Définition de « orme »
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Une définition simple : (fr-rég|??m)
Définitions de « orme »
Trésor de la Langue Française informatisé
ORME, subst. masc.
Wiktionnaire
Nom commun - français
orme \??m\ masculin
-
(Botanique) Genre de grands arbres à feuilles caduques, simples, doublement dentées, et aux fruits en samares.
- Les ormes servent ordinairement à border des routes, des avenues.
- On arrive à cet imposant et noble édifice par une immense allée de quatre rangs d'ormes séculaires, ?. ? (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Arbre du genre des Ulmacées qui sert ordinairement à border des routes, des avenues. Orme mâle ou à petite feuille. Orme femelle ou à large feuille. Orme pyramidal. Une allée d'ormes. L'orme du mail. Danser sous l'orme. Causer sous l'orme. Fig. et ironiq., Attendez-moi sous l'orme se dit en parlant d'un Rendez-vous où l'on n'a pas l'intention d'aller, d'une promesse sur laquelle il ne faut pas compter. Vous vous imaginez que j'irai à cette réunion, attendez-moi sous l'orme. On a dit dans un sens analogue Avocat sous l'orme, Avocat sans causes, qui attend vainement les clients.
Littré
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1
Grand arbre de la famille des ulmacées ou celtidées, démembrement de la famille des urticées?; on y distingue?: l'orme à larges feuilles, comprenant l'orme ypréau, l'orme teille, l'orme maculé, l'orme noir, l'orme gras, dit d'Avignon par quelques pépiniéristes, l'orme de Trianon, l'orme folliculacé?; l'orme à feuilles moyennes, renfermant l'orme franc, l'orme tortillard?; l'orme à petites feuilles, où se trouvent l'orme pyramidal, l'orme glabre et l'ormille,
Legoarant ?L'orme produit chaque année plus de trois cent mille graines, et cette étonnante multiplication peut continuer pendant plus d'un siècle
, Bonnet, Contempl. nat. t. VIII, p. 384, dans POUGENS.Les chênes, les sapins et les ormes épais En utiles rameaux ombragent tes sommets
, Chénier, Hymne à la France.Juges de dessous l'orme, petits juges de village qui n'avaient point de tribunal et qui jugeaient devant la porte du manoir seigneurial, sous les ormes qui s'y trouvaient d'ordinaire.
Par extension. Attendre sous l'orme, être confiant en sa cause (sens aujourd'hui inusité, et qui dérive directement de l'ancienne habitude de plaider sous l'orme).
Le cardinal Petrucci les attend sous l'orme [les juges de l'inquisition], et ils n'osent l'attaquer, parce qu'il a de l'esprit et du savoir, joints à une grande dignité
, Corbinelli, dans SÉV. t. VIII, p. 138, éd. RÉGNIER.Fig. Attendez-moi sous l'orme, se dit quand on donne un rendez-vous auquel on n'a pas dessein de se trouver (l'origine de ce dicton vient de ce que les justices seigneuriales se tenaient généralement aux portes des châteaux et palais, sous un orme qui y était planté?; il arrivait souvent que les parties assignées manquaient aux rendez-vous et se faisaient attendre sous l'orme).
Attendez-moi sous l'orme, Vous m'attendrez longtemps
, Regnard, Attendez-moi sous l'orme, SC. 22.Seigneur don Raphaël, m'écriai-je en riant, dites-nous plutôt de vous attendre sous l'orme
, Lesage, Gil Bl. VI, 2. -
2Orme à trois feuilles, nom impropre donné à la ptélée trifoliée (térébinthacées), de Linné, appelée encore frêne à trois feuilles, et orme de Samarie.
Orme d'Amérique, nom impropre de la gazume ulmifoliée (byttnériacées), dite aussi bois d'orme.
Orme polygame, nom sous lequel on a décrit d'abord la planère polygame (ulmacées)?; orme de Sibérie, la planère crénelée.
HISTORIQUE
XIIe s. Il descendi à l'orme desor la vis [escalier]
, Gerard de Ross. p. 333.
XIIIe s. Cum ele s'en desent [descend] par la vée [voie] de l'oume Gaidon vers la maison Willaume?
, Bibl. des chart. 3e série, t. V, p. 85. Contre la vigne estrive [lutte] l'orme, Et li tolt [ôte] du roisin la forme
, la Rose, 5995.
