Citation chaque etaient
Découvrez une citation chaque etaient - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase chaque etaient issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 20 citations et proverbes sur le thème chaque etaient.
20 citations
Ils montaient dans la nuit et la paix, vers le ciel étoilé, ils oubliaient la Terre et ses horreurs absurdes. Ils étaient ensemble, ils étaient bien, chaque instant de bonheur était une éternité.
Veston et pantalon, qui n'auraient plus chaque jour comme forme l'être pour lequel ils avaient été faits, étaient avachis pour toujours.
Les jours où nous devions la boucler et fermer les yeux, on distribuait à chaque homme deux verres de rhum et une demi-tasse de confiture. C'étaient les jours où il se passait des choses pas très réglo.
Si les fenêtres de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme, - ainsi qu'elle l'est - infinie.
Ils sentent un moment de flou, l'étonnement de se retrouver, une nouvelle fois, silencieux, à essayer de saisir ce qui circule encore entre eux, comme si toutes leurs veines étaient reliées depuis le début. La pulsation s'accélère de chaque côté, elle sent sa violence, il devine sa résistance.
Je choisissais chaque mot et ma sincérité changeait de nature, devenait celle de la forme. Ce n'étaient plus les sentiments qui me tenaient en émoi, mais leur expression. Depuis, je me méfie de la littérature.
A Paris, je ne visitai ni académie, ni professeurs. Je les trouvais dans la ville même, à chaque pas, dans tout. C'étaient les commerçants du quartier, les garçons de café, les concierges, les paysans, les ouvriers. Autour d'eux planait cette étonnante lumière, liberté que je n'ai jamais vue ailleurs. La vie à Montmartre, c'était merveilleux! Je travaillais toute la nuit...
Le grand talent de Claire en tant qu'enseignante consistait à trouver des qualités dans chacune de ces tentatives et de parler aux auteurs comme si leurs noms étaient déjà connus dans chaque foyer américain féru de poésie.
Mais pour ces marins, tous les Indiens étaient semblables et ils ne pouvaient pas, comme moi, faire la différence entre les tribus, les régions, les noms. Ils ignoraient que sur quelques lieues vivaient, juxtaposées, plusieurs tribus différentes et que chacune d'elles étaient non pas un simple groupe humain ou la prolongation numérique d'un groupe voisin mais un monde autonome avec ses lois propres, son langage, ses coutumes, ses croyances, vivant dans une dimension impénétrable aux étrangers. Ce n'étaient pas seulement les hommes qui étaient différents, mais l'espace, le soleil, la lune, les étoiles. Chaque tribu vivait dans un univers singulier, infini et unique qui ne recoupait aucunement celui des tribus voisines.
En outre, le facteur décisif qui me permit de m'épanouir dans cet institut fut que l'étude et la lecture n'étaient pas pour moi un pensum. Au contraire, enfermé comme je l'avais été jusqu'ici dans la Bible et les homélies galloises, il me semblait qu'à chaque page tournée s'ouvrait sous mes yeux une nouvelle porte. Je lisais tout....
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Ces maisons n'étaient point contiguës, ayant de chaque côté un vide qui les séparait les unes des autres.
Avec la guerre, ce n'étaient pas seulement un million trois cent mille hommes qui étaient morts, c'était toute une époque, un siècle même. Cela se décelait à mille détails flagrants, et chaque jour qui passait apportait la preuve qu'une ère nouvelle était en train de naître.
Des coups, nous en avions pris chaque fois qu'ils s'en étaient donné eux, nos parents chéris ; on en sentait les douleurs. Leurs bleus auraient du mal à disparaître, nos souvenirs seraient bleus pendant combien de temps encore ?
Hélas! Pour arracher la victime aux supplices,
De mes pleurs chaque jour fatiguant vis complices,
J'ai courbé devant eux mon front humilié:
Mais ils vous ressemblaient, ils étaient sans pitié.Selon moi, les mots sont des accumulateurs d’énergie. Chaque fois que l’on prononce un mot, on a affaire à une épaisseur. Derrière le sens actuel d’un terme, il y a une succession de sens qui ont évolué. Prenons le «pare-brise». Le mot existait avant l’automobile et désignait un accessoire de mode qui permettait aux dames de protéger leur visage du soleil et du vent. Or à leurs prémices, les automobiles étaient ouvertes. Il fallait les couvrir. On a donc réfléchi à un mot qui évoque quelque chose de transparent. C’est ainsi que l’on a pensé au « pare-brise ».
