Définition de « givre »
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot givre de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.
Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur givre pour aider à enrichir la compréhension du mot Givre et répondre à la question quelle est la définition de givre ?
Une définition simple : (fr-rég|?iv?) (fr-verbe-flexion|ind.p.1s=oui|ind.p.3s=oui|sub.p.1s=oui|sub.p.3s=oui|imp.p.2s=oui)
Définitions de « givre »
Trésor de la Langue Française informatisé
GIVRE, subst. masc.
Wiktionnaire
Nom commun 2 - français
givre \?iv?\ féminin
-
(Héraldique) Meuble représentant dans les armoiries un serpent engloutissant un enfant ou un homme (parfois un autre animal). Elle est posée en pal et son corps est entortillé. À rapprocher de bisse, guivre, vouivre, vivre et vuivre.
- Coupé, au I de sinople à un pal d'or ; au II d'or à une givre de sinople, qui est de la commune de Saumane des Alpes-de-Haute-Provence ? voir illustration « armoiries avec une givre »
Nom commun 1 - français
givre \?iv?\ masculin
-
(Météorologie) Légère couche de glace dont se couvrent les arbres, les buissons. etc., quand la température devient assez froide pour congeler l'humidité qui est dans l'air.
- En quelques jours toutes les feuilles tombèrent, la terre durcit comme de la pierre, et tout se couvrit de givre : les tuiles les pavés et les vitres. ? (Erckmann-Chatrian, Histoire d'un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Le thermomètre est descendu à -6° ; tout le gréement était couvert de givre et de glace que je dus casser en montant dans la mâture [?] ? (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Il a fait très frais pendant la nuit, et, ce matin, quand je suis sorti de ma tente, la campagne était étincelante de givre. ? (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 120)
-
Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre. ? (Émile Nelligan, Soir d'hiver (poème), 1898)
- (Bijouterie) Tache d'un blanc mat sur une gemme.
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Légère couche de glace dont se couvrent les arbres, les buissons. etc., quand la température devient assez froide pour congeler l'humidité qui est dans l'air. Le givre est formé principalement par la vapeur des brouillards et par la rosée. Cette nuit il est tombé beaucoup de givre. La campagne est blanche de givre.
Littré
- Terme de blason. Serpent.
On dit aussi guivre.
Rome a ses clefs?; Milan, l'enfant qui hurle encor Dans les dents de la guivre
, Hugo, Orient. 2.
HISTORIQUE
XIe s. Serpens e guivres, dragon et aversier [diable]
, Ch. de Rol. CLXXXI.
XIIIe s. Car là n'est serpens ne wivre
, Fl. et Bl. 1869. Monseigneur Jehan d'Orliens, qui portoit banniere à la voivre
, Joinville, 224.
XIVe s. La petite vivre occist le grant torel
, Ménagier, I, 9.
Encyclopédie, 1re édition
Givre, ou Frimat, s. m. (Physique.) sorte de gelée blanche, qui en hyver, lorsque l'air est froid & humide tout ensemble, s'attache à différens corps, aux arbres, aux herbes, aux cheveux, &c. Le givre ou frimat ne differe pas essentiellement de la gelée blanche proprement dite : ces deux congelations se ressemblent parfaitement, se forment de la même maniere, & dépendent du même principe. Ce qui, dans l'usage, sert à les distinguer, c'est que le nom de gelée blanche n'est guere donné qu'à la rosée du matin congelée ; au lieu que ce qu'on appelle givre doit son origine non à la rosée du matin, mais à toutes les autres vapeurs aqueuses, quelles qu'elles soient, qui réunies sur la surface de certains corps en molécules sensibles, distinctes & fort déliées, y rencontrent un froid suffisant pour les glacer.
La formation du givre supposant toûjours, comme nous venons de le dire, la réunion du froid & de l'humidité, on déterminera sans peine les circonstances particulieres dans lesquelles cette espece de congelation doit se manifester. Qu'un grand brouillard soit répandu dans l'air & sur la surface de la terre, il mouillera considérablement la plûpart des corps solides exposés à son action : si l'on suppose en même tems dans ces corps un refroidissement jusqu'au terme de la congelation & au-delà, il n'en faudra pas davantage pour glacer les particules d'eau répandues sur la surface de ces mêmes corps, & qui y sont adhérentes. Ces premiers glaçons attireront d'autres molécules aqueuses qui perdront de même leur liquidité, & ainsi de suite ; tous ces petits corps gelés constituent le givre. Ce qu'on a dit ailleurs de la gelée blanche proprement dite, qu'elle est composée de particules d'eau glacées séparément, unies en un corps rare & leger, formant des filets oblongs diversement inclinés ; tout cela trouve ici son application. Voyez Gelée blanche.
