Citation on ne se ferme
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Une Sélection de 80 citations et proverbes sur le thème on ne se ferme.
80 citations
Rien n'est plus admirable et ne fait plus d'honneur à la vertu, que la confiance avec laquelle on s'adresse aux personnes dont on connaît la probité. Si elles ne sont pas toujours en état d'offrir du secours, on est sûr qu'on obtiendra du moins de la bonté et de la compassion. Le coeur, qui se ferme avec tant de soin au reste des hommes, s'ouvre naturellement en leur présence, comme une fleur s'épanouit à la lumière du soleil, dont elle n'attend qu'une douce influence.
Ne t'endors pas, ne te repose pas, ne ferme pas les yeux, ce n'est pas terminé. Ils te cherchent. Tu entends ce bruit, on dirait le roulement des barriques vides, on dirait le tonnerre en janvier mais tu te trompes si tu crois que c'est ça. Écoute mon pays qui gronde, écoute la colère qui rampe et qui rappe jusqu'à nous. Tu entends cette musique, tu sens la braise contre ton visage balafré ? Ils viennent pour toi.
Nous avons tous deux vies, une vie où l'on dit ce que l'on pense et une vie où on la ferme. Une vie où les mots passent sous silence.
La télévision est une chose formidable. Quand on ferme les yeux, on croit entendre la radio!
Maintenant, pour revenir au sérieux, je présente ce livre au public avec la ferme conviction que tôt ou tard il rencontrera ceux pour qui seuls il est fait ; au surplus, je me repose tranquillement sur cette pensée, qu'il aura lui aussi la destinée réservée à toute vérité, à quelque ordre de savoir qu'elle se rapporte, et fût-ce au plus important : pour elle un triomphe d'un instant sépare seul le long espace de temps où elle fut taxée de paradoxe, de celui où elle sera rabaissée au rang des banalités. Quant à l'inventeur, le plus souvent il ne voit de ces trois époques que la première ; mais qu'importe ? si l'existence humaine est courte, la vérité a les bras longs et la vie dure : disons donc la vérité.
Comment compter nos belles églises du treizième siècle? Je voulais du moins parler de Notre-Dame de Paris. Mais quelqu'un a marqué ce monument d'une telle griffe de lion, que personne désormais ne se hasardera d'y toucher. C'est sa chose désormais, c'est son fief ; c'est le majorat de Quasimodo. Il a bâti, à côté de la vieille cathédrale, une cathédrale de poésie, aussi ferme que les fondements de l'autre, aussi haute que ses tours.
L’âme pacifiée reste la plus ferme. Vous serez fermes, face à cette étrange tyrannie. Vous ne servirez pas cette religion aussi vieille que les cultes les plus anciens. Elle tua Périclès (stratège, orateur, homme d’État athénien), alors qu’il ne voulait d’autre gloire que de n’avoir fait prendre le deuil à aucun citoyen, et elle n’a pas cessé, depuis ce meurtre illustre jusqu’au jour où elle vint s’abattre sur notre ville innocente, de décimer les hommes et d’exiger le sacrifice des enfants. Quand même cette religion nous viendrait du ciel, il faudrait dire alors que le ciel est injuste. Si vous en arrivez là, vous n’en tirerez cependant aucun orgueil. Il vous revient au contraire de songer souvent à votre ignorance, pour être assurés d’observer la mesure, seule maîtresse des fléaux.
Elle a fermé la porte de sa chambre, et c'est là, le commencement. Parce qu'avant, elle ne la fermait jamais. La porte restait comme ça ouverte et alors on faisait la conversation, le soir et le matin avant de se lever.
N’est ce pas le propre des idées noires ? Elles ne se voient pas de l’extérieur, elles n’existent qu’en nous, dans ce cagibi obscur, fermé par une lourde porte, qui peut contenir à la fois des pulsions suicidaires et le mal qui me ronge. Ce doit être là que mon père a rangé le souvenir de ma mère.
Quand on se retrouve enfermé dans le noir, seul avec ses pensées, l'esprit se tourne en dedans et c'est la débandade.
Surveiller les stocks, vendre, acheter, compter, dépasser les copains, toujours avec un col fermé, une cravate, un veston, sans jamais voir le ciel, non ! Ce qu'il te faut à toi, c'est vivre au grand air, torse nu, sous le soleil !
