La définition de Soeur du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Soeur
Nature : s. f.
Prononciation : seur
Etymologie : Bourg. soeu ; provenç. sor, seror ; espagn. sor ; portug. sor, sorore ; ital. sorore ; du lat. sororem ; comparez l'allem. Schwester ; angl. sister ; goth. swista ; sanscrit, svasri. Dans l'ancien français, suer (prononcez soeur) est le nominatif, du lat. sóror, avec l'accent sur so ; seror est le régime, de sorórem avec l'accent sur ró ; contre l'habitude, c'est le nominatif, et non le régime, qui est resté dans la langue moderne.

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La définition de Soeur

Fille née du même père et de la même mère qu'une autre personne, ou née de l'un des deux seulement.


Toutes les définitions de « soeur »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

SŒUR. n. f.
Celle qui est née du même père et de la même mère qu'une autre personne, ou seulement de l'un des deux. Sœur aînée. Sœur cadette. Elles sont sœurs. Le frère et la sœur. Sœurs jumelles. Elle est ma sœur. Elle a pour lui l'affection d'une sœur, une affection de sœur. En termes de Jurisprudence, Sœur germaine, Celle qui est née de même père et de même mère qu'une autre personne. Sœur consanguine, Celle qui n'est sœur que du côté paternel. Sœur utérine, Celle qui n'est sœur que du côté maternel. Fam., Demi-sœur, Celle qui n'est sœur que du côté paternel ou du côté maternel. Sœur naturelle, Celle qui est née de même père ou de même mère, mais hors du mariage. Sœur de lait, La fille de la nourrice par rapport au nourrisson que celle-ci a nourri du même lait; il se dit aussi de ce nourrisson, si c'est une fille, par rapport à l'enfant de la nourrice. Elles sont sœurs de lait. C'est la sœur de lait du prince. Belle-sœur. Voyez ce mot à son rang alphabétique. Fig., La poésie et la peinture sont sœurs, Elles ont ensemble beaucoup de rapports; elles se ressemblent en beaucoup de points. Poétiquement, Les neuf Sœurs, Les Muses.

SŒUR est le Titre donné aux religieuses soit en leur parlant, soit en parlant d'elles, dans la plupart des ordres ou dans les communautés. Sœur de charité. Sœur garde-malade. Sœurs missionnaires. Petites sœurs des pauvres. Sœur Marie de l'Incarnation. La sœur Thérèse. Sœur converse, Religieuse employée aux travaux domestiques du monastère. Sœur écoute, Sœur tourière. Voyez ÉCOUTE, TOURIÈRE.

Littré

S?UR (seur) s. f.
  • 1Fille née du même père et de la même mère qu'une autre personne, ou née de l'un des deux seulement. Les habitants de ce pays-là lui demandant [à Isaac] qui était Rébecca, il leur répondit?: c'est ma s?ur, Sacy, Bible, Genèse, XXVI, 7. Jamais s?urs ne furent unies par des liens ni si doux ni si puissants, Bossuet, Anne de Gonz. La princesse Palatine s'ôta tout pour soulager une s?ur qui ne l'aimait pas, Bossuet, ib. Elle vous plaint, vous voit avec des yeux de s?ur, Racine, Iph. II, 1.

    Fig. Être s?ur, avoir en commun quelque chose. Nous nous voyons s?urs d'infortune, Molière, Psyché, I, 1.

    S?ur de père et de mère, ou s?ur germaine, celle qui est née de même père et de même mère qu'une autre personne.

    S?ur de père ou s?ur consanguine, celle qui n'est s?ur que du côté paternel.

    S?ur de mère ou s?ur utérine, celle qui n'est s?ur que du côté maternel.

    Les expressions s?ur germaine, s?ur consanguine et s?ur utérine ne s'emploient guère qu'en jurisprudence.

    Demi-s?ur, celle qui n'est s?ur que du côté paternel ou du côté maternel.

    S?ur naturelle ou s?ur bâtarde, celle qui est née de même père ou de même mère, mais hors du mariage.

    Belle-s?ur, voy. ce mot à son rang alphabétique.

    S?ur de lait, fille qui a eu la même nourrice qu'une autre personne. J'ai l'honneur d'être le fils du père nourricier de madame de? (il me nomma la femme du ministre)?; ainsi elle est ma s?ur de lait, rien que cela, Marivaux, Marianne, 6e part.

    Se dit des animaux. Ma chienne est la s?ur de la vôtre.

  • 2 Poétiquement. Les neuf S?urs, les Muses. Dieu ne fit la sagesse Pour les cerveaux qui hantent les noeuf S?urs, La Fontaine, Clochette. Quelle verve indiscrète Sans l'aveu des neuf S?urs vous a rendu poëte?? Boileau, Sat. IX.

    Les s?urs filandières, les Parques (voy. FILANDIÈRE).

  • 3Nom qui fut longtemps donné aux chrétiennes par tous les membres de la chrétienté.

    S?ur en Jésus-Christ, se dit des femmes chrétiennes par rapport au Père qui est au ciel.

  • 4Titre que les rois de la chrétienté donnent aux reines en leur écrivant.
  • 5Il se dit, dans le langage élevé, de filles, de femmes qui vivent ensemble, sans être unies par les liens du sang. Que vous semble, mes s?urs, de l'état où nous sommes?? Racine, Esth. II, 9.

    Nom que les religieuses qui ne sont point en charge ou qui n'ont point atteint un certain âge, prennent dans les actes publics, se donnent entre elles, et qu'on leur donne en leur parlant ou en parlant d'elles. La s?ur Thérèse. S?ur Marie de l'Incarnation. Vous m'étonnez de Pauline?; ah?! ma fille, gardez-la auprès de vous?; ne croyez point qu'un couvent puisse redresser une éducation ni sur le sujet de la religion que nos s?urs ne savent guère, ni sur les autres choses, Sévigné, 510.

    S?ur colette ou collette, religieuse de l'ordre de Sainte-Claire.

    Fig. et familièrement. Faire la s?ur collette, faire la sucrée, avoir des manières, un langage affecté. Nous rîmes fort de ses manières passées?; nous les tournâmes en ridicule?; elle n'a point le style des s?urs colettes?; elle parle fort sincèrement et fort agréablement de son état, Sévigné, 183.

    S?urs laies, et, plus ordinairement, s?urs converses, les religieuses qui ne sont pas du ch?ur, qui ne sont employées qu'aux ?uvres serviles du monastère.

    S?ur écoute, religieuse désignée pour accompagner une autre religieuse ou une pensionnaire qui va au parloir.

  • 6Nom donné à certaines filles qui vivent en communauté sans être religieuses. Je vois que votre mal de gorge est opiniâtre?; mais je vous avertis qu'il est rare qu'un médecin guérisse ses malades à cent lieues, et qu'une s?ur de la Charité fait plus de bien de près qu'Esculape de loin, Voltaire, Lett. Damilaville, 18 mai 1765. Je ne vois plus ces s?urs dont les soins délicats Apaisaient la souffrance, ou charmaient le trépas, Delille, Pit. II.

