Définition de « rue »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot rue de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur rue pour aider à enrichir la compréhension du mot Rue et répondre à la question quelle est la définition de rue ?

VER genre () de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|?y) rue (f)

  • (ucf|voie) de circulation bordée, au moins en partie, de maisons, dans une agglomération (ville ou village, bourg), et souvent identifiée par un nom. - Des rues étroites et tortueuses. - Il vit au coin de la rue. - Dans ce jeu de société, la rue de la Paix rapporte beaucoup mais c’est la case la plus chère.

  • (ext) Désigne l’ensemble des habitants et des commerces d’une rue. - Les rues du centre-ville sont très animées.

  • (term|Carrières) Nom que l’on donne aux tranchées vides après leur exploitation dans les carrières et mines.

  • (ucf|espace) ou passage long et étroit. - Dans la salle des machines des cargos on trouve des rues de chauffe. - L’espace entre deux coulisses parallèles, au théâtre, s’appelle aussi une rue.

  • (term|Imprimerie) Espace vide vertical produit par l’alignement fortuit de blancs dans une page imprimée. (fr-rég|?y) rue (f)

  • (bot) (ucf|plante) dicotylédone herbacée ou ligneuse vivace de la famille des Rutacées, à fleurs jaunes. - La rue fétide porte bien son nom ! (fr-verbe-flexion |ind.p.1s=oui |ind.p.3s=oui |sub.p.1s=oui |sub.p.3s=oui |imp.p.2s=oui)

  • Du verbe ruer. (ébauche-pron|fr)


    Définitions de « rue »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    RUE1, subst. fém.

