La définition de Aisé, ée du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Aisé, ée
Nature : adj.
Prononciation : è-zé, zée
Etymologie : Participe de l'anc. franç. aiser, aisier, faciliter ; picard, aisié ; provenç. aisado ; angl. easy (voy. ).

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de aisé, ée de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec aisé, ée pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Aisé, ée ?


La définition de Aisé, ée

Qui se fait ou qui est sans peine. Tout deviendra aisé. Il est aisé de prouver.


Toutes les définitions de « aisé, ée »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

AISE. n. f.
Sentiment de joie, de plaisir, causé par la présence, par la possession d'un bien. Tressaillir d'aise. Être transporté d'aise. Être ravi d'aise. Il ne se sent pas d'aise. Il signifie aussi État commode et agréable. Être à son aise, bien à son aise. Vous êtes là bien à votre aise. Se mettre à son aise. Travailler à son aise. Je ferai cela à mon aise. Par ellipse, À votre aise, À votre commodité quand vous voudrez. Être à son aise, vivre à son aise, être fort à l'aise, Être dans l'abondance selon sa condition. Être mal à son aise, Se sentir indisposé. Fig., Mettre quelqu'un à son aise, L'encourager, empêcher qu'il n'ait de la timidité ou de l'embarras, faire qu'il soit dans un état de liberté et de familiarité. Mettre les gens à leur aise. Je le craignais, mais il m'a mis promptement à mon aise par la franchise de ses discours. Je n'osais vous parler de cela, mais vous me mettez à mon aise en m'en parlant le premier. On dit de même C'est un homme agréable et commode, avec qui on est toujours à son aise. Fam., Se mettre à son aise signifie quelquefois Manquer aux convenances, en user avec trop de liberté, de familiarité. Fam., N'en prendre qu'à son aise, Ne faire que ce qui plaît, sans se gêner, sans se fatiguer. Fam., Vous en parlez bien à votre aise, se dit d'une Personne qui donne quelque conseil difficile à pratiquer et qu'elle n'est pas obligée de suivre, ou qui parle avec sang-froid des misères et des douleurs qu'elle n'éprouve pas. Paix et aise, Une vie tranquille, sans contrainte et sans soins. Je ne demande que paix et aise. Il s'emploie aussi adverbialement. Il vit chez lui paix et aise.

AISES se dit au pluriel pour signifier les Commodités de la vie. Aimer ses aises. Chercher ses aises. Prendre ses aises. On n'a pas toutes ses aises en ce monde.

À L'AISE, loc. adv. Commodément, sans peine. On est fort à l'aise dans ce fauteuil. Il tient six personnes à l'aise dans cette voiture. Cette ville n'est pas éloignée, on y va à l'aise dans un jour. On dit aussi figurément, Être à l'aise dans un sujet, devant un public, etc. On dit aussi, ironiquement, À votre aise, au sens de : Comme il vous plaira.

AISE s'emploie aussi comme adjectif et signifie Qui ressent de la joie. Que je suis aise de vous avoir rencontré! Je suis bien aise de vous voir en bonne santé. J'en suis très aise. J'en suis aise au dernier point. Que je suis aise de cette nouvelle! Nous en sommes bien aises. Elle en est fort aise. Elle est tout aise et tout heureuse d'avoir trouvé ce mari-là.

Littré

AISE (ê-z') s. f.
  • 1Sentiment de bien-être et de contentement. Ils avaient toute l'aise que la situation comportait. L'aise est vive et peut se manifester par des mouvements du corps. Tressaillir d'aise. Saint Jean l'entend et il saute d'aise, Bossuet, II, Visit. 1. Ce pêcheur d'aise tout transporté, Corneille, D. Sanc. V, 8. Vous le pardonnerez à l'aise de vous voir, Corneille, le Ment. I, 5. L'aise de voir la terre à son pouvoir soumise, Corneille, Pomp. III, 1. Ne dois-je point encore en témoigner de l'aise?? Corneille, Médée, I, 5. En l'aise de la victoire Rien n'est si doux que la gloire, Malherbe, II, 2. Aime? maintenant l'aise de nos yeux, Malherbe, II, 8. Sans jamais en son aise un mal-aise éprouver, Malherbe, I, 4. Prince, l'aise et l'amour des âmes et des yeux, Racan, Sonnet.
  • 2État commode et agréable, liberté. Il est à son aise partout, comme s'il était chez lui. J'étais là bien à mon aise pour mentir, Chateaubriand, Itin. 209. Je me trouve fort à mon aise toute seule, Sévigné, 222. Il est bien à son aise quand il est avec elle, Sévigné, 580. Que j'en ai de vous voir belle et bien à votre aise, Régnier, Sat. XII. Voilà les ecclésiastiques bien à leur aise, Pascal, Prov. 6.