XVe s. Je vy que chascun vous vouloit Avoir pour gagner sa querelle?; Maintenant chacun vous appelle Partout avocat dessouz l'orme
, Patelin, 10. Notaire en parchemin de corne, Et grant advocat dessoubz l'orme, Juré sans reigle ne sans norme
, Coquillart, Enquête de la simple.
XVIe s. Visitant sous oulmes et chesnes Voir si quelque nid ou couvée Seroit point par elle trouvée
, Saint-Gelais, 45. L'enorme concussion que voions hui entre ces juges pedanées sous l'orme
, Rabelais, Pant. IV, 16.
Encyclopédie, 1re édition
ORME, ulmus, s. m. (Hist. nat. Bot.) genre de plante à fleur monopétale en forme de parassol, & garnie d'étamines. Le pistil sort du fond de cette fleur, & devient dans la suite un fruit membraneux, ou semblable à une feuille qui a la figure d'un c?ur ; ce fruit a dans son milieu une capsule membraneuse en forme de poire, dans laquelle on trouve une semence de la même forme. Tournefort, inst. rei herb. Voyez Plante. (I)
Orme, (Jardinage.) grand arbre qui vient naturellement dans plusieurs cantons de l'Europe, dans une partie de l'Asie, & dans l'Amérique septentrionale ; mais qui se trouve placé de main d'homme presque partout dans ces différens pays, par le grand cas que l'on en fait. L'orme devient un très-gros & très-grand arbre, d'une tige droite, dont la tête est garnie de beaucoup de rameaux, & dont les racines s'étendent au loin entre deux terres. Son écorce, qui est roussâtre, se couvre, dès sa jeunesse, de rides & d'inégalités qui augmentent avec l'âge. Sa fleur, qui n'a nul agrément, paroît au mois de Mars, & bientôt elle est remplacée par une follicule arrondie, membraneuse, plate & fort legere, qui contient dans son milieu une petite graine, dont la maturité s'accomplit dès le commencement de Mai : circonstance particuliere & remarquable dans l'orme, dont on recueille les graines avant la venue des feuilles. En effet, elles ne commencent à se développer que dans le tems de la chute des semences. Ses feuilles sont ovales, dentelées, sillonnées en-dessus, & relevées de fortes nervures en-dessous : elles sont fermes, rudes au toucher, & d'un verd brun.
Cet arbre, par la stature, par le volume & l'utilité de son bois, a mérité d'être mis au nombre des arbres qui tiennent le premier rang dans les forêts. On convient que le chêne & le chataigner lui sont supérieurs à juste titre ; mais le bois de l'orme convenant particulierement à certains ouvrages, il est d'un plus grand prix que le bois de chêne & de chataigner, ce qui fait que ces trois sortes d'arbres sont à peu-près dans un même degré d'estime.
L'orme se plaît dans un terrein plat & découvert, bas & aqueux ; dans les lames noires & humides, dans les glaises mêlées de limon, & sur-tout dans les terres douces & fertiles, pénétrables & humides, où le pâturage est bon, & particulierement le long des chemins, des ruisseaux & des rivieres. On le voit aussi réussir souvent dans les craies humides mêlées de glaise, dans les terres mêlées de sable & de gravier où il y a des suintemens d'eau. Il se contente d'un sol médiocre & de peu de profondeur, & il vient assez bien dans toute sorte de terreins ; mais il ne profite pas dans les terres trop seches, trop sablonneuses & trop chaudes, ni dans celles qui sont trop froides & trop spongieuses, & il croît bien lentement dans la glaise pure, & dans les terres trop fortes & trop dures.
Il est très-aisé de multiplier cet arbre. On peut le faire venir de graine, de rejetton, de branche couchée, de bouture & de racine : on peut aussi le greffer. Ce dernier expédient ne s'emploie que pour multiplier les especes d'ormes rares & curieuses. Si l'on veut se servir des racines, c'est une foible ressource qui exige beaucoup de travail. Les boutures demandent aussi des préparations sans pouvoir remplir l'objet en grand. Les branches couchées supposent des arrangemens donnés. Les rejettons sont la voie la plus courte, quand on se trouve a portée de s'en procurer. Mais la semence, quoique le moyen le plus long, est cependant le plus convenable pour fournir une pépiniere, & obtenir un grand nombre de plants.
