Définition de « aïe »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot aie de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur aïe pour aider à enrichir la compréhension du mot Aïe et répondre à la question quelle est la définition de aie ?

ONO genre () de 1 syllabes
Une définition simple :

  • Qui exprime la douleur. - Aïe ! Je me suis fait mal ! - Aïe ! Que je souffre ! - Aïe ! Vous me blessez !

  • (ucf|cri) lancé lorsqu’un événement met quelqu’un dans un état d’inquiétude. - Aïe ! J’ai laissé les clés sur la voiture.

  • (vx) (dés) (ucf|cri) pour faire avancer un cheval. Synonyme : ouille, ahi, ayoye




    Définitions de « aïe »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    AÏE, AHI, interj.

    Exclamation qui traduit la douleur, une surprise désagréable, une contrariété soudaine :
    1. « Ces ânes-là, avec leurs drogues, ils m'ont... Aïe, ma jambe!... Ils m'ont... Ils m'ont démoli l'estomac!... Aïe! » La douleur était si soudaine et si aiguë, qu'en un instant elle disloqua tous les traits de son visage. R. Martin du Gard, Les Thibault,La Consultation, 1928, p. 1061.
    2. Aïe! Voici mon maître et je ne suis pas allé voir Apoline. Je lui dirai que si. Il me croira s'il veut. A. Camus, Les Esprits,adapté de P. de Larivey, 1953, I, 3, p. 459.
    3. Quel malheur que de loger des diables! Je ne puis me décharger de ma bourse en mon logis (...). Oh! Si on me la trouvait! Deux mille écus! Non, je les porterai avec moi. Maudits diables! Aïe! s'ils allaient m'entendre! Il vaut mieux que je la cache! A. Camus, Les Esprits,adapté de P. de Larivey, 1953I, 5, p. 468.
    ? Souvent répétée, avec parfois une nuance d'agacement ou de regret :
    4. Mes seigneurs, mes bons seigneurs, par grâce et par pitié, aidez-moi à mettre ce fardeau sur mes épaules, afin que je puisse m'en retourner auprès de mon maître, car, si je tarde, il me tuera. Ahi! Ahi! V. Hugo, Le Rhin,1842, p. 197.
    5. ? (...) Il n'est pas temps de mourir, mon vieux, mais de te reposer. Je filerai vers Camaron dès l'aube. ? Ahi! Ahi! gémit l'homme. G. Bernanos, Une Nuit,1928, p. 31.
    Prononc. ? 1. Forme phon. : [aj]. Fouché Prononc. 1959, p. 5 précise que la graph. ï se prononce [j] dans l'interj. aïe (à comparer avec la graph. ï = [i] dans 4). Il note par ailleurs (p. 438, 440) que ,,dans le cas de deux mots non séparés par un silence, il n'y a pas de liaison lorsque le second (...) est (...) une des interjections : ah! aïe! (ou ahi), eh! oh! ouais! ouf!``. 2. Homon. : ail, aille (s, nt) du verbe aller.
    Étymol. ET HIST. ? 1473, exprime la souffrance (Doc. hist. inéd., tirés des coll. mss de la Bibl. Royale, publ. par M. Champollion-Figeac, 1841, t. 1, 2epart. p. 704 : Et lui estant illec, oyt une personne qui se plaingnoit en disant Aye!); 1663 id. (Molière, L'Etourdi, 2, 9 ds Littré : Aïe! Aïe! que je souffre! Aïe, aïe, à l'aide). Onomat. Apparaît ca 1100, sous la forme ahi (Rol., éd. Bédier, 763 : Ahi! culvert malvais hom de put aire), qui, à partir de Ac. 1798 sert de vedette de renvoi à aïe. L'explication par le subst. aïe « aide » ou par la forme impér. du verbe aiier (DIEZ3) doit être écartée, ces formes étant dissyllabiques, alors que l'interj. est monosyllabique.
    BBG. ? Bél. 1957. ? Boiss.8. ? Dem. 1802. ? Esn. 1966. ? Garnier-Del. 1961 [1958]. ? Littré-Robin 1865. ? Michel 1856. ? Prév. 1755.


