Définition de « ses »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot ses de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur ses pour aider à enrichir la compréhension du mot Ses et répondre à la question quelle est la définition de ses ?

NOM genre (f) de 1 syllabes
Une définition simple :

  • (ucf|pluriel) du pronom possessif son. Qui sont à lui ou à elle. Un seul possesseur et plusieurs objets. - Regarde ses nouveaux souliers. - Ses enfants seront bientôt majeurs.


    Définitions de « ses »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    SON1, SA, SES, adj. poss.

    [Déterm. du subst. ayant d'une part une fonction d'actualisation comparable à celle de l'art. le, la, les et renvoyant, d'autre part, par anaphore au possesseur de 3epers. Comme déterm., il s'accorde en genre (son, sa) et en nombre (ses) avec le subst. du groupe nom.; comme élém. anaphorique, il marque le nombre du possesseur (son, sa, ses p. oppos. à leur, leurs)]
    Rem. 1. Le poss. renvoie anaphoriquement soit au suj. de la prop. (poss. réfl.: il a perdu son portefeuille), soit à un autre possesseur (elle lui a rendu son portefeuille): Elle fit sa toilette, l'enveloppa de son linceul, la descendit dans sa bière (Flaub., C?ur simple, 1877, p. 44). Pour éviter une ambiguïté, ou pour accentuer ou préciser l'idée de possession, le poss. est parfois renforcé par l'adj. propre ou par à lui, à elle (v. lui2A 1 c en partic.) ou à + subst. désignant une pers.: D'être le compère à quelqu'un, cette étoile qu'on était sans le savoir, la sortir, c'est son job à c'te personne (Claudel, Échange, 1954, I, p. 739). 2. Le poss. est parfois empl. dans une rel. introd. par dont (v. dont 1reSection I B 4 a ? et rem.). 3. Le poss. se répète devant chaque subst., notamment pour opposer 2 entités différentes (avoir ses grands et ses petits côtés); il ne se répète pas devant des subst. désignant la même pers. (sa nièce et filleule) ou des entités de sens voisin (ses père et mère); v. père I A 1 a) ou dans certaines expr. lexicalisées: en son âme et conscience (v. conscience II B), à ses risques et périls (v. péril A 1 a).
    I. ? [Marque diverses relations entre un possesseur (auquel son, sa ou ses renvoie anaphoriquement) et la pers. ou la chose que désigne le subst. introd. par le poss.]
    A. ? [Le possesseur est un animé ou un inanimé personnifié]
    1. [Le subst. déterminé est également un animé] Qui est de lui, d'elle; qui est à lui, à elle; qui vient de lui, d'elle; qui lui appartient, qui lui est propre, qui le/la concerne.
    ? [Pour marquer un rapport de parenté, de filiation, des relations familiales, sociales, de travail, de voisinage] Son père, sa mère, son fils, ses enfants, sa belle-mère, ses amis, ses voisins. J'avois un frère que mon père bénit, parce qu'il voyoit en lui son fils aîné (Chateaubr., Génie, t. 1, 1803, p. 418).Une femme le reçut [mon ami] (...) Son homme, assis sous un arbre, se leva (Maupass., Sur l'eau, 1888, p. 338).Il ne quittait pas son interlocuteur du regard (Malraux, Cond. hum., 1933, p. 262).
    ? P. méton. [Portant sur un subst.] Entre vos saintes mains je le remets... Adieu! Préparez-le, mon père, à répondre à son Dieu (Dumas père, Christine, 1830, v, 6, p. 284).
    ? [Avec valeur hypocor. devant papa, maman, tante,... suivi du prénom] V. le1I A ex. de Vailland.
    ? [Avec valeur hypocor. devant un nom propre ou un prénom]
    ? Emphatique. [Exprime des nuances affectives d'admiration, d'affection, de sympathie] Gustave ne reconnaissait plus son Bonmont. Il était touché et il était surpris (France, Anneau améth., 1899, p. 273).
    ? P. iron. ou péj. [Exprime le mépris, la colère, la désapprobation] Son Thiffensau est décidément à nos yeux un fripon, ou bien près (Delacroix, Journal, 1822, p. 16).
    ? Souvent avec une nuance iron. [Le poss. renvoie à un personnage, le subst. à un être qui lui est affectivement proche ou pour lequel il manifeste de l'intérêt] Tartarin s'informa de son homme (A. Daudet, Tartarin Alpes, 1885, p. 83).
    ? [Marque une connaissance approfondie, une habitude] Je l'ai observé, maître Mouche; il est cérémonieux et guette son monde du coin de l'?il (France, Bonnard, 1881, p. 403).
    2. [Le subst. déterminé est un inanimé]
    a) [Pour marquer un rapport de possession inaliénable] Perdre, donner son sang:
    Ce n'est pas son pas!... Ou bien il porte un lourd fardeau!... Si. C'est son pas quand il me portait... Que porte-t-il donc de plus lourd que moi encore? C'est sa voix! C'est son ombre! (...) Ah! C'est lui! Giraudoux, Siegfried, 1928, I, 7, p. 50.
    ? En partic. [Quand le poss. est réfl.]
