Définition de « riz »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot riz de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur riz pour aider à enrichir la compréhension du mot Riz et répondre à la question quelle est la définition de riz ?

NOM genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple :

  • Céréale que l’on cultive dans les terres humides et marécageuses des pays chauds. - Cultiver du riz. - Un grain de riz.

  • Grain farineux produit par cette plante. - Pain de riz. - Un plat de riz. Synonyme : banh chung




    Définitions de « riz »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    RIZ, subst. masc.

    A. ? BOT. Plante monocotylédone de la famille des Graminées, herbacée, annuelle, comprenant de nombreuses variétés, dont le grain est riche en amidon, et qui constitue l'une des grandes céréales nourricières. Riz de rizière; riz sauvage, culture, repiquage, récolte du riz; riz brun, complet, décortiqué; riz à grains courts, longs, ronds; planteur de riz. Dans les montagnes il n'est pas de précipice si haut que l'industrieux cultivateur, étageant ses réservoirs, n'en fasse atteindre les bords à ses champs de riz (Claudel, Repos 7ejour, 1901, III, p. 850).L'initiative de cultiver le riz dans les flaques abandonnées par les crues périodiques de fleuves de l'Asie des moussons (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum., 1921, p. 137).V. céréale ex. 2.
    ? Riz de montagne. Riz ,,qui se cultive en terrain sec et supporte d'assez hautes altitudes`` (Lar. comm. 1930). Riz de plaine. Riz ,,qui pousse dans les terrains bas chauds et marécageux`` (Lar. comm. 1930).
    B. ? P. méton., ALIM. Grain de cette plante spécialement traité pour l'alimentation; plat à base de ce grain. Ballot, poignée de riz; bol de riz; manger du riz avec des baguettes. Vous recueillez le bouillon de votre potage, et vous laissez ce beau riz de la Caroline (Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p. 218).Des sacs de riz sont à terre et la distribution se fait aux hommes dans des mouchoirs et des coins de couverture (Goncourt, Journal, 1870, p. 641).
    1. [Préparation du grain] (Riz) paddy*. Riz cargo. Riz dont les grains sont ,,débarrassés de leurs glumes et glumelles`` (Courtine Gastr. 1984). Riz blanc ou blanchi. ,,Riz cargo dont on a éliminé l'embryon et les couches dures du péricarde`` (Courtine Gastr. 1984). Riz poli. ,,Riz blanc, débarrassé (...) des farines qui adhèrent aux grains`` (Courtine Gastr. 1984). Riz glacé. ,,Riz poli, enrobé d'une fine couche de talc en suspension dans une solution de glucose`` (Courtine Gastr. 1984). Riz précuit*. Le béribéri n'apparaissait pas si l'on consommait le riz non décortiqué, non poli. Cette maladie est due à l'absence d'une vitamine (vitamine B1) dans l'alimentation: le grain de riz entier renferme la vitamine B1, le grain poli en est dépourvu (R. Lalanne, Alim. hum., 1942, p. 31).
    2. [Plats de riz]
    a) Riz créole* ou à la créole; riz au curry, au gras, au safran; riz cantonais, à l'espagnole; riz pilaf*; boulette, croquette de riz; poule au riz. Quand il parla de faire du riz au lard, il fallut bien lui avouer que le riz et le lard étaient restés dans la boue du chemin de Saint-Étienne (Zola, Débâcle, 1892, p. 86).
    b) [Entremets] Riz au lait. V. lait I B 2 a ex. de Malraux.Riz au caramel, au chocolat. Gâteau de riz. V. gâteau A 2 a ex. de Prévert.
    C.? [Produits à base de riz]
    1. [Utilisant la tige de la plante] Paille de riz (utilisée en chapellerie). Zaza portait (...) un petit chapeau de paille de riz (Beauvoir, Mém. j. fille, 1958, p. 327).
    ? P. anal. Papier de riz. ,,Papier fabriqué avec la moelle de l'arbre à pain ou avec des tiges de jeunes bambous`` (Lar. encyclop.). Le roseau, le nénuphar me font penser à la porcelaine de Chine, sa fleur blanche au papier de riz de Canton (Goncourt, Journal, 1864, p. 52).
    2. [Utilisant le grain] Alcool de riz. V. alcool ex. 4.Eau* de riz; poudre* de riz.
    D. ? P. anal. Grain de riz
    1. ASTRON., au plur. ,,Éléments de la structure granulée de la surface apparente de la photosphère solaire`` (Lar. Lang. fr.; dict. xixes.).
    2. CÉRAM. Procédé de décoration pratiqué notamment par les Chinois, consistant à recouvrir d'émail des trous aménagés dans la pâte. (Ds Lar. 20e-Lar. Lang. fr.).
    REM. 1.
    Rizaire, adj.Propre à produire du riz. (Dict. xxes.).
    2.
    Rizerie, subst. fém.Usine où l'on traite le riz pour le rendre propre à la consommation. Les guérilleros (...) ont enlevé le P.d.g. des rizeries nationales, M. Ricardo Ferres, 52 ans (L'Express, 19 avr. 1971, p. 94, col. 4).
    3.
    Rizicole, adj.V. -cole.
    4.
    Rizier, -ière, adj.Relatif au riz; où l'on cultive le riz. (Dict. xxes.). Empl. subst. ,,Industriel spécialisé dans le traitement du riz`` (Termes nouv. Sc. Techn. 1983).
    5.
    Riziforme, adj.,méd., pathol. a) Grain riziforme. ,,Fragment amorphe (...) que l'on rencontre dans le liquide synovial des synovites tuberculeuses`` (Villemin 1975, s.v. riz). b) Diarrhée riziforme. Évacuation très aqueuse au sein de laquelle se présentent des grains blancs (...) qui ne sont autres que des fragments de fausses membranes (d'apr. Villemin 1975).
    6.
    Rizon, subst. masc.Riz non décortiqué. (Dict. xixeet xxes.).
    7.
    Rizot, subst. masc.Riz de qualité inférieure (Dict. xixeet xxes.).
    Prononc. et Orth.: [?i]. Att. ds Ac. dep. 1694. Ac. 1798: riz; ris. Étymol. et Hist. 1. Ca 1270 ris « grain de la plante oryza sativa » (doc. ds Rec. anc. cout. de la Belgique, Cout. des pays et comté de Flandre, éd. L. Gilliodts-Van Severen, t. 5, p. 105); fin xives. riz (Consultation de Jean Le Fèvre, médecin [messin] établi à Montpellier, sur le traitement de la goutte, éd. P. Meyer ds Romania t. 15, p. 183, 25: vous poeiz bien maingieir [...] dou riz fais a foison d'amandres); 2. 1298 désigne la plante (Marco Polo, éd. L. F. Benedetto, p. 108: Il ont forment et ris et autres bles a grant plantee). Empr. à l'ital.riso « riz », att. dep. le xives. (d'apr. DEI) mais prob. plus anc. (cf. Marco Polo, supra, et lat. médiév. risus av. 1241, charte de Grégoire IX ds Du Cange, s.v. rota 7), empr. au gr. byz. ? ? ? ? ? ? « id. », forme apocopée de ? ? ? ? ? ? ? ? ?, gr. class. ? ? ? ? ? ?. Le z final de riz a été rétabli d'apr. le lat. oryza. Voir FEW t. 7, pp. 425b-426a, et Kahane, Byzanz, 399. Fréq. abs. littér.: 455. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 398, b) 666; xxes.: a) 819, b) 744. Bbg. Hope 1971, p. 49. ? Quem. DDL t. 16, 20.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    riz \?i\ masculin invariable