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    aïe \a.j?\ féminin

    1. Variante dans les éditions moderne de aie. Le tréma étant ajouté pour indiquer la prononciation.
      • Par mei n'out aïe ne socurs (La Chanson de Guillaume, édition de Stearns Tyler, vers numéro 2371. Manuscrit aie.)

    Interjection - français

    aïe \aj\ invariable

    1. Cri exprimant la douleur.
      • Aïe ! je me suis fait mal !
      • Aïe ! Que je souffre !
      • Aïe ! Vous me blessez !
    2. Cri lancé lorsqu'un événement met quelqu'un dans un état d'inquiétude.
      • Aïe ! J'ai laissé les clés sur la voiture.
      • Je me baisse d'une masse, avec une grâce de coltineur pour mon service des cabinets. J'ignore les hésitations de mains blanches, je tripote à même, aïe donc ! (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
    3. (Vieilli) (Désuet) Cri pour faire avancer un cheval.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    AVOIR. (J'ai, tu as, il a; nous avons, vous avez, ils ont. J'avais. J'eus. J'aurai. J'ai eu. J'aurai eu. Aie, ayez. Que j'aie, que tu aies, qu'il ait; que nous ayons, que vous ayez, qu'ils aient. Que j'eusse. Ayant.) v. tr.
    Posséder de quelque manière que ce soit; être en possession, en jouissance de quelque chose. Avoir du bien. Avoir un emploi. Avoir de bons appointements. Avoir le logement et la nourriture. Avoir de l'argent. Avoir un revenu. Avoir tant de revenu. Avoir de quoi vivre. Avoir une maison. Avoir des livres. Avoir un cheval d'emprunt. Avoir le bien d'autrui. Arcadius eut l'Orient et Honorius l'Occident. Cette déesse avait plusieurs temples dans la Grèce. Nous avons de belles promenades dans notre ville. Fig., Avoir de quoi, Être riche ou dans l'aisance. C'est un homme qui a de quoi. Il se dit, dans une signification beaucoup plus étendue, en parlant de Toute chose qui est, avec quelqu'un ou quelque chose, dans un rapport quelconque d'appartenance ou de dépendance. Avoir une chose à portée, sous la main, à côté de soi. Il avait ce jour-là un costume bleu. Avoir de la boue, une tache sur ses habits. Avoir de beaux yeux. Avoir le bras cassé. Avoir vingt ans. Avoir l'âge de raison. Avoir de la force, de l'agilité, de l'intelligence. Avoir de l'esprit. Avoir des pensées, des opinions. Avoir des vertus, des vices. Il a cela de bon que... Avoir de l'amour, de la haine. Avoir pour quelqu'un les sentiments d'un fils, d'un frère, etc. J'ai mes peines comme vous. Je ne sais ce qu'il a, mais depuis quelques jours il ne parle plus. Vous paraissez bien triste, qu'avez-vous? Avoir la crainte de Dieu. Avoir peur, honte, pitié, soin, etc. Avoir foi en quelque chose. Avoir peine. Avoir tort. Avoir raison. Avoir droit. Avoir quelque chose sur le cœur. Avoir à cœur de réussir. Avoir une affaire, un procès. Avoir affaire à quelqu'un. Avoir des liaisons, des relations. Avoir une correspondance, un entretien. Avoir la liberté de faire une chose. Avoir du temps devant soi. Avoir de l'autorité, du crédit, de l'ascendant. Avoir l'estime, la confiance de quelqu'un. Avoir de la pluie, du beau temps. Nous aurons bientôt du froid, de la chaleur. Avoir chaud, froid, faim, soif. Avoir des douleurs. Avoir mal à la tête. Avoir la fièvre. Il pâlit : qu'a-t-il? Les médecins n'ont pu dire encore ce qu'il a, etc. On l'applique souvent aux Animaux. Cet oiseau a un chant très agréable. Le chien a beaucoup d'attachement pour son maître. Avoir quelque chose pour soi, se dit en parlant de Tout ce qui peut être à l'avantage d'une personne. Ils ont pour eux la justice. Elle a pour elle sa beauté. Avoir pour agréable, Être satisfait d'une chose, l'approuver. Il ne fera cela qu'autant que vous l'aurez pour agréable. Avoir pour but, pour objet, Se proposer pour but, pour objet. Avoir en horreur, en