    A. ? Voie de circulation bordée de maisons dans une agglomération.
    1. [La rue est un espace qui est décrit (dans sa structure, dans ses caractéristiques)] Les pavés des rues brillaient sous le soleil quand ils rentrèrent dans la ville (Flaub., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 156):
    1. Et la première rue à droite, ? je ne sais pas comment elle s'appelle: pas plus de plaque que de numéros, ? est laide. Pittoresque, je ne dis pas non: une sorte de boyau tortueux, magnifiquement sale, et grouillant d'une cohue bien bigarrée. Farrère, Homme qui assass., 1907, p. 134.
    ? Rue couverte. Rue commerçante abritée par un toit, par une verrière. Il lui montra trois femmes, sous la rue couverte, entre le pavillon de la marée et le pavillon de la volaille (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 676).
    ? Rue piétonne (v. piéton2), piétonnière (rem. s.v. piéton2).
    ? [Dans des expr.]
    ? À tous les coins de rue. Souvent, fréquemment. Dans ce vieux Rouen où je me suis embêté sur tous les pavés, où j'ai bâillé de tristesse à tous les coins de rue (Flaub., Corresp., 1845, p. 167).
    ? Vieux comme les rues. Très vieux, banal. Son désespoir après le départ de la grue, Le duel avec Gontran, c'est vieux comme la rue (Verlaine, ?uvres compl., t. 1, Jadis, 1884, p. 382).
    ? Courir les rues. Être commun, être extrêmement répandu. Mon cher docteur, je ne vous conseille pas de soulever ici des controverses de cet ordre. L'esprit pharmaco-médical court les rues (Romains, Knock, 1923, iii, 8, p. 19).Lorsqu'une pensée s'offre à nous comme une profonde découverte, et que nous prenons la peine de la développer, nous trouvons souvent que c'est une vérité qui court les rues (Éluard, Donner, 1939, p. 174).
    ? Le bout de la rue fait le coin (fam., vieilli). ,,La chose est évidente et banale`` (Rey-Chantr. Expr. 1979).
    ? Les rues en sont pavées. ,,Il y en a autant qu'on en veut; la chose est courante, sans valeur`` (Rey-Chantr. Expr. 1979).
    ? La rue est à tout le monde. Cet avantage, cette prérogative appartient à tous. « La rue est à tout le monde », reprenais-je en donnant à ces mots un sens différent (Proust, Guermantes 2, 1921, p. 145).
    SYNT. Rue asphaltée, bordée de maisons, écartée, étroite, défoncée, encaissée, ensoleillée, illuminée, montante, obscure, pavée, pavoisée, silencieuse, sinistre, tortueuse, tranquille; belle, grande, immense, longue, petite, vieille rue, rue à arcades, plantée d'arbres; rue unique (d'un village); plan, réseau, enchevêtrement, dédale, labyrinthe des rues (d'une ville); balayage, nettoyage des rues; rue à sens unique; rue barrée, sans issue.
    ? [La rue porte un nom ou un numéro] Au premier restaurant, là, au coin, rue Castiglione (Borel, Champavert, 1833, p. 213).Un Child's, par exemple celui de la Cinquième avenue, près de la Cinquante-septième rue, est aussi plein qu'à midi (Morand, New-York, 1930, p. 198):
    2. Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest Et je t'ai croisée rue de Siam Tu souriais Et moi je souriais de même Prévert, Paroles, 1946, p. 237.
    ? Grand(e) rue, rue principale. La maisonnette que nous habitons (...) s'ouvre, d'un côté, sur la rue principale du lieu, de l'autre, sur un jardin (Reybaud, J. Paturot, 1842, p. 451).M. Romarin, le coiffeur de la Grand'Rue, sortit le premier (Benjamin, Gaspard, 1915, p. 7).
    ? Arg., pop. [Dans des expr.] Ça fait la rue Michel. [Par jeu de mots sur le nom de la rue Michel-le-Comte à Paris] Ça suffit comme ça, c'est assez, ça fait le compte. Pourvu que nous soyons de retour après-demain matin au rapport, ça fait la rue Michel, c'est le capiston qui me l'a dit (Courteline, Train 8 h 47, 1888, p. 78).P. ell. Ça fait la rue. Tant qu'au reste [des fatras du sellier], (...) arrangez-le pour (...) qu'on puisse enfin circuler dans ce bazar ? et ça fera la rue (M. Stéphane, Ceux du trimard, 1928, p. 165).
    Loger rue du Croissant. Être trompé par sa femme, être cocu. (Ds Delvau, Dict. de la lang. verte, 1889, p. 228).
    2. [La rue, espace de référence, entre dans la constr. de loc. de lieu]
    ? Au, en... de la rue. En bas, en bordure, en haut, au coin, au milieu de la rue. Au bout de la rue de la Cossonnerie, les maisons du boulevard Sébastopol étaient toutes noires (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 625).
    ? En pleine rue. Dehors, au vu et au su de tout le monde. Alors, je le souffletterai en pleine rue (Zola, Nana, 1880, p. 1454).
    ? Le long de la rue, des rues. Tout le long de la rue on ne voyait que cela (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 2, 1870, p. 114).
    ? Sur (la) rue. Qui donne du côté de la rue. Donner sur la rue; avoir vue sur la rue. C'est bien vous qui avez pour maîtresse, boulevard Magenta, 111 bis, au quatrième sur la rue, une personne appelée Adèle? (Courteline, Boubouroche, 1893, i, 3, p. 38).
    Avoir pignon sur rue. V. pignon2.
    3. [La rue, espace où se déroule un procès] Verbe + (dans) la rue.Mademoiselle Lanze traversa la rue (Gobineau, Pléiades, 1874, p. 116).Il s'était dit: « Quelle idée d'aller se promener rue de Rivoli, en pleine matinée, quand on se sait recherché par la police? » (Romains, Hommes bonne vol., 1932, p. 212).
    ? Sortir dans la rue. Se montrer à visage découvert. Je n'ose sortir dans la rue [Amiel a eu une brûlure] (Amiel, Journal, 1866, p. 304).
    SYNT. Arpenter, atteindre, descendre, gagner, habiter, longer, monter, parcourir, traverser la rue; traîner (dans) les rues (fam.); aller, attendre, courir, s'installer, se promener, croiser qqn, se battre, chanter dans la rue.
    4. [La rue, espace de la vie urbaine et populaire] Rue animée, bruyante, commerçante, déserte, grouillante, mal famée, misérable, passante, populeuse, vide. La rue assourdissante autour de moi hurlait (Baudel., Fl. du Mal, 1860, p. 161).Tous les gens du quartier étaient dans la rue. Des enfants lançaient des pétards, d'autres brandissaient des lampions (Dabit, Hôtel Nord, 1929, p. 172).
    ? Rue chaude*.
    ? Sirop* de (la) rue.
    ? De la rue, des rues. [En parlant d'une pers.] Qui vit, travaille dans la rue. Léo: Non, Michel; nous, nous sommes des gens de la rue, des gens de la boue (Cocteau, Parents, 1938, iii, 10, p. 247).
    ? Chanteur des rues. Chanteur qui interprète des chansons dans la rue pour gagner sa vie. Les trouvères allaient par deux, comme encore les chanteurs des rues (Gourmont, Esthét. lang. fr., 1899, p. 223).Chanson des rues. Chanson populaire. Un événement politique, un procès en cour d'assises, une chanson des rues, les farces d'un acteur, tout sert à entretenir ce jeu d'esprit qui consiste surtout à prendre les idées et les mots comme des volants, et à se les renvoyer sur des raquettes (Balzac, Goriot, 1835, p. 62).
    ? Marchand(e) des rues. Celui, celle qui commerce dans la rue. À terre, les marchandes des rues se partageaient des mannes de harengs et de petites limandes, achetées en commun (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 702).
    5. [La rue, espace de l'agitation pol., des guerres civiles et des luttes révolutionnaires] Défiler, se battre, manifester dans la rue; combats de rues. Un peu de cette poésie qui est dans les fêtes et dans les foules, les jours, aujourd'hui trop rares, où le peuple descend dans la rue (Artaud, Théâtre et son double, 1938, p. 102).
    ? P. méton. La rue. Le peuple, les gens de la rue, la population des villes prête à s'insurger. [Le peuple] ouvrait la porte, et la rue entrait dans l'assemblée (Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874, p. 182).[Renaudin] voyait les parlementaires intriguer et la rue s'agiter (Barrès, Appel soldat, 1900, p. 98):
    3. ... trois ouvriers qui passaient, levaient la tête de son côté, avec un rire gouailleur. Dans leurs propos il ne put distinguer que ce mot: Panama! Le mépris de la rue montait au député. De Vogüé, Morts, 1899, p. 301.
    6. [La rue, espace du dés?uvrement, de la misère, du vice] Pas même un toit pour dormir, pas même de nom. La rue (A. Daudet, Nabab, 1877, p. 187).Séduite, puis poussée à la rue, puis ramassée par les ivrognes, la pente descendait vite à la boue (Zola, Travail, t. 1, 1901, p. 41).
    ? Être à la rue. Être sans toit, sans ressource, être sur le pavé. En attendant, mes enfants sont à la rue (Camus, État de siège, 1948, 2epart., p. 246).
    ? Jeter, mettre qqn à la rue. Expulser quelqu'un, priver quelqu'un de son emploi, lui ôter secours et protection. Il la jeta littéralement à la rue, et refusa de plus jamais entendre parler d'elle (Farrère, Homme qui assass., 1907, p. 100).
    ? Fille des rues. Prostituée. « Fille des rues » ? qu'est-ce que cela signifiait donc d'employer ce terme entre ciel et mer, sur un récif, il n'existait point de rues ici, point de filles des rues, point de traînées, point de salopes (Queffélec, Recteur, 1944, p. 60).
    ? Gamin des rues. Synon. de poulbot, gavroche, titi.Sa figure de gamin des rues, balafrée par le voyage et fripée par le chagrin (Martin du G., Thib., Cah. gris, 1922, p. 667).
    B. ? P. anal.
    1. CARR. Rue de carrière. ,,Galerie de carrière souterraine, parallèle à la direction de la galerie principale qui, partant de la bouche de la carrière, pénètre dans la masse`` (Noël 1968).
    2. MÉTÉOR. Rue de nuages. ,,Nuages disposés en files sensiblement parallèles à la direction du vent et paraissant converger, par suite de l'effet de la perspective, vers un point ou vers deux points opposés de l'horizon. Les nuages qui constituent le plus souvent les « rues de nuages » sont les cumulus`` (Villen. 1974).
    3. NAV. Rue de chauffe. Au temps de la vapeur, passage devant les foyers de chaudières lorsque celles-ci étaient alimentées à bras d'hommes. Ils se munissaient de cirés, comme les matelots, afin de se protéger de la violence des embruns qui tombaient dans les rues de chauffe (Journal Le Marin, 28 nov. 1975ds Gruss 1978).
    4. THÉÂTRE. Dans un plateau classique « à l'italienne » bande parallèle à l'ouverture de scène, large de 1,14 m environ et composée de panneaux mobiles. Il y a deux espèces de tiroirs, le tiroir de la rue et celui du trappillon [au plancher de la scène] (Moynet, Machinerie théâtr., 1893, p. 22).Les rues alternent avec les « fausses rues » (Giteau1970).
    5. TYPOGR. Défaut dans la disposition des lignes dont les blancs produits par les espaces se trouvent alignés verticalement (d'apr. Maire, Manuel biblioth., 1896, p. 355).
    REM.
    Ruette, subst. fém.,vieilli. Petite rue, ruelle. Une bonne vieille chineuse, que son industrie ambulante ramenait de temps en temps dans la ruette longeant l'enclos (Hugo, Travaill. mer, 1866, p. 126).
    Prononc. et Orth.: [?y]. Homon. ru, rue2et formes du verbe ruer. Att. ds Ac. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 « voie bordée de maisons dans une agglomération » (Alexis, éd. Chr. Storey, 212); 2. 1675 « ensemble des habitants des maisons qui bordent cette voie » (Mmede Sévigné, Lettre du 30 oct. ds Corresp., éd. R. Duchêne, t. 2, p. 146); 3. a) 1701 rue de carrière (Fur.); b) 1772 théâtre (Encyclop., Planches t. 10, IV, p. 1a). Du b. lat. ruga « chemin bordé de maisons » (Blaise Lat. chrét.) issu, p. métaph. du lat. class. ruga « ride ». Voir FEW t. 10, pp. 545b-546a. Fréq. abs. littér.: 24 591. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 23 117, b) 54 585; xxes.: a) 37 170, b) 33 251. Bbg. Archit. 1972, p. 133. ? Baldinger (K.). Die Bezeichnungen für Weg im Galloromanischen. In: [Mél. Rohlfs (G.)]. Tübingen, 1968, pp. 100-101. ? Quem. DDL t. 31 (s.v. rue chaude).