    ? [Le subst. désigne une partie du corps] Sa tête, son visage, son petit doigt, ses mains, ses pieds; son c?ur bat. Elle a tiré sur la plante à deux mains et elle a couru grand risque de tomber sur son derrière quand la tige s'est rompue (France, P. Nozière, 1899, p. 47).Dans des loc. fig. Prendre ses jambes à son cou*; garder toute sa tête*.
    ? [Le subst. désigne un aspect de la pers.] Son c?ur, son esprit, son intelligence, sa sensibilité. Dans des loc. verb. fig. Perdre, reprendre ses esprits (v. esprit 1reSection II B 2 a). Dans des loc. fig. Casser* sa pipe (fam.). Dans des loc. adv. De tout son c?ur, de toute son âme, de toutes ses forces, de tout son esprit, de son (plein) gré*.
    Rem. L'empl. du poss. est exclu avec les verbes pronom. réfl. ou avec des verbes admettant le compl. indir. à qqn: se laver la tête; il lui lave la tête (v. lui1). L'art. tend à remplacer le poss. chaque fois que la rel. poss. est évidente; le choix est impossible dans certaines loc. lexicalisées: avoir mal à la tête; perdre la raison; mais: n'en pas croire* ses yeux, ses oreilles.
    b) [Pour marquer un rapport d'appartenance à un milieu spatial, temporel, socioculturel, ou un rapport d'orig., d'appartenance à un groupe, à une collectivité, à un pays, à une période de la vie de la pers.] Sa ville natale, son petit village, ses origines, son milieu, son quartier, sa paroisse, sa vie, son histoire, son passé, son enfance, sa jeunesse; de son temps, à son âge, dans son enfance, dans sa jeunesse, de son vivant. S'il [Mozart] fut si grand (...) ce ne fut pas sa faute, mais celle de son pays, de son époque (Veuillot, Odeurs de Paris, 1866, p. 211).Aussi, comme elle s'ennuyait, la malheureuse, à la campagne; comme elle regrettait son Paris! (A. Daudet, Femmes d'artistes, 1874, p. 33).
    ? [Pour marquer un rapport de possession ou d'appartenance à une pers. physique ou morale, ou des rapports plus lâches de dépendance] Son argent, sa maison, son appartement, sa voiture, ses clefs, ses papiers. Gobseck recevait encore lui-même ses pratiques, ses revenus, et avait si bien simplifié ses affaires qu'il lui suffisait de faire faire quelques commissions par son invalide pour les gérer au dehors (Balzac, Gobseck, 1830, p. 437).Beethoven veille dessus [un petit pécule], maintenant, comme le dragon sur son trésor (Rolland, Beethoven, t. 1, 1937, p. 40).Dans des loc. fig. Rendre son tablier*.
    c) P. ext. [Pour marquer un simple rapport thématique] Dont il est question, qui importe au moment présent. Maître Mouche retourna tout doucement à sa place où (...) il tailla un bouchon (...) Puis, se tournant vers le notaire qui se tenait coi, le nez sur son bouchon (France, Bonnard, 1881, p. 457).D'un geste large, (...), il offrit à Mélanie le journal (...). ? Tenez! Je vous le donne! Et son geste, et son: « Je vous le donne! » n'auraient pas été plus magnifiques, s'il lui avait fait cadeau d'un diadème (Montherl., Célibataires, 1934, p. 739).
    ? Avec valeur emphatique. Pelletan me dit aujourd'hui: « Ce que nous avons entendu de mieux, c'est Viviani ». (Son fameux morceau sur le ministère du Travail) (Barrès, Cahiers, t. 5, 1907, p. 164).
    d) En partic.
    ? [Pour marquer que la pers. considère qqc. comme un acquis, comme un dû] Ses congés, ses dimanches; donner* ses huit jours (à un domestique); gagner* son pain. Le cordonnier fait le lundi, le galérien a des dimanches, le soldat son 15 Août (Vallès, Réfract., 1865, p. 25).
    ? [Pour marquer le produit d'une activité intellectuelle, manuelle ou artistique] Son ?uvre, son livre, son exposé, ses tableaux. Quand (...) le peintre [flamand du XVIe] (...) imite avec discrétion les bons modèles classiques, ses nus ne sont pas beaucoup plus heureux (Taine, Philos. art, t. 2, 1865, p. 36).
    ? [Pour marquer l'habitude, la répétition, la caractéristique d'une pers. ou d'un objet plus ou moins personnifié] En accompagnant Pierret chez lui pour son mal au genou, je me suis reposé un moment (Delacroix, Journal, 1822, p. 20).Oh! la Reine Élisabeth est connue dans le port; vous pouvez vous informer à qui vous voudrez si elle ne file pas ses huit n?uds à l'heure (Dumas père, Kean, 1836, iii, 3etabl., 2, p. 138).Comme tous les grands carnassiers, il avait ses heures de gaîté charmante (France, Lys rouge, 1894, p. 24).
    ? [Pour marquer un rapport de convenance, d'obligation] Faire ses Pâques, son devoir (v. devoir2); remplir ses obligations; faire ses études, son droit (v. droit3), sa médecine; faire ses devoirs; apprendre ses leçons. Henri, l'aîné, a onze ans passés. Il ne sait pas encore un mot de catéchisme. Je ne sais vraiment pas comment nous lui ferons faire sa première communion (France, P. Nozière, 1899, p. 110).