J'ai le goût du risque. Je ne suis pas un homme de cabinet. Jamais je n'ai su résister à l'appel de l'inconnu. Écrire est la chose la plus contraire à mon tempérament, et je souffre comme un damné de rester enfermé entre quatre murs et de noircir du papier, quand, dehors, la vie grouille, que j'entends la trompe des autos sur la route, le sifflet des locomotives, la sirène des paquebots... et que je songe à des pays perdus que je ne connais pas encore
Dans cinq, six ans, peut-être avant, cela ne dépend que des crédits disponibles, tout le visage du monde deviendra, non plus ce qui plaît à l'homme, mais ce qui plaît à une machine nommée automobile. Il faut voir déjà les parcs automobiles américains autour des stades. Dix mille automobiles bien rangées ont enfermé leurs quarante mille esclaves dans une cuve de ciment armée pour les faire hygiéniquement se démener et crier pendant deux heures avant de reprendre le collier, non, le volant de la misère. C'est une préfiguration modeste de l'avenir.
Le psaume 90 renferme une invocation qui me revient souvent à l’esprit en ces heures : « Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse. » J’ai toutefois l’impression que le psaume nous suggère une autre attitude : enseigne-nous à bien compter nos jours pour que nous donnions de la valeur à nos jours. A tous, y compris à ceux qui nous apparaissent seulement comme un intervalle pénible.
Je vous aime comme un insensé ; comme ni mon âge, ni une longue habitude de la vie ; ni mon coeur froissé depuis longtemps par la douleur et fermé depuis longtemps à toute émotion profonde, ne devraient me permettre encore d'aimer...
Quand on invente, on a la vaine assurance de prendre possession des lieux et des choses, des gens à propos desquels on écrit : dans mon bureau, sous la lumière de la lampe qui éclaire mes mains et le clavier, la souris et le coquillage dont j’aime caresser distraitement les cannelures du bout de mes doigts, la carte postale de la fillette de Velázquez, je peux avoir la sensation que rien de ce que j’invente ou dont je me souviens ne se trouve en dehors de moi, de cet espace fermé.
Lorsque nous défendons un point de vue, nous nous défendons d'abord nous-même. Nous sommes les mercenaires de nos préjugés. Au nom de quelle raison supérieure pourrait-on nous convaincre d'abdiquer notre propre identité ? Changer d'avis sur une question importante n'est envisageable que si la différence entre les deux points de vue s'inscrit elle-même dans l'angle plus ou moins fermé de notre moi, ce territoire tellement surdéterminé que l'on peut se demander si c'est bien nous qui pensons ce que nous pensons, et si ce que nous appelons notre liberté n'est pas simplement le moyen de fournir un peu de jeu aux mécanismes serrés de notre esclavage.
Mais l'amour, qu'est-ce, au juste ? Un vent qui caresse les rosiers ? Non, c'est une flamme qui coule dans nos veines, une musique infernale, qui fait danser jusqu'au coeur des vieillards. C'est la marguerite qui s'ouvre à l'approche de la nuit, et c'est l'anémone qui se referme au moindre souffle et meurt dès qu'on l'effleure. C'est cela, l'amour.
Vu du dehors, ça paraît évident : on s’embauche et on organise. Mais ici, cette insertion « dans la classe ouvrière » se dissout en une multitude de petites situations individuelles, où je ne parviens pas à trouver une prise ferme.
- Je ne veux pas dormir tout de suite. Ça me fait peur.
– Pourquoi ?
– Parce que je fais des rêves… des rêves bizarres. Je rêve que je mange des choses que je ne devrais pas manger. Je rêve de maman. Mes rêves sont horribles…
– N’aie pas peur des rêves, ils ne sont pas réels. Ce sont des pensées qui se mélangent dans nos têtes, des souvenirs qu’on ne peut pas exprimer avec des mots. Si tu rêves que tu manges, ça veut dire que tu as faim, c’est tout. Si tu rêves que tu voles, ça veut dire que tu veux rentrer à la maison… D’accord ?