    RUE2, subst. fém.

    BOT. Plante herbacée de la famille des Rutacées, à petites fleurs jaunes, qui croît dans la région méditerranéenne en exhalant une forte odeur fétide et dont les feuilles, autrefois utilisées pour leurs vertus antiseptiques et stimulantes, fournissent aujourd'hui la rutine. L'ange lui nettoya le nerf optique avec (...) la rue, car il [Adam] avait beaucoup à voir, et versa dans ses yeux trois gouttes de l'eau du Puits de vie (Chateaubr., Paradis perdu, 1836, p. 405).
    Prononc. et Orth. V. rue1. Homon. ru, rue1et formes du verbe ruer. Étymol. et Hist. Fin du xies. rude bot. (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, 917); ca 1200 rue (Jean Renart, Escoufle, éd. Fr. Sweetser, 6686). Du lat. ruta « id. ». Bbg. Arveiller (R.). Méd. et matière méd. (50 nouv. dat.). R. Ling. rom. 1970, t. 34, p. 183. ? Joret (Ch.). Gloss. des noms de plantes. Romania. 1889, t. 18, p. 581.


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    rue \Prononciation ?\ féminin

    1. Rue.
      • Il va les rues trespassant (L'âtre périlleux, anonyme, manuscrit 1433 français de la BnF. Fol. 14v.)

    Nom commun 2 - français

    rue \?y\ féminin

    1. (Botanique) Plante dicotylédone herbacée ou ligneuse vivace de la famille des Rutacées, à fleurs jaunes.
      • La rue fétide porte bien son nom !
      • Le sol n'était qu'une immense dalle de calcaire bleuté, sillonnée de fentes toutes brodées de thym, de rue et d'aspic? (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 311.)

    Nom commun 1 - français

    rue \?y\ féminin

    1. (Urbanisme) Voie de circulation d'une ville, d'un bourg, d'un village, etc., généralement bordée de maisons ou de propriétés closes.
      • Une pluie glacée tombait dans les rues miroitantes. Je marchais le long des boutiques, m'appuyant au rebord des devantures pour ne point m'écrouler sur le trottoir. (Octave Mirbeau, La tête coupée)
      • Aux terrasses des brasseries, échelonnées du faubourg Montmartre, à la rue Drouot, de larges gouttes s'écrasaient sur le sol. (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 9)
      • Il y a dans certaines villes jusqu'ici préservées, il y a de ces rues extraordinaires, remarquables tantôt par leur fourmillement et tantôt par leur silence, car la variétés des villes est infinie. (Pierre Louÿs, La Ville plus belle que le monument, dans Archipel, 1932)
      • Rue de la Paix, des midinettes sortaient en bandes et traversaient la place Vendôme et la rue de Rivoli en se donnant le bras. (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p.51)
      • Émile vit dans une ville, petite, quiète, une ville aux rues propres, aux trottoirs nets et les façades des maisons rénovées, excepté quelques-unes dans les ruelles au nord. (Marcelle Gay, Profil perdu, L'Âge d'Homme, 1984, page 38)
    2. (Par métonymie) L'ensemble des habitants, des commerces et des piétons d'une rue.
      • À la suractivité ordinaire des rues de New York s'ajouta une fièvre belliqueuse. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 213 de l'édition de 1921)
    3. (Industrie minière) Tranchée vide après son exploitation dans une carrière ou une mine.
    4. Espace ou passage long et étroit.
      • Dans la salle des machines des cargos on trouve des rues de chauffe.
      • L'espace entre deux coulisses parallèles, au théâtre, s'appelle aussi une rue.
    5. (Imprimerie) Espace vide vertical produit par l'alignement fortuit de blancs dans une page imprimée.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    RUE. n. f.
    T. de Botanique. Plante ligneuse, et d'une odeur très forte, dont les feuilles ont un goût âcre et amer, et à laquelle on attribue diverses propriétés médicales.