aversion, etc., Éprouver de l'horreur, de l'aversion, etc., pour quelqu'un ou pour quelque chose. En avoir contre, en avoir à, Être irrité contre quelqu'un, en vouloir à quelqu'un. Contre qui en avez-vous? À qui en a-t-il? Par menace, Vous en aurez, Vous serez châtié, maltraité. Fig. et fam., Il en a dans l'aile, ou simplement Il en a, se dit, par raillerie, d'un Homme qui a reçu quelque coup, qui a éprouvé quelque disgrâce, etc. Il en a dans l'aile se dit aussi d'un Homme qui est devenu amoureux. Fig., Avoir beau, L'avoir beau, L'avoir belle, Voyez BEAU. Il se dit pour exprimer diverses relations entre les personnes. Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, etc. Avoir une nombreuse parenté. Avoir un médecin, un notaire, un avocat, etc. Avoir un maître. Avoir des domestiques. Avoir un chef. Avoir des élèves, des auditeurs. Avoir des convives, des hôtes. Avoir des amis, des ennemis, etc. Homère n'a point eu d'égal. Avoir des correspondants, des associés, des complices. Avoir quelqu'un pour chef, pour ennemi, pour complice, etc. Vous avez en lui un protecteur zélé. Avoir quelqu'un avec soi, En être accompagné; ou seulement Être avec quelqu'un. Je n'avais avec moi que deux témoins. Cet homme voudrait toujours m'avoir avec lui. On dit en des sens analogues Avoir des gens à sa suite. Avoir quelqu'un chez soi. Avoir une personne à dîner, à déjeuner. J'aurai du monde ce soir. J'ai eu telle personne à mon bal, à ma fête, Elle y est venue. Etc. Fam., Nous avons, vous avez des gens qui... Il y a, il existe, on trouve des gens qui... N'avons-nous pas des gens qui croient à de pareilles absurdités? Vous avez des personnes qui sont convaincues de cela. Il s'emploie souvent avec un nom de chose pour sujet et se dit de Ce qui appartient ou est propre à cette chose, de ce qui la caractérise ou la modifie, etc. Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades. Votre château a un parc magnifique. Ma maison a cinq étages, a une belle vue. Cette table a deux tiroirs. Cette plante a de très belles fleurs. Cette planche a six pieds de long. Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur. L'architecture de cet édifice a un caractère imposant. Cette poésie a de la douceur et de la grâce. Ce rêve a quelque chose d'effrayant. Cette pièce a beaucoup de succès. Un tel accident peut avoir des suites. Les plaisirs ont leurs dangers. Il sert de même à exprimer Certaines relations d'appartenance ou de dépendance qui unissent les personnes aux choses. Cette maison a vingt locataires. Cette ville a dix mille habitants. Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué. Cette doctrine a des partisans. La patrie a d'héroïques défenseurs. Il signifie quelquefois Se procurer, obtenir. On n'a pas ce livre facilement. J'ai eu ce cheval à très bon marché. C'est un homme que vous n'aurez pas facilement, Que vous ne gagnerez pas. Il a eu tout ce qu'il demandait. C'est un tel qui aura le prix. J'aurai raison de cet outrage. Avoir la parole, Avoir, obtenir la permission de parler dans une assemblée délibérante.

    AVOIR se met souvent avec la préposition À devant un infinitif et alors il sert à marquer la Nécessité, l'obligation, la disposition la volonté où l'on est de faire ce que l'infinitif du verbe signifie. J'ai à faire une visite. Je n'ai rien à faire. Vous auriez à travailler beaucoup dans cette maison. J'ai à vous remercier. J'ai à parler à un tel. Il a à choisir. Il a à vendre, à louer une maison. Il a à donner plusieurs places. Il a bien des choses à vous apprendre. Je n'ai pas à répliquer. J'ai à répondre à ceci. On dit à peu près de même Vous n'avez qu'à vouloir, qu'à ordonner, etc., Il vous suffira de vouloir, d'ordonner, etc. N'avoir rien à répliquer, Ne trouver rien que l'on puisse répliquer, etc.

