La définition de Oeillet du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Oeillet
Nature : s. m.
Prononciation : eu-llè, ll mouillées, et non eu-yè
Etymologie : Diminutif de oeil.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de oeillet de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec oeillet pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Oeillet ?
La définition de Oeillet
Petit oeil. Ce sens n'existe plus que dans la chanson que les mères chantent aux petits enfants, en leur touchant les yeux et toquant le front : petit oeillet, grand oeillet, toc toc maillet.
Toutes les définitions de « oeillet »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Petit trou en forme d'œil, pratiqué dans une étoffe ou dans du cuir, entouré de soie, de fil ou d'un petit cercle de métal, et qui sert à passer un lacet, un cordon, etc. Faire un œillet. Il se dit aussi de la Bordure de ce trou, quand elle est en métal. Poser des œillets à un corset, à des souliers. ŒILLET se dit encore, sur les côtes de Bretagne, d'une Partie de marais salant en forme de rectangle, sur laquelle on fait évaporer l'eau de mer et on recueille le sel. Ce paludier possède cinquante œillets.
Littré
- 1Petit ?il. Ce sens n'existe plus que dans la chanson que les mères chantent aux petits enfants, en leur touchant les yeux et toquant le front?: petit ?illet, grand ?illet, toc toc maillet.
- 2Petit trou rond, dont le bord est retenu par un cordonnet, un point de feston, ou un petit cercle de métal, fait avec un poinçon à du linge, à des vêtements, etc. pour passer un lacet.
- 3Trou, bouillon qui se forme quelquefois sur l'émail, au feu.
-
4?illet de marais, ou ?illet de salines, nom donné, sur les côtes occidentales de la Bretagne, à une certaine surface de terrain aplanie et préparée pour faire évaporer l'eau de mer, dont on obtient le sel. Il possède quarante ?illets de marais.
L'?illet de marais est un rectangle d'environ 10 mètres sur 7
, Legoarant ? - 5 Terme de marine. Sorte de ganse ou de bagues qu'on pratique au bout de diverses man?uvres pour y passer un cordage.
HISTORIQUE
XVIe s. Ladite bande sera attachée fermement aux ?illets du pourpoinct
, Paré, XVII, 12.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
1. ?ILLET.AElet mort dans les marais salants, ?illet jouant le rôle d'aderne.
Encyclopédie, 1re édition
?ILLET, caryophillus, s. m. (Botan.) genre de plante dont la fleur est composée de plusieurs pétales disposés en rond, qui sortent d'un calice cylindrique, membraneux & écailleux à son origine. Le pistil sort de ce calice, & devient dans la suite un fruit cylindrique qui s'ouvre par la pointe, & qui est enveloppé par le calice. Ce fruit renferme des semences plates, feuilletées, & attachées à un placenta. Tournefort, Inst. rei herb. Voyez Plante. (I)
Personne n'ignore combien ce genre de plante est étendu : M. de Tournefort en distingue quatre-vingt-neuf especes, qui different par la grandeur, la couleur & le nombre des pétales, toutes variétés qui viennent de la différente culture ; ainsi dans la diversité qu'on voit de ces agréables fleurs, il suffira de ne décrire ici que l'?illet commun de nos jardins, & celui de la Chine.
L'?illet commun de nos jardins est le caryophillus major de C. B. P. 107. & de Tournefort, J. R. 330. Sa racine est simple, fibreuse ; ses tiges sont nombreuses, lisses, cylindriques, hautes d'une coudée, genouillées, noueuses, branchues. Ses feuilles sortent de chaque n?ud deux-à-deux ; elles sont étroites comme celles du chien-dent, dures, pointues à leur extrémité, d'une couleur bleue ou de verd de mer.
Ses fleurs naissent au sommet des tiges, composées de plusieurs pétales de différentes couleurs, d'écarlate, de chair-blanche, noirâtre ou panachée, placées en rond, au nombre de cinq, de six ou davantage, légerement dentelées, d'une odeur douce de clou-de-gérofle ; ayant à leur milieu des étamines garnies de sommets blancs, & un pistil qui se termine par deux ou trois filamens recourbés ; ces filamens sortent d'un calice cylindrique, membraneux, écailleux vers le bas, dentelé dans le haut : le pistil se change en un fruit cylindrique qui s'ouvre par le sommet, enveloppé dans le calice, rempli de petites graines plates & comme feuillées, ridées, noires quand elles sont mûres, & attachées à un placenta.