    1. (Botanique) Céréale que l'on cultive dans les terres humides et marécageuses des pays chauds.
      • On constate par la suite une « poussée géographique du riz vers l'Indonésie, ainsi que vers le Tibet et le Japon. Au riz aquatique, ce « riz noble » auquel nous songeons le plus souvent et qui n'occupe que d'assez faibles superficies, il convient d'ajouter le riz à culture sèche, ou « riz pauvre », semé à même le sol après débroussaillement, sans aucun labourage, et qu'on trouve en particulier en Malaisie, en Indonésie, à Madagascar, ainsi que dans certaines régions de l'Inde et du Vietnam.(François Gros, L'Ingénierie du vivant, 1990, page 37)
      • Le riz est moissonné proche du sol. L'égrenage de cette céréale à grain vêtu fait appel à deux techniques : le chaubage sur une grosse pierre et le dépiquage sous les sabots des b?ufs. (Couscous, boulgour et polenta: Transformer et consommer les céréales dans le monde, Karthala, 2010, page 268)
      • Le riz est la céréale la plus cultivée dans le monde? Elle constitue l'aliment de base de plus de la moitié de l'humanité. Outre son utilisation directe dans l'alimentation humaine, les grains de riz servent à fabriquer alcool, amidon et dérivés, huile, produits pharmaceutiques, aliments diététiques, etc. Les sous-produits de transformation (brisure, farine, tourteau) et la paille sont utilisés en alimentation animale. Les balles de riz servent de combustible et les cendres d'engrais. La paille est également utilisée comme litière, comme matière première pour la fabrication de pâte à papier ou encore pour la fabrication de papier mural. (Cirad/Gret/MAE, Mémento de l'Agronome, 1 692 pages, page 799, 2002, Paris, France, Cirad/Gret/Ministère des Affaires Étrangères)
    2. (Alimentation) Grain farineux produit par cette plante.
      • Le gofio est pour le paysan canarien ce qu'est le macaroni pour les lazzaroni, le riz pour les Indiens, la banane pour les Nègres, la pomme de terre pour l'Irlandais. (Marie-Armand-Pascal D'Avezac, Iles de l'Afrique, dans la collection L'Univers : Histoire et description de tous les peuples, Paris : chez Firmin Didot frères, 1848, page 144)
      • Quand le riz fut cuit à point, à peine crevé et non réduit en bouillie, comme le servent bien souvent les cuisinières parisiennes, elle le dressa sur une écuelle en une pyramide à large base, et le porta dans la voiture. (Hector Malot, En famille, 1893)
      • En remplaçant la farine de blé par une farine composée de trois parts de farine de riz à faible teneur en amylose pour une part de farine de riz gluant. on a produit des petits pains satisfaisants pour les personnes sensibles au gluten (Stucy Johnson, 1988). (Bienvenido O. Juliano, Le riz dans la nutrition humaine, 1994, page 127)
      • Les Kpellés utilisent le même expression, gba-mi, pour dire «manger du riz» et «riz». C'est dire l'importance symbolique du riz. Pour préparer un plat de riz, la femme kpellée le fait bouillir dans une grande casserole, puis le couvre, et laisse achever la cuisson feu éteint.(Michelle Jeanguyot, ?Nour Ahmadi, Grain de riz, grain de vie, 2002, page 120)
      • La photo ci-contre illustre une forme d'agriculture qui perdure et dans laquelle les modes de récolte ne modifient pas les caractéristiques de dissémination des espèces. Le riz sauvage (récolté tous les 2 jours, par des femmes et enfants fouettant les épis à l'aide de paniers tressés retenant les épillets prêts à tomber) conserve sa caducité.(AgroParisTech, Domestication et diversification des espèces cultivées, 2004)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    RIZ. n. m.
    Céréale que l'on cultive dans les terres humides et marécageuses des pays chauds. Semer du riz. Cultiver du riz. Un champ de riz. Un grain de riz. Il se dit aussi du Grain farineux produit par cette plante. Du riz nouveau. Une poule au riz. Potage au riz. Crème de riz. Riz au lait. Riz au gras. Pain de riz. Gâteau de riz. Faire crever du riz. Un plat de riz. Eau de riz. Poudre de riz.