Le givre s'attache aux arbres en très-grande quantité ; il y forme souvent des glaçons pendans qui fatiguent beaucoup les branches par leur poids ; c'est que les arbres attirent avec beaucoup de force l'humidité de l'air & des brouillards.
Les poils des animaux sont de même très-sujets à s'humecter considérablement à l'air libre : ainsi il n'est pas surprenant qu'en certains pays le givre s'attache fréquemment aux cheveux & au menton des paysans & des voyageurs, aux chapeaux, aux fourrures, aux crins des chevaux, &c. Il faut remarquer au sujet du givre qu'on apperçoit sur les hommes & sur les animaux, que les particules d'eau auxquelles il doit son origine, ne viennent pas toutes de l'atmosphere : les vapeurs aqueuses qu'exhalent les animaux par la respiration, se glacent de la même maniere dans de semblables circonstances ; & ce qui le prouve évidemment, c'est que le givre s'amasse autour de la bouche & des narines en plus grande quantité. Dans les villes, quand on voit sur les personnes qui viennent de la campagne l'espece d'eau glacée dont il est ici question, on dit communément qu'il a tombé du givre ; expression très-peu exacte, si l'on entend par-là que les particules d'eau qui composent le givre, se sont gelées dans l'air : on dit de la même maniere, il a tombé de la gelée blanche. Il ne faut pas toûjours chercher dans le discours ordinaire la précision des Mathématiciens.
On doit rapporter au givre cette espece de neige qui s'attache aux murailles après de longues & fortes gelées : la raison de cet effet est que les corps solides s'échauffent moins promptement que l'air, & que ces murailles conservent encore quelque tems après le dégel une grande partie de la froideur qui leur a été auparavant imprimée. Si cette froideur va au terme de la glace ou au-delà, les particules d'eau dont l'air est chargé venant s'attacher aux murailles & s'y accumulant, y forment une croûte de glace rare, spongieuse, & dont les parties sont presque disjointes.
Ce seroit une erreur de croire que cette espece de neige vînt de l'humidité qui sort du mur : comment en sortiroit-elle, puisqu'il est plus froid ou aussi froid que la glace, & que tout ce qu'il a d'humidité au-dedans, n'y peut-être que congelé ?
Les réseaux de glace qu'on observe quelquefois aux vitres des fenêtres, sont encore une espece particuliere de givre. Pendant la gelée, l'air de la chambre est chaud ou tempéré ; la vitre est froide par l'impression de la gelée extérieure, & la vapeur qui s'y attache du côté de la chambre s'y congele subitement. Pendant le dégel, si l'air de la chambre est encore très-froid, & que l'adoucissement vienne de l'air extérieur, ce sera l'humidité du dehors qui s'attachera aux carreaux & qui s'y gelera. M. de Mairan, diss. sur la glace, part. II. sect. 4. ch. vj. & vij.
Dans toutes ces congelations on voit regner constamment le même principe : des corps solides refroidis à un certain degré, glacent les particules d'eau qui s'attachent à leur surface ; & ces particules d'eau, c'est l'air qui les fournit.
Tout corps plus froid que l'air qui l'environne, lui communique en partie son excès de froideur : cet air ainsi refroidi en devient moins propre à soûtenir les vapeurs qui y sont suspendues ; il en laissera donc précipiter une partie ; & si le corps d'où nait le refroidissement, a la propriété d'attirer l'eau, il se couvrira de molécules aqueuses qui se convertiront en glaçons à un degré de froid suffisant pour produire cet effet.
