Définition de « rué »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot rue de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur rué pour aider à enrichir la compréhension du mot Rué et répondre à la question quelle est la définition de rue ?

VER genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-verbe-flexion |pp=oui)

  • Du verbe ruer.


    Définitions de « rue »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    RUE1, subst. fém.

    A. ? Voie de circulation bordée de maisons dans une agglomération.
    1. [La rue est un espace qui est décrit (dans sa structure, dans ses caractéristiques)] Les pavés des rues brillaient sous le soleil quand ils rentrèrent dans la ville (Flaub., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 156):
    1. Et la première rue à droite, ? je ne sais pas comment elle s'appelle: pas plus de plaque que de numéros, ? est laide. Pittoresque, je ne dis pas non: une sorte de boyau tortueux, magnifiquement sale, et grouillant d'une cohue bien bigarrée. Farrère, Homme qui assass., 1907, p. 134.
    ? Rue couverte. Rue commerçante abritée par un toit, par une verrière. Il lui montra trois femmes, sous la rue couverte, entre le pavillon de la marée et le pavillon de la volaille (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 676).
    ? Rue piétonne (v. piéton2), piétonnière (rem. s.v. piéton2).
    ? [Dans des expr.]
    ? À tous les coins de rue. Souvent, fréquemment. Dans ce vieux Rouen où je me suis embêté sur tous les pavés, où j'ai bâillé de tristesse à tous les coins de rue (Flaub., Corresp., 1845, p. 167).
    ? Vieux comme les rues. Très vieux, banal. Son désespoir après le départ de la grue, Le duel avec Gontran, c'est vieux comme la rue (Verlaine, ?uvres compl., t. 1, Jadis, 1884, p. 382).
    ? Courir les rues. Être commun, être extrêmement répandu. Mon cher docteur, je ne vous conseille pas de soulever ici des controverses de cet ordre. L'esprit pharmaco-médical court les rues (Romains, Knock, 1923, iii, 8, p. 19).Lorsqu'une pensée s'offre à nous comme une profonde découverte, et que nous prenons la peine de la développer, nous trouvons souvent que c'est une vérité qui court les rues (Éluard, Donner, 1939, p. 174).
    ? Le bout de la rue fait le coin (fam., vieilli). ,,La chose est évidente et banale`` (Rey-Chantr. Expr. 1979).
    ? Les rues en sont pavées. ,,Il y en a autant qu'on en veut; la chose est courante, sans valeur`` (Rey-Chantr. Expr. 1979).
    ? La rue est à tout le monde. Cet avantage, cette prérogative appartient à tous. « La rue est à tout le monde », reprenais-je en donnant à ces mots un sens différent (Proust, Guermantes 2, 1921, p. 145).
    SYNT. Rue asphaltée, bordée de maisons, écartée, étroite, défoncée, encaissée, ensoleillée, illuminée, montante, obscure, pavée, pavoisée, silencieuse, sinistre, tortueuse, tranquille; belle, grande, immense, longue, petite, vieille rue, rue à arcades, plantée d'arbres; rue unique (d'un village); plan, réseau, enchevêtrement, dédale, labyrinthe des rues (d'une ville); balayage, nettoyage des rues; rue à sens unique; rue barrée, sans issue.
    ? [La rue porte un nom ou un numéro] Au premier restaurant, là, au coin, rue Castiglione (Borel, Champavert, 1833, p. 213).Un Child's, par exemple celui de la Cinquième avenue, près de la Cinquante-septième rue, est aussi plein qu'à midi (Morand, New-York, 1930, p. 198):
    2. Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest Et je t'ai croisée rue de Siam Tu souriais Et moi je souriais de même Prévert, Paroles, 1946, p. 237.
    ? Grand(e) rue, rue principale. La maisonnette que nous habitons (...) s'ouvre, d'un côté, sur la rue principale du lieu, de l'autre, sur un jardin (Reybaud, J. Paturot, 1842, p. 451).M. Romarin, le coiffeur de la Grand'Rue, sortit le premier (Benjamin, Gaspard, 1915, p. 7).
    ? Arg., pop. [Dans des expr.] Ça fait la rue Michel. [Par jeu de mots sur le nom de la rue Michel-le-Comte à Paris] Ça suffit comme ça, c'est assez, ça fait le compte. Pourvu que nous soyons de retour après-demain matin au rapport, ça fait la rue Michel, c'est le capiston qui me l'a dit (Courteline, Train 8 h 47, 1888, p. 78).P. ell. Ça fait la rue. Tant qu'au reste [des fatras du sellier], (...) arrangez-le pour (...) qu'on puisse enfin circuler dans ce bazar ? et ça fera la rue (M. Stéphane, Ceux du trimard, 1928, p. 165).
    Loger rue du Croissant. Être trompé par sa femme, être cocu. (Ds Delvau, Dict. de la lang. verte, 1889, p. 228).
    2. [La rue, espace de référence, entre dans la constr. de loc. de lieu]
    ? Au, en... de la rue. En bas, en bordure, en haut, au coin, au milieu de la rue. Au bout de la rue de la Cossonnerie, les maisons du boulevard Sébastopol étaient toutes noires (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 625).
    ? En pleine rue. Dehors, au vu et au su de tout le monde. Alors, je le souffletterai en pleine rue (Zola, Nana, 1880, p. 1454).
    ? Le long de la rue, des rues. Tout le long de la rue on ne voyait que cela (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 2, 1870, p. 114).
    ? Sur (la) rue. Qui donne du côté de la rue. Donner sur la rue; avoir vue sur la rue. C'est bien vous qui avez pour maîtresse, boulevard Magenta, 111 bis, au quatrième sur la rue, une personne appelée Adèle? (Courteline, Boubouroche, 1893, i, 3, p. 38).
    Avoir pignon sur rue. V. pignon2.
    3. [La rue, espace où se déroule un procès] Verbe + (dans) la rue.Mademoiselle Lanze traversa la rue (Gobineau, Pléiades, 1874, p. 116).Il s'était dit: « Quelle idée d'aller se promener rue de Rivoli, en pleine matinée, quand on se sait recherché par la police? » (Romains, Hommes bonne vol., 1932, p. 212).
    ? Sortir dans la rue. Se montrer à visage découvert. Je n'ose sortir dans la rue [Amiel a eu une brûlure] (Amiel, Journal, 1866, p. 304).
    SYNT. Arpenter, atteindre, descendre, gagner, habiter, longer, monter, parcourir, traverser la rue; traîner (dans) les rues (fam.); aller, attendre, courir, s'installer, se promener, croiser qqn, se battre, chanter dans la rue.
