Citation Ou je vais
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Une Sélection de 320 citations et proverbes sur le thème Ou je vais.
320 citations
J'ai compris que je vais mourir toute ma vie, comme tout le monde, je mourrai quand j'apprendrai la mort des autres, quand je verrai au journal ces corps torturés, ces enfants qu'on achève, et mon cœur nucléaire n'est plus qu'une boule de paille, mes oncles et mon père sont en verre, mes sœurs et ma mère en papier froissé ou en plastique, oui, des flaques d'eau dans une fine membrane de plastique, un jour ça éclatera, et il ne restera que ce que je vois et que ma mémoire imprime à cet instant-là, l'image de la fin d'un mini-monde, trois mouches mortes, un mur qui part en lambeaux et une toile d'araignée au coin d'un plafond.
Jacqueline: Je vais tout te dire en vingt-sept mots. Voici, et tâche de te souvenir: tu es chronométrable. - Jacques: Et le reste? - Jacqueline: C'est tout. Les vingt-sept mots sont compris, ou comprises, dans ces trois-là, selon leur genre.
J'ai déjà laissé entendre que, craintive dans les relations sociales, j'avais fait de l'acte sexuel un refuge où je m'engouffrais volontiers afin d'esquiver les regards qui m’embarrassaient et les échanges verbaux pour lesquels je manquais encore de pratique.
Topaze : [...] Ah ! l'argent… Tu n'en connais pas la valeur… Mais ouvre les yeux, regarde la vie, regarde tes contemporains… L'argent peut tout, il permet tout, il donne tout… Si je veux une maison moderne, une fausse dent invisible, la permission de faire gras le vendredi, mon éloge dans les journaux ou une femme dans mon lit, l'obtiendrai-je par des prières, le dévouement, ou la vertu ? Il ne faut qu'entrouvrir ce coffre et dire un petit mot : « Combien ? » (Il a pris dans le coffre une liasse de billets.) Regarde ces billets de banque, ils peuvent tenir dans ma poche, mais ils prendront la forme et la couleur de mon désir. Confort, beauté, santé, amour, honneurs, puissance, je tiens tout cela dans ma main… Tu t'effares, mon pauvre Tamise, mais je vais te dire un secret : malgré les rêveurs, malgré les poètes et peut-être malgré mon coeur, j'ai appris la grande leçon : Tamise, les hommes ne sont pas bons. C'est la force qui gouverne le monde, et ces petits rectangles de papier bruissant, voilà la forme moderne de la force.
Je m'étais rendu compte que les gens connaissaient le mot « inceste », mais qu'ils n'avaient aucune idée de la chose. Ils utilisaient le mot comme un mot étranger, vide, sans le connaître. Donc, il fallait le définir en images, et en perceptions. C'est ça faire apparaître le réel, et faire disparaître le discours. Les mots jusque-là mal agencés ou trop bien agencés qui recouvrent les choses. Je pense à Beckett dans L'innommable : « Je vais le leur arranger moi leur charabia. » Leur charabia c'est le discours social, la soi-disant écoute, l'injonction à dire. Alors que c'est l'impossible. L'injonction qui infériorise. Le réel n'est pas fait pour être dit. Il est là, il se contente de ça. Il est le vrai, c'est tout.
Oui, il m’est arrivé de plaider l’innocence d’un individu alors que j’avais l’intime conviction qu’il était coupable. Le jour où je deviens le juge de celui que je défends, j’arrête le métier. Est-ce qu’un médecin peut refuser de soigner une cirrhose à un alcoolique ?
Je devais, après un triple pontage, passer trois semaines dans un institut spécialisé, aller régulièrement aux Invalides où existe le meilleur service de rééducation. Patiemment réapprendre, une fois de plus, à respirer et à me servir de mes jambes.
Si j'avais à donner une belle image, peinte ou sculptée, de la volupté, je ne choisirais pas de jeunes amants.
Parfois, je me demandais si je n'avais pas envie de faire certaines choses juste pour pouvoir le relater dans mon journal, de la même manière qu'il était difficile de dire ce qui était plus important pour mon beau-père : l'événement en lui-même ou la pellicule photo qui en enregistrait chaque seconde.
Pour me réconforter, un de ses compagnons me file un coup de genou dans les joyeuses, et, instantanément, mon coeur me remonte dans la gargane, sans doute parce que je l'avais placé trop bas!
Je marche dans la nuit dans un chemin mauvais, ignorant d'où je viens, incertain où je vais.
Bonne année pour chacune et chacun de vous, pendant les quelques minutes où je vais vous parler, je ne voudrais ni vous ennuyer, ni vous attrister. Adieu donc 1974 et salut à toi 1975.