    Littré

    RUE (rue) s. f.
    • 1Chemin bordé de maisons ou de murailles dans une ville, dans un bourg, etc. Rue Saint-Honoré. Rue Notre-Dame-des-Victoires. Envoyer des soldats à chaque coin des rues, Corneille, Héracl. III, 4. Pour traverser la rue au milieu de l'orage, Un ais sur deux pavés forme un étroit passage, Boileau, Sat. VI. Pour dormir dans la rue on n'offense personne, Racine, Plaid. I, 1. Il est bon de commencer de la rue à se faire écouter par le bruit du carrosse et du marteau qui frappe rudement la porte?; cet avant-propos prévient pour le reste du discours, Montesquieu, Lett. pers. 82. La ville [Rome] n'avait pas même de rues, si l'on n'appelle de ce nom la continuation des chemins qui y aboutissaient, Montesquieu, Rom. I. Si le mur du jardin qui donne sur la rue?, Chénier M. J. Fénel. II, 4. Venise n'a point de rues?; toutes les maisons sont entourées d'eau, Forfait, Instit. Mém. scienc. t. V, p. 218. La colonne s'arrête?; ses derniers chevaux couvrent encore la campagne?; son centre est engagé dans une des plus longues rues de la ville [Moscou]?; sa tête touche au Kremlin, Ségur, Hist. de Nap. VIII, 4. Ceux qui avaient parcouru la ville [Moscou], assourdis par la tempête, aveuglés par les cendres, ne pouvaient plus se reconnaître, puisque les rues disparaissaient dans la fumée et sous les décombres, Ségur, ib. 7.

      Avoir pignon sur rue, voy. PIGNON.

      Ce cheval a pris un clou de rue, voy. CLOU, n° 2.

      Être fou à courir les rues, être extrêmement fou. Il [Cl. Tardy] est à la veille de courir les rues, de folie et de présomption, ou d'être enfermé dans les Petites Maisons, Patin, Lett. t. II, p. 175.

      Cette histoire, cette nouvelle court les rues, elle est connue de tout le monde. Je serais inexcusable si j'entreprenais de décrire l'action du monde la plus héroïque sur des mémoires qui courent les rues, Retz, IV, 171.

      L'esprit court les rues, il est commun?; tout le monde en a.

      Être vieux comme les rues, être fort vieux.

      Cela est vieux comme les rues, se dit d'une chose qui n'est plus à la mode.

      Le bout de la rue fait le coin, se dit pour se moquer du galimatias de quelqu'un.

      Fig. Les rues en sont pavées, se dit de choses extrêmement communes.

      Être bon à jeter dans la rue, n'être plus bon à rien. Je ne suis pas à jeter dans la rue, La Fontaine, Gag.

    • 2La grande rue, ou la grand' rue, rue principale d'une ville de province.
    • 3Les habitants d'une rue. [à Rennes] On a chassé et banni toute une grande rue et défendu de les recueillir, sur peine de la vie, Sévigné, 229.
    • 4Espace qui reste vide dans une carrière, après qu'on a exploité les différents bancs de pierre dont elle se compose?; se dit aussi des chemins, issues, etc. qu'on pratique pour l'exploitation.

    HISTORIQUE

    XIe s. Toutes les rues ù li bourgeis estunt, Ch. de Rol. CXC.

    XIIe s. Qui donc veïst le duc sur un cheval gascon Poindre parmi les rues, à sa main un baston?, Sax. VIII. Es rues de Seissuns se sunt entreveü, Th. le mart. LII.

    XIIIe s. En ceste cité a CLX grans rues, et en chascune rue X mille maisons, Marc Pol, p. 507.

    XIVe s. Et de pluseurs maisons est faite une rue, et de pluseurs rues une cité?, Oresme, Eth. 253. Ens i a Bauduins le [la] grant cité cherquie [parcourue], De rue en rue va, Baud. de Seb. XI, 46. Le suppliant se latita grant pieça par Paris en rues foraines [détournées], Du Cange, foraneus.

    XVe s. Et nous fu dit par les gens là presens que ledit Mons. d'Orleans et ses gens avoient esté ainsi tuez et murdriz emmy la dicte rue [Vieille-Rue-du-Temple] en alant leur chemin, et que ceulx qui ce avoient fait s'en estoient fouiz et laissié les corps tous mors dedens la boe emmy la rue, Bibl. des ch. 6e série, t. I, p. 217. L'escuyer, qui l'attendoit au tourner d'une rue [chemin] sur les champs, Froissart, liv. I, p. 401, dans LACURNE.

    XVIe s. Ne tirans une seule volée qu'elle ne fist des rues dans les escadrons et bataillons du camp ennemy, Sully, Mém. t. I, p. 325. N'est permis de faire fumier aux rues publiques par lesquelles le trompette crie chemin faisant les criées?, Nouv. coust. gén. t. IV, p. 710. Et bien, puisqu'estes d'advis que je me mette en rue [j'entre dans la dispute]?, Contes de Cholières, f° 102, dans LACURNE.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition

    RUE, s. f. (Hist. nat. Bot.) ruta, genre de plante à fleur en rose, composée le plus souvent de quatre pétales concaves & disposés en rond. Le pistil sort du calice, & devient dans la suite un fruit arrondi, tétragone pour l'ordinaire, & composé souvent de quatre capsules attachées à un axe. Ce fruit renferme des semences qui ont ordinairement la figure d'un rein, ou qui sont anguleuses. Tournefort, inst. rei herb. Voyez Plante.