    AVOIR s'emploie impersonnellement dans le sens du verbe Être, et alors il se joint toujours avec la particule Y. Il y a un an. Il y a deux ans que je l'ai vu ou Il y a deux ans que je ne l'ai vu. Il y aura demain huit jours qu'il est parti. Il y a beaucoup de gens. Il y a lieu de croire. Il y a sujet de craindre. Il y a de la barbarie à maltraiter ainsi cet enfant. Y aurait-il du bon sens à se conduire ainsi? N'y eût-il que cette seule raison, elle doit vous déterminer. Il ne peut y avoir d'obstacle. Y a-t-il quelqu'un ici? Il n'y a personne. Il y avait plus de mille personnes. Il y a peu de moments qu'il était ici. Il n'y a rien que je ne fasse pour vous. Il n'y a rien à faire. Il y a tout à espérer. Il y a à parier, tout à parier qu'il réussira. Il y en a, Il y a des gens. Il y en a qui vont jusqu'à prétendre que... Fam., Tant y a, Quoi qu'il en soit. J'ignore quel fut le motif de leur querelle; tant y a qu'ils se battirent.

    AVOIR est aussi verbe auxiliaire. Voyez AUXILIAIRE. Le participe passé

    EU, EUE, s'emploie en le joignant à quelque autre temps du verbe Avoir. Les choses qu'il a eues. Le bien qu'il a eu. Eu égard à, En considération de. Eu égard à sa grande jeunesse, on lui a pardonné.

    Littré

    AÏE (a-ie) interj.
    • Cri de souffrance, de douleur. Aïe?! aïe?! que je souffre?! Aïe?! aïe?! à l'aide?! Molière, l'Étour. II, 9.
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    Étymologie de « aïe »

    Aïe, qui dans l'ancien français signifie aide (voy. AIDE).