L'?illet de la Chine, caryophillus sinensis, supinus, leviori folio, flore vario, est décrit par Tournefort dans les mém. de l'acd. des Sciences, année 1701. Sa racine est grosse au collet comme le petit doigt, dure, ligneuse, d'un blanc sale tirant sur le jaunâtre dans les especes dont les fleurs n'ont pas les couleurs foncées ; mais rougeâtre comme celle de l'oseille dans les piés qui portent les fleurs rouges ou mêlées de purpurin.
Les tiges naissent en foule, longues d'un pié & demi ou deux, cassantes, garnies à chaque n?ud de feuilles opposées deux-à-deux, semblables par leur figure & par leur couleur à celles du giroflier jaune : ces tiges se divisent vers le haut en plusieurs brins chargés de fleurs sur les extrémités.
La même graine produit plusieurs variétés par rapport aux couleurs & au nombre des feuilles : il y a des piés dont les fleurs sont à-demi-doubles ; mais il y a beaucoup d'apparence qu'elles deviendront doubles par la suite.
Les premieres fleurs sont à cinq pétales blanc-de-lait, colorées de verdâtre en-dessous, crenelées & comme dentées.
Le calice est un tuyau découpé en cinq pointes, accompagné à sa naissance d'une autre espece de calice, formé de cinq ou six feuilles comme posées par écailles & très pointues ; le pistil est enfermé dans le fond de ce calice : il est surmonté par deux filets blancs & crochus par le bout, accompagné de dix étamines blanches, déliées, chargées chacune d'un sommet cendré.
Lorsque la fleur est passée, le pistil fait crever le calice, & devient un fruit cylindrique qui s'ouvre en cinq pointes, & laisse voir plusieurs graines noires, plates, presqu'ovales, pointues, minces & comme feuilletées sur les bords, & attachées à un placenta blanc & cylindrique. La racine n'est pas tout-à-fait sans acreté : les fleurs n'ont presque pas d'odeur ; elles varient étrangement.
On éleve les ?illets dans les jardins à cause de leur beauté & de leur douce odeur. On les multiplie plus souvent par les marcottes que l'on sépare des piés, que par la graine ; car les fleurs qui naissent sur les piés élevés de graine, deviennent sauvages, & donnent des fleurs-plus petites, mais odorantes & simples, quoique la graine ait été tirée d'?illet à fleur double.
On prépare dans les boutiques un sirop d'?illet, une conserve, du vinaigre & une eau distillée odorante. Le sirop est de grand usage dans les juleps & les potions. Les fleurs d'?illet macérées dans le vinaigre lui donnent la couleur rouge, une odeur suave & une saveur agréable. (D. J.)
?illet, (Jardin.) cette fleur délicieuse par son odeur & ses belles couleurs, fait un des objets de la passion des fleuristes : ils vous indiqueront dans plusieurs traités exprès, la maniere d'élever de beaux ?illets, les pots pour les planter, la terre qui leur est nécessaire, la façon de les marcotter, celle de les ?illetonner & de les empoter, le tems de les mettre dans la serre, celui de les en sortir, leur arrosement, leur culture à mesure qu'ils poussent leurs dards, la maniere d'en ôter les boutons superflus, celle de les aider à fleurir, le lieu qui leur est propre quand ils sont en fleurs, l'art de les soutenir, leur graine & leurs maladies. C'est assez dans cet ouvrage de se borner à quelques remarques particulieres que j'emprunterai de Bradley & de Miller.
Ils ont trouvé qu'on pouvoit assez commodément diviser tout le genre des ?illets en cinq classes, qu'ils distinguent par les noms d'?illets piquetés, de dames-peintes, (painted ladies), de bizarres, d'étincelans & de flambés.
Les ?illets piquetés ont toujours le fond blanc, & sont tachetés ou imprimés, comme disent les fleuristes, de rouge ou de pourpre. Les dames-peintes ont les pétales colorés en-dessus de rouge ou de pourpre, & tout-à fait blancs en dessous. Les bizarres sont rayés & diversifiés de quatre couleurs. Les étincelans ne sont que de deux couleurs, mais toujours par rayes. Enfin les flambés ont un fond rouge, toujours rayé de noir, ou de couleur bien brune. Il seroit inutile & même impossible d'indiquer les variétés de chacune de ces classes, puisque la graine en produit sans cesse de nouvelles en tout-pays.
