Définition de « neveu »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot neveu de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur neveu pour aider à enrichir la compréhension du mot Neveu et répondre à la question quelle est la définition de neveu ?

NOM genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-accord-mf-x|nœvø) neveu

  • Fils du frère ou de la sœur d’une personne.

  • (ext) La postérité, ceux qui viendront après nous. - Nos neveux, nos derniers neveux, nos arrière-neveux. (-compos-) petit-neveu : Fils du neveu ou de la nièce d’une personne. Synonyme : nièce, oncle, tante


    Expression : neveu à la mode de Bretagne : Fils du cousin germain ou de la cousine germaine d’une personne. un peu, mon neveu



    Définitions de « neveu »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    NEVEU, subst. masc.

    A. ? Vx et littér., gén. au plur.
    1. Petit-fils. Mes fils, puis, après eux, leurs fils et leurs neveux Faucheront tout le reste avec leurs bras nerveux (Vigny, Destinées, 1863, p.97).
    2. P. ext.
    a) Descendant. Anton. ascendant, aïeul, ancêtre.Nous, les neveux de ces Guillots et de ces Perrettes, quittant les façons de nos pères, nous dansons au son du violon, comme la cour de Louis le Grand (Courier, Pamphlets pol., Pétition pour vill., 1822, p.135).Notre sort sera misérable Aux yeux de nos derniers neveux; Pourtant le leur, plus désirable, N'est jamais l'objet de nos voeux (Sully Prudh., Justice, 1878, p.163).De notre décision actuelle dépendent nos ancêtres aussi bien que nos neveux (J. Vuillemin, Essai signif. mort, 1949, p.175).
    b) P. anal. Héritier d'une tradition spirituelle, artistique, littéraire. Ces littérateurs n'enseignent point, du moins avec conscience, comme tels de leurs neveux, que le fond doive être sacrifié à la forme (Benda, Fr. byz., 1945, p.168).
    B. ?
    1. Par rapport à une personne (qui est l'oncle ou la tante), fils du frère ou de la soeur. Son neveu et sa nièce; l'oncle et le neveu; éduquer, recueillir un neveu. La mort d'un neveu, fils aîné de ma défunte soeur, nous a plongés dans la plus vive douleur (Renan, Souv. enf., 1883, p.142).Le roi d'Espagne Charles II, beau-frère de Louis XIV et de l'empereur Léopold, allait mourir sans enfant. Selon que Charles II laisserait sa succession à l'un ou à l'autre de ses neveux, le sort de l'Europe serait changé (Bainville, Hist. Fr., t.1, 1924, p.250).V. aîné ex. 10, descendance ex. 3, collatéral ex. 3:
    1. ?Mon père, le fils de votre frère ne devrait pas manquer chez vous de... ?Ta, ta, ta, ta, dit le tonnelier sur quatre tons chromatiques, le fils de mon frère par-ci, mon neveu par-là. Charles ne nous est de rien, il n'a ni sou ni maille; son père a fait faillite... Balzac, E. Grandet, 1834, p.110.
    ? DR. 163. Le mariage est encore prohibé entre l'oncle et la nièce, la tante et le neveu. 164. Néanmoins, le gouvernement pourra, pour des causes graves, lever les prohibitions portées au précédent article (Code civil, 1804, p.33).Les neveux et nièces sont parents en ligne collatérale au 3edegré selon la computation civile (et au 2edegré, selon la computation canonique) de leurs oncles ou tantes (Cap.1936).V. meurtrier ex. du Code civil.
    ? Neveu par alliance. Fils du beau-frère ou de la belle-soeur. Mon fils (...) était ton neveu par alliance (Druon, Gdes fam., t.2, 1948, p.201).
    ? Neveu croisé. Neveu par les mâles. Neveu parallèle. Neveu par les femmes. Les primitifs appellent donc souvent un oncle paternel «père» (...) les oncles qu'on appelle du terme de «père» nomment leurs neveux parallèles «fils» et désignent leurs neveux ou nièces croisés d'un terme différent, signifiant neveu ou nièce (Lowie, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p.260).
    ? [En appellatif, dans la bouche d'un oncle ou d'une tante] Van Buck: Monsieur mon neveu, je vous souhaite le bonjour. Valentin: Monsieur mon oncle, votre serviteur (Musset, Il ne faut jurer, 1840, i, 1, p.95).
    ? Nom patronymique + neveu (pour différencier un neveu de son oncle).Une lettre de Paris (...) m'annonce que M. Blondeau neveu est nommé secrétaire général du ministère des Finances (Stendhal, L. Leuwen, t.3, 1836, p.83).
