Citations sur boileau

Telle qu'une bergère, aux plus beaux jours de fête, De superbes rubis ne charge point sa tête, Et, sans mêler à l'or l'éclat des diamants, Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements

La même erreur les fait errer diversement

Enfin, pour arrêter cette lutte barbare, De nouveau l'on s'efforce, on crie, on les sépare

T'ai-je peint ces tristes Tisiphones [les femmes qui haïssent leurs enfants], Ces monstres pleins d'un fiel que n'ont point les lionnes ?

Le fidèle, attentif aux règles de sa loi

L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé ; Je vois d'un autre coup mon chapeau renversé

Je crains.... Que ce nouveau Titan n'escalade les cieux

Plus de douze attroupés craindre le nombre impair

Au vestibule obscur il marque une autre place, Approuve l'escalier tourné d'autre façon

J'aime mieux un ruisseau.... .... Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux, Roule, plein de gravier, sur un terrein fangeux

Puisqu'une pensée n'est belle qu'en ce qu'elle est vraie, et que l'effet infaillible du vrai, quand il est bien énoncé, c'est de frapper les hommes, il s'ensuit que ce qui ne frappe point les hommes, n'est ni beau ni vrai, ou qu'il est mal énoncé

Vainement offusqué de ses pensers épais, Loin du trouble et du bruit il croit trouver la paix

La Nuit baisse la vue et du haut du clocher Observe les guerriers, les regarde marcher

Le quartier alarmé n'a plus d'yeux qui sommeillent

Le souper hors du choeur chasse les chapelains

J'ai traité de Topinamboux Tous ces beaux censeurs, je l'avoue, Qui, de l'antiquité si follement jaloux, Aiment tout ce qu'on hait, blâment tout ce qu'on loue

Illustre porte-croix, par qui notre bannière N'a jamais, en marchant, fait un pas en arrière

Certain fat qu'à sa mine discrète Et son maintien jaloux j'ai reconnu poëte

Là [La Nuit et le hibou] s'élançant d'un vol que le vent favorise

Ces pigeons sont dodus, mangez, sur ma parole

Et, bravant des sergents la timide cohorte, [le noble] Laissa le créancier se morfondre à sa porte

Mais lorsqu'on la néglige, elle [la rime] devient rebelle, Et pour la rattraper le sens court après elle

Le son des flûtes imprimant dans l'oreille le mouvement de sa cadence

Il n'est plaine en ces lieux [Grèce] si sèche et si stérile, Qui ne soit en beaux mots partout riche et fertile

....Il se peigne, il s'apprête ; L'ivoire trop hâté deux fois rompt sur sa tête.... Il sort demi-paré....