    Rue sauvage, harmala ; genre de plante à fleur en rose, composée de plusieurs pétales disposés en rond. Le pistil sort du calice, & devient dans la suite un fruit arrondi & divisé en trois capsules, qui renferment des semences le plus souvent oblongues. Ajoutez aux caracteres de ce genre, que les feuilles sont alternes. Tournefort, institut. rei herbar. Voyez Plante.

    Rue, (Jardinage.) ruta, petit arbrisseau toujours vert, qui vient naturellement dans les pays méridionaux de l'Europe. Il s'éleve à quatre ou cinq piés ; ses feuilles sont épaisses, charnues, découpées, & d'un verd bleuâtre. Ses fleurs qui paroissent au mois de Juin sont jaunes & de peu d'agrément, elles viennent en bouquets au bout des branches. Ses graines qui sont noires, petites & anguleuses, sont renfermées dans une capsule qui a quatre loges. Quoique le feuillage de cet arbrisseau soit d'une jolie apparence, il rend une odeur forte, si désagréable, qu'il n'y a guere moyen d'en faire usage pour l'agrément. Son accroissement est prompt, il est robuste, il réussit dans toutes sortes de terreins, & il se multiplie aisément de graines, de branches couchées & même de bouture : cette derniere méthode est la voie la plus courte.

    La Médecine fait usage de la rue dans quantité de circonstances. Elle a surtout la vertu de préserver des venins. Les Maréchaux en tirent des secours pour la cure des maladies du cheval & autres bestiaux. En Angleterre, en Hollande & en Allemagne, on fait entrer la rue dans plusieurs ragoûts. En Italie on mange ses plus jeunes rejettons en salade. Mais on ne fait en France nul usage de cette plante dans les alimens. Les goûts varient chez les différentes nations, comme les m?urs & les opinions.

    On connoit plusieurs especes de rue : voici les plus remarquables.

    1. La rue domestique, c'est la plus commune, & celle dont on fait plus particulierement usage.

    2. La rue domestique à petites feuilles, ses fleurs sont aussi plus petites. Cet arbrisseau n'a pas d'autres différences.

    3. La rue domestique à petites feuilles panachées, ses feuilles sont joliment tachées de blanc, pendant l'hiver & dans le commencement du printems. Mais ce qu'il y a de plus remarquable dans cet arbrisseau, c'est que les taches ne sont apparentes que dans le tems où la seve n'est plus en action. Elles disparoissent peu-à-peu, à mesure que l'arbrisseau végete au printems, & on les voit reparoitre en automne, dès que la seve n'agit plus. On peut regarder cette plante comme un barometre de végétation.

    4. La rue d'Alep à larges feuilles, elle est plus délicate que les précédentes, & elle répand une odeur encore plus forte & plus désagréable.

    5. La rue d'Alep à petites feuilles, c'est tout ce qui en fait la différence.

    6. La grande rue sauvage, elle a beaucoup de ressemblance avec la premiere espece, si ce n'est qu'elle s'éleve davantage, & que ses feuilles, ses fleurs & ses graines sont plus petites, & que sa verdure est plus blanchâtre. Mais elle est moins robuste & d'une odeur si forte & si insupportable, qu'elle porte à la tête. Il y a même dans cette plante une vertu si active & si pénétrante, qu'elle occasionne de l'inflammation à la peau, lorsqu'on touche ses feuilles.

    7. La petite rue sauvage, sa feuille & sa fleur sont plus petites que celles de la précédente. Elle s'éleve beaucoup moins, & elle n'a pas de meilleures qualités. Cependant c'est l'espece de rue qui a le plus d'agrément par rapport à son feuillage qui est très-joli.

    8. La rue d'Espagne, sa feuille ressemble à celle du lin, & elle est fort délicate.

    Rue, (Mat. méd.) rue des jardins & grande rue sauvage. Ces deux plantes ont les mêmes propriétés, & peuvent se substituer l'une à l'autre. On doit observer seulement que la derniere a plus d'efficacité que la premiere, &c.

    Les feuilles & les semences de la rue sont d'usage.

    L'infusion des feuilles fraîches de cette plante, ou ces mêmes feuilles seches réduites en poudre, sont des remedes très-efficaces pour rétablir les regles, & pour calmer les accès de vapeurs histériques. Ces mêmes remedes sont de bons vermifuges. Les semences ont les mêmes vertus, & sont employées aux mêmes usages. Le suc dépuré des feuilles est encore plus puissant. On emploie avec succès l'eau distillée de rue dans les juleps & les potions hystériques, anti-spasmodiques & vermifuges. Cette eau est comptée aussi parmi les remedes ophtalmiques.

    On prépare une conserve avec les sommités fleuries ; & on en retire une teinture qui a aussi les mêmes vertus. L'huile essentielle de rue est regardée comme possédant les mêmes propriétés, & à un petit degré très-supérieur ; mais il est vraissemblable que cette huile participe plus des qualités communes des huiles essentielles que des qualités particulieres de la rue.

    Cette plante est d'ailleurs recommandée comme résistant très-puissamment au venin, corrigeant le mauvais air, & même chassant le diable. C'est surtout un vinaigre composé, dont la rue est un des principaux ingrédiens qu'on emploie dans ces dernieres vues.

    On prépare avec la rue une huile par infusion qu'on emploie extérieurement comme résolutive & nervine, & qu'on croit surtout propre à tuer les vers des enfans, si on leur en frotte le nombril. C'est principalement cette derniere propriété qu'on attribue aussi à l'huile essentielle.