    Littré

    RIZ (rî?; le z ne se prononce pas et ne se lie jamais?: du ri au gras) s. m.
    • 1Plante céréale, cultivée dans les pays chauds (oryza sativa, L.) . La Chine, comme tous les pays où croît le riz, est sujette à des famines fréquentes, Montesquieu, Esp. VIII, 21. Dans la plus grande partie de l'Asie, en Perse, en Arabie, en Égypte et de là jusqu'à la Chine, le riz fait la principale nourriture, Buffon, Suppl. à l'hist. nat. ?uv. t. XI, p. 129. Les visages pâles et décharnés dans le Piémont attestent les cruels résultats de la culture du riz, Genlis, Maison rust. t. III, p. 63. dans POUGENS.
    • 2Le grain de cette plante. Gâteau de riz. Faire crever du riz. Ainsi fut adopté par la moitié du monde Le riz, fils de la terre et nourrisson de l'onde, Delille, Trois règnes, VI.

      Faire du riz, faire cuire du riz, préparer un plat de riz.

    • 3Riz d'Allemagne, espèce du genre orge, hordeum zeocrithon, L. dite orge pyramidale ou à éventail.

      Petit riz, riz du Pérou, noms vulgaires du chenopodium quinoa, plante cultivée au Pérou et au Chili pour ses semences alimentaires.

      Riz sauvage, le zizania aquatica (graminées) qui croît à la Jamaïque et dans les États-Unis.

      Sous le nom de riz sauvage on a désigné aussi l'orpin blanc (crassulacées), dit encore petite joubarbe.

    • 4Grains de riz, points moins brillants qu'on observe sur les feuilles de saule (voy. SAULE), dans le disque du soleil.

    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    RIZ. Ajoutez?:
    5Papier de riz, sorte de papier. Cette matière fragile, que nous nommons papier de riz?; ce papier est fabriqué avec la moelle de l'arbre à pain, ou bien avec celle d'une sorte de roseau, et le plus communément avec des tiges de jeunes bambous ramollies par un long séjour dans l'eau, puis broyées dans des mortiers de pierre, F. Chaulnes, Journ. offic. 16 fév. 1876, p. 1246, 1re col.
    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition

    RIZ, s. m. (Hist. nat. Bot.) oriza ; genre de plante dont la fleur n'a point de pétales. Les semences sont un peu épaisses & ovoïdes ; elles naissent en épi, & elles sont renfermées dans une capsule qui est terminée par un filet. Tournefort. Inst. reih. Voyez Plante.

    Comme c'est dans les lieux où le riz croît, que le soin des terres devient pour les hommes une immense manufacture, on doit me permettre d'entrer dans quelques détails sur ce sujet. D'ailleurs le riz demande une culture particuliere, & qui doit être d'autant mieux circonstanciée, qu'on veut en transmettre la pratique en des pays où il ne vient pas naturellement.

    Cette plante pousse des tiges ou tuyaux de trois à quatre piés de hauteur, plus gros & plus fermes que ceux du blé, noués d'espace en espace ; ses feuilles sont longues, charnues, assez semblables à celles de la canne ou du poireau. Ses fleurs naissent à ses sommités, & ressemblent à celles de l'orge ; mais les graines qui les suivent, au lieu de former un épi, sont disposées en pannicules ou bouquets, enfermées dans une capsule jaunâtre, ou coque formée de deux balles rudes au toucher, & dont l'une se termine en un long filet : on sait que ses graines sont blanches & oblongues.

    En général le riz se cultive dans les lieux humides & marécageux, & dans des pays chauds, du moins à en juger par les contrées où il est le plus en usage, & où il fait la principale nourriture des habitans. Tout le Levant, l'Egypte, l'Inde, la Chine, sont dans ce cas. Les états de l'Europe où l'on en recueille davantage, sont l'Espagne & l'Italie, & c'est de-là que nous vient presque tout le riz que l'on consomme en France. M. Barrere ayant fait beaucoup d'attention à la culture de cette plante, tant à Valence en Espagne, qu'en Catalogne & dans le Roussillon, a envoyé à l'académie royale des Sciences, en 1741, un mémoire dont voici la partie la plus essentielle.