    ? Dans des loc. adv. À son gré*, à sa place*, à son idée*, à son goût*, à sa façon, à son insu*; de son propre mouvement*; dans son intérêt; sur sa demande; pour sa part (v. part1); par son entremise.
    e) [Quand l'anaphore se fait au suj. de la prop., le poss. peut présenter le procès du point de vue subjectif de la pers. dont il est question]
    ? Fam. [Avec faire + son/sa + subst. désignant un comportement] Faire son important, faire sa maligne (v. faire1III E 1 c ?). Dans des loc. verb. Faire sa cour (v. cour2); faire son choix*; faire son enquête; piquer sa crise*; prendre son élan (v. élan2). Et le ver luisant fera son ?uvre, et le hibou dira son mot (Laforgue, Moral. légend., 1887, p. 207).
    ? [Avec des verbes comme savoir, connaître, posséder + son/sa/ses + subst. désignant une matière, une ?uvre, un lieu ou, p. méton., un auteur (suivi d'un nom propre)] Connaître* ses auteurs, ses classiques, son Homère, son Cicéron; posséder* son latin; savoir son catéchisme. Elle a beaucoup voyagé, beaucoup lu, et connaît bien son Paris (Feuillet, Pte ctesse, 1857, p. 42).Et puis elle est artiste (...). Elle peint, elle chante, elle danse... enfin, elle connaît son Lamartine! (Labiche, Point de mire, 1864, ii, 11, p. 413).V. i ex. 5.
    ? (Y) perdre son latin*.
    ? [Pour marquer qu'une activité est de la responsabilité de la pers. dont il est question] Faire ses comptes; rendre compte de sa gestion; faire son ménage, ses courses, ses achats. Notre professeur ne fit pas sa classe. Il nous lut la distribution des Aigles, dans le Consulat et l'Empire de M. Thiers (France, Vie fleur, 1922, p. 427).
    ? Dans des expr. et des loc. verb. lexicalisées. Faire son affaire* de (qqc.); prendre son parti* (de); aller, continuer, poursuivre son chemin*; vivre* sa vie; tenter sa chance*; jouer* son va-tout; faire sa toilette*; faire ses choux gras de (qqc.) (fam.; v. chou D); faire ses (beaux) dimanches de (qqc.) (fam., vieilli; v. dimanche A); se mettre sur son trente-et-un*; monter sur ses ergots (v. ergot A 1 a), sur ses grands chevaux (v. cheval B 4 c); être sur ses gardes (v. garde1I A 1 b); rester sur son quant-à-soi*; avoir ses têtes (v. tête); faire de son mieux*.
    B. ? En partic. [Le possesseur est un indéf. ou un suj. indéterminé] Qui est à soi.
    1. [Avec des pron. ou loc. indéf. comme qui, quiconque, celui qui, tout homme qui, ou des pron. indéf. nég. comme nul, personne, aucun] Maintenant, milords, celui qui, après ce que j'ai dit, exprimera le moindre doute, celui-là donnera un démenti à son roi (Dumas père, C. Howard, 1834, iv, 7etabl., 2, p. 294).
    ? Proverbe. Qui veut voyager loin* ménage sa monture.
    ? [Avec on] V. on I B 2 c ex. de Bernanos et ex. 3.
    ? [Avec chacun] V. chacun I A 3 a.Chacun son tour (v. tour3).
    2. [Le suj. indéterminé n'est pas exprimé, notamment avec un inf.] Conserver son calme (v. calme1II C 2); laver* son linge (sale) (en famille) (au fig.). Songer à son salut: égoïsme (Gide, Journal, 1890, p. 18).
    C. ? [Le possesseur est de l'inanimé concr. ou abstr.]
    1. Qui est à lui, à elle (en tant qu'objet). Si le monument n'a aucune utilité pratique, (...) elle [l'architecture] a du caractère. Si la pensée est précise (...) et que l'édifice ait une destination positive, (...) il [l'édifice] aura son caractère (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin, 1876, p. 101).Et quand elle s'éteint, en un murmure mystérieux (...), c'est pour ramener, avec le thème de la fugue et son nouveau développement, sa combinaison avec le motif de l'épisode religieux (Rolland, Beethoven, t. 1, 1937, p. 302).
    ? [Pour marquer l'appropriation, l'acquisition] La musique n'a pas eu encore son Raphaël (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1464).
    ? [Avec sentir + son/sa + subst. de l'animé ou de l'inanimé; pour désigner une action, une attitude outrée ou affectée] Démétrius voulait éblouir ses hôtes (...) son luxe barbare, ses chasses héroïques sentent fort son parvenu (Mérimée, Faux Démétrius, 1853, p. 237).[Le chat] n'est pas confiant, dit toujours le Buffon. Voyez ce regard faux, cet ?il à double fond, Cette allure équivoque, oblique, tortueuse: Tout cela ne sent pas son âme vertueuse (Pommier, Colifichets, 1860, p. 95).
    ? Dans l'expr. fig. (ça) ne nourrit pas son homme. V. homme ex. 30.
    ? Dans des loc. Tirer son origine* de; avoir, prendre sa source; avoir son charme (v. charme2ex. 16);
    battre son plein* (v. aussi battre1I A 2).
    Rem. Quand le possesseur est de l'inanimé, le poss. est en concurrence avec en (v. en2I A 1 a rem.).
    2. En partic. [Renvoyant à un indéf.] Chaque chose à sa place*, en son temps*.