    4. [La rue, espace de la vie urbaine et populaire] Rue animée, bruyante, commerçante, déserte, grouillante, mal famée, misérable, passante, populeuse, vide. La rue assourdissante autour de moi hurlait (Baudel., Fl. du Mal, 1860, p. 161).Tous les gens du quartier étaient dans la rue. Des enfants lançaient des pétards, d'autres brandissaient des lampions (Dabit, Hôtel Nord, 1929, p. 172).
    ? Rue chaude*.
    ? Sirop* de (la) rue.
    ? De la rue, des rues. [En parlant d'une pers.] Qui vit, travaille dans la rue. Léo: Non, Michel; nous, nous sommes des gens de la rue, des gens de la boue (Cocteau, Parents, 1938, iii, 10, p. 247).
    ? Chanteur des rues. Chanteur qui interprète des chansons dans la rue pour gagner sa vie. Les trouvères allaient par deux, comme encore les chanteurs des rues (Gourmont, Esthét. lang. fr., 1899, p. 223).Chanson des rues. Chanson populaire. Un événement politique, un procès en cour d'assises, une chanson des rues, les farces d'un acteur, tout sert à entretenir ce jeu d'esprit qui consiste surtout à prendre les idées et les mots comme des volants, et à se les renvoyer sur des raquettes (Balzac, Goriot, 1835, p. 62).
    ? Marchand(e) des rues. Celui, celle qui commerce dans la rue. À terre, les marchandes des rues se partageaient des mannes de harengs et de petites limandes, achetées en commun (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 702).
    5. [La rue, espace de l'agitation pol., des guerres civiles et des luttes révolutionnaires] Défiler, se battre, manifester dans la rue; combats de rues. Un peu de cette poésie qui est dans les fêtes et dans les foules, les jours, aujourd'hui trop rares, où le peuple descend dans la rue (Artaud, Théâtre et son double, 1938, p. 102).
    ? P. méton. La rue. Le peuple, les gens de la rue, la population des villes prête à s'insurger. [Le peuple] ouvrait la porte, et la rue entrait dans l'assemblée (Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874, p. 182).[Renaudin] voyait les parlementaires intriguer et la rue s'agiter (Barrès, Appel soldat, 1900, p. 98):
    3. ... trois ouvriers qui passaient, levaient la tête de son côté, avec un rire gouailleur. Dans leurs propos il ne put distinguer que ce mot: Panama! Le mépris de la rue montait au député. De Vogüé, Morts, 1899, p. 301.
    6. [La rue, espace du dés?uvrement, de la misère, du vice] Pas même un toit pour dormir, pas même de nom. La rue (A. Daudet, Nabab, 1877, p. 187).Séduite, puis poussée à la rue, puis ramassée par les ivrognes, la pente descendait vite à la boue (Zola, Travail, t. 1, 1901, p. 41).
    ? Être à la rue. Être sans toit, sans ressource, être sur le pavé. En attendant, mes enfants sont à la rue (Camus, État de siège, 1948, 2epart., p. 246).
    ? Jeter, mettre qqn à la rue. Expulser quelqu'un, priver quelqu'un de son emploi, lui ôter secours et protection. Il la jeta littéralement à la rue, et refusa de plus jamais entendre parler d'elle (Farrère, Homme qui assass., 1907, p. 100).
    ? Fille des rues. Prostituée. « Fille des rues » ? qu'est-ce que cela signifiait donc d'employer ce terme entre ciel et mer, sur un récif, il n'existait point de rues ici, point de filles des rues, point de traînées, point de salopes (Queffélec, Recteur, 1944, p. 60).
    ? Gamin des rues. Synon. de poulbot, gavroche, titi.Sa figure de gamin des rues, balafrée par le voyage et fripée par le chagrin (Martin du G., Thib., Cah. gris, 1922, p. 667).
    B. ? P. anal.
    1. CARR. Rue de carrière. ,,Galerie de carrière souterraine, parallèle à la direction de la galerie principale qui, partant de la bouche de la carrière, pénètre dans la masse`` (Noël 1968).
    2. MÉTÉOR. Rue de nuages. ,,Nuages disposés en files sensiblement parallèles à la direction du vent et paraissant converger, par suite de l'effet de la perspective, vers un point ou vers deux points opposés de l'horizon. Les nuages qui constituent le plus souvent les « rues de nuages » sont les cumulus`` (Villen. 1974).
    3. NAV. Rue de chauffe. Au temps de la vapeur, passage devant les foyers de chaudières lorsque celles-ci étaient alimentées à bras d'hommes. Ils se munissaient de cirés, comme les matelots, afin de se protéger de la violence des embruns qui tombaient dans les rues de chauffe (Journal Le Marin, 28 nov. 1975ds Gruss 1978).
    4. THÉÂTRE. Dans un plateau classique « à l'italienne » bande parallèle à l'ouverture de scène, large de 1,14 m environ et composée de panneaux mobiles. Il y a deux espèces de tiroirs, le tiroir de la rue et celui du trappillon [au plancher de la scène] (Moynet, Machinerie théâtr., 1893, p. 22).Les rues alternent avec les « fausses rues » (Giteau1970).
    5. TYPOGR. Défaut dans la disposition des lignes dont les blancs produits par les espaces se trouvent alignés verticalement (d'apr. Maire, Manuel biblioth., 1896, p. 355).
    REM.
    Ruette, subst. fém.,vieilli. Petite rue, ruelle. Une bonne vieille chineuse, que son industrie ambulante ramenait de temps en temps dans la ruette longeant l'enclos (Hugo, Travaill. mer, 1866, p. 126).
    Prononc. et Orth.: [?y]. Homon. ru, rue2et formes du verbe ruer. Att. ds Ac. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 « voie bordée de maisons dans une agglomération » (Alexis, éd. Chr. Storey, 212); 2. 1675 « ensemble des habitants des maisons qui bordent cette voie » (Mmede Sévigné, Lettre du 30 oct. ds Corresp., éd. R. Duchêne, t. 2, p. 146); 3. a) 1701 rue de carrière (Fur.); b) 1772 théâtre (Encyclop., Planches t. 10, IV, p. 1a). Du b. lat. ruga « chemin bordé de maisons » (Blaise Lat. chrét.) issu, p. métaph. du lat. class. ruga « ride ». Voir FEW t. 10, pp. 545b-546a. Fréq. abs. littér.: 24 591. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 23 117, b) 54 585; xxes.: a) 37 170, b) 33 251. Bbg. Archit. 1972, p. 133. ? Baldinger (K.). Die Bezeichnungen für Weg im Galloromanischen. In: [Mél. Rohlfs (G.)]. Tübingen, 1968, pp. 100-101. ? Quem. DDL t. 31 (s.v. rue chaude).