Si l'on prend le parti de semer, il faut recueillir la graine lorsqu'elle commence à tomber, ce qui arrive ordinairement entre le 10 & le 20 de Mai. Elle est plus parfaite, & il vaut beaucoup mieux la ramasser après sa chûte : mais on ne peut guere se servir de cet expédient que quand on est à portée d'un assez grand nombre d'ormes rassemblés ; car quand il n'y en a qu'une petite quantité, le vent disperse les graines de façon, qu'il est presqu'impossible de les amasser. Il faudra l'étendre & la laisser sécher à l'ombre pendant quelques jours. On disposera des planches de quatre piés de largeur dans une bonne terre de potager, grasse, meuble & cultivée de longue main. On y formera sur la longueur avec la pioche des rayons à-peu-près comme si l'on vouloit sémer des épinards. On espacera ces rayons de six ou huit pouces les uns des autres, afin d'avoir la facilité de sarcler avec la binette. On y répandra la graine d'orme uniformément & assez épais. On la recouvrira ensuite légerement avec la main d'un terreau très-fin, très-léger & bien criblé, d'un doigt d'épaisseur au plus : puis on humectera largement toute la planche, mais avec tel ménagement que la terre ne soit pas battue : car ici l'objet principal est de donner à cette graine toutes les facilités pour lever : elle est petite, & d'ailleurs entravée par une membrane, ensorte qu'on ne sauroit apporter trop de soin à ce premier arrangement qui décide du succès. Enfin, on laissera la planche en cet état sans la niveller, afin que les sillons, en retenant l'eau des pluies ou des arrosemens, puissent conserver plus de fraîcheur. Il faudra répéter deux fois par semaines les arrosemens, selon la sécheresse, & sarcler au besoin. Les graines leveront en moins de quinze jours, & la plupart auront en automne depuis un pié jusqu'à deux de hauteur. On pourra dès cette premiere année tirer à la main les plants les plus forts pour les mettre en pepiniere ; mais ce ne sera qu'après la seconde année qu'il faudra tout transplanter. L'ormille aura alors trois ou quatre piés de haut. On pourra y travailler dès l'autonne, ou bien attendre le printems, si la terre est grasse & humide. Il faut qu'elle soit meuble & en bon état de culture. On réduit l'ormille à un pié, & on accourcit les racines. On la plante avec un gros piquet en rangée de deux piés, où les plants sont espacés à quatorze ou quinze pouces. Rien à y faire cette premiere année qu'une légere culture pour détruire les mauvaises herbes. L'année suivante on retranchera avec beaucoup de ménagement les branches latérales, c'est-à-dire, en bien petite quantité, & à proportion que l'arbre se soutient de lui même ; mais il ne faut faire cette petite taille qu'à ceux qui marqueront de la disposition à former une tige droite. Quant à ceux qui se chiffonnent, ce qui n'arrive que trop, il faudra les laisser aller jusqu'au printems de la troisieme année. Alors point de meilleur parti à prendre que de les couper entierement jusqu'à un pouce de terre : c'est le seul moyen de les faire profiter. Ils s'éleveront dès cette même année au double de la haûteur qu'ils avoient, & prendront naturellement une tige droite. Au bout de trois autres années, ils auront communément deux pouces de diametre, & seront en état d'être transplantés à demeure.
En se servant des rejettons mis en pepiniere, & conduits comme on vient de le dire, on gagnera deux années ; ensorte qu'au bout de cinq ans ils seront propres à la transplantation. Ces rejettons se trouvent soit au pié des vieux ormes, soit dans les places où l'on a arraché de gros arbres de cette espece, ou bien on pourra s'en procurer en faisant ouvrir la terre sur les racines des gros arbres.
Si l'on veut multiplier l'orme en couchant ses branches, cette méthode prendra autant de tems que si on les faisoit venir de graine. Les branches couchées n'auront qu'au bout de deux ans des racines suffisantes pour être mises en pépiniere, où on les conduira comme les plants venus de semence. Voyez Marcotter.
Pour faire venir l'orme de bouture, il faut autant de tems que de semence ; mais le double de travail. On ne doit se servir de cet expédient que quand on ne peut faire autrement. Voyez sur la façon de faire ces boutures le mot Meurier.
On peut élever des ormes par le moyen des racines. Il faut les couper de huit ou dix pouces de longueur, les choisir de la grosseur du doigt pour le moins, les planter en pépiniere comme les plants venus de semence, si ce n'est qu'il faut mettre ces racines du double plus proche, parce qu'il en manque beaucoup. C'est une bien foible ressource.
