Définition de « givre »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot givre de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur givre pour aider à enrichir la compréhension du mot Givre et répondre à la question quelle est la définition de givre ?

NOM genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|?iv?) (fr-verbe-flexion|ind.p.1s=oui|ind.p.3s=oui|sub.p.1s=oui|sub.p.3s=oui|imp.p.2s=oui)

  • Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe givrer.

  • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe givrer.

  • Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe givrer.

  • Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe givrer.

  • Deuxième personne du singulier de limpératif du verbe givrer. (-anagr-) grive (ébauche-pron|fr) (WP) (-réf-) http:/etymologie/givre


    Définitions de « givre »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    GIVRE, subst. masc.

    A. ? Fins cristaux de glace apparaissant au contact des gouttelettes d'eau en surfusion avec un corps solide, sur lequel ils forment comme une couche de poudre blanche et brillante. Couvert, blanc de givre; cristaux de givre. Les longues allées de peupliers courbés sous le givre (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 437).Le givre lui fait des glaçons dans sa barbe (Péguy, Myst.,1911, p. 179).Le dépôt de givre est plus épais que la couche de glace formée lors du frimas ou de la gelée blanche, mais plus léger que le verglas (Villen.,1974) :
    1. Le brouillard, que le vent glaçait, couvrait de givre mon manteau, mes gants, les cils blonds du cocher et la queue du cheval qui semblait une plume d'autruche énorme... Gide, Journal,1912, p. 361.
    ? P. métaph. Le givre de la vieillesse recouvre ma route (Camus, Possédés,1959, 3epart., 15etabl., p. 1081).
    ? P. méton. Gouttelettes d'eau en surfusion, avant leur mise en contact avec un corps solide. Une rafale de givre les enveloppe (Flaub., Tentation,1874, p. 159) :
    2. Par intervalles un nuage de givre, venu des profondeurs de la banquise infinie, fendait l'air de son coup de hache, tombait en sifflant sur la plaine, et c'était à travers la route gelée, aussi dure qu'une enclume, comme le claquement de dix mille sabots, une fuite immense... Bernanos, M. Ouine,1943, p. 1379.
    B. ? [P. anal. de forme et de couleur; accompagné d'un déterm. adj. ou subst. prép. de] Fine substance qui rappelle l'apparence du givre. [Les fenêtres] n'étaient pas lisses, mais toutes froncées d'un givre artificiel et démodé (Proust, Prisonn.,1922, p. 11).À peine séchés, nos bras et nos jambes se couvraient d'un givre de sel fin (Colette, Naiss. jour,1928, p. 64).
    Prononc. et Orth. : [?i:v? ?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. [Début xives. geuvrieuse « couverte de givre » (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, III, 1180) d'où *geuvre (ibid., 1177, cf. cependant var. III, 1177 et 1180)]; 1. xves. joivre (De quaillot lay Fondue, ms. Epinal 189, Bull. A. T. 1876, p. 104 ds Gdf. Compl.); 2. 1611 givre (Cotgr.). La répartition géogr. du mot dans la Romania (cf. FEW t. 4, p. 130b) s'accorde bien avec une base pré-lat. *gev(e)ro (d'où 1, partic. représenté en fr. -prov. mod. et aussi dans tout le quart sud-est du domaine d'oïl) et *givro (d'où 2 qui paraît venir du domaine d'oc), d'orig. inc. Pour la réfutation d'une orig. francique ou gaul., v. FEW, loc. cit. Tend progressivement à évincer frimas*. Fréq. abs. littér. : 223. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 194, b) 508; xxes. : a) 452, b) 238. Bbg. Jud (J.). Zur Geschichte der romanischen Reliktwörter in den Alpenmundarten der deutschen Schweiz. Vox rom. 1945/46, t. 8, p. 56.