Au Garden-Club, la stratégie de conquête était soigneusement minutée. Invités par un courrier flatteur quinze jours auparavant, les clients potentiels arrivaient pour le déjeuner, dans le grand parc artificiel du Garden-Club, ceint de hautes grilles, en pleine campagne. Ils étaient reçus par Pierrot, qui leur faisait les honneurs du vaste buffet de charcuterie et de salades exotiques, en profitait pour glisser déjà quelques mots de son affaire, puis les conduisait à la piscine, au sauna, au salon de massage, attendant toujours non loin, toujours à portée de vue dans son costume gris clair à l'écusson du Garden-Club, et avançant toujours un peu davantage, chaque demi-heure, dans l'exposé des inconcevables privilèges que donnait l'achat pour la vie entière d'une semaine de prélassement à Bora Bora, à Miami, à Trouville, presque partout où la fantaisie la plus retorse pouvait dicter d'aller. Ensuite, il dînait de façon intime avec ses proies, dont la peau était toute rosie et odorante, l'âme toute reconnaissante qu'on les eût si bien traitées, qu'un personnage important comme Pierrot, avec son costume parfait, un peu large, son visage coupant et sévère, ne les eût pas lâchées d'une semelle, et la fin du repas devait le persuader d'avoir emporté le morceau, ou bien c'était manqué, il le savait par expérience. Voilà ce que faisait Pierrot, il était payé à chaque contrat signé.
Vingt des sauvages montèrent à bord et se mirent à fureter dans toutes les parties du pont, à grimper çà et là dans le gréement, faisant comme s'ils étaient chez eux, et examinant chaque objet avec une excessive curiosité.
Cinq terrassiers rejetaient les bonnes terres au bord des champs, en déblayant un espace de dix-huit pieds, la largeur de chaque chemin.
Je ne suis pas certain qu’il faille pardonner à ceux qui meurent. Ce serait trop simple si, au soir de chaque vie humaine, on remettait les compteurs à zéro ; si la cruauté et l’avidité des uns, la compassion et l’abnégation des autres, étaient benoîtement passées par profits et pertes. Ainsi, les meurtriers et leurs victimes, les persécuteurs et les persécutés, se retrouvaient également innocents à l’heure de la mort ? Pas pour moi, en tout cas. L’impunité est, de mon point de vue, aussi perverse que l’injustice ; à vrai dire, ce sont les deux faces d’une même monnaie.
Mon père était un funambule des mots. Cela s’était imprimé dans chaque fibre de mon être, j’avais absorbé cette passion, elle était devenue mienne. Le sens de la communication, cet art de la séduction et cet amour pour les artistes qui étaient le propre des galeristes s’étaient inscrits en moi d’une manière irrévocable.
Les îles Anglo-Normandes étaient mieux fortifiées que le mur de l'Atlantique érigé contre l'invasion alliée. Leurs installations dominaient chaque baie. Le IIIe Reich devait durer un millier d'année - son béton, du moins.
En ce qui concerne la France, il faut penser que sa réputation militaire n'est pas due à l'état d'esprit du gros de sa population, mais simplement au fait qu'elle a su profiter, sur le continent, de constellations militaires qui lui étaient favorables. Chaque fois qu'elle s'est trouvée devant les Allemands résolus, elle s'est fait rosser, sous Frédéric le grand, en 1940, etc. Le fait qu'un génie militaire comme le Corse Napoléon ait pu la conduire à de grandes victoires historiques n'y change rien.
Elle pensait que chaque être et chaque action étaient une note de violon dans la grande symphonie de l'existence.