Enfin, on peut greffer les ormes à larges feuilles sur l'espece commune. On se sert pour cela de la greffe en écusson à ?il dormant. Ces greffes réussissent aisément, & poussent l'année suivante d'une force étonnante. Souvent elles s'élevent à plus de neuf piés ; ainsi, il faut les soigner habituellement. Voyez Greffer.
De tous les arbres forestiers l'orme est celui qui réussit le mieux à la transplantation. Fût-il âgé de vingt ans, il reprendra pourvu qu'il ait été arraché avec soin. Dans ce cas, il ne faut point les étêter, mais couper toutes les branches latérales, & ne leur conserver qu'un sommet fort petit. Cependant les arbres de deux à trois pouces de diametre sont les plus propres à transplanter. Il faudra s'y prendre de bonne heure en automne, & même dès la fin d'Octobre, si le terrein est humide & gras ; car les racines de cet arbre sont sujettes à se pourrir, quand elles n'ont pas eu le tems de s'affermir, & de se lier à la terre. On risquera moins d'attendre les jours sereins qui annoncent le printems. On se gardera de planter cet arbre profondement : il veut vivre des sucs les plus qualifiés de la surface ; d'où il arrive qu'il envahit le terrein circonvoisin, & qu'il est très-nuisible aux plantes qu'on veut y faire venir. Presque tous les jardiniers ont la fureur de couper à sept piés tous les arbres qu'ils transplantent : il semble que ce soit un point absolu, au-delà duquel la nature soit dans l'épuisement. Ils ne voyent pas que cette misérable routine de planter des arbres si courts retarde leur accroissement, & les prépare à une défectuosité qui n'est pas réparable. De tels arbres font toujours à la hauteur de sept piés un genou difforme, d'un aspect très-désagréable. Il faut donc planter les ormes avec quatorze piés de tige, pourvu qu'ils aient deux ou trois pouces de diametre. On les laisse pousser & s'amuser pendant quelques années au-dessous de dix piés, ensuite on les élague peu-à-peu pour ne leur laisser que les principales tiges qui s'élancent en tête. C'est ainsi qu'on en peut jouir promptement, & qu'on leur voit faire des progrès que l'agrément accompagne toujours.
On peut tailler l'orme autant que l'on veut sans inconvénient : l'élaguer, le palissader, l'étêter, au ciseau, à la serpe, au croissant ; il souffre la tonte en tout tems, pourvu que la seve ne soit pas en plein mouvement. Il croît même aussi promptement lorsqu'on le restraint à une petite tête, que quand on le laisse aller avec toutes ces branches : je donne ce dernier fait sur le rapport de M. Ellis, auteur anglois, aussi versé qu'accrédité sur cette matiere.
Il est assez difficile de régler la distance qu'on doit donner aux ormes pour les planter en avenues, en quinconce, &c. Cela doit dépendre principalement de la qualité du terrein, ensuite de la largeur qu'on veut donner aux lignes ; enfin, du plus ou moins d'empressement que l'on a de jouir. La moindre distance pour les grands arbres est de douze piés : cependant on peut encore réduire cet arbre à un moindre éloignement, & même le planter aussi serré que l'on voudra. Les ormes, dit encore M. Ellis, sont de tous les arbres ceux qui se nuisent le moins, & qui dans le moindre espace deviennent les plus gros arbres ; & cela, ajoute-il, parce qu'on peut leur former & qu'ils ont naturellement une petite tête. Il en donne encore d'autres raisons physiques, que l'étendue de cet ouvrage ne permet pas de rapporter. L'orme, dit-il, arrive à sa perfection en 70 ans. Ses racines n'épuisent pas la terre comme celle du chêne & du frêne. Son ombre est saine tant pour les hommes que pour le bétail, au-lieu que le chêne, le frêne & le noyer donnent un ombrage pernicieux. L'orme est excellent à mettre dans les haies autour des héritages : on en coupera les grosses branches pour le chauffage. Ce retranchement ne lui laissant qu'une petite tête, empêchera ses racines de s'étendre & de nuire aux grains. Lorsque ces arbres seront trop âgés, il faudra les étêter pour les renouveller ; mais avoir grand soin de faire la coupe tout près du tronc, & de couvrir le sommet de terre grasse pour empêcher la pourriture. La racine de l'orme pénétre aussi profondément dans la terre que celles du chêne ; elle a souvent une fourchette au-lieu d'un pivot, & quelquefois deux & trois ; mais il n'appauvrit pas la terre comme le frêne.