Que l'on ne vienne pas me parler des différences de classe et de formation qui peuvent exister entre deux hommes. Il n'existe qu'une hiérarchie sociale, celle de la valeur et de l'honnêteté morale. Quand deux hommes possèdent cela, ils parlent la même langue simple et vraie et ils ne peuvent que s'aimer fraternellement, se comprendre et ne jamais s'envier. Je ne connais que cette vérité et je hais ceux qui, par leur égoïsme, leur faux amour-propre ou leur sectarisme bêlant de mauvais pasteurs, font que des hommes peuvent se mépriser et se haïr, sous prétexte qu'ils n'ont pas la même formation et n'appartiennent pas à la même classe sociale.
Je demeurais haletant, si grisé de sensations, que le trouble de cette ivresse fit délirer mes sens. Je ne savais plus vraiment si je respirais de la musique, ou si j'entendais des parfums, ou si je dormais dans les étoiles.
J'avais amené avec moi des phrases, des bribes d'histoires, des vers de poèmes , que je me récitais comme on fredonne une musique. C'est une habitude que j'ai toujours et qui m'aide à fixer dans ma mémoire les images des paysages ou des visages aperçus : ils se mêlent aux mots tirés de mes lectures et deviennent indélébiles.
J’ai toujours adoré observer les autres dans des situations critiques. Quand il y avait un accident de voiture, une bagarre ou un bébé conservé sous cloche dans un laboratoire, je m’arrêtais toujours et j’observais avec tant d’avidité que je m’en souvenais pour la vie. C’est ainsi que j’ai appris des tas de choses que je n’aurais jamais apprises autrement, et même lorsqu’elles me surprenaient ou me rendaient malade, je n’en disais rien, au contraire, je prétendais que j’avais toujours su que les choses se passaient ainsi.
Je n'avais jamais explicitement écrit un roman sur la révolution culturelle. J'ai souvent tourné autour, je m'en suis servi en arrière-plan, mais je ne considérais pas cette période comme un personnage ou un sujet en soi. Avec Brothers, j'ai compris qu'il y avait un sens à confronter la révolution culturelle à l'époque contemporaine - des moments historiques parfaitement contradictoires et pourtant indissolublement liés. En quarante ans, nous sommes passés d'une période de répression totalitaire à une période de défoulement anarchique. La violence du défoulement de ces dernières années s'explique par celle de la répression passée.
Certes je ne participais pas aux exécutions, je ne commandais pas des pelotons ; mais cela ne changeait pas grand-chose, car j'y assistais régulièrement. J'aidais à les préparer et ensuite je rédigeais des rapports ; en outre, c'était un peu par hasard que j'avais été affecté au Stab plutôt qu'aux Teilkommandos. Et si l'on m'avait donné un Teilkommando, aurais-je pu, moi aussi, comme Nagel ou Häfner, organiser des rafles, faire creuser des fosses, aligner des condamnés, et crier « Feu ! » ? Oui, sans doute. Depuis mon enfance, j'étais hanté par la passion de l'absolu et du dépassement des limites ; maintenant, cette passion m'avait mené au bord des fosses communes de l'Ukraine. Ma pensée, je l'avais toujours voulue radicale ; or l'État, la Nation avaient aussi choisi le radical et l'absolu ; comment donc, juste à ce moment-là, tourner le dos, dire non, et préférer en fin de compte le confort des lois bourgeoises, l'assurance médiocre du contrat social ? C'était évidemment impossible. Et si la radicalité, c'était la radicalité de l'abîme, et si l'absolu se révélait être le mauvais absolu, il fallait néanmoins, de cela au moins j'étais intimement persuadé, les suivre jusqu'au bout, les yeux grands ouverts.
Ce livre est un appel, plus qu’un essai, c’est une sorte de livraison d’un intime qui essaie de réfléchir à ce que c’est qu’être féministe aujourd’hui. J’appartiens à une génération où la construction de la femme n’était pas si simple. La construction de l’identité est faite de plein de facettes et surtout d’expériences. J’ai écrit une trentaine de livres et j’avais besoin de faire le point sur l’endroit d’où je parle, sur ce que je suis devenue et par où je suis passée.
Je retrouve ma ville et je reste bouche bée. J'avais oublié sa beauté lascive, brunie par le soleil. Rome, ville superbe où les hommes se déplacent avec la suavité des chats.
Mon Dieu, tout arrive en même temps… J'avais beau savoir que Mother vivait son dernier parcours, jamais je n'aurais cru que la fin irait aussi vite. Mother ? Non ? Déjà ? Quatre-vingt-quatre ans, mais quand même... Toujours vive, précise, les yeux, l'esprit, le front lumineux lavé, la gaieté… Ma jeune et vieille petite mère, ou plutôt ma définitive, pudique et impérieuse petite fille, depuis des années...
