La définition de Cohue du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Cohue
Nature : s. f.
Prononciation : ko-ue
Etymologie : Sans doute, comme le propose Diez, de co, et huer, à cause de bruit qui se fait aux halles ou dans les juridictions des halles ; halle, juridiction des halles, étant le sens primitif de cohue. Bas-lat. cohua.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de cohue de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec cohue pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Cohue ?


La définition de Cohue

Autrefois, dans quelques provinces, nom du lieu où les petites justices se tenaient. Le procureur était à la cohue.


Toutes les définitions de « cohue »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

COHUE. n. f.
Réunion de personnes où règnent le tumulte et la confusion. Je ne veux point aller à cette assemblée, c'est une cohue, ce n'est qu'une cohue. Il y avait trop de cohue à ce bal.

Littré

COHUE (ko-ue) s. f.
  • 1Autrefois, dans quelques provinces, nom du lieu où les petites justices se tenaient. Le procureur était à la cohue.
  • 2Assemblée bruyante et tumultueuse. Toute cette cohue se dispersa, Hamilton, Gramm. 3. Si? En pareille cohue on me peut retenir, Boileau, Sat. III. Minerve seule à Samos descendue Avait du ciel suivi les souverains?; Mais du Dieu Pan, des Faunes, des Sylvains, Elle évitait l'indécente cohue, Malfilâtre, Narcisse, ch. III. Et votre complaisance un peu moins étendue De tant de soupirants chasserait la cohue, Molière, Mis. II, 1. Je serais mort en quatre jours, s'il me fallait vivre en homme du monde?: je suis tranquille au milieu du tintamarre et solitaire dans la cohue, Voltaire, Lett. Mme Florian, 12 oct. 1767.
  • 3Confusion dans une assemblée trop nombreuse. Il y avait trop de cohue à ce bal.
  • 4Anciennement, criaillerie, clameur. On lui a fait une cohue dont il a été fort touché, Scarron, dans RICHELET.

HISTORIQUE

XIIIe s. Cohue [sorte de tribunal], dans un titre de 1235, Bibl. des Chartes, 4e sér. t. III, p. 459.

XIVe s. À Raoul est donnée la garde du guichet et de la cohue de la vicomté de Pontiaudemer, Du Cange, cohua. Les dis Anglois se logerent en la ditte ville, et visiterent une parrigue forte de muraille et une cohue près du dit fort? bouta le feu en la ditte cohue et ou [au] dit parrin, Du Cange, ib. Que les baillifs et vicomtes soient diligens d'aller en cohue dedens prime le premier jour de leur auditoire, Du Cange, ib.

XVe s. Servir les maçons et couvreurs au chastel et es cohues et estaux comme au chastel, Delisle, Agric. normande au moyen âge, p. 83. Je n'irai plus à la cohue Où chascun joue ou brait ou hue, Pathelin mourant, dans LACURNE.

XVIe s. Il n'y a pas tant de chiquaneries aux cohues, comme on en trouve entre les courtizans pour destourner un dementi, Pasquier, Lettres, t. I, p. 612, dans LACURNE.

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Encyclopédie, 1re édition

COHUE, s. f. (Jurispr.) en quelques lieux signifioit anciennement assemblée, halle, ou marché. Ce mot paroît venir du Latin coharere. Dans les ordonnances de l'échiquier de Normandie, de l'an 1383, cohue signifie l'assemblée des officiers de justice qui se fait en l'auditoire ou autre lieu accoûtumé, pour juger les causes & procès. Il est aussi parlé de la halle & cohue de Quintin en Bretagne, en laquelle se font les bannies & contrats. Liv. III. du recueil des arrêts de Bretagne. Voyez ci-devant Cohuage. (A)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

