La définition de Givre du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Givre
Nature : s. m.
Prononciation : ji-vr'
Etymologie : Bourg. gèvre ; prov. gibre, givre ; catal. gebre. Diez, remarquant que givre a aussi dans le parler du Languedoc le sens de glaçon pendant des arbres, pense que le givre a été comparé à un serpent, et est le même que givre 1. Mais, les intermédiaires manquant, la chose demeure fort douteuse. Pourrait-on y voir une forte contraction et corruption du latin gelicidium, givre, verglas ?

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de givre de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec givre pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Givre ?


La définition de Givre

Légère couche de glace dont les corps se couvrent quand la température devient assez froide pour congeler l'humidité qui est dans l'air. Le givre est formé principalement par la vapeur vésiculaire des brouillards qui sont condensés et congelés à la fois, et par la rosée qui s'est déposée sur les plantes. Cette nuit il est tombé du givre.


Toutes les définitions de « givre »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

GIVRE. n. m.
Légère couche de glace dont se couvrent les arbres, les buissons. etc., quand la température devient assez froide pour congeler l'humidité qui est dans l'air. Le givre est formé principalement par la vapeur des brouillards et par la rosée. Cette nuit il est tombé beaucoup de givre. La campagne est blanche de givre.

Littré

GIVRE (ji-vr') s. f.
  • Terme de blason. Serpent.

    On dit aussi guivre. Rome a ses clefs?; Milan, l'enfant qui hurle encor Dans les dents de la guivre, Hugo, Orient. 2.


HISTORIQUE

XIe s. Serpens e guivres, dragon et aversier [diable], Ch. de Rol. CLXXXI.

XIIIe s. Car là n'est serpens ne wivre, Fl. et Bl. 1869. Monseigneur Jehan d'Orliens, qui portoit banniere à la voivre, Joinville, 224.

XIVe s. La petite vivre occist le grant torel, Ménagier, I, 9.

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Encyclopédie, 1re édition

Givre, ou Frimat, s. m. (Physique.) sorte de gelée blanche, qui en hyver, lorsque l'air est froid & humide tout ensemble, s'attache à différens corps, aux arbres, aux herbes, aux cheveux, &c. Le givre ou frimat ne differe pas essentiellement de la gelée blanche proprement dite : ces deux congelations se ressemblent parfaitement, se forment de la même maniere, & dépendent du même principe. Ce qui, dans l'usage, sert à les distinguer, c'est que le nom de gelée blanche n'est guere donné qu'à la rosée du matin congelée ; au lieu que ce qu'on appelle givre doit son origine non à la rosée du matin, mais à toutes les autres vapeurs aqueuses, quelles qu'elles soient, qui réunies sur la surface de certains corps en molécules sensibles, distinctes & fort déliées, y rencontrent un froid suffisant pour les glacer.

La formation du givre supposant toûjours, comme nous venons de le dire, la réunion du froid & de l'humidité, on déterminera sans peine les circonstances particulieres dans lesquelles cette espece de congelation doit se manifester. Qu'un grand brouillard soit répandu dans l'air & sur la surface de la terre, il mouillera considérablement la plûpart des corps solides exposés à son action : si l'on suppose en même tems dans ces corps un refroidissement jusqu'au terme de la congelation & au-delà, il n'en faudra pas davantage pour glacer les particules d'eau répandues sur la surface de ces mêmes corps, & qui y sont adhérentes. Ces premiers glaçons attireront d'autres molécules aqueuses qui perdront de même leur liquidité, & ainsi de suite ; tous ces petits corps gelés constituent le givre. Ce qu'on a dit ailleurs de la gelée blanche proprement dite, qu'elle est composée de particules d'eau glacées séparément, unies en un corps rare & leger, formant des filets oblongs diversement inclinés ; tout cela trouve ici son application. Voyez Gelée blanche.