La Nuit des temps (1968) de René Barjavel
Références de René Barjavel - Biographie de René Barjavel
Plus sur cette citation >> Citation de René Barjavel (n° 146045) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Aventures de Jérôme Bardini (1930) de Jean Giraudoux
Références de Jean Giraudoux - Biographie de Jean Giraudoux
Plus sur cette citation >> Citation de Jean Giraudoux (n° 67316) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Le Vaisseau des morts (1926) de B. Traven
Références de B. Traven - Biographie de B. Traven
Plus sur cette citation >> Citation de B. Traven (n° 138333) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Le mariage du Ciel et de l'Enfer (1793) de William Blake
Références de William Blake - Biographie de William Blake
Plus sur cette citation >> Citation de William Blake (n° 118113) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Fleur et Sang de François Vallejo
Références de François Vallejo - Biographie de François Vallejo
Plus sur cette citation >> Citation de François Vallejo (n° 155862) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Ce fils unique (2000) de Pierre Rossi, dit Pierre Moustiers
Références de Pierre Rossi, dit Pierre Moustiers - Biographie de Pierre Rossi, dit Pierre Moustiers
Plus sur cette citation >> Citation de Pierre Rossi, dit Pierre Moustiers (n° 111982) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Ma vie de Marc Chagall
Références de Marc Chagall - Biographie de Marc Chagall
Plus sur cette citation >> Citation de Marc Chagall (n° 153642) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
De la beauté (2005) de Zadie Smith
Références de Zadie Smith - Biographie de Zadie Smith
Plus sur cette citation >> Citation de Zadie Smith (n° 164591) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'ancêtre (1983) de Juan José Saer
Références de Juan José Saer - Biographie de Juan José Saer
Plus sur cette citation >> Citation de Juan José Saer (n° 162711) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Austerlitz (2001) de W. G. Sebald
Références de W. G. Sebald - Biographie de W. G. Sebald
Plus sur cette citation >> Citation de W. G. Sebald (n° 164014) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
Références de Alfred de Vigny - Biographie de Alfred de Vigny
Plus sur cette citation >> Citation de Alfred de Vigny (n° 172682) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'Histoire ancienne (1730-1738) de Charles Rollin
Références de Charles Rollin - Biographie de Charles Rollin
Plus sur cette citation >> Citation de Charles Rollin (n° 72266) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Des grives aux loups (1979) de Claude Michelet
Références de Claude Michelet - Biographie de Claude Michelet
Plus sur cette citation >> Citation de Claude Michelet (n° 160230) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'homme qui ment (2015) de Marc Lavoine
Références de Marc Lavoine - Biographie de Marc Lavoine
Plus sur cette citation >> Citation de Marc Lavoine (n° 162820) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Epître sur la calomnie (1796) de Marie-Joseph de Chénier
Références de Marie-Joseph de Chénier - Biographie de Marie-Joseph de Chénier
Plus sur cette citation >> Citation de Marie-Joseph de Chénier (n° 116543) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Interview Le Figaro, le 3 novembre 2019 de Alain Rey
Références de Alain Rey - Biographie de Alain Rey
Plus sur cette citation >> Citation de Alain Rey (n° 171170) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
La Sorcière (1996) de Marie NDiaye
Références de Marie NDiaye - Biographie de Marie NDiaye
Plus sur cette citation >> Citation de Marie NDiaye (n° 163481) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Les Aventures d'Arthur Gordon Pym (1838) de Edgar Allan Poe
Références de Edgar Allan Poe - Biographie de Edgar Allan Poe
Plus sur cette citation >> Citation de Edgar Allan Poe (n° 84935) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Le Curé de village de Honoré de Balzac
Références de Honoré de Balzac - Biographie de Honoré de Balzac
Plus sur cette citation >> Citation de Honoré de Balzac (n° 73131) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf
Références de Amin Maalouf - Biographie de Amin Maalouf
Plus sur cette citation >> Citation de Amin Maalouf (n° 170380) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Nos résiliences (2021) de Agnès Martin-Lugand
Références de Agnès Martin-Lugand - Biographie de Agnès Martin-Lugand
Plus sur cette citation >> Citation de Agnès Martin-Lugand (n° 173003) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Le Cercle Litteraire des Amateurs d'Epluchures de Patates (2008) (Avec Annie Barrows) de Mary Ann Shaffer
Références de Mary Ann Shaffer - Biographie de Mary Ann Shaffer
Plus sur cette citation >> Citation de Mary Ann Shaffer (n° 143586) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker, éd. Presses de la cité, 1969, 19 février 1942 de Adolf Hitler
Références de Adolf Hitler - Biographie de Adolf Hitler
Plus sur cette citation >> Citation de Adolf Hitler (n° 172433) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Sombre Dimanche (2013) de Alice Zeniter
Références de Alice Zeniter - Biographie de Alice Zeniter
Plus sur cette citation >> Citation de Alice Zeniter (n° 130374) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Votre commentaire sur ces citations
Contribuer
Dictionnaire des citations en C +
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur chaque etaient
Toutes les citations sur chaque etaient Citation sur chaque Citations courtes chaque
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Thèmes populaires
Citations d'amour Citations sur l'amour Citations sur l'amitié Citations sur la vie Citations sur le bonheur Citations sur les femmes Citations sur le couple Citations sur la sagesse Citations sur la tristesse Citations sur la mort Citations sur la nature Citations sur l'absence Citations sur le manque Citations sur l'enfance
Liens