    RUE2, subst. fém.

    BOT. Plante herbacée de la famille des Rutacées, à petites fleurs jaunes, qui croît dans la région méditerranéenne en exhalant une forte odeur fétide et dont les feuilles, autrefois utilisées pour leurs vertus antiseptiques et stimulantes, fournissent aujourd'hui la rutine. L'ange lui nettoya le nerf optique avec (...) la rue, car il [Adam] avait beaucoup à voir, et versa dans ses yeux trois gouttes de l'eau du Puits de vie (Chateaubr., Paradis perdu, 1836, p. 405).
    Prononc. et Orth. V. rue1. Homon. ru, rue1et formes du verbe ruer. Étymol. et Hist. Fin du xies. rude bot. (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, 917); ca 1200 rue (Jean Renart, Escoufle, éd. Fr. Sweetser, 6686). Du lat. ruta « id. ». Bbg. Arveiller (R.). Méd. et matière méd. (50 nouv. dat.). R. Ling. rom. 1970, t. 34, p. 183. ? Joret (Ch.). Gloss. des noms de plantes. Romania. 1889, t. 18, p. 581.


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    rue \Prononciation ?\ féminin

    1. Rue.
      • Il va les rues trespassant (L'âtre périlleux, anonyme, manuscrit 1433 français de la BnF. Fol. 14v.)

    Nom commun 2 - français

    rue \?y\ féminin

    1. (Botanique) Plante dicotylédone herbacée ou ligneuse vivace de la famille des Rutacées, à fleurs jaunes.
      • La rue fétide porte bien son nom !
      • Le sol n'était qu'une immense dalle de calcaire bleuté, sillonnée de fentes toutes brodées de thym, de rue et d'aspic? (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 311.)

    Nom commun 1 - français

    rue \?y\ féminin

    1. (Urbanisme) Voie de circulation d'une ville, d'un bourg, d'un village, etc., généralement bordée de maisons ou de propriétés closes.
      • Une pluie glacée tombait dans les rues miroitantes. Je marchais le long des boutiques, m'appuyant au rebord des devantures pour ne point m'écrouler sur le trottoir. (Octave Mirbeau, La tête coupée)
      • Aux terrasses des brasseries, échelonnées du faubourg Montmartre, à la rue Drouot, de larges gouttes s'écrasaient sur le sol. (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 9)
      • Il y a dans certaines villes jusqu'ici préservées, il y a de ces rues extraordinaires, remarquables tantôt par leur fourmillement et tantôt par leur silence, car la variétés des villes est infinie. (Pierre Louÿs, La Ville plus belle que le monument, dans Archipel, 1932)
      • Rue de la Paix, des midinettes sortaient en bandes et traversaient la place Vendôme et la rue de Rivoli en se donnant le bras. (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p.51)
      • Émile vit dans une ville, petite, quiète, une ville aux rues propres, aux trottoirs nets et les façades des maisons rénovées, excepté quelques-unes dans les ruelles au nord. (Marcelle Gay, Profil perdu, L'Âge d'Homme, 1984, page 38)
    2. (Par métonymie) L'ensemble des habitants, des commerces et des piétons d'une rue.
      • À la suractivité ordinaire des rues de New York s'ajouta une fièvre belliqueuse. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 213 de l'édition de 1921)
    3. (Industrie minière) Tranchée vide après son exploitation dans une carrière ou une mine.
    4. Espace ou passage long et étroit.
      • Dans la salle des machines des cargos on trouve des rues de chauffe.
      • L'espace entre deux coulisses parallèles, au théâtre, s'appelle aussi une rue.
    5. (Imprimerie) Espace vide vertical produit par l'alignement fortuit de blancs dans une page imprimée.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    RUE. n. f.
    T. de Botanique. Plante ligneuse, et d'une odeur très forte, dont les feuilles ont un goût âcre et amer, et à laquelle on attribue diverses propriétés médicales.