Ceci s'applique naturellement & aux murs des maisons & aux carreaux des vitres, qui dans les cas dont il est ici question, sont toûjours plus froids qu'un air immédiatement contigu. Si l'on demande pourquoi l'air en se refroidissant abandonne une partie des vapeurs aqueuses qu'il tenoit auparavant suspendues, nous ferons d'abord remarquer que cette question n'est point particuliere au sujet que nous traitons, puisqu'elle se présente nécessairement dans l'explication de tout météore aqueux. Nous dirons ensuite, sans entrer dans un grand détail, que les particules d'eau invisibles dans l'atmosphere y sont dans l'état d'une véritable dissolution ; qu'ainsi l'élévation & la suspension des vapeurs dépendent presque entierement de la vertu dissolvante de l'air. Or cette activité dissolvante est d'autant moindre, que l'air a moins de chaleur ; ou, ce qui est la même chose, qu'il est plus froid, selon la loi commune à tous les menstrues : il n'est donc pas étonnant que l'air refroidi laisse échapper une partie des vapeurs qu'il soûtenoit auparavant ; c'est ici une vraie précipitation chimique. On dit communément que le froid en condensant l'air condense aussi les vapeurs dont l'air est chargé ; mais on le dit sans le prouver, & cette explication est moins naturelle que celle que nous venons de donner d'après quelques physiciens modernes. Les observations de M. le Roi, de la société royale des Sciences de Montpellier, ont répandu un très-grand jour sur toute cette matiere. Voyez l'article Évaporation, composé par cet académicien. Voyez aussi Humidité & Expansibilité.
Les congelations qui s'attachent aux vitres des fenêtres, sont quelquefois très-remarquables par la singularité des figures qu'elles affectent. De petits brins de glace s'arrangent de maniere qu'il en résulte diverses figures curvilignes semblables à la broderie : rien ne paroît si contraire à la direction rectiligne & convergente, que les particules de glace suivent constamment quand elles sont en pleine liberté. Aussi M. de Mairan avoue-t-il que ce pnénomene l'embarrassa long-tems : à la fin ayant fait réflexion qu'il ne l'avoit vû que sur des vitres récemment nettoyées, il crut pouvoir conjecturer que les contours dont il s'agit avoient été formés par la main même du vitrier, qui pour sécher les vitres qu'il venoit de laver, y avoit passé une brosse avec du sable fin. Selon cette idée, les particules de glace se seroient logées dans les petits sillons que les grains de sable auroient gravés par leur frottement. M. de Mairan pense aussi que l'ouvrier qui fabrique le verre en remuant avec une baguette de fer la matiere vitreuse actuellement en fusion, fait naître par ce mouvement diverses figures curvilignes qui subsistent après le refroidissement. On pourroit donc appercevoir le phénomene en question, indépendamment des circonstances que nous avons rapportées. Ceci demanderoit un examen plus approfondi. M. de Mairan, dissertation sur la glace.
L'industrie des Physiciens s'applique souvent avec succès à imiter la nature : on peut en toute saison faire naître du givre artificiel semblable à celui qui se forme naturellement. On mêle, pour cet effet, de la glace pilée ou de la neige avec du sel dans un vaisseau de verre mince bien essuyé en-dehors, & que l'on tient environ un quart-d'heure dans un lieu frais : ce mélange produit un refroidissement considérable ; & on voit bien-tôt tous les dehors du vaisseau se couvrir peu-à-peu d'une espece de frimat ou de neige qui ne differe point du givre ou de la gelée blanche ordinaire. Voyez dans les leçons de Physique de M. Nollet, tome III. p. 362. tout le détail de cette expérience, dont nous avons par avance donné l'explication.
En finissant cet article, je serai observer qu'à Montpellier où j'écris, & dans la plus grande partie du bas Languedoc, il est très-rare de voir du givre ; c'est que le froid & la gelée y sont rarement accompagnés d'humidité & de brouillards : le pays est naturellement sec, & l'air n'y est humide jusqu'à un certain degré, que quand les vents de sud & de sud-est chassent vers nous les vapeurs qui s'élevent en abondance de la Méditerranée : or les vents de sud donnent en hyver le tems doux. Je n'ai vû à Montpellier qu'une seule fois des réseaux de glace sur les vitres des fenêtres ; c'étoit pendant les fortes gelées de 1755 : le thermometre de M. de Réaumur étoit à six ou sept degrés au-dessous de la congelation de l'eau. Article de M. de Ratte, secrétaire perpétuel de la société royale des Sciences de Montpellier.
Givre, s. f. grosse couleuvre à la queue tortillée ; il ne se dit guere qu'en terme de Blason : on dit givre rampante, lorsqu'elle est en face. On dit aussi guivre.
Étymologie de « givre »
Berry, vouivre?; bourg. vouivre, vivre, fée, jeune fille résolue et vive. La forme régulière est guivre, qui vient du latin v?pera (voy. VIPÈRE), sans qu'il soit nécessaire de passer par le haut-allemand wipera, qui vient aussi du mot latin.