    ? [P. réf. à l'expr. (être) le fils de son père] Être le neveu de son oncle. Avoir les mêmes qualités ou les mêmes défauts que son oncle. «... ?Regardez-moi; je suis son neveu.» ?Et je lui ai donné vingt sous. Elle a regardé mes vingt sous, comme nous nous regarderions un diamant bleu; et moi, non pas comme le neveu de mon oncle, mais comme l'archange Gabriel! (Barb. d'Aurev., Memor. A... B..., 1864, p.426).
    ? Au plur. [Pour désigner neveux et nièces sans distinction de sexe] :
    2. Je n'ai plus qu'une soeur, et elle s'est mariée, et elle a eu des enfants, son mari travaille au chemin de fer, et à chaque escale j'achetais des joujoux pour les gosses sachant bien qu'un jour je reviendrais pour voir mes neveux... Cendrars, Bourlinguer, 1948, p.249.
    2. Neveu (à la mode de Bretagne). Par rapport à une personne (qui est l'oncle ou la tante à la mode de Bretagne), fils d'un cousin germain ou d'une cousine germaine. Synon. cousin issu de germain*.Son neveu [de Charles Couperin] à la mode de Bretagne, Armand-Louis Couperin (...) fut un faible compositeur, mais un exécutant des plus habiles (Schmitt, Simon, Guédon, Nouv. manuel organiste, 1905, p.210):
    3. ... une fille (...) soeur de mon père et beaucoup plus âgée que lui (...) et ses deux fils (...) étaient par conséquent les neveux de mon père, bien que l'oncle et les neveux fussent à peu près du même âge. Quant à moi, je suis leur cousine, et leurs enfants sont mes neveux et nièces à la mode de Bretagne, bien que je sois la plus jeune de cette génération. Sand, Hist. vie, t.2, 1855, p.326.
    ? DR. Les neveux ou nièces à la mode de Bretagne sont parents en ligne collatérale au 5edegré, selon la computation civile (et au 3edegré, selon la computation canonique), de leurs oncles et tantes à la mode de Bretagne (Cap.1936).
    3. HIST. DE L'ÉGLISE. Cardinal-neveu. Cardinal neveu du pape en place. Les Jésuites (...) pressèrent l'internonce à Bruxelles de s'opposer à la publication. Celui-ci en écrivit à Rome, et le Cardinal-Neveu (Barberin) lui manda de s'y opposer en effet, se fondant sur le Bref de Paul V, renouvelé par Urbain VIII lui-même (Sainte-Beuve, Port-Royal, t.2, 1842, p.95).
    4. Loc. interj. pop., par antiphrase. [Dans une réponse, pour marquer le renforcement, l'assertion, l'approbation] ?Un peu, mon neveu (n'veu)! Beaucoup assurément! Synon. Et comment! Plutôt! Je te crois! Tu parles! Je veux!:
    4. ?Quoi? T'es d'Pantruche? Non, mais sans blague?... ?Un peu, mon neveu! J'ai resté dix ans dans la rue d'la Gaîté. Benjamin, Gaspard, 1915, p.10.
    Rem. V. aussi petit-neveu*, arrière-neveu* et arrière-petit-neveu*.
    REM.
    Népoticide, adj.,hapax. Enfin cette chambre déjà tant attaquée à cause du jugement de Ney, vous la condamnez à devenir népoticide! (...) Quel singulier spectacle que celui d'un prince de la maison d'Orléans allant, avec un appareil impérial, chercher le corps de l'oncle, pendant que celui du neveu est sous la main de la justice (Balzac, OEuvres div., t.3, 1840, p.363).
    Prononc. et Orth.: [n?vø]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100 subst. masc. cas sujet niés, cas régime nevuld (Roland, éd. J. Bédier, 824, 2885, 216, 2420, graphies nevold, nevod, nevuld, nevolz, sur leur valeur, v. G. Straka ds Mélanges Moignet ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t.18, 1, pp.299-308); b) 1155 subst. fém. nièce (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 116); 2. ca 1165 «petit-fils» (Benoît de Sainte-Maure, Troie, éd. L. Constans, 29225); ca 1500 subst. masc. plur. nepveux «les descendants (de quelqu'un)» (Philippe de Commynes, Mémoires, éd. J. Calmette, t.3, p.103), littér. dep. le xviies.; 3. 1690 neveu à la mode de Bretagne (Fur.). Du lat. nepos, nepotis (fém. neptis, neptis) «petit-fils (descendant de parenté indirecte)» qui a pris à basse époque le sens de «fils du frère ou de la soeur»; ces 2 sens du lat. subsistent en fr., en ital. et en sarde mais dans le domaine ibéro-rom. ne vit que le sens de «petit-fils», le sens de «fils du frère ou de la soeur (en esp. sobrino, du lat. sobrinus «cousin germain»)» n'étant att. que sporadiquement; le plur. neveux «lignée, descendance» est un calque de l'emploi poét. du plur. nepotes en lat. classique. Fréq. abs. littér.: 2087. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3837, b) 3897; xxes.: a) 2261, b) 2152. Bbg. Kuznecon (A. M.). On the typology of the semantic field of kinship terms. Linguistics. La Haye. 1974, no125, p.9.