    Proverbe. À chaque jour* suffit sa peine.
    II. ? [Transpose dans le groupe nom. le pron. pers. il, elle; le subst. est un subst. d'action ou bien le subst. compl. d'un verbe opérateur] Le... de lui, d'elle. Il intervient ? son intervention; il fait une démarche ? sa démarche.
    A. ? [Le renvoi anaphorique se fait à une pers. physique ou morale]
    1. [Le subst. déterminé désigne un agent] Ses juges (ceux qui le/la jugent), ses persécuteurs (ceux qui le/la persécutent), son représentant, son interprète. Bardot, à qui le professeur Sègre laissait toute la besogne, ne sympathisait qu'à demi avec son assistant, le docteur Mazet (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p. 761).
    2. [Le subst. déterminé désigne une action ou un état]
    a) [Le poss. est l'équivalent de il, elle, lui2, soi, suj. actif d'un procès ou siège d'un état]
    ? [Le subst. est lié morphologiquement à un verbe] Son acceptation, son arrivée, son départ, son retour, sa venue, son appel, sa réponse. Au lendemain de son entrée à l'École, il s'était fait des moustaches avec de l'encre (Gide, Si le grain, 1924, p. 407).
    ? [Le subst. est le compl. d'un verbe opérateur] Ses accusations (celles qu'il porte), sa commande (celle qu'il a faite, qu'il fait, qu'il va faire, qu'il a à faire). Le criminel revient toujours au lieu de son crime (Giraudoux, Intermezzo, 1933, i, 5, p. 36).
    ? [Le subst. corresp. à des verbes d'état ou à des constr. attributives] Son angoisse (il est angoissé), sa joie (il est joyeux), sa soif (il a soif). La France a reculé devant de trop beaux atouts. Elle a eu peur de ses chances, de son bonheur (Barrès, Cahiers, t. 5, 1907, p. 185).
    ? Dans des expr. ou loc. En son honneur; en sa faveur (v. faveur1B 2 a).
    b) [Le syntagme nom. exprime une action subie par le suj., à la forme passive] Son arrestation (il a été arrêté), son expulsion (il a été expulsé). [Gise] ne connaissait Daniel de Fontanin que depuis son amputation (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p. 799).
    B. ? [Le renvoi anaphorique se fait à un inanimé concr. ou abstr.] Son explication, son éclaircissement (celle d'une affaire). Ce pays de Balbec (...) sa répartition territoriale, son ensemencement extensif, tout le long de la côte, en cultures diverses, donnaient forcément aux visites que je faisais à ces différents amis la forme du voyage (Proust, Sodome, 1922, p. 1111).
    III. ? [Avec des valeurs affaiblies]
    A. ? [Dans l'interpellation]
    1. [Précédant les titres honorifiques de certains personnages importants, pour s'adresser à eux avec révérence ou parler d'eux à la 3epers. du sing.; s'écrit dans ce cas avec une majuscule] Sa (Gracieuse) Majesté la Reine de; Son Altesse Royale; Son Altesse Sérénissime le Prince de; Sa Sainteté le Pape...; Son Éminence le Cardinal...; Son Excellence l'Ambassadeur de, le Ministre de. Sa Majesté Monégasque songea que l'opération lui coûterait bien cher (Maupass., Sur l'eau, 1888, p. 352).
    ? P. plaisant. Sa Majesté la Presse. V. influent B 1 a p. métaph. ex. de Coston.
    2. [Précédé de monsieur, madame, et suivi de père, mère, tante..., pour s'adresser à une pers. à la 3epers. du sing. ou parler d'elle par déférence] Monsieur son père, Madame sa mère. La s?ur tourière avertissait par le tour que mademoiselle de Clavelin était appelée auprès de madame sa mère (France, Mannequin, 1897, p. 261).Et M. l'abbé Coignard (...) accompagna la belle Sophie au logis de madame sa tante (France, Contes Tournebroche, 1907, p. 177).
    B. ? Dans la lang. fam. ou arg. [Pour désigner qqn à la 3epers. du sing.] Lui.
    ? Arg. Ses gants. V. gant II B 1.
    ? Fam. Sa pomme. V. pomme B 4 a.Sa poire. V. poire III A 1.
    Prononc. et Orth.: [s? ?], [sa], [se]. Pour son, liaison de [n] devant voy. ou h muet, avec ou sans dénasalisation: son ami [s?nami] ou [s? ?nami]; son habit [s?nabi] ou [s? ?nabi]. ,,La dénasalisation (...) est signalée pour toutes les voyelles nasales à la liaison dès le xvieou le xviiesiècle`` (G. Straka ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t. 19 n o1 1981, p. 199; v. mon). Mais dep. le xixes., sous l'infl. de son [s? ?] devant cons., la prononc. avec nasale [s? ?nami] concurrence devant voy. ou h muet la prononc. dénasalisée et tend à l'emporter sur elle. Auj. on remplace sa devant la voy. ou h muet d'un nom fém. par son: son amie, son habitude (contrairement aux textes anc. où il y a élision: s'amie). Att. ds Ac. dep. 1694. Homon. et homogr. son2 et 3; homon. formes de être : (ils) sont. Étymol. et Hist. Déterm. poss. atone fonctionnant comme un art. A. Fait réf. à une pers. simple 1. masc. a) sing. ?) 