Le Petit fait oui du menton. Les mots de son frère le tranquillisent ; il ferme les yeux. Avant de s’endormir, il lui demande dans un filet de voix :
– Et rêver que je mange maman, ça veut dire quoi ?S'il est un sein bien aimant
Dont l'honneur dispose,
Dont le ferme dévouement
N'ait rien de morose,
Si toujours ce noble sein
Bat pour un digne dessein,
J'en veux faire le coussin
Où ton front se pose !Je voudrais bien savoir, se dit-il, ce qui se passe réellement dans un livre, tant qu'il est fermé. Il n'y a là, bien sûr, que des lettres imprimées sur du papier, et pourtant — il doit bien se passer quelque chose puisque, quand je l'ouvre, une histoire entière est là d'un seul coup. Il y a des personnages que je ne connais pas encore, et il y a toutes les aventures, tous les exploits et tous les combats possibles — parfois surviennent des tempêtes, ou bien on se retrouve dans des villes et des pays étrangers. Tout cela est d'une façon ou d'une autre à l'intérieur du livre. Il faut le lire pour le faire vivre, c'est évident. Mais c'est déjà dans le livre, à l'avance. Je voudrais bien savoir comment.
Il aimait bien les soirs, on restait devant la télévision, on ne la regardait pas forcément, on l'entendait, on était les trois dans son bruit, des images apparaissaient, disparaissaient, en fortes couleurs qui circulaient dans la pièce autour des corps, on baignait dans ces images, on était traversé par elles, on attrapait des morceaux, on sentait que le monde était vaste autour de la ferme et de ce pays tout petit dans lequel on aurait vécu
La solitude se présente sous deux formes. Quand elle est désirée, c'est une porte que l'on ferme sur le monde. Mais quand c'est le monde qui nous rejette, la solitude, alors, devient une porte ouverte, inutilisée.
Aaujourd'hui, c'est la Terre qui est menacée. Ce n'est pas seulement le monde animal et végétal. C'est nous-mêmes, avec les pollutions, l'agriculture industrialisée. Nous avons mille menaces avec des conflits, les fanatismes, les refermetures sur soi. Il y a des causes absolument magnifiques pour les jeunes, la défense de la Terre, la défense de l'humanité, c'est-à-dire l'humanisme. On voit bien aussi bien la petite Greta Thunberg que d'autres jeunes, qu'ils sentent ceci. Moi, je pense que nous avons besoin, toujours, de nous mobiliser pour une chose commune, pour une communauté. On ne peut pas se réaliser en étant enfermé dans son propre égoïsme, dans sa propre carrière. On doit aussi participer à l'humanité et c'est une des raisons, je crois, qui m'a maintenu alerte jusqu'à mon âge.
Manon Lescaut de Abbé Prévost
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Tropique de la violence (2016) de Nathacha Appanah
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Les oubliés du dimanche (2017) de Valérie Perrin
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Les Pensées de Francis Blanche (2012) de Francis Blanche
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Préface de la première édition de Le Monde comme volonté et comme représentation de Arthur Schopenhauer
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Histoire de France de Jules Michelet
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Exhortation aux médecins de la peste (1941)
de Albert Camus
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Le Premier Regard (1960) de Marie Susini
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Le Journal de ma disparition (2018) de Camilla Grebe
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Juste un regard (2004) de Harlan Coben
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Mort d'un commis voyageur (1949) de Arthur Miller
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La vie dangereuse (1938) de Blaise Cendrars
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Les Terrasses de l'Ile d'Elbe (1976) de Jean Giono
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Contagions (2020) de Paolo Giordano
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Lettre, à Anna Lindsay, novembre 1800 de Benjamin Constant
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Séfarade (2005) de Antonio Muñoz Molina
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Petit traité à l'usage de ceux qui veulent toujours avoir raison (1999) de Georges Picard
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Victoria (1977) de Knut Hamsun
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L'Etabli (1978) de Robert Linhart
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Le Puits (2013) de Ivan Repila
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Les Chants du crépuscule (1835) de Victor Hugo
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L'Histoire sans fin (1979) de Michael Ende
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Joseph de Marie-Hélène Lafon
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L'Ami Odd Thomas (2005) de Dean Koontz
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Grand entretien, France Info, le 08 juillet 2021 de Edgar Morin
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