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    neveu \Prononciation ?\ masculin

    1. Neveu.
    2. Petit-fils.
      • Li segont Henri que io di
        Fu nies al premerain Henri
        (Wace, le Roman de Rou, édition de Andresen, page 483.)
        Le second Henri dont je parle
        Fut le petit fils au premier Henri (Note : Henri II d'Angleterre fut le petit-fils de Henri Ier d'Angleterre.)

    Nom commun - français

    neveu \n?.vø\ masculin (pour une femme, on dit : nièce)

    1. (Désuet) ou (Littéraire)
      1. Petit-fils.
      2. (Par extension) Descendant.
        • Nos neveux, nos derniers neveux, nos arrière-neveux.
        • Et j'espère que nos neveux me sauront gré, non seulement des choses que j'ai ici expliquées, mais aussi de celles que j'ai omises volontairement, afin de leur laisser le plaisir de les inventer.(René Descartes, La géométrie, 1637)
      3. (Par analogie) Héritier d'une tradition spirituelle, littéraire, artistique.
        • Vous m'avez comblé d'honneur en m'appelant à vous ; mais la gloire n'est un bien qu'autant qu'on en est digne, et je ne me persuade pas que quelques essais écrits sans art et sans autre ornement que celui de la nature soient des titres suffisants pour oser prendre place parmi les maîtres de l'art, parmi les hommes éminents qui représentent ici la splendeur littéraire de la France, et dont les noms, célébrés aujourd'hui par la voix des nations, retentiront encore avec éclat dans la bouche de nos derniers neveux. (Georges Louis Leclerc Buffon, Traité du style).
    2. (Courant) Fils du frère ou de la s?ur.
      • Peut-être donnerait-elle au Maître un garçon. Eh bien ! tant mieux ! la fortune, du moins, n'irait pas aux neveux et aux cousins du Cheikh qui la convoitaient déjà. (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l'Amour et de la Mort, 1940)
      • Mon nom est Bond. James Bond junior. Je suis le neveu du plus célèbre agent secret du monde. Vous savez. 007. (James Bond Junior, 1991)
    3. (Par extension) Fils du cousin ou de la cousine.
    4. Époux de la nièce.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    NEVEU. n. m.
    (féminin NIÈCE.) Fils du frère ou de la sœur. C'est mon neveu. L'oncle et le neveu. Petit-neveu, Le fils du neveu ou de la nièce. Neveu à la mode de Bretagne, Le fils du cousin germain ou de la cousine germaine. Par extension, Nos neveux, nos derniers neveux, nos arrière-neveux, La postérité, ceux qui viendront après nous.