    S?urs grises, nom qu'on a donné quelquefois aux s?urs hospitalières du tiers ordre de Saint-François. La s?ur grise court administrer l'indigent dans sa chaumière, Chateaubriand, Génie, IV, III, 6.

    S?urs du pot, filles qui vivent en communauté et qui soignent les malades.

    Fig. Mme la duchesse d'Aiguillon, la s?ur du pot des philosophes, Voltaire, Lett. Thiriot, 27 févr. 1755.

  • 7 Fig. Il se dit de choses assez liées ensemble pour qu'on les assimile à des s?urs. Socrate? n'aura pas voulu s'échapper de la prison contre l'autorité de ces lois [d'Athènes], de peur de tomber après cette vie entre les mains des lois éternelles, lorsqu'elles prendront la défense des lois civiles, leurs s?urs?; car c'est ainsi qu'il parlait, Bossuet, 5e avert. 23. Oui, la sagesse aimable est s?ur de la santé, Elle seule connaît le secret qu'on ignore D'assurer l'immortalité, Bernis, Épît. 12.
  • 8 Fig. Il se dit de choses (du genre féminin) qui se répètent. Cette nuit eut des s?urs et même en très bon nombre, La Fontaine, Petit chien. Comme Charès, capitaine des Athéniens, après un grand avantage? écrivit au peuple d'Athènes qu'il avait remporté une victoire qu'on pouvait appeler la s?ur germaine de celle de Marathon, Dacier, Plutarque, Aratus. Un démon qui m'inspire Veut qu'encore une utile et dernière satire Se vienne en nombre pair joindre à ses onze s?urs, Boileau, Sat. XI.
  • 9 Le bouillon des deux s?urs, un lavement, Saumaize, Dict. des Préc. t. II, p. 51.

    Dans le Berry, tomber sur ses deux s?urs, tomber sur son séant.


HISTORIQUE

XIIe s. Se puis veïr ma gente sorur Alde?, Ch. de Rol. CXXVIII.

XIIIe s. A l'entrée de quaresme? se croisa li quens Bauduins de Flandre et de Haynaut, à Bruges, et la comtesse Marie sa feme, qui suer estoit au conte Thiebaut de Champaigne, Villehardouin, VI. De là s'en ala-il vers le roi Phelipe d'Alemaigne qui sa serour avoit à fame, Villehardouin, XLII. [Simon a dit à sa femme?:] Bele suer, où est Berte, pour sainte charité?? Berte, CXXV. Li baron li disent que Henris li quens de Champagne, qui moult estoit larges, avoit une fille biele et gente, qui avoit non Aelis, et estoit suer germaine l'arcevesque Guillaume-blance-main, Chr. de Rains, p. 9. Tombiele et ses deux sereurs, Bibl. des chart. 2e série, t. 3, p. 423. L'aventure des dameiseles qui esteient serur gemeles, Marie de France, Frêne.

XIVe s. Se nous ou notre hoir marions l'une de nos seurs, Du Cange, auxilium.

XVe s. De ce messire Edouard de Guerles ne demoura nuls enfans?; mais de serour germaine? avoit des enfans, Froissart, II, III, 92.

XVIe s. Thibaut, qui ouyt ces mots, estimant qu'on parloit de sa femme, qui puet-estre aimoit l'amble comme estant de nos s?urs [femme galante], Moyen de parvenir, p. 127, dans LACURNE.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

s?ur \s??\ féminin (pour un homme, on dit : frère)

  1. Personne du sexe féminin, ayant le même père et la même mère que la personne considérée. Si un seul des parents est commun, c'est une demi-s?ur.
    • Elle désire une s?ur, une grande, une petite, peu importe, elle désire parler avec Sa S?ur, jouer avec elle, se disputer avec elle, dormir dans la même chambre qu'elle, faire les bazarettes le soir au lieu de dormir, [?]. (Claudine Galea, Les choses comme elles sont, Éditions Verticales (Gallimard), 2018)
  2. Membre féminin d'une fraternité.
    • La femme d'un frère mort sans enfants, si elle est reçue s?ur , jouit de l'usufruit entier des biens du défunt, à l'exception des bagues et joyaux, qui doivent être remis à l'association. (Archives parlementaires de 1787 à 1860: recueil complet des débats législatifs & politiques des chambres françaises imprimé par ordre du Sénat et de la Chambre des députés, Première série (1787 à 1799), tome 22, Librairie administrative de Paul Dupont, 1885, page 393)
  3. (En particulier) (Religion) Membre féminin d'une fraternité religieuse qui a prononcé des v?ux.
    • Dès huit heures du matin, il arrivait à l'hôpital dans un coupé déverni que traînait une émouvante rossinante et il commençait, à la mode d'autrefois, l'appel de ses élèves sur un beau carton ad hoc peint en couleur par la s?ur de charité de la salle des hommes attachée elle-même au service depuis vingt-cinq ans. (Léon Daudet, Souvenirs littéraires ? Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 136)
    • Je quitte le lieutenant licencié et regagne le couvent, où la s?ur converse m'annonce qu'un ami est venu me demander. (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
    • C'est infect, Saint-Lazare. Les s?urs vous traitent plus bas qu'tout. Elles vous insultent [?]. (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
    • Moins l'habit et la cornette, c'est une s?ur de la charité qui pose des ventouses, des cataplasmes, applique des sinapismes, masse les rhumatisants, ensevelit les morts. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  4. Réplique issue d'un original, d'importance égale ou moindre, parfois supérieure. Utilisé seulement pour les noms féminins.
    • M. Ferdinand Poise a écrit, sur cette jolie scénette en deux actes, une partition fine, élégante et distinguée, la s?ur des Surprises de l'amour et de l'Amour médecin dont elle retrouvera sans doute le succès. (L'Artiste, vol. 2, Paris : Aux bureaux de L'Artiste, 1884, page 317)
    • La multiplication des bureaucraties fait ressembler l'Europe capitaliste à sa s?ur soviétisée. (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 167)
    • L'Italie reste encore pour la France, la patrie de la Rome antique, et je dirais volontiers, malgré l'anachronisme de la formule à cette date, une s?ur latine (Joseph Reinach, La France et l'Italie devant l'Histoire, 1893)
  5. (Figuré) Élément (féminin) d'un ensemble.
    • (Par apposition) ? En remontant jusqu'au XIXe siècle, époque de la formation de la « nation » française, je démontrerai que la France est, quintessentiellement, un pays de l'Europe du Nord-Ouest, et que sa nation-s?ur, si elle en a une, est l'Allemagne plutôt que l'Italie. (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 34)

Adjectif - français

s?ur \s??\

  1. Qualifie des choses similaires, souvent avec la même origine. ? Note d'usage : Utilisé seulement pour les noms féminins.
    • Le français, l'italien et l'espagnol sont des langues s?urs.
    • Les deux sont des villes s?urs.
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Trésor de la Langue Française informatisé


S?UR, subst. fém.