842 cas régime (Serments de Strasbourg ds Henry Chrestomathie, I, 6: si cum om per dreit son fradra saluar dift; 19: Si Lodhuuigs sagrament que son fradre Karlo iurat conservat); 937-952 sen [dial. du Nord? E. Koschwitz, Commentar zu den ältesten frz. Sprachdenkmälern, Heilbronn, 1886, p. 153; v. aussi Pope, § 853, § 1320 XII] (Jonas, éd. G. de Poerck, 145: un edre sore sen cheve); ca 1050 sum [Pope, § 610] (St Alexis, éd. Chr. Storey, 54: sum pedre corocier); ?) id. cas suj. (ibid., 99: Tant an retint [Alexis, de l'aumône] dunt ses cors puet guarir; 289); ca 1100 agn. sis [Pope, § 853] (Roland, éd. J. Bédier, 56); b) plur. ?) 2emoit. xes. cas régime (St Léger, éd. J. Linskill, 145: Sos clerjes pres il revestiz [sos infl. mérid., v. éd., p. 90]); ca 1050 (St Alexis, 294: ses fedeilz); ?) id. cas suj. (ibid., 222: Plurent si oil); 2. fém. a) sing. ?) 881 cas régime (Ste Eulalie ds Henry, op. cit., II, 17: sa virginitet); 2emoit. xes. forme élidée devant voy. (St Léger, 122: en s'evesquet); ca 1240 forme masc. a toute son ost (Jean de Thuin, Jules César, 30, 10 ds T.-L., v. la recension de P. Rickard ds Arch. ling. t. 11 1959, pp. 32-43); ?) fin xes. cas suj. (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 12: Sa passïuns toz nos redenps); b) plur. ?) 2emoit. xes. cas régime (St Léger, 146: ob ses croix); ?) ca 1100 cas suj. (Roland, 1757: Karles l'oït [Rollant] e ses cumpaignes tutes). B. Fait rarement réf. à la 3epers. multiple [? 937-952 (Jonas, 190: per cel triduanum jejunium si contrition fisient e si corrovement fisient; v. comment. p. 49)] ca 1200 (Dialoge Gregoire lo Pape, 194 ds T.-L.: li homme neit en ceste avogleteit de son exil). Ses, son ? si, ses; sa, ses sont issus du parad. lat. vulg. atone (proclitique): masc. sing. sus [< class. su?us] so?s > ses; sum [< su?um] so?m > son; plur. so?s > ses, entraînant par réfection anal. le cas suj. si; fém. sing. sa, plur. sas > ses. Cette série atone de type sus ? sum, relevée au viies. par le grammairien Virgilius Maro (Pope, § 855a; Vään., § 284) est basée sur l'amuïssement, à basse époque, du u post-tonique devant u (Vään., § 80; cf. conju[g]i so, CIL t. 5, 2007; ixes. in so frundo = in suo fronde, Mél. Wilmotte [M.], p. 509), su?us > sus ayant entraîné sos; sa, sas; le maintien du -m final de suum, sum comparé à son amuïssement dans sua(m), sa(m) est dû à sa plus grande résistance derrière u que derrière toute autre voy., Vään. Inscr., pp. 132-135. Ce parad. atone constitue, dans la lang. parlée à basse époque, une série distincte du parad. tonique, cf. sien. Tandis qu'à l'époque class., suus est le poss. réfl. de la 3epers. du sing. et du plur., il peut, à basse époque, désigner un possesseur différent du suj. (cas où la lang. class. utilisait le génitif des dém.: ejus, illius, eorum, illorum): 1remoit. iiies., Cyprien, Ep., 58, 4: sufficit ad testimonium martyrii sui [= ejus] testis ille; fin ives., Aug., Emer., 9 ds Blaise Lat. chrét.: post damnationem suam [= eorum] susceperunt illos. L'empl. lat. en réf. à la 3epers. multiple (3epers. plur.) a laissé qq. traces en a. fr. (supra B) qui régulièrement utilise lor, leur*; il est fréq. en prov. (1318, Arnaut Vidal, Guillaume de la Barre, éd. P. Meyer, 3465; v. aussi Mistral, s.v. soun).
    STAT. ? Fréq. abs. littér. Son: 315 434. Sa: 257 195. Ses: 212 974. Fréq. rel. littér. Son: xixes.: a) 445 811, b) 464 800; xxes.: a) 472 207, b) 428 049. Sa: xixes.: a) 357 317, b) 388 781; xxes.: a) 398 904, b) 340 691. Ses: xixes.: a) 324 227, b) 319 287; xxes.: a) 305 607, b) 274 208.
    BBG. ? Harris (M.). Demonstratives, articles and third person pronouns in Fr. Z. rom. Philol. 1977, t. 93, pp. 249-261. ? Hatcher (A. G.). Il tend les mains... Studies in Philology. 1944, t. 41, pp. 457-481. ? Herzog (E.). Die vokalischen Formen mon, ton, son beim Femininum. Z. rom. Philol. 1896, t. 20, pp. 84-86. ? Högberg (P.). Die vorvokalischen Formen mon, ton, son beim Femininum. Z. rom. Philol. 1912, t. 36, pp. 491-496. ? Langacker (R. W.). Observations on Fr. possessives. Language. Baltimore. 1968, t. 44, pp. 51-75. ? Pinchon (J.). Morphosyntaxe du fr., Paris, 1986, pp. 105-113; les Pron. adv. en et y. Genève, 1972, pp. 152-165. ? Rickard (P.). The rivalry of m(a), t(a), s(a) and mon, ton, son before feminine nouns in Old and Middle Fr. Archivum linguisticum. 1959, t. 11, pp. 21-47, 115-147. ? Togeby (K.). Suus et illorum ds les lang. rom. R. rom. 1968, t. 3, pp. 66-71. ? Voretzsch (K.). Zu mon, ton, son vor Feminin. Z. rom. Philol. 1912, pp. 600-601. ? Wunderli (P.). Les Struct. du possessif en moy. fr. In: Ét. de synt. du moy. fr. Éd. par R. Martin. Paris, 1978, pp. 111-119.