    Littré

    NEVEU (ne-veu) s. m.
    • 1Dans le sens latin, qui n'est plus guère usité, petit-fils. Avant que d'y périr, s'il faut qu'il y périsse, Qu'il vous laisse un neveu qui le soit de Maurice, Corneille, Héracl. I, 1. Jusques à souhaiter des fils et des neveux, Corneille, Pulch. V, 3. À la postérité vous devez des neveux, Corneille, Suréna, I, 3. Rome, dans ton palais [d'Auguste], vient de voir immoler Le seul de tes neveux qui te pût ressembler, Racine, Brit. V, 8. Et la terre humectée But à regret le sang des neveux d'Érechthée, Racine, Phèdre, II, 1.

      Au plur. Dans le style soutenu, les neveux, la postérité, ceux qui viendront après nous. Pourquoi n'ont pas péri ces tristes monuments?? Faut-il qu'à nos neveux j'en raconte l'histoire?? La Fontaine, Adonis. Je m'en réjouis par avance pour l'intérêt de nos neveux, qui trouveront un grand goût à ces mémoires, Sévigné, à Bussy, 17 mai 1671. Votre règne aux neveux doit servir de modèle, Racine, Esth. II, 5. Ô Richardson, si tu n'as pas joui, de ton vivant, de toute la réputation que tu méritais, combien tu seras grand chez nos neveux, lorsqu'ils te verront à la distance d'où nous voyons Homère?! Diderot, Éloge de Richards.

      On dit dans le même sens?: derniers neveux, arrière-neveux. Mes arrière-neveux me devront cet ombrage?; Eh bien?! défendez-vous au sage De se donner des soins pour le plaisir d'autrui?? La Fontaine, Fabl. XI, 8. Et qu'enfin votre livre aille au gré de vos v?ux Faire siffler Cotin chez nos derniers neveux, Boileau, Sat. IX. Que ses derniers neveux s'arment contre les miens?! Que mes derniers neveux s'acharnent sur les siens?! Delille, Én. IV. Là régneront Énée et ses derniers neveux, Et les fils de ses fils, et ceux qui naîtront d'eux, Delille, ib. III.

    • 2Fils du frère ou de la s?ur. Je vieillis, et ne puis regarder sans effroi Les neveux affamés dont l'importun visage De mes biens à mes yeux fait déjà le partage, Boileau, Sat. X. Mon père la [Aricie] réprouve, et, par des lois sévères, Lui défend de donner des neveux à ses frères, Racine, Phèdre, I, 1. Guillaume Dubois, né en 1656, était fils ou neveu, car on n'est pas d'accord sur sa généalogie, d'un pauvre apothicaire de Brives-la-Gaillarde, en Limosin, D'Alembert, Art. du card. Dubois, ?uv. t. X, p. 86, dans POUGENS.

      Petit-neveu, le fils du neveu ou de la nièce.

      Neveu à la mode de Bretagne, le fils du cousin germain ou de la cousine germaine. J'ai un maître maquignon, qui est mon neveu à la mode de Bretagne, Lesage, Turcar. III, 12. Mon cher neveu à la mode de la Bretagne, car vous l'êtes, et non pas mon cousin, apprenez, s'il vous plaît, à prendre les titres qui vous conviennent, Voltaire, Lett. à M. de la Houlière, 27 oct. 1770.

      Neveu à la mode du Marais, bâtard?; locution qui vient d'un fils naturel que M. de Tresmes avait eu d'une s?ur de Scarron, logée au Marais, à Paris.

      Cardinal neveu, cardinal qui est le neveu d'un pape vivant.


    HISTORIQUE

    XIe s. Vint i ses niés, ot vestue sa broine [cuirasse], Ch. de Rol. XXVIII. [Ils] Plorent lur filz, lur freres, lur nevolz, ib. CLXXIV. Pur mon neüd, que [je] voudreie trouver, ib. CCI.