    À votre aise, elliptiquement, à votre commodité, quand vous voudrez.

    Être mal à son aise, être indisposé. J'étais mal à mon aise, Sévigné, 359. Quand l'enfant pleure, il est mal à son aise, Rousseau, Ém. I.

    Être mal à son aise, être embarrassé. Devant lui il était mal à son aise.

  • 3Mettre quelqu'un à son aise, l'encourager, dissiper sa timidité. Le prêtre l'écoutait, le mettait à son aise, Rousseau, Ém. IV.

    Se mettre à son aise, pousser la familiarité jusqu'à l'oubli des convenances. Il se met à son aise partout, et nulle considération ne le gêne.

  • 4 Familièrement. N'en prendre qu'à son aise, travailler en son temps, ne faire que ce qui plaît.
  • 5En parler à son aise, discourir de sang-froid des choses au succès desquelles on n'est pas intéressé. Vous en parlez bien à votre aise, Pascal, Prov. 2. Vous en parlez bien à l'aise, Molière, Fem. sav. II, 9. À votre aise vous en parlez, Molière, Prol. Amph. Ce missionnaire fait son métier, il en parle bien à son aise, Fléchier, Serm. II, 208. Elle lui dit qu'il en parlait fort à son aise, Hamilton, Gramm. 10.
  • 6Être, vivre à son aise, être dans une situation de fortune modeste, mais heureuse. Des louanges toutes pures ne mettent pas un homme à son aise, Molière, le Bourg. G. I, 1. On ne vaut et l'on n'est heureux qu'autant qu'on se voit à son aise et bien pourvu, Bourdaloue, Exhort. t. I, p. 465. L'argent est rare, c'est pour cela que les paysans sont à leur aise, Rousseau, Hél. I, 23. Celui qui travaille est aussi à son aise que celui qui a cent écus de revenu sans travailler, Montesquieu, Esp. XXIII, 29. Voilà un homme bien riche, bien à son aise, Sévigné, 608. Ceux qui sont mal à leur aise, Pascal, Prov. 8.

    Il n'est malade que de trop d'aise, se dit d'un homme riche qui a de fréquentes incommodités.

  • 7Paix et aise, doucement, commodément. Il n'a pas un grand bien, mais il vit chez lui paix et aise (vieux dans cette construction). Je ne demande que paix et aise.
  • 8 S. f. plur. Les commodités de la vie. Dieu se contente de vous priver d'une partie de vos aises, Fléchier, Serm. II, 203. Les petites règles qu'il s'est faites et qui tendent toutes aux aises de sa personne, La Bruyère, II, 45. Elle nous prive du commode, c'est-à-dire des aises de la vie qui, quoique absolument permises, ne laissent pas de fomenter la rébellion de la chair, Bourdaloue, Carême, t. I, p. 86.
  • 9À l'aise, loc. adv. Commodément, librement. Qu'on est assis à l'aise aux sermons de Cottin, Boileau, Sat. IX. Celui qui n'a de partage avec ses frères que pour vivre à l'aise bon patricien, veut être officier, La Bruyère, 6.

    Mettre à l'aise, donner de l'espace. Les spectateurs étaient fort serrés?; on les mit à l'aise avec des bancs qu'on apporta.

    Fig. L'expédient pour rendre intelligible un auteur si concis et étroitement enveloppé dans son style, c'est de mettre ses pensées plus à l'aise dans une juste étendue de discours.

    À son bel aise, loc. adv. À son aise. À son bel aise aura lieu de s'instruire, La Fontaine, Mazet. La Fontaine a fait ici aise du masculin?; aise en effet a été longtemps d'un genre indécis?; mais aujourd'hui il est fixé au féminin?; et il ne faudrait pas employer cette locution de La Fontaine.


REMARQUE

Locution vicieuse?: On ne peut pas avoir tous ses aises?; dites?: on ne peut pas avoir toutes ses aises.


SYNONYME

AISES, COMMODITÉS. Les aises disent quelque chose de voluptueux et qui tient de la mollesse. Les commodités expriment quelque chose qui facilite les opérations ou la satisfaction des besoins, et qui tient de l'opulence. Les gens délicats et valétudinaires aiment leurs aises. Les personnes de goût, et qui s'occupent, recherchent leurs commodités, GUIZOT.