    Wiktionnaire


    Adjectif possessif - français

    ses \se\ ou \s?\ masculin et féminin identiques, pluriel

    1. Pluriel de l'adjectif possessif son. Qui sont à lui ou à elle. Note d'usage : Un seul possesseur et plusieurs objets.
      • Avant, ses parents étaient chouettes, mais depuis quelques mois, ils la fliquent, la surveillent. (Alexandra Jacquet, Ténèbres 2016, volume 1 : Baxter Street, éditions Brage, 2016)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    SON. Adjectif possessif masculin
    , qui répond au pronom de la troisième personne Il, se, soi. On le met toujours devant le nom ou l'adjectif qui précède le nom. Son père. Son argent. Son honneur. Son premier livre. Il fait au féminin SA. Sa sœur. Sa patrie. Sa honte. Mais lorsque le nom ou l'adjectif féminin devant lequel il est placé commence par une voyelle ou une h muette, au lieu de Sa on dit Son. Son amitié. Son habitude. Son excellente amie. Il fait au pluriel SES pour les deux genres. Ses biens, ses amis, ses prétentions. Il s'emploie familièrement pour indiquer des rapports d'habitude, de connaissance, etc. Voilà son public. Il connaît ses auteurs. Posséder son Homère. Il sait bien son arithmétique. Joint aux verbes Sentir, Faire, dans le langage familier, il renforce le sens de la phrase. Il sent son homme de qualité; il sent son hypocrite. Il fait son malin.

    Littré

    SES (sê?; l's se lie?: sê-z amis), plur. de l'adj.
    • poss. son (voy. SON 1).
    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution
    SON1, SA, SES, adj. poss.
    Étymol. et Hist. Déterm. poss. atone fonctionnant comme un art. A. Fait réf. à une pers. simple 1. masc. a) sing. ?) 842 cas régime (Serments de Strasbourg ds Henry Chrestomathie, I, 6: si cum om per dreit son fradra saluar dift; 19: Si Lodhuuigs sagrament que son fradre Karlo iurat conservat); 937-952 sen [dial. du Nord? E. Koschwitz, Commentar zu den ältesten frz. Sprachdenkmälern, Heilbronn, 1886, p. 153; v. aussi Pope, § 853, § 1320 XII] (Jonas, éd. G. de Poerck, 145: un edre sore sen cheve); ca 1050 sum [Pope, § 610] (St Alexis, éd. Chr. Storey, 54: sum pedre corocier); ?) id. cas suj. (ibid., 99: Tant an retint [Alexis, de l'aumône] dunt ses cors puet guarir; 289); ca 1100 agn. sis [Pope, § 853] (Roland, éd. J. Bédier, 56); b) plur. ?) 2emoit. xes. cas régime (St Léger, éd. J. Linskill, 145: Sos clerjes pres il revestiz [sos infl. mérid., v. éd., p. 90]); ca 1050 (St Alexis, 294: ses fedeilz); ?) id. cas suj. (ibid., 222: Plurent si oil); 2. fém. a) sing. ?) 881 cas régime (Ste Eulalie ds Henry, op. cit., II, 17: sa virginitet); 2emoit. xes. forme élidée devant voy. (St Léger, 122: en s'evesquet); ca 1240 forme masc. a toute son ost (Jean de Thuin, Jules César, 30, 10 ds T.-L., v. la recension de P. Rickard ds Arch. ling. t. 11 1959, pp. 32-43); ?) fin xes. cas suj. (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 12: Sa passïuns toz nos redenps); b) plur. ?) 2emoit. xes. cas régime (St Léger, 146: ob ses croix); ?) ca 1100 cas suj. (Roland, 1757: Karles l'oït [Rollant] e ses cumpaignes tutes). B. Fait rarement réf. à la 3epers. multiple [? 937-952 (Jonas, 190: per cel triduanum jejunium si contrition fisient e si corrovement fisient; v. comment. p. 49)] ca 1200 (Dialoge Gregoire lo Pape, 194 ds T.-L.: li homme neit en ceste avogleteit de son exil). Ses, son ? si, ses; sa, ses sont issus du parad. lat. vulg. atone (proclitique): masc. sing. sus [< class. su?us] so?s > ses; sum [< su?um] so?m > son; plur. so?s > ses, entraînant par réfection anal. le cas suj. si; fém. sing. sa, plur. sas > ses. Cette série atone de type sus ? sum, relevée au viies. par le grammairien Virgilius Maro (Pope, § 855a; Vään., § 284) est basée sur l'amuïssement, à basse époque, du u post-tonique devant u (Vään., § 80; cf. conju[g]i so, CIL t. 5, 2007; ixes. in so frundo = in suo fronde, Mél. Wilmotte [M.], p. 509), su?us > sus ayant entraîné sos; sa, sas; le maintien du -m final de suum, sum comparé à son amuïssement dans sua(m), sa(m) est dû à sa plus grande résistance derrière u que derrière toute autre voy., Vään. Inscr., pp. 132-135. Ce parad. atone constitue, dans la lang. parlée à basse époque, une série distincte du parad. tonique, cf. sien. Tandis qu'à l'époque class., suus est le poss. réfl. de la 3epers. du sing. et du plur., il peut, à basse époque, désigner un possesseur différent du suj. (cas où la lang. class. utilisait le génitif des dém.: ejus, illius, eorum, illorum): 1remoit. iiies., Cyprien, Ep., 58, 4: sufficit ad testimonium martyrii sui [= ejus] testis ille; fin ives., Aug., Emer., 9 ds Blaise Lat. chrét.: post damnationem suam [= eorum] susceperunt illos. L'empl. lat. en réf. à la 3epers. multiple (3epers. plur.) a laissé qq. traces en a. fr. (supra B) qui régulièrement utilise lor, leur*; il est fréq. en prov. (1318, Arnaut Vidal, Guillaume de la Barre, éd. P. Meyer, 3465; v. aussi Mistral, s.v. soun).