I.
A. ? Personne de sexe féminin considérée dans son lien parental avec les autres enfants de ses propres parents (père et/ou mère). Mariage, mort, nom de sa s?ur; embrasser sa s?ur. L'homme qui n'a pas connu l'influence féminine d'une s?ur dans son jeune âge se reconnaît souvent à on ne sait quoi d'un peu dur, le garçon seul parmi des s?urs garde une certaine fragilité (Mounier,Traité caract., 1946, p. 104):
1. ... je ne vivais pas seule ma condition d'enfant; j'avais une pareille: ma s?ur, (...) elle avait deux ans et demi de moins que moi. On disait qu'elle ressemblait à papa (...). Sa naissance avait déçu car toute la famille désirait un garçon... Beauvoir,Mém. j. fille, 1958, p. 44.
? Locutions
? S?ur aînée, grande s?ur. S?ur (la) plus âgée. Sa petite s?ur Marguerite, qui n'avait encore que douze ans, vint (...) se jeter dans les bras de l'aînée, et lui dit: « Grande s?ur, je ne veux pas que tu sois malheureuse... » (Maupass.,Contes et nouv., t. 1, Confess., 1883, p. 890).V. aîné ex. 8.
? S?ur cadette, jeune/petite s?ur. S?ur moins âgée. Il vivait (...) avec deux s?urs; l'une, sensiblement plus âgée, s'était faite insignifiante, par effacement et affectueuse abnégation devant sa s?ur cadette (...), prenant à sa charge (...) toutes les corvées et les soins les plus rebutants du ménage. La seconde s?ur (...) était charmante (Gide,Si le grain, 1924, p. 472).Les deux petites s?urs (...), même robe blanche et bleue, même ruban de natte, même petit pas posé, l'une ingénue et docile, l'autre importante et ingénue, se donnaient la main (Malègue,Augustin, t. 1, 1933, p. 113).P. métaph. V. cadet ex. 2.
? S?ur consanguine, s?ur de père. S?ur née du même père mais non de la même mère. Certains collatéraux sont parents à la fois dans les deux lignes [paternelle et maternelle]; ainsi les frères et s?urs issus des mêmes père et mère, qu'on appelle frères et s?urs germains. Au contraire, les frères et s?urs par le père seulement, qu'on appelle consanguins, les frères et s?urs de mère, qu'on appelle utérins, ne sont parents que dans une seule ligne (A. Colin, H. Capitant,Cours élém. de dr. civil fr., Paris, Dalloz, t. 1, 1931, p. 260).
? S?ur germaine. V. germain1A 1 et ex. de Bremond et supra A. Colin, H. Capitant, loc. cit.
? S?ur naturelle, illégitime. S?ur née hors mariage. J'avais une s?ur illégitime (...), élevée, depuis sa naissance, au fond d'une province (...). On ne m'en parlait jamais. Notre père, qui aurait pu la reconnaître, avait pris sur lui de me priver de cette affection (Bloy,Femme pauvre, 1897, p. 199).
? S?ur utérine, s?ur de mère. S?ur née de la même mère mais non du même père. ? Tu as déjà (...) une parente dans ma maison? ? Elle est ma s?ur de mère (Bourges,Crépusc. dieux, 1884, p. 28).Voir A. Colin, H. Capitant, loc. cit.
? S?ur(s) jumelle(s). S?ur(s) née(s) d'un même accouchement. Sa mère (...) avait succombé en les mettant au monde, lui et sa s?ur jumelle Henriette, qui, toute petite, l'avait élevé (Zola,Débâcle, 1892, p. 6).P. métaph. Les misères et les grandeurs sont s?urs jumelles, elles naissent ensemble; mais quand les couches sont vigoureuses, les misères à une certaine époque meurent, les grandeurs seules vivent (Chateaubr.,Mém., t. 3, 1848, p. 671).
? S?urs siamoises. V. siamois I A 2 p. anal.
? S?ur de lait. Personne de sexe féminin considérée dans son rapport non parental avec une autre personne ayant (eu) la même nourrice qu'elle. V. lait I A 1 ex. de Dumas père.
? En compos. Belle-s?ur*; demi-s?ur*. Byron avait une demi-s?ur (d'une autre mère). Il la vit quand elle était déjà grande, la séduisit, fut son amant. Pourquoi se maria-t-il? Ils continuèrent leurs relations. La femme s'en douta. La demi-s?ur lui avoua sa faute (Barrès,Cahiers, t. 5, 1907, p. 263).
? Littéraire
? Les s?urs filandières, les trois s?urs ou, absol., les s?urs. Les Parques. Un fuseau, arme (...) terrible quand les trois S?urs filandières y tordent et y enroulent le fil de nos destinées (France,Barbe-Bleue, Hist. duchesse de Cicogne, 1909, p. 133).V. filandière ex.
? Les doctes/neuf s?urs. V. docte A p. ext. et ex. de Chateaubriand, neuf1I A poét. et ex. de Chénier.
? [P. allus. au conte de Ch. Perrault, La Barbe-bleue ds Contes de Ma Mère l'Oye, Paris, Delagrave, 1947 [1697], p. 48: La s?ur Anne monta sur le haut de la tour; et la pauvre affligée lui criait de temps en temps: ? Anne, ma s?ur Anne, ne vois-tu rien venir?; pour exprimer une situation d'attente] Si nous écrivons à un ami dont la correspondance avec nous est en retard: Anne, ma s?ur Anne, ne vois-tu rien venir? nous exprimons notre état subjectif d'attente par une pure dénomination extrinsèque (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 918).
B. ? P. anal.
1. [Avec une idée prédominante d'affectivité]
a) Femme qui est liée à une autre femme par une grande amitié et affection. Elle lui avait ouvert ses bras en lui disant: « Soyez ma s?ur, mon amie, ma compagne, et aimez-moi comme je vous aime » (Ponson du Terr.,Rocambole, t. 3, 1859, p. 379).
b) Femme qui est liée à un homme par un amour très chaste, en dehors de toute relation (ou même intention) sexuelle. Je serais le plus abject des hommes, si je pensais à Valérie autrement qu'avec la plus profonde vénération! (...) Qu'elle est belle l'âme de Valérie, de celle qui daigne être ma s?ur, mon amie! Et qu'il serait lâche celui dont la passion ne s'arrêterait respectueusement devant cet ange (Krüdener,Valérie, 1803, p. 127).Il (...) ajouta, très bas: « C'est vous que j'aimais d'un amour fraternel, d'un amour pur. C'est vous que j'aimais comme une s?ur (...)! » (Martin du G.,Thib., Été 14, 1936, p. 322).V. ami ex. 35.
c) Femme qui est liée à un homme par une tendresse amoureuse, dans le cadre même de relations charnelles. Hélène en mourant tranchait ma vie (...). Je perds tout: mon amante, ma mère, ma s?ur, la source, la femme (Jouve,Scène capit., 1935, p. 256):
2. Mon enfant, ma s?ur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble! Baudel.,Fl. du Mal, 1857, p. 86.
2. P. ext., arg. ou pop., plus ou moins iron.
a) Vieilli. Fille, femme. Le soir, après avoir semé la s?ur [levée dans l'après-midi], parce que tu sais, moi, ça dure pas, pour les frangines (Simonin, J. Bazin,Voilà taxi!1935, p. 187).[Notre cambrioleur] tombe à point nommé dans la villa de son idole, s'explique avec elle (...) et se farcit la s?ur (Trignol,Pantruche, 1946, p. 104).
b) Maîtresse, concubine. Dans le peuple et dans l'armée, pour désigner sa maîtresse, on dit indifféremment: (...) ma s?ur, ma ménesse (Larch.1858, p. 521).
c) Prostituée. Maison de tolérance populaire, où pour une thune on pouvait se farcir une s?ur (Trignol,Pantruche, 1946, p. 48).Leurs putes [de ces souteneurs] mettaient les autres s?urs au pli: à coups de razif [rasoir] (Le Breton,Rififi, 1953, p. 129).
d) Homosexuel(le). Chacune a quitté (...) La fine chemise (...) La plus jeune étend les bras, et se cambre, Et sa s?ur, les mains sur ses seins, la baise (Verlaine, ?uvres compl., t. 2, Parall., 1889, p. 131).Quant au tzar des Bulgares, c'est une pure coquine, une vraie affiche (...), cela pourrait être la cause pour laquelle le tzar Ferdinand s'est mis du côté des « Empires de proie ». (...) on est indulgent pour une s?ur, (...) ce serait très joli comme explication de l'alliance de la Bulgarie avec l'Allemagne (Proust,Temps retr., 1922, p. 788).
e) Loc. Et ta s?ur! [Exclam. railleuse pour mettre fin à des propos jugés inadmissibles et qui s'attire parfois la réplique non moins narquoise Elle bat le beurre!] Le gars Pinceloup (...) disait (...): ? On les verra p't' être seulement point, les Alboches. ? Non, et ta s?ur? disait Gaspard. ? Mon gars, y a pas d'ma s?ur; nous aut' on est réserve! ? Continue: tu m'intéresses! (Benjamin,Gaspard, 1915, p. 29).
