La définition de Iris du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Iris
Nature : s. m.
Prononciation : i-ris'
Etymologie : Iris 1, déesse de l'arc-en-ciel.

Voir les citations du mot IrisSignification du mot Iris


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de iris de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec iris pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Iris ?


La définition de Iris

Météore dit vulgairement l'arc-en-ciel.


Toutes les définitions de « iris »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

IRIS. (On prononce l'S.) n. m.
Arc-en-ciel. Voyez ce mot. Pierre d'iris, ou simplement Iris, Pierre dans laquelle on voit les couleurs de l'arc-en-ciel. En termes d'Anatomie, il se dit de Cette partie colorée de l'œil qui environne la prunelle et qui présente quelquefois des nuances circulaires et concentriques. Les yeux bleus, les yeux noirs sont ceux dont l'iris est bleu, est noir. En termes de Botanique, il se dit d'un Genre fort nombreux de plantes monocotylédones, parmi lesquelles on remarque : l'Iris d'Allemagne, cultivé dans les jardins à cause de ses belles fleurs bleues; l'Iris des marais, dont la fleur est jaune, et qui croît en France dans presque tous les lieux aquatiques; et l'Iris de Florence, dont la racine est employée en parfumerie pour faire une poudre nommée Poudre d'iris, ou simplement Iris. Vert d'iris, ou simplement Iris, Couleur qui sert pour la miniature et pour la gouache.

Littré

IRIS (i-ris') s. f.
  • 1Nom d'une divinité de la mythologie grecque, qui était la messagère des dieux, et qui, déployant son écharpe, produisait l'arc-en-ciel.

    Fig. Je tiens à bon augure, de ce que MLLE***, qui m'avait abandonné ces jours passés, a recommencé à m'écrire?; il me semble qu'elle est votre Iris, et que c'est comme un arc-en-ciel qui paraît après l'orage, Voiture, Lett. 63.

  • 2Nom propre de femme, dont les poëtes se servent souvent pour désigner une femme aimée et même quelque dame dont on ne veut pas dire le nom. Iris, je vous louerais?; il n'est que trop aisé?: Mais vous avez cent fois notre encens refusé, En cela peu semblable au reste des mortelles, La Fontaine, Fabl. X, I. L'ode? Vante un baiser cueilli sur les lèvres d'Iris, Boileau, Art poét. II. Irai-je, de sang-froid et sans être amoureux, Pour quelque Iris en l'air faire le langoureux?? Boileau, Sat. IX.
  • 3Petite planète découverte en 1847.

HISTORIQUE

XVIe s. Qui veult guarir de l'ignorance, il la fault confesser?; Iris est fille de Thaumantis?; l'admiration est fondement de toute philosophie, Montaigne, IV, 184.

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Encyclopédie, 1re édition

IRIS BULBEUX, s. f. (Bot.) xiphion. genre de plante à fleur liliacée, monopétale, ressemblante à celle de la flambe. Le pistil a trois pétales, & le calice devient un fruit de même forme que celui de la flambe ; mais la racine est bulbeuse ou composée de plusieurs tuniques. Tournefort, inst. rei herbariæ. Voyez Plante.

Iris, (Botan.) genre de plante bulbeuse, dont on a donné les caracteres au mot Flambe.

Entre les 74 especes d'iris de M. Tournefort, nous nous contenterons de décrire l'iris ordinaire, de dire un mot de l'iris de Florence, & de l'iris jaune de marais, qui toutes trois intéressent principalement les Médecins.

L'iris ordinaire, l'iris nostras, est l'iris vulgaris, Germanica, sive hortensis, sive sylvestris, de la plûpart des botanistes.

Sa racine se répand obliquement sur la surface de la terre ; elle est épaisse, ridée, genouillée, d'un rouge brun en dehors, blanche en dedans, garnie de fibres à sa partie inférieure, d'une odeur âcre & forte, lorsqu'elle est récente, mais qui devient agréable lorsqu'elle a perdu son humidité. Les feuilles qui sortent de cette racine, sont larges d'un pouce, longues d'une coudée, fermes, pleines de nervures, & de la figure d'un poignard : elles sont tellement unies & touffues près de la racine, que la partie concave d'une feuille embrasse la partie convexe ou le dos de l'autre feuille. Entre ces feuillés s'éleve une tige droite, cylindrique, lisse, ferme, branchue, divisée par quatre ou cinq n?uds, garnis de feuilles qui l'entourent, & qui sont d'autant plus petites, qu'elles se trouvent plus près du sommet.

Les fleurs commencent à paroître vers le printems, & sortent de la coëffe membraneuse qui les enveloppoit : elles sont d'une seule piece, divisée en six quartiers, trois élevés & trois rabatus, extérieurement de la couleur de pourpre, ou de violette parsemée de veines blanches.

Le pistil s'éleve du fond de cette fleur, surmonté d'un bouquet à trois feuilles de la même couleur, voutées, & formant une espece de gueule.