    La rue doit être regardée comme un remede puissant, que son odeur forte & désagréable fait trop négliger parmi nous.

    La rue entre dans un grand nombre de compositions officinales. Elle est un très-bon ingrédient d'un remede magistral externe très-usité sous le nom de vin aromatique. Voyez Vin aromatique. (b)

    Rue, s. f. (Architect.) espace entre des maisons pour servir de passage au public, ou si vous l'aimez mieux, c'est un chemin libre bordé de maisons ou de murs, pavé & pratiqué dans les villes, pour communiquer d'une maison, d'une place, d'un quartier à un autre. Vitruve, Palladio, & ceux qui sont entrés dans le détail de la construction des villes, donnent les préceptes suivans, au sujet du compartiment des rues.

    Dans l'alignement des rues des villes, il faut surtout avoir égard à la qualité & à la température de l'air où elles se trouvent. Dans les pays froids ou tempérés, on doit les tenir plus larges & plus spacieuses, afin que la ville en soit plus commode, plus saine & plus belle ; car l'air étant plus découvert, il est plus sain : de sorte que si une ville est située dans un air froid, & que les maisons y soient beaucoup exhaussées, il faudra donner beaucoup de largeur aux rues, afin que par ce moyen le soleil entre partout librement.

    Mais si cette ville est située dans un climat fort chaud, il est nécessaire d'en faire les rues étroites, & les bâtimens plus exhaussés, afin que par le moyen de l'ombre qui se rencontre toujours dans les rues étroites, la chaleur se trouve plus modérée : ce qui contribue beaucoup à conserver la santé : c'est ce qu'on remarqua à Rome, depuis que Néron l'eut rebâtie, & qu'il eut tenu les rues plus larges qu'auparavant ; la ville en fut plus belle, mais elle se trouva plus exposée aux chaleurs & aux maladies.

    Les rues principales doivent être disposées ensorte que des portes de la ville elles se rendent en droite ligne sur la grande place ; & quelquefois même, si la situation le permet, il est bon qu'elles passent jusqu'à l'autre porte ; & selon la forme ou l'étendue de la ville, on pourroit faire sur le même alignement, entre quelques-unes des portes & la principale place, plusieurs places moindres. Les autres rues doivent aussi aboutir non-seulement à la grande place, mais encore aux principales églises, aux grands palais, & à tous les lieux publics.

    Mais dans ce compartiment des rues, il faut soigneusement prendre garde, selon l'avertissement que Vitruve nous donne, qu'elles ne soient point directement opposées à aucun vent violent, ni par conséquent sujettes à leurs tourbillons, & à l'impétuosité de leurs souffles ; d'ailleurs pour la conservation de la santé des habitans, on doit tâcher de détourner & de rompre les vents nuisibles.

    Toutes les rues doivent avoir une pente vers le milieu, afin que les eaux qui tombent des toits des maisons, s'y viennent rendre toutes ensemble, se fassent un cours plus libre, & entrainent avec elles les ordures, de peur que, si elles croupissoient trop long-tems dans un même lieu, l'air ne s'infectât de leur corruption. On donne aux rues droites & larges une pente d'environ un pouce par toise pour l'écoulement des eaux. Les moindres ont un ruisseau, & les plus larges, une chaussée entre deux revers.

    Les rues chez les Romains, étoient grandes ou publiques, & petites ou particulieres. Ils nommoient les premieres, royales, prétoriennes, consulaires ou militaires ; & les autres, vicinales, c'est-à-dire, rues de traverse, par lesquelles les grandes se communiquoient les unes aux autres.

    Chacun dérive le mot de rue à sa fantaisie. Suivant Daviler, ce mot vient de rudus, aire pavée de mortier, de chaux & de ciment ; selon MM. de Port-Royal, le mot rue vient de ????, vicus, dont la racine est ???, je coule. Ducange prétend qu'on a dit ruta, ruda dans la basse latinité, pour signifier une rue & place marchande. (D. J.)

    Rue d'une ville de guerre, (Archit. milit.) dans les villes de guerre les principales rues prennent leur origine à la place d'armes, qui est au milieu de la ville, & se conduisent sur un même alignement aux portes de la ville, aux remparts, & principalement à la citadelle ou au réduit, s'il y en a, afin qu'elles puissent être enfilées. On les fait aussi perpendiculaires les unes aux autres, le plus qu'il est possible, afin que les encoignures des maisons soient à angles droits. On donne ordinairement six toises aux grandes rues, & trois ou quatre aux petites. A l'égard de leur distance, la rue qui est parallele à une autre, doit en être tellement éloignée, qu'il y reste un espace pour deux maisons de bourgeois dont l'une regarde une rue, & l'autre a la vue dans celle qui lui est opposée. On suppose ici que chaque maison à cinq ou six toises de large sur sept à huit d'enfoncement, avec une cour de pareille grandeur, afin que l'intervalle d'une rue à l'autre soit d'environ trente-deux à trente-trois toises. Voyez la science des Ingénieurs de M. Belidor. (D. J.)

    Rue, s. f. (terme de Carrier.) ils appellent les rues d'une carriere, les espaces qui restent vuides, après qu'on en a tiré les différens bancs de pierre dont elle est composée. C'est par ces rues qu'on nomme aussi chemins, que l'on pousse les pierres au trou, après qu'on les a mises sur les boules. Savary. (D. J.)

    Rue, clou de rue, (Maréchal.) on dit qu'un cheval a pris un clou de rue, pour dire qu'en marchant il a rencontré un clou qui lui est entré dans le pié, & l'a rendu boiteux.

    Rue, (Géog. mod.) il y a deux petites villes de ce nom, l'une en France, l'autre en Suisse.

    La premiere est en Picardie, dans le Ponthieu, à une lieue de Crotoy, sur la riviere de Mage. Quoique ses fortifications aient été rasées, c'est cependant encore un gouvernement de place. Elle a deux paroisses, & un petit commerce en bestiaux & en chevaux. Long. 19. 15. latit. 50. 17.