    Wiktionnaire


    Nom commun 2 - français

    givre \?iv?\ féminin

    1. (Héraldique) Meuble représentant dans les armoiries un serpent engloutissant un enfant ou un homme (parfois un autre animal). Elle est posée en pal et son corps est entortillé. À rapprocher de bisse, guivre, vouivre, vivre et vuivre.
      • Coupé, au I de sinople à un pal d'or ; au II d'or à une givre de sinople, qui est de la commune de Saumane des Alpes-de-Haute-Provence ? voir illustration « armoiries avec une givre »

    Nom commun 1 - français

    givre \?iv?\ masculin

    1. (Météorologie) Légère couche de glace dont se couvrent les arbres, les buissons. etc., quand la température devient assez froide pour congeler l'humidité qui est dans l'air.
      • En quelques jours toutes les feuilles tombèrent, la terre durcit comme de la pierre, et tout se couvrit de givre : les tuiles les pavés et les vitres. (Erckmann-Chatrian, Histoire d'un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
      • Le thermomètre est descendu à -6° ; tout le gréement était couvert de givre et de glace que je dus casser en montant dans la mâture [?] (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
      • Il a fait très frais pendant la nuit, et, ce matin, quand je suis sorti de ma tente, la campagne était étincelante de givre. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 120)
      • Ah ! comme la neige a neigé !
        Ma vitre est un jardin de givre
        . (Émile Nelligan, Soir d'hiver (poème), 1898)
    2. (Bijouterie) Tache d'un blanc mat sur une gemme.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    GIVRE. n. m.
    Légère couche de glace dont se couvrent les arbres, les buissons. etc., quand la température devient assez froide pour congeler l'humidité qui est dans l'air. Le givre est formé principalement par la vapeur des brouillards et par la rosée. Cette nuit il est tombé beaucoup de givre. La campagne est blanche de givre.

    Littré

    GIVRE (ji-vr') s. f.
    • Terme de blason. Serpent.

      On dit aussi guivre. Rome a ses clefs?; Milan, l'enfant qui hurle encor Dans les dents de la guivre, Hugo, Orient. 2.


    HISTORIQUE

    XIe s. Serpens e guivres, dragon et aversier [diable], Ch. de Rol. CLXXXI.

    XIIIe s. Car là n'est serpens ne wivre, Fl. et Bl. 1869. Monseigneur Jehan d'Orliens, qui portoit banniere à la voivre, Joinville, 224.

    XIVe s. La petite vivre occist le grant torel, Ménagier, I, 9.

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    Encyclopédie, 1re édition

    Givre, ou Frimat, s. m. (Physique.) sorte de gelée blanche, qui en hyver, lorsque l'air est froid & humide tout ensemble, s'attache à différens corps, aux arbres, aux herbes, aux cheveux, &c. Le givre ou frimat ne differe pas essentiellement de la gelée blanche proprement dite : ces deux congelations se ressemblent parfaitement, se forment de la même maniere, & dépendent du même principe. Ce qui, dans l'usage, sert à les distinguer, c'est que le nom de gelée blanche n'est guere donné qu'à la rosée du matin congelée ; au lieu que ce qu'on appelle givre doit son origine non à la rosée du matin, mais à toutes les autres vapeurs aqueuses, quelles qu'elles soient, qui réunies sur la surface de certains corps en molécules sensibles, distinctes & fort déliées, y rencontrent un froid suffisant pour les glacer.

    La formation du givre supposant toûjours, comme nous venons de le dire, la réunion du froid & de l'humidité, on déterminera sans peine les circonstances particulieres dans lesquelles cette espece de congelation doit se manifester. Qu'un grand brouillard soit répandu dans l'air & sur la surface de la terre, il mouillera considérablement la plûpart des corps solides exposés à son action : si l'on suppose en même tems dans ces corps un refroidissement jusqu'au terme de la congelation & au-delà, il n'en faudra pas davantage pour glacer les particules d'eau répandues sur la surface de ces mêmes corps, & qui y sont adhérentes. Ces premiers glaçons attireront d'autres molécules aqueuses qui perdront de même leur liquidité, & ainsi de suite ; tous ces petits corps gelés constituent le givre. Ce qu'on a dit ailleurs de la gelée blanche proprement dite, qu'elle est composée de particules d'eau glacées séparément, unies en un corps rare & leger, formant des filets oblongs diversement inclinés ; tout cela trouve ici son application. Voyez Gelée blanche.

    Le givre s'attache aux arbres en très-grande quantité ; il y forme souvent des glaçons pendans qui fatiguent beaucoup les branches par leur poids ; c'est que les arbres attirent avec beaucoup de force l'humidité de l'air & des brouillards.