Le calice devient un fruit oblong, relevé de trois côtes ; il s'ouvre en trois segmens par la pointe, & est partagé en trois loges remplies de semences rondes, oblongues, placées les unes sur les autres.

Cette plante est cultivée dans nos jardins, & commence à fleurir à la fin de Mai.

L'iris de Florence, est appellée des Botanistes iris alba, iris flore albo, iris Florentina. Elle ne differe point de l'iris ordinaire par la figure de ses racines, de ses feuilles & de ses fleurs ; mais seulement par la couleur. En effet, ses feuilles tirent plus sur le verd de mer ; ses fleurs d'un blanc de lait, ont peu d'odeur, mais très-agréable ; ses racines sont plus grandes, plus épaisses, plus solides, plus blanches, & plus odorantes que celles de l'iris-nostras. Elle croît sans culture aux environs de Florence, mais on ne la voit ici que dans nos jardins.

Sa racine est seule d'usage en Médecine : elle se trouve chez nos droguistes en morceaux oblongs, genouillés, un peu applatis, de l'épaisseur d'un ou de deux pouces, blanche, dépouillée de ses fibres & de son écorce, qui est d'un jaune rouge ; elle donne une odeur de violette pénétrante ; son goût est âcre & amer. Elle entre dans plusieurs préparations galéniques ; on la croit propre à atténuer & inciser la lymphe qui embarrasse les bronches des poumons. On la mêle utilement dans les sternutatoires ; mais son principal usage est pour les parfums.

La racine de l'iris ordinaire tient son rang parmi les plus violens hydragogues, c'est pourquoi les sages médecins s'abstiennent de l'employer ; sa saveur est également âcre & brûlante, & son acrimonie s'attache si fort à la gorge qu'on a raison de redouter ses effets sur l'estomac & sur les intestins.

L'iris jaune de marais, nommée par Tournefort iris vulgaris, lutea, palustris, produit de l'encre passablement bonne, si on la cuit dans de l'eau, & qu'on y jette un peu de limaille de fer, c'est le petit peuple d'Ecosse qui a fait cette découverte, dont personne ne se doutoit. On coupe quelque racine de cette iris par tranches, qu'on met bouillir à petit feu dans une certaine quantité d'eau, jusqu'à ce que la liqueur soit suffisamment épaissie ; on la passe claire dans un autre vase ; on y plonge ensuite pendant quelque tems une lame inutile de couteau, ou quelque autre morceau de fer, on frotte rudement ce morceau de fer avec un caillou fort dur qui se trouve dans le pays, & on répete ce frottement par intervalles, jusqu'à ce que la liqueur ait acquis la noirceur desirée.

Le suc de la racine d'iris dont je parle, est encore un si puissant hydragogue, qu'ayant été donné avec du syrop de nerprun à un hydropique désespéré, sur lequel le jalap, le mercure doux, & la gomme gutte n'avoient presque plus d'action, ce remede-ci, à la dose de 80 gouttes d'heure en heure, fit évacuer au malade, au bout de quelques prises, plusieurs pintes d'eau mesure d'Ecosse, qui est le double de celle de Paris. Voyez le détail de cette observation dans les Mémoires d'Edimbourg, tom. V. (D. J.)

Iris, en terme d'Anatomie, se dit d'un cercle qui entoure la prunelle de l'?il, & qui est formé par une duplicature de l'uvée. Voyez Uvée.

Du centre orbiculo-ciliaire partent de toute la circonférence des fibres convergentes, qui font un petit cercle ; mais avant la pupille même, le cercle est plus étroit dans l'homme, & fait de plus courts rayons fibreux, parmi lesquels il est impossible de reconnoitre aucunes fibres orbiculaires.

Les vaisseaux colorés de l'iris & de l'uvée, sont de plus petits genres ; les arteres de la choroïde qui ont formé des cercles rayonnés passent sur le ligament orbiculo-ciliaire, dégénerent en de petits troncs dans la circonférence, & en dernier lieu en cercle artériel de Ruysch.

De ce cercle les plus petites artérioles se rapprochent sous la forme de rayons sur l'iris & forment par leur réflexion & en se joignant avec les externes le cercle interne. Les petits vaisseaux de la membrane de Ruysch entrent de la même maniere dans ce cercle, duquel il part de semblables arteres, mais plus grandes, qui vont se distribuer à l'uvée. Hovius fait de plus mention de très-petits conduits entremêlés qui naissent du cercle, d'autres qui viennent des artérioles de l'uvée, & d'autres qu'il soupçonne aller en sens contraire vers la sclérotique Ne seroit-ce point-là ces autres arteres lymphatiques que M. Ferrein a démontrées dans l'uvée ? Hist. de l'Acad. 1738. Haller, Comm. Boerh.

L'iris est de différentes couleurs, & percé dans son milieu d'un trou, à travers lequel on voit une petite tache noire, appellée la prunelle d l'?il, autour de laquelle l'iris forme un anneau. Voyez Prunelle, ?il, Ligament, Ciliaire, &c.

On donne aussi le nom d'iris à ces couleurs changeantes, qui paroissent quelquefois sur les verres des télescopes & des microscopes, à cause qu'elles imitent celles de l'arc-en-ciel.