- (Nom commun 1) (1611) De l'ancien français joivre (XIVe siècle), du francoprovençal gevro,[1], en savoyard zhi?vro, ji?bro, emprunté à l'ancien bas vieux-francique *gibara « bave », apparenté à l'allemand Geifer, au bas-allemand Gieber, au frison de l'Est gever. Le francique a aussi donné le poitevin jhivrlla, l'occitan gibre et le catalan gebre.
- (Nom commun 2) Du latin vipera (« vipère »), par l'intermédiaire du ancien français vouivre.
givre au Scrabble
Le mot givre vaut 9 points au Scrabble.

Informations sur le mot givre - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.
Quel nombre de points fait le mot givre au Scrabble ?
Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.
SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

Les rimes de « givre »
On recherche une rime en VR .
Les rimes de givre peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.
Les rimes en vR
Rimes de oeuvres Rimes de oeuvre Rimes de rouvrent Rimes de Deux-Sèvres Rimes de manoeuvre Rimes de cadavres Rimes de vivres Rimes de givre Rimes de cuivres Rimes de Bievre Rimes de survivre Rimes de pied-d'oeuvre Rimes de navre Rimes de lèvre Rimes de revivre Rimes de enfièvrent Rimes de couvre Rimes de mièvre Rimes de enivrent Rimes de vouivre Rimes de ensuivre Rimes de couvres Rimes de mi-chèvre Rimes de redécouvrent Rimes de ivres Rimes de fièvres Rimes de poursuivre Rimes de chef-d'oeuvres Rimes de manoeuvres Rimes de livrent Rimes de lièvre Rimes de découvre Rimes de orfèvre Rimes de découvrent Rimes de bec-de-lièvre Rimes de poivres Rimes de poivrent Rimes de livre Rimes de livres Rimes de cuivre Rimes de recouvre Rimes de chefs-d'oeuvre Rimes de redécouvre Rimes de rouvre Rimes de demi-livre Rimes de oeuvre Rimes de cadavre Rimes de désoeuvre Rimes de poivre Rimes de manoeuvresMots du jour
oeuvres oeuvre rouvrent Deux-Sèvres manoeuvre cadavres vivres givre cuivres Bievre survivre pied-d'oeuvre navre lèvre revivre enfièvrent couvre mièvre enivrent vouivre ensuivre couvres mi-chèvre redécouvrent ivres fièvres poursuivre chef-d'oeuvres manoeuvres livrent lièvre découvre orfèvre découvrent bec-de-lièvre poivres poivrent livre livres cuivre recouvre chefs-d'oeuvre redécouvre rouvre demi-livre oeuvre cadavre désoeuvre poivre manoeuvres
Les citations sur « givre »
- L'espoir de l'impie est comme le duvet que le vent emporte,
comme le givre léger que disperse l'ouragan,
comme la fumée qu'un souffle dissipe,
comme le souvenir de l'hôte d'un jour qui s'en va.Auteur : La Bible - Source : Livre de la Sagesse, V, 14 - Par-delà une clôture grillagée sur laquelle de petits escargots endormis pendaient tels des flotteurs sur un filet de pêche, l'espace se prolongeait en une prairie recouverte de givre.Auteur : Franck Bouysse - Source : Glaise (2018)
- Le givre fondait et l'herbe mouillée brillait comme humectée de rosée.Auteur : Henri Alban-Fournier, dit Alain-Fournier - Source : Le Grand Meaulnes (1913)
- Le grand chemin était neigeux et le givre appendu aux branches des pins.Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848)
- L'herbe givrée mouillait ses souliers; il entendait sous ses pas clapoter la vase.Auteur : François Mauriac - Source : Le Mal (1955)
- Que ne puis-je dormir tout le temps de l'hiver !
En sa longue veillée je me morfonds de rage
à voir que sa puissance est si vaste et plénière.
Mais il faudra, par Dieu, qu'il cède place à Mai !
