Définition de « taxé »
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Définitions de « taxe »
Trésor de la Langue Française informatisé
TAXE, subst. fém.
Wiktionnaire
Nom commun - français
taxe \taks\ féminin
-
(Vieilli) Fixation faite officiellement du prix des denrées, des frais de justice, du port des lettres, etc.
- Payer les denrées suivant la taxe.
- Taxe des actes et vacations des juges de paix.
- Taxe de dépens.
- La taxe du kilogramme de pain, de viande est de tant.
- Taxe postale.
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Contrepartie monétaire d'un service rendu par une personne publique.
- Devant l'affluence des pèlerins, le cours du zouz ou la taxe du change devait naturellement s'élever; il n'était pas difficile aux changeurs occupant la place de se liguer dans une sorte de trust à la hausse. La foule subissait leurs conditions exorbitantes ; [?]. ? (Marie Benoît Schwalm, La vie privée du peuple juif à l'époque de Jésus-Christ, Librairie V. Lecoffre, 1910, page 379)
- Il est à peine besoin de faire remarquer que, vu la quantité de taxes et redevances auxquelles on les assujettissait [?], les juifs se trouvaient dans une situation matérielle précaire. ? (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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(Anglicisme) Imposition faite sur les personnes ou sur les choses.
- La taxe sera calculée en prenant cette charge complète comme unité, quels que soient le nombre et le cubage des wagons réellement employés pour le transport. ? (Bulletin de la Commission internationale du Congrès des chemins de fer, volume 1, éditions P. Weissenbruch, 1887, page 1077)
- [?]; les taxes impopulaires, abolies en juin 1908 en don de joyeux avènement, avaient été rétablies et considérablement renforcées. ? (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 194)
- Un système complexe de taxes permettait au gouvernement, aux aristocrates et aux religieux de profiter du travail de la plus grande partie de la population. ? (Louis Dubé, La sagesse du dalaï-lama : Préceptes et pratique du bouddhisme tibétain, dans Le Québec sceptique, n° 66, été 2008, page 5)
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Fixation faite officiellement du prix des denrées, des frais de justice, du port des lettres, etc. Payer les denrées suivant la taxe. Taxe des actes et vacations des juges de paix. Taxe de dépens. La taxe du kilogramme de pain, de viande est de tant. La taxe des lettres. Taxe postale. Il se dit aussi d'une Imposition faite sur les personnes ou sur les choses. On mit une taxe sur les riches. Taxe sur les chiens, sur les bicyclettes.
Littré
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1Règlement fait par l'autorité pour le prix de certaines denrées. Faire la taxe des vivres, des denrées. Taxe des actes des huissiers.
Le prix établi par le règlement. La taxe des lettres. On réclame contre cette taxe nouvelle.
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2Règlement fait par autorité de justice pour certains frais occasionnés par un procès. Taxe des dépens.
Terme de pratique. Tierce taxe, taxe faite par l'avoué de l'une des parties, sur la prière de son confrère qui occupait pour la partie adverse.
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3Il s'est dit du prix payé pour indulgences.
Polydore Virgile et le cardinal d'Ossat s'accordent à placer l'invention de la taxe de chancellerie sous Jean XXII, vers l'an 1320, et le commencement de celle de la pénitencerie seize ans plus tard sous Benoît XII
, Voltaire, Dict. phil. Taxe.Le prix de chaque crime est taxé dans un ouvrage latin imprimé à Rome par l'ordre de Léon X, le 8 novembre 1514, sous le titre de Taxes de la sacrée chancellerie et de la sacrée pénitencerie
, Voltaire, ib. -
4Imposition en argent mise dans certaines circonstances sur les personnes.
On a fait une taxe de cent mille écus sur le bourgeois [à Rennes]?; et, si on ne les trouve dans vingt-quatre heures, elle sera doublée, et exigible par les soldats
, Sévigné, 30 oct. 1675.Les taxes et les confiscations furent immenses [après la défaite des luthériens à Muhlberg]?; elles entrent toujours dans la vengeance des souverains
, Voltaire, Ann. Emp. Charles-Quint, 1547.Somme que cette imposition oblige à payer. Il a refusé de payer la taxe.
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5Il se dit pour impôt, en général.