C'est ainsi qu'on appelle encore le spectre coloré que le prisme triangulaire forme sur une muraille lorsqu'on l'expose sous un angle convenable aux rayons du soleil. Voyez Prisme.

Iris, (Météorol.) voyez Arc-en-ciel, & jettez en passant les yeux sur l'image poëtique qu'en a donné le chevalier Blackmore :

Thus oft the Lord of nature in the air
Hangs evening clouds, his sable canvass, where
His pencildip'd in heav'nly colours, made
Of intercepted beams, mix'dwith the shade
Of temper'd æther, and refracted light,
Paints his fair Rainbow, charming to the sight.

(D. J.)

Iris ou Pierre d'Iris, (Hist. nat. Lithologie.) nom donné par Pline & par d'autres naturalistes à une espece de crystal, dans lequel on remarque les différentes couleurs de l'arc-en-ciel. Il paroit que cette pierre ne differe en rien du crystal de roche ordinaire. Wallerius donne le nom d'iris chalcedonica à une espece de chalcédoine de trois couleurs, & qui en regardant le soleil au travers fait voir les nuances d'un arc-en-ciel. Cette pierre se trouve en orient, elle a une teinte ou jaunâtre ou pourpre. Quelques auteurs ont encore donné le nom d'iris à l'espece de crystal de roche qui s'appelle fausse topase, & ils l'ont nommée iris citrina ou subcitrina. Wormius appelle le crystal noir, iris anthracini coloris.

Enfin il y a des auteurs qui donnent le nom d'iris à une pierre orientale qui est de la couleur du petit lait mêlée d'une teinte légere de bleu céleste. (?)

Iris, (Mytholog.) divinité de la fable, qui la fait fille de Thamnas & d'Electre.

C'étoit, disent les Poëtes, la messagere des Dieux & celle de Junon en particulier, comme Mercure l'étoit de Jupiter. Assise auprès du trône de la fille de Saturne & de Rhéa, elle attendoit le premier signe de ses ordres, pour les porter au bout du monde ; alors volant d'une aîle légere, elle fendoit les espaces immenses des airs, laissant après elle une longue trace de lumiere, que peignoit un nuage de mille couleurs aussi variées que brillantes.

Quelquefois députée par l'assemblée des Divinités célestes, elle descendoit de l'olympe parée de sa robe d'azur, pour venir apprendre aux mortels effrayés la fin des tempêtes, & leur annoncer le retour du beau tems.

Dans ses momens de repos, elle avoit soin de l'appartement de Junon & de ses magnifiques atours. Lorsque la déesse revenoit des enfers dans l'olympe, c'étoit Iris qui la purifioit avec les parfums les plus exquis : cependant son principal emploi étoit d'aller trancher le cheveu fatal des femmes agonissantes, comme Mercure étoit chargé de faire sortir des corps les ames des hommes prêtes à s'envoler.

Ainsi dans Virgile, Junon voyant Didon lutter contre la mort, après s'être poignardée, dépêche Iris du haut du ciel pour dégager son ame de ses liens terrestres, en lui coupant le cheveu dont Proserpine sembloit refuser l'emploi, parce que la mort de la fondatrice de Carthage n'étoit pas naturelle ; mais c'est la peinture admirable qu'en fait le prince des Poëtes qu'il faut lire :

Tum Juno omnipotens, longum miserata dolorem,
Difficilesque obitus, Irim demisit olympo,
Quæ luctantem animum, nexosque resolveret artus ;
Nam quia nec fato, meritâ nec morte peribat,
Sed misera ante diem, subitoque accensa furore,
Nondùm illi flavum Proserpina vertice crinem
Abstulerat, stygioque caput damnaverat orco.
Ergò Iris, croceis per coelum roscida pennis,
Mille trahens varios adverso sole colores,
Devolat, & supra caput adstitit. Hunc ego diti
Sacrum jussa fero, teque isto copore solvo :
Sic aït, & dextrâ crinem secat : Omnis & unà
Dilapsus calor, atque in ventos vita recessit.

Æneïd. liv. IV. v. 695.

Iris n'est peut-être après tout qu'une divinité purement physique, prise pour l'arc-en-ciel ; du moins on dérive assez bien son nom de ??????, parler, annoncer ; & cette étymologie convient à Iris météore, & à Iris divinité fabuleuse. Comme Junon est la déesse de l'air, Iris en est la messagere ; elle annonce ses volontés, parce que l'arc-en-ciel nous annonce les changemens de l'air, au moment de la pluie, & du soleil qui luit à l'opposite. (D. J.)

Iris, (Docimast.) on donne encore ce nom à l'éclair. Voyez cet article. On appelle encore iris les petites bleuettes qui se croisent rapidement dans un essai qui bout sur la coupelle, & qui font dire qu'il circule bien. Voyez Circuler, Essai & Affinage.