    Pour élever utilement le riz, & en multiplier le produit, on choisit un terrein bas, humide, un peu sablonneux, facile à dessécher, & où l'on puisse faire couler aisément l'eau. La terre où l'on le seme, doit être labourée une fois seulement dans le mois de Mars. Ensuite on la partage en plusieurs planches égales, ou carreaux, chacun de 15 à 20 pas de côté. Ces planches de terre sont séparées les unes des autres par des bordures en forme de banquettes, d'environ deux piés d'hauteur, sur environ un pié de largeur, pour y pouvoir marcher à sec en tout tems, pour faciliter l'écoulement de l'eau d'une planche de riz à l'autre, & pour l'y retenir à volonté sans qu'elle se répande. On aplanit aussi le terrein qui a été foui, de maniere qu'il soit de niveau, & que l'eau puisse s'y soutenir par-tout à la même hauteur.

    La terre étant ainsi préparée, on y fait couler un pié, ou un demi-pié d'eau par-dessus, dès le commencement du mois d'Avril ; après quoi on y jette le riz de la maniere suivante. Il faut que les grains en aient été conservés dans leur balle ou enveloppe, & qu'ils aient trempé auparavant trois ou quatre jours dans l'eau, où on les tient dans un sac jusqu'à ce qu'ils soient gonflés, & qu'ils commencent à germer. Un homme, piés nus, jette ces grains sur les planches inondées d'eau, en suivant des alignemens à-peu-près semblables à ceux qu'on observe dans les sillons en semant le blé. Le riz ainsi gonflé, & toujours plus pesant que l'eau, s'y précipite, s'attache à la terre, & s'y enfonce même plus ou moins, selon qu'elle est plus ou moins délayée. Dans le royaume de Valence, c'est un homme à cheval qui ensemence le riz.

    On doit toujours entretenir l'eau dans les champs ensemencés jusque vers la mi-Mai, où l'on a soin de la faire écouler. Cette condition est regardée comme indispensable pour donner au riz l'accroissement nécessaire, & pour le faire pousser avantageusement.

    Au commencement du mois de Juin, on amene une seconde fois l'eau dans les rivieres, & l'on a coutume de l'en retirer vers la fin du même mois, pour sarcler les mauvaises herbes, sur-tout la prêle & une espece de souchet, qui naissent ordinairement parmi le riz, & qui l'empêchent de profiter.

    Enfin on lui donne l'eau une troisieme fois, savoir vers la mi-Juillet, & il n'en doit plus manquer jusqu'à ce qu'il soit en bouquet, c'est-à-dire jusqu'au mois de Septembre. On fait alors écouler l'eau pour la derniere fois, & ce desséchement sert à faire agir le soleil d'une façon plus immédiate sur tous les sucs que l'eau a portés avec elle dans les rivieres, à faire grainer le riz, & à le couper enfin commodément, ce qui arrive vers la mi-Octobre, tems auquel le grain a acquis tout son complément.

    On coupe ordinairement le riz avec la faucille à scier le blé, ou, comme on le pratique en Catalogne, avec une faux dont le tranchant est découpé en dents de scie fort déliés. On met le riz en gerbes, on le fait sécher, & après qu'il est sec, on le porte au moulin pour le dépouiller de sa balle.

    Ces sortes de moulins ressemblent assez à ceux de la poudre à canon, excepté que la boëte ou chaussure du pilon y est différente. Ce sont pour l'ordinaire six grands mortiers, rangés en ligne droite, & dans chacun desquels tombe un pilon dont la tête, qui est garnie de fer, a la figure d'une pomme de pin, de demi-pié de long, & de 5 pouces de diametre, elle est tailladée tout au tour, comme un bâton à faire mousser le chocolat.

    Nous ne nous arrêterons pas à décrire la force motrice qu'on y emploie, & qui peut différer selon la commodité des lieux. En Espagne & en Catalogne on se sert d'un cheval attaché à une grande roue, &c.

    Le riz qu'on seme dans une terre salée, y pullule ordinairement beaucoup plus qu'en toute autre. On en retire jusqu'à 30 ou 40 pour un ; par conséquent, & toutes choses d'ailleurs égales, les côtes & les plages maritimes y seront les plus propres.

    Après avoir décrit la maniere dont le riz se cultive en Europe, il faut indiquer celle des Chinois, qui qui est le peuple le plus industrieux à tirer parti du terrein, & celui chez lequel la plus grande sagacité des laboureurs se porte à la culture du riz : pour y réussir, ils commencent par fumer extraordinairement les terres, & n'en pas laisser un seul endroit sans rapport avantageux. Les Chinois sont bien éloignés d'occuper la terre superflue en objets agréables, comme à former des parterres, à cultiver des fleurs passageres, à dresser des allées, & à planter des avenues d'arbres sans rapport ; ils croient qu'il est du bien public, &, ce qui les touche encore plus, de leur intérêt particulier, que la terre produise des choses utiles. Aussi toutes leurs plaines sont cultivées, & en plusieurs endroits elles donnent deux fois l'an. Les provinces du midi sont celles qui produisent le plus de riz, parce que les terres sont basses & le pays aquatique.

    Les Laboureurs jettent d'abord les grains sans ordre ; ensuite quand l'herbe a poussé à la hauteur d'un pié ou d'un pié & demi, ils l'arrachent avec sa racine, & ils en font de petits bouquets ou gerbes qu'ils plantent au cordeau ou en échiquier, afin que les épis appuyés les uns sur les autres, se soutiennent aisément en l'air, & soient plus en état de résister à la violence des vents.