Si en général la taxe n'est point excessive, si on laisse au peuple un nécessaire abondant
, Montesquieu, Esp. XIII, 7.Qu'on établisse de fortes taxes sur la livrée, sur les équipages, sur les glaces, lustres et ameublements, sur les étoffes et la dorure, sur les cours et jardins des hôtels, sur les spectacles de toute espèce, sur les professions oiseuses
, Rousseau, Écon. polit.Pauvres, ils [les paysans] affectaient de le paraître encore plus, parce que les taxes, qui étaient personnelles et arbitraires, croissaient aussitôt qu'un laboureur laissait apercevoir de l'aisance
, Condillac, Comm. gouv. II, 17.Quelle est la forme d'imposition la plus propre à concilier les intérêts publics avec les droits des citoyens?? c'est la taxe sur la terre
, Raynal, Hist. phil, XIX, 10.Taxe des pauvres, impôt établi en Angleterre en faveur des pauvres.
HISTORIQUE
XIIIe s. Tant [elle] fist de males tesches el païs asseoir
, Berte, LXV.
XVIe s. L'argent qui est frappé du coing publique, est fait argent monnoyé, et recoit une nouvelle taxe de valeur
, Calvin, Instit. 1041. Il feit mettre en taxe et estima les vestemens, etc. dix fois plus qu'ilz ne valoient
, Amyot, Cat. 36.
Encyclopédie, 1re édition
TAXE, (Jurisprud.) signifie la fixation d'une chose.
On appelle taxe ou cote d'office, l'imposition que les élus ou l'intendant mettent sur certains taillables, tels que les officiers & bourgeois. Voyez Taille.
Taxe seche, est une espece d'amende à laquelle on condamne ceux qui sont convaincus du crime de péculat. Voyez Péculat.
Taxe des dépens, est la liquidation, ou l'évaluation & fixation des dépens adjugés à une partie contre l'autre. Pour parvenir à cette taxe, le procureur de la partie qui a obtenu la condamnation de dépens, fait signifier au procureur adverse sa déclaration de dépens ; le procureur défendant met ses apostilles en marge de la déclaration, pour faire rayer ou modérer les articles qu'il croit en être susceptibles ; le procureur tiers arrête & fixe les articles.
Les dépens ainsi taxés, on en délivre un exécutoire.
Quelquefois le défendeur interjette appel de la taxe, & même de l'exécutoire, si c'est devant un juge inférieur. Voyez Commissaire au chastelet, Dépens, Exécutoire, Frais, Procureurs, Référendaire, Tiers. (A)
Taxe, (Gouv. polltiq.) Voyez Impôts, Subsides ; je n'ajouterai qu'un petit nombre de réflexions.
Il faut éviter soigneusement dans toutes les impositions, des préambules magnifiques en paroles, mais odieux dans l'effet, parce qu'ils révoltent le public. En 1616, on doubla la taxe des droits sur les rivieres pour soulager le peuple, portoit le préambule de l'édit ; quel langage ? Pour soulager le peuple, on doubloit les droits qu'il payoit auparavant dans le transport de ses récoltes. Pour soulager le peuple, on arrêtoit la vente des denrées qui le faisoient vivre, & qui le mettoient en situation de payer d'autres droits.
On doit chercher dans tous les états à établir les taxes les moins onéreuses qu'il soit possible au corps de la nation. Il s'agiroit donc de trouver pendant la paix, dans un royaume, comme la France, un fonds dont la perception ne portât point sur le peuple ; telle seroit peut-être une taxe proportionnelle & générale sur les laquais, cochers, cuisiniers, maîtres d'hôtels, femmes de chambre, carrosses, &c. parce que la multiplication de ce genre de luxe, devient de jour en jour plus nuisible à la population & aux besoins des campagnes. Cette taxe se leveroit sans frais comme la capitation, & son produit ne s'éloigneroit pas de douze millions, en ne taxant point le premier laquais ou femme de chambre de chaque particulier ; mais en mettant trente-six livres pour le second laquais, soixante & douze livres pour le troisieme, & ainsi des secondes & troisiemes femmes de chambre. On n'admettroit d'exception qu'en faveur des officiers généraux dans leur gouvernement & conformément à leur grade.