    Les poils des animaux sont de même très-sujets à s'humecter considérablement à l'air libre : ainsi il n'est pas surprenant qu'en certains pays le givre s'attache fréquemment aux cheveux & au menton des paysans & des voyageurs, aux chapeaux, aux fourrures, aux crins des chevaux, &c. Il faut remarquer au sujet du givre qu'on apperçoit sur les hommes & sur les animaux, que les particules d'eau auxquelles il doit son origine, ne viennent pas toutes de l'atmosphere : les vapeurs aqueuses qu'exhalent les animaux par la respiration, se glacent de la même maniere dans de semblables circonstances ; & ce qui le prouve évidemment, c'est que le givre s'amasse autour de la bouche & des narines en plus grande quantité. Dans les villes, quand on voit sur les personnes qui viennent de la campagne l'espece d'eau glacée dont il est ici question, on dit communément qu'il a tombé du givre ; expression très-peu exacte, si l'on entend par-là que les particules d'eau qui composent le givre, se sont gelées dans l'air : on dit de la même maniere, il a tombé de la gelée blanche. Il ne faut pas toûjours chercher dans le discours ordinaire la précision des Mathématiciens.

    On doit rapporter au givre cette espece de neige qui s'attache aux murailles après de longues & fortes gelées : la raison de cet effet est que les corps solides s'échauffent moins promptement que l'air, & que ces murailles conservent encore quelque tems après le dégel une grande partie de la froideur qui leur a été auparavant imprimée. Si cette froideur va au terme de la glace ou au-delà, les particules d'eau dont l'air est chargé venant s'attacher aux murailles & s'y accumulant, y forment une croûte de glace rare, spongieuse, & dont les parties sont presque disjointes.

    Ce seroit une erreur de croire que cette espece de neige vînt de l'humidité qui sort du mur : comment en sortiroit-elle, puisqu'il est plus froid ou aussi froid que la glace, & que tout ce qu'il a d'humidité au-dedans, n'y peut-être que congelé ?

    Les réseaux de glace qu'on observe quelquefois aux vitres des fenêtres, sont encore une espece particuliere de givre. Pendant la gelée, l'air de la chambre est chaud ou tempéré ; la vitre est froide par l'impression de la gelée extérieure, & la vapeur qui s'y attache du côté de la chambre s'y congele subitement. Pendant le dégel, si l'air de la chambre est encore très-froid, & que l'adoucissement vienne de l'air extérieur, ce sera l'humidité du dehors qui s'attachera aux carreaux & qui s'y gelera. M. de Mairan, diss. sur la glace, part. II. sect. 4. ch. vj. & vij.

    Dans toutes ces congelations on voit regner constamment le même principe : des corps solides refroidis à un certain degré, glacent les particules d'eau qui s'attachent à leur surface ; & ces particules d'eau, c'est l'air qui les fournit.

    Tout corps plus froid que l'air qui l'environne, lui communique en partie son excès de froideur : cet air ainsi refroidi en devient moins propre à soûtenir les vapeurs qui y sont suspendues ; il en laissera donc précipiter une partie ; & si le corps d'où nait le refroidissement, a la propriété d'attirer l'eau, il se couvrira de molécules aqueuses qui se convertiront en glaçons à un degré de froid suffisant pour produire cet effet.

    Ceci s'applique naturellement & aux murs des maisons & aux carreaux des vitres, qui dans les cas dont il est ici question, sont toûjours plus froids qu'un air immédiatement contigu. Si l'on demande pourquoi l'air en se refroidissant abandonne une partie des vapeurs aqueuses qu'il tenoit auparavant suspendues, nous ferons d'abord remarquer que cette question n'est point particuliere au sujet que nous traitons, puisqu'elle se présente nécessairement dans l'explication de tout météore aqueux. Nous dirons ensuite, sans entrer dans un grand détail, que les particules d'eau invisibles dans l'atmosphere y sont dans l'état d'une véritable dissolution ; qu'ainsi l'élévation & la suspension des vapeurs dépendent presque entierement de la vertu dissolvante de l'air. Or cette activité dissolvante est d'autant moindre, que l'air a moins de chaleur ; ou, ce qui est la même chose, qu'il est plus froid, selon la loi commune à tous les menstrues : il n'est donc pas étonnant que l'air refroidi laisse échapper une partie des vapeurs qu'il soûtenoit auparavant ; c'est ici une vraie précipitation chimique. On dit communément que le froid en condensant l'air condense aussi les vapeurs dont l'air est chargé ; mais on le dit sans le prouver, & cette explication est moins naturelle que celle que nous venons de donner d'après quelques physiciens modernes. Les observations de M. le Roi, de la société royale des Sciences de Montpellier, ont répandu un très-grand jour sur toute cette matiere. Voyez l'article Évaporation, composé par cet académicien. Voyez aussi Humidité & Expansibilité.