Le givre s'attache aux arbres en très-grande quantité ; il y forme souvent des glaçons pendans qui fatiguent beaucoup les branches par leur poids ; c'est que les arbres attirent avec beaucoup de force l'humidité de l'air & des brouillards.

Les poils des animaux sont de même très-sujets à s'humecter considérablement à l'air libre : ainsi il n'est pas surprenant qu'en certains pays le givre s'attache fréquemment aux cheveux & au menton des paysans & des voyageurs, aux chapeaux, aux fourrures, aux crins des chevaux, &c. Il faut remarquer au sujet du givre qu'on apperçoit sur les hommes & sur les animaux, que les particules d'eau auxquelles il doit son origine, ne viennent pas toutes de l'atmosphere : les vapeurs aqueuses qu'exhalent les animaux par la respiration, se glacent de la même maniere dans de semblables circonstances ; & ce qui le prouve évidemment, c'est que le givre s'amasse autour de la bouche & des narines en plus grande quantité. Dans les villes, quand on voit sur les personnes qui viennent de la campagne l'espece d'eau glacée dont il est ici question, on dit communément qu'il a tombé du givre ; expression très-peu exacte, si l'on entend par-là que les particules d'eau qui composent le givre, se sont gelées dans l'air : on dit de la même maniere, il a tombé de la gelée blanche. Il ne faut pas toûjours chercher dans le discours ordinaire la précision des Mathématiciens.

On doit rapporter au givre cette espece de neige qui s'attache aux murailles après de longues & fortes gelées : la raison de cet effet est que les corps solides s'échauffent moins promptement que l'air, & que ces murailles conservent encore quelque tems après le dégel une grande partie de la froideur qui leur a été auparavant imprimée. Si cette froideur va au terme de la glace ou au-delà, les particules d'eau dont l'air est chargé venant s'attacher aux murailles & s'y accumulant, y forment une croûte de glace rare, spongieuse, & dont les parties sont presque disjointes.

Ce seroit une erreur de croire que cette espece de neige vînt de l'humidité qui sort du mur : comment en sortiroit-elle, puisqu'il est plus froid ou aussi froid que la glace, & que tout ce qu'il a d'humidité au-dedans, n'y peut-être que congelé ?

Les réseaux de glace qu'on observe quelquefois aux vitres des fenêtres, sont encore une espece particuliere de givre. Pendant la gelée, l'air de la chambre est chaud ou tempéré ; la vitre est froide par l'impression de la gelée extérieure, & la vapeur qui s'y attache du côté de la chambre s'y congele subitement. Pendant le dégel, si l'air de la chambre est encore très-froid, & que l'adoucissement vienne de l'air extérieur, ce sera l'humidité du dehors qui s'attachera aux carreaux & qui s'y gelera. M. de Mairan, diss. sur la glace, part. II. sect. 4. ch. vj. & vij.

Dans toutes ces congelations on voit regner constamment le même principe : des corps solides refroidis à un certain degré, glacent les particules d'eau qui s'attachent à leur surface ; & ces particules d'eau, c'est l'air qui les fournit.

Tout corps plus froid que l'air qui l'environne, lui communique en partie son excès de froideur : cet air ainsi refroidi en devient moins propre à soûtenir les vapeurs qui y sont suspendues ; il en laissera donc précipiter une partie ; & si le corps d'où nait le refroidissement, a la propriété d'attirer l'eau, il se couvrira de molécules aqueuses qui se convertiront en glaçons à un degré de froid suffisant pour produire cet effet.