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    De l'ancien français ahi
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    AVOIR1, verbe.
    ÉTYMOL. ET HIST. A.? 1. 881-882 « posséder en soi ou sur soi, être doté de » (Séqu. de Sainte Eulalie, 2 ds A. Henry, Chrestomathie de la littér. en a.fr., p. 3 : Buona pulcella fut Eulalia : Bel auret corps, bellezour anima); 2. a) 881-882 « éprouver, concevoir (dans la conscience) » (Ibid., 27, ibid. : Tuit oram que por nos degnet preier Qued auuisset de nos Christus mercit Post la mort et a lui nos laist uenir); b) 950-1000 « éprouver, souffrir de qqc. (dans son corps ou dans son esprit) » (Passion de Clermont-Ferrand, 462, éd. D'Arco Silvio Avalle, p. 122 : Si alcuns d'els beven veren, non aura mal, zo sab per ver). B.? 1. a) 950-1000 « obtenir, devenir possesseur de » (Ibid., 270, p. 111 : Il no l'auseren deramar, mais chi l'aura, sort an gitad); b) ca 1150 « jouir de, posséder sexuellement » (Pèlerinage de Charlemagne, éd. E. Koschwitz-G. Thurau, 694 ds T.-L. : Ci estat Oliviers, qui dist si grant folie. Qu'en une sole nuit avreit cent feiz ma fille); c) 1690 « mettre (qqn) en son pouvoir, attraper » (Fur. : Je l'auray, on sous-entend, en mon pouvoir); 2. a) ca 1040 « posséder, être possesseur de » (Vie de Saint Alexis, 402, éd. G. Paris, p. 14 : O filz, cui ierent mes granz ereditez, Mes larges terres dont jo aveie assez, Mi grant palais en Rome la citet?); d'où b) ca 1040 indique une relation, le rapport de possession étant très atténué (Ibid., 150, ibid., p. 6 : Quant n'ai ton fil, ensemble o tei vueil estre). C.? 1. 950-1000 auxil. servant à former les temps composés de nombreux verbes pour exprimer l'action accomplie (Passion de Clermont-Ferrand, 137 ds K. Bartsch, Chrestomathie de l'a. fr., p. 8 : Et cum asez l'ont escarnid, dunc li vestent son vestiment, et el medeps si pres sa cruz, avan toz vai a pasïun); 2. ca 1040 auxil. d'aspect avec l'inf. et la prép. à, sert à exprimer l'action qui doit être accomplie (Vie de Saint Alexis, 33e, éd. G. Paris et L. Pannier, 1872, p. 147 : Por amistet ne d'ami ne d'amie, Ne por honors qui lui fussent tramises, N'en volt torner tant com il ad a vivre). D.? Impers. il y a. Ca 1040 sans l'adv. de lieu y (Alexis, éd. G. Paris et L. Pannier, 14c ds T.-L. : En icest siecle nen at parfite amor); ca 1100 (Roland, éd. Bédier, 734 : Dient Franceis que grant bataille i ad). Du lat. habere (FEW, t. 4, pp. 361-365) « tenir, occuper » (Caton, Orig., 7 ds TLL s.v., 2401, 48; Ennius, Scaen., 259, ibid., 35) et « habiter » ? cf. habitare « habiter » ? (Naevius, Com., 83, ibid., 14) également « se tenir » ? cf. fr. habit, habitude ? (Cicéron, Fam., 9, 9, 1 ds Ern.-Meillet, p. 287) attesté dep. le iiies. av. J.-C. au sens A 1 (Naevius, Trag., 54 ds TLL s.v., 2397, 8; Plaute, Poen., 87, ibid., 2410, 4), au sens A 2 a dep. le iiies. av. J.-C. (Livius Andronicus, Carm., frg. 13, ibid., 2403, 69), au sens A 2 b dep. Caton (Agr., 157, 9, ibid., 28); attesté au sens gén. de « posséder », B 2 a dep. Plaute (Asin., 189, ibid., 2398, 34), au sens B 2 b dep. Cicéron (De Orat., 1, 82, ibid., 2421, 16) et au sens de « avoir en son pouvoir » (Ovide, Met., 1, 187, ibid., 2430, 81) à rapprocher de B 1 c; attesté dès Caton comme auxil. de temps avec le part. passé d'un verbe et un compl. d'obj. (Caton, Agr., 3, 1, ibid., 2452, 73 : aedificare oportet, si agrum consitum habeas), cf. passé composé équivalent au parfait (Cicéron, Font., 29, ibid., 75 : quae comperta habemus, quae ipsi vidimus); attesté dep. Varron suivi d'un infinitif avec un sens d'obligation (Varron, R.R., 1, 1, 2 ds Ern.-Meillet, p. 287), il prend le sens de « avoir à » C 2 (Sénèque, Contr., 1, 1, 19 ds TLL s.v., 2454, 59 : quid habui facere); attesté en lat. chrét. à la 3epers. du sing. comme impers. « il y a » D (Saint-Jérôme, Commentarius in Ezech., 11, 2 ? p. 97b, ibid., 2461, 80 : in Hebraeo ... non habet hunc numerum.. sed tricenarium).

    aïe au Scrabble


    Le mot aïe vaut 3 points au Scrabble.

    aie

    Informations sur le mot aie - 3 lettres, 3 voyelles, 0 consonnes, 3 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot aïe au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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    aie

    Les rimes de « aïe »


    On recherche une rime en AJ .