Iris, (Géogr. anc.) riviere d'Asie dans la Cappadoce, selon Ptolomée ; c'est le Casalmach des modernes, riviere de Turquie dans la Natolie ; elle baigne les murs d'Amasie, patrie de Strabon, & va se perdre dans la mer Noire. (D. J.)

Iris, verd d'Iris, (Peinture.) couleur des plus tendres, & qui fait un très-beau verd. Voici comme elle se peut faire.

Prenez des fleurs de lys les plus bleues, qu'on appelle autrement iris ; séparez-en le dessus qui est satiné, & n'en gardez que cela, car le reste n'est pas bon ; ôtez-en même toute la petite nervure jaune ; pilez dans un mortier ce que vous aurez choisi ; ensuite jettez dessus un peu d'eau, trois ou quatre cuillerées plus ou moins, selon la quantité des fleurs ; il faut que vous ayez fait fondre dans cette eau un peu d'alun & de gomme, mais en petite quantité ; ensuite broyez bien le tout ensemble, puis le passez dans un linge fort, & mettez ce jus dans des coquilles que vous ferez sécher à l'air.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

iris \i.?is\ masculin invariable

  1. (Anatomie, Ophtalmologie) Partie colorée de l'?il qui environne la prunelle et qui présente quelquefois des nuances circulaires et concentriques.
    • Cette affection est caractérisée par une sensibilité exagérée de l'?il à la lumière; de là une contraction spasmodique de l'iris, quelquefois avec occlusion complète de la pupille, de sorte que les personnes nyctalopes voient très-bien pendant la nuit, mais cessent de voir pendant le jour. (Dr Rouault, « De l'emploi de la belladone dans les maladies des yeux », dans le Journal des connaissances médico-chirurgicales, n° 3 du 1er février 1857, p. 57)
    • On remarquera par ailleurs que l'iris de cet ?il est hétérochrome. Il est pigmenté en brun, mais aussi en bleu. (Michel Roca, Manuel d'auto-évaluation : ophtalmologie des petits animaux, Wolters Kluwer France, 2002, p. 28)
    • Mais c'était l'irrégularité de la couleur de ses iris, l'un bleu pâle et l'autre jaune, qui achevait de conférer à son visage une étrangeté indéfinissable. (Mélusine Vaglio, Kitty Lord : L'Anneau ourovore, Hachette Livres, 2006)
    • Grégoire ne se rappelait pas à quel moment les yeux de son père s'étaient vidés de leur couleur. À un certain moment, une buée grisâtre avait recouvert l'iris brun, le regard était devenu transparent. (Hélène Vachon, La Manière Barrow, Éditions Alto, 2013, p. 17)
  2. (Botanique) Genre de plantes monocotylédones à fleur de couleur vive et de bonne taille.
    • Les toits de chaume des bâtiments, au sommet desquels poussaient des iris aux feuilles pareilles à des sabres, fumaient un peu comme si l'humidité des écuries et des granges se fût envolée à travers la paille. (Guy de Maupassant , Histoire d'une fille de ferme, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, pages 89-90.)
    • Au milieu de la mousse espagnole et des lentilles d'eau s'épanouissent la jacinthe d'eau et l'iris bleu, emblème de la Louisiane. (La Louisiane des bayous, Site Le Monde, le 9 mars 2007)
  3. (Par ellipse) (Cosmétologie) La racine de cet iris dans ses emplois en parfumerie.
    • Poudre à poudrer [?] sur huit livres, on mêle une livre d'iris, racine qui sent naturellement la violette [?] (L'Agronome ou Dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
    • Je la serre d'un peu près pour ne pas perdre le rythme, enveloppé d'un frais parfum mêlé de crème Tokalon et de poudre à l'iris. (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 212.)
  4. (Par analogie) Arc-en-ciel.
  5. Pierre d'iris, iris : Quartz irisé.
  6. (Mécanique) Système mécanique constitué de plaques assemblées en cercle, permettant par un mécanisme d'obturer l'ouverture centrale progressivement en lui conservant la forme d'un cercle.
    • Diaphragme à iris, iris d'un appareil photo.
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Trésor de la Langue Française informatisé


IRIS, subst. masc.