Ceci s'applique naturellement & aux murs des maisons & aux carreaux des vitres, qui dans les cas dont il est ici question, sont toûjours plus froids qu'un air immédiatement contigu. Si l'on demande pourquoi l'air en se refroidissant abandonne une partie des vapeurs aqueuses qu'il tenoit auparavant suspendues, nous ferons d'abord remarquer que cette question n'est point particuliere au sujet que nous traitons, puisqu'elle se présente nécessairement dans l'explication de tout météore aqueux. Nous dirons ensuite, sans entrer dans un grand détail, que les particules d'eau invisibles dans l'atmosphere y sont dans l'état d'une véritable dissolution ; qu'ainsi l'élévation & la suspension des vapeurs dépendent presque entierement de la vertu dissolvante de l'air. Or cette activité dissolvante est d'autant moindre, que l'air a moins de chaleur ; ou, ce qui est la même chose, qu'il est plus froid, selon la loi commune à tous les menstrues : il n'est donc pas étonnant que l'air refroidi laisse échapper une partie des vapeurs qu'il soûtenoit auparavant ; c'est ici une vraie précipitation chimique. On dit communément que le froid en condensant l'air condense aussi les vapeurs dont l'air est chargé ; mais on le dit sans le prouver, & cette explication est moins naturelle que celle que nous venons de donner d'après quelques physiciens modernes. Les observations de M. le Roi, de la société royale des Sciences de Montpellier, ont répandu un très-grand jour sur toute cette matiere. Voyez l'article Évaporation, composé par cet académicien. Voyez aussi Humidité & Expansibilité.

Les congelations qui s'attachent aux vitres des fenêtres, sont quelquefois très-remarquables par la singularité des figures qu'elles affectent. De petits brins de glace s'arrangent de maniere qu'il en résulte diverses figures curvilignes semblables à la broderie : rien ne paroît si contraire à la direction rectiligne & convergente, que les particules de glace suivent constamment quand elles sont en pleine liberté. Aussi M. de Mairan avoue-t-il que ce pnénomene l'embarrassa long-tems : à la fin ayant fait réflexion qu'il ne l'avoit vû que sur des vitres récemment nettoyées, il crut pouvoir conjecturer que les contours dont il s'agit avoient été formés par la main même du vitrier, qui pour sécher les vitres qu'il venoit de laver, y avoit passé une brosse avec du sable fin. Selon cette idée, les particules de glace se seroient logées dans les petits sillons que les grains de sable auroient gravés par leur frottement. M. de Mairan pense aussi que l'ouvrier qui fabrique le verre en remuant avec une baguette de fer la matiere vitreuse actuellement en fusion, fait naître par ce mouvement diverses figures curvilignes qui subsistent après le refroidissement. On pourroit donc appercevoir le phénomene en question, indépendamment des circonstances que nous avons rapportées. Ceci demanderoit un examen plus approfondi. M. de Mairan, dissertation sur la glace.

L'industrie des Physiciens s'applique souvent avec succès à imiter la nature : on peut en toute saison faire naître du givre artificiel semblable à celui qui se forme naturellement. On mêle, pour cet effet, de la glace pilée ou de la neige avec du sel dans un vaisseau de verre mince bien essuyé en-dehors, & que l'on tient environ un quart-d'heure dans un lieu frais : ce mélange produit un refroidissement considérable ; & on voit bien-tôt tous les dehors du vaisseau se couvrir peu-à-peu d'une espece de frimat ou de neige qui ne differe point du givre ou de la gelée blanche ordinaire. Voyez dans les leçons de Physique de M. Nollet, tome III. p. 362. tout le détail de cette expérience, dont nous avons par avance donné l'explication.

En finissant cet article, je serai observer qu'à Montpellier où j'écris, & dans la plus grande partie du bas Languedoc, il est très-rare de voir du givre ; c'est que le froid & la gelée y sont rarement accompagnés d'humidité & de brouillards : le pays est naturellement sec, & l'air n'y est humide jusqu'à un certain degré, que quand les vents de sud & de sud-est chassent vers nous les vapeurs qui s'élevent en abondance de la Méditerranée : or les vents de sud donnent en hyver le tems doux. Je n'ai vû à Montpellier qu'une seule fois des réseaux de glace sur les vitres des fenêtres ; c'étoit pendant les fortes gelées de 1755 : le thermometre de M. de Réaumur étoit à six ou sept degrés au-dessous de la congelation de l'eau. Article de M. de Ratte, secrétaire perpétuel de la société royale des Sciences de Montpellier.