HISTORIQUE

XIIe s. Car qui a à la gloire celestial partir, Li covient estre el cors à les eises fuïr, Ensi cum sainz Polz dict?, Th. le Mart. 79. Jamais [nous] n'aurons tel aise [facilité] de nos hontes vengier, Sax. VI.

XIIIe s. Lors furent li nostre mout à aise et mout riche, Villehardouin, CXXXII.

XVe s. L'aise que j'ay, dire je ne sauroye, Orléans, Bal. 38. En ce mortel monde ne faut y prendre ses aises ni constituer sa fin, Chartier, Consolation des trois vertus. Et ainsi qu'ils venoient [les Écossais], ils se logeoient à l'usage de leur pays, et n'avoient pas tous leurs aises, Froissart, II, II, 235. C'est un mol chevalier qui ne veut autre chose que ses aises, de boire et de manger et de aloer le sien follement, Froissart, II, III, 12. Je le remercie grandement des beaux presens qu'il m'a presentés?; mais ce n'est mie l'aise ni la paix du roi d'Angleterre, monseigneur, que je les retienne, Froissart, I, I, 300. Pour avoir l'aise de eux et de leurs chevaux, Froissart, II, II, 3. Le roy d'Angleterre lequel aymoit fort ses aises et ses plaisirs, Commines, IV, 3. Et prierent le dit Anthoine qu'il se parteist de leur escot et les laissast à leur privé et faire leur aise, Du Cange, aisamenta.

XVIe s. Ne pleurons plus si ce n'est de grand'aise, Puis qu'en vers nous l'ire de Dieu s'appaise, Tant nous aymant, que de mortel mesaise Tire le roy, Marot, II, 272. Et de ma part, tant pour vostre aise que pour la nostre, il vous en prie autant que luy est possible, Marguerite de Navarre, Lett. 1. Je sens vostre aise tel pour avoir Mme la Mareschale avecques vous, qu'il ne vous souvient de vos amys, Marguerite de Navarre, ib. 2. Là, assis à nos aises, chacun dira quelque histoire, Marguerite de Navarre, Nouv. Préface. Vous en parlez bien à votre aise?; mais?, Marguerite de Navarre, Nouv. 18. Elle vequit longtemps, par sa finesse fort à son aise?; - c'est un aise bien malheureux, dit Oisille, quand il est fondé sur le peché, Marguerite de Navarre, ib. XXXIX. Se mettre à son ayse, Montaigne, I, 8. L'ame doibt faire luire jusques au dehors son repos et son aise, Montaigne, I, 175. Les s?urs de Pernette estoient jalouses de son aise, et de ce qu'elle marchait la première, Despériers, Contes, CXXIX. Puis l'ayant prié de prendre son aise [de s'asseoir], commencerent à deviser de diverses choses, Yver, p. 638. Le reste de l'armée eut tout loisir de marcher à son aise jusques là, Amyot, Fab. 17. Ceste nouvelle joye survenue par dessus l'aise de la victoire?, Amyot, Marius, 38.

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Wiktionnaire


Nom commun - ancien français

aise \Prononciation ?\ masculin ou féminin (l'usage hésite)

  1. Chose dont on a le droit d'user ou de s'aider.
    • aise de ville, servitude communale, chemin, passage.

Adverbe - ancien français

aise \Prononciation ?\

  1. Aisément.

Adjectif - ancien français

aise \Prononciation ?\

  1. Qui est à l'aise.
  2. Aisé, facile.

Adjectif - français

aise \?z\

  1. Qui ressent de la joie.
    • Que je suis aise de vous avoir rencontré !
    • Je suis bien aise de vous voir en bonne santé.
    • J'en suis très aise.
    • J'en suis aise au dernier point.
    • Que je suis aise de cette nouvelle !
    • Nous en sommes bien aises.
    • Il en est fort aise.
    • Elle est tout aise et tout heureuse d'avoir trouvé ce mari-là.