    Les rimes de aïe peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en aj

    Rimes de tiraillent      Rimes de cailles      Rimes de retrouvaille      Rimes de caravansérail      Rimes de volailles      Rimes de chandails      Rimes de playboy      Rimes de mouscailles      Rimes de Sosoye      Rimes de victuailles      Rimes de vantail      Rimes de blanchecailles      Rimes de bailles      Rimes de monorail      Rimes de caille      Rimes de attirail      Rimes de curaille      Rimes de retravaillent      Rimes de épouvantails      Rimes de Tailles      Rimes de corail      Rimes de cisailles      Rimes de faille      Rimes de congayes      Rimes de brumaille      Rimes de rimaye      Rimes de portails      Rimes de cochonnailles      Rimes de mitraillent      Rimes de masaï      Rimes de entailles      Rimes de cailles      Rimes de criaillent      Rimes de poitrails      Rimes de corail      Rimes de monorails      Rimes de caille      Rimes de basse-taille      Rimes de mangeaille      Rimes de failles      Rimes de travaille      Rimes de traînaille      Rimes de entailles      Rimes de cochonnaille      Rimes de encanaillent      Rimes de Aische-en-Refail      Rimes de écaille      Rimes de duraille      Rimes de valetaille      Rimes de canaille     

    Mots du jour

    tiraillent     cailles     retrouvaille     caravansérail     volailles     chandails     playboy     mouscailles     Sosoye     victuailles     vantail     blanchecailles     bailles     monorail     caille     attirail     curaille     retravaillent     épouvantails     Tailles     corail     cisailles     faille     congayes     brumaille     rimaye     portails     cochonnailles     mitraillent     masaï     entailles     cailles     criaillent     poitrails     corail     monorails     caille     basse-taille     mangeaille     failles     travaille     traînaille     entailles     cochonnaille     encanaillent     Aische-en-Refail     écaille     duraille     valetaille     canaille     


    Les citations sur « aïe »

    1. Evidemment, les critiques n'ont été créés que le septième jour. S'ils avaient été créés le premier, qu'auraient-ils eu à faire?

      Auteur : Les frères Goncourt - Source : Journal tome 1, 8 mars 1863


    2. Ceux qui essaient de diriger le peuple ne peuvent le faire qu'en suivant la foule. C'est par la voix de celui qui crie dans le désert que les voies des dieux doivent être préparées.

      Auteur : Oscar Wilde - Source : Le Critique en tant qu'artiste


    3. Il y a des femmes qui trouvent a se vendre et qui ne trouveraient pas a se donner!

      Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Sans référence


    4. Beaucoup tranchent du Robin,
      Qui ne courberaient pas son arc.


      Auteur : Proverbes anglais - Source : Proverbe


    5. Un grain de gaieté assaisonne tout.

      Auteur : Baltasar Gracián y Morales - Source : Sans référence


    6. Des rayons chargés de bouteilles étiquetées faisaient deviner que la pharmacie y occupait plus de place que la science.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Le Médecin de campagne (1833)


    7. Il avait froid, une terreur sourde le taraudait. D'où venait-elle? Il ne savait pas exactement. Peut-être de son inaptitude croissante à supporter ce sentiment de plus en plus intense que toutes choses étaient séparées.

      Auteur : Chaïm Potok - Source : Le livre des lumières (1985)


    8. Fallait-il donc que les gens s'éloignent pour que l'on se rende compte de la place qu'ils prenaient dans nos vies?

      Auteur : Marc Lévy - Source : Mes amis mes amours (2006)


    9. La vraie liberté est celle du masque. Celui qui nous colle à la peau symbolise la plus dure des nécessités : n'être que soi-même.

      Auteur : Georges Picard - Source : De la connerie (1994)


    10. Il était si petit qu'on se demanadait comment ses pieds pouvaient toucher le sol.

      Auteur : Lionel Chrzanowski - Source : Petit dictionnaire à mourir de rire de Philippe Héraclès et Lionel Chrzanowski


    11. Les bahuts et les lits avaient des fermoirs d'acier découpé qui reluisaient comme des armures.

      Auteur : Louis Marie Julien Viaud, dit Pierre Loti - Source : Mon frère Yves (1883)


    12. C'est du Dharma que l'on doit voir les Bouddhas,
      C'est des corps du Dharma que viennent leurs conseils,
      Mais la vraie nature du Dharma ne peut être perçue,
      Et personne ne peut la connaître en tant qu'objet.