    ses au Scrabble


    Le mot ses vaut 3 points au Scrabble.

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    Informations sur le mot ses - 3 lettres, 1 voyelles, 2 consonnes, 2 lettres uniques.

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    ses

    Les rimes de « ses »


    On recherche une rime en SE .

    Les rimes de ses peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en sE

    Rimes de blanchissait      Rimes de lâchés      Rimes de désossée      Rimes de déhanchait      Rimes de recrachaient      Rimes de prononçai      Rimes de décrochaient      Rimes de cocher      Rimes de expulsée      Rimes de liché      Rimes de laissées      Rimes de trachée      Rimes de conversais      Rimes de grandissez      Rimes de cessez      Rimes de endossés      Rimes de couchée      Rimes de bâchée      Rimes de tranchet      Rimes de rajeunissait      Rimes de agencés      Rimes de hisser      Rimes de dépensais      Rimes de blottissait      Rimes de cocher      Rimes de arraché      Rimes de harnacher      Rimes de couchais      Rimes de trémoussait      Rimes de toussé      Rimes de passe-lacets      Rimes de violacée      Rimes de intéressées      Rimes de tancer      Rimes de déversé      Rimes de bâtissais      Rimes de blessés      Rimes de déclassés      Rimes de enfoncé      Rimes de accomplissez      Rimes de détachai      Rimes de ratisser      Rimes de rétablissait      Rimes de tassaient      Rimes de traversée      Rimes de chaussez      Rimes de agacés      Rimes de amassez      Rimes de suçait      Rimes de malaxez     

    Mots du jour

    blanchissait     lâchés     désossée     déhanchait     recrachaient     prononçai     décrochaient     cocher     expulsée     liché     laissées     trachée     conversais     grandissez     cessez     endossés     couchée     bâchée     tranchet     rajeunissait     agencés     hisser     dépensais     blottissait     cocher     arraché     harnacher     couchais     trémoussait     toussé     passe-lacets     violacée     intéressées     tancer     déversé     bâtissais     blessés     déclassés     enfoncé     accomplissez     détachai     ratisser     rétablissait     tassaient     traversée     chaussez     agacés     amassez     suçait     malaxez     


    Les citations sur « ses »

    1. Constituer un parti politique revient généralement à revêtir de noms nouveaux des choses fort anciennes.

      Auteur : Gustave Le Bon - Source : Les Incertitudes de l'heure présente


    2. La Seine charriait des nappes grumeleuses qui s'arrêtaient aux piles des ponts et se dissolvaient en firmaments.

      Auteur : Robert Desnos - Source : La Liberté ou l'Amour (1927)


    3. Nous méconnaissons ce qu'il y a d'encore enfantin, pour ainsi dire, dans la plupart de nos émotions joyeuses.

      Auteur : Henri Bergson - Source : Le Rire (1899)


    4. Je me suis souvent demandé ce qu'il y avait d'impoli à rire de ses propres plaisanteries car c'est un des plus grands plaisirs de la vie.

      Auteur : John Kenneth Galbraith - Source : Chroniques d'un libéral impénitent (1981)


    5. L'homme est abattu par la vieillesse, il l'est par la fièvre, mais bien plus encore par la pauvreté. Celui qu'elle accable ne peut plus parler, ne peut plus agir; ses mains et sa langue même sont enchaînées.

