Citations sur boileau

Parmi des tas de blé vivre de seigle et d'orge

Et quand nous leur témoignons, Proserpine et moi, que cela nous choque, ils nous traitent de bourgeois et disent que nous ne sommes pas galants

Comme on voit les frelons, troupe lâche et stérile, Aller piller le miel que l'abeille distille

Tel fut ce roi des bons chevaux.... Qui, trottant nuit et jour et par monts et par vaux, Galopa, dit l'histoire, une fois en sa vie

Prends, au lieu de Platon, le Guidon des finances

Dès le temps nouveau-né, quand la toute-puissance D'un mot forma le ciel, l'air, la terre et les flots

Il [Pluton] a peur que ce dieu [Neptune].... D'un coup de son trident ne.... Et par le centre ouvert de la terre ébranlée Ne fasse voir du Styx la rive désolée

Sans cesse en écrivant variez vos discours

Un fourbe cependant, assez haut de corsage

Et, sans dire un seul mot, j'avalais au hasard Quelque aile de poulet....

Et pourquoi cette épargne enfin ? l'ignores-tu ? Afin qu'un héritier bien nourri, bien vêtu, Profitant d'un trésor en tes mains inutile, De son train quelque jour embarrasse la ville

Encor si, pour rimer dans sa verve indiscrète, Ma muse au moins souffrait une froide épithète

Contre ce docteur authentique, Si du jeûne [Bourdaloue] il prend l'intérêt, Bacchus le déclare hérétique, Et janséniste qui pis est

Eh ! quel objet enfin à présenter aux yeux Que le diable toujours hurlant contre les cieux ?

De grâce, enseigne-moi l'art de trouver la rime ; Ou, puisque enfin tes soins y seraient superflus, Molière, enseigne-moi l'art de ne rimer plus

Je vous ai vu cent fois sous sa main bénissante Courber servilement une épaule tremblante

Des désastres fameux ce messager fidèle [un hibou] Sait toujours des malheurs la première nouvelle

Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant

Un poëme insipide et sottement flatteur Déshonore à la fois le héros et l'auteur

Ma foi, le jugement sert bien dans la lecture

Puis sur une autre table, avec un air plus sombre, S'en aller méditer une vole au jeu d'hombre

Rare et fameux esprit.... Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts

Un jour, dit un auteur, n'importe en quel chapitre, Deux voyageurs à jeun rencontrèrent une huître

Si l'or seul a pour vous d'invincibles appâts, Fuyez ces lieux charmants qu'arrose le Permesse, Ce n'est point sur ses bords qu'habite la richesse

D'un Pinchène in-quarto Dodillon étourdi