L'orme est d'une grande ressource pour la décoration des jardins. Il se prête & se plie à toutes les formes. On en peut faire des allées, des quinconces, des salles de verdure, &c. mais il convient surtout à former de grandes avenues par rapport à sa vaste étendue & à son grand étalage. Cet arbre est très-propre à faire des portiques en maniere de galerie, tels qu'on les voit d'une exécution admirable dans les jardins du château de Marly. On en peut faire aussi de très-hautes palissades qui réussiront dans des endroits où la charmille & le petit érable refusent de venir. On l'admet encore dans les parties de jardin les mieux tenues & les plus chargées de détail, où par le moyen d'une taille réguliere & suivie, on fait paroître l'orme sous la forme d'un oranger, dont le pié semble sortir d'une caisse de charmille ; mais cet arbre réunit encore l'utilité aux agrémens les plus variés.
Le bois de l'orme est jaunâtre, ferme, liant, très fort & de longue durée. Il est excellent pour le charronage. Ce bois seul peut servir à former tous les différens ouvrages de ce métier. C'est le meilleur bois qu'on puisse employer pour les canaux, les pompes, les moulins, & généralement pour toutes les pieces qu'on veut faire servir sous terre & dans l'eau. On peut laisser les ormes en grume pendant deux ou trois ans après qu'ils sont abattus, sans qu'il y ait à craindre que le ver ne s'y mette, ni que la trop vive ardeur du soleil les fasse fendre. Durant ce tems même l'aubier deviendra aussi jaune que le c?ur. Ce bois n'est sujet ni à se gerser, ni à se rompre, ni à se tourmenter, ce qui le rend d'autant plus propre à faire des moyeux, des tuyaux, des pompes, & tous autres ouvrages percés, qui seront de plus longue durée que le hêtre ni le frêne : mais on observe que le bois des ormes qui sont venus dans un terrein graveleux est cassant, que les Charrons le dédaignent, & préférent au contraire les arbres qui ont pris leur accroissement dans la glaise. Les Carrossiers, les Menuisiers, les Tourneurs, &c. font usage de ce bois. Il est aussi dans la construction des vaisseaux pour les parties qui touchent l'eau. On peut mettre en ?uvre des planches d'ormes fraîchement travaillées, sans aucun risque de les voir se gerser, se dejetter ou se tourmenter, si l'on prend la précaution de les faire tremper pendant un mois dans l'eau. Enfin le bois de l'orme fait un très-bon chauffage.
On prétend que ses fleurs sont nuisibles aux abeilles, & ses graines aux pigeons : mais ces feuilles sont une excellente nourriture en hiver pour les moutons, les chévres, & sur tout pour les b?ufs, qui en sont aussi friands que d'avoine. Pour conserver ces feuilles, on coupe le menu branchage d'orme à la fin d'Août, & on le fait sécher au soleil.
Par la piquure des insectes auxquels l'orme est sujet, il se forme assez souvent des vessies creuses, dans lesquelles on trouve un suc visqueux & balsamique, qui est de quelqu'usage en Médecine. Mais on lui donne de plus la propriété d'enlever les taches du visage & d'embellir le teint.
On connoît différentes especes d'orme, dont voici les principales.
1°. L'orme champêtre : sa feuille est petite & rude au toucher ; son écorce est ridée, même sur les jeunes rejettons. C'est à cette espece qu'on doit principalement appliquer ce qui a été dit ci-dessus.
2°. L'orme champêtre à feuilles très-joliment panachées.
3°. L'orme de montagne : sa feuille est grande & très rude au toucher. Il donne quantité de rejettons. Ses racines s'étendent à la surface de la terre comme celles du frêne. Il croît aussi promptement que le marceau. Il est très-propre à faire du bois taillis. Il est très convenable à mettre dans les haies. On peut le tailler & l'étêter sans inconvénient, il y poussera toujours vigoureusement. Son bois est encore plus dur, plus ferme & plus durable que celui de l'orme champêtre ; il est excellent pour les ouvrages de charronnage, & on le préfere généralement au bois de toutes les autres especes d'ormes.
4°. L'orme-teille : sa feuille est plus large que celle du précedent ; mais elle n'est pas si rude au toucher, & elle a beaucoup de ressemblance avec celle du noisettier. Cet arbre pousse vigoureusement, & son accroissement est très-prompt. Il ne donne point de rejettons du pié. Son bois est tendre, & presque aussi doux que celui du noyer.