Nom commun - français

aise \?z\ féminin

  1. Sentiment de joie, de plaisir, causé par la présence, par la possession d'un bien.
    • Tressaillir d'aise. Être transporté d'aise. Être ravi d'aise.
    • Il ne se sent pas d'aise.
    • Une nourrice, au plus épais, levait très haut son poupon, qui riait d'aise. (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
  2. État commode et agréable.
    • Être bien à son aise.
    • Vous êtes là bien à votre aise.
    • Se mettre à son aise.
    • Travailler à son aise.
    • Je ferai cela à mon aise.
    • Ainsi surprise dans son immobilité de songe, on eût dit pourtant qu'elle s'ébrouait dans une aise sans bornes, comme ces jeux silencieux qu'on surprend la nuit dans les clairières. (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
  3. (Au pluriel) Commodités de la vie.
    • Me voilà sur les routes, moi aussi, à plus de trois kilomètres de mon palais, prêt à dormir dans un lit de hasard, sans aucune de mes aises ni de mes habitudes familières. (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
    • Comment cette jeune fille, habituée à toutes les aises de la vie, supporterait-elle les hasards de cette existence de privations ? (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
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Trésor de la Langue Française informatisé


AISE1, subst. fém.

I.? Emploi subst., littér., vieilli
A.? [Avec une idée de commodité ou de confort matériel]
1. Au sing., vx, rare :
1. Quand je saurai l'époque de ton départ, je t'enverrai une liste d'objets que tu m'apporteras. Emmène une femme de chambre si tu le juges nécessaire ou même commode. L'argent est bon, mais l'aise meilleure. Et l'aise, en voyage, c'est tout. C'est la santé et la vie bien souvent. J'attribue notre bon état permanent au bon régime que nous avons suivi, à notre sobriété et, pour lâcher le mot, au confortable dont nous nous privions quand il était absent, mais que nous saisissions avec la même philosophie quand il se présentait. G. Flaubert, Correspondance,1850, p. 272.
2. Au plur. Ses (mes) aises. Les éléments du confort rendant la vie agréable et facile. Prendre ses aises; aimer ses aises (Ac. 1798-1932) :
2. Se mettre dans la dépendance, c'est condescendre à devenir homme, c'est s'abaisser volontairement, c'est faire un sacrifice, c'est s'ennoblir soi-même, car l'héroïsme seul ennoblit et il est héroïque de sacrifier librement son repos, ses aises, sa sécurité, ses goûts à l'idée d'un devoir. H.-F. Amiel, Journal intime,11 nov. 1866, pp. 497-498.
3. ? Alors, disait-il, vous êtes toujours là. Vous ne pensez pas à vous retirer. ? Et pourquoi que je me retirerais, monsieur? Voulez-vous me dire où je serais mieux qu'ici, où j'aurais plus mes aises et tout le confortable? M. Proust, À la recherche du temps perdu,Le Côté de Guermantes 1, 1920, p. 309.
B.? [Avec une idée d'absence de gêne] Grande liberté.
1. [Absence de gêne phys.] Liberté et souplesse totale des mouvements du corps :
4. Je ne mangeais plus qu'à contre-c?ur, bien que l'appétit me pressât; car je suivais des pensées qui m'enivraient d'une telle douceur, et le bonheur de mon âme communiquait à mon corps je ne sais quelle aise si sensible, qu'il répugnait à un acte qui le dégradait d'une si noble volupté. M. de Guérin, Journal intime,1834, p. 193.
2. [Absence de contrainte morale] Liberté et facilité.
a) Au sing. :
5. Tremblant de ses premières fièvres, Mon c?ur n'osait Voler droit, des doigts qu'il baisait, Aux lèvres. Je sentais en moi, tour à tour, Plaisir et peine, Un mélange d'aise et de gêne : L'amour. Sully Prudhomme, Les Vaines tendresses,Enfantillage, 1875, p. 147.
6. Sans lui parler, sans paraître entendre, Berthe lui répondait cependant par un sourire qui s'adressait à tous, un regard brillant, un air de jeunesse, d'aise et de légèreté. J. Chardonne, L'Épithalame,1921, p. 433.
7. le président. ? Ce n'est pas votre amour. Votre amour est tout différent. Il nous ressemble. Il est un accord, un consentement, une aise. Celui-là, est le contraire. Mais c'est l'amour. Vous aimez Jérôme avec l'amour d'une autre. J. Giraudoux, Cantique des cantiques,1938, 4, p. 64.
? Vieilli. Paix et aise :
8. Il n'a pas un grand bien, mais il vit chez lui paix et aise. Je ne demande que paix et aise. Je ne demande qu'une vie tranquille, sans contrainte et sans soins. Le premier de ces exemples a vieilli. Ac.1835-1932.
Rem. ,,Il s'emploie aussi adverbialement. Il vit chez lui paix et aise.`` (Ac. 1798-1932).
b) Au plur. :