C. ? P. anal. ou au fig., littér. [Gén. avec une valeur méliorative] Personne ou chose liée à une autre par des rapports de ressemblance physique ou morale, de filiation matérielle ou spirituelle, de chronologie, de situation, etc.
1.
a) [À propos d'animés, de personnages mythiques, etc.] Gilland s'attacha sérieusement à une ouvrière, sa s?ur de condition, sa compagne de labeur (Sand,Quest. art et litt., 1876, p. 241).MmeArnaud n'avait aucun doute que la vie de ces êtres de romans ne fût aussi réelle que la sienne. (...) la tendre jalouse lady Castlewood, l'amoureuse silencieuse (...) lui était une s?ur (Rolland,J.-Chr., Amies, 1910, p. 1218).
? Par personnification. Oies, s?urs des cygnes, blanches comme eux (Pesquidoux,Livre raison, 1932, p. 61).
? En appos. avec valeur d'adj. Que les grandes démocraties s?urs (!) ne nous rebattent pas les oreilles de leurs propos vertueux (Le Dantec,Savoir!1920, p. 48).
? En compos. L'ami intime, l'intelligence-s?ur de M. de Tocqueville, et qui lui fut de bonne heure un confident unanime et comme une seconde conscience (Sainte-Beuve,Caus. lundi, t. 15, 1860, p. 100).La Convention (...) eût préféré que la France s'entourât de républiques-s?urs. Mais (...) la majorité des populations se montrait hostile (Lefebvre,Révol. fr., 1963, p. 295).Âme-s?ur. V. âme II C 1 d et ex. 103.
? HISTOIRE
? ,,Titre que les rois de la chrétienté donnent aux reines en leur écrivant`` (Ac. 1835, 1878). Les Rois et les Reines de la Chrétienté se traitent de Frères et de S?urs en s'écrivant (Ac.1798).
? [Chez les Compagnons] On appelle s?urs et frères, les fils et les filles du Père et de la Mère ainsi que leurs domestiques de l'un ou l'autre sexe (E. Martin Saint-Léon,Le Compagnonnage, 1901, p. 266).
? Femme franc-maçonne. La vicomtesse de Beauharnais s'était-elle fait inscrire à quelque loge maçonnique? Avait-elle suivi l'engouement des jeunes dames de la Cour (...) amusées à la pensée de se faire appeler Vénérable s?ur? (...) deux loges (...) prennent le nom de Joséphine et implorent la protection de leur impériale « s?ur » (A. Castelot,Joséphine, 1964, p. 398).
b) [À propos de pers. et de choses concr., de phénomènes physiques] Une orchidée, (...) cette fleur si « chic », (...) s?ur élégante et imprévue que la nature lui donnait, si loin d'elle dans l'échelle des êtres et pourtant raffinée, plus digne que bien des femmes qu'elle lui fît une place dans son salon (Proust,Swann, 1913, p. 221):
3. Ô ville, toi ma s?ur à qui je suis pareil (...) Nous sommes tous les deux la tristesse d'un port Toi, ville! Toi ma s?ur douloureuse qui n'as Que du silence et le regret des anciens mâts; Moi, dont la vie aussi n'est qu'un grand canal mort! Rodenbach,Règne sil., 1891, pp. 105-106.
? [P. allus. au Cantique des Créatures de saint François d'Assise (1224)] Je serai pareille, Dans ma candeur nouvelle et ma simplicité, À mon frère le pampre et ma s?ur la groseille (Noailles,C?ur innombr., 1901, p. 18).Je ne suis pas un saint (...); la pluie n'était pas ma s?ur, le vent n'était pas mon frère; mais je disais au vent: « Doux frère de Clarice »; et je disais à la pluie: « Tendre s?ur d'Annalena! » (Milosz,Amour. init., 1910, p. 90).
c) [À propos d'une pers., d'un personnage mythique ou d'une chose abstr.] La liberté divine Poserait ses pieds blancs sur ta poupe marine! Cette s?ur de Vénus, cette fille des flots (Barbier,Ïambes, 1840, p. 155).Les chrétiens confortables et bien vêtus qu'incommode le Surnaturel et qui « ont dit à la Sagesse: Tu es ma s?ur », la jugent dérangée d'esprit (Bloy,Femme pauvre, 1897, p. 297).
2.
a) [À propos de choses concr., de phénomènes physiques] Cette s?ur de l'azur, La source, dont le c?ur est infiniment pur (Jammes,De tout temps, 1935, p. 33).V. de1ex. 109:
4. ... la vie m'apparaissait trop belle et trop charmante pour que je ne sentisse pas aussi du goût pour la mort, sa s?ur et son amie, toujours enlacée à elle, et (...) je chérissais la nature jusqu'à vouloir m'anéantir dans son sein. France,Vie fleur, 1922, p. 408.
? Arg. ou pop. Les deux s?urs. Les fesses. Fait's vos discours à mes deux s?urs (Bruant1901, p. 223).
? En appos. avec valeur d'adj. Deux pièces s?urs dont on avait fait sauter la porte vitrée (Morand,Extrav., 1936, p. 9).La jambe (...) se croise sur sa jambe s?ur (Butor,Modif., 1957, p. 24).
? En compos. Cellules-s?urs. Cellules issues de la division d'une même cellule-mère. La partie supérieure du nucelle, d'où ont disparu la calotte et les cellules-s?urs du sac embryonnaire (Plantefol,Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 460).
b) [À propos de choses concr., de phénomènes physiques ou de choses abstr.] L'hagiographie était la s?ur de l'art barbare et charmant des enlumineurs (...) et de la chaste peinture des primitifs (Huysmans,En route, t. 1, 1895, p. 38).Amie et s?ur de la jeune Espérance Ô nuit qui panses toutes les blessures (Péguy,Porche Myst., 1911, p. 304).
? [P. allus. au poème de Baudelaire, Le Reniement de Saint Pierre ds Les Fleurs du Mal, 1857, p. 214: Certes, je sortirai, quant à moi, satisfait D'un monde où l'action n'est pas la s?ur du rêve] Si le théâtre nous a montré parfois, avec Hamlet, que l'action n'est pas la s?ur du rêve, il nous fait voir toujours en elle la s?ur du discours, rend claire cette union de l'action et du discours (Thibaudet,Réflex. litt., 1936, p. 86).
c) [À propos de choses abstr.] La prière est la s?ur tremblante de l'amour; Qui prie adore; aimer, c'est prier une femme; Les deux lumières sont au fond la même flamme (Hugo,Légende, t. 6, 1883, p. 237).Telle est la démocratie théorique. Elle proclame la liberté, réclame l'égalité, et réconcilie ces deux s?urs ennemies en leur rappelant qu'elles sont s?urs, en mettant au-dessus de tout la fraternité (Bergson,Deux sources, 1932, p. 300).
? En appos. avec valeur d'adj. Langues s?urs. V. langue II A 1 et ex. 11.
d) [Avec une valeur emphatique] Divers toasts ont été portés: (...) M. Derozerays, à l'agriculture! M. Homais, à l'industrie et aux beaux-arts, ces deux s?urs! (Flaub.,MmeBovary, t. 1, 1857, p. 176).Les ténèbres avec leurs sombres s?urs, les flammes, Ont pris Paris (Hugo,Année terr., 1872, p. 278).
II. ? RELIG. CATH.
A. ?
1. Synon. de religieuse.Il n'y a rien de trop sale et trop vilain pour la vieille s?ur chiffonnière. (...) ce que personne ne veut, c'est ça qu'elle passe son temps à chercher (...) pour nourrir beaucoup de pauvres et de vieillards et pour bâtir les couvents de la Mère Thérèse (Claudel,Soulier, 1929, 4ejournée, 11, p. 931).V. monastique ex. 2, moniale ex. de Huysmans et de Lefèvre:
5. ... les s?urs qui se vouent à la garde des malades et des infirmes sont admirables, mais combien leur tâche est aisée, en comparaison de celle qu'assument les ordres cloîtrés, les ordres où les pénitences ne s'interrompent jamais, où même les nuits alitées sanglotent! HuysmansEn route, t. 1, 1895, p. 78.
Rem. Certains aut. établissaient une distinction (auj. périmée) selon laquelle le mot s?ur devait s'appliquer aux religieuses de v?ux simples uniquement: ,,Le mot de s?ur désigne (...) selon le can. 488, 7 o, les religieuses de v?ux simples, par opposition aux religieuses de v?ux solennels qui sont dites moniales`` (R. Naz, Dict. de dr. canonique, Paris, Letouzey, t. 7, 1958, col. 1065).
? Fam. Bonne s?ur ou (plus rare, vieilli) chère s?ur, synon. Deux bonnes s?urs enfoncées sous la cornette égrenant de longs chapelets qui leur mesuraient l'attente (A. Daudet,Nabab, 1877, p. 141).La femme aux chapelets pendants parla des maisons de son ordre, de (...) la chère s?ur Saint-Nicéphore. On les avait demandées au Havre pour soigner dans les hôpitaux des centaines de soldats (...) elle se révéla tout à coup une de ces religieuses à tambours et à trompettes (...); une vraie bonne s?ur Ran-tan-plan (Maupass.,Contes et nouv., t. 2, Boule de suif, 1880, p. 146).