On pourroit créer sur ce fonds environ cinquante millions d'annuité à 4 pour cent, remboursable en six années, capitaux & intérêts. Ces cinquante millions seroient donnés en payement de liquidation de charges les plus onéreuses d'aliénation, de domaines & droits domaniaux. Le produit de ces remboursemens serviroit à diminuer d'autres impositions.
Au bout des six ans après l'extinction des premieres annuités, il en seroit créé de nouvelles pour un pareil remboursement. Dans l'espace de vingt ans, on éteindroit pour deux cent millions d'aliénations, & on augmenteroit les revenus publics de douze millions au moins. Les annuités étant à court terme, ce qui est toujours le plus convenable au public, & dès-lors aux intérêts du Roi, & affectées sur un bon fonds, elles équivaudroient à l'argent comptant, parce que cet effet a la commodité de pouvoir se négocier sans frais, & sans formalités.
On sentira en particulier l'avantage d'une taxe qui se perçoit sans frais, si l'on considere seulement qu'il y a en France plus de quatre-vingt mille hommes chargés du recouvrement des taxes du royaume, qui à raison de mille livres l'un dans l'autre, font quatre-vingt millions de perdus sur la perception des droits imposés par le roi. Considerat. sur les finances. (D. J.)
Taxe des Juifs, (Critique sacrée.) Voyez Tribut, & Publicain. (D. J.)
Taxe de Contribution, (Art milit.) ou simplement contributions ; droits, taxe, que le général fait payer aux places & pays de la frontiere, pour se racheter des insultes & du pillage. Le prince qui fait la guerre ne se contente pas de prendre de l'argent sur ses sujets, il prend encore des mesures avec son général, pour trouver les moyens d'augmenter ou d'épargner ses fonds. Ces moyens sont les contributions. Il y en a de deux sortes, celles qui se tirent en subsistances ou commodités, & celles qui se tirent en argent.
Celles qui se tirent en commodités ou subsistances, sont les grains, les fourrages, les viandes, les voitures tant par eau que par terre, les bois de toute espece, les pionniers, le traitement particulier des troupes dans les quartiers d'hiver, & leurs logemens. On ne fait aucune levée, qu'on n'ait fait un état juste du pays qu'on veut mettre en contribution, afin de rendre l'imposition la plus équitable, & la moins onéreuse qu'il se peut. On ne demande point, par exemple, des bois aux lieux qui n'ont que des grains ou des prairies, & des chariots aux pays qui font leurs voitures par eau. La levée des blés se fait sur les pays qui ont paisiblement fait leur récolte, & comme par forme de reconnoissance pour la tranquillité dont ils ont joui par le bon ordre & la discipline de l'armée. Celle de l'avoine & autres grains pour les chevaux a le prétexte du bon ordre, par lequel un pays est infiniment moins chargé, que s'il étoit abandonné à l'avidité des cavaliers, qui indifféremment enleveroient les grains où ils les trouveroient, sans ordre & sans regle. Celle des fourrages se fait de même, mais on prend un tems commode pour les voitures, & on la fait dans les lieux, où on a résolu de les faire consumer par les troupes.
Celles des viandes se fait, s'il est possible, sur les pays où on ne peut faire hiverner les troupes, afin qu'elles ne portent pas la disette dans celui où seront les quartiers d'hiver. Les voitures soit par terre, soit par eau, l'exigent pour remplir les magasins, faits sur les derrieres des armées de munition de guerre & de bouche, pour la conduite de la grande armée, & des munitions devant une place assiégée, ou pour le transport des malades & des blessés, ou pour le transport des matériaux dessinés à des travaux. On fait les impositions de bois, ou pour des palissades, ou pour la construction des casernes & écuries, ou pour le chauffage des troupes pendant l'hiver. On assemble des pionniers pour fortifier des postes destinés à hiverner les troupes, pour faire promptement des lignes de circonvallation autour d'une place assiégée ; pour la réparation des chemins & ouverture des défilés, pour la construction des lignes, qu'on a faites à dessein de couvrir les lignes, & de l'exempter des contributions, & pour combler les travaux faits devant une place qu'on aura prise.