    XIIe s. Qui son neveu vendi à la gent Herupois, Sax. XVIII. Fai nus livrer set de ses fiz e des nevoz Saül, Rois, p. 202. Cil qui esteit niez, fis devint, Et por mere l'ante [la tante] se tint?; Au nevo fu l'ante livrée, Wace, Vierge Marie, p. 62.

    XIIIe s. Cil dui conte estoient cousin germain et neveu le roi de France, Villehardouin, LI. Joffrois de Villehardoin, qui niés estoit Joffroi le mareschal de Champaigne, Villehardouin, CXXXIII. Li fix de mon frere m'est el secont degré de lignage de costé en avalant, et l'apele on neveu, Beaumanoir, XIX, 3.

    XIVe s. Se ses filz ou nevouz ont prosperités ou adversités, Oresme, Eth. 22.

    XVe s. [Mathieu de Gournay] reçut son neveu liement et tous les autres? l'intention de messire Thomas Bridet estoit telle que d'aller tout droit son chemin? mais messire Mathieu de Gournay lui dit?: Beau nieps, il faut delivrer le pays d'aucuns Bretons, Froissart, II, II, 39.

    XVIe s. Item doresnavant ayeul ou ayeule ne pourront prendre la garde noble de leurs nepveux en ligne directe, Coust. génér. t. I, 395. Fut à nos anciens fort familier et frequent, pour la proximité de parentage, le mot de nepveu, non pour le regard de l'oncle, ains de l'ayeul, c'est à dire pour ce que nous disons, par un contour de langage, petit-fils, Pasquier, Rech. VIII, 50.


    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    NEVEU. - HIST.

    XIIIe s. Ajoutez?: Por l'amor de lor oncle [ils] ont tuit le roi guerpi?; Por ce dit on encore?: ainz venge [vienne] niez que fiz, Aye d'Avignon, V. 2669.

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    Encyclopédie, 1re édition

    NEVEU, s. m. (Jurispr.) sratris ou sororis filius ; est le fils du frere ou de la s?ur de celui dont on parle ; de même la niece est la fille du frere ou de la s?ur. Les neveux & nieces sont parens de leurs oncles & tantes au troisieme degré, selon le droit civil, & au deuxieme, selon le droit canon. L'oncle & la niece, la tante & le neveu, ne peuvent se marier ensemble sans dispense, laquelle s'accorde même difficilement.

    Suivant le droit romain, les neveux enfans des freres germains concourent dans la succession avec leurs oncles, freres germains du défunt ; ils excluent même leurs oncles qui sont seulement consanguins ou utérins. Nov. 118. cap. iij.

    Dans la coutume de Paris, & beaucoup d'autres semblables, l'oncle & le neveu d'un défunt succedent également, comme étant en même degré. Coutume de Paris, art. 339. (A)

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    Étymologie de « neveu »

    De l'ancien français neveu, cas régime issu du latin nep?tem, accusatif de nep?s « petit-fils » et en bas latin « neveu ».
    (c. 1100) nevold, nevuld (Chanson de Roland).
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    Provenç. neps, nebs, nebot?; esp. nieto?; port. neto?; ital. nepote, nipote?; du lat. nepos, nepotem, petit-fils, et plus tard neveu. Le vieux français niés, le provençal neps, nebs, est le nominatif, répondant au latin nepos, avec l'accent sur nep?; nevou, neveu, nebot, est le régime et répond à nepotem, avec l'accent sur po. Nepos est parallèle à l'allemand Neffe?; inscription persane, nepa?; zend, naptar?; sanscr. naptri, tous mots qu'Eugène Burnouf rattache au sanscrit n?bhi, nombril et race.

