Citation ou je vais
Découvrez une citation ou je vais - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase ou je vais issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 320 citations et proverbes sur le thème ou je vais.
320 citations
Commère la coureuse, partout où je vais, je vous rencontre. - Commère la jaseuse, si vous étiez au lit avec la jambe cassée, vous ne me trouveriez pas hors de votre maison.
Quand j'avais dix-neuf ou vingt ans, à l'Université, j'étais absurdement jaloux de Goethe. Cela me rendait furieux de penser que je n'étais pas l'auteur de ses poésies que j'apprenais avec un mélange de ravissement et de rage.
– De quoi dépend la grandeur et le salut d’un État ?... De la police, n’est-ce pas ?
– C’est vrai, général.
– Un pays sans police est un grand navire sans boussole et sans gouvernail.
– C’est à la fois juste et poétique, Gibassier.
– On peut donc regarder la mission de l’homme de police comme la plus sainte, la plus délicate et la plus utile à la fois de toutes les missions.
– Ce n’est pas moi qui vous dirai le contraire.
– D’où vient donc, alors, que, pour occuper cette fonction importante, pour remplir cette mission conservatrice, on choisit d’ordinaire des idiots de la plus laide espèce ? d’où vient cela ? Je vais vous le dire : c’est que la police, au lieu de s’occuper des grandes questions gouvernementales, entre dans les détails les plus infimes et se laisse aller à des préoccupations tout à fait indignes d’elle.Certes je ne participais pas aux exécutions, je ne commandais pas des pelotons ; mais cela ne changeait pas grand-chose, car j'y assistais régulièrement. J'aidais à les préparer et ensuite je rédigeais des rapports ; en outre, c'était un peu par hasard que j'avais été affecté au Stab plutôt qu'aux Teilkommandos. Et si l'on m'avait donné un Teilkommando, aurais-je pu, moi aussi, comme Nagel ou Häfner, organiser des rafles, faire creuser des fosses, aligner des condamnés, et crier « Feu ! » ? Oui, sans doute. Depuis mon enfance, j'étais hanté par la passion de l'absolu et du dépassement des limites ; maintenant, cette passion m'avait mené au bord des fosses communes de l'Ukraine. Ma pensée, je l'avais toujours voulue radicale ; or l'État, la Nation avaient aussi choisi le radical et l'absolu ; comment donc, juste à ce moment-là, tourner le dos, dire non, et préférer en fin de compte le confort des lois bourgeoises, l'assurance médiocre du contrat social ? C'était évidemment impossible. Et si la radicalité, c'était la radicalité de l'abîme, et si l'absolu se révélait être le mauvais absolu, il fallait néanmoins, de cela au moins j'étais intimement persuadé, les suivre jusqu'au bout, les yeux grands ouverts.
Et je savais déjà que je ne serais pas jugée à la même aune qu’elles. En tant que première First Lady afro-américaine à entrer à la Maison-Blanche, j’étais « autre » presque par défaut. Si on prêtait a priori une certaine dignité, attachée à la fonction, aux femmes blanches qui m’avaient précédée, j’étais consciente que, pour moi, ce n’était pas gagné d’avance. J’avais appris de mes déconvenues de la campagne que je devrais être meilleure, plus rapide, plus intelligente et plus forte que jamais. Je devrais gagner la sympathie du public. Je craignais que beaucoup d’Américains ne se retrouvent ni en moi ni dans mon parcours. Je n’aurais pas le luxe de m’installer lentement dans mon nouveau statut avant d’être jugée. Et, pour ce qui était des jugements, j’étais plus vulnérable que jamais aux craintes infondées et aux stéréotypes raciaux tapis juste sous la surface de la conscience collective, que la rumeur et les allusions insidieuses feraient inévitablement remonter. J’étais émue et ravie d’être première dame, mais je n’ai pas cru une seconde me glisser dans un rôle prestigieux ou facile.
J'ai voulu tout à la fois écrire, diriger et jouer mon trentième film afin d'extraire cette fois non pas une, mais quatre frustrations qui, accumulées, ont failli me conduire au suicide : celle de l'acteur rentré que je suis, celle d'avoir vu me filer entre les doigts, pour les succès faciles de la télé cairote, le jeune Mohsen Mohieddine que j'avais patiemment formé pour être mon acteur-fétiche et qui, comme Omar Charif jadis, m'a finalement échappé ; celle de tout créateur égyptien contemporain dont le travail est en butte à une administration qui trompe et dépouille ceux-là mêmes qu'elle devrait défendre... La frustration enfin du Festival de Cannes 1985 où tout indiquait que mon film Adieu Bonaparte ou, en tout cas, Mohsen Mohieddine remporterait un prix et où nous nous sommes finalement retrouvés assommés, abandonnés sans même une fleur.
J'avais vingt ans.... ou bien vingt-cinq, ou plus, ou moins... Peu importe ! Je voulais vivre mais je ne savais pas pourquoi vivre, ni comment vivre. Je cherchais. Je cherchais jusqu'à l'angoisse, me cognant aux mirages de mes déserts.
J’aime mon métier, tout simplement. S’il fallait que je le fasse seulement quand je m’écris des rôles, je ne bosserais pas beaucoup. Alors je travaille. J’ai le luxe financier depuis au moins Cuisine et Dépendances (1993) de pouvoir être exigeant dans mes choix. Je lis un scénar. Il me plaît, il me fait rire, il m’intéresse ; j’y vais. Je ne cherche pas à savoir si ça change ou pas, si je me «mets en danger» ou quoi que ce soit…
Je n'aime pas du tout cette tendance à se dévaloriser en permanence. Je trouve qu'on devrait régulièrement se comparer aux autres. Qu'on me cite dix pays où on vit mieux et plus librement qu'en France. Où il y a autant de démocratie, de sécurité sociale, d'éducation gratuite. Des leaders d'opinion diffusent en permanence ce déclinisme. Des oiseaux de mauvais augure.