A. ? Vieilli et littér. [P. allus. à Iris (myth. gr.) et à son écharpe de sept couleurs] Arc-en-ciel. Dans l'orient obscur, déployant un arc immense, l'iris brille au soleil couchant (Chateaubr., Mél. littér.,1826, p. 86).
? P. anal.
1. Synon. vieilli de irisation.
a) Spectre lumineux produit par une diffraction de la lumière blanche. Elle vit que l'iris d'un vitrail ancien, et trempé de soleil, faisait chatoyer ces paroles : Latens Deitas (Toulet, J. fille verte,1918, p. 78).
b) Halo de lumière parasite qui apparaît autour des objets observés à la lunette d'approche. Cette lorgnette est mauvaise, elle produit un iris très marqué (Ac.1835, 1878).
2. ENTOMOL. Insecte des régions chaudes, de la famille des Mantidés, voisin des mantes religieuses et dont les ailes portent des arcs irisés. (Dict. xxes.).
3. MINÉR. Pierre d'iris, iris. Minéral (quartz irisé, calcédoine) présentant des reflets irisés. Sur les cercles [du diadème] (...) s'enchâssaient (...) l'opale cabalistique, et les perles d'iris laiteux (A. Daudet, Rois en exil,1879, p. 216).
B. ? BOT. Plante vivace de la famille des Iridacées, à longue tige, à feuilles en lames de sabre que l'on cultive pour ses grandes fleurs ornementales et odorantes (de couleur violette pour l'espèce commune) et pour son rhizome utilisé en parfumerie. La fille des terres pauvres va à la ville en souliers plats, mais son corps est nerveux comme une hampe d'iris (Giono, Manosque,1930, p. 20):
1. La veille, les deux s?urs avaient essangé le linge. Depuis le matin, l'eau de cendre, que parfumaient des racines d'iris, bouillait dans un chaudron, accroché à la crémaillère, au-dessus d'un feu clair de peuplier. Zola, Terre,1887, p. 126.
SYNT. Iris germanique (iris commun); iris de Florence, d'Angleterre (iris xiphoïde), d'Espagne; iris fétide, bâtard (iris spatulé), tigré; iris d'eau (iris des marais), de Suze (iris deuil); iris panaché, iris de Sibérie.
? Poudre d'iris, iris. Poudre parfumée extraite du rhizome de l'iris. Une odeur de poudre d'iris ou de jasmin d'Espagne (Flaub., Champs et grèves,1848, p. 201).
? Vert d'iris, iris. Couleur vert pâle, légèrement bleutée, utilisée particulièrement pour la gouache et la miniature. Le vert d'iris est une couleur dont on faisait autrefois usage dans la miniature, mais elle est si fugace qu'on l'a abandonnée (Manuel du fabricant de couleurs,t. 2, 1884, p. 206).
? En emploi adj. Couleur de l'iris. Seconde apparition : une dame bleu de ciel, robe décolletée, écharpe iris (...) ombrelle chinée (Mmede Girardin, Le Vicomte de Launay, Lettres parisiennes, Paris, M. Lévy, 1863 [1840], p. 13).
C. ? ANAT. Membrane arrondie, rétractile et diversement pigmentée, située au centre de la partie antérieure de l'?il, en arrière de la cornée et en avant du cristallin et qui est percée en son centre d'un orifice, la pupille. Les paupières et le diaphragme de l'iris protègent l'?il quand l'intensité des rayons lumineux augmente (Carrel, L'Homme,1935, p. 255):
2. Il eut une lueur de conscience. Ses lourds yeux, dont l'iris semblait flotter à la dérive, rencontrèrent le petit, glacé de peur. Rolland, J.-Chr., Matin, 1904, p. 127.
? P. anal., PHOT. Diaphragme* à iris, iris.
Rem. Littré souligne que, en bot., le mot est souvent au fém. : ,,l'iris tubéreuse``. On relève des ex. du mot au fém. également dans d'autres accept. : Ce fut alors que nous distinguâmes trois iris : la première, sur les eaux du gouffre; la seconde, plus près de nous, et la troisième au-dessus de nos têtes (Crèvec?ur, Voyage, t. 2, 1801, p. 182). Tout ce peuple de femmes qui présente sur nos promenades une éblouissante iris de mille couleurs, naguère était en deuil (Michelet, Peuple, 1846, p. 81).
Prononc. et Orth. : [i?is]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1remoitié du xiies. « variété de quartz qui présente les couleurs de l'arc-en-ciel » (Lapidaires anglo-norm., éd. P. Studer et J. Evans, I, 830, p. 62); 2. xiiies. [date du ms.] bot. (Livre des simples medecines, éd. P. Dorveaux, § 561); 3. 1478 anat. (Le Guidon en français, trad. par N. Panis, f. 18 ds Sigurs, p. 278); 4. 1478 « arc-en-ciel » (ibid., p. 567). Empr., aux sens 1, 2, 4, au lat.iris, iridis (lui-même empr. au gr. ? ? ? ? ? « arc-en-ciel, halo, iris [plante], partie colorée de l'?il »), au sens 3 au gr. directement (cf. la var. yride attestée vers 1370 ds Chauliac, Grande Chirurgie, v. Fr. mod. t. 33, p. 209). Fréq. abs. littér. : 291. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 343, b) 317; xxes. : a) 515, b) 463.
DÉR. 1.
Iridacées, subst. fém. plur.Famille de plantes herbacées monocotylédones pourvues d'un rhizome bulbeux ou tubéreux et dont les fleurs, ayant pour type l'iris, sont souvent décoratives. Au sing. Safran (iridacée) (Husson, Graf, Biol. gén.,1965, p. 13).? [i?idase]. ? 1reattest. 1850 (Hoefer); dér. sav. du lat. iris, iridis (iris), suff. -acées*.
2.
Iridées, subst. fém. plur.Famille de plantes herbacées monocotylédones pourvues d'un rhizome bulbeux ou tubéreux et dont les fleurs, ayant pour type l'iris, sont souvent décoratives. Voir Carrière, Encyclop. hortic., 1862, p. 293.? [i?ide]. ? 1reattest. 1798-99 (Ventenat, Tableau du règne végétal, Paris, Drisonnier, t. 2, p. 188); dér. sav. du lat. iris, iridis (iris), suff. -ée (v.-é).
3.
Iridien, -ienne, adj.,méd. Qui appartient à l'iris (de l'?il). Les cellules iridiennes (J. Rostand, La Vie et ses probl.,1939, p. 59).? [i?idj? ?], fém. [-j?n]. ? 1reattest. 1860 (Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXXI, 275 ds Quem. DDL t. 8); dér. sav. du lat. iris, iridis (iris), suff. -ien*.
4.
Irien, -ienne, adj.,méd. Même sens. Sphincter irien, artères, veines iriennes. C'est ce que Fischer a observé pour l'épithélium irien (J. Verne, Vie cellul.,1937, p. 117).? [i?j? ?], fém. [-j?n]. ? 1reattest. 1814 (Nysten); de iris, suff. -ien*.
BBG. ? Quem. DDL t. 2; t. 8 (s.v. iridien).