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    NEVEU, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100 subst. masc. cas sujet niés, cas régime nevuld (Roland, éd. J. Bédier, 824, 2885, 216, 2420, graphies nevold, nevod, nevuld, nevolz, sur leur valeur, v. G. Straka ds Mélanges Moignet ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t.18, 1, pp.299-308); b) 1155 subst. fém. nièce (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 116); 2. ca 1165 «petit-fils» (Benoît de Sainte-Maure, Troie, éd. L. Constans, 29225); ca 1500 subst. masc. plur. nepveux «les descendants (de quelqu'un)» (Philippe de Commynes, Mémoires, éd. J. Calmette, t.3, p.103), littér. dep. le xviies.; 3. 1690 neveu à la mode de Bretagne (Fur.). Du lat. nepos, nepotis (fém. neptis, neptis) «petit-fils (descendant de parenté indirecte)» qui a pris à basse époque le sens de «fils du frère ou de la soeur»; ces 2 sens du lat. subsistent en fr., en ital. et en sarde mais dans le domaine ibéro-rom. ne vit que le sens de «petit-fils», le sens de «fils du frère ou de la soeur (en esp. sobrino, du lat. sobrinus «cousin germain»)» n'étant att. que sporadiquement; le plur. neveux «lignée, descendance» est un calque de l'emploi poét. du plur. nepotes en lat. classique.

    neveu au Scrabble


    Le mot neveu vaut 8 points au Scrabble.

    neveu

    Informations sur le mot neveu - 5 lettres, 3 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot neveu au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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    neveu

    Les rimes de « neveu »


    On recherche une rime en V2 .

    Les rimes de neveu peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en v2

    Rimes de aveu      Rimes de désaveux      Rimes de baveux      Rimes de veux      Rimes de neveux      Rimes de voeu      Rimes de verveux      Rimes de vasculo-nerveux      Rimes de petits-neveux      Rimes de sèche-cheveux      Rimes de veut      Rimes de morveux      Rimes de cheveux      Rimes de reveux      Rimes de désaveu      Rimes de arrière-petits-neveux      Rimes de morveux      Rimes de aveux      Rimes de arrière-neveux      Rimes de nerveux      Rimes de voeux      Rimes de re-veux      Rimes de hypernerveux      Rimes de nerveux      Rimes de baveux      Rimes de arrière-petit-neveu      Rimes de neveu      Rimes de cheveu      Rimes de petit-neveu     

    Mots du jour

    aveu     désaveux     baveux     veux     neveux     voeu     verveux     vasculo-nerveux     petits-neveux     sèche-cheveux     veut     morveux     cheveux     reveux     désaveu     arrière-petits-neveux     morveux     aveux     arrière-neveux     nerveux     voeux     re-veux     hypernerveux     nerveux     baveux     arrière-petit-neveu     neveu     cheveu     petit-neveu     


    Les citations sur « neveu »

    1. Un petit-neveu est l'à peu près d'un petit-fils; à défaut d'un avocat, on prend un lancier.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)


    2. A qui Dieu n'a pas donné d'enfants,
      Le diable lui envoie des neveux.


      Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


    3. Hé bien! ce neveu-là est bon à montrer; il ne dépare point la famille.

      Auteur : Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux - Source : Les Fausses Confidences (1737)


    4. Monsieur le Premier Ministre, vous ai-je déjà parlé de mon neveu? - - Non, jamais, et je vous en suis très reconnaissant.

      Auteur : Winston Churchill - Source : Sans référence


    5. Fontenelle, neveu très zélé du grand Corneille, et que d'ailleurs Racine avait outragé, nous a laissé un parallèle entre ces deux grands hommes, où il met son oncle fort au-dessus de son ennemi.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Despréaux


    6. La guerre, la guerre, la guerre, elle en avait assez d’entendre les hommes parler de la guerre. De vrais enfants. Son père, son beau-frère, ses neveux. La guerre, la politique, la guerre, la politique.

      Auteur : William Boyd - Source : Comme neige au soleil (1982)


    7. Tes arrière-neveux cueilleront tes fruits.

      Auteur : Virgile - Source : Les Bucoliques, IX, 50


    8. Il était pour une bonne république qui aurait les principes du Christ, le premier des républicains. D'un autre côté, toutes les convictions étaient respectables et devaient être respectées, et il comprenait que les légitimistes parlassent pour le Roy et les bonapartistes pour le neveu du Petit Caporal. Aristide ne voulait être mal avec personne : il voulait être reçu à l'École normale.