L'ustencile pour les troupes prise sur le pays ennemi, se tire de deux manieres. Les lieux où elles hivernent, ne la doivent fournir que pour les commodités que le soldat trouve dans la maison de son hôte, supposé qu'il n'y ait ni ne puisse avoir de casernes dans ce lieu ; s'il y en a, la contribution en argent est compensée avec ces commodités, & doit être moindre que celle qui se leve sur le plat pays, ou dans les villes où il n'y a point de troupes logées.
La contribution en argent s'étend plus loin qu'il est possible. On l'établit de deux manieres : volontairement sur le pays à portée des places, & des lieux destinés pour les quartiers d'hiver : par force, soit par l'armée même pendant qu'elle est avancée, soit par les gros partis qui en sont détachés pour pénétrer dans le pays qu'on veut soumettre à la contribution. Elle s'établit aussi derriere les places ennemies, & les rivieres par la terreur ; soit par des incendiaires déguisés, qui sement des billets ; soit par les différentes manieres dont on peut faire passer les rivieres à de petits partis, qui s'attachent à enlever quelques personnes considérables du pays, ou autrement.
Enfin on tient des états de toutes les contributions qui se levent, & le prince doit avoir une attention bien grande sur les gens qu'il en charge, parce qu'il n'est que trop ordinaire qu'ils en abusent pour leur profit particulier ; & lorsque les contributions ne sont pas judicieusement établies & demandées, l'intérêt particulier de ceux qui les imposent ou perçoivent, prévaut toujours sur l'intérêt du prince. (D. J.)
Taxe des terres, (Hist. d'Angleterre.) Il n'y a point en Angleterre de taille ni de capitation arbitraire, mais une taxe réelle sur les terres ; elles ont été évaluées sous le roi Guillaume III.
La taxe subsiste toujours la même, quoique les revenus des terres aient augmenté ; ainsi personne n'est foulé, & personne ne se plaint ; le paysan n'a point les piés meurtris par les sabots, il mange du pain blanc, il est bien vêtu, il ne craint point d'augmenter le nombre de ses bestiaux, ni de couvrir son toît de tuiles, de peur que l'on ne hausse ses impôts l'année suivante. Il y a dans la grande-Bretagne beaucoup de paysans qui ont environ cinq ou six cent livres sterling de revenu, & qui ne dédaignent pas de continuer à cultiver la terre qui les a enrichis, & dans laquelle ils vivent libres. Hist. Univers. t. IV. (D. J.)
Étymologie de « taxe »
Voy. TAXER?; provenç. taxa?; espagn. tasca?; portug. taxa?; ital. tassa.
- (Sens 1 et 2) Déverbal sans suffixe de taxer.
- (Sens 3) (Années 1990) Anglicisme découlant de l'anglais tax (« impôt »).
taxé au Scrabble
Le mot taxé vaut 13 points au Scrabble.
Informations sur le mot taxe - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.
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Les rimes de « taxé »
On recherche une rime en SE .
Les rimes de taxé peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.
Les rimes en se
Rimes de percé Rimes de séquencer Rimes de rebrosser Rimes de concassées Rimes de débauchée Rimes de intéressé Rimes de tassées Rimes de tracés Rimes de enorgueillissait Rimes de finassait Rimes de bouchée Rimes de rapetissées Rimes de empocher Rimes de contrebalancée Rimes de déchaussés Rimes de controversées Rimes de gercées Rimes de déhancher Rimes de offensait Rimes de réessaie Rimes de ébréchés Rimes de annonçais Rimes de pitcher Rimes de cadencés Rimes de gansé Rimes de déplacée Rimes de pensez Rimes de cuirassée Rimes de professait Rimes de glaçais Rimes de décroché Rimes de retapissée Rimes de rapetassé Rimes de mixé Rimes de assujettissait Rimes de pressées Rimes de rochers Rimes de confessait Rimes de amochés Rimes de dispensés Rimes de c Rimes de colifichet Rimes de déchassé Rimes de éclaircissaient Rimes de tabassaient Rimes de versés Rimes de rabiboché Rimes de coulissé Rimes de piochée Rimes de cochéesMots du jour