    Littré

    RUE (rue) s. f.
    • 1Chemin bordé de maisons ou de murailles dans une ville, dans un bourg, etc. Rue Saint-Honoré. Rue Notre-Dame-des-Victoires. Envoyer des soldats à chaque coin des rues, Corneille, Héracl. III, 4. Pour traverser la rue au milieu de l'orage, Un ais sur deux pavés forme un étroit passage, Boileau, Sat. VI. Pour dormir dans la rue on n'offense personne, Racine, Plaid. I, 1. Il est bon de commencer de la rue à se faire écouter par le bruit du carrosse et du marteau qui frappe rudement la porte?; cet avant-propos prévient pour le reste du discours, Montesquieu, Lett. pers. 82. La ville [Rome] n'avait pas même de rues, si l'on n'appelle de ce nom la continuation des chemins qui y aboutissaient, Montesquieu, Rom. I. Si le mur du jardin qui donne sur la rue?, Chénier M. J. Fénel. II, 4. Venise n'a point de rues?; toutes les maisons sont entourées d'eau, Forfait, Instit. Mém. scienc. t. V, p. 218. La colonne s'arrête?; ses derniers chevaux couvrent encore la campagne?; son centre est engagé dans une des plus longues rues de la ville [Moscou]?; sa tête touche au Kremlin, Ségur, Hist. de Nap. VIII, 4. Ceux qui avaient parcouru la ville [Moscou], assourdis par la tempête, aveuglés par les cendres, ne pouvaient plus se reconnaître, puisque les rues disparaissaient dans la fumée et sous les décombres, Ségur, ib. 7.

      Avoir pignon sur rue, voy. PIGNON.

      Ce cheval a pris un clou de rue, voy. CLOU, n° 2.

      Être fou à courir les rues, être extrêmement fou. Il [Cl. Tardy] est à la veille de courir les rues, de folie et de présomption, ou d'être enfermé dans les Petites Maisons, Patin, Lett. t. II, p. 175.

      Cette histoire, cette nouvelle court les rues, elle est connue de tout le monde. Je serais inexcusable si j'entreprenais de décrire l'action du monde la plus héroïque sur des mémoires qui courent les rues, Retz, IV, 171.

      L'esprit court les rues, il est commun?; tout le monde en a.

      Être vieux comme les rues, être fort vieux.

      Cela est vieux comme les rues, se dit d'une chose qui n'est plus à la mode.

      Le bout de la rue fait le coin, se dit pour se moquer du galimatias de quelqu'un.

      Fig. Les rues en sont pavées, se dit de choses extrêmement communes.

      Être bon à jeter dans la rue, n'être plus bon à rien. Je ne suis pas à jeter dans la rue, La Fontaine, Gag.

    • 2La grande rue, ou la grand' rue, rue principale d'une ville de province.
    • 3Les habitants d'une rue. [à Rennes] On a chassé et banni toute une grande rue et défendu de les recueillir, sur peine de la vie, Sévigné, 229.
    • 4Espace qui reste vide dans une carrière, après qu'on a exploité les différents bancs de pierre dont elle se compose?; se dit aussi des chemins, issues, etc. qu'on pratique pour l'exploitation.

    HISTORIQUE

    XIe s. Toutes les rues ù li bourgeis estunt, Ch. de Rol. CXC.

    XIIe s. Qui donc veïst le duc sur un cheval gascon Poindre parmi les rues, à sa main un baston?, Sax. VIII. Es rues de Seissuns se sunt entreveü, Th. le mart. LII.

    XIIIe s. En ceste cité a CLX grans rues, et en chascune rue X mille maisons, Marc Pol, p. 507.

    XIVe s. Et de pluseurs maisons est faite une rue, et de pluseurs rues une cité?, Oresme, Eth. 253. Ens i a Bauduins le [la] grant cité cherquie [parcourue], De rue en rue va, Baud. de Seb. XI, 46. Le suppliant se latita grant pieça par Paris en rues foraines [détournées], Du Cange, foraneus.

    XVe s. Et nous fu dit par les gens là presens que ledit Mons. d'Orleans et ses gens avoient esté ainsi tuez et murdriz emmy la dicte rue [Vieille-Rue-du-Temple] en alant leur chemin, et que ceulx qui ce avoient fait s'en estoient fouiz et laissié les corps tous mors dedens la boe emmy la rue, Bibl. des ch. 6e série, t. I, p. 217. L'escuyer, qui l'attendoit au tourner d'une rue [chemin] sur les champs, Froissart, liv. I, p. 401, dans LACURNE.

    XVIe s. Ne tirans une seule volée qu'elle ne fist des rues dans les escadrons et bataillons du camp ennemy, Sully, Mém. t. I, p. 325. N'est permis de faire fumier aux rues publiques par lesquelles le trompette crie chemin faisant les criées?, Nouv. coust. gén. t. IV, p. 710. Et bien, puisqu'estes d'advis que je me mette en rue [j'entre dans la dispute]?, Contes de Cholières, f° 102, dans LACURNE.

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    Encyclopédie, 1re édition

    RUE, s. f. (Hist. nat. Bot.) ruta, genre de plante à fleur en rose, composée le plus souvent de quatre pétales concaves & disposés en rond. Le pistil sort du calice, & devient dans la suite un fruit arrondi, tétragone pour l'ordinaire, & composé souvent de quatre capsules attachées à un axe. Ce fruit renferme des semences qui ont ordinairement la figure d'un rein, ou qui sont anguleuses. Tournefort, inst. rei herb. Voyez Plante.

    Rue sauvage, harmala ; genre de plante à fleur en rose, composée de plusieurs pétales disposés en rond. Le pistil sort du calice, & devient dans la suite un fruit arrondi & divisé en trois capsules, qui renferment des semences le plus souvent oblongues. Ajoutez aux caracteres de ce genre, que les feuilles sont alternes. Tournefort, institut. rei herbar. Voyez Plante.

    Rue, (Jardinage.) ruta, petit arbrisseau toujours vert, qui vient naturellement dans les pays méridionaux de l'Europe. Il s'éleve à quatre ou cinq piés ; ses feuilles sont épaisses, charnues, découpées, & d'un verd bleuâtre. Ses fleurs qui paroissent au mois de Juin sont jaunes & de peu d'agrément, elles viennent en bouquets au bout des branches. Ses graines qui sont noires, petites & anguleuses, sont renfermées dans une capsule qui a quatre loges. Quoique le feuillage de cet arbrisseau soit d'une jolie apparence, il rend une odeur forte, si désagréable, qu'il n'y a guere moyen d'en faire usage pour l'agrément. Son accroissement est prompt, il est robuste, il réussit dans toutes sortes de terreins, & il se multiplie aisément de graines, de branches couchées & même de bouture : cette derniere méthode est la voie la plus courte.

    La Médecine fait usage de la rue dans quantité de circonstances. Elle a surtout la vertu de préserver des venins. Les Maréchaux en tirent des secours pour la cure des maladies du cheval & autres bestiaux. En Angleterre, en Hollande & en Allemagne, on fait entrer la rue dans plusieurs ragoûts. En Italie on mange ses plus jeunes rejettons en salade. Mais on ne fait en France nul usage de cette plante dans les alimens. Les goûts varient chez les différentes nations, comme les m?urs & les opinions.

    On connoit plusieurs especes de rue : voici les plus remarquables.

    1. La rue domestique, c'est la plus commune, & celle dont on fait plus particulierement usage.

    2. La rue domestique à petites feuilles, ses fleurs sont aussi plus petites. Cet arbrisseau n'a pas d'autres différences.

    3. La rue domestique à petites feuilles panachées, ses feuilles sont joliment tachées de blanc, pendant l'hiver & dans le commencement du printems. Mais ce qu'il y a de plus remarquable dans cet arbrisseau, c'est que les taches ne sont apparentes que dans le tems où la seve n'est plus en action. Elles disparoissent peu-à-peu, à mesure que l'arbrisseau végete au printems, & on les voit reparoitre en automne, dès que la seve n'agit plus. On peut regarder cette plante comme un barometre de végétation.

    4. La rue d'Alep à larges feuilles, elle est plus délicate que les précédentes, & elle répand une odeur encore plus forte & plus désagréable.

    5. La rue d'Alep à petites feuilles, c'est tout ce qui en fait la différence.

    6. La grande rue sauvage, elle a beaucoup de ressemblance avec la premiere espece, si ce n'est qu'elle s'éleve davantage, & que ses feuilles, ses fleurs & ses graines sont plus petites, & que sa verdure est plus blanchâtre. Mais elle est moins robuste & d'une odeur si forte & si insupportable, qu'elle porte à la tête. Il y a même dans cette plante une vertu si active & si pénétrante, qu'elle occasionne de l'inflammation à la peau, lorsqu'on touche ses feuilles.

    7. La petite rue sauvage, sa feuille & sa fleur sont plus petites que celles de la précédente. Elle s'éleve beaucoup moins, & elle n'a pas de meilleures qualités. Cependant c'est l'espece de rue qui a le plus d'agrément par rapport à son feuillage qui est très-joli.

    8. La rue d'Espagne, sa feuille ressemble à celle du lin, & elle est fort délicate.

    Rue, (Mat. méd.) rue des jardins & grande rue sauvage. Ces deux plantes ont les mêmes propriétés, & peuvent se substituer l'une à l'autre. On doit observer seulement que la derniere a plus d'efficacité que la premiere, &c.

    Les feuilles & les semences de la rue sont d'usage.

    L'infusion des feuilles fraîches de cette plante, ou ces mêmes feuilles seches réduites en poudre, sont des remedes très-efficaces pour rétablir les regles, & pour calmer les accès de vapeurs histériques. Ces mêmes remedes sont de bons vermifuges. Les semences ont les mêmes vertus, & sont employées aux mêmes usages. Le suc dépuré des feuilles est encore plus puissant. On emploie avec succès l'eau distillée de rue dans les juleps & les potions hystériques, anti-spasmodiques & vermifuges. Cette eau est comptée aussi parmi les remedes ophtalmiques.