J'étais entrée dans un état où même la réalité de sa voix n'arrivait pas à me rendre heureuse. Tout était manque sans fin, sauf le moment où nous étions ensemble à faire l'amour. Et encore, j'avais la hantise du moment qui suivrait, où il serait reparti. Je vivais le plaisir comme une future douleur.
Lorsqu'ils découvrirent que j'avais assez d'argent sur moi pour prendre une chambre d'hôtel, ils voulurent savoir pourquoi je dormais dans le désert. Impossible d'expliquer ça à des policiers, ou alors il faut faire une conférence.
Je l'attendais près des caisses en cramponnant ma carte de crédit, frémissant à chaque fois qu'on demandait l'autorisation par téléphone. Je ne savais plus au juste où j'en étais dans mes comptes car je ne consultais plus mes comptes bancaires.
Comment décide-t-on de la valeur d'une vie? Ce qui importe, ce n'est pas de mourir, c'est ce qu'on fait au moment où on meurt. Que faisais-je au moment de mourir? J'avais rencontré l'autre et j'étais prête à aimer.
«Diseurs de bons mots, mauvais caractère»: je le dirais, s'il n'avait été dit. Ceux qui nuisent à la réputation ou à la fortune des autres, plutôt que de perdre un bon mot, méritent une peine infamante; cela n'a pas été dit, et je l'ose dire.
J’éprouve beaucoup de plaisir à faire du cinéma. C’est une autre difficulté et une autre satisfaction. Le cinéma et le théâtre ne sont absolument pas comparables. Tourner est une manière différente d’envisager les choses. Quand j’arrive sur un plateau, je regarde comment sera le plan, où est la caméra, comment je vais devoir me déplacer, quels seront les accessoires, le mobilier.
Je pense au fameux vers de Shakespeare où le monde est une scène dont nous ne sommes que les mauvais acteurs.
Devant un écran, on peut réfléchir tranquillement et en silence aux questions qu'on ne veut pas soulever à voix haute. Je le quitte ou pas ? Je m'en vais ou je reste avec elle ? On peut penser aux aspects pratiques du divorce. Combien aurais je pour vivre et que vont dire les amis, la famille, les enfants ?
J’ai déjà dit que je n’avais pas composé autant de Contes que je l’aurais voulu ; Dieu m’a refusé ces loisirs ; et cependant, le nombre de ceux que j’ai mis en prose ou en vers est presque incalculable ; il décuplerait sans peine le fatras qu’un libraire euphémiste a la politesse d’appeler mes Œuvres complètes. Mais une fois que la démangeaison d’écrire était satisfaite, je me souciais peu de l’œuvre qu’elle avait produite, parce que je n’imaginais pas qu’on s’avisât jamais de la donner au public ; je le croyais plus difficile. Ce volume ne s’est donc formé que de lambeaux égarés partout comme les feuilles volantes de la Sibylle, et quiconque se sera intrépidement résigné à lire ce qui reste, n’aura pas de peine à croire que le meilleur est perdu. C’est grand dommage pour les bonnes d’enfants
Je grandissais et je devais faire semblant avec ceux que j'aimais le plus au monde, mon père que je devais protéger de mon regard pour qu'il ne se sente pas trop coupable, pour ne pas lui renvoyer le reflet de ma déception ou de ma détresse, et ma mère que je devais convaincre de ne pas s'enfermer dans sa solitude, dans ce châle de tristesse qui parfois la recouvrait comme le linceul des amours perdues.
Je me suis calée dans une écriture où je décris tout ce qui se passe. J'ai trouvé une très grande joie dans la description. Les personnages sont présents et s'incarnent par ce qu'ils montrent. C'est une écriture phénoménologique, qui prend en compte tout ce qui se manifeste. J'avais lu un livre de Jean-Louis Chrétien, La Joie spacieuse (éd. de Minuit), qui dit que les corps sont les messagers des psychés, que les gestes sont les porte-parole des intériorités. J'ai senti une forme de liberté à pouvoir poétiser la matière, une justesse et une confiance. A partir de là, tous mes livres se sont écrits sur ce mode.
J’étais dans le flou le plus total. Aucune projection dans l’avenir. Aucun espoir. Rien. Le vide. Une ombre planait désormais sur notre vie, dans notre maison. Et j’avais peur. Mais cette peur, je devais la canaliser, l’étouffer, l’éloigner, je ne pouvais me permettre de me laisser engloutir.
Je retrouve ma ville et je reste bouche bée. J'avais oublié sa beauté lascive, brunie par le soleil. Rome, ville superbe où les hommes se déplacent avec la suavité des chats.
Quoi qu'il en soit, je crois que l'imagination humaine n'a rien inventé qui ne soit vrai, dans ce monde ou dans les autres, et je ne pouvais douter de ce que j'avais vu si distinctement. Une idée terrible me vint : l'homme est double, me dis-je.
Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…
En variant le ton, – par exemple, tenez :
Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel nez,
Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! »
Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
Descriptif : « C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap !
Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! »
Curieux : « De quoi sert cette oblongue capsule ?
D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »Là, je m'enivrevais à la source où j'aspire.

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