Givre, s. f. grosse couleuvre à la queue tortillée ; il ne se dit guere qu'en terme de Blason : on dit givre rampante, lorsqu'elle est en face. On dit aussi guivre.

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Wiktionnaire


Nom commun 2 - français

givre \?iv?\ féminin

  1. (Héraldique) Meuble représentant dans les armoiries un serpent engloutissant un enfant ou un homme (parfois un autre animal). Elle est posée en pal et son corps est entortillé. À rapprocher de bisse, guivre, vouivre, vivre et vuivre.
    • Coupé, au I de sinople à un pal d'or ; au II d'or à une givre de sinople, qui est de la commune de Saumane des Alpes-de-Haute-Provence ? voir illustration « armoiries avec une givre »

Nom commun 1 - français

givre \?iv?\ masculin

  1. (Météorologie) Légère couche de glace dont se couvrent les arbres, les buissons. etc., quand la température devient assez froide pour congeler l'humidité qui est dans l'air.
    • En quelques jours toutes les feuilles tombèrent, la terre durcit comme de la pierre, et tout se couvrit de givre : les tuiles les pavés et les vitres. (Erckmann-Chatrian, Histoire d'un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • Le thermomètre est descendu à -6° ; tout le gréement était couvert de givre et de glace que je dus casser en montant dans la mâture [?] (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Il a fait très frais pendant la nuit, et, ce matin, quand je suis sorti de ma tente, la campagne était étincelante de givre. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 120)
    • Ah ! comme la neige a neigé !
      Ma vitre est un jardin de givre
      . (Émile Nelligan, Soir d'hiver (poème), 1898)
  2. (Bijouterie) Tache d'un blanc mat sur une gemme.
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Trésor de la Langue Française informatisé


GIVRE, subst. masc.

A. ? Fins cristaux de glace apparaissant au contact des gouttelettes d'eau en surfusion avec un corps solide, sur lequel ils forment comme une couche de poudre blanche et brillante. Couvert, blanc de givre; cristaux de givre. Les longues allées de peupliers courbés sous le givre (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 437).Le givre lui fait des glaçons dans sa barbe (Péguy, Myst.,1911, p. 179).Le dépôt de givre est plus épais que la couche de glace formée lors du frimas ou de la gelée blanche, mais plus léger que le verglas (Villen.,1974) :
1. Le brouillard, que le vent glaçait, couvrait de givre mon manteau, mes gants, les cils blonds du cocher et la queue du cheval qui semblait une plume d'autruche énorme... Gide, Journal,1912, p. 361.
? P. métaph. Le givre de la vieillesse recouvre ma route (Camus, Possédés,1959, 3epart., 15etabl., p. 1081).
? P. méton. Gouttelettes d'eau en surfusion, avant leur mise en contact avec un corps solide. Une rafale de givre les enveloppe (Flaub., Tentation,1874, p. 159) :
2. Par intervalles un nuage de givre, venu des profondeurs de la banquise infinie, fendait l'air de son coup de hache, tombait en sifflant sur la plaine, et c'était à travers la route gelée, aussi dure qu'une enclume, comme le claquement de dix mille sabots, une fuite immense... Bernanos, M. Ouine,1943, p. 1379.
B. ? [P. anal. de forme et de couleur; accompagné d'un déterm. adj. ou subst. prép. de] Fine substance qui rappelle l'apparence du givre. [Les fenêtres] n'étaient pas lisses, mais toutes froncées d'un givre artificiel et démodé (Proust, Prisonn.,1922, p. 11).À peine séchés, nos bras et nos jambes se couvraient d'un givre de sel fin (Colette, Naiss. jour,1928, p. 64).
Prononc. et Orth. : [?i:v? ?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. [Début xives. geuvrieuse « couverte de givre » (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, III, 1180) d'où *geuvre (ibid., 1177, cf. cependant var. III, 1177 et 1180)]; 1. xves. joivre (De quaillot lay Fondue, ms. Epinal 189, Bull. A. T. 1876, p. 104 ds Gdf. Compl.); 2. 1611 givre (Cotgr.). La répartition géogr. du mot dans la Romania (cf. FEW t. 4, p. 130b) s'accorde bien avec une base pré-lat. *gev(e)ro (d'où 1, partic. représenté en fr. -prov. mod. et aussi dans tout le quart sud-est du domaine d'oïl) et *givro (d'où 2 qui paraît venir du domaine d'oc), d'orig. inc. Pour la réfutation d'une orig. francique ou gaul., v. FEW, loc. cit. Tend progressivement à évincer frimas*. Fréq. abs. littér. : 223. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 194, b) 508; xxes. : a) 452, b) 238. Bbg. Jud (J.). Zur Geschichte der romanischen Reliktwörter in den Alpenmundarten der deutschen Schweiz. Vox rom. 1945/46, t. 8, p. 56.

GIVRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. [Début xives. geuvrieuse « couverte de givre » (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, III, 1180) d'où *geuvre (ibid., 1177, cf. cependant var. III, 1177 et 1180)]; 1. xves. joivre (De quaillot lay Fondue, ms. Epinal 189, Bull. A. T. 1876, p. 104 ds Gdf. Compl.); 2. 1611 givre (Cotgr.). La répartition géogr. du mot dans la Romania (cf. FEW t. 4, p. 130b) s'accorde bien avec une base pré-lat. *gev(e)ro (d'où 1, partic. représenté en fr. -prov. mod. et aussi dans tout le quart sud-est du domaine d'oïl) et *givro (d'où 2 qui paraît venir du domaine d'oc), d'orig. inc. Pour la réfutation d'une orig. francique ou gaul., v. FEW, loc. cit. Tend progressivement à évincer frimas*.

Givre au Scrabble


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Informations sur le mot givre - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Givre


  1. Devant mon lit clarté lunaire,
    Est-ce du givre couvrant la terre?
    Tête levée, je regarde la lune;
    Yeux baisés songe au sol natal.


    Auteur : Li Po - Source : Pensée nocturne


  2. Le grand chemin était neigeux et le givre appendu aux branches des pins.

    Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848)


  3. Le soir tombait. Un givre épais recouvrait tout : les branches tordues des arbres, les fils et les poteaux des clôtures, l'herbe drue, la terre des champs presque nus. C'était comme un monde d'horribles formes blanches, angoissantes, féeriques, un univers cristallin d'où la vie semblait bannie. Je regardais les montagnes : le vaste mur bleu barrait l'horizon, gardien d'un autre monde, caché celui-là. Le soleil, du côté de l'Abkhazie sans doute, tombait derrière les crêtes, mais sa lumière venait encore effleurer les sommets, posant sur la neige de somptueuses et délicates lueurs roses, jaunes, orange, fuchsia, qui couraient délicatement d'un pic à l'autre. C'était d'une beauté cruelle, à vous ravir le souffle, presque humaine mais en même temps au-delà de tout souci humain. Petit à petit, là-bas derrière, la mer engloutissait le soleil, et les couleurs s'éteignaient une à une, laissant la neige bleue, puis d'un gris-blanc qui luisait tranquillement dans la nuit. Les arbres incrustés de givre apparaissaient dans les cônes de nos phares comme des créatures en plein mouvement. J'aurais pu me croire passé de l'autre côté, dans ce pays que connaissent bien les enfants, d'où l'on ne revient pas.

    Auteur : Jonathan Littell - Source : Les Bienveillantes (2006)


  4. Que ne puis-je dormir tout le temps de l'hiver !
    En sa longue veillée je me morfonds de rage
    à voir que sa puissance est si vaste et plénière.
    Mais il faudra, par Dieu, qu'il cède place à Mai !
    Je cueillerai des fleurs là même où gît le givre.