2.
a) [Les s?urs selon leur statut, leur fonction] S?ur économe, enseignante, garde-malade, hospitalière, supérieure.
? Vx. S?ur converse, laie. V. convers A 3 empl. adj. et ex. 2 lai1relig. cath.
? S?ur écoute. V. écoute1B 1 a et ex. de Sand et de Estaunié.
? S?ur tourière. S?ur qui remplit la fonction de portière. Le tour, à l'intérieur du couvent, près de la clôture. Blanche et une très jeune s?ur (...) prennent les provisions et les objets usuels que la s?ur tourière leur passe (Bernanos,Dialog. Carm., 1948, 2etabl., 6, p. 1591).P. métaph. La cloche (...) Se dépêchait (...) Dans sa tour (...). S?ur tourière du ciel (...) Semant un bruit de clés au fond de l'air transi (...) Elle faisait sa ronde, en robe noire aussi (Rodenbach,Régne sil., 1891, p. 127).
b) [Les s?urs selon leur congrégation, leur ordre]
? S?urs dominicaines. Congrégation vouée à l'éducation, à l'éveil de la foi, à la garde des malades, etc.; au sing., personne appartenant à cette congrégation. La s?ur dominicaine est toujours assise auprès de mon lit (...). C'est une excellente fille, d'humble origine (...), le visage congestionné dans ses coiffes blanches, mais portant son habit avec dignité (Coppée,Bonne souffr., 1898, p. 32).Dominicains (tiers-ordres) (...). Ils offrent une grande variété de buts: soins des malades, enseignement, orphelinats, refuges, etc., où se dévouent les petites s?urs dominicaines (Marcel1938, p. 197).
? S?urs de la Doctrine (chrétienne). V. doctrine A 2 p. méton. et ex. de Theuriet.
? S?urs de Saint-Charles. Congrégation fondée à Nancy en 1652 par Joseph Chauvenel et vouée au service des pauvres, des malades. J'y retrouve [en Lorraine] (...) les coiffes blanches de vos saintes institutrices, les s?urs de Saint-Charles. (...) leur maison-mère est à Nancy. Et quand j'incline ici devant elles mon respect, c'est au double titre catholique et lorrain que je leur dis: « Mes s?urs » (Barrès,Cahiers, t. 4, 1906, p. 173).
? Petites s?urs de l'Assomption. Congrégation fondée ,,à Paris par le P. Pernet en 1864 pour soigner les pauvres à domicile gratuitement`` (d'apr. Marcel 1938, p. 50). Synon. fam. s?urs hirondelles.V. hirondelle B 2 b ex. de Bourget.
? Petites s?urs des Pauvres. Congrégation fondée vers 1840 par Jeanne Jugan et vouée au service des vieillards (notamment par le moyen de quêtes). J'ai visité hier les Petites S?urs des pauvres. Le soin de ces infirmes, de ces vieillards est quelque chose de divin (...). C'est la vraie charité (Dupanloup,Journal, 1861, p. 224).
3.
a) S?urs grises (vx), s?urs/filles de (la) Charité, s?urs de saint Vincent de Paul. Société de vie apostolique en communauté fondée en 1633 par saint Vincent de Paul et sainte Louise de Marillac, vouée au service des malades, des pauvres et à l'éducation; au sing. ou au plur., personne(s) appartenant à cette société. Des s?urs de Saint-Vincent de Paul, avançant en troupe, semblaient de grands oiseaux bleus aux ailes blanches étendues (Estaunié,Empreinte, 1896, p. 2).V. bon ex. 37, charité ex. 20:
6. Pour aider ses Dames de Charité dans leurs visites aux malheureux, il [saint Vincent de Paul] engageait quelques filles des champs, quelques servantes ayant le c?ur chrétien, et partait de là pour instituer la sainte et admirable famille des S?urs Grises, qui sont aujourd'hui, au nombre de vingt mille, répandues dans le monde entier. CoppéeBonne souffr., 1898, p. 138.
Rem. Les s?urs de saint Vincent de Paul, ne prononçant pas de v?ux perpétuels mais les renouvelant chaque année, ne sont pas des religieuses au sens strict du terme. Pourtant, elles sont couramment assimilées à des religieuses.
b) P. anal. S?ur de charité
? Personne qui se dévoue au service d'autrui. C'est [le Médecin de campagne] l'histoire d'un homme fidèle à un amour méconnu (...), au lieu de se faire chartreux, il se fait la s?ur de charité d'un pauvre canton qu'il civilise (Balzac,Lettres Étr., t. 1, 1833, p. 13).Je ne trouve pas délicat à un vieillard, à un maladif (...) de prendre une jeune femme, même avec son assentiment, pour en faire la garde-malade et la s?ur de charité de ces tristes années (Goncourt,Journal, 1887, p. 686).
? P. iron., arg., vieilli. Synon. de voleuse.Les pauvres honteux possèdent (...) quelques débris de leur fortune passée (...) pendant qu'elle fouille dans les tiroirs, la S?ur de Charité sait s'emparer adroitement de ces objets (Vidocq,Voleurs, t. 2, 1836, p. 153-154).
B. ? Ma s?ur; s?ur + prénom. ,,Appellation dont les religieuses usent entre elles pour exprimer les sentiments de charité qui animent leurs relations, et dont, par extension, les laïques usent également envers elles`` (R. Naz, loc. cit.). S?ur Marthe, à Mère Marguerite: S?ur Claire a regardé deux fois comment allait sa cornette, devant la glace. Mère Marguerite, à s?ur Claire: C'est très laid (Rostand,Cyrano, 1898, v, 1, p. 202).? Oui, ma S?ur (...); des rires étouffés coururent le long des bancs. (...) je dis à la religieuse (...): ? Je vois bien que j'ai fait une gaffe... Mais je ne sais pas comment il faut vous appeler... Aux religieuses que je connais, on dit ma s?ur (Gyp,Souv. pte fille, 1928, pp. 97-98).
Prononc. et Orth.: [s?:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1100 sorur (Roland, éd. J. Bédier, 1720); id. soer (ibid., 294); spéc. mythol. a) 1550 les neufs s?urs « les muses » (Ronsard, Odes, I, 10, v. 13, éd. P. Laumonier, t. 1, p. 122); 1552 les doctes s?urs « id. » (Du Bellay, ?uvres, éd. H. Chamard, t. 4, p. 185); b) 1561 les trois fatales s?urs « les Parques » (J. Grevin, L'Olimpe, I, éd. L. Pinvert, p. 279); 2. a) 1100 « nom qu'on donne à une personne pour laquelle on a de la tendresse » (Roland, éd. cit., 3713); b) 1533 « nom donné à des chrétiennes par les autres membres de la chrétienté » s?urs en nostre seigneur Jesus (Farel, Maniere et fasson, p. 61 ds Richard, p. 16); c) 1671 « femme qui a une communauté de situation avec une autre » s?urs d'infortune (Molière, Psyché, I, 1); d) 1694 « nom donné aux reines par les rois quand ils leur écrivaient » (Ac.); 3. a) ca 1225 « nonne, religieuse » suer Eülaile (Gautier de Coinci, Miracles de Notre Dame, I Mir 29, éd. V. F. Koenig, t. 2, p. 273, 16); 1680 s?urs de la croix (Rich. t. 2); b) id. « nom donné aux femmes qui vivent ensemble sans être religieuse » s?ur de la Charité (ibid.); 4. ca 1225 en parlant de deux choses qui ont de nombreux points communs » (Huon de Bordeaux, éd. P. Ruelle, 7610). Du lat. soror « s?ur ». L'a. fr. avait les formes suer, cas suj., et seror, avec différentes var., cas régime issu de l'acc. sororem, très tôt le cas suj. devint le plus usuel à cause de son utilisation fréq. au vocatif. Fréq. abs. littér.: 13 346. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 20 137, b) 23 760; xxes.: a) 20 066, b) 14 775.
DÉR.
S?urette, subst. fém.Appellation affectueuse pour une s?ur plus jeune. ? S?urette, je voulais te dire quelque chose. Cécile frappa du poing (...). ? Non, dit-elle (...) tu sais que je déteste ces façons de parler: s?urette, frérot. Non, non! Je t'appelle frère et tu m'appelles s?ur (Duhamel,Nuit St-Jean, 1935, p. 210).? [s? ? ?t]. Att. ds Ac. dep. 1835. ? 1resattest. a) 1463 « religieuse » (Texte in Rec. de docum. p. servir à l'histoire de Montreuil s. mer, éd. G. de Lhomel, 176 ds Fonds Barbier: couvent de noires seurettes religieuses de Saint-François), b) 1565 les neuf seurettes de Parnasse (Tahureau, Sec. Dial., p. 164 ds Hug.), 1571 s?urette (La Porte, Épith., 379 r oet v o, ibid.); de s?ur, suff. -ette (v. -et).
BBG. ? Chautard Vie étrange Argot 1931, p. 147. ? Dub. Pol. 1962, p. 424. ? Hasselrot 1957, p. 174, 204, 219 (s.v. s?urette); 20es. 1972, p. 71 (s.v. s?urette).