percé séquencer rebrosser concassées débauchée intéressé tassées tracés enorgueillissait finassait bouchée rapetissées empocher contrebalancée déchaussés controversées gercées déhancher offensait réessaie ébréchés annonçais pitcher cadencés gansé déplacée pensez cuirassée professait glaçais décroché retapissée rapetassé mixé assujettissait pressées rochers confessait amochés dispensés c colifichet déchassé éclaircissaient tabassaient versés rabiboché coulissé piochée cochées
Les citations sur « taxé »
- Supposons que l'esprit du gouvernement soit d'asseoir les taxes sur le superflu des richesses.Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Discours sur l'économie politique (1755)
- Dans le célèbre roman de George Orwell, 1984, trois empires se font la guerre. Si celle-ci est leur apparente motivation, elle est surtout l'assise de leur existence. Contre un ennemi, même supposé, il faut réagir, faire front, tenir et encadrer son peuple. Dans le bloc anglo-saxon, l'Oceania, Big Brother, le grand scrutateur, est partout dans la société. Celle-ci est composée de trois classes : les dirigeants, une poignée, les fonctionnaires, zélés et insensibles, les hordes de prolétaires, courbés, soumis. Une police de la pensée traque le récalcitrant. Et il faut user de cette novlangue sans nuance, réduite et donc peu dangereuse. Si l'on n'a pas les mots suffisants et adéquats, comment faire avec ce que l'on ne peut pas nommer, comment inventer, et s'extirper d'une syntaxe carcérale ? Les slogans les plus absurdes ("War is peace", "Freedom is slavery", "Ignorance is strength"), répétés en mantras, deviennent des évidences. Ils sont martelés jusqu'à l'étourdissement. La soumission. L'adéquation. Ils feront de vous ce que vous ne vouliez pas être : une créature apeurée, un complice. Un pion de plus parmi un peuple de pions. Auteur : Jean-Luc Coatalem - Source : Nouilles froides à Pyongyang (2013)
- Il convient que l'impôt soit payé par celui qui emploie la chose taxée plutôt que par celui qui la vend.Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Discours sur l'économie politique (1755)
- Un prince qui veut n'avoir pas à dépouiller ses sujets pour pouvoir se défendre, et ne pas se rendre pauvre et méprisé, de peur de devenir rapace, doit craindre peu qu'on le taxe d'avarice, puisque c'est là une des mauvaises qualités qui le font régner.Auteur : Nicolas Machiavel - Source : Le Prince (1513), XVI
- On ne sauve pas une ville avec des gens mais avec des investisseurs, des usines et des taxes. Vous savez cela mieux que moi, mieux que personne. C'est le discours que vous servirez demain aux gouvernements, aux banquiers. Et pourtant, on ne peut pas la sauver sans les gensAuteur : Thomas B. Reverdy - Source : Il était une ville
- Pour la vérité un triomphe d'un instant sépare seul le long espace de temps où elle fut taxée de paradoxe, de celui où elle sera rabaissée au rang des banalités. Auteur : Arthur Schopenhauer - Source : Préface de la première édition de Le Monde comme volonté et comme représentation
- Les Grecs voulurent qu'il se feist une taille, par laquelle chacune ville fust raisonnablement cottisée selon ses facultez. - Ilz luy donnerent pouvoir et mandement de cottiser et taxer egalement chacune ville.Auteur : Jacques Amyot - Source : Aristide, 58
- Impôt sécheresse loc. Taxe sur la chaleur ajoutée.Auteur : Académie Alphonse Allais - Source : Dictionnaire ouvert jusqu'à 22 heures (2012)
- La syntaxe est une faculté de l'âme.Auteur : Paul Valéry - Source : Choses tues (1930)
- Pouvoir compter sur la fermeté de sa femme rassure le mari. N'ayez donc aucun scrupule à le rudoyer, à lui rappeler qu'il a payé la taxe foncière en retard, d'où pénalité et annulation du week-end à Deauville.Auteur : Virginie Merle, dite Frigide Barjot - Source : J'élève mon mari (2001)
- Je me sentais soulagée de pouvoir confier de telles pensées à une oreille favorable, sans être taxée d'ignorance ou de sacrilège. Peut-être était-il si large d'esprit à cause de sa jeunesse.Auteur : Tracy Chevalier - Source : Prodigieuses Créatures (2010)
- Guerre à la rhétorique et paix à la syntaxe!