Je cueillerai des fleurs là même où gît le givre.Auteur : Walther von der Vogelweide - Source : Nostalgie du printemps - Chaque instant que je passe avec mon fils est clair, pur, comme le givre le matin au pied des racines. Un présent tout neuf, page blanche et vierge.Auteur : Anne Colmerauer, dite Anne Calife - Source : La Déferlante (2002)
- Le soir tombait. Un givre épais recouvrait tout : les branches tordues des arbres, les fils et les poteaux des clôtures, l'herbe drue, la terre des champs presque nus. C'était comme un monde d'horribles formes blanches, angoissantes, féeriques, un univers cristallin d'où la vie semblait bannie. Je regardais les montagnes : le vaste mur bleu barrait l'horizon, gardien d'un autre monde, caché celui-là. Le soleil, du côté de l'Abkhazie sans doute, tombait derrière les crêtes, mais sa lumière venait encore effleurer les sommets, posant sur la neige de somptueuses et délicates lueurs roses, jaunes, orange, fuchsia, qui couraient délicatement d'un pic à l'autre. C'était d'une beauté cruelle, à vous ravir le souffle, presque humaine mais en même temps au-delà de tout souci humain. Petit à petit, là-bas derrière, la mer engloutissait le soleil, et les couleurs s'éteignaient une à une, laissant la neige bleue, puis d'un gris-blanc qui luisait tranquillement dans la nuit. Les arbres incrustés de givre apparaissaient dans les cônes de nos phares comme des créatures en plein mouvement. J'aurais pu me croire passé de l'autre côté, dans ce pays que connaissent bien les enfants, d'où l'on ne revient pas.Auteur : Jonathan Littell - Source : Les Bienveillantes (2006)
- Les vases ont des fleurs de givre, - Sous la charmille aux blancs réseaux; - Et sur la neige on voit se suivre - Les pas étoilés des oiseaux.Auteur : Théophile Gautier - Source : Sans référence
- Il n'est si capricieux climat que la vie de l'amant ou de l'artiste : soleil trempé d'averses, gloire, givre, jardins en fleurs. Vienne le soir et avec lui la sérénité d'une espèce de mélancolie heureuse, et de ces ressouvenirs qui traversent l'âme comme des oiseaux.
Auteur : Paul-Jean Toulet - Source : Le carnet de monsieur du Paur, homme public
- Givre à Noël, cent écus dans votre escarcelle.Auteur : Dictons français - Source : Dicton
- Année de givre, - Année de fruits.Auteur : Dictons - Source : Dicton
- Avec son intuition d'enfant, il comprenait qu'il était impossible qu'un marin se plaise dans un endroit ou l'horizon était caché par une forêt dense, recouverte de givre.Auteur : Henning Mankell - Source : L'Oeil du léopard (2012)
- Le printemps de Combray qui piquait encore aigrement avec toutes les aiguilles du givre.Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann (1913)
- Devant mon lit clarté lunaire,
Est-ce du givre couvrant la terre?
Tête levée, je regarde la lune;
Yeux baisés songe au sol natal.Auteur : Li Po - Source : Pensée nocturne - Algèbre: abrégé agile de givres cérébraux.Auteur : Michel Leiris - Source : Glossaire, j'y serre mes gloses (2000)
- Nous sommes deux fumeurs d'opium chacun dans son nuage, sans rien voir au-dehors, seuls, sans nous comprendre jamais nous fumons, visages agonisants dans un miroir, nous sommes une image glacée à laquelle le temps donne l'illusion du mouvement, un cristal de neige glissant sur une pelote de givre dont personne ne perçoit la complexité des enchevêtrementsAuteur : Mathias Enard - Source : Boussole (2015)
Les mots proches de « givre »
Givre Givre Givré, ée Givré, éeLes mots débutant par giv Les mots débutant par gi
Givardon Givarlais Givenchy-en-Gohelle Givenchy-le-Noble Givenchy-lès-la-Bassée Giverny Giverville Givet Givonne Givors givrage Givraines givrait Givrand givrante Givrauval givre givré givré Givre givrée givrée givrées givrées givrer givres givrés givrés Givrezac Givron Givry Givry Givry Givry Givry-en-Argonne Givry-lès-Loisy Givrycourt
Les synonymes de « givre»
Les synonymes de givre :- 1. frimas
2. gelée
3. rosée
4. condensation
5. verglas
6. glace
synonymes de givre
Fréquence et usage du mot givre dans le temps
Évolution historique de l’usage du mot « givre » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot givre dans les textes publiés.
Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.
Une précision sur la définition de Givre ?
Citations givre Citation sur givre Poèmes givre Proverbes givre Rime avec givre Définition de givre
Définition de givre présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot givre sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.
Les informations complémentaires relatives au mot givre notamment les liens vers les citations sont éditées par l’équipe de dicocitations.com. Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 5 lettres.