S?UR, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1100 sorur (Roland, éd. J. Bédier, 1720); id. soer (ibid., 294); spéc. mythol. a) 1550 les neufs s?urs « les muses » (Ronsard, Odes, I, 10, v. 13, éd. P. Laumonier, t. 1, p. 122); 1552 les doctes s?urs « id. » (Du Bellay, ?uvres, éd. H. Chamard, t. 4, p. 185); b) 1561 les trois fatales s?urs « les Parques » (J. Grevin, L'Olimpe, I, éd. L. Pinvert, p. 279); 2. a) 1100 « nom qu'on donne à une personne pour laquelle on a de la tendresse » (Roland, éd. cit., 3713); b) 1533 « nom donné à des chrétiennes par les autres membres de la chrétienté » s?urs en nostre seigneur Jesus (Farel, Maniere et fasson, p. 61 ds Richard, p. 16); c) 1671 « femme qui a une communauté de situation avec une autre » s?urs d'infortune (Molière, Psyché, I, 1); d) 1694 « nom donné aux reines par les rois quand ils leur écrivaient » (Ac.); 3. a) ca 1225 « nonne, religieuse » suer Eülaile (Gautier de Coinci, Miracles de Notre Dame, I Mir 29, éd. V. F. Koenig, t. 2, p. 273, 16); 1680 s?urs de la croix (Rich. t. 2); b) id. « nom donné aux femmes qui vivent ensemble sans être religieuse » s?ur de la Charité (ibid.); 4. ca 1225 en parlant de deux choses qui ont de nombreux points communs » (Huon de Bordeaux, éd. P. Ruelle, 7610). Du lat. soror « s?ur ». L'a. fr. avait les formes suer, cas suj., et seror, avec différentes var., cas régime issu de l'acc. sororem, très tôt le cas suj. devint le plus usuel à cause de son utilisation fréq. au vocatif.