    Quoiqu'il y ait dans quelques provinces des montagnes désertes, les vallons qui les séparent en mille endroits, sont couvertes du plus beau riz. L'industrie chinoise a sçu applanir entre ces montagnes tout le terrein inégal qui est capable de culture. Pour cet effet, ils divisent comme en parterres, le terrein qui est de même niveau, & disposent par étages en forme d'amphitéâtre, celui qui suivant le penchant des vallons, a des hauts & des bas. Comme le riz ne peut se passer d'eau, ils pratiquent par-tout de distance en distance, & à différentes élévations, de grands réservoirs pour ramasser l'eau de pluie, & celle qui coule des montagnes, afin de la distribuer également dans tous leurs parterres de riz. C'est à quoi ils ne plaignent ni soins, ni fatigues, soit en laissant couler l'eau par sa pente naturelle des réservoirs supérieurs dans les parterres les plus bas, soit en la faisant monter des réservoirs inférieurs & d'étage en étage, jusqu'aux parterres les plus élevés.

    Ils inondent les campagnes de riz, de l'eau des canaux qui les environnent, en employant certaines machines semblables aux chapelets dont on se sert en Europe pour dessécher les marais, & pour vuider les bâtardeaux. Ensuite ils donnent à cette terre trois ou quatre labours consécutifs. Quand le riz commence à paroître, ils arrachent les mauvaises herbes qui seroient capables de l'étouffer. C'est ainsi qu'ils font d'abondantes récoltes. Après avoir cueilli leur riz, ils le font cuire légérement dans l'eau avec sa peau ; ensuite ils le sechent au soleil, & le pilent à plusieurs reprises. Quand on a pilé le riz pour la premiere fois, il se dégage de la grosse peau ; & la seconde fois, il quitte la pellicule rouge qui est au-dessous, & le riz sort plus ou moins blanc selon l'espece. C'est dans cet état qu'ils l'apprêtent de différentes manieres. Les uns lui donnent un court bouillon avec une sauce ; d'autres le mangent avec des herbes, ou des feves ; & d'autres plus pauvres, l'apprêtent simplement avec un peu de sel. Comme le riz vient dans les Indes à-peu-près de la même maniere qu'à la Chine, nous n'avons rien de particulier à en dire ; mais il se présente une observation à faire sur les lieux où le riz se cultive pour la nourriture de tant de monde.

    Il faut dans cette culture de grands travaux pour ménager les eaux, beaucoup de gens y peuvent être occupés. Il y faut moins de terre pour fournir à la subsistance d'une famille, que dans les pays qui produisent d'autres grains ; enfin la terre qui est employée ailleurs à la nourriture des animaux, y sert immédiatement à la subsistance des hommes. Le travail que font ailleurs les animaux, est fait là par les hommes ; & la culture des terres devient pour eux une immense manufacture. Voilà les avantages de la culture du riz, dans le rapport que cette culture peut avoir avec le nombre des habitans, & ce sont des vues dignes des législateurs. Je ne discuterai point ici s'il convient de favoriser, de permettre, ou de défendre la culture du riz dans ce royaume ; je sais bien qu'il y a 25 à 30 ans qu'elle a été défendue en Roussillon, par arrêt du conseil souverain de cette province, sur ce qu'on a cru que les exhalaisons des lieux marécageux où l'on seme le riz, y causoient des maladies & des mortalités. Il ne seroit pas difficile de rassurer les esprits là-dessus, & d'indiquer en même tems des moyens pour prévenir tous les inconvéniens que l'on en pourroit craindre : mais ce sont les avantages de cette culture qu'il faudroit peser ; & comme cette question a tant de branches par elle-même, & relativement au commerce, ce n'est pas ici le lieu de la discuter. Il suffit de bien connoître la maniere dont on peut s'y prendre pour cultiver utilement dans ce pays une plante d'un si grand usage, lorsqu'on le jugera nécessaire. (Le chevalier de Jaucourt.)

    Maniere d'accommoder le riz, de façon qu'avec dix livres de riz, dix livres de pain, dix pintes de lait, & soixante pintes d'eau, soixante-dix personnes se sont trouvées nourries parfaitement pendant vingt-quatre heures. On lavera la quantité de dix livres de riz dans deux eaux différentes : il faut que cette eau soit tiede.

    On les jettera ensuite dans soixante pintes d'eau bouillante où le riz crevera ; on le fera bouillir à petit feu pendant trois heures ou environ, & on le remuera pour l'empêcher de s'attacher.

    Lorsque ledit riz sera bien crevé & renflé, l'on jettera dans la marmite ou chauderon, dix livres de pain coupé par petits morceaux fort minces, lequel, par sa cuisson, se mêle & s'incorpore parfaitement avec ledit riz, & forme une liaison à l'eau dans laquelle le riz a cuit.

    On ajoute ensuite par-dessus le tout dix pintes de lait, & l'on remue la totalité sur le feu jusqu'à ce que le riz ait pu être pénétré par le lait.

    Sur cette quantité de liquide on met huit onces de sel, & huit gros de poivre.

    Si le lait est rare, on peut y substituer dix onces d'huile de noix ou d'olive.

    Pour donner un goût agréable à cette nourriture, on peut y ajouter une douzaine de feuilles de laurier-cerise.

    La distribution ne s'en fait que lorsque le tout est refroidi, & que cette nourriture a acquis la consistance d'une espece de bouillie, dans laquelle le riz seul se conserve en grain.

    Une demi-livre de cette nourriture soutient plus qu'une livre & demie de pain.