    La seconde petite ville nommée Rue est au canton de Fribourg dans le bailliage de Corbiere. Long. 24. 37. latit. 46. 57. (D. J.)

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    Étymologie de « rue »

    (Nom 1) (XIe siècle) Du latin r?ga (« ride ») puis « chemin » en latin tardif.
    (Nom 2) (XIIIe siècle) Du latin r?ta, de même sens.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Provenç. espagn. et portug. rua?; anc. ital. ruga?; du bas-lat. ruga (rua, dans un texte du IXe s.), place, rue, que des étymologistes dans du Cange, approuvés par Diez, regardent comme tiré du lat. ruga, ride, au sens de sillon, de là rang, rue. Du Cange a aussi ruta, rutta, mais le g a l'antériorité?; cependant ruta fait songer au celtique rod, rut (voy. ROUTE à l'étymologie).

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    RUE1, subst. fém.
    Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 « voie bordée de maisons dans une agglomération » (Alexis, éd. Chr. Storey, 212); 2. 1675 « ensemble des habitants des maisons qui bordent cette voie » (Mmede Sévigné, Lettre du 30 oct. ds Corresp., éd. R. Duchêne, t. 2, p. 146); 3. a) 1701 rue de carrière (Fur.); b) 1772 théâtre (Encyclop., Planches t. 10, IV, p. 1a). Du b. lat. ruga « chemin bordé de maisons » (Blaise Lat. chrét.) issu, p. métaph. du lat. class. ruga « ride ». Voir FEW t. 10, pp. 545b-546a.

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    Les rimes de « rue »


    On recherche une rime en RY .

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    Les rimes en Ry

    Rimes de disparus      Rimes de encourus      Rimes de accourus      Rimes de crus      Rimes de apparus      Rimes de disparu      Rimes de accrues      Rimes de crût      Rimes de camion-grue      Rimes de secourût      Rimes de drue      Rimes de férue      Rimes de accrue      Rimes de morue      Rimes de disparus      Rimes de recrus      Rimes de reparcouru      Rimes de recourus      Rimes de rue      Rimes de ventrue      Rimes de disparues      Rimes de cru      Rimes de accourues      Rimes de disparu      Rimes de crue      Rimes de apparut      Rimes de bourrus      Rimes de disparue      Rimes de malotru      Rimes de parcourue      Rimes de crus      Rimes de menstrues      Rimes de recru      Rimes de rue      Rimes de apparue      Rimes de rus      Rimes de abstrus      Rimes de apparût      Rimes de secouru      Rimes de parcouru      Rimes de cru      Rimes de dru      Rimes de grue      Rimes de courut      Rimes de bourru      Rimes de pétrus      Rimes de parcourues      Rimes de drues      Rimes de tonitruent      Rimes de congrue     

    Mots du jour

    disparus     encourus     accourus     crus     apparus     disparu     accrues     crût     camion-grue     secourût     drue     férue     accrue     morue     disparus     recrus     reparcouru     recourus     rue     ventrue     disparues     cru     accourues     disparu     crue     apparut     bourrus     disparue     malotru     parcourue     crus     menstrues     recru     rue     apparue     rus     abstrus     apparût     secouru     parcouru     cru     dru     grue     courut     bourru     pétrus     parcourues     drues     tonitruent     congrue     


    Les citations sur « rue »

    1. Esthète cruel, j'attendis sans bouger la fin du spectacle, me souciant peu du supplice de Tantale qu'à rester là, et le retenant, j'infligeais à mon compagnon qui, lui, n'était pas un dillettante capable d'apprécier la grâce du pas de deux.

      Auteur : Michel Leiris - Source : La Règle du Jeu IV, Frêle bruit (1976)


    2. Le verbeux m'a appris le silence, le fanatique la tolérance et le cruel la bonté. Etrange, je ne leur éprouve guère de la reconnaissance.

      Auteur : Khalil Gibran - Source : Le sable et l'écume (1926)


    3. Dès l'apparition, à la fin de l'ère primaire, de la station quadrupède dressée, on se rapelle qu'est apparue l'hétérodontie ou diversification des incisives, canines, prémolaires et molaires.

      Auteur : André Leroi-Gourhan - Source : Le Geste et la Parole, tome I (1964)


    4. Ne dites pas: Je ne suis plus jeune, mais je deviens vieux. ll nous importe bien plus d'envisager la distance qui nous sépare de la tombe, que celle que nous avons parcourue depuis notre berceau.

      Auteur : Félix Guillaume Marie Bogaerts - Source : Pensées et Maximes


    5. Trop souvent on dit que l'Amérique n'a pas de poètes, parce qu'ils n'y a pas de motifs pour écrire. C'est peut-être vrai, encore faut-il s'entendre sur ce qu'on nomme poésie. Est-ce que c'est la rime qui compte, les vers bien troussés, ou est-ce que ce sont les mots, tels qu'on les dit, des phrases simples qui expriment la réalité ? A moins que ce soit tout simplement les bruits, ceux de la rue, de la vie quotidienne, le vacarme des usines et les hurlements des combats.

      Auteur : Xavier Mauméjean - Source : Bloodsilver de Wayne Barrow (2006)


    6. Je ne souhaite pas passer inaperçu ! Au contraire ! Je souhaite être reconnu dans la rue. C'est pour cela que je fais ce métier. Et quand les gens m'abordent, c'est toujours pour me donner de l'amour ! Vous ne pouvez pas imaginer combien cela me touche.

      Auteur : Prince Rogers Nelson, dit Prince - Source : Paris Match, 22 octobre 2009.


    7. Le mot de l'énigme est, ce me semble, que la distribution des fortunes dans la société est d'une inégalité monstrueuse.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre au roi de Prusse, 30 avril 1770


    8. A dix-huit ans, quand une belle
      Est sourde à la voix des amours,
      Soyez sûre qu'elle a toujours
      Des raisons pour être cruelle.


