Citations sur muse

Une muse naïve et de haines exempte, Dont l'honnête candeur ne garde aucun secret

Ma muse aux durs glaçons ne livre point ses pas ; Délicate, elle tremble à l'aspect des frimas ; Et près d'un pur foyer, cachée en sa retraite, Entend les vents mugir, et sa voix est muette

Ô Muse que m'importe ou la mort ou la vie ? J'aime, et je veux pâlir ; j'aime, et je veux souffrir

Est-ce toi dont la voix m'appelle, Ô ma pauvre muse ! est-ce toi ? Ô ma fleur, ô mon immortelle, Seul être pudique et fidèle Où vive encor l'amour de moi

C'est la muse indubitablement qui inspire les mauvais vielleurs

Quittez la lyre, ô ma muse ! Et déchiffrez ce mandat

Dans l'une de nos cent bastilles, Lorsque ma muse emménagea

Ah ! la muse de Collé, C'est la gaudriole ô gué ! C'est la gaudriole !

Ah ! la muse de Collé, C'est la gaudriole ô gué ! C'est la gaudriole

Au fait, pourquoi pensionner Ma muse indépendante et vraie ?

Pigeons, vous que la muse antique Attelait au char des amours, Où volez-vous ? Las ! en Belgique Des rentes vous portez le cours

J'ai pris pour passagère La muse des chansons

Après un coup de romanée, La douche ayant calmé mes sens, J'ai maudit ma muse obstinée à railler les hommes puissants

Ce n'est pas quelquefois qu'une muse un peu fine Sur un mot en passant ne joue et ne badine

Il est vrai que du roi la bonté secourable Jette enfin sur la muse un regard favorable

Mais sitôt que d'un trait de ses fatales mains La parque l'eut rayé [Molière] du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée

On vit avec horreur une muse effrénée Dormir chez un greffier la grasse matinée

L'un n'est point trop fardé, mais sa muse est trop nue

Mais je sais peu louer ; et ma muse tremblante Fuit d'un si grand fardeau la charge trop pesante

Mais sa muse [de Ronsard], en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque

Qu'en savantes leçons votre muse fertile Partout joigne au plaisant le solide et l'utile

Encor si, pour rimer, dans sa verve indiscrète, Ma muse au moins souffrait une froide épithète

....Une muse affamée Ne peut pas, dira-t-on, subsister de fumée

Et par l'espoir du gain votre muse animée Vendrait au poids de l'or une once de fumée

Dût ma muse par là choquer tout l'univers, Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers