Définition de « vapeur »


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NOM genre () de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|va.pœ?) vapeur (f)

  • (phys) Exhalaison gazeuse résultant de la transformation partielle ou totale d’une substance ordinairement liquide en gaz. - La vapeur d’eau est transparente comme l’air, il en est de même de la vapeur d’éther, d’alcool, de camphre. - L’air le plus transparent contient toujours de la vapeur d’eau. - Des vapeurs d’essence. - La vapeur de l’iode est violette.

  • (absol) Il se dit absolument de la vapeur d’eau. - On utilise la vapeur comme force motrice. - Un turbot cuit à la vapeur.

  • (ext) (ucf|force) locomotrice de la vapeur d’eau. - À toute vapeur.

  • (ext) (fam) Sorte de fumée qui s’élève des choses humides par l’effet de la chaleur. - Les vapeurs qui s’élèvent de la mer et des rivières. - Le soleil par sa chaleur résout, dissipe les vapeurs. - Vapeurs malignes, vapeur méphitique.

  • (term|Au pluriel) Se disait de troubles de santé qu’on attribuait à des humeurs morbides montant au cerveau. - Elle a des vapeurs. - Les vapeurs du vin, l’effet que le vin, bu en trop grande quantité, produit sur le cerveau. (fr-rég|va.pœ?) vapeur (m)

  • (ell) (ucf|navire) propulsé par une machine à vapeur. - Un vapeur est en vue. (-hyper-) bateau Synonyme : gaz


    Expression : être à voile et à vapeur machine à vapeur : machine mise en jeu par la vapeur de l’eau bouillante. bateau à vapeur : bateau qui marche au moyen d’une machine à vapeur. bain de vapeur : hammam, bain que l’on prend en demeurant exposé, dans un lieu clos, à des vapeurs chaudes qui s’exhalent d’un bassin, ou des parois mêmes du mur. (chim) bain de vapeur : distillation dans laquelle le récipient où sont renfermées les matières à distiller est échauffé par la vapeur de l’eau bouillante.



    Définitions de « vapeur »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    VAPEUR1, subst. fém.

    A. ?
    1. Amas visible de fines gouttelettes d'eau de condensation en suspension dans l'atmosphère. Vapeur blanche, légère; la vapeur flotte, monte, voltige, se dissipe. Une brume vague floconnait sur le lac, ? une brume, non, ? une buée, une vapeur de vapeur, de quoi fondre ou comme ouater ce que l'eau morte aurait eu de trop métallique (Bourget, Cosmopolis, 1893, p. 466):
    ... sur la campagne, se levaient lentement de gros nuages. Ils naissaient par dilatation du sein de leur propre puissance et ils se gonflaient insensiblement en volutes lourdes, dont les vapeurs s'accumulaient peu à peu, à l'Ouest, sur une colline solitaire. Bosco, Mas Théot., 1945, p. 252.
    2. En partic.
    a) Émanation visible de l'haleine ou de la sueur. Les casques sont blancs de givre. Les hommes fument de la tête aux pieds, comme des chevaux; ils portent leur vapeur dans leurs pas, toute la compagnie est dans le brouillard de sa sueur (Giono, Gd troupeau, 1931, p. 239).V. brouillard1ex. 4.Littér. On présente en vain à la bouche du prince le verre qui couvroit la tabatière du roi, la vapeur de la vie ne parut point sur le verre (Chateaubr., Mél. hist., 1827, p. 217).
    b) Eau vaporisée. Un coquemar de terre brune laissait fuser une fine vapeur de son couvercle (Moselly, Terres lorr., 1907, p. 64).Elle souleva le couvercle de la marmite; puis, le visage aveuglé d'une vapeur ardente, saisit sur la cheminée une poignée de sel (A. France, Vie fleur, 1922, p. 368).
    3. P. anal., littér. Amas fin et léger. Synon. nuage.La lumière y entrait à flots [dans la nef]. Arrivant à travers chaque verrière par grands jets distincts, elle allait s'écraser en face sur la muraille puis, rebondissant, éclaboussait l'espace d'une vapeur de poussières illuminées (Estaunié, Vie secrète, 1908, p. 75).La crépelure domptée de ses cheveux châtains se révélait, quand même, en petites ondes qui accrochaient la lumière, en vapeur dorée sur la nuque et près des oreilles (Colette, Mais. Cl., 1922, p. 142).
    4. Au fig., littér. Chose inconsistante et illusoire. L'enfant à la grosse tête ronde a reçu tous les dons, même celui du tra-vail, sans lequel tous autres ne sont que vapeurs et fumées (Duhamel, Cécile, 1938, p. 70).
    B. ? Vapeur (d'eau). Eau amenée à l'état gazeux, au-dessus de son point d'ébullition.
    1. [Utilisée notamment comme source d'énergie] Bateau, locomotive, presse à vapeur. Deux grues à vapeur semblables à des clochers (Barbusse, Feu, 1916, p. 102).En appos. Charbon(-)vapeur. Charbon destiné à produire de la vapeur en chaudière ou en centrale thermique. Varsovie, afin d'assurer des débouchés réguliers à son charbon, souhaiterait que la France s'engage à maintenir au-delà de 1982 ses importations de charbon-vapeur (utilisé dans les centrales thermiques) à un niveau élevé (L'Express, 28 juill. 1979, p. 45, col. 2).
    ? Cheval-vapeur*. Machine* à vapeur.
    ? Loc. verb. Inverser* la vapeur; à pleine vapeur. Renverser* la vapeur.
    ? Loc. adv. À toute vapeur; à pleine vapeur. En utilisant toute la vapeur possible; p. ext., très vite. Ces câbles, déroulés et enroulés à toute vapeur par les bobines de la machine (Zola, Germinal, 1885, p. 1158).Et tout de suite, hommes et bagages s'engouffrent dans le train qui part à toute vapeur (Bourget, Ét. angl., 1888, p. 115).À la vapeur (vieilli). Très vite. Convenez que l'on mène maintenant l'existence un peu trop vite (...) on fait aller sa jeunesse à la vapeur (Kock, Compagn. Truffe, 1861, p. 5).Mais vous êtes, vous, d'une génération si pressée, si pressée (...) vous vous êtes marié, comme vous faites toutes choses (...) à la vapeur (Sardou, Fam. Benoîton, 1865, p. 89).
    ? P. méton. Usage de l'énergie obtenue par la machine à vapeur. Malgré la vogue du diesel, la vapeur a conservé cependant de nombreux adeptes (Le Masson, Mar., 1951, p. 76).
    ? Loc. verb. Être/marcher à voile et à vapeur. Utiliser ce double mode de propulsion. Un navire est un monde. Quand il marche, comme celui-ci, en même temps à la vapeur et à la voile (Audiberti, Quoat, 1946, 1ertabl., p. 17).Au fig., pop. Être bisexuel(le). J'ai une copine, Josiane, qui s'est laissé toucher, embrasser et tout par une commerçante de Juan-les-Pins (...). Josiane elle marchait à voile et à vapeur et ça m'étonnait qu'elle aille jusqu'au bout avec ce type-là parce que d'abord il était pas beau et qu'en plus il était fauché (J. Lanzmann, L'Âge d'amour, 1987 [1979], p. 8 et 47 ds Bernet-Rézeau 1989).
    2. [Usages domestiques]
    a) À la vapeur. [Qualifiant un mode de cuisson] Pommes de terre cuites à la vapeur (p. ell. pommes vapeur). Une poularde à la crème et aux champignons, une timbale de riz à la vapeur (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 197).Les produits en boyaux sont (...) fumés avant d'être cuits à l'eau ou à la vapeur (Industr. conserves, 1950, p. 26).
    b) Bain de vapeur. Bain pris dans une étuve humide. Les clients peuvent se contenter d'un bain de vapeur; ils peuvent aussi prendre un bain d'eau tiède (Faral, Vie temps st Louis, 1942, p. 192).
    c) Fer à vapeur. Fer à repasser utilisant la vapeur d'eau pour humidifier le linge et le repasser plus facilement. La pattemouille, c'est fini. Vive les fers à vapeur (Le Point, 29 nov. 1976, p. 51, col. 2).
    C. ?
    1. Vieilli. Exhalaison de corps liquides ou solides. Vapeurs d'encens, d'opium, de tabac; vapeur aromatique, désinfectante; vapeurs épaisses, suffocantes. Cette journée [de noces] toute fumante de sueur, d'encens, d'haleine de bétail, de vapeur de sauces (Colette, Mais. Cl., 1922, p. 111).
    ? [En cont. métaph.] De cette vie factice, aux joies fausses, se dégage, hélas! une vapeur malsaine, non point vraiment une odeur de débauche, mais comme un parfum fatal de liberté (Vallès, Réfract., 1865, p. 24).
    2.
    a) MÉD. ANC. Exhalaison supposée monter du sang et des autres humeurs jusqu'au cerveau. Vapeur maligne (Rob. 1985). P. métaph. Sarcey me disait fort souvent: « Une bonne digestion, voilà l'image la plus approchante et la meilleure preuve de l'existence de l'âme. Tout le reste n'est qu'inquiétude inutile, billevesées, vapeurs noires » (Miomandre, Écrit sur eau, 1908, p. 121).
    b) Au plur., vieilli ou iron. [Surtout appliqué à une femme] Étourdissements, vertiges, migraines, malaises divers. Elle a, depuis quelque temps, ce qu'on appelait autrefois des « vapeurs? (...) » elle rougit et pâlit sans motif (Gyp, Tante joujou, 1891, p. 78).Elle rougissait par bouffées et sans raisons sensibles. Joseph dit: ? Vous avez des vapeurs? (Duhamel, Passion J. Pasquier, 1945, p. 174).
    c) Littér. Trouble du cerveau occasionné par l'absorption d'alcool en trop grande quantité. Les vapeurs du vin, de l'alcool. Sa cervelle obscurcie par les vapeurs de la bombance (Flaub., MmeBovary, t. 1, 1857, p. 33).Richard commençait à rougir sous l'effet de la réplétion et la vapeur des breuvages lui brouillait légèrement la vue (Duhamel, Cécile, 1938, p. 178).
    ? P. métaph. Trouble causé par un sentiment, une passion, une sensation. Vapeurs de la colère, de l'orgueil. Les flottantes exhalaisons de l'herbe (...) imprégnaient l'air d'une langueur tendre, d'un bonheur léger, comme d'une vapeur de bien-être (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Femme de Paul, 1881, p. 1223).Nous rentrâmes, la tête bourdonnante des vapeurs de l'insouciance et du plaisir (Arnoux, Algorithme, 1948, p. 72).
    D. ? PHYS., CHIM. Forme gazeuse d'un corps liquide qui se vaporise ou d'un solide qui se sublime. Vapeur d'alcool, d'essence, d'éther, de goudron, de mercure. Dans la distillation, c'est la vapeur qui constitue le produit à recueillir (Ser, Phys. industr., 1890, p. 355).Les produits pétrolifères portés à une température supérieure à leur point d'inflammabilité peuvent prendre feu. Les vapeurs qu'ils émettent, mélangées en certaines proportions avec de l'air, peuvent faire explosion (Chartrou, Pétroles natur. et artif., 1931, p. 172).V. éblouissement ex. 3.
    ? Vapeur d'eau. V. supra B.
    ? Vapeur saturante*. Vapeur sèche. V. sec I A 1 c.
    REM. 1.
    Vape, subst. fém.,arg. a) Situation louche, suspecte. Ils renâclaient presque toujours au moment de douiller (...), il leur passait une inquiétude (...) ils sentaient malgré tout la vape... Que c'était un petit flouze qu'ils reverraient jamais (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 447).b) Au sing. ou au plur. [Surtout dans des loc. verb.] État d'hébétude, de somnolence dû à la fatigue, à l'alcool, à un malaise, etc. Tomber dans la vape; être dans les vapes. Il devait [à 11 h du matin] être en pleine vape, quelque part, camé à bloc (Simonin, Touchez pas au grisbi, 1953, p. 83).
    2.
    Vaporiste, subst. masc.,ch. de fer. a) Conducteur d'une locomotive à vapeur. (Dict. xxes.). b) Partisan de la traction à vapeur. Beaucoup de « vaporistes » (...) se demandèrent s'il n'existerait pas une autre solution au problème de la routière mécanique individuelle. À défaut de la vapeur, décidément peu pratique, ne pourrait-on faire appel à un autre agent moteur? (P. Rousseau, Hist. transp., 1961, p. 477).
    Prononc. et Orth.: [vap?:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1265 vapour « espèce de fumée s'élevant des corps humides sous l'action de la chaleur » (Brunet Latin, Trésor, I, 106, éd. F. J. Carmody, p. 90); b) 1575 spéc. vapeur de l'eau (Paré, ?uvres, XXV, 24, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 3, p. 561); 2. a) xives. [ms.] « exhalaison qui se dégage d'une substance » (Fragm. d'un livre de medecine, ms. Berne A 95, fo12 rods Gdf. Compl.); b) 1610 vapeurs « effet euphorique dû à l'absorption d'alcool » (Béroalde de Verville, Moyen de parvenir, 38, 9, éd. A. Tournon, p. 106); 3. a) 1609 méd. anc. « humeur subtile qui s'élève des parties basses et trouble le cerveau » (Régnier, Satires, XII, 51, éd. G. Raibaud, p. 154: tout ce qu'elle espere Des biens que l'hypocondre en ses vapeurs promet Quand l'humeur ou le vin lui barbouillent l'armet); cf. 1684 vapeur de fille anc. nom de l'hystérie (Mmede Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 3, p. 147); b) 1609 « chose vaine, futile » (Régnier, op. cit., VI, 167, p. 67: Mais ce traître cruel [l'Honneur] [...] Qui nous gonfle le c?ur de vapeurs et de vent); 4. 1765 (Encyclop. t. 16: vapeur, vaporeux, se dit en Peinture, lorsque la perspective aërienne est bien entendue dans un tableau, et qu'il y regne un très-léger brouillard qui rend les objets tendres et flous); 5. a) 1784 (Maillard, Théorie des machines mues par la force de la vapeur de l'eau [titre] ds Wexler, p. 98, note 11); b) 1794 (Journal des Mines, 1, 62, ibid., note 9: Nous croyons nécessaire d'adopter cette dénomination [machine à vapeur] au lieu de celle de pompe à feu [...]. L'eau réduite en vapeur en est le moteur: le feu n'est que la cause de la vaporisation [...] on n'a fait ici que traduire l'expression anglaise steam engine); c) 1825 cuire à la vapeur, turbot à la vapeur (Brillat-Sav., Physiol. goût, pp. 337, 339); d) 1861 marcher à pleine vapeur (Armengaud, Moteurs à vapeur, t. 2, p. 404); e) 1868 à toute vapeur (Verne, Enf. cap. Grant, t. 1, p. 38); 6. a) 1847 fig. (Féval, Fils diable, t. 7, p. 31: Quant au chemin de fer, ça marche à pleine vapeur! Dix mille demandes d'actions depuis lundi!); b) 1865 à la vapeur « à toute vitesse » (Sardou, loc. cit.). Empr. au lat.vapor subst. masc. « vapeur d'eau, exhalaison, fumée », dans la lang. de l'époque impériale « chaleur », au fig. « bouffées de chaleur » et « état d'excitation (de l'esprit) », att. au sens de « vanité » chez les aut. chrét. (v. Blaise Lat. chrét.); en fr. vapeur a été fait fém. p. anal. avec les termes en -eur*. Pour désigner les nouv. machines utilisant la force motrice de la vapeur d'eau, il y eut fin xviiie-déb. xixes. une période d'hésitation pendant laquelle coexistèrent des périphrases (cf. en 1804 la description de la voiture inventée en 1769 par le mécanicien fr. Cugnot: « cabriolet qui était conduit par le feu et la vapeur de l'eau », v. Wexler, p. 97), le type (machine) à feu (supra ex. cité sous 5 b), et le syntagme à vapeur qui devait l'emporter (quand vapeur empl. absol. fut compris comme « source d'énergie, force motrice » cf. 1829, Béranger, Chans., t. 3, p. 251: la presse éclaire, et le gaz illumine et la vapeur vole aplanir les mers); à vapeur corresp. aux dénom. angl. dans lesquelles steam « vapeur » entre en compos. avec le nom de l'engin: steamengine 1751 (à côté de fire-engine) pour désigner un engin mû par la vapeur, 1815 au sens de « locomotive », steamboat dep. 1787 (v. NED), cf. steamcarriage rendu par « chariot à vapeur » 1815 et steamhorse par « cheval de vapeur » 1821 (cités par Wexler, pp. 100-101). Bbg. Furukawa (N.). Le Nombre gramm. en fr. contemp. Tokyo, 1977, pp. 166-167. ? Quem. DDL t. 20, 23 (s.v. vape), 28, 30, 33, 41.


    VAPEUR2, subst. masc.

    A. ? NAV. Bateau à vapeur. Vapeur à roues; partir à bord d'un vapeur, par le vapeur; prendre le vapeur. La vedette avançait toujours: le roulis était assez fort pour que la silhouette basse et trouble du vapeur semblât se balancer lentement sur le fleuve (Malraux, Cond. hum., 1933, p. 232).
    B. ? CH. DE FER. ,,Train remorqué par une locomotive à vapeur`` (Quillet 1965).
    Prononc. et Orth.: [vap?:?]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. [1828 subst. fém. (Stendhal, Lett. à M' Sutton Sharpe, in Corresp., II, p. 489 ds Fr. mod. t. 20, p. 308: En deux heures, la vapeur, comme on dit en France, vous conduira à Honfleur)] 1841 subst. masc. (Flaub., Souv., p. 81). De vapeur1*, p. ell. de bateau* dans l'expr. bateau à vapeur (dep. 1821, Courier, Pamphlets pol., Disc. souscr. acquis. de Chambord, p. 73; cf. 1820 deux bateaux-vapeur, J.-J. Ampère, Corresp., p. 172), corresp. à l'angl. steam-boat att. dep. 1787 (v. NED; cf. steamer « id. » dep. 1825).
    STAT. ? Vapeur1 et 2. Fréq. abs. littér.: 2 720. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 4 230, b) 5 961; xxes.: a) 3 830, b) 2 459.
    BBG. ? Greimas (A.-J.). Nouv. dat. Fr. mod. 1952, t. 20, p. 308. ? Kemna 1901, p. 83. ? Quem. DDL t. 31.


    Wiktionnaire


    Nom commun 2 - français

    vapeur \va.p??\ masculin

    1. (Par ellipse) Navire propulsé par une machine à vapeur.
      • La rade de Casablanca ? nous l'avons vu déjà ? n'est pas idéale; tant s'en faut. Les vapeurs y mouillent à un mille ou un mille et demi, les voiliers, à plus de deux milles de terre. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 21)
      • Je monte sur le pont et aperçois dans la nuit très noire les nombreuses lumières d'un vapeur qui s'éloigne. (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
      • Il saisit ses jumelles : un vapeur de commerce, deux, trois. (André Malraux, La condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 133)
      • Le 30 avril 1844, il est sur le pont du Nimrod, le nouveau vapeur de la compagnie, qui accueille 120 hommes. (Gilles Havard, L'Amérique fantôme, Flammarion Québec, 2019, page 464)

    Nom commun 1 - français

    vapeur \va.p??\ féminin

    1. (Physique) Exhalaison gazeuse résultant de la transformation partielle ou totale d'une substance ordinairement liquide ou solide en gaz.
      • Les matières fines entraînées et la vapeur de plomb se transforment entièrement en oxyde, en sulfate et en carbonate de plomb, au contact des gaz contenant des acides sulfureux et carbonique et de l'oxygène encore libre. (Louis Édouard Rivot, Principes généraux du traitement des minerais métalliques : traité de métallurgie théorique et pratique, volume 2, 1872)
      • La nitratation s'opère dans des cuves en grès par 5 kilogrammes à la fois. Il se dégage d'abondantes vapeurs rutilantes qu'on récupère dans des tours de condensation. (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
      • Les hormones (2,4-D; 2,4-DB; 2,4-MCPA; 2,4-MCPB, fluroxypyr, piclorame?) peuvent provoquer des phytotoxicités importantes par leurs vapeurs ou les embruns de pulvérisation. Il est déconseillé de les utiliser par forte chaleur. (Éliane Lachuer, Les Produits phytosanitaires : Distribution et application, volume 1, Éducagri, 2012, page 192)
    2. (Physique) (Absolument) Vapeur d'eau. Eau dans la phase gazeuse, qui est transparente.
      • Souvent on voit la partie inférieure du nuage s'effranger en averses pour inonder de pluie les pentes basses, tandis que plus haut les vapeurs plus froides se déchargent de flocons de neige. (Élisée Reclus, La Terre : description des phénomènes de la vie du globe, volume 1, 1868, page 219)
      • La vapeur, tant pour le service de la machine et d'une pompe spéciale que pour le chauffage des bassines, est produite par deux chaudières dont une de rechange. (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
      • [?] et, à cet instant précis, le halètement sourd d'une locomotive et son cri rauque montant dans un jet de vapeur, m'emplirent d'un tel tumulte de sensations heurtées qu'eussé-je vu l'océan surgir et balayer de contraste le hideux mur de l'hôpital Lariboisière, ma stupéfaction n'aurait pas été plus profonde. (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    3. (Populaire) Eau gazeuse chaude avec une condensation d'eau liquide, visible comme un brouillard.
    4. (Par extension) Force locomotrice de la vapeur d'eau.
      • Le curage des vases de la Darse au moyen d'un dragueur à la vapeur de la force de 14 chevaux, a été complet en 1837. (Répertoire des travaux de la Société de statistique de Marseille, 1838, page 370)
    5. (Par extension) (Familier) Sorte de fumée qui s'élève des choses humides par l'effet de la chaleur.
      • [?] le ciel était à peine éclairci et la même vapeur sombre enveloppait tout et effaçait les contours des objets. (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française d'Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
      • (Figuré) - Othon se coucha, ses yeux à demi ouverts distinguèrent encore pendant quelque temps les objets qui l'entouraient d'une manière incertaine [?] bientôt tout se confondit dans une vapeur grisâtre, dans laquelle chaque chose perdit sa forme et sa couleur, enfin, il ferma les yeux tout à fait et s'endormit. (Alexandre Dumas, Othon l'archer, 1839)
    6. (Au pluriel) (Vieilli) Troubles de santé qu'on attribuait à des humeurs morbides montant au cerveau.
      • Il me reste une nièce religieuse, qui a des vapeurs hystériques. (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, L'Anti-Justine, 1798)
    7. (En particulier) Effet que les boissons alcoolisées, bues en trop grande quantité, produisent sur le cerveau.
      • Les vapeurs du vin.
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    Littré

    VAPEUR (va-peur) s. f.
    • 1Espèce de fumée qui s'élève des corps humides par l'effet de la chaleur. Je ne suis point cet assemblage de membres que l'on appelle le corps humain, je ne suis point un air délié et pénétrant répandu dans tous ces membres, je ne suis point un vent, un souffle, une vapeur, Descartes, Méd. II, 5. Celles qui ont dîné ont mal au c?ur, et sont suffoquées de la vapeur des viandes, Sévigné, 185. Elle [l'âme qui a oublié Dieu] dit?: je suis une vapeur, je suis un souffle, je suis un air délié ou un feu subtil, sans doute une vapeur qui aime Dieu, un feu qui connaît Dieu, un air fait à son image, Bossuet, la Vallière. Telle, à peine marquant sa trace passagère, Vole sur les marais une vapeur légère, Delille, Parad. perdu, XI. Des plus douces vapeurs l'encens délicieux En nuage odorant s'exhalait vers les cieux, Delille, ib. VIII.
    • 2Ce qui s'exhale des corps solides par voie de décomposition, de combustion. Pour recueillir l'arsenic et en éviter en même temps les vapeurs funestes, on construit des cheminées inclinées et longues de vingt à trente toises au-dessus du fourneau où l'on travaille la mine de cobalt, Buffon, Min. t. VI, p. 69.

      Terme d'alchimie. Vapeur potentielle, l'essence, la splendeur, l'âme du métal.

    • 3Il s'est dit en parlant de l'atmosphère. Cette mer de vapeurs dans laquelle nous nageons, qui nous menace sans cesse, et sans laquelle nous ne pourrions vivre, comprime de tous côtés notre globe et ses habitants, Voltaire, Dict. phil. Air.
    • 4Exhalaison qui voile, qui obscurcit. Et l'enfer, couvrant tout de ses vapeurs funèbres, Sur les yeux les plus saints a jeté ses ténèbres, Racine, Esth. Prologue. Mille noires vapeurs obscurcissent le jour, Rousseau J.-B. Cantate, Circé. L'océan trompeur Couvre de vapeur La dune, Hugo, Cromwell, IV, 1.

      Fig. Les événements passés demandent, pour être agrandis aux yeux de l'imagination, non-seulement une grande distance, mais une certaine vapeur répandue dans l'intervalle, Marmontel, ?uv. t. II, p. 327.

    • 5En physique, nom donné à des fluides aériformes, très coercibles, provenant de la vaporisation, par la chaleur, de corps habituellement liquides ou solides à la température ordinaire, et repassant à l'état liquide ou solide quand la température baisse sensiblement, ou que la pression devient plus forte. La vapeur d'éther, d'alcool, de camphre. L'expérience m'a appris que la vapeur de l'eau peut entretenir et augmenter le feu, comme le fait l'air ordinaire, Buffon, Hist. Min. introd. ?uv. t. VI, p. 140. Les vapeurs qui s'élèvent au-dessus de la mer et que les vents transportent sur la terre, suffisent pour former toutes les rivières et entretenir toutes les eaux qui sont à la surface de la terre, Buffon, Hist. nat. th. terr. t. II, p. 73. Si l'air qui reçoit la vapeur est déjà chargé d'eau, et que sa température ne soit que de sept à huit degrés ou au-dessous, alors la vapeur y devient apparente, et y forme un nuage très sensible d'un gris blanc?; aussi voit-on fumer en hiver l'eau qu'on tire d'un puits un peu profond, ce qui n'arrive pas en été, Brisson, Traité de phys. t. II, p. 145. Il faut considérer que les vapeurs agissent tantôt comme causes productives de l'électricité aérienne, tantôt comme conductrices de cette électricité, Saussure, Voy. Alpes, t. III, p. 372. L'eau en vapeur existe dans l'air atmosphérique, même bien au-dessous de zéro, Thenard, Traité de chim. t. I, p. 513, dans POUGENS.

      Chaleur latente des vapeurs, calorique qu'elles abandonnent quand elles se condensent, et auquel elles doivent leur force élastique.

      Tension des vapeurs, voy. TENSION.

      Vapeur vésiculaire, nom donné longtemps aux parcelles d'eau visibles dont l'ensemble forme les brouillards et les nuages, parce qu'on les croyait formées d'une bulle d'eau pleine d'air. On sait aujourd'hui que ce terme est impropre, ces vapeurs visibles étant formées par des gouttelettes très fines.

      Vapeur de charbon de bois, de charbon de terre, de coke, ou vapeur de bois chauffé, nom donné au gaz et à la vapeur d'eau qui se dégagent et se mêlent à l'air libre ou confiné lorsque les corps susdits brûlent dans de telles conditions que l'oxygène leur arrive en quantité insuffisante pour qu'il y ait, par combustion, complète transformation en eau et en acide carbonique. La vapeur de charbon asphyxie.

    • 6Machine à vapeur, voy. MACHINE, n° 4.

      Bateau à vapeur, bateau qui marche à l'aide d'une machine à vapeur.

      Aller à pleine vapeur, à toute vapeur, se dit d'un convoi, d'un bâtiment qui marche avec toute la vapeur que la machine peut donner.

      Contre-vapeur, mécanisme à l'aide duquel, sur les locomotives, on use de la vapeur à contre-sens, pour diminuer la rapidité des trains. L'emploi de la contre-vapeur.

      Absolument, la vapeur, la force que possède la vapeur d'eau grâce au calorique, et dont on dispose dans toute sorte de mécanismes. La presse éclaire, et le gaz illumine, Et la vapeur vole aplanir les mers, Béranger, Comète. On dirait que pour vous le fleuve qui se presse Lutte avec la vapeur de force et de vitesse, P. Lebrun, Poés. t. II, 35.

      Fig. Faire une chose à la vapeur, la faire très vite.

    • 7Bain de vapeur, bain que l'on prend en restant exposé dans un endroit clos à des vapeurs chaudes.

      Terme de chimie. Bain de vapeur, distillation dans laquelle le vaisseau contenant les matières à distiller est échauffé par la vapeur de l'eau bouillante.

    • 8 Terme de peinture. Représentation des vapeurs par le pinceau. Vernet balance Claude le Lorrain dans l'art d'élever des vapeurs sur la toile, Diderot, Salon de 1765, ?uv. t. XIII, p. 147, dans POUGENS.

      Au sing. Fig. Manière douce et affaiblie qui montre les objets comme à travers un voile transparent. Il y a de la vapeur dans ce tableau.

    • 9Les vapeurs du vin, l'étourdissement que le vin pris en trop grande quantité produit dans le cerveau.
    • 10 Fig. Trouble comparé aux vapeurs du vin, et survenant dans l'esprit. L'âme bizarrement de vapeurs occupée, Régnier, Sat. x. Est-ce qu'une vapeur, par sa malignité, Amphitryon, a, dans votre âme, Du retour d'hier au soir brouillé la vérité?? Molière, Amph. II, 2. À moins d'une vapeur qui vous trouble l'esprit, On ne peut pas sauver ce que de vous j'écoute, Molière, ib. II, 2. Ce sont des vapeurs de morale Qui nous vont à la tête, et que Sénèque exhale, Regnard, le Joueur, IV, 14. Crains l'attrait spécieux du mensonge, les vapeurs enivrantes de l'orgueil, Rousseau, Em. III.
    • 11 Fig. Nom employé dans le XVIIe siècle pour désigner des accidents subits qui portaient au cerveau. Mlle de Meri voulut venir ici me garder?; il lui prit une vapeur si terrible, qu'elle fut contrainte de s'enfuir, Sévigné, 477. J'ai su qu'à minuit le malade [Saint-Aubin] eut une horrible vapeur à la tête?; la machine se démontait, Sévigné, 483. Girot en vain l'assure, et, riant de sa peur, Nomme sa vision l'effet d'une vapeur, Boileau, Lutr. IV.

      Vapeur de fille, ancien nom de l'hystérie. La Marbeuf pleure une jeune nièce de dix-sept ans, belle, riche, de bonne maison? elle est expirée en trois jours d'une vapeur de fille, Sévigné, 1er oct. 1684.

    • 12 Au plur. Humeur subtile qui s'élève des parties basses et qui occupe et blesse le cerveau, d'après Furetière, et, pour la médecine d'à présent, nom représentant toutes sortes d'affections nerveuses, hypocondrie, hystérie, névropathie, etc.. ainsi dites parce que les anciens les attribuaient à des vapeurs qu'ils supposaient partir de la matrice, de la rate, des hypocondres, et s'élever jusqu'au cerveau. Sganarelle?: Ce sont quelques vapeurs qui me viennent de monter à la tête. - Dorimène?: C'est un mal aujourd'hui qui attaque beaucoup de gens, Molière, Mar. forcé, 4. L'archevêque de Lyon, Alphonse, frère du cardinal de Richelieu, est le premier en France qui ait fait usage du chocolat (1661)?; il en prenait pour modérer les vapeurs de sa rate, Dict. des origines, au mot chocolat. On l'accuse [le chocolat] de tous les maux qu'on a?; il est la source des vapeurs et des palpitations, Sévigné, 42. Vous ne voulez donc pas qu'on dise vapeurs?; mais que ferons-nous, si vous nous ôtez ce mot?? car on le met à tout?: en attendant que vous autres cartésiens en ayez trouvé un autre, je vous demande permission de m'en servir, Sévigné, 543. Vous me paraissez raccommodée avec le mot de vapeurs, que vous ne vouliez plus prononcer qu'on ne vous l'eût expliqué, Sévigné, 6 juill. 1689. Pour moi, je n'ai plus de vapeurs?; je crois qu'elles ne venaient que parce que j'en faisais cas?: comme elles savent que je les méprise, elles sont allées effrayer quelques sottes, Sévigné, 5 nov. 1684. Avez-vous des vapeurs?? vous savez que je ne les souffre point aux personnes raisonnables, Maintenon, Lett. à Mme de Dangeau, 10 nov. 1715. Il était taciturne à donner des vapeurs, Hamilton, Gram. 7. [L'abbé Testu] C'est un des premiers hommes qui ait fait connaître ce qu'on appelle des vapeurs, Saint-Simon, 160, 106. C'était un de ces médecins à la mode que les femmes envoient chercher quand elles ont des vapeurs, ou quand elles n'ont rien du tout, Voltaire, Cosi Sancta. Les vapeurs sont les maladies des gens heureux?; c'était la mienne, Rousseau, Conf. VI. Les excellentes leçons que Votre Majesté veut bien me donner sur l'hypocondrie plus élégamment appelée vapeurs, me font craindre pour l'honneur de ma raison, que Votre Majesté ne me croie attaqué de cette maladie, D'Alembert, Lett. au roi de Pr. 29 juin 1781. Est-ce que les femmes de mon état ont des vapeurs, donc?? c'est un mal de condition qu'on ne prend que dans les boudoirs, Beaumarchais, Mar. de Figaro, III, 9.

      Fig. Donner des vapeurs, inquiéter, tourmenter. Le roi d'Angleterre, qui avait été homme de mer étant duc d'York, ne fut pas content de la marine, et le manda au roi?; cela donna des vapeurs à M. de Seignelay, La Fayette, Mém. Cour de France, ?uv. t. III, p. 17, dans POUGENS.

      Vapeurs de rate, ancien nom du spleen. Veut-on qu'on rabatte Par des moyens doux Les vapeurs de rate Qui nous minent tous, Qu'on laisse Hippocrate, Et qu'on vienne à nous, Molière, Am. méd. III, 8.

    • 13 S. m. Un vapeur, un bateau à vapeur. Il est arrivé par le vapeur. On vient d'expédier un vapeur. Le vapeur arrivera bientôt.

      L'usage fait ce mot masculin en ce sens spécial, avec raison, de la même façon qu'on dit un remise pour une voiture de remise.


    SYNONYME

    VAPEUR, GAZ. On peut faire entre la vapeur et le gaz cette différence, qu'un gaz est permanent à la température et sous la pression atmosphérique ordinaires, tandis que, dans les mêmes circonstances, la vapeur se résout en eau, ou en un autre liquide.


    HISTORIQUE

    XIIIe s. Lors s'en ist [de la terre échauffée] une vapors aussi comme fumée, Latini, Trésor, p. 118. Et quant espars [éclair] vient en tonoire, Si repuet l'en sovent veoir Des vapeurs les pierres cheoir, Qui ne monterent mie pierres, la Rose, 16306.

    XIVe s. Raempli d'esperit et de vapours, H. de Mondeville, f° 31. Il ne peut estre que là où le feu a esté longuement, qu'il n'y demeure toujours aucune vapeur, Ménagier, 1, 9. Medecine atemprée chaude o [avec] une visqueuseté qui ne leisse la vapeur exaler, Lanfranc, f° 113, verso.

    XVIe s. Une vapeur acre qui exhale de tout leur corps, Paré, Introd. 6. Aucunes fois est faite telle sublimation à la vapeur d'eau, qu'ils appellent balneum mariae, Paré, XXV, 24. Ils [des mets] remplissoient? la salle? d'une très souefve vapeur qui ne se perdoit pas si tost, Montaigne, I, 393.

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    Étymologie de « vapeur »

    Provenç. et espagn. vapor?; ital. vapore?; du latin vaporem. Vapor, d'après les éthymologistes, est pour kvapor, et tient au sanscr. kapi, grec ????? fumée?; l'intermédiaire est le lithuanien kvapa, haleine, parfum, évaporation.

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    Du latin vapor (« vapeur, exhalaison, fumée, air chaud, bouffée de chaleur, feu de l'amour »). (XIIIe siècle) vapour.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    VAPEUR1, subst. fém.
    Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1265 vapour « espèce de fumée s'élevant des corps humides sous l'action de la chaleur » (Brunet Latin, Trésor, I, 106, éd. F. J. Carmody, p. 90); b) 1575 spéc. vapeur de l'eau (Paré, ?uvres, XXV, 24, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 3, p. 561); 2. a) xives. [ms.] « exhalaison qui se dégage d'une substance » (Fragm. d'un livre de medecine, ms. Berne A 95, fo12 rods Gdf. Compl.); b) 1610 vapeurs « effet euphorique dû à l'absorption d'alcool » (Béroalde de Verville, Moyen de parvenir, 38, 9, éd. A. Tournon, p. 106); 3. a) 1609 méd. anc. « humeur subtile qui s'élève des parties basses et trouble le cerveau » (Régnier, Satires, XII, 51, éd. G. Raibaud, p. 154: tout ce qu'elle espere Des biens que l'hypocondre en ses vapeurs promet Quand l'humeur ou le vin lui barbouillent l'armet); cf. 1684 vapeur de fille anc. nom de l'hystérie (Mmede Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 3, p. 147); b) 1609 « chose vaine, futile » (Régnier, op. cit., VI, 167, p. 67: Mais ce traître cruel [l'Honneur] [...] Qui nous gonfle le c?ur de vapeurs et de vent); 4. 1765 (Encyclop. t. 16: vapeur, vaporeux, se dit en Peinture, lorsque la perspective aërienne est bien entendue dans un tableau, et qu'il y regne un très-léger brouillard qui rend les objets tendres et flous); 5. a) 1784 (Maillard, Théorie des machines mues par la force de la vapeur de l'eau [titre] ds Wexler, p. 98, note 11); b) 1794 (Journal des Mines, 1, 62, ibid., note 9: Nous croyons nécessaire d'adopter cette dénomination [machine à vapeur] au lieu de celle de pompe à feu [...]. L'eau réduite en vapeur en est le moteur: le feu n'est que la cause de la vaporisation [...] on n'a fait ici que traduire l'expression anglaise steam engine); c) 1825 cuire à la vapeur, turbot à la vapeur (Brillat-Sav., Physiol. goût, pp. 337, 339); d) 1861 marcher à pleine vapeur (Armengaud, Moteurs à vapeur, t. 2, p. 404); e) 1868 à toute vapeur (Verne, Enf. cap. Grant, t. 1, p. 38); 6. a) 1847 fig. (Féval, Fils diable, t. 7, p. 31: Quant au chemin de fer, ça marche à pleine vapeur! Dix mille demandes d'actions depuis lundi!); b) 1865 à la vapeur « à toute vitesse » (Sardou, loc. cit.). Empr. au lat.vapor subst. masc. « vapeur d'eau, exhalaison, fumée », dans la lang. de l'époque impériale « chaleur », au fig. « bouffées de chaleur » et « état d'excitation (de l'esprit) », att. au sens de « vanité » chez les aut. chrét. (v. Blaise Lat. chrét.); en fr. vapeur a été fait fém. p. anal. avec les termes en -eur*. Pour désigner les nouv. machines utilisant la force motrice de la vapeur d'eau, il y eut fin xviiie-déb. xixes. une période d'hésitation pendant laquelle coexistèrent des périphrases (cf. en 1804 la description de la voiture inventée en 1769 par le mécanicien fr. Cugnot: « cabriolet qui était conduit par le feu et la vapeur de l'eau », v. Wexler, p. 97), le type (machine) à feu (supra ex. cité sous 5 b), et le syntagme à vapeur qui devait l'emporter (quand vapeur empl. absol. fut compris comme « source d'énergie, force motrice » cf. 1829, Béranger, Chans., t. 3, p. 251: la presse éclaire, et le gaz illumine et la vapeur vole aplanir les mers); à vapeur corresp. aux dénom. angl. dans lesquelles steam « vapeur » entre en compos. avec le nom de l'engin: steamengine 1751 (à côté de fire-engine) pour désigner un engin mû par la vapeur, 1815 au sens de « locomotive », steamboat dep. 1787 (v. NED), cf. steamcarriage rendu par « chariot à vapeur » 1815 et steamhorse par « cheval de vapeur » 1821 (cités par Wexler, pp. 100-101).

    vapeur au Scrabble


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    vapeur

    Les rimes de « vapeur »


    On recherche une rime en 9R .

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    Les rimes en 9R

    Rimes de mi-railleur      Rimes de paradeurs      Rimes de fixateur      Rimes de frappeurs      Rimes de coauteurs      Rimes de décideurs      Rimes de pacemakers      Rimes de prometteurs      Rimes de motivateur      Rimes de exterminateur      Rimes de aspirateur      Rimes de phraseurs      Rimes de conservateurs      Rimes de déboucheurs      Rimes de baluchonneur      Rimes de recteurs      Rimes de imageurs      Rimes de négociateur      Rimes de législateurs      Rimes de capilliculteur      Rimes de randonneurs      Rimes de épouseur      Rimes de interlocuteur      Rimes de thrillers      Rimes de reader      Rimes de suiveurs      Rimes de loueur      Rimes de aéroglisseurs      Rimes de contempteur      Rimes de kreutzer      Rimes de avertisseur      Rimes de accroche-coeurs      Rimes de gâcheurs      Rimes de abrutisseur      Rimes de autocuiseur      Rimes de griffonneur      Rimes de motoculteur      Rimes de rancher      Rimes de revendeurs      Rimes de récepteur      Rimes de manilleurs      Rimes de égalisateur      Rimes de percuteurs      Rimes de flaireurs      Rimes de payeurs      Rimes de téléspectateur      Rimes de talonneur      Rimes de enregistreurs      Rimes de empoisonneur      Rimes de ex-chauffeur     

    Mots du jour

    mi-railleur     paradeurs     fixateur     frappeurs     coauteurs     décideurs     pacemakers     prometteurs     motivateur     exterminateur     aspirateur     phraseurs     conservateurs     déboucheurs     baluchonneur     recteurs     imageurs     négociateur     législateurs     capilliculteur     randonneurs     épouseur     interlocuteur     thrillers     reader     suiveurs     loueur     aéroglisseurs     contempteur     kreutzer     avertisseur     accroche-coeurs     gâcheurs     abrutisseur     autocuiseur     griffonneur     motoculteur     rancher     revendeurs     récepteur     manilleurs     égalisateur     percuteurs     flaireurs     payeurs     téléspectateur     talonneur     enregistreurs     empoisonneur     ex-chauffeur     


    Les citations sur « vapeur »

    1. Je suis une alchimiste rendue folle par des vapeurs de mercure. J'aimerai sans amour, sans souffrir, comme si j'étais quartz. Je vivrai sans que mon coeur batte, sans avoir de coeur.

      Auteur : Réjean Ducharme - Source : L'avalée des avalés (1966)


    2. C'était la lune qui l'avait rendue si pâle, et quelque chose des Dieux l'enveloppait comme une vapeur subtile.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Salammbô (1862)


    3. Est-ce un progrès que la vapeur ? L'homme a-t-il créé une force ?

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Pensées, Sujets, Fragments (1910)


    4. O souillures, souillures de la chair! Si elle pouvait fondre - Et se dissoudre et se perdre en vapeurs!

      Auteur : William Shakespeare - Source : Hamlet (1601), I, 2, Hamlet


    5. L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il nous faut relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser: voilà le principe de la morale.

      Auteur : Blaise Pascal - Source : Pensées (1670), 347


    6. Quelque part, là-bas, très loin, New York la démente, la ténébreuse, vomissait son nuage de fumées et sa vapeur brune. L'Est, c'est le pôle du brun et du sacré, me disais-je, tandis que la Californie est blanche et sans âme, tel le linge sur la corde.

      Auteur : Jack Kerouac - Source : Sur la route : Le rouleau original (2010)


    7. Les impôts ne sont que de l'argent prêté; ils viennent du peuple, il faut qu'ils retournent au peuple; semblables à ces vapeurs que le soleil attire de la terre et qu'il y fait retomber en pluie ou en bienfaisante rosée.

      Auteur : Napoléon Bonaparte - Source : Cité par Las Cases dans le Mémorial de Sainte-Hélène.


    8. Dans notre civilisation, la demi-clef et le noeud plat ont rendu autant de services que le levier d'Archimède, et certainement plus, à cette heure, que la vapeur ou la soudure autogène.

      Auteur : Jacques Perret - Source : Rôle de plaisance (1957)


    9. Ah ! que ma vie aussi comme une aile s'éploie !
      Que le lait bleu du jour m'étourdisse et me noie,
      Que j'élève un front clair dans les vapeurs du ciel !
      - Qu'importe ton destin, ton martyre ou ta joie,
      Il s'agit, ô mon coeur, que tu sois éternel !


      Auteur : Anna de Noailles - Source : Les Eblouissements (1907), IV. Les Pins


    10. L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.

      Auteur : Blaise Pascal - Source : Pensées (1670), 347


    11. M’étourdir. Évacuer. Vivre. Je noyai mon chagrin en m’épuisant dans les bras du père de mes enfants, de cet homme que j’avais aimé, je pleurais dans les larmes, la sueur, les rires, les vapeurs d’alcool, ma tristesse d’avoir perdu le père que je n’avais pas eu.

      Auteur : Agnès Martin-Lugand - Source : La Datcha (2021)


    12. Truculent : « Ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
      La vapeur du tabac vous sort-elle du nez Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
      Prévenant : « Gardez-vous, votre tête entraînée
      Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
      Tendre : « Faites-lui faire un petit parasol
      De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
      Pédant : « L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane
      Appelle Hippocampéléphantocamélos
      Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! »
      Cavalier : « Quoi, l’ami, ce croc est à la mode ?
      Pour pendre son chapeau, c’est vraiment très commode ! »


      Auteur : Edmond Rostand - Source : Cyrano de Bergerac (1897), I, 4, Cyrano


    13. Quand la pression devient trop forte, j’imagine des paysages de montagnes sous la neige. Un traîneau tiré par des chiens. Je suis seul, le soleil rase les cimes, et mon souffle monte dans l’air froid en produisant des petites volutes de vapeur. Loin du stress et de la foule.

      Auteur : Patrick Bauwen - Source : Le Jour du chien (2017)


    14. Le ciel, ce dais splendide, regardez: cette belle voûte du firmament, ce toit majestueux constellé de flammes d'or, eh bien! il ne m'apparaît plus que comme un vil amas de vapeurs pestilentielles.

      Auteur : William Shakespeare - Source : Hamlet (1601)


    15. Quand tombe le soir, à cette heure du crépuscule, la terre harassée dégorge une vapeur tiède et grasse, une espèce de sueur qu'il faut toute la nuit pour dissoudre.

      Auteur : Georges Bernanos - Source : Monsieur Ouine (1943)


    16. Avec un cheval, on faisait un chevalier. Mais avec un cheval-vapeur ? N'est-ce pas tomber dans l'industrie ?

      Auteur : Paul-Jean Toulet - Source : Le carnet de monsieur du Paur, homme public


    17. Nous avons inventé la machine à vapeur mais depuis nous laissons les autres inventer les locomotives.

      Auteur : Jacques Séguéla - Source : Sans référence


    18. Le soleil ayant tiré et enlevé les vapeurs du brouillas jusques à la cyme des cousteaux.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Timoléon, 36


    19. Je connus tout ce que vous savez : le printemps, l’odeur de la terre, la floraison des herbes dans les champs, les brumes du matin sur la rivière, et la vapeur du soir sur les prairies. Je traversai des villes, et ne voulus m’arrêter nulle part. Heureux, pensais-je, qui ne s’attache à rien sur la terre et promène une éternelle ferveur à travers les constantes mobilités. — Je haïssais les foyers, les familles, tous lieux où l’homme pense trouver un repos — et les affections continues, et les fidélités amoureuses, et les attachements aux idées — tout ce qui compromet la justice ; je disais que chaque nouveauté doit nous trouver toujours tout entiers disponibles.

      Auteur : André Gide - Source : Les Nourritures terrestres (1897)


    20. L'homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer.

      Auteur : Blaise Pascal - Source : Pensées (1670), 347


    21. Les anges sont des êtres de vapeur et d'écume, ils n'ont pas de mains, ils n'ont pas de pieds, ils n'ont qu'un sourire incertain avec du blanc autour.

      Auteur : Daniel Pennac - Source : La petite marchande de prose (1989)


    22. Et de toute cette foule effervescente s'échappait, comme la vapeur de la fournaise, une rumeur aigre, aiguë, acérée, sifflante, comme les ailes d'un moucheron.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Notre-Dame de Paris (1831)


    23. Les vapeurs du vin fermentaient dans mes veines; c'était un de ces moments d'ivresse où tout ce qu'on voit, tout ce qu'on entend, vous parle de la bien-aimée.

      Auteur : Alfred de Musset - Source : La Confession d'un enfant du siècle (1836)


    24. Etouffer un sentiment pénible, c'est comprimer la vapeur: mieux vaut une fissure qu'une explosion; mieux vaut une soupape qu'une fissure.

      Auteur : Henri-Frédéric Amiel - Source : Grains de mil (1854)


    25. Plus haut, toujours plus haut,
      De notre terre tu t'élances,
      Comme une vapeur enflammée ;
      Ton aile bat l'abîme bleu,
      Et tu montes, chantant, et montant toujours chantes.


      Auteur : Percy Bysshe Shelley - Source : A une alouette


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    Les mots proches de « vapeur »

    VapeurVaporeux, euseVaporisation

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    Les synonymes de « vapeur»

    Les synonymes de vapeur :

      1. horse
    Les synonymes de vapeur :

      1. bouffée
      2. émanation
      3. exhalaison
      4. souffle
      5. ballonnée
      6. brouillard
      7. brume
      8. crachin
      9. bruine
      10. embrun
      11. frimas
      12. buée
      13. condensation
      14. fumée
      15. fumerolle
      16. nuage
      17. nuée
      18. gaz
      19. fluide
      20. atmosphère
      21. air
      22. grisou
      23. malaise
      24. dérangement
      25. vertige
      26. nausée
      27. trouble
      28. maladie
      29. indisposition
      30. steamer
      31. navire
      32. sueu

    synonymes de vapeur

    Fréquence et usage du mot vapeur dans le temps


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