IRIS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1remoitié du xiies. « variété de quartz qui présente les couleurs de l'arc-en-ciel » (Lapidaires anglo-norm., éd. P. Studer et J. Evans, I, 830, p. 62); 2. xiiies. [date du ms.] bot. (Livre des simples medecines, éd. P. Dorveaux, § 561); 3. 1478 anat. (Le Guidon en français, trad. par N. Panis, f. 18 ds Sigurs, p. 278); 4. 1478 « arc-en-ciel » (ibid., p. 567). Empr., aux sens 1, 2, 4, au lat.iris, iridis (lui-même empr. au gr. ? ? ? ? ? « arc-en-ciel, halo, iris [plante], partie colorée de l'?il »), au sens 3 au gr. directement (cf. la var. yride attestée vers 1370 ds Chauliac, Grande Chirurgie, v. Fr. mod. t. 33, p. 209).

Iris au Scrabble


Le mot iris vaut 4 points au Scrabble.

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Les citations avec le mot Iris


  1. Qui veut guérir de l'ignorance, il faut la confesser. Iris est fille de Thaumantis. L'admiration est fondement de toute philosophie, l'inquisition le progrès, l'ignorance le bout.

    Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, III, 11


  2. La perception et la raison jouent, selon lui (Kant), toutes les deux un grand rôle, mais il trouvait que les rationalistes accordaient trop de pouvoir à la raison et que les empiristes se limitaient trop à leurs expériences sensibles.

    Auteur : Jostein Gaarder - Source : Le monde de Sophie (1991)


  3. Tout à coup surgit, élégante, de formes fines et pures, une clownesse moulée étroitement dans un maillot sombre et semé d'étoiles, - svelte, tel un grand iris noir, flexible et gracile, dont la houppe d'or serait le pistil et les étamines. C'est Lulu.

    Auteur : Félicien Champsaur - Source : Lulu (1888), 5


  4. Iris, je vous louerais, il n'est que trop aisé;
    Mais vous avez cent fois notre encens refusé,
    En cela peu semblable au reste des mortelles,
    Qui veulent tous les jours des louanges nouvelles.


    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre neuvième, XX, Discours à Madame de la Sablière


  5. Une clique de politiciens tarés, d'affairistes sans honneur.

    Auteur : Charles de Gaulle - Source : Mémoires de guerre (1944-1946)


  6. Comme d'autres choses maintenant, la pensée doit être rationnée. Il y a beaucoup de choses auxquelles il n'est pas supportable de penser. Penser peut nuire à nos chances, et j'ai l'intention de durer. Je sais pourquoi il n'y a pas de verre sur l'aquarelle aux iris bleus, pourquoi la fenêtre ne s'ouvre qu'en partie, et pourquoi la vitre est en verre incassable. Ce n'est pas la fuite qu'ils craignent. Nous n'irions pas loin. Ce sont ces autres évasions, celles que l'on peut ouvrir en soi-même, si l'on dispose d'un objet tranchant.

    Auteur : Margaret Atwood - Source : La Servante écarlate (1987)


  7. Si bien que les hommes fussent payés il leur restait le chagrin d'être une matière en jeu dans une grande spéculation. Ils se révoltaient contre l'affairisme.

    Auteur : Henri Bourrillon, dit Pierre Hamp - Source : La Peine des hommes


  8. Je me souviens qu'il pouvait réciter par coeur douze pages du De Viris Illustribus Urbis Romae. Il est coiffeur à présent.

    Auteur : Sacha Guitry - Source : Si j'ai bonne mémoire et autres souvenirs


  9. Grande est la Vérité, elle trace un chemin droit. Elle n'a jamais été renversée depuis le règne d'Osiris.

    Auteur : Ptah-Hotep - Source : Livre des Maximes de Ptahhotep


  10. Ce Bruxelles affairiste et mondain où la passion d'acquérir et le snobisme du nom et du titre sévissent nulle part ailleurs.

