Citations sur boileau

Là d'un enterrement la funèbre ordonnance D'un pas lugubre et lent vers l'église s'avance

Le comique, ennemi des soupirs et des pleurs

Un laquais effronté m'apporte un rouge-bord D'un auvernat fumeux, qui, mêlé de lignage [cru orléanais], Se vendait chez Crenet pour vin de l'Hermitage [cru du Rhône]

Là [dans la tour de Montlhéri], depuis trente hivers un hibou retiré Trouvait contre le jour un refuge assuré

Du repos des humains implacable ennemie.... Je me repais de sang....

Loin ces rimeurs craintifs, dont l'esprit flegmatique Garde dans ses fureurs un ordre didactique

Si toujours dans leur âme [des ministres protestants] une pudeur rebelle, Près d'embrasser l'Église, au prêche les rappelle

Il est de l'essence d'un bon livre d'avoir des censeurs, et la plus grande disgrâce qui puisse arriver à un écrit qu'on met au jour, ce n'est pas que beaucoup de gens en disent du mal, c'est que personne n'en dise rien

Et sur les pieds en vain tâchant de se hausser

Il gagne les degrés et le perron antique Où, sans cesse étalant bons et mauvais écrits, Barbin vend aux passants des auteurs à tous prix

Un pédant enivré de sa vaine science

La table toutefois, sans superfluité, N'avait rien que d'honnête en sa frugalité

Un fou rempli d'erreurs, que le trouble accompagne, Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne, En vain monte à cheval....

Mais je ne puis souffrir qu'un esprit de travers Qui, pour rimer des mots, pense faire des vers, Se donne en te louant une gêne inutile

Mais je veux que le sort, par un heureux caprice, Fasse de vos écrits prospérer la malice

Dût ma muse par là choquer tout l'univers, Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers

Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire

Le blé, pour se donner, sans peine ouvrant la terre, N'attendait point qu'un boeuf pressé de l'aiguillon Traçât à pas tardifs un pénible sillon

Du langage français bizarre hermaphrodite, De quel genre te faire, équivoque maudite, Ou maudit ?

Tout ce qu'il a touché se convertit en or

L'un n'est point trop fardé, mais sa muse est trop nue

Lui souffle avec ces mots l'ardeur de la chicane

Est-ce pour travailler que vous êtes prélat ?

Il se lève, enflammé de muscat et de bile

Fuyez des mauvais sons le concours odieux