9. La boutique [de la crémière] finit par devenir son lieu d'acoquinement [de Germinie], un lieu où sa pensée, sa parole, ses membres même et son corps se trouvaient des aises merveilleuses. E. et J. de Goncourt, Germinie Lacerteux,1864, p. 63.
10. L'esprit, d'autant plus délié des exigences profondes de l'ordre qu'elles furent mieux appliquées à le dispenser d'y songer, s'enivre de ses aises relatives, se joue dans ses lumières propres et dans ses pures combinaisons. P. Valéry, Variété 2,1929, p. 58.
3. [Avec une idée d'absence de gêne d'argent] Aisance matérielle, niveau de vie mettant à l'abri de tout souci d'argent :
11. Le hasard les avait mis face à face, le vieux soldat de la garde de Charles X et le fournisseur, qui avait grappillé sur une infortune royale et acheté à faux poids la vaisselle d'un roi aux abois; le soldat, libraire; le fournisseur, gros bourgeois épanoui, sonnant d'aise et de prospérité. E. et J. de Goncourt, Journal,févr. 1862, p. 1018.
12. ? Ah! Nous avons plus besoin que jamais de ce maître, de ce chef, Dillaërts. L'abandon des campagnes a commencé par le maître, par la tête. Soit lassitude, soit recherche d'aise et de plaisir. Il a livré son bien à des mains mercenaires d'abord, et puis il a réalisé. Les maisons ne cessent de changer de propriétaire et de nom, les terres d'orientation et les maisons dépérissent un peu plus chaque fois, les terres se stérilisent... J. de Pesquidoux, Le Livre de raison,t. 3, 1932, p. 230.
? Loc. proverbiale vieillie. N'être malade que de trop d'aise (J.-F. Rolland, Dict. du mauvais langage, 1813, p. 6); (cf. Ac. 1798-1878, en parlant d'un homme riche qui souffre de petites incommodités).
C.? [Sentiment résultant des situations précédentes]
1. Joie résultant de l'absence de gêne dans ses mouvements ou dans sa manière d'être :
13. Notre-Dame de Dijon ne possédait pas l'empreinte mystérieuse et l'attitude imposante des grandes églises sombres. Elle était claire et blanche; elle gardait toujours quelque chose d'un mois de Marie, même pendant la semaine sainte; la disparition de ses anciens vitraux aidait peut-être à se suggérer cette impression qu'elle laissait de fête juvénile et d'aise. J.-K. Huysmans, L'Oblat,t. 1, 1903, p. 139.
2. Satisfaction profonde résultant d'un bien-être :
14. « Timide et contraint devant mon père, je ne trouvois l'aise et le contentement qu'auprès de ma s?ur Amélie. Une douce conformité d'humeur et de goûts m'unissoit étroitement à cette s?ur; elle étoit un peu plus âgée que moi. Nous aimions à gravir les côteaux ensemble, à voguer sur le lac, à parcourir les bois à la chûte des feuilles; promenades dont le souvenir remplit encore mon ame de délices. F.-R. de Chateaubriand, Génie du Christianisme,t. 1, 1803, p. 419.
15. Pour la première fois depuis qu'il avait repris le veston de civil, il se sentit heureux. Quinze francs par jour! Il supputait tout ce qu'il allait avoir de bien-être, d'aise, de bonheur, pour ses quinze francs. R. Dorgelès, Les Croix de bois,1919, pp. 311-312.
Rem. 1. Syntagmes fréq. se pâmer d'aise (J.-A. Brillat-Savarin, Physiologie du goût, 1825, p. 247); soupirer d'aise (J.-P. Sartre, La Nausée, 1938, p. 303); rougir d'aise (P. Drieu La Rochelle, Rêveuse bourgeoisie, 1939, p. 39); rire d'aise (M. Aymé, La Jument verte, 1933, p. 157); remplir d'aise qqn; être transporté d'aise, ne pas se sentir d'aise (Ac. 1798-1932). 2. La lang. du xixes. connaît les subst. composés bien-aise et mal-aise, qui sont du genre masc. et semblent des substantivations des adj. corresp. (cf. malaise) :
16. Il resta dans cet état léthargique jusque vers minuit, qu'ayant ouvert de nouveau les yeux, je lui fis prendre un bon consommé, qui le rappela à la vie. ? Ce mal-aise, lui dis-je, cette longue crise que vous venez d'éprouver, ne viennent-ils point des fatigues du voyage? ? Oh! Non, me répondit-il, c'est des malheurs de la vie. J. de Crèvec?ur, Voyage dans la Haute Pensylvanie et dans l'État de New-York,t. 2, 1801, p. 369.
17. Je goûte une étrange volupté à sentir mon âme enlevée comme ce prophète qu'un ange emporta par les cheveux, et traversant d'une effroyable vitesse d'immenses étendues. Mais que me revient-il de ces voyages effrénés? Lassitude, éblouissement, surcroît de vertige, et pourtant, au fond de tout cela, un bien-aise secret de l'amour-propre qui s'applaudit du brûlant voyage et irrite sourdement la passion naissante de mon âme pour ces périlleuses aventures. M. de Guérin, Journal intime,1834, p. 218.