    Les congelations qui s'attachent aux vitres des fenêtres, sont quelquefois très-remarquables par la singularité des figures qu'elles affectent. De petits brins de glace s'arrangent de maniere qu'il en résulte diverses figures curvilignes semblables à la broderie : rien ne paroît si contraire à la direction rectiligne & convergente, que les particules de glace suivent constamment quand elles sont en pleine liberté. Aussi M. de Mairan avoue-t-il que ce pnénomene l'embarrassa long-tems : à la fin ayant fait réflexion qu'il ne l'avoit vû que sur des vitres récemment nettoyées, il crut pouvoir conjecturer que les contours dont il s'agit avoient été formés par la main même du vitrier, qui pour sécher les vitres qu'il venoit de laver, y avoit passé une brosse avec du sable fin. Selon cette idée, les particules de glace se seroient logées dans les petits sillons que les grains de sable auroient gravés par leur frottement. M. de Mairan pense aussi que l'ouvrier qui fabrique le verre en remuant avec une baguette de fer la matiere vitreuse actuellement en fusion, fait naître par ce mouvement diverses figures curvilignes qui subsistent après le refroidissement. On pourroit donc appercevoir le phénomene en question, indépendamment des circonstances que nous avons rapportées. Ceci demanderoit un examen plus approfondi. M. de Mairan, dissertation sur la glace.

    L'industrie des Physiciens s'applique souvent avec succès à imiter la nature : on peut en toute saison faire naître du givre artificiel semblable à celui qui se forme naturellement. On mêle, pour cet effet, de la glace pilée ou de la neige avec du sel dans un vaisseau de verre mince bien essuyé en-dehors, & que l'on tient environ un quart-d'heure dans un lieu frais : ce mélange produit un refroidissement considérable ; & on voit bien-tôt tous les dehors du vaisseau se couvrir peu-à-peu d'une espece de frimat ou de neige qui ne differe point du givre ou de la gelée blanche ordinaire. Voyez dans les leçons de Physique de M. Nollet, tome III. p. 362. tout le détail de cette expérience, dont nous avons par avance donné l'explication.

    En finissant cet article, je serai observer qu'à Montpellier où j'écris, & dans la plus grande partie du bas Languedoc, il est très-rare de voir du givre ; c'est que le froid & la gelée y sont rarement accompagnés d'humidité & de brouillards : le pays est naturellement sec, & l'air n'y est humide jusqu'à un certain degré, que quand les vents de sud & de sud-est chassent vers nous les vapeurs qui s'élevent en abondance de la Méditerranée : or les vents de sud donnent en hyver le tems doux. Je n'ai vû à Montpellier qu'une seule fois des réseaux de glace sur les vitres des fenêtres ; c'étoit pendant les fortes gelées de 1755 : le thermometre de M. de Réaumur étoit à six ou sept degrés au-dessous de la congelation de l'eau. Article de M. de Ratte, secrétaire perpétuel de la société royale des Sciences de Montpellier.

    Givre, s. f. grosse couleuvre à la queue tortillée ; il ne se dit guere qu'en terme de Blason : on dit givre rampante, lorsqu'elle est en face. On dit aussi guivre.

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    Étymologie de « givre »

    Berry, vouivre?; bourg. vouivre, vivre, fée, jeune fille résolue et vive. La forme régulière est guivre, qui vient du latin v?pera (voy. VIPÈRE), sans qu'il soit nécessaire de passer par le haut-allemand wipera, qui vient aussi du mot latin.