    Méthode de faire la soupe au riz pour cinquante personnes. Il faut se pourvoir d'un chauderon assez grand pour contenir quarante pintes d'eau, mesure de Paris : s'il est plus grand, il en sera plus commode.

    L'on mettra dans ce chauderon neuf pintes d'eau, à ladite mesure de Paris ; quand elle sera chaude, on y mettra six livres de riz, qu'on aura soin auparavant de bien laver avec de l'eau chaude.

    Le chauderon étant mis sur le feu avec le riz, on aura attention de le faire cuire lentement, & de le remuer sans cesse de peur qu'il ne s'attache au fond.

    A mesure que le riz crevera, & qu'il s'épaissira, on y versera successivement trois autres pintes d'eau chaude.

    Pour faire crever & revenir le riz, il faut environ une heure : c'est pendant ce tems qu'il faut l'humecter & lui faire boire encore successivement vingt-huit pintes d'eau, ce qui fera en tout environ quarante pintes d'eau, qu'il faut verser peu à peu & par intervalle, de peur de noyer le riz. Cela fait, il faut laisser le riz sur le feu pendant deux autres heures, & l'y faire cuire lentement & à petit feu, en le remuant sans cesse, sans quoi il s'attacheroit au poëlon ou chauderon.

    Le riz étant bien cuit, on y mettra une demi-livre de beurre, ou de bonne graisse si l'on ne peut avoir de beurre, avec trois quarterons de sel, & pour deux liards de poivre noir en poudre ; en observant de remuer le tout ensemble pendant une demi-heure.

    Au lieu de beurre on peut mettre du lait, la quantité de six pintes de lait suffit pour la chauderonnée ; mais il faut prendre garde que le lait ne soit point trop vieux, car il s'aigriroit à la cuisson.

    On ôtera ensuite le chauderon de dessus le feu, pour y mettre aussi-tôt, mais peu à peu, six livres de pain bis ou blanc qu'on coupe en soupes très minces, en observant de mêler le pain avec le riz, de maniere qu'il aille jusqu'au fond pour l'imbiber & faire corps ensemble.

    Si l'on se sert de lait au lieu de beurre, il faut quelques pintes d'eau de moins dans la préparation du riz, autrement le riz seroit trop clair. Et aussi si l'on emploie le lait, il faut mettre du pain blanc, parce que le pain bis feroit aigrir le lait.

    La distribution doit être faite sur le champ pour trouver les cinquante portions : chaque portion sera de deux cuillerées, qui contiendront chacune la valeur d'un demi-septier ou quart de pinte, mesure de Paris.

    Pour les enfans de neuf ans & au-dessous, la portion d'une de ces cuillerées sera suffisante.

    En distribuant les soupes chaudes, on aura soin de remuer le riz avec la cuillere à pot, & de prendre au fond du chauderon, pour que la distribution se fasse également, tant en riz qu'en pain.

    On avertit ceux qui ne mangeront pas sur le champ leur portion, de la faire réchauffer à petit feu, en y mêlant un peu d'eau ou de lait, pour la faire revenir & la rendre plus profitable.

    Méthode pour faire la bouillie au riz, au lieu de farine, pour les petits enfans. On prend un demi-septier de lait, un demi-septier d'eau, un gros & demi de sel, une once & demie de riz mis en farine ; il faut délayer cette farine avec le lait, l'eau & le sel, faire bouillir le tout jusqu'à ce qu'il commence à y avoir une croûte légere au fond du poëlon ; l'ôter ensuite de dessus la flamme, & le mettre un quart d'heure environ sur la cendre rouge ; on remettra ensuite cette bouillie sur la flamme jusqu'à cuisson parfaite, laquelle cuisson se connoît à l'odeur, & lorsque la croûte qui est au fond du poëlon est fort épaisse, sans cependant qu'elle sente le brûlé.

    Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

    Étymologie de « riz »

    De l'ancien français ris, issu de l'italien riso, issu du latin oryza, issu du grec ancien ?????, óruza, issu du vieux-perse. À comparer au sanskrit ??????, vr?hí, au tamoul ?????, arici. Selon Alain Daniélou?[1], le mot en grec ancien proviendrait directement du mot tamoul en étant passé par le Moyen-Orient.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Provenç. ris?; esp. et portug. arroz?; ital. riso?; du lat. oryza?; grec, ??????; persan, orz?; arabe, rozz, avec l'article, ar rozz, d'où l'espagnol et le portugais viennent directement. Le français et le provençal viennent de l'italien, qui lui-même s'est formé par une apocope qui lui est familière?: l'oriso, d'où lo riso.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    RIZ, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1. Ca 1270 ris « grain de la plante oryza sativa » (doc. ds Rec. anc. cout. de la Belgique, Cout. des pays et comté de Flandre, éd. L. Gilliodts-Van Severen, t. 5, p. 105); fin xives. riz (Consultation de Jean Le Fèvre, médecin [messin] établi à Montpellier, sur le traitement de la goutte, éd. P. Meyer ds Romania t. 15, p. 183, 25: vous poeiz bien maingieir [...] dou riz fais a foison d'amandres); 2. 1298 désigne la plante (Marco Polo, éd. L. F. Benedetto, p. 108: Il ont forment et ris et autres bles a grant plantee). Empr. à l'ital.riso « riz », att. dep. le xives. (d'apr. DEI) mais prob. plus anc. (cf. Marco Polo, supra, et lat. médiév. risus av. 1241, charte de Grégoire IX ds Du Cange, s.v. rota 7), empr. au gr. byz. ? ? ? ? ? ? « id. », forme apocopée de ? ? ? ? ? ? ? ? ?, gr. class. ? ? ? ? ? ?. Le z final de riz a été rétabli d'apr. le lat. oryza. Voir FEW t. 7, pp. 425b-426a, et Kahane, Byzanz, 399.

    riz au Scrabble


    Le mot riz vaut 12 points au Scrabble.

    riz

    Informations sur le mot riz - 3 lettres, 1 voyelles, 2 consonnes, 3 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot riz au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    riz

    Les rimes de « riz »


    On recherche une rime en RI .