      Auteur : Bouddha - Source : Sutra du diamant


    13. J'ai commencé à faire de moi-même un être littéraire, quelqu'un qui vit les choses comme si elles devaient être écrites un jour

      Auteur : Annie Ernaux - Source : Mémoire de fille


    14. Le vieux proverbe : « Si jeunesse savait , si vieillesse pouvait ! » n'a plus de sens. La jeunesse sait et la vieillesse peut. La jeunesse sait que tout se paie, et la vieillesse peut tout payer.

      Auteur : Henry Maret - Source : Pensées et opinions


    15. L'accélération des consignes produit une occultation des vraies questions.

      Auteur : Vincent Cespedes - Source : Oser la jeunesse : Transmettre, s'engager, inspirer (2015)


    16. Ils avaient des goûts communs et des métiers différents: c'est la recette même de l'amitié.

      Auteur : André Maurois - Source : Sans référence


    17. Le vent rassemble le troupeau de nuages dont les ombres paissaient sur un champ.

      Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


    18. Y a-t-il dans ce cosmos des clefs pour déverrouiller mon scaphandre ? Une ligne de métro sans terminus ? Une monnaie assez forte pour racheter ma liberté ? Il faut chercher autre part. J'y vais.

      Auteur : Jean-Dominique Bauby - Source : Le Scaphandre et le Papillon (1997)


    19. Le besoin qu’éprouve l’homme primitif de couvrir d’ornements son visage et tous les objets dont il se sert est l’origine même de l’art, le premier balbutiement de la peinture. C’est un besoin d’origine érotique, le même besoin d’où jaillissaient les symphonies d’un Beethoven. Le premier homme qui barbouilla un ornement sur la paroi de sa caverne éprouva la même jouissance que Beethoven composant la Neuvième. Mais si le principe de l’art reste identique, l’expression varie au cours des siècles, et l’homme de notre temps qui éprouve le besoin de barbouiller les murs est un criminel ou un dégénéré. Ce besoin est normal chez l’enfant, qui commence à satisfaire son instinct artistique en crayonnant des symboles érotiques. Chez l’homme moderne et adulte, c’est un symptôme pathologique.

      Auteur : Adolf Loos - Source : Ornement et Crime (1908)


    20. Si la nature humaine était telle que la conçoit M. Comte, toues les belles âmes convoleraient au suicide.

      Auteur : Ernest Renan - Source : L'Avenir de la science, Pensées de 1848 (1890)


    21. Molécule après molécule, la faim élimine des cellules les protéines et les graisses ; la faim ramollit les os, tord les jambes rachitiques des enfants, liquéfie le sang, dessèche les muscles, mange les cellules nerveuses ; la fin écrase l'âme, chasse la gaieté et la foi, détruit la pensée, fait naître la soumission, bassesse, cruauté, désespoir et indifférence.

      Auteur : Vassili Grossman - Source : Vie et Destin (1980)


    22. On ne rencontre guère d'exemple dans l'histoire de révolutions n'ayant pas finalement engendré des résultats absolument contraires à ceux que poursuivaient leurs auteurs.

      Auteur : Gustave Le Bon - Source : Les Incertitudes de l'heure présente (1923)


    23. Et on restait trois heures à table en racontant des coups de fusil. C'étaient d'étranges et invraisemblables aventures, où se complaisait l'humeur hâbleuse des chasseurs.

      Auteur : Guy de Maupassant - Source : Contes de la bécasse (1883)


    24. D'une des cheminées sortaient des étincelles qui montaient en gerbes pour retomber en pluie d'or sous une fumée épaisse dont le ciel était voilé.

      Auteur : Anatole France - Source : La Rôtisserie de la reine Pédauque (1892)


    25. Dans le langage de l'ancienne chevalerie, bailler sa foi était synonyme de tous les prodiges de l'honneur. Roland, Du Guesclin, Bayard, étaient de féaux chevaliers.

      Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Le Génie du christianisme (1802), I, II, 2


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    Les synonymes de « aie»

    Les synonymes de aïe :

      1. ouille

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