      Auteur : Jules Vallès - Source : André Gerdit


    9. Nous nous tutoyons ou nous nous vouvoyons?
      Tutoyons-nous
      Vous vouvoyez souvent ?
      Je tutoie comme je vouvoie
      Moi, je me tue à tutoyer, mais tout me voue à vouvoyer
      Vous nous voyez nous vouvoyer ?
      Nous voirons; je veux dire, nous verrons
      Tout à fait, toutefois tout nous fait nous tutoyer; d'ailleurs, qui vous vouvoie ?
      Mes parents, mais je ne les vois jamais
      Ainsi, vos vieux vous vouvoient sans vous voir
      Et toi, qui te tutoie ?
      Mon oncle, mais seulement chez moi
      Donc, ton tonton te tutoie sous ton toit
      Oui, mais mon neveu ne veut nous vouvoyer
      Et que faites-vous des dames ?
      Tutoyons les veuves et vouvoyons les tantes
      Mais ma tante est veuve; elle vouvoie son toutou et tutoie sa voiture
      Vous n'aurez qu'à louvoyer, tantôt la tutoyer, tantôt la vouvoyer
      Et les nouveaux venus, les vouvoierons-nous ?
      Je veux voir les nouveaux venus nous vouvoyer. Les nouveaux non vouvoyants se verront renvoyés comme des voyous
      Et les non voyants ?
      Les non voyants vouvoieront !
      Même au nouvel an ?
      J'aimerais vous y voir, sous leur nombre les non vouvoyants vont vous noyer
      Au nouvel an, votre dévoué n'envoie de voeux qu'aux vouvoyants non dévoyés
      Vous vous fourvoyez !
      Je ne me fourvoie pas, monsieur, mais je me fous de vous revoir !
      Alors, allez vous faire voir !


      Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


    10. Consolez de votre mieux lady Catherine, mais, à votre place, je prendrais le parti du neveu : des deux, c'est le plus riche.

      Auteur : Jane Austen - Source : Orgueil et Préjugés (1813)


    11. Prêtres: On devrait les châtrer. Couchent avec leurs bonnes et en ont des enfants qu'ils appellent leurs neveux. C'est égal, il y en a de bons tout de même.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


    12. Ce que je dis à vous, ma nièce,
      C'est pour vous, mon neveu.


      Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


    13. «Son plus vieil ami! me dis-je, elle exagère; peut-être un des plus vieux, mais suis-je donc...» A ce moment un neveu du prince s'approcha de moi: «Vous qui êtes un vieux Parisien», me dit-il.

      Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé (1927)


    14. Ce curé, simple et pauvre, avait un neveu à bénéfice, abbé de cour, qui pouvait être utile.

      Auteur : Alfred de Musset - Source : La Mouche (1853)


    15. Dans la progression des lumières croissantes, nous paraîtrons nous-mêmes des barbares à nos arrière-neveux.

      Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848)


    16. D'un bout du monde à l'autre on ment et l'on mentit. - Nos neveux mentiront, comme ont fait nos ancêtres.

      Auteur : Voltaire - Source : Contes, les Filles de Minée


    17. Elle a dit aux Delarue que son neveu la menaçait de la faire expulser... C'est ignoble...

      Auteur : Nathalie Sarraute - Source : Le Planétarium (1959)


    18. Guillaume Dubois, né en 1656, était fils ou neveu, car on n'est pas d'accord sur sa généalogie, d'un pauvre apothicaire de Brives-la-Gaillarde, en Limosin.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Sans référence


    19. Glacier : Phénomène géologique à l'esprit de famille développé, le névé étant à la moraine ce que le neveu est à sa marraine

      Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


    20. Peut-être que nos neveux regretteront la félicité de nos jours avec la même erreur qui nous fait regretter le temps de nos devanciers.

      Auteur : Jacques Bénigne Bossuet - Source : 4e Sermon pour la Fête de tous les saints


    21. Guillaume Thomas, malgré son nom d'incrédule, était un imposteur. Il n'était ni le neveu du général de Fontenoy, ni son parent d'aucune sorte.

      Auteur : Jean Cocteau - Source : Thomas l'imposteur (1923)


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    Les mots proches de « neveu »

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    Les synonymes de « neveu»

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    Fréquence et usage du mot neveu dans le temps


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