II.? Emploi adj. ou adv. [Précédé fréquemment d'un adv. intensif, surtout très] À l'aise, à son aise.
A.? [Absence de gêne phys.] (Être) à l'aise, à son aise. Avoir son confort. Anton. (être) mal à l'aise, mal à son aise :
18. Son petit pied aussi était andalou, car il était tout ensemble à l'étroit et à l'aise dans sa gracieuse chaussure. Elle dansait, elle tournait, elle tourbillonnait sur un vieux tapis de Perse, jeté négligemment sous ses pieds; ... V. Hugo, Notre-Dame de Paris,1832, p. 74.
19. Pendant toute la visite, MlleLucinde parla plus que d'habitude et avec une sorte d'intimité, d'abandon; Jules se sentit plus à l'aise, plus libre de ses mouvements, plus spirituel et plus gracieux; en se séparant des deux actrices, il leur fit même un salut qu'il jugea d'une distinction charmante. G. Flaubert, La Première éducation sentimentale,1845, p. 109.
? [Avec un compl. circ. prép. dans + n. de chose] :
20. Fait de corps et d'âme pour d'autres temps, mal à l'aise dans un habit noir, Rémonville était mal à l'aise dans son temps, dans sa sphère. Sa patrie ni son siècle ne lui convenaient, encore moins son métier. E. et J. de Goncourt, Charles Demailly,1860, p. 174.
? Se mettre à son aise. Faire ce qu'il faut, dans la limite des convenances de lieu, pour n'éprouver aucune gêne (p. ex. en prenant place dans un fauteuil, en se dépouillant des vêtements inutiles) :
21. Il s'était remis en marche. On voyait maintenant la porte par laquelle la gamine était sortie mais elle était close. Ils passèrent, suivirent un large corridor dans lequel, assez loin, Bellamy poussa une autre porte. ? Entrez, monsieur. Mettez-vous à votre aise. Inutile de vous dire que, si vous avez chaud, vous pouvez retirer votre veston. G. Simenon, Les Vacances de Maigret,1948, p. 50.
? Par métaph. :
22. 24 juillet. Dans une salle de la bibliothèque de l'arsenal, j'ai vu côte à côte, assis, deux fauteuils : un fauteuil Louis XV et un fauteuil Louis XVI. Il y a un siècle et un monde dans chacun de ces fauteuils. Le rocaille dit la corruption aimable, l'amour à l'aise et confortable; il dit l'accueil fait au plaisir, etc... L'autre, droit, est calviniste, janséniste, économiste, la vertu raide; il est Turgot, il est monsieur Necker. E. et J. de Goncourt, Journal,juill. 1856, p. 261.
Rem. Cette dernière expr. signifie parfois dans le lang. fam. ,,manquer aux convenances, en user avec trop de liberté, de familiarité`` (Ac. 1835-1932).
B.? [Absence de gêne morale] Mêmes expressions : (Être) à l'aise, à son aise.
23. marguerite. ? Je ne voudrais pas vivre avec son pareil! Quand il va pour entrer, il regarde d'un air railleur, et moitié colère! On voit qu'il ne prend intérêt à rien; il porte écrit sur le front qu'il ne peut aimer nulle âme du monde. Il me semble que je suis si bien à ton bras, si libre, si à l'aise! ... Eh bien! Sa présence me met toute à la gêne. G. de Nerval, Faust,1840, p. 143.
24. Je touchai Allan à l'épaule. « Allan! Vous êtes fou! » Il se retourna, très à l'aise, pétrifiant de sang-froid. « Que vous arrive-t-il? » Puis, haussant les épaules, il me suivit, déjà souriant, spirituel, volubile, tellement à l'aise que je me sentis soudain ridicule. Je l'entraînai dans le jardin nocturne. J. Gracq, Un Beau ténébreux,1945, p. 101.
25. Tout cela n'aurait pas suffi à me ramener à lui. Ce qui fut beaucoup plus décisif. C'est qu'il restait mal à l'aise dans sa peau, inadapté, incertain; je me sentais moins insolite auprès de lui qu'auprès de tous les gens qui acceptaient la vie; rien ne me semblait plus important que de la refuser; je conclus que nous étions lui et moi de la même espèce, et de nouveau je liai mon destin au sien. S. de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée,1958, p. 261.
? [Avec un compl. circ. prép. avec + n. de pers.] :
26. L'empereur n'a pu s'empêcher d'en rire, et a dit : « (...) Mes soldats étaient fort à leur aise, très libres avec moi. J'en ai vu souvent me tutoyer. » E.-D. de Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène, t. 2, 1823, p. 79.
? Loc. diverses. Mettre qqn à l'aise. Lui faciliter les relations directes avec son interlocuteur. À votre aise! (avec ou sans iron.) À votre initiative, quand vous voudrez!
C.? Péj. [Avec une idée de liberté désinvolte, de sans-gêne] Parler de qqc. bien à son aise (cf. J.-F. Rolland, Dict. du mauvais langage, 1813, p. 6; G. Flaubert, L'Éducation sentimentale, t. 2, 1869, p. 137).Conseiller une chose difficile sans se sentir personnellement engagé. N'en prendre qu'à son aise. Ne faire que ce qui correspond à son goût.