Et tout quatre-vingt treize éclata. Sur leur axe
On vit trembler l'athos, l'ithos et le pathos.Auteur : Victor Hugo - Source : Les Contemplations (1856) - La syntaxe s'asséchait dans sa bouche et les idées s'effilochaient dans son esprit dès qu'il essayait de les faire passer des neurones aux cordes vocales.Auteur : Samuel Archibald - Source : Arvida (2011)
- Quand quarante mille Juifs s'entassent au Vel d'Hiv', il faudrait être armé d'une singulière mauvaise foi pour les taxer de snobisme.Auteur : Pierre Desproges - Source : Fonds de tiroir
- Tous, ils promettaient, par la maestria et la précision de leurs commentaires, par la virtuosité de leurs tirades maîtrisées, qui transperçaient le sorbet d'éclairs de syntaxe, de fulgurations poétiques, de devenir un jour ces maîtres du verbe culinaire.Auteur : Muriel Barbery - Source : Une gourmandise (2000)
- J'ai lu peu et tard ... Mon père en a longtemps tiré argument pour me taxer d'arriération mentale.Auteur : Michel Tournier - Source : Le Vent Paraclet (1977)
- Les membres de cet ordre que l'on taxe si volontiers de «sombre», en raison de la sévérité de ses pénitences, montrent le plus souvent la gaieté et l'insouciance des enfants.Auteur : Gertrud von Le Fort - Source : La Dernière à l'échafaud (1931)
- Guerre à la rhétorique et paix à la syntaxe!Auteur : Victor Hugo - Source : Les Contemplations (1856), Réponse à un acte d'accusation, I, 7
- Je suis effarée par la haine et le rejet de l'autre qui se propagent dans la société. Je ne veux plus que les femmes soient rejetées parce qu'elles portent un voile ou non (...) Je n'ai pas forcément la solution. On pourra me taxer de naïveté, mais n'en déplaise aux porteurs de haine, la voix du vivre-ensemble existe. À nous de la propager.Auteur : Leïla Bekhti - Source : « Débat sur le voile: Leïla Bekhti s'en prend aux "porteurs de haine" » [archive], sur bfmtv.com, 24 octobre 2019
- La connaissance du grec et du latin constitue un capital extrêmement précieux pour l'usage exact et régulier de la langue française et pour une juste syntaxe des idées et des sentiments…Auteur : Maurice Grevisse - Source : Le Bon Usage (1936)
- Le sur lendemain, il lança la discussion sur les idées de réforme de Constantin, qu'il critiqua, allant jusqu'à le taxer de communisme.Auteur : Léon Tolstoï - Source : Anna Karénine (1873-1877)
- Le secret d'écrire aujourd'hui, c'est de se méfier des mots dont le sens est usé et d'une syntaxe qu'on a mal apprise.Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 18 juin 1898
- Toute réforme fiscale consiste à supprimer des impôts sur des choses qui étaient taxées depuis longtemps pour les remplacer par des nouveaux plus lourds, sur des choses qui ne l'étaient pas.Auteur : Henri Queuille - Source : Sans référence
- Pour subvenir à tant de frais, il fallut prendre la substance des peuples; il n'y eut point d'extorsion que l'on n'inventât sous le nom de taxe et d'impôt.Auteur : Voltaire - Source : Histoire de Charles XII (1730)
- Il est bien vray qu'à son advenement à la couronne, il ensuivit fort la benignité et debonnaireté du premier Artaxerces.Auteur : Jacques Amyot - Source : Artaxerxès, 4
Les mots proches de « taxe »
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Les synonymes de « taxe»
Les synonymes de taxé :- 1. cote
2. impôt
3. note
4. dîme
5. racket
6. gabelle
7. charge
8. tribut
9. imposition
10. contribution
11. fisc
12. octroi
13. prestation
14. cens
15. taille
16. redevance
17. taux
18. rapport
19. pourcentage
20. proportion
21. montant
22. intérêt
23. cours
24. prix
25. impose
- 1. imposé
2. accusé
synonymes de taxé
Fréquence et usage du mot taxé dans le temps
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Une précision sur la définition de Taxé ?
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