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    (Nom commun 1) (1611) De l'ancien français joivre (XIVe siècle), du francoprovençal gevro,[1], en savoyard zhi?vro, ji?bro, emprunté à l'ancien bas vieux-francique *gibara « bave », apparenté à l'allemand Geifer, au bas-allemand Gieber, au frison de l'Est gever. Le francique a aussi donné le poitevin jhivrlla, l'occitan gibre et le catalan gebre.
    (Nom commun 2) Du latin vipera (« vipère »), par l'intermédiaire du ancien français vouivre.
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    GIVRE, subst. masc.
    Étymol. et Hist. [Début xives. geuvrieuse « couverte de givre » (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, III, 1180) d'où *geuvre (ibid., 1177, cf. cependant var. III, 1177 et 1180)]; 1. xves. joivre (De quaillot lay Fondue, ms. Epinal 189, Bull. A. T. 1876, p. 104 ds Gdf. Compl.); 2. 1611 givre (Cotgr.). La répartition géogr. du mot dans la Romania (cf. FEW t. 4, p. 130b) s'accorde bien avec une base pré-lat. *gev(e)ro (d'où 1, partic. représenté en fr. -prov. mod. et aussi dans tout le quart sud-est du domaine d'oïl) et *givro (d'où 2 qui paraît venir du domaine d'oc), d'orig. inc. Pour la réfutation d'une orig. francique ou gaul., v. FEW, loc. cit. Tend progressivement à évincer frimas*.

    givre au Scrabble


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    givre

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    givre

    Les rimes de « givre »


    On recherche une rime en VR .

    Les rimes de givre peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en vR

    Rimes de oeuvres      Rimes de oeuvre      Rimes de rouvrent      Rimes de Deux-Sèvres      Rimes de manoeuvre      Rimes de cadavres      Rimes de vivres      Rimes de givre      Rimes de cuivres      Rimes de Bievre      Rimes de survivre      Rimes de pied-d'oeuvre      Rimes de navre      Rimes de lèvre      Rimes de revivre      Rimes de enfièvrent      Rimes de couvre      Rimes de mièvre      Rimes de enivrent      Rimes de vouivre      Rimes de ensuivre      Rimes de couvres      Rimes de mi-chèvre      Rimes de redécouvrent      Rimes de ivres      Rimes de fièvres      Rimes de poursuivre      Rimes de chef-d'oeuvres      Rimes de manoeuvres      Rimes de livrent      Rimes de lièvre      Rimes de découvre      Rimes de orfèvre      Rimes de découvrent      Rimes de bec-de-lièvre      Rimes de poivres      Rimes de poivrent      Rimes de livre      Rimes de livres      Rimes de cuivre      Rimes de recouvre      Rimes de chefs-d'oeuvre      Rimes de redécouvre      Rimes de rouvre      Rimes de demi-livre      Rimes de oeuvre      Rimes de cadavre      Rimes de désoeuvre      Rimes de poivre      Rimes de manoeuvres     

    Mots du jour

    oeuvres     oeuvre     rouvrent     Deux-Sèvres     manoeuvre     cadavres     vivres     givre     cuivres     Bievre     survivre     pied-d'oeuvre     navre     lèvre     revivre     enfièvrent     couvre     mièvre     enivrent     vouivre     ensuivre     couvres     mi-chèvre     redécouvrent     ivres     fièvres     poursuivre     chef-d'oeuvres     manoeuvres     livrent     lièvre     découvre     orfèvre     découvrent     bec-de-lièvre     poivres     poivrent     livre     livres     cuivre     recouvre     chefs-d'oeuvre     redécouvre     rouvre     demi-livre     oeuvre     cadavre     désoeuvre     poivre     manoeuvres     


    Les citations sur « givre »

    1. L'espoir de l'impie est comme le duvet que le vent emporte,
      comme le givre léger que disperse l'ouragan,
      comme la fumée qu'un souffle dissipe,
      comme le souvenir de l'hôte d'un jour qui s'en va.


      Auteur : La Bible - Source : Livre de la Sagesse, V, 14


    2. Par-delà une clôture grillagée sur laquelle de petits escargots endormis pendaient tels des flotteurs sur un filet de pêche, l'espace se prolongeait en une prairie recouverte de givre.

      Auteur : Franck Bouysse - Source : Glaise (2018)


    3. Le givre fondait et l'herbe mouillée brillait comme humectée de rosée.

      Auteur : Henri Alban-Fournier, dit Alain-Fournier - Source : Le Grand Meaulnes (1913)


    4. Le grand chemin était neigeux et le givre appendu aux branches des pins.

      Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848)


    5. L'herbe givrée mouillait ses souliers; il entendait sous ses pas clapoter la vase.

      Auteur : François Mauriac - Source : Le Mal (1955)


    6. Que ne puis-je dormir tout le temps de l'hiver !
      En sa longue veillée je me morfonds de rage
      à voir que sa puissance est si vaste et plénière.
      Mais il faudra, par Dieu, qu'il cède place à Mai !
      Je cueillerai des fleurs là même où gît le givre.