Mais de quelque classe & de quelque genre que soit un ?illet, sa valeur est proportionnée à l'assemblage de certaines qualités qu'il doit avoir pour être réputé beau. 1°. La tige de cette fleur doit être forte, & capable de supporter tout le poids de la fleur sans tomber : 2°. les pétales ou feuilles de la fleur doivent être longues, larges, épaisses, fermes, & cependant faciles à se déployer ; 3°. la cosse du milieu de la fleur ne doit pas trop s'elever au dessus de l'autre partie de la fleur : 4°. les couleurs doivent être brillantes, & marquées également sur toutes les parties de la fleur : 5°. l'?illet doit être rempli de feuilles qui le rendent, après son épanouissement, haut dans le milieu, & bien rond dans sa circonférence.
Il y a des ?illets qui ont dix, douze, jusqu'à quatorze pouces de tour, & qui sont en même tems garnis de beaucoup de feuilles ; c'est aussi ce qui constitue leur beauté. L'?illet est beaucoup plus beau quand il pomme en forme de houpe, que lorsqu'il est plat. Plus il est net, plus il est beau ; plus sa fleur est mêlée également de panaches & de couleurs, plus elle est estimée. Quand le panache est bien tranché & point imbibé, c'est toujours le mieux. Les pieces de panaches bien empotées, qui s'étendent depuis leur racine jusqu'à l'extrémité des feuilles de l'?illet, sont les plus recherchées : mais on tolere quelques légeres imperfections dans la plûpart de ces fleurs, en faveur de plusieurs beautés.
Les fleuristes font aussi dépendre les qualités de ces fleurs de la forme de leurs cosses : l'espece de celles qui fleurissent sans se crever, est appellée fleur à cosses longues ; l'espece dont les pétales ne peuvent pas se contenir dans les bornes du calice, est nommée fleur à cosses rondes. Il y a telles fleurs des dernieres especes qui ont plus de quatre pouces. Il est difficile d'avoir des ?illets de la grosseur qu'on désire, sans qu'ils crevent. On peut laisser beaucoup de boutons & plusieurs dards sur les plus gros pour qu'ils ne crevent pas si aisément ; mais ils en viennent un peu moins larges.
Ces fleurs ne sont pas d'une certaine hauteur fixe, les unes fleurissant à deux piés, & d'autres à quatre piés de haut : ils fleurissent plus ou moins tôt, suivant les différentes saisons où on les a semés. Cependant le fort de leurs fleurs est en général vers le milieu de Juin ; & c'est alors que les fleuristes en rassemblent beaucoup pour étaler leurs variétés, & donner des noms à leurs especes nouvelles.
Les fleurs doubles portent rarement de la graine, ou parce que les parties mâles ne sont pas parfaites chez elles, ou parce que la multitude des pétales les empêche de faire leurs fonctions, ou par d'autres raisons qui nous sont inconnues. Quoi qu'il en soit, les fleuristes curieux plantent de toutes les bonnes especes de leurs ?illets carnés doubles au milieu des carreaux sur une ligne ; ils mettent de chaque côté au moins deux rangées des especes simples de couleurs choisies, & entre elles quelques piés d'?illets de la Chine, qui possedent les différentes variétés de couleurs extraordinaires.
L'?illet de la Chine est à fleur simple ou double : la premiere sorte est nommée par les Botanistes caryophillus sinensis, supinus, leucoii folio, flore vario ; en anglois the variable china-pink : la seconde sorte est appellée caryophillus sinensis, supinus, leucoii folio, flore pleno ; en anglois, the double china-pink.
Il y a une si grande variété de couleurs différentes dans les ?illets de la Chine, qu'on en voit à peine deux exactement semblables dans un très-grand parterre ; & comme leurs couleurs sont en même tems de la derniere beauté, il faut avoir soin de n'employer les graines que des plus beaux ; car ils sont fort sujets à dégénerer. Les graines de l'espece double produiront de nouveau quantité de fleurs doubles, au lieu que les graines de l'espece simple ne donnent presque jamais de fleurs doubles On ne multiplie l'une & l'autre especes que de graines, & Miller vous enseignera mieux que personne la maniere d'y réussir.