cohue \k?.y\ féminin

  1. (Histoire) Nom du lieu où les petites justices, dans quelques provinces, se tenaient.
    • Le procureur était à la cohue.
  2. Assemblée bruyante et tumultueuse.
    • Toute cette cohue se dispersa. (Antoine Hamilton, Gramm. 3.)
    • Si? en pareille cohue on me peut retenir. (Nicolas Boileau-Despréaux, Sat. III.)
    • Minerve seule à Samos descendue Avait du ciel suivi les souverains ; Mais du Dieu Pan, des Faunes, des Sylvains, Elle évitait l'indécente cohue. (Malfil., Narcisse, ch. III.)
    • Et votre complaisance un peu moins étendue De tant de soupirants chasserait la cohue. (Molière, Le Misanthrope II, 1)
    • Je serais mort en quatre jours, s'il me fallait vivre en homme du monde : je suis tranquille au milieu du tintamarre et solitaire dans la cohue. (Voltaire, Lett. Mme Florian, 12 octobre 1767)
  3. Confusion dans une assemblée trop nombreuse.
    • Quelle cohue sur les trottoirs et comme il est difficile de se mouvoir parmi ces gens qui, sans penser à mal, vous coudoient ! (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
  4. (Désuet) Criaillerie, clameur.
    • On lui a fait une cohue dont il a été fort touché. (Paul Scarron, dans Richelet)
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Trésor de la Langue Française informatisé


COHUE, subst. fém.