    Auteur : Marguerite Yourcenar - Source : Archives du Nord (1977)


  11. La déesse avait fui sur sa conque dorée, - La mer nous renvoyait son image adorée, - Et les cieux rayonnaient sous l'écharpe d'Iris.

    Auteur : Gérard de Nerval - Source : Les Chimères, Horus


  12. Lorsque la mort tente de vampiriser jusqu'au dernier recoin de l'esprit, la vie se doit de réagir. Il y va de sa crédibilité.

    Auteur : Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra - Source : L'Equation africaine (2011)


  13. Prenez garde, satiristes! Les hyènes s'aiguisent les dents même dans les miroirs déformants.

    Auteur : Stanislaw Jerzy Lec - Source : Nouvelles pensées échevelées (2000)


  14. Elle a le teint mat, africain, elle a des lèvres épaisses et charnues, couleur de jujube ou de grenade, elle a de grands yeux en amande qu’un liseré de khôl fait ressembler aux yeux des gazelles, elle a l’iris d’un noir velouté , les cils agrandis par le khôl, des cheveux bruns, des sourcils fournis , un menton prognathe et farouche , un nez retroussé aux ailes un peu marquées.

    Auteur : Emmanuel Ruben - Source : Les Méditerranéennes (2022)


  15. Busiris: Je ne peux vous donner qu'une aide, la vérité. - Hector: Justement. Trouve une vérité qui nous sauve. Si le droit n'est pas l'armurier des innocents, à quoi sert-il? Forge-nous une vérité.

    Auteur : Jean Giraudoux - Source : La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935)


  16. O! l'Eden immédiat des braves empirismes!

    Auteur : Jules Laforgue - Source : L'Imitation de Notre-Dame la Lune (1886), Nobles et touchantes divagations sous la lune


  17. C'est en se tenant assez longtemps à la surface irisée que nous comprendrons le prix de la profondeur.

    Auteur : Gaston Bachelard - Source : L'Eau et les Rêves (1942)


  18. J’aimerais croire à une vérité au-delà de l’illusion, mais j’en suis venu à la conclusion qu’il n’y en a pas. Parce que, entre la réalité d’un côté et le point où l’esprit la heurte de l’autre, il y a une zone intermédiaire, un liseré irisé où la beauté vient au monde, où deux surfaces très différentes se mêlent en une masse indistincte pour offrir ce que n’offre pas la vie ; et c’est l’espace où tout l’art existe, et toute la magie.

    Auteur : Donna Tartt - Source : Le Chardonneret (2013)


  19. Les lustres à girandoles de verre qui ... s'irisent de toutes les nuances de l'arc-en-ciel.

    Auteur : Alexandre Dumas - Source : Le Collier de la Reine (1849)


  20. L'iris illyrica a reçu son nom de sa ressemblance avec l'iris du ciel. Pour cela même, les Latins le connaissent comme arcumen, nom dû à ce que sa fleur, par la variété de ses couleurs, imite l'arc-en-ciel.

    Auteur : Saint Isidore de Séville - Source : Etymologies, XVII


  21. En amour, comme en mariage,
    Iris, quand on s'est rapproché
    Après quelque petit voyage,
    Le coeur n'en est pas plus touché:
    Mais les sens le sont davantage.


    Auteur : Roger de Rabutin, comte de Bussy, dit Bussy-Rabutin - Source : Histoire amoureuse des Gaules (1666)


  22. Des hommes doués intellectuellement savent qu'il n'y a pas de différence nette entre le réel et l'irréel, que les choses ne nous apparaissent qu'à travers la délicate synthèse physique et mentale qui s'opère subjectivement en chacun de nous. Mais le matérialisme prosaïque de la majorité condamne comme folie les éclairs de voyance qui déchirent, chez certains, le voile habituel de l'empirisme banal.

    Auteur : Howard Phillips Lovecraft - Source : Dagon (Dagon and Other Macabre Tales) - (1965)


  23. Devant moi, ah! que toute chose s'irise; que toute beauté se revête et se diapre de mon amour.

    Auteur : André Gide - Source : Les Nourritures terrestres (1897)


  24. L'extrémité de son poil court et fourni brille, s'irise au soleil comme fait l'hermine.

    Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : La Paix chez les bêtes (1916)


  25. La liste est longue des acteurs dont les rôles ont été prémonitoires ou cause des choses qui leur sont arrivées. Les rôles souvent vampirisent celui qui les tient.

    Auteur : Jean-Jacques Schuhl - Source : Ingrid Caven (2000)


Les citations du Littré sur Iris


  1. Iris, je vous louerais ; il n'est que trop aisé : Mais vous avez cent fois notre encens refusé, En cela peu semblable au reste des mortelles

    Auteur : LAFONT. - Source : Fabl. X, I


  2. Quoi ! dans Abbeville, des Busiris en robe font périr dans les plus horribles supplices des enfants de seize ans !

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Alembert, 18 juillet 1766


  3. Homme de belle prestance, Poudré d'iris de Florence, Qui se pique de vaillance, Qui fait flores et bombance, Et fait trotter la finance

    Auteur : PERRIN - Source : Poésies, p. 201, dans LACURNE, au mot iris.