      Auteur : Théognis de Mégare - Source : Sans référence


    6. Apprendre à aimer sa solitude. Savoir se retirer dans un roc qui préserve la tendresse. Déjouer la dépendance pour que la possession devienne écran de transparence. Aimer, c'est célébrer en permanence la rencontre de deux solitudes.

      Auteur : Tahar Ben Jelloun - Source : Le premier amour est toujours le dernier (1995)


    7. Sa langue lui estoit un util, dont il se sçavoit très bien aider à faire de belles et grandes choses.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Aristide et Caton, 4


    8. S'il pleut à la Sainte-Pétronille, - Pendant quarante jours elle trempe ses guenilles.

      Auteur : Dictons - Source : 31 mai


    9. Wagner avait été audacieux: le programme de son concert ne comprenait ni solos d'instruments, ni chansons, ni aucune des exhibitions si chères à un public amoureux des virtuoses et de leurs tours de force.

      Auteur : Charles Baudelaire - Source : L'Art romantique (1852)


    10. Ses ongles sont laqués de rouge, du même rouge que ses lèvres comme si cette femme plongeait ses doigts longs et luisants dans le coeur des hommes pour le porter à sa bouche.

      Auteur : Yasmine Char - Source : Le palais des autres jours (2012)


    11. N'est-ce pas notre lot à toutes, obligées que nous sommes de céder du terrain, de faire un pas de côté, de rester en retrait, sans gloire ni admiration ni reconnaissance ? Nombreuses à vingt ou trente ans, nous sommes carrément légion vers la quarantaine ou la cinquantaine. Mais le monde devrait comprendre, s'il en avait quelque chose à faire, que les femmes comme nous ne vivent pas sous terre.

      Auteur : Claire Messud - Source : La Femme d'En Haut (2013)


    12. Voici le printemps qui revient avec le charme des roses. Regarde leurs joues fraîches, et la plante amère de la tristesse sera déracinée de ton coeur.

      Auteur : Chams al-Din Muhammad Hafiz - Source : Les Ghazels


    13. Je n'arrive pas à faire en sorte que l'écorce des choses cesse d'être moins importante pour moi que leur noyau.

      Auteur : Antonio Lobo Antunes - Source : Explication des oiseaux


    14. Les histoires qui ne sont pas encore écrites sont pleines de merveilleuses promesses.

      Auteur : Marc Lévy - Source : Le crépuscule des fauves (2021)


    15. Son père commençait beaucoup de choses, mais allait rarement au bout de quoi que ce soit. Il suffisait d’une broutille pour le distraire de sa lubie du moment, qui repassait aussitôt tout en bas de la liste de ses priorités.

      Auteur : Claire Favan - Source : Les cicatrices (2020)


    16. L'amour est un espoir. De là sa nuance de bassesse. Seulement, c'est un espoir envers soi-même, de pouvoir être assez bien pour plaire, etc. De là sa nuance de hauteur.

      Auteur : Charles Dantzig - Source : Dictionnaire égoïste de la littérature française (2005)


    17. Il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.

      Auteur : Charles de Secondat, baron de Montesquieu - Source : De l'esprit des lois (1748)


    18. Ainsi un homme, absorbé par une entreprise nouvelle, perd conscience de ses ennuis anciens.

      Auteur : Mark Twain - Source : Les Aventures de Tom Sawyer (1876)


    19. Si tu as de nombreuses richesses, donnes de ton bien; si tu possèdes peu, donne de ton coeur.

      Auteur : Proverbes berbères - Source : Proverbe


    20. Retenir la femme que l'on a rencontrée dans la femme avec qui l'on vit... c'est comme poser ses lèvres sur l'eau et croire que l'on embrasse toujours la même rivière.

      Auteur : Jérôme Touzalin - Source : Le Pommier


    21. Le poète est ainsi dans les Landes du monde;
      Lorsqu'il est sans blessure il garde son trésor.
      Il faut qu'il ait au coeur une entaille profonde
      Pour épancher ses vers, divines larmes d'or!


      Auteur : Théophile Gautier - Source : España (1845)


    22. La révolution n'est pas la révolution lorsqu'elle agit en despote et lorsque, au lieu de provoquer la liberté dans les masses, elle provoque la réaction en leur sein.

      Auteur : Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine - Source : La Liberté


    23. La nef se creusait comme une grotte miraculeuse, obscure et pourtant illuminée par d'innombrables herses de cierges qui transformaient l'abside en un buisson ardent.

      Auteur : Roger Martin du Gard - Source : Les Thibault


    24. A la cour, à la ville, mêmes passions, mêmes faiblesses, mêmes petitesses, mêmes travers d'esprit, mêmes brouilleries dans les familles et entre les proches, mêmes envies, mêmes antipathies.

      Auteur : Jean de La Bruyère - Source : Les Caractères (1696), 53, VI, Des grands


    25. Il faut accepter de ne pas comprendre certaines choses chez ses amis.

      Auteur : Amélie Nothomb - Source : Mercure (1998)


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    Les mots proches de « ses »

    SésameSésamoïdeSesbanSéséliSeslérieSessileSessionSesterce

    Les mots débutant par ses  Les mots débutant par se

    sessessessésamesésamoïdesSessenheimsessionsessionssesterces

    Les synonymes de « ses»

    Aucun synonyme.

    Fréquence et usage du mot ses dans le temps


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