    Les rimes de riz peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en Ri

    Rimes de catégories      Rimes de surit      Rimes de pétri      Rimes de gueuserie      Rimes de ris      Rimes de épicerie      Rimes de Bury      Rimes de inscris      Rimes de colorient      Rimes de chauve-souris      Rimes de flatterie      Rimes de écuries      Rimes de pierreries      Rimes de fleuri      Rimes de appris      Rimes de merceries      Rimes de aigrie      Rimes de rabougri      Rimes de amoindri      Rimes de pourrie      Rimes de endolorie      Rimes de incompris      Rimes de repris      Rimes de menterie      Rimes de diphtérie      Rimes de marqueteries      Rimes de nourris      Rimes de Howardries      Rimes de proscrit      Rimes de ferry      Rimes de maris      Rimes de assombrît      Rimes de laiterie      Rimes de cochonnerie      Rimes de harari      Rimes de coquineries      Rimes de flâneries      Rimes de canari      Rimes de seigneurie      Rimes de kari      Rimes de paierie      Rimes de pédiatrie      Rimes de sauvageries      Rimes de chemiserie      Rimes de prit      Rimes de inscrits      Rimes de atterrît      Rimes de inscrits      Rimes de coutelleries      Rimes de dysurie     

    Mots du jour

    catégories     surit     pétri     gueuserie     ris     épicerie     Bury     inscris     colorient     chauve-souris     flatterie     écuries     pierreries     fleuri     appris     merceries     aigrie     rabougri     amoindri     pourrie     endolorie     incompris     repris     menterie     diphtérie     marqueteries     nourris     Howardries     proscrit     ferry     maris     assombrît     laiterie     cochonnerie     harari     coquineries     flâneries     canari     seigneurie     kari     paierie     pédiatrie     sauvageries     chemiserie     prit     inscrits     atterrît     inscrits     coutelleries     dysurie     


    Les citations sur « riz »

    1. La chaîne dentelée et toujours bleue des montagnes kabyles ferme par un dessin sévère, ce magnifique horizon de quarante lieues.

      Auteur : Eugène Fromentin - Source : Une année dans le Sahel (1858)


    2. On l'a vu pour François Santoni, cet été: en Corse, ce n'est pas avec des grains de riz qu'on vous mitraille à la sortie de la cérémonie...

      Auteur : Laurent Ruquier - Source : C'est chronique (2002)


    3. La mer. Il faut l'imaginer, la voir avec le regard d'un homme de jadis: comme une barrière étendue jusqu'à l'horizon, comme une immensité obsédante omniprésente merveilleuse énigmatique... A elle seule, elle est un univers, une planète.

      Auteur : Fernand Braudel - Source : Sans référence


    4. - Soit tranquille, maman, je veillerai sur Li Guangtou toute ma vie. S'il ne me reste qu'un bol de riz, il sera pour lui, et s'il ne me reste qu'une chemise, elle sera pour lui aussi.
      Li Lan, en larmes, secoua la tête : - S'il ne reste qu'un bol de riz, vous le partagerez, et s'il ne reste qu'une chemise, vous la porterez à tour de rôle.


      Auteur : Yu Hua - Source : Brothers (2008)


    5. Le bonheur ne se voit que dans le rétroviseur. Le jour d'après ? Regarde-le. Il est là. A massacrer les espoirs, à rendre l'horizon vain, à froisser les rêves.

      Auteur : Gaël Faye - Source : Petit Pays (2016)


    6. La condition féminine, c'était, si je puis dire, un ministère de mission horizontale.

      Auteur : Françoise Giroud - Source : Bulletin d'information du secrétariat à la Culture n° 95


    7. Quand le vivant s'endort, il s'établit immédiatement une communication entre son lit et sa tombe. Tout corps couché prend la ligne de l'horizon de l'âme. L'endormi devient le réveillé de l'ombre.

      Auteur : Platon - Source : Séance de spiritisme du 29 avril 1855 chez Victor Hugo, Les Tables tournantes de Jersey (1980).


    8. Est-il donc vrai que l'amour forme l'horizon indépassable de toutes activités humaines tant qu'on en est privé, pour redevenir cette chose banale, et si commune, dès qu'on est assuré d'en jouir à sa guise ?