  4. L'empirisme uroscopique, absurde autant qu'audacieux

    Auteur : FOURCROY et VAUQUELIN - Source : Instit. Mém. scienc. t. IV, p. 364


  5. Il me semble qu'elle est votre Iris, et que c'est comme un arc-en-ciel qui paraît après l'orage

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lettr. 63


  6. Parlerai-je d'Iris ? chacun la prône et l'aime ; C'est un coeur, mais un coeur.... c'est l'humanité même

    Auteur : GILBERT - Source : Le 18e s.


  7. Il est permis de douter qu'on ait jamais égalé la légèreté, la grâce et les charmants irisages des objets de verre de fabrique sidonienne

    Auteur : SOURY - Source : Rev. des Deux-Mondes, 15 déc. 1875, p. 807


  8. Les Finnois ont le corps musculeux et charnu, les cheveux blonds jaunes et longs, l'iris de l'oeil jaune foncé

    Auteur : BUFF. - Source : Hist. nat. hom. Oeuv. t. V, p. 108


  9. Et tu pourras à Paphos et Cythère De cette Iris refaire une Vénus

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Imitat. d'Anacréon.


  10. L'ode.... Vante un baiser cueilli sur les lèvres d'Iris

    Auteur : BOILEAU - Source : Art poét. II


  11. [L'ode] Vante un baiser cueilli sur les lèvres d'Iris, Qui mollement résiste, et par un doux caprice Quelquefois le refuse, afin qu'on le ravisse

    Auteur : BOILEAU - Source : Art p. II


  12. Vante un baiser cueilli sur les lèvres d'Iris, Qui mollement résiste....

    Auteur : BOILEAU - Source : Art p. II


  13. Une fomentation d'une decoction de camomille.... racine d'iris et de souchet, bouillis en laict

    Auteur : PARÉ - Source : VIII, 25


  14. Faudra-t-il de sang-froid, et sans être amoureux, Pour une Iris en l'air faire le langoureux ?

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. IX.


  15. Notre religion réelle, le déisme, a vu naître et mourir mille cultes fantastiques, ceux de Zoroastre, d'Osiris, de Zalmoxis, d'Orphée, de Numa, d'Odin et de tant d'autres

    Auteur : Voltaire - Source : Facéties, Épît. aux frères.


  16. .... Un baiser cueilli sur les lèvres d'Iris, Qui mollement résiste et par un doux caprice Quelquefois le refuse afin qu'on le ravisse

    Auteur : BOILEAU - Source : Art p. II


  17. Si l'harmonie préétablie paraît une doctrine inexplicable à ses contradicteurs [de Leibniz], l'opinion empirique paraît au philosophe de Hanovre tout à fait insoutenable, et il ne l'épargne guère ; peut-être n'y avait-il pas lieu de s'émouvoir autant que l'a fait le XVIIe siècle de ces problèmes du nativisme et de l'empirisme ; Leibniz penserait probablement lui-même aujourd'hui qu'il faut unir ces deux points de vue

    Auteur : FOUCHER DE CAREIL - Source : Leibniz et les deux Sophies, Paris, 1876, p. 84


  18. La conjonctive s'estend par dessus tout le blanc de l'oeil, jusqu'au cercle nommé iris

    Auteur : PARÉ - Source : IV, 6


  19. On trouve dans le XVIe siècle nuager ; Ainsi qu'Iris la nuagere....

    Auteur : AM. JAMYN - Source : Poésies, p. 205, dans LACURNE


  20. Pouldres cephaliques, comme racines d'iris de Florence, de farine d'iris

    Auteur : PARÉ - Source : VIII, 4


  21. Un bateau suit le fil de l'eau ; le rivage fuit ou semble fuir ; de deux personnes qui sont placées dans ce bateau, l'une dit : le rivage marche ; elle est empiriste ; l'autre dit : c'est nous qui marchons et qui attribuons ce mouvement au rivage ; celle-ci est dans un point de vue transcendantal

    Auteur : VILLERS - Source : ib. p. 122


  22. De la vérité de cette conjecture [combinaison de prismes à réfrangibilité inégale] pouvait dépendre, dans les lunettes, la destruction des iris qui colorent les objets vus à travers les verres lenticulaires

    Auteur : CONDORCET - Source : Euler.


  23. C'est à Osiris que les Égyptiens attribuaient l'invention de la charrue

    Auteur : NOËL et CARPENTIER - Source : Dict. des orig.


  24. La seule fuite, Iris, nous garantit ; C'est le parti le plus utile à prendre Contre l'amour

    Auteur : DESHOULIÈRES - Source : dans RICHELET


  25. Il [Montesquieu] sautille plus qu'il ne marche, il amuse plus qu'il n'éclaire, il satirise quelquefois plus qu'il ne juge

    Auteur : Voltaire - Source : Pol. et lég. Idées républ. 51




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Mise à jour le mardi 23 décembre 2025 à 19h55










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