AISE2, adj.

[En parlant d'une pers., gén. précédé d'un adv. intensif et toujours constr. en attribut] Très heureux, très satisfait. Bien aise; fort aise; tout aise (Ac. 1798-1932).
A.? Vx, rare. [Sans adv. intensif] :
1. C'est votre voyage à Paris et d'autres choses ensuite qui m'ont empêchée de vous parler plus tôt de Marie (...). C'est pour elle que je vous écris, d'abord parce que je l'aime et que son souvenir m'est doux à rappeler, et puis, parce qu'elle me paraît aise que vous entendiez quelquefois ces tours de langage qui vous la rappellent au vif. E. de Guérin, Lettres,1835, p. 89.
2. Un Jurançon 93 Aux couleurs du maïs, Et ma mie, et l'air du pays : Que mon c?ur était aise. Ah, les vignes de Jurançon, Se sont-elles fanées, Comme ont fait mes belles années, Et mon bel échanson? P.-J. Toulet, Les Contrerimes,Un Jurançon 93, 1920, p. 47.
B.? Littér. [Avec un adv. intensif]
1. Vx, rare. [Avec un compl. de cause prép. de] Mal-aise. Très malheureux, au physique et au moral :
3. En partie inédite. Jeudi soir. (Croisset, fin septembre 1847.) J'ai été malade tous ces jours-ci, ma chère amie. Mes nerfs m'ont repris. J'ai eu une attaque, il y a une huitaine et j'en suis resté passablement mal-aise et irrité. G. Flaubert, Correspondance,1847, p. 46.
2. Usuel. [Gén. avec un compl. prép. de + subst. ou inf., ou une prop. compl. conj. que] Bien aise :
4. Il a fait hier le plus beau temps du monde, et mon oncle, qui était de bonne humeur à déjeûner, m'a demandé comment je me portais, et si je ne serais pas bien aise de faire une belle promenade? Je l'ai assuré que j'en serais charmée. G. Sénac de Meilhan, L'Émigré,1797, pp. 1724-1725.
5. Lorsqu'un événement quelconque se manifeste, il ne saurait produire que trois effets; c'est-à-dire que, sur trois hommes, il peut y en avoir un qui dise : « J'en suis bien aise »; un autre qui dise : « J'en suis fâché »; et le dernier : « Ça m'est égal. » Il s'agirait de démontrer que ces trois sentiments représentent trois classes d'individus, lesquels composent toute cette espèce que nous nommons humaine. A. de Musset, «Le Temps» en 1830 et 1831, 1831, p. 25.
6. Le boulevard d'Enfer était barré par des ormeaux abattus. Dans ma rue, mes voisins me virent arriver avec plaisir : je leur semblais une protection pour le quartier. Mmede Chateaubriand était à la fois bien aise et alarmée de mon retour. F.-R. de Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 3, 1848, p. 597.
7. Le vieux soldat ne comprenait pas qu'on se laissât aller, qu'on eût si peu de courage. C'était trop bête à la fin, de se manger les sangs pour un pareil freluquet. Un beau merle que ce Pierre, et qui vraiment avait trop l'air de s'en croire! Avec ça que beaucoup d'autres ne seraient pas bien aises d'épouser une belle fille, vaillante à la besogne, et qui apportait de l'argent. Un de perdu, dix de retrouvés. É. Moselly, Terres lorraines,1907, p. 113.
Rem. Bien aise sans compl. est rare et vx :
8. Quand les filles de son âge rient avec des garçons, c'est mauvais signe pour le mariage, vois-tu; mais quand elles s'en sauvent, c'est signe qu'elles veulent qu'ils les recherchent pour tout de bon. ? Oh! Que non! Répondis-je à ma mère; Denise n'a pas de ces semblants-là. ? Eh bien, me dit-elle, fais voir semblant toi-même de t'en aller demain pour ton tour de France, et tu verras si elle est bien aise ou si elle est fâchée. A. de Lamartine, Le Tailleur de pierre de Saint-Point,1851, pp. 474-475.