Je n'ajoute qu'un mot sur les marcottes d'?illet. Quand on les leve en automne, au lieu du printems, & qu'on les transporte dans des pots ou des plate-bandes ou elles doivent fleurir, on est plus assuré qu'elles produiront des fleurs plus fortes, & de meilleure heure, & outre cela les marcottes seront bientôt en état d'être marcottées elles-mêmes. Mais soit qu'on transplante les ?illets en automne ou au printems, il faut les tenir à l'ombre, les garantir du soleil pendant une quinzaine après les avoir plantés, & préparer toujours pour l'hiver des endroits propres à les abriter en cas qu'il survienne de fortes gelées. (D. J.)
?illet, (Pharmac. & Mat. méd.) ce n'est que la fleur de cette plante qui est en usage en Médecine, & même seulement dans les préparations officinales.
La plus usitée est le sirop simple d'?illet, appellé communément dans les pharmacopées latines de tunica.
Ce sirop se prépare par infusion & par la dissolution du sucre au bain marie sans cuite. Voyez Sirop. On choisit pour le préparer les ?illets rouges semi-doubles que l'on cultive exprès à Paris, qui ont beaucoup plus d'odeur que tous les autres, & qui donnent une belle couleur au sirop ; car la partie colorante de ces fleurs est soluble par l'eau. On ne prend exactement que les pétales. On peut, si l'on veut, augmenter le parfum de ce sirop en y faisant infuser pendant la préparation deux ou trois clous de gerofle entiers sur huit ou dix livres de sirop. L'odeur de ces ?illets est si exactement analogue à celle du gerofle, qu'on pourroit employer des clous de gerofle seuls à la place des ?illets, sans que personne pût reconnoître cette substitution par le fond du parfum. Aussi est-ce avec le gerofle qu'on prépare le ratafiat, connu sous le nom de ratafiat d'?illet, qu'on colore avec la cochenille, avec les fleurs de pavot rouge, les roses de Provins, &c. On prépare aussi avec l'?illet une eau distillée, une conserve & un vinaigre.
Tous ces remedes, & sur-tout le premier, sont regardés comme céphaliques, cordiaux & alexipharmaques. Ils sont spécialement recommandés dans les fievres malignes & pestilentielles pris intérieurement. Le vinaigre qui se prépare en faisant infuser les pétales de ces fleurs dans du fort vinaigre pendant une quinzaine de jours, est aussi célébré comme très utile en tems de peste, si on le flaire habituellement. (b)
?illet d'Inde, tagetes, genre de plante à fleur radiée, dont le disque est composé de plusieurs fleurons découpés de différentes façons, selon les diverses especes ; la couronne de cette fleur est formée de demi-fleurons placés sur des embryons, & soutenus par un calice qui est d'une seule feuille & alongé en forme de tuyau. Les embryons deviennent dans la suite des semences anguleuses, qui ont une sorte de tête formée de petites feuilles. Ces semences sont attachées à un placenta. Il y a quelques especes de ce genre, dont les fleurs sont composées de demi-fleurons fistuleux. Tournefort, inst. rei herb. Voyez Plante.
?illet de mer, (Hist. nat.) petit madrepore qui a une sorte de pédicule, & qui est évasé par l'extrémité supérieure, & épanoui, pour ainsi dire, comme un ?illet. C'est pourquoi on l'a appellé ?illet de mer. Voyez Madrépore. (I)
?illet d'étai, (Marine.) c'est une grande boucle qu'on fait au bout de l'étai vers le haut. C'est par-dedans cette boucle que passe le même étai après avoir fait le tour du mât.
?illets de la tournevire, ce sont des boucles que l'on fait à chacun des bouts de la tournevire, pour les joindre l'un à l'autre avec un quarantenier. (Z)
?illet, terme de Tailleur & de Couturiere ; petit trou entouré de soie, de fil, de cordonnet, qu'on fait à divers ouvrages de soie, de laine, ou de toile. (D. J.)
?illets, (Emaill.) ce sont de petits trous ou bouillons qui se forment sur l'émail en se parfondant.
Trésor de la Langue Française informatisé
OEILLET, subst. masc.
