Citations sur boileau

L'un peut tracer en vers une amoureuse flamme

Une divinité me l'a fait voir en songe

Chercher jusqu'au Japon la porcelaine et l'ambre

J'allai chercher le calme au séjour des frimas

Souvent, pour m'achever, il survient une pluie

Qu'il s'en aille, s'il veut, sur deux tréteaux monté, Amusant le Pont-neuf de ses sornettes fades, Aux laquais assemblés jouer ses mascarades

Mais, pour borner enfin tout ce vague propos

Qu'on est assis à l'aise aux sermons de Cottin

La déesse en entrant qui voit la nappe mise

Après l'Agésilas, Hélas ! Mais après l'Attila, Holà !

Comme on voit qu'en un bois que cent routes séparent, Les voyageurs sans guide assez souvent s'égarent

Et sitôt qu'une fois la verve me domine, Tout ce qui s'offre à moi passe par l'étamine

Là, sur des tas poudreux de sacs et de pratiques, Hurle tous les matins une sibylle étique ; On l'appelle Chicane ; et ce monstre odieux Jamais pour l'équité n'eut d'oreilles ni d'yeux

[Le jeune homme] Est vain dans ses discours, volage en ses désirs

J'aime mieux Arioste et ses fables comiques Que les auteurs toujours froids et mélancoliques Qui, dans leur sombre humeur, se croiraient faire affront, Si les Grâces jamais leur déridaient le front

Tout s'écarte à l'instant ; mais aucun n'en réchappe [de la bénédiction]

De figures sans nombre égayez votre ouvrage

Paris, rue Saint-Martin Quand un des campagnards relevant sa moustache ....

Je sens de jour en jour dépérir mon génie

On sera ridicule, et je n'oserai rire !

Leur esprit toutefois se plaît dans son tourment Et se fait de sa peine un noble amusement

Sa fierté l'abandonne, il tremble, il cède, il fuit

Le théâtre perdit son antique fureur ; La comédie apprit à rire sans aigreur

Sur une table longue et façonnée exprès, D'un tournoi de bassette ordonner les apprêts

Telle qu'une bergère aux plus beaux jours de fête De superbes rubis ne charge point sa tête