? Fort aise. ,,Elle en est fort aise.`` (Ac. 1798-1932). Tout aise :
9. Le bonhomme était tout aise d'avoir trouvé un compagnon si obligeant, et qui lui disait à l'occasion : « portez votre pain, du fromage et une bouteille, vous viendrez faire quatre heures avec moi. » H. Pourrat, Gaspard des montagnes,À la belle bergère, 1925, p. 230.
Rem. Ac. 1798-1932 signalent en outre : j'en suis très aise; j'en suis aise au dernier point; que je suis aise de cette nouvelle! Ac. 1798-1835 : j'en suis extrêmement, infiniment, on ne peut plus aise.
Rem. gén. 1. L'adj. aise est mieux représenté dans les textes au xixequ'au xxes. 2. Bien aise s'oppose à fâché, irrité, alarmé; il est un équivalent, en moins fort, de charmé (ex. 4).
Prononc. ET ORTH. ? 1. Forme phon. : [?:z]. ? Rem. Fér. Crit. t. 1 1787 fait observer que ,,le genre de ce mot est incertain au singulier : on ne l'unit qu'avec des pronoms, dont on ne peut distinguer le genre par la terminaison, à son aise, à votre aise. Au pluriel, l'usage le plus autorisé le fait féminin, prendre toutes ses aises. L'Acad. ne lui done que ce genre.`` 2. Dér. et composés : aisance, aisé, aisement (arch.), aisément, malaise, malaisé.
Étymol. ET HIST. ? 1. xies. subst. judéo-fr. ajjse « espace vide à côté de qqn » (Gloses fr. de Raschi, éd. A. Darmesteter, Paris, 1909, p. 33), attest. isolée; xiies. aise « commodité, agrément » (L'Estoire Joseph, éd. E. Sass, 136 ds T.-L. : lor fait tot lor aise); 1170 a eise « dans l'aisance » (Chrét. de Troyes, Le Chevalier à la charrette, éd. W. Foerster, 2504, ibid. : Chies un chevalier mout a eise); d'où 2. 1164 adj. « content » (Id., Erec et Enide, éd. Foerster, 1401, ibid. : va plus eise et plus soëf Que s'il estoit an une nef). Du lat. adjacens, proprement « se trouvant à proximité », part. prés. de adjacere, qui fut substantivé sous la forme plur. adjacentia (aisance*). Cf. aux ixe-xes. le lat. médiév. in aiace « dans le voisinage de » (Desjardins, Cart. de Conques, p. 9 no6, a. 930 ds Nierm. t. 1 1954-58 : In pago Arvernico in ministerio Cartladense in vicaria Arpajonense, hoc est villa mea... Similiter in ipso aice cedo mansos meos...). Pour le développement phonét., voir A. Thomas, Essais de philol. fr., 1897, pp. 207-237. L'ital. agio et le port. azo sont empruntés au prov. aize, de même orig. que le fr. aise, ce qui rend caduque l'hyp. de C. C. Rice, Etym. and other studies, 1946, pp. 25-26, qui fait remonter les quatre formes rom. à un lat. vulg. *atiare.
STAT. ? Fréq. abs. litt. : 3 930. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 5 526, b) 7 025; xxes. : a) 5 689, b) 4 811.
BBG. ? Bailly (R.) 1969 [1946]. ? Bar 1960. ? Bél. 1957. ? Bénac 1956. ? Boiss.8. ? Bonnaire 1835. ? Canada 1930. ? Dup. 1961. ? Fér. 1768. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 66. ? Gramm. t. 1 1789. ? Guizot 1864. ? Lacr. 1963. ? Laf. 1878. ? Lav. Diffic. 1846. ? Le Roux 1752. ? Noter-Léc. 1912. ? Sardou 1877. ? Sommer 1882. ? Synon. 1818. ? Thomas 1956.


Aisé, ée au Scrabble


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aise--ee

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