      Auteur : Walther von der Vogelweide - Source : Nostalgie du printemps


    7. Chaque instant que je passe avec mon fils est clair, pur, comme le givre le matin au pied des racines. Un présent tout neuf, page blanche et vierge.

      Auteur : Anne Colmerauer, dite Anne Calife - Source : La Déferlante (2002)


    8. Le soir tombait. Un givre épais recouvrait tout : les branches tordues des arbres, les fils et les poteaux des clôtures, l'herbe drue, la terre des champs presque nus. C'était comme un monde d'horribles formes blanches, angoissantes, féeriques, un univers cristallin d'où la vie semblait bannie. Je regardais les montagnes : le vaste mur bleu barrait l'horizon, gardien d'un autre monde, caché celui-là. Le soleil, du côté de l'Abkhazie sans doute, tombait derrière les crêtes, mais sa lumière venait encore effleurer les sommets, posant sur la neige de somptueuses et délicates lueurs roses, jaunes, orange, fuchsia, qui couraient délicatement d'un pic à l'autre. C'était d'une beauté cruelle, à vous ravir le souffle, presque humaine mais en même temps au-delà de tout souci humain. Petit à petit, là-bas derrière, la mer engloutissait le soleil, et les couleurs s'éteignaient une à une, laissant la neige bleue, puis d'un gris-blanc qui luisait tranquillement dans la nuit. Les arbres incrustés de givre apparaissaient dans les cônes de nos phares comme des créatures en plein mouvement. J'aurais pu me croire passé de l'autre côté, dans ce pays que connaissent bien les enfants, d'où l'on ne revient pas.

      Auteur : Jonathan Littell - Source : Les Bienveillantes (2006)


    9. Les vases ont des fleurs de givre, - Sous la charmille aux blancs réseaux; - Et sur la neige on voit se suivre - Les pas étoilés des oiseaux.

      Auteur : Théophile Gautier - Source : Sans référence


    10. Il n'est si capricieux climat que la vie de l'amant ou de l'artiste : soleil trempé d'averses, gloire, givre, jardins en fleurs. Vienne le soir et avec lui la sérénité d'une espèce de mélancolie heureuse, et de ces ressouvenirs qui traversent l'âme comme des oiseaux.

      Auteur : Paul-Jean Toulet - Source : Le carnet de monsieur du Paur, homme public


    11. Givre à Noël, cent écus dans votre escarcelle.

      Auteur : Dictons français - Source : Dicton


    12. Année de givre, - Année de fruits.

      Auteur : Dictons - Source : Dicton


    13. Avec son intuition d'enfant, il comprenait qu'il était impossible qu'un marin se plaise dans un endroit ou l'horizon était caché par une forêt dense, recouverte de givre.

      Auteur : Henning Mankell - Source : L'Oeil du léopard (2012)


    14. Le printemps de Combray qui piquait encore aigrement avec toutes les aiguilles du givre.

      Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann (1913)


    15. Devant mon lit clarté lunaire,
      Est-ce du givre couvrant la terre?
      Tête levée, je regarde la lune;
      Yeux baisés songe au sol natal.


      Auteur : Li Po - Source : Pensée nocturne


    16. Algèbre: abrégé agile de givres cérébraux.

      Auteur : Michel Leiris - Source : Glossaire, j'y serre mes gloses (2000)


    17. Nous sommes deux fumeurs d'opium chacun dans son nuage, sans rien voir au-dehors, seuls, sans nous comprendre jamais nous fumons, visages agonisants dans un miroir, nous sommes une image glacée à laquelle le temps donne l'illusion du mouvement, un cristal de neige glissant sur une pelote de givre dont personne ne perçoit la complexité des enchevêtrements

      Auteur : Mathias Enard - Source : Boussole (2015)


    Les citations sur givre renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot givre en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

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    Les synonymes de « givre»

    Les synonymes de givre :

      1. frimas
      2. gelée
      3. rosée
      4. condensation
      5. verglas
      6. glace

    synonymes de givre

    Fréquence et usage du mot givre dans le temps


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