      Auteur : Alain Nadaud - Source : Le Vacillement du monde (2006)


    9. Nous allions à Pornichet dans la Loire Inférieure. La mer, je courais après elle, elle courait après moi, tous les deux, on faisait ce qu'elle voulait. C'était comme les contes de fée: elle changeait les gens. A peine arrivés, ils n'avaient plus la même couleur, ni la même façon de parler. Ils étaient remis à neuf, on aurait dit des autres. Elle changeait aussi les choses et elle les expliquait. Avec elle, je savais l'horizon, le flux et le reflux, le crépuscule, l'aube, le vent qui se lève, le temps qui va trop vite et qui n'en finit plus. Et puis, la nuit qui tombe, le jour qui meurt et un tas de choses qui me plaisaient et que loin d'elle, très vite, j'oubliais. C'était tout petit Pornichet, un peu sauvage, mais il y avait le facteur, des pêcheurs, des marchands de coeur à la crème, et même une fois, un cirque est arrivé avec quelques pauvres animaux savants et un clown

      Auteur : Jacques Prévert - Source : Paroles, Enfance (1948)


    10. Qui veut atteindre la perfection veut marcher sur l'horizon.

      Auteur : Paul Carvel - Source : Jets d'encre, 196


    11. Gros coeur ne mange pas du riz chaud.

      Auteur : Proverbes ivoiriens - Source : Proverbes


    12. L'horizon est le bord inférieur rectiligne d'un rideau arbitrairement et soudainement baissé sur une représentation.

      Auteur : John Berger - Source : G


    13. L'horizon qui cerne cette plaine, c'est l'horizon qui cerne toute vie. Il donne une place d'honneur à notre soif d'infini en même temps qu'il nous rappelle nos limites.

      Auteur : Maurice Barrès - Source : La Colline inspirée (1913)


    14. La sororité est incluante, sans hiérarchie ni droit d'aînesse. Cercle protecteur, horizontal

      Auteur : Chloé Delaume - Source : Mes bien chères soeurs (2019)


    15. Pour le coup, l'insistance de Monet entraîna ma rêverie vers d'autres horizons. J'aimais Julia. Sa passion pour la peinture m'interdisait tout espoir. Je n'étais pas un artiste et je savais trop qu'elle ne pouvait aimer qu'un créateur.

      Auteur : Philippe Delerm - Source : Sundborn ou les Jours de lumière (1996)


    16. Une longue jonque de nuages, teinte d'un violet épais et sanguin, amarrée au ras de l'horizon, retardait seule le premier feu de l'aurore.

      Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : La Naissance du jour (1928)


    17. Le bonheur est comme les nuages à l'horizon, toujours en avant ou en arrière, jamais où on se trouve.

      Auteur : Alphonse Karr - Source : Clovis Gosselin (1851)


    18. La chaleur pétillait sur les tuiles. Le soleil n'avait plus de corps; il était frotté comme une craie aveuglante sur tout le ciel; les collines étaient tellement blanches qu'il n'y avait plus d'horizon.

      Auteur : Jean Giono - Source : Le Hussard sur le toit (1951)


    19. Agir est une joie. Percevoir est une joie aussi, et c’est la même. Nous ne sommes point condamnés à vivre ; nous vivons avidement. Nous voulons voir, toucher, juger ; nous voulons déplier le monde. Tout vivant est comme un promeneur du matin. Toutes ces choses qui s’étagent jusqu’à l’horizon, elles n’ont de sens que parce que je le veux. Autrement ce ne seraient que des chatouillements au fond de mes yeux.

      Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Propos d'un Normand (1906)


    20. Passage où la vue détourne d'un coup la pensée
      Une ombre s'agrandit cherche son univers
      Et tombe horizontalement
      Dans le sens de la marche.


      Auteur : Paul Éluard - Source : L'Amour la poésie (1929)


    21. Penser ! c'est sentir les souffles de la vie nous pénétrer, les horizons se colorer, l'espace nous appartenir, les mondes se grouper autour de nous, les éléments invisibles nous envelopper.

      Auteur : Anne Barratin - Source : Chemin faisant (1894)


    22. Voici la lutte universelle: - Dans l'air plane la Liberté! - A la bataille nous appelle - La clameur du déshérité!... - L'aurore a chassé l'ombre épaisse, - Et le Monde nouveau se dresse - A l'horizon ensanglanté!

      Auteur : Louise Michel - Source : Le chant des captifs


    23. Quand tu marches toujours à pied, des horizons, tu en connais tant et plus, se dit Bonavita. Mais ce qui manque à l'horizon c'est le coeur de l'homme.

      Auteur : Maria Borrély - Source : Les mains vides (2003)


    24. Et l'essaim des jeux et des ris,
      Doux vol qui folâtre et se joue,
      Niche sous la poudre de riz
      Dans les roses de votre joue.


      Auteur : Théodore de Banville - Source : Odes funambulesques (1857), La voyageuse


    25. Une nouvelle maison. Une nouvelle adresse. Une nouvelle vie. L'horizon parait moins bouché. Colombe sourit. Elle ne le sait pas, elle ne se doute de rien, mais elle savoure une de ses dernières nuits de sommeil.

      Auteur : Tatiana de Rosnay - Source : Le Voisin (2000)


    Les citations sur riz renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot riz en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « riz »

    RizRizier, ièreRizière

    Les mots débutant par riz  Les mots débutant par ri

    rizriz-minuteriz-pain-selRizaucourt-Bucheyrizièrerizières

    Les synonymes de « riz»

    Aucun synonyme.

    Fréquence et usage du mot riz dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « riz » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot riz dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


    Une précision sur la définition de Riz ?


    Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions :

    Citations riz     Citation sur riz   Poèmes riz   Proverbes riz   Rime avec riz    Définition de riz  


    Définition de riz présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot riz sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



    Les informations complémentaires relatives au mot riz notamment les liens vers les citations sont éditées par l’équipe de dicocitations.com. Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 3 lettres.

    Page modifiée le dimanche 09 novembre 2025 21:38:49