      Auteur : Charles-Albert Demoustier - Source : Lettres à Emilie sur la mythologie (1819), Lettre XI


    9. La lumière de la lune nimbe les rues du coeur de la ville d'une aura sucrée, je rêve d'y croquer.

      Auteur : Mathias Malzieu - Source : La Mécanique du coeur (2007)


    10. Aujourd’hui, je gagne trois fois ce que je gagnais à l’Observateur, en travaillant quatre fois moins. Je ne possède rien mais je ne calcule plus. Je suis heureux de ne plus avoir de soucis matériels dans l’immédiat. J’ai eu une période de gloriole quand j’étais chez Michel Drucker le dimanche, mais la période où j’étais le plus connu, c’était quand je faisais « Droit de réponse » avec Michel Polac. Bien sûr que j’aime bien quand les gens me reconnaissent dans la rue. Quoique, maintenant, ça me fait un peu chier. Je sens que je penserai que j’aimais cela, quand ça m’emmerdera qu’on ne me le demande plus.

      Auteur : Pierre Bénichou - Source : Entretien, Le Soir le 19/09/2015 par Maxime Biermé


    11. Une ou deux rues et quelques endroits ont des chaussées; mais toutes les autres sont imparfaitement macadamisées, et c'est assez dire en quel état elles se trouvent par les temps de pluie.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Le Député d'Arcis (1847)


    12. Levée l'ancre, disparue la rive, face à l'horizon vide, les sentiments de colère et de pitié sont aussi inutiles qu'un bateau sans voile.

      Auteur : Douglas Reeman - Source : Cap sur la gloire (1968) (sous le pseudonyme d'Alexander Kent)


    13. Nous avons donc vécu là, dans cette couronne de banlieue, la grande, près des champs de pommes de terre et des avions qui décollent. Encore la campagne et déjà la ville et ses grues synonymes de grands ensembles qui avaient pris la mesure des choses, cette ville grandissante et moderne aux portes de ce petit village agricole vacillant qui va mourir avec le progrès. Oh ma banlieue, mon pays, mes racines, tu avais encore un visage d'enfant venu d'un temps dont la langue ne se parle presque plus, ici, près des pistes d'Orly.

      Auteur : Marc Lavoine - Source : L'homme qui ment (2015)


    14. Nous lutterons sur les plages, nous lutterons sur les terrains de débarquement, nous lutterons dans les champs et les rues. - - Hors micro: - - Et nous les frapperons à la tête avec des bouteilles à bière, car c'est là tout ce que nous possédons vraiment.

      Auteur : Winston Churchill - Source : Discours du 4 juin 1940.


    15. Ci-gît M. Y... qui fut - Bon père et bon époux - Sa veuve inconsolable continue - Son commerce, au... rue de... - A P...

      Auteur : Epitaphes anonymes - Source : Epitaphe d'un commerçant


    16. Mon but en publiant les Promenades dans toutes les rues de Paris est d'essayer de faire connaître et par conséquent de faire aimer davantage notre vieux et cher Paris dont Montaigne disait : « Je l'aime tendrement jusqu'à ses verrues et à ses taches ».

      Auteur : Félix de Rochegude - Source : Promenades dans toutes les rues de Paris (1910)


    17. Ce qui est monstrueux, c'est qu'être le fils d'une Française ou d'une Italienne ou d'une Espagnole, ça ne te fait pas forcément français, italien ou espagnol, non ? Mais si tu es le fils d'une Juive, pour certains, tu seras inévitablement juif, même si tu ne le veux pas.

      Auteur : Santiago Amigorena - Source : Le Ghetto intérieur (2019)


    18. Moi je ressemble à tout le monde. Je crois que jamais personne ne s'est retourné sur moi dans la rue. Je suis la banalité.

      Auteur : Marguerite Duras - Source : Ecrire


    19. Père injuste, cruel, mais d'ailleurs malheureux! ...

      Auteur : Jean Racine - Source : Mithridate (1673), II, 6, Xipharès


    20. Anne Desbaresdes boit, et ça ne cesse pas, le Pommard continue d'avoir ce soir la saveur anéantissante des lèvres inconnues d'un homme de la rue.

      Auteur : Marguerite Duras - Source : Moderato Cantabile (1958)


    21. Quelle culpabilité atroce, pour un parent, que d’aimer un autre plus que son propre enfant ! Et quelle condamnation cruelle, pour ce fils, que de se savoir au deuxième rang dans le coeur de son père...

      Auteur : Paolo Giordano - Source : Dévorer le ciel (2019)


    22. Une question de chance? Voilà l'erreur! La chance n'existe pas, mon ami, la chance c'est comme les femmes, elle se donne à ceux qui la poursuivent et non à celui qui les regarde passer dans la rue sans même leur dire un mot!

      Auteur : Camilo José Cela - Source : La Ruche (1953)


    23. Dans les rues, je suis fasciné par tous ces bipèdes qui tiennent miraculeusement debout en gardant leur équilibre sans jamais céder à la facilité de se déplacer à quatre pattes.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


    24. N'oubliez pas que le monstre n'est qu'une variante et que, aux yeux du monstre, le normal est monstrueux.

      Auteur : John Steinbeck - Source : A l'est d'Eden (1952)


    25. Comme je descendais une rue impossible - Je ne me sentis plus guidé par le chauffeur. - Des grévistes hurleurs le choisissant pour cible - L'écartelaient tout nu sur le seuil d'un coiffeur.

      Auteur : Jean Pellerin - Source : Trésor du pastiche


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    Les synonymes de « rue»

    Les synonymes de rue :

      1. avenue
      2. voie
      3. route
      4. accès
      5. boulevard
      6. allée
      7. arrivée
      8. survenue
      9. ruelle
      10. artère
      11. passage
      12. galerie
      13. Afrique

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    Fréquence et usage du mot rue dans le temps


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