A.? Vieux
1. HIST. DU DR. Assemblée de justice. Les débats de la cohue (Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 235):
1. À Rouen, quand un hérétique était abandonné au bras séculier, l'usage était de le conduire au conseil de la ville, qu'on nommait la cohue, pour lui signifier sa sentence. A. France, Vie de Jeanne d'Arc,1908, p. 393.
Rem. 1. Sens également enregistré par Lep. 1948. 2. Selon les dict. gén. du xixes. et selon Quillet 1965 et Lar. Lang. fr., le mot désigne dans cet emploi (cf. étymol.) le lieu où les petites justices se tenaient. Cf. Ac. 1835-78 : la cohue de tel lieu. Le procureur était à la cohue.
2. Marché. Le bateau était chargé de marchands qui se rendaient à la foire de Beaucaire, (...). J'ai débarqué sur le rivage où se tient cette cohue célèbre (M. de Guérin, Correspondance,1837, p. 318).
B.? P. ext., le plus souvent avec une nuance péj. et au sing. Réunion tumultueuse d'un grand nombre de personnes; foule confuse, désordonnée. Quelle cohue! Cohue de piétons, cohue tumultueuse. Quelle imprudence (...) de traverser une telle cohue! On dirait une émeute (A. France, L'Orme du mail,1897, p. 189).C'était une cohue furieuse et hurlante. (...). Toute cette foule criait, chantait, braillait (Maupassant, Contes et Nouvelles,t. 1, La Femme de Paul, 1881, p. 1217):
2. Tout le monde était contre lui. Depuis Ponce Pilate jusqu'au dernier des charretiers. Elle suivait de loin. De près. D'assez loin. D'assez près. Cette cohue hurlante. Cette meute qui aboyait. Et mordait. Cette cohue hurlante qui hurlait et tapait. Péguy, Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc,1910, p. 96.
3. Le public, debout, tape des pieds, hue, siffle, vocifère. Puis, (...) il se rue frénétiquement vers les portes. (...) des femmes, pressées dans la cohue, s'évanouissent; (...) une véritable scène de panique. R. Martin du Gard, Jean Barois,1913, p. 399.
? Au plur., rare [Avec une valeur péj. accentuée] Des masses confuses, les débris de plus de deux cents divisions se repliant à l'état de cohues (Foch, Mémoires,1918, p. 322):
4. Moi, qui recherche dans les chapelles les coins les plus déserts, les endroits les plus sombres, moi qui exècre les cohues, je me mêle presque volontiers aux siennes [de Notre-Dame-Des-Victoires]. Huysmans, En route,t. 1, 1895, p. 117.
? En cohue. En masse et dans la confusion et le désordre. Dans quelques heures, les bergers allemands nous chasseront tous vers l'est, en cohue, sans distinction de grade (Sartre, La Mort dans l'âme,1949, p. 41).
? P. ext. [Sans les composantes confusion, désordre, tumulte] :
5. L'ostensoir avançait porté par le prêtre, comme s'il eût régné sur cette masse. (...). Et l'on eût dit qu'une main pesante courbait cette cohue sous le prêtre. Les hommes, découverts, les femmes, à genoux, inclinaient la tête et se signaient. Van der Meersch, L'Empreinte du dieu,1936, p. 111.
? [Avec l'idée d'entassement confus] Par-dessus la cohue des morts, une mousseline de neige est posée (Barbusse, Le Feu,1916, p. 284).
? P. méton. Tumulte, confusion, désordre, etc., caractéristiques d'une telle réunion. Cohue du marché. Ce fut une cohue à la sortie, une cohue bruyante, un charivari de voix criardes où chantait l'accent normand (Maupassant, Contes et Nouvelles,t. 1, La Maison Tellier, 1881, p. 1197).La gare est très mal éclairée, on ne voyait rien, on se poussait, on criait, dans la cohue du départ (Zola, La Bête Humaine,1890, p. 69):
6. ... la grande salle de la bourse se trouva pleine dès midi et demi, dans une extraordinaire agitation de voix et de gestes. Depuis quelques semaines, d'ailleurs, l'effervescence montait, et elle aboutissait à cette dernière journée de lutte, une cohue fiévreuse où grondait déjà la décisive bataille qui allait s'engager. Zola, L'Argent,1891, p. 317.
7. Et le soir, pour rentrer, la cohue des trains, l'empilement suffocant dans les honteux wagons de la banlieue, bas, étroits, et obscurs, le bruit, les rires, les chants, la grivoiserie, la puanteur, la fumée du tabac. R. Rolland, Jean-Christophe,Antoinette, 1908, p. 891.
? P. anal. Cohue des voitures. Une véritable cohue de pointes, de pyramidions, de flèches comme aucune cathédrale gothique n'en a jamais compté (Verne, L'Île mystérieuse,1874, p. 403).Dans cette cohue de lueurs tombées du toit et de feux allumés autour du catafalque et sur l'autel (Huysmans, En route,t. 1, 1895, p. 21).Un ordre s'ébauchait dans la cohue des vagues (Queffélec, Un Recteur de l'île de Sein,1944, p. 128).
C.? Figuré
1. [Correspond à l'emploi p. ext. supra; avec une valeur péj. accentuée, pour désigner un groupe humain, social, professionnel, etc., ou un ensemble de choses d'une même catégorie] Cette innombrable cohue de beaux esprits qui ne firent jamais que des vers détestables (Sainte-Beuve, Tabl. hist. et crit. de la poésie fr. et du théâtre fr. au XVIes.,1828, p. 114).Dire que je vais rentrer dans la turpide et servile cohue du siècle (Huysmans, À rebours,1884, p. 293).Ces pauvres âmes si misérablement piétinées, (...) par la cohue des mufles (Huysmans, En route,t. 2, 1895, p. 183).Faire (...) d'une cohue d'intérêts et de passions contraires, un grand parti capable d'une action commune et puissante (A. France, Les Dieux ont soif,1912, p. 119):
8. ... avec la cohue de critiques et de chroniqueurs qui s'abattent chaque matin sur tout sujet, on va de bévue en bévue, de contre-vérité en contre-vérité; ... Sainte-Beuve, Pensées et maximes,1868, p. 135.
9. ... à Paris, il a sous les yeux (...) la cohue des intérêts rivaux, la mêlée des passions, une masse énorme d'hommes et de femmes qui vont et qui viennent, ... P. Bourget, Nouv. Essais de psychol. contemporaine,1885, p. 87.
2. [Correspond à l'emploi p. méton. supra; avec une valeur péj. accentuée, pour désigner au plan moral ou/ et intellectuel, la confusion, l'incohérence, l'agitation désordonnée, etc.] Le dispensateur de la paix ne trouvait en lui-même que désordre, cohue, la galopade des images emportées, un sabbat plein de grimaces et de cris (Bernanos, Sous le soleil de Satan,1926, p. 243):
10. Le professeur en était quitte, toutes plaidoiries entendues, pour donner un résumé des débats... Ce résumé, on peut le croire, ne terminait rien : la cohue d'opinions subsistait... Sainte-Beuve, Nouveaux lundis,t. 8, 1863-69, p. 74.
Prononc. et Orth. : [k?y]. Ds Ac. 1694-1932. Passy 1914 transcrit [k?hy] en faisant sentir l'h. On rappelle que h ne se prononce jamais en fr. mais que sa prononc. peut être tolérée dans l'emphase à laquelle se prête ce mot : quelle cohue! (À ce sujet cf. G. Straka, La Prononc. parisienne ds B. de la Faculté des Lettres de Strasbourg, 1952, p. 44). Étymol. et Hist. A. 1. 1232 lat. médiév. cohua, désigne la halle de Vouvant [Vendée] (Charte de G. de Lusignan ds Du Cange, s.v. cohuae, p. 395c); 1235 id. désigne la halle de Machecoul [Loire-Atlantique] (Cartulaire des Sires de Rays, éd. R. Blanchard, acte CXXXIII ds Arch. hist. du Poitou, t. XXX, 1899, p. 101); 1278 cohue de Chastau-Gontier [Mayenne] (Arch. de Thouars ds Gdf.); 2. 1318 lat. médiév. cohuta « (en Normandie) siège de l'assemblée des officiers justiciers réunis en tribunal [à l'orig. des officiers de petite justice se tenant aux halles] » (Document ds Du Cange s.v. : cohutam de Novoburgo [Le Neubourg, Eure] in qua placita nostra tenentur); [1321 désigne peut-être la prison attenant au tribunal (Document, ibid., s.v. cohuae, p. 396a : la garde du guichet et de la cohue de la vicomté de Pontiaudemer [Eure])]; 1377 (Ord., VI, 274 ds Gdf. : comparoir... en la cohue du chastel de Rouen) ? 1771, Trév. B. 1638 « assemblée bruyante » [à propos de l'Académie de la vicomtesse d'Auchy] (Chapelain, Corresp., éd. Tamisey de Larroque, t. I, p. 203); av. 1660 « bruit confus, cris » (Scarron ds Rich. 1680). A terme du Nord-Ouest et de l'Ouest, empr. au bret. koc'hu, koc'hui « halle » (Henry; Troude), terme dont l'ancienneté est prouvée par l'empr. fr. et qui dès le m. bret. est attesté au sens de « réunion tumultueuse » (Henry), cf. cymrique cy-chwyf « agitation, tumulte », de chwyf « mouvement » (ibid.); B est soit dér. de A, soit, moins prob., un nouvel empr. au breton. Fréq. abs. littér. : 497. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 313, b) 674; xxes. : a) 1 335, b) 680. Bbg. Cellard (J.). Ds les pages de von Wartburg. Monde (Le). 1974, 1/2 septembre, p. 13. ? Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 382. ? Thurneysen 1884, p. 96.

COHUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1232 lat. médiév. cohua, désigne la halle de Vouvant [Vendée] (Charte de G. de Lusignan ds Du Cange, s.v. cohuae, p. 395c); 1235 id. désigne la halle de Machecoul [Loire-Atlantique] (Cartulaire des Sires de Rays, éd. R. Blanchard, acte CXXXIII ds Arch. hist. du Poitou, t. XXX, 1899, p. 101); 1278 cohue de Chastau-Gontier [Mayenne] (Arch. de Thouars ds Gdf.); 2. 1318 lat. médiév. cohuta « (en Normandie) siège de l'assemblée des officiers justiciers réunis en tribunal [à l'orig. des officiers de petite justice se tenant aux halles] » (Document ds Du Cange s.v. : cohutam de Novoburgo [Le Neubourg, Eure] in qua placita nostra tenentur); [1321 désigne peut-être la prison attenant au tribunal (Document, ibid., s.v. cohuae, p. 396a : la garde du guichet et de la cohue de la vicomté de Pontiaudemer [Eure])]; 1377 (Ord., VI, 274 ds Gdf. : comparoir... en la cohue du chastel de Rouen) ? 1771, Trév. B. 1638 « assemblée bruyante » [à propos de l'Académie de la vicomtesse d'Auchy] (Chapelain, Corresp., éd. Tamisey de Larroque, t. I, p. 203); av. 1660 « bruit confus, cris » (Scarron ds Rich. 1680). A terme du Nord-Ouest et de l'Ouest, empr. au bret. koc'hu, koc'hui « halle » (Henry; Troude), terme dont l'ancienneté est prouvée par l'empr. fr. et qui dès le m. bret. est attesté au sens de « réunion tumultueuse » (Henry), cf. cymrique cy-chwyf « agitation, tumulte », de chwyf « mouvement » (ibid.); B est soit dér. de A, soit, moins prob., un nouvel empr. au breton.

Cohue au Scrabble


Le mot cohue vaut 10 points au Scrabble.

cohue

Informations sur le mot cohue - 5 lettres, 3 voyelles, 2 consonnes, 5 lettres uniques.

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cohue

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Les citations avec le mot Cohue


  1. La voilà arrivée dans la cohue de ce grand magasin sans qu'elle se soit aperçue du moment où elle décidait d'y venir.

    Auteur : Louis Farigoule, dit Jules Romains - Source : Les Hommes de bonne volonté (1932-1946)


  2. Dans une cohue on ne peut penser qu'à ses orteils.

    Auteur : Lauri Vitta - Source : Et après (1965)


  3. C'était un mouvement, une excitation, une cohue, un brouhaha dont on ne saurait donner une idée, les indigènes de classe inférieure étant fort démonstratifs, et les étrangers ne leur cédant guère sur ce point.

