu'on était injuste avec moi. Dans le petit monde où vivent les enfants, rien n'est plus vivement ressenti que l'injustice.Auteur : Marie-Aude Murail - Source : De grandes espérances (2012)
- Ci-gît le père. Ci-gît la fille. - Ci-gît la soeur. Ci-gît le frère. - Deux corps seuls gisent ici. - - Explication: - - L'homme avait épousé la fille - qu'il avait eue de sa propre mère.Auteur : Epitaphes anonymes - Source : Epitaphe relevée sur une tombe des anciens cimetières de Paris
- Creuse ta sensation. Regarde ce qu'il y a dedans. Ne l'analyse pas avec des mots. Traduis-la en images soeurs, en sons équivalents. Plus elle est nette, plus ton style s'affirme. (Style: tout ce qui n'est pas la technique).Auteur : Robert Bresson - Source : Notes sur le cinématographe (1975)
- Jacques ne voudrait pas dépouiller les enfants de sa soeur pour les siens, puisqu'il les aime quasi autant que les autres.Auteur : George Sand - Source : La Mare au diable (1846)
Les citations du Littré sur Soeur
- Sa soeur cadette a beau la tirer par son vêtement, elle n'entend rienAuteur : DIDEROT - Source : Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 178, dans POUGENS
- Attendez-moi, je viens vous reprendre pour vous mener chez ma soeurAuteur : BRUEYS - Source : Muet, V, 6
- Mais, ma soeur, l'impuissance excuse le devoirAuteur : ROTROU - Source : Antig. III, 5
- Aspar vient, faites-lui, ma soeur, quelque ouvertureAuteur : Corneille - Source : Pulch. I, 3
- Malgré les roucoulements, les éplorements d'Adoua et de sa soeurAuteur : A. DAUDET - Source : Journ. offic. 16 novemb. 1874, p. 7658, 2e col.
- La duchesse était à la comédie avec sa soeurAuteur : HAMILT. - Source : Gramm. 10
- C'était [les de Villiers] la famille du monde la plus mal organisée pour l'élocution, et c'était une famille où tout le monde parlait toujours : la maman grasseyait en nasillant ; le papa susseyait et bégayait ; le fils aîné bredouillait, et sa soeur bégayait et susseyait en zézeyant pour faire la jolie mignonneAuteur : DE COURCHAMP - Source : Souv. de la marq. de Créquy, t. VI, ch. 13
- Ou si.... tu [toi, Équivoque] veux gagner ta cause, Porte-la dans Trévoux, à ce beau tribunal Où de nouveaux Midas un sénat monacal [les jésuites], Tous les mois, appuyé de ta soeur l'Ignorance, Pour juger Apollon tient, dit-on, sa séanceAuteur : BOILEAU - Source : Sat. XII
- Il la maria à un sommelier d'eschansonnerie de ce jeune prince.... elle se mit en pension chez sa soeur la sommeliereAuteur : MARG. - Source : Nouv. XLII
- Les vertus devraient être soeurs, Ainsi que les vices sont frèresAuteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. VIII, 25
- Ma foi, ma chère soeur, visions toutes claires ! De ces chimères-là vous devez vous défaireAuteur : Molière - Source : Fem. sav. II, 3
- Quelle fatalité secrète, Ma soeur, soumet tout l'univers Aux attraits de notre cadette ?Auteur : Molière - Source : Psyché, I, 1
- Elles filaient si bien que les soeurs filandières Ne faisaient que brouiller au prix de celles-ciAuteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. V, 5
- La princesse Anne n'aspirait plus qu'au bonheur d'être une humble religieuse d'une soeur [qui était abbesse] dont elle admirait la vertuAuteur : BOSSUET - Source : Anne de Gonz.
- L'accommodement se fit effectivement par le moyen de Cléopatre leur soeur, à condition que les deux frères régneraient conjointementAuteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuvres, t. VIII, p. 613, dans POUGENS
- Telles ont été dans toute la terre toutes les histoires des anciens temps ; c'est la preuve de ce que nous avons dit souvent que la Fable est la soeur aînée de l'histoireAuteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Zoroastre.
- Par ses solicitations deceptives, il emmena folier par le païs Hubinette, soeur de l'exposantAuteur : DU CANGE - Source : follis.
- Je ne vois plus ces soeurs dont les soins délicats Apaisaient la souffrance, ou charmaient le trépasAuteur : DELILLE. - Source : Pit. II
- Anne ma soeur, helas dont me surviennent Tant de songers, qui douteuse me tiennent ?Auteur : DU BELLAY - Source : IV, 6, verso.
- Ses soeurs aussi [les Furies], méchantes gouges, Et de serpents et de fers rouges Frappent infatigablementAuteur : Paul Scarron - Source : Virg. VI
- Dors, ô fils d'Apollon ; ses lauriers te couronnent ; Dors en paix : les neuf soeurs t'adorent comme un roi ; De leurs choeurs nébuleux les songes t'environnent, La lyre chante auprès de toiAuteur : Victor Hugo - Source : Odes, IV, 2
- Votre soeur commence à se raccoutumer avec nous, mais non pas avec le monde, dont elle paraît toujours fort dégoûtéeAuteur : Jean Racine - Source : Lett. XXXII, à son fils.
- Ils jeterent en prison sa soeur et sa femme, qui estoit grosse, et feit la pauvre dame une piteuse gesineAuteur : AMYOT - Source : Dion, 72
- Aussi cruelle soeur que déloyale filleAuteur : Corneille - Source : Médée, III, 3
- Vous raillez ; ce n'est pas Henriette qu'il aime. - .... Vous me voyez, ma soeur, chargé par lui D'en faire la demande à son père aujourd'huiAuteur : Molière - Source : F. sav. II, 3
Les mots débutant par Soe Les mots débutant par So
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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 15h24

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