    On prépare une conserve avec les sommités fleuries ; & on en retire une teinture qui a aussi les mêmes vertus. L'huile essentielle de rue est regardée comme possédant les mêmes propriétés, & à un petit degré très-supérieur ; mais il est vraissemblable que cette huile participe plus des qualités communes des huiles essentielles que des qualités particulieres de la rue.

    Cette plante est d'ailleurs recommandée comme résistant très-puissamment au venin, corrigeant le mauvais air, & même chassant le diable. C'est surtout un vinaigre composé, dont la rue est un des principaux ingrédiens qu'on emploie dans ces dernieres vues.

    On prépare avec la rue une huile par infusion qu'on emploie extérieurement comme résolutive & nervine, & qu'on croit surtout propre à tuer les vers des enfans, si on leur en frotte le nombril. C'est principalement cette derniere propriété qu'on attribue aussi à l'huile essentielle.

    La rue doit être regardée comme un remede puissant, que son odeur forte & désagréable fait trop négliger parmi nous.

    La rue entre dans un grand nombre de compositions officinales. Elle est un très-bon ingrédient d'un remede magistral externe très-usité sous le nom de vin aromatique. Voyez Vin aromatique. (b)

    Rue, s. f. (Architect.) espace entre des maisons pour servir de passage au public, ou si vous l'aimez mieux, c'est un chemin libre bordé de maisons ou de murs, pavé & pratiqué dans les villes, pour communiquer d'une maison, d'une place, d'un quartier à un autre. Vitruve, Palladio, & ceux qui sont entrés dans le détail de la construction des villes, donnent les préceptes suivans, au sujet du compartiment des rues.

    Dans l'alignement des rues des villes, il faut surtout avoir égard à la qualité & à la température de l'air où elles se trouvent. Dans les pays froids ou tempérés, on doit les tenir plus larges & plus spacieuses, afin que la ville en soit plus commode, plus saine & plus belle ; car l'air étant plus découvert, il est plus sain : de sorte que si une ville est située dans un air froid, & que les maisons y soient beaucoup exhaussées, il faudra donner beaucoup de largeur aux rues, afin que par ce moyen le soleil entre partout librement.

    Mais si cette ville est située dans un climat fort chaud, il est nécessaire d'en faire les rues étroites, & les bâtimens plus exhaussés, afin que par le moyen de l'ombre qui se rencontre toujours dans les rues étroites, la chaleur se trouve plus modérée : ce qui contribue beaucoup à conserver la santé : c'est ce qu'on remarqua à Rome, depuis que Néron l'eut rebâtie, & qu'il eut tenu les rues plus larges qu'auparavant ; la ville en fut plus belle, mais elle se trouva plus exposée aux chaleurs & aux maladies.

    Les rues principales doivent être disposées ensorte que des portes de la ville elles se rendent en droite ligne sur la grande place ; & quelquefois même, si la situation le permet, il est bon qu'elles passent jusqu'à l'autre porte ; & selon la forme ou l'étendue de la ville, on pourroit faire sur le même alignement, entre quelques-unes des portes & la principale place, plusieurs places moindres. Les autres rues doivent aussi aboutir non-seulement à la grande place, mais encore aux principales églises, aux grands palais, & à tous les lieux publics.

    Mais dans ce compartiment des rues, il faut soigneusement prendre garde, selon l'avertissement que Vitruve nous donne, qu'elles ne soient point directement opposées à aucun vent violent, ni par conséquent sujettes à leurs tourbillons, & à l'impétuosité de leurs souffles ; d'ailleurs pour la conservation de la santé des habitans, on doit tâcher de détourner & de rompre les vents nuisibles.

    Toutes les rues doivent avoir une pente vers le milieu, afin que les eaux qui tombent des toits des maisons, s'y viennent rendre toutes ensemble, se fassent un cours plus libre, & entrainent avec elles les ordures, de peur que, si elles croupissoient trop long-tems dans un même lieu, l'air ne s'infectât de leur corruption. On donne aux rues droites & larges une pente d'environ un pouce par toise pour l'écoulement des eaux. Les moindres ont un ruisseau, & les plus larges, une chaussée entre deux revers.

    Les rues chez les Romains, étoient grandes ou publiques, & petites ou particulieres. Ils nommoient les premieres, royales, prétoriennes, consulaires ou militaires ; & les autres, vicinales, c'est-à-dire, rues de traverse, par lesquelles les grandes se communiquoient les unes aux autres.

    Chacun dérive le mot de rue à sa fantaisie. Suivant Daviler, ce mot vient de rudus, aire pavée de mortier, de chaux & de ciment ; selon MM. de Port-Royal, le mot rue vient de ????, vicus, dont la racine est ???, je coule. Ducange prétend qu'on a dit ruta, ruda dans la basse latinité, pour signifier une rue & place marchande. (D. J.)

    Rue d'une ville de guerre, (Archit. milit.) dans les villes de guerre les principales rues prennent leur origine à la place d'armes, qui est au milieu de la ville, & se conduisent sur un même alignement aux portes de la ville, aux remparts, & principalement à la citadelle ou au réduit, s'il y en a, afin qu'elles puissent être enfilées. On les fait aussi perpendiculaires les unes aux autres, le plus qu'il est possible, afin que les encoignures des maisons soient à angles droits. On donne ordinairement six toises aux grandes rues, & trois ou quatre aux petites. A l'égard de leur distance, la rue qui est parallele à une autre, doit en être tellement éloignée, qu'il y reste un espace pour deux maisons de bourgeois dont l'une regarde une rue, & l'autre a la vue dans celle qui lui est opposée. On suppose ici que chaque maison à cinq ou six toises de large sur sept à huit d'enfoncement, avec une cour de pareille grandeur, afin que l'intervalle d'une rue à l'autre soit d'environ trente-deux à trente-trois toises. Voyez la science des Ingénieurs de M. Belidor. (D. J.)