    Auteur : Walther von der Vogelweide - Source : Nostalgie du printemps


  5. Avec son intuition d'enfant, il comprenait qu'il était impossible qu'un marin se plaise dans un endroit ou l'horizon était caché par une forêt dense, recouverte de givre.

    Auteur : Henning Mankell - Source : L'Oeil du léopard (2012)


  6. L'herbe givrée mouillait ses souliers; il entendait sous ses pas clapoter la vase.

    Auteur : François Mauriac - Source : Le Mal (1955)


  7. Givre à Noël, cent écus dans votre escarcelle.

    Auteur : Dictons français - Source : Dicton


  8. Par-delà une clôture grillagée sur laquelle de petits escargots endormis pendaient tels des flotteurs sur un filet de pêche, l'espace se prolongeait en une prairie recouverte de givre.

    Auteur : Franck Bouysse - Source : Glaise (2018)


  9. Année de givre, - Année de fruits.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  10. Le givre fondait et l'herbe mouillée brillait comme humectée de rosée.

    Auteur : Henri Alban-Fournier, dit Alain-Fournier - Source : Le Grand Meaulnes (1913)


  11. Le printemps de Combray qui piquait encore aigrement avec toutes les aiguilles du givre.

    Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann (1913)


  12. L'espoir de l'impie est comme le duvet que le vent emporte,
    comme le givre léger que disperse l'ouragan,
    comme la fumée qu'un souffle dissipe,
    comme le souvenir de l'hôte d'un jour qui s'en va.


    Auteur : La Bible - Source : Livre de la Sagesse, V, 14


  13. Nous sommes deux fumeurs d'opium chacun dans son nuage, sans rien voir au-dehors, seuls, sans nous comprendre jamais nous fumons, visages agonisants dans un miroir, nous sommes une image glacée à laquelle le temps donne l'illusion du mouvement, un cristal de neige glissant sur une pelote de givre dont personne ne perçoit la complexité des enchevêtrements

    Auteur : Mathias Enard - Source : Boussole (2015)


  14. Les vases ont des fleurs de givre, - Sous la charmille aux blancs réseaux; - Et sur la neige on voit se suivre - Les pas étoilés des oiseaux.

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Sans référence


  15. Algèbre: abrégé agile de givres cérébraux.

    Auteur : Michel Leiris - Source : Glossaire, j'y serre mes gloses (2000)


  16. Chaque instant que je passe avec mon fils est clair, pur, comme le givre le matin au pied des racines. Un présent tout neuf, page blanche et vierge.

    Auteur : Anne Colmerauer, dite Anne Calife - Source : La Déferlante (2002)


  17. Il n'est si capricieux climat que la vie de l'amant ou de l'artiste : soleil trempé d'averses, gloire, givre, jardins en fleurs. Vienne le soir et avec lui la sérénité d'une espèce de mélancolie heureuse, et de ces ressouvenirs qui traversent l'âme comme des oiseaux.

    Auteur : Paul-Jean Toulet - Source : Le carnet de monsieur du Paur, homme public


Les citations du Littré sur Givre


  1. Cette maison de Montfort portait d'argent à la croix de gueules givrée d'or

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 183, 9


  2. Cette maison portait d'argent à la croix de gueules, givrée d'or

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 188, 9


  3. Montagnes que voilait le brouillard de l'automne, Vallons que tapissait le givre du matin, Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne, Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. III, 2


  4. Cette maison de Montfort portait d'argent à la croix de gueules, givrée d'or

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 188, 9


  5. Et sans doute [disait Davoust] qu'on oubliait ce chemin couvert de givre, battu et miroité par les pas de tous ceux qui les devançaient

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. IX, 9


  6. L'air ambiant et pur semblait s'être adouci, Quelques oiseaux posaient sur le givre durci

    Auteur : LAMART. - Source : Joc. IV, 147


  7. Montagnes que voilait le regard de l'automne, Vallons que tapissait le givre du matin !

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. III, 2




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