Dans ma jeunesse, il m'est souvent arrivé de ne pas dîner. Et le plus ennuyeux, c'est que ça m'arrivait les jours où je n'avais pas déjeuné non plus.
O Dieux hospitaliers, que vois-je ici paraître?
Dit l'animal chassé du paternel logis:
O là, Madame la Belette,
Que l'on déloge sans trompette,
Ou je vais avertir tous les rats du pays.J’ai déjà dit que je n’avais pas composé autant de Contes que je l’aurais voulu ; Dieu m’a refusé ces loisirs ; et cependant, le nombre de ceux que j’ai mis en prose ou en vers est presque incalculable ; il décuplerait sans peine le fatras qu’un libraire euphémiste a la politesse d’appeler mes Œuvres complètes. Mais une fois que la démangeaison d’écrire était satisfaite, je me souciais peu de l’œuvre qu’elle avait produite, parce que je n’imaginais pas qu’on s’avisât jamais de la donner au public ; je le croyais plus difficile. Ce volume ne s’est donc formé que de lambeaux égarés partout comme les feuilles volantes de la Sibylle, et quiconque se sera intrépidement résigné à lire ce qui reste, n’aura pas de peine à croire que le meilleur est perdu. C’est grand dommage pour les bonnes d’enfants
Je me souvins d'un matin où j'avais découvert un cocon dans l'écorce d'un arbre, au moment où le papillon brisait l'enveloppe et se préparait à sortir. J'attendis un long moment, mais il tardait beaucoup, et moi j'étais pressé. Énervé je me penchai et me mis à le réchauffer de mon haleine. Je le réchauffais, impatient, et le miracle commença à se derouler devant moi, à un rythme plus rapide que nature. L'enveloppe s'ouvrit, le papillon sortit en se traînant, et je n'oublierai jamais l'horreur que j'éprouvai alors: ses ailes n'étaient pas encore écloses et de tout son petit corps tremblant il s'efforçait de les déplier. Penché au-dessus de lui, je l'aidais de mon haleine. En vain. Une patiente maturation était nécessaire et le déroulement des ailes devait se faire lentement au soleil, maintenant il était trop tard. Mon souffle avait contraint le papillon à se montrer, tout froissé, avant terme. Il s'agita, désespéré, et, quelques secondes après, mourut dans la paume de ma main. Ce petit cadavre , je crois que c'est le plus grand poids que j'aie sur la conscience. Car, je le comprends bien aujourd'hui, c'est un péché mortel que de forcer les grandes lois. Nous ne devons pas nous presser, ne pas nous impatienter, suivre avec confiance le rythme éternel.
Un parfum d'herbe coupée (2013) de Nicolas Delesalle
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Jacques ou la soumission de Eugène Ionesco
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La Vie sexuelle de Catherine M. (2001) de Catherine Millet
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Topaze (1926) de Marcel Pagnol
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Un amour impossible (2015) de Christine Angot
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Les Inrocks Portrait de nuit : Eric Dupond-Moretti, par Alexandre Comte le 19/02/14
de Eric Dupond-Moretti
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L'Atlantique est mon désert (1996) de Jean-François Deniau
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Les Sept Couleurs de Robert Brasillach
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Rêves de garçons (2007) de Laura Kasischke
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San-Antonio, Au suivant de ces messieurs (1957) de Frédéric Dard
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Sans référence de Alphonse de Lamartine
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Pour ses premiers voeux de président, le 31 décembre 1974 de Valéry Giscard d'Estaing
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Mes vols (1937) de Jean Mermoz
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La Vie errante (1890) de Guy de Maupassant
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Le premier été (2011) de Anne Percin
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La Cloche de détresse (1972) de Sylvia Plath
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Interview Le Monde, Propos recueillis par Nils C. Ahl le 08 mai 2008 de Yu Hua
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Les Bienveillantes (2006) de Jonathan Littell
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Interview France Culture, émission
Par les temps qui courent par Marie Richeux, avril 2019 de Chloé Delaume
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Les Oliviers du Négus (2011) de Laurent Gaudé
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Le secret (1992) de Philippe Sollers
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Sans référence de Alfred Capus
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Fables (1668 à 1694), Livre septième, XV, le Chat, la Belette, et le petit Lapin de Jean de La Fontaine
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Jean-François-les-bas-bleus et autres Contes (1887) de Charles Nodier
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Alexis Zorba (1946) de Níkos Kazantzákis
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