    Rue, s. f. (terme de Carrier.) ils appellent les rues d'une carriere, les espaces qui restent vuides, après qu'on en a tiré les différens bancs de pierre dont elle est composée. C'est par ces rues qu'on nomme aussi chemins, que l'on pousse les pierres au trou, après qu'on les a mises sur les boules. Savary. (D. J.)

    Rue, clou de rue, (Maréchal.) on dit qu'un cheval a pris un clou de rue, pour dire qu'en marchant il a rencontré un clou qui lui est entré dans le pié, & l'a rendu boiteux.

    Rue, (Géog. mod.) il y a deux petites villes de ce nom, l'une en France, l'autre en Suisse.

    La premiere est en Picardie, dans le Ponthieu, à une lieue de Crotoy, sur la riviere de Mage. Quoique ses fortifications aient été rasées, c'est cependant encore un gouvernement de place. Elle a deux paroisses, & un petit commerce en bestiaux & en chevaux. Long. 19. 15. latit. 50. 17.

    La seconde petite ville nommée Rue est au canton de Fribourg dans le bailliage de Corbiere. Long. 24. 37. latit. 46. 57. (D. J.)

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    Étymologie de « rue »

    (Nom 1) (XIe siècle) Du latin r?ga (« ride ») puis « chemin » en latin tardif.
    (Nom 2) (XIIIe siècle) Du latin r?ta, de même sens.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Provenç. espagn. et portug. rua?; anc. ital. ruga?; du bas-lat. ruga (rua, dans un texte du IXe s.), place, rue, que des étymologistes dans du Cange, approuvés par Diez, regardent comme tiré du lat. ruga, ride, au sens de sillon, de là rang, rue. Du Cange a aussi ruta, rutta, mais le g a l'antériorité?; cependant ruta fait songer au celtique rod, rut (voy. ROUTE à l'étymologie).

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    RUE1, subst. fém.
    Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 « voie bordée de maisons dans une agglomération » (Alexis, éd. Chr. Storey, 212); 2. 1675 « ensemble des habitants des maisons qui bordent cette voie » (Mmede Sévigné, Lettre du 30 oct. ds Corresp., éd. R. Duchêne, t. 2, p. 146); 3. a) 1701 rue de carrière (Fur.); b) 1772 théâtre (Encyclop., Planches t. 10, IV, p. 1a). Du b. lat. ruga « chemin bordé de maisons » (Blaise Lat. chrét.) issu, p. métaph. du lat. class. ruga « ride ». Voir FEW t. 10, pp. 545b-546a.

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    Les rimes de « rué »


    On recherche une rime en 8E .

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    Les rimes en 8e

    Rimes de réhabituer      Rimes de évaluées      Rimes de embué      Rimes de suée      Rimes de habituées      Rimes de évacuer      Rimes de attribuaient      Rimes de statué      Rimes de dévalué      Rimes de évaluée      Rimes de englué      Rimes de évacuée      Rimes de ponctuait      Rimes de muets      Rimes de évoluais      Rimes de infatués      Rimes de restituaient      Rimes de ponctué      Rimes de sourd-muet      Rimes de puais      Rimes de gradué      Rimes de conspuaient      Rimes de évoluaient      Rimes de insinuée      Rimes de attribuée      Rimes de habitués      Rimes de insinué      Rimes de tués      Rimes de dévaluée      Rimes de réévalués      Rimes de rétribué      Rimes de dilué      Rimes de ruée      Rimes de évacué      Rimes de bisexué      Rimes de ruais      Rimes de évacuait      Rimes de insinuer      Rimes de attribués      Rimes de tuées      Rimes de entre-tués      Rimes de sinué      Rimes de substituai      Rimes de sinuait      Rimes de ponctuée      Rimes de dilués      Rimes de impollués      Rimes de transmuait      Rimes de sous-évaluait      Rimes de éberlué     

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    Les citations sur « rué »

    1. J'ai remarqué que même les gens qui affirment que tout est prédestiné et que nous ne pouvons rien y changer regardent avant de traverser la rue.

      Auteur : Stephen Hawking - Source : Trous noirs et Bébés univers


    2. Les maux les plus cruels ne sont que des chansons
      Près de ceux qu'aux maris cause la jalousie.


      Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Contes et nouvelles en vers (1665-1674), La coupe enchantée


    3. La vertu par elle-même ne donne aucune consolation, lorsqu'on a perdu un ami; et le coeur de l'homme blessé par l'amitié continue toujours à saigner cruellement, sans que le génie de l'amour puisse le guérir.

      Auteur : Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul - Source : Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul


    4. L'homme est un animal qui ne peut être endoctriné que par la cruelle expérience.

      Auteur : Giacomo Giovanni Girolamo Casanova - Source : Sans référence


    5. Et aucun moyen, hélas! de conjurer ce malheur, plus intimement cruel à leurs âmes que tous les précédents désastres de fortune.