Soeur au Scrabble


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Les citations avec le mot Soeur


  1. Le verbe aimer était responsable du mariage de mes parents. Ma soeur et moi étions un effet, une des étranges conséquences de la conjugaison.

    Auteur : Erri De Luca - Source : Les poissons ne ferment pas les yeux (2013)


  2. Nous sommes tous les deux la tristesse d'un port
    Toi, ville! toi ma soeur douloureuse qui n'as
    Que du silence et le regret des anciens mâts;
    Moi, dont la vie aussi n'est qu'un grand canal mort!


    Auteur : Georges Rodenbach - Source : Le Règne du Silence (1891), Paysages de ville


  3. Au-delà d'une amante avec laquelle on jouit de la vie, il y a une soeur avec qui l'on pleure.

    Auteur : Maurice Barrès - Source : L'Ennemi des lois (1892)


  4. T'as voulu voir Vierzon
    Et on a vu Vierzon
    T'as voulu voir Vesoul
    Et on a vu Vesoul
    T'as voulu voir Honfleur
    Et on a vu Honfleur
    T'as voulu voir Hambourg
    Et on a vu Hambourg
    J'ai voulu voir Anvers
    Et on a revu Hambourg
    J'ai voulu voir ta soeur
    Et on a vu ta mère
    Comme toujours


    Auteur : Jacques Brel - Source : Vesoul


  5. J'ai mêlé le feuillage immortel plusieurs fois
    A cette lyre d'or qui chante des victoires,
    Car les dieux ont toujours favorisé ma voix,
    Apollon et les soeurs aux chevelures noires,
    Et les courantes eaux des Naïades des bois.


    Auteur : Raymond de La Tailhède - Source : Les Poésies (1938), Les odes, Ode quatrième


  6. Il l'appelait «petite soeur», riait de tout et se divertissait lui-même de sa verve.

    Auteur : Roger Martin du Gard - Source : Les Thibault


  7. Nous sommes deux soeurs jumelles
    nées sous le signe des gémeaux
    Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
    Toutes deux demoiselles,
    ayant eu des amants très tôt
    Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do


    Auteur : Jacques Demy - Source : Les Demoiselles de Rochefort (1967)


  8. Jupien les avait recommandés à la bienveillance du baron en lui jurant que c'étaient tous des «barbeaux» de Belleville et qu'ils marcheraient avec leur propre soeur pour un louis.

    Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé (1927)


  9. La sororisation, c’est l’action de sororiser, sororiser c’est rendre soeurs. C’est créer, par la qualité des liens, une relation qui amène à l’état de communauté féministe. Une communauté soudée, animée par la même volonté de déjouer les stratégies paternalistes et la violence sexiste ordinaire, terreau fertile aux viols et aux uxoricides.

    Auteur : Chloé Delaume - Source : Mes bien chères soeurs (2019)


  10. Petit idiot larmoyait.
    - Pleure, tu pisseras moins, lui disait sa soeur, fatiguée et de ses larmes et de ses pipis.


    Auteur : Henri Calet - Source : La Belle Lurette (1935)


  11. L'impatience et l'inquiétude sont soeurs.

    Auteur : Charles Dollfus - Source : De la Nature humaine (1868)


  12. Je comprenais maintenant les veufs qu'on croit consolés et qui prouvent au contraire qu'ils sont inconsolables, parce qu'ils se remarient avec leur belle-soeur.

    Auteur : Marcel Proust - Source : Albertine disparue (1925)


  13. Oui, te voilà, c'est toi, ma blonde,
    C'est toi, ma maîtresse et ma soeur!
    Et je sens, dans la nuit profonde,
    De ta robe d'or qui m'inonde
    Les rayons glisser dans mon coeur.


    Auteur : Alfred de Musset - Source : La Nuit de mai (1835)


  14. Votre soeur ... nous accable tous les jours de lettres.

    Auteur : Jean Racine - Source : Lettres, 5 avril 1697


  15. Vous êtes voluptueuse et timide! vous avez des joues qui appellent le baiser d'une soeur, et des lèvres qui réclament le baiser d'un amant!

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)


  16. Ariane, ma soeur, de quel amour blessée, - Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée!

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèdre (1677), I, 3, Phèdre


  17. Il nous faut obéir, ma soeur, à nos parents: Un père a sur nos voeux une entière puissance.

    Auteur : Molière - Source : Sans référence


  18. Dieu a donné une soeur au souvenir et il l'a appelée espérance.

    Auteur : Michel-Ange - Source : Sans référence


  19. A leurs yeux, les familles qui s'alliaient à la nôtre demeuraient étrangères et indignes. Ils appelaient leurs beaux-frères et belles-soeurs: «Les pièces rapportées», «Les oeufs de canard», et les traitaient avec condescendance.