Oeillet au Scrabble
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Les mots proches de Oeillet
Oeil Oeillade Oeillader Oeillère Oeillère Oeillet Oeillet Oeilleton Oeillette oeil oeil-de-boeuf oeillade oeillades oeillère oeillères oeillet oeilleton oeilletons oeillets oeillette oeils oeils-de-boeuf oeils-de-perdrixMots du jour
Réprouvable Différer Ingéniosité Gaiement ou gaîment Tendineux, euse Capiton Curation Dessus Souplesse Féerie
Les citations avec le mot Oeillet
- Je ne t'aime pas comme rose de sel, ni topaze
Ni comme flèche d'oeillets propageant le feu :
Je t'aime comme l'on aime certaines choses obscures,
De façon secrète, entre l'ombre et l'âme.Auteur : Pablo Neruda - Source : Sonnet XVII - J'avais acheté un bouquet d'oeillets en ville. C'est la fleur la plus hideuse que je connaisse, mais ça, ils ne pouvaient pas le savoir. C'était en quelque sorte ma protestation muette que personne ne saisirait jamais.Auteur : Katarina Mazetti - Source : Le Caveau de famille (2011)
- Et toi, mon maître, ô fier Ronsard, - Enthousiaste du doux art, - Amant d'Hélène, - Qui jadis nous émerveillais - Sur les roses et les oeillets - De son haleine!Auteur : Théodore de Banville - Source : Sans référence
- Le pré qui donne aux boeufs sa riante verdure, - D'une grasse litière attend la fange impure, - Et des sels du fumier se forment en secret - Le parfum de la rose et le teint de l'oeillet.Auteur : abbé Jacques Delille - Source : Poème des Trois Règnes
- Ne demandez pas des oeillets au rosier ni à la pêche le goût de la fraise. Acceptez la lune avec son hémisphère caché. Regardez le mauvais côté de la pomme à acquérir, et mordez le bon de la pomme acquise. Qui ne le sait? mais qui le fait?Auteur : Henri-Frédéric Amiel - Source : Grains de mil (1854)
- Au printemps lilas, roses et muguets,
En été jasmins, oeillets et tilleuls
Rempliraient la nuit du grand parc où, seuls
Parfois, les rêveurs fuiraient les bruits gais.Auteur : Charles Cros - Source : Le Coffret de santal (1879), La Vie idéale - Quand la chanson disait Tu reverras Paname
Ceux qu'un oeillet de sang allait fleurir tantôt
Quelque part devant Saint-Mihiel ou Neufchâteau
Entourant le chanteur comme des mains la flamme
Sentaient frémir en eux la pointe du couteauAuteur : Louis Aragon - Source : Le Paysan de Paris chante
Les citations du Littré sur Oeillet
- En voyant ces oeillets qu'un illustre guerrier Arrosa de sa main qui gagna des batailles, Souviens-toi qu'Apollon bâtissait des murailles, Et ne t'étonne pas que Mars soit jardinierAuteur : Mlle DE SCUDÉRY - Source : Sur des oeillets cultivés par le prince de Condé, dans RICHELET
- L'oeillet de marais est un rectangle d'environ 10 mètres sur 7Auteur : LEGOARANT - Source :
- Ladite bande sera attachée fermement aux oeillets du pourpoinctAuteur : PARÉ - Source : XVII, 12
- Tel oeillet choisi comme dessus sera enlevé avec un morceau d'escorce, taillée à la figure d'un simple et commun escusson à armoiries (dont aussi ceste façon d'enter porte le nom)Auteur : O. DE SERRES - Source : 667
- OeilletonAuteur : COTGRAVE - Source :
- Se voient plusieurs especes d'oeillets ou giroflées : les principales sont les blancs, rouges et meslangés ; aucuns appellent de Provence, ces trois sortes-ci d'oeillets ; les autres et plus petits, estans dis de Rosete ; quant aux oeillets d'Inde, appellés aussi de Turquie, l'on ne les tient au jardin que pour la couleur qui est belle, ressemblant au velours orangé.... on recouvre des oeillets verts, inserant sur des lauriers des jettons d'oeillets blancs : des bleus, sur des buglosses..., j'estime que de tel artifice sont sortis les oeillets meslangés qu'en Provence et Languedoc, l'on appelle piquassats, tenans du rouge et du blancAuteur : O. DE SERRES - Source : 572
- En la mesme sorte que dessus, ferez du vin-aigre girofleat, y emploiant les giroflées ou oeillets avec quelque peu de cloux de girofle, pour augmenter la senteurAuteur : O. DE SERRES - Source : 239