      Auteur : Louis Marie Julien Viaud, dit Pierre Loti - Source : Figures et Choses qui passaient (1897)


    6. Mes enfants, les proverbes que vous voyez aux murs de cette classe correspondaient peut-être jadis à une réalité disparue. Aujourd'hui on dirait qu'ils ne servent qu'à lancer la foule sur une fausse piste, pendant que les malins se partagent la proie; si bien qu'à notre époque , le mépris des proverbes, c'est le commencement de la fortune

      Auteur : Marcel Pagnol - Source : Topaze (1926)


    7. C'est avec les bonnes bourgeoises qu'on fait les meilleures grues.

      Auteur : Michel Audiard - Source : Sans référence


    8. La main à plume vaut la main à charrue. - Quel siècle à mains!

      Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Une saison en enfer (1873), Mauvais Sang


    9. Là, les lieux d'aisances étaient à la turque. Un as de pique décorait la porte; un as de pique tout pareil à celui de notre rideau de fer au temps - l'bon temps - où, nous aussi avions pignon sur rue.

      Auteur : Henri Calet - Source : La Belle Lurette (1935)


    10. Mon cul s'éveille au souvenir - D'une inoubliable caresse - Que m'enseigna une négresse - Dans un hôtel rue d'Aboukir.

      Auteur : Guillaume Apollinaire - Source : Poésies libres


    11. La nuit commençait à tomber et à mesure, son désespoir, et celui des milliers de gens enfermés avec elle, se mettait à grandir, comme une créature monstrueuse, hors de contrôle.

      Auteur : Tatiana de Rosnay - Source : Elle s'appelait Sarah (2007)


    12. Etudiant: Portent tous des bérets rouges, des pantalons à la hussarde, fumant la pipe dans la rue et n'étudie pas.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


    13. Les structures ne descendent pas dans la rue.

      Auteur : Lucien Goldmann - Source : Sans référence


    14. Le ciel était blanc sur la Seine assise entre ses grues, comme entre ses jouets une enfant triste.

      Auteur : Françoise Sagan - Source : Un certain sourire (1956)


    15. Voilà le fidèle de la rue de la Poterie.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : César Birotteau (1838)


    16. Toute société humaine est fondée sur quelques fondamentaux, le premier étant l'interdit de l'inceste, mais « Tu ne tueras pas » est le plus fondamental. Aussi, moins de trente ans après la monstrueuse tuerie de la seconde guerre mondiale, lorsque j'ai entendu retentir parmi nous le désinvolte « Il est interdit d'interdire ! », j'ai pris peur. Bien sûr, il faut lutter contre tous les interdits oppressifs et injustices. De là à faire table rase de toute limite, il y a une marge, celle-là même qui sépare la civilisation de la barbarie.

      Auteur : François Cheng - Source : Cinq méditations sur la mort. Autrement dit sur la vie (2013)


    17. Cette maison comporte trois étages comme toutes ses voisines (qui constituent, un mètre environ plus en avant, l'alignement général de la rue).

      Auteur : Alain Robbe-Grillet - Source : Projet pour une révolution à New York (1970)


    18. La poésie est dans la rue.

      Auteur : Slogan de mai 68 - Source : Slogan de mai 1968.


    19. A force de bonté, de patience et d'amour, il est sans doute possible de sortir un homme, une femme, du marais d'ennui et de souffrance dans lequel nous pataugeons tous. Mais rien, personne, ne peut empêcher la multitude de se ruer vers sa fatalité.

      Auteur : René Barjavel - Source : Le Voyageur imprudent (1944)


    20. Le temps est moins cruel qu'on ne le pense. Derrière ses stigmates, les êtres ne changent pas. De beaux meubles, même sous plusieurs couches de peinture, conservent leur grâce. Il suffit de les gratter pour les retrouver intacts. Les gens, c'est pareil.

      Auteur : Anne Liger-Belair, dite Gudule - Source : La Bibliothécaire (1995)


    21. Le passé bouge et les miroirs sont imprévisibles. Chaque matin tu te réveilles en croyant être le même que la veille au soir, croyant reconnaître dans le miroir un visage identique, mais parfois, dans ton sommeil, tu as été bouleversé par de cruels lambeaux de douleurs ou de passions anciennes qui donnent au matin une lumière légèrement trouble, et ce visage qui te semble le même est sans cesse en train de changer, modifié minute après minute par le temps, comme un coquillage par le frottement du sable, par les coups et le sel de la mer. À chaque instant, même si tu te tiens immobile, tu changes de lieu et de temps grâce aux décharges chimiques infinitésimales en quoi consistent ton imagination et ta conscience.

      Auteur : Antonio Muñoz Molina - Source : Séfarade (2005)


    22. La corruption a toujours existé, mais dans le temps, on avait Stavisky : on le repérait, le gars ! Il me semble qu'il y a de plus en plus de magouilles, parce que les gens ont de plus en plus peur de la mort. Elle est cachée, niée. Vous en voyez, vous, des corbillards dans les rues ? Ils ressemblent à des limousines passe-partout... C'est l'angoisse devant le vide qui provoque cette ambition, ce goût du pouvoir démesuré, cet acharnement à posséder, par tous les moyens.

      Auteur : Jean-Pierre Mocky - Source : Hommage Jean-Pierre Mocky, mort d’un anar du cinéma, Télérama, le 09 Aout 2019


    23. La Corée est une dictature avec son cruel président King Kong.

      Auteur : Perles du Bac - Source : Brèves de copies de bac (2013)


    24. Le prince étalait contre le poêle sa beauté de jeune dieu, qui fortifiait une barbe drue et noire.

      Auteur : Anatole France - Source : Le Lys rouge (1894)


    25. Mon imagination effarouchée qui ne me fait prévoir que de cruels avenirs.

      Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Les Confessions (édition posthume 1782-1789)


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    Les synonymes de « rue»

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