    Auteur : Jules Verne - Source : Michel Strogoff (1876)


  4. Je respecte, j'admire le travail de l'historien. Dans la cohue des faits, dans le fatras des documents, il s'efforce de découvrir un principe d'ordonnance.

    Auteur : Georges Duhamel - Source : Lumières sur ma vie (1944-1953), La Pesée des âmes


  5. La vie en société, avec sa cohue de malentendus, de mensonges et de mesquineries, est une véritable farce. Mais, comme on adore rire, on n'arrive plus à s'en passer.

    Auteur : Umar Timol - Source : Les Affreurismes (2005)


  6. Votre royaume est double Monseigneur. Il y a le royaume visible, un peuple et un territoire. Vous n'en êtes plus le roi, vous n'en êtes pas le roi, vous n'en serez sans doute plus jamais le roi. Et il y a le royaume invisible, celui qui n'a ni terres ni frontières, ce qui est un élan de l'âme. Celui-là est le fondement de l'autre et c'est pour le moment le seul qui vous reste. Ne le risquez pas dans la cohue et la confusion. Emportez-le avec vous en exil.

    Auteur : Jean Raspail - Source : Le Roi au-delà de la mer (2000)


Les citations du Littré sur Cohue


  1. Que les baillifs et vicomtes soient diligens d'aller en cohue dedens prime le premier jour de leur auditoire

    Auteur : DU CANGE - Source : ib.


  2. Et votre complaisance un peu moins étendue De tant de soupirants chasserait la cohue

    Auteur : Molière - Source : Mis. II, 1


  3. Malgré la largeur du chemin et les cris de son escorte, Napoléon avait peine à se faire jour au travers de cet immense cohue [l'armée sortant de Moscou]

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. IX, 1


  4. À Raoul est donnée la garde du guichet et de la cohue de la vicomté de Pontiaudemer

    Auteur : DU CANGE - Source : cohua.


  5. On lui a fait une cohue dont il a été fort touché

    Auteur : SCARRON - Source : dans RICHELET


  6. Pour me tirer un peu de l'urbaine cohue, je me rendis à la fin [à une invitation], et je fus passer à Passy huit ou dix jours

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. VIII


  7. Il a fallu que j'achevasse mal ce soir ce que j'aurais exécuté de verve ce matin, sans la cohue des importuns

    Auteur : DIDER. - Source : Salon de 1767, (Oeuv. t. XV, p. 83, dans POUGENS


  8. Minerve seule à Samos descendue Avait du ciel suivi les souverains ; Mais du Dieu Pan, des Faunes, des Sylvains, Elle évitait l'indécente cohue

    Auteur : MALFIL. - Source : Narcisse, ch. III


  9. Les éléments, le feu, l'air et la terre et l'eau, Enfoncés, entassés, ne faisaient qu'un monceau, Une confusion, une masse sans forme, Un désordre, un chaos, une cohue énorme

    Auteur : Jean Racine - Source : Plaid. III, 3


  10. Il y a eu un peu de cohue, et les appartements ont été encombrés

    Auteur : PICARD - Source : Trois quartiers, III, 2


  11. Si.... En pareille cohue on me peut retenir

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. III


  12. Les dis Anglois se logerent en la ditte ville, et visiterent une parrigue forte de muraille et une cohue près du dit fort.... bouta le feu en la ditte cohue et ou [au] dit parrin

    Auteur : DU CANGE - Source : ib.


  13. Je donnais au diable toute cette maudite cohue

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. III


  14. Je serais mort en quatre jours, s'il me fallait vivre en homme du monde : je suis tranquille au milieu du tintamarre et solitaire dans la cohue

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Mme Florian, 12 oct. 1767


  15. Il n'y a pas tant de chiquaneries aux cohues, comme on en trouve entre les courtizans pour destourner un dementi

    Auteur : PASQUIER - Source : Lettres, t. I, p. 612, dans LACURNE


  16. Impuissant à percer une telle cohue

    Auteur : BOISSY - Source : Impatient, III, 4


  17. Toute cette cohue se dispersa

    Auteur : HAMILT. - Source : Gramm. 3


  18. Servir les maçons et couvreurs au chastel et es cohues et estaux comme au chastel

    Auteur : DELISLE - Source : Agric. normande au moyen âge, p. 83




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h16








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