    Auteur : André Maurois - Source : Mémoires, I


  20. La tragédie c'est la famille. Il n'y en a pas d'autre. Déjà sur l'Olympe. Tous! Pères et mères, maris et femmes, frères et soeurs, à se tirer dans les pattes, à se déchirer, à se détruire.

    Auteur : Odile Barski - Source : Never mort (2011)


  21. La beauté est la soeur de la vanité et la mère de la luxure.

    Auteur : Proverbes biélorusses - Source : Proverbes


  22. Ma soeur, en m'élevant comme elle l'avait fait, avait exacerbé ma sensibilité. Dès que j'avais su parler, j'avais compris qu'on était injuste avec moi. Dans le petit monde où vivent les enfants, rien n'est plus vivement ressenti que l'injustice.

    Auteur : Marie-Aude Murail - Source : De grandes espérances (2012)


  23. Ci-gît le père. Ci-gît la fille. - Ci-gît la soeur. Ci-gît le frère. - Deux corps seuls gisent ici. - - Explication: - - L'homme avait épousé la fille - qu'il avait eue de sa propre mère.

    Auteur : Epitaphes anonymes - Source : Epitaphe relevée sur une tombe des anciens cimetières de Paris


  24. Creuse ta sensation. Regarde ce qu'il y a dedans. Ne l'analyse pas avec des mots. Traduis-la en images soeurs, en sons équivalents. Plus elle est nette, plus ton style s'affirme. (Style: tout ce qui n'est pas la technique).

    Auteur : Robert Bresson - Source : Notes sur le cinématographe (1975)


  25. Jacques ne voudrait pas dépouiller les enfants de sa soeur pour les siens, puisqu'il les aime quasi autant que les autres.

    Auteur : George Sand - Source : La Mare au diable (1846)


Les citations du Littré sur Soeur


  1. Sa soeur cadette a beau la tirer par son vêtement, elle n'entend rien

    Auteur : DIDEROT - Source : Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 178, dans POUGENS


  2. Attendez-moi, je viens vous reprendre pour vous mener chez ma soeur

    Auteur : BRUEYS - Source : Muet, V, 6


  3. Mais, ma soeur, l'impuissance excuse le devoir

    Auteur : ROTROU - Source : Antig. III, 5


  4. Aspar vient, faites-lui, ma soeur, quelque ouverture

    Auteur : Corneille - Source : Pulch. I, 3


  5. Malgré les roucoulements, les éplorements d'Adoua et de sa soeur

    Auteur : A. DAUDET - Source : Journ. offic. 16 novemb. 1874, p. 7658, 2e col.


  6. La duchesse était à la comédie avec sa soeur

    Auteur : HAMILT. - Source : Gramm. 10


  7. C'était [les de Villiers] la famille du monde la plus mal organisée pour l'élocution, et c'était une famille où tout le monde parlait toujours : la maman grasseyait en nasillant ; le papa susseyait et bégayait ; le fils aîné bredouillait, et sa soeur bégayait et susseyait en zézeyant pour faire la jolie mignonne

    Auteur : DE COURCHAMP - Source : Souv. de la marq. de Créquy, t. VI, ch. 13


  8. Ou si.... tu [toi, Équivoque] veux gagner ta cause, Porte-la dans Trévoux, à ce beau tribunal Où de nouveaux Midas un sénat monacal [les jésuites], Tous les mois, appuyé de ta soeur l'Ignorance, Pour juger Apollon tient, dit-on, sa séance

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. XII


  9. Il la maria à un sommelier d'eschansonnerie de ce jeune prince.... elle se mit en pension chez sa soeur la sommeliere

    Auteur : MARG. - Source : Nouv. XLII


  10. Les vertus devraient être soeurs, Ainsi que les vices sont frères

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. VIII, 25


  11. Ma foi, ma chère soeur, visions toutes claires ! De ces chimères-là vous devez vous défaire

    Auteur : Molière - Source : Fem. sav. II, 3


  12. Quelle fatalité secrète, Ma soeur, soumet tout l'univers Aux attraits de notre cadette ?

    Auteur : Molière - Source : Psyché, I, 1


  13. Elles filaient si bien que les soeurs filandières Ne faisaient que brouiller au prix de celles-ci

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. V, 5


  14. La princesse Anne n'aspirait plus qu'au bonheur d'être une humble religieuse d'une soeur [qui était abbesse] dont elle admirait la vertu

    Auteur : BOSSUET - Source : Anne de Gonz.


  15. L'accommodement se fit effectivement par le moyen de Cléopatre leur soeur, à condition que les deux frères régneraient conjointement

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuvres, t. VIII, p. 613, dans POUGENS


  16. Telles ont été dans toute la terre toutes les histoires des anciens temps ; c'est la preuve de ce que nous avons dit souvent que la Fable est la soeur aînée de l'histoire

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Zoroastre.


  17. Par ses solicitations deceptives, il emmena folier par le païs Hubinette, soeur de l'exposant

    Auteur : DU CANGE - Source : follis.


  18. Je ne vois plus ces soeurs dont les soins délicats Apaisaient la souffrance, ou charmaient le trépas

    Auteur : DELILLE. - Source : Pit. II


  19. Anne ma soeur, helas dont me surviennent Tant de songers, qui douteuse me tiennent ?

    Auteur : DU BELLAY - Source : IV, 6, verso.


  20. Ses soeurs aussi [les Furies], méchantes gouges, Et de serpents et de fers rouges Frappent infatigablement

    Auteur : Paul Scarron - Source : Virg. VI


  21. Dors, ô fils d'Apollon ; ses lauriers te couronnent ; Dors en paix : les neuf soeurs t'adorent comme un roi ; De leurs choeurs nébuleux les songes t'environnent, La lyre chante auprès de toi

    Auteur : Victor Hugo - Source : Odes, IV, 2


  22. Votre soeur commence à se raccoutumer avec nous, mais non pas avec le monde, dont elle paraît toujours fort dégoûtée

    Auteur : Jean Racine - Source : Lett. XXXII, à son fils.


  23. Ils jeterent en prison sa soeur et sa femme, qui estoit grosse, et feit la pauvre dame une piteuse gesine

    Auteur : AMYOT - Source : Dion, 72


  24. Aussi cruelle soeur que déloyale fille

    Auteur : Corneille - Source : Médée, III, 3


  25. Vous raillez ; ce n'est pas Henriette qu'il aime. - .... Vous me voyez, ma soeur, chargé par lui D'en faire la demande à son père aujourd'hui

    Auteur : Molière - Source : F. sav. II, 3




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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 15h24










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