- Bois ont oreilles, et champs oeilletsAuteur : ID. - Source :
- L'huile d'oeillet est séparée des graines du pavot, dont la belle fleur le fait appeler oeillet dans les départements du Nord de la France, où on le cultive abondammentAuteur : FOURCROY - Source : Connaiss. chim. t. VII, p. 337, dans POUGENS
- Il sort de vostre bouche un doux flair qui le thym, Le josmin et l'oeillet, la framboise et la fraise Surpasse de douceurAuteur : RONS. - Source : 167
- Je voy dedans ces oeillets Rougir les deux levres closes Dont les boutons vermeillets Blesmissent le teint des rosesAuteur : DU BELLAY - Source : VII, 16, recto
- .... Ou bien que les froides gelées Eussent faict mourir les oeillets Qu'elle tient si chers et douilletsAuteur : ST-GEL. - Source : 77
- Touchant l'enter à escusson, appellé aussi emplastration, morceau et bouton, est à noter n'y estre propres indifferemment tous les oeillets et bourgeonsAuteur : O. DE SERRES - Source : 666
- L'un d'eux avoit empoisonné un oeillet, lequel il bailla à fleurer à son compagnonAuteur : PARÉ - Source : XXIII, 10
- On y distingue : la lychnide fleur de coucou, dite amourette des prés, fleur de coucou, coucou, coucou des prés, et improprement véronique ; la lychnide dioïque, appelée compagnon blanc, jonc des jardiniers, passe-fleur sauvage ; la lychnide chalcédonique, nommée aussi croix de chevalier, croix de Jérusalem ou de Malte, fleur de Jérusalem, fleur de Constantinople, fleur écarlate ; la lychnide githago, appelée vulgairement githage, nicelle, et qui est l'agrostemme githage de certains auteurs ; on la désigne encore sous les noms de githage des prés, faux mélanthion, et pseudo-mélanthion ; la lychnide coronaire, dite passe-rose parisienne, oeillet de Dieu, rose de sainte Marie, et qui est au nombre des plantes appelées par les jardiniers coquelourde ; elle a été l'agrostemme coronaire ou agrostemme des jardins de certains auteurs, et pour d'autres la coquelourde des jardins ; la lychnide fleur de Jupiter, dite vulgairement fleur de Jupiter ; la lychnide grandiflore, pour laquelle Loureiro avait créé son genre hédoneAuteur : LEGOARANT - Source :
- La maniere d'enter en piece rapportée, a quelque correspondance avec celle à l'escusson, aiant ceci de commun, qu'un seul oeillet suffit à faire un enteAuteur : O. DE SERRES - Source : 674
- Des oeillets blancs, rouges et meslangés, tenans ceux-ci des deux precedentes couleurs bizarrement dispersées, chose qui leur donne grande gaietéAuteur : O. DE SERRES - Source : 572
- Cent oeillets colombins et mille fleurs vermeillesAuteur : AMAD. JAMYN - Source : Poésies, p. 152, dans LACURNE
- Elle redevient rose, Oeillet, aurore, et si quelque autre chose De plus riant se peut imaginerAuteur : Jean de La Fontaine - Source : Abbesse.
- Ni l'hyacinthe au teint d'oeillet Le glayeul ni la ganteléeAuteur : RONS. - Source : 420
- Il y avoit deux charlatans theriacleurs : l'un des deux avoit empoisonné un oeillet....Auteur : PARÉ - Source : XXIII, 10
- Bois ont oreilles, et champs oeillets [yeux]Auteur : COTGRAVE - Source :
- Il [le temps] flétrit les oeillets, il efface les rosesAuteur : ROTR. - Source : Herc. mour. I, 3
- Quelque part qu'il ira, les oeillets et les roses, Et fust-ce au jour d'hyver, luy naissent sous les pasAuteur : RONS. - Source : 744
- Vous le voyez planté, et qui a pris racine au milieu de ses tulipes et devant la solitaire.... aussi est-elle nuancée, bordée, huilée, à pièces emportées ; elle a un beau vase et un beau calice.... il la contemple, il l'admire ; Dieu et la nature sont en tout cela, ce qu'il n'admire point : il ne va pas plus loin que l'oignon de sa tulipe, qu'il ne livrerait pas pour mille écus et qu'il donnera pour rien quand les tulipes seront négligées et que les oeillets auront prévaluAuteur : LA BRUY. - Source : XIII
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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 14h00

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