5°. L'orme à feuilles lisses : cet arbre étend peu ses branches.
6°. L'orme à feuilles lisses, joliment panachées.
7°. Le petit orme à feuilles jaunâtres.
8°. L'orme d'Hollande : sa feuille est rude au toucher, très-grande & très-belle. La membrane de ses graines est plus étroite & plus pointue que dans les ormes précedens. Il croît si vîte dans sa jeunesse. qu'il surpasse pendant plusieurs années toutes les autres especes d'ormes de son âge. Mais au bout de vingt ou trente ans, les autres le gagnent de vîtesse, & viennent de mieux en mieux. Son bois n'est pas si bon. Son écorce tant de la tige que des branches est toujours éraillée, gersée & pendante par lambeau, ce qui lui donne un aspect désagréable. Il donne ses feuilles fort tard & les quitte de bonne heure.
9°. L'orme d'Hollande a feuille panachées : il croît plus lentement que le précedent, & vaut encore moins.
10°. Le petit orme à feuilles lisses & étroites ou l'orme d'Angleterre : il fait un bel arbre très-droit, & dont la tête prend une forme assez réguliere. Ses feuilles ne tombent que tard en automne.
11°. L'orme à graine étroite : on le nomme en Angleterre l'orme de France. Sa feuille est grande & rude au toucher. On en fait très-peu de cas, & on le dédaigne autant que celui d'Hollande, cependant il est très-vivace, car il réussit dans des terreins où toutes les autres especes d'ormes se refusent.
12°. L'orme à écorce blanche : sa feuille est grande, rude au toucher, & d'un verd très-vif. Son écorce est très-lisse & de couleur de cendres. On préfére cet orme à beaucoup d'autres, à cause de la belle régularité de son accroissement. Il fait une tige droite, & il garde ses feuilles plus long-tems qu'aucune autre espece d'orme.
13°. L'orme de Virginie : sa feuille est uniformément dentelée. C'est tout ce qu'on sait encore de cet arbre.
14°. L'orme de Sibérie : ses feuilles ont aussi une dentelure uniforme, mais leur bale est égale, au-lieu que dans toutes les autres especes ci-dessous la base est inégale ; c'est-à-dire que vers la queue, l'un des côtés de la feuille s'alonge plus que l'autre. Cet orme est très-petit : c'est un arbre nain : sa feuille est lisse, & son écorce est spongieuse.
Orme, fécondité de l' (Physico-Botanique.) une merveille exposée aux yeux de tout le monde, & que l'on a long-tems négligé d'observer, dit M. de Fontenelle, est la fécondité des plantes, non pas seulement la fécondité naturelle des plantes abandonnées à elles-mêmes, mais encore plus leur fécondité artificielle procurée par la taille & par le retranchement de quelques-unes de leurs parties ; cette fécondité artificielle n'est au fond que naturelle : car enfin l'art du jardinier ne donne pas aux plantes ce qu'elles n'avoient point, il ne fait que leur aider à développer & à mettre au jour ce qu'elles avoient. L'orme fournit un exemple de la fécondité, dont peut-être un arbre, en fait de graines seulement, qui sont le dernier terme, & l'objet de toutes les productions de l'arbre.
On sait que tous les rameaux de l'orme ne sont que des glanes de bouquets de graines extrêmement pressées l'une contre l'autre. M. Dodart ayant pris au hasard un orme de 6 pouces de diametre, de 20 pieds de haut jusqu'à la naissance des branches, & qui pouvoit avoir douze ans, en fit abattre avec un croissant, & par la chûte de la branche, fit compter ce qui en restoit.
Il se trouva sur cette branche seize mille quatre cens cinquante, ci, 16450 graines.
Il y a sur un orme de 6 pouces de diametre, plus de 10 branches de 8 pieds ; mais supposé qu'il n'y en ait que 10, ce sont pour ces 10 branches cent soixante quatre mille cinq cens, ci, 164500.
Toutes les branches qui n'ont pas 8 pieds, prises ensemble, font une surface qui est beaucoup plus que double de la surface des dix branches de 8 pieds ; mais en ne la supposant que double, parce que peut être ces branches moindres sont moins fécondes, ce sont pour toutes les branches prises ensembles, trois cens vingt-neuf mille, ci, 329000.
Un orme peut aisement vivre 100 ans, & l'âge où il a sa fécondité moyenne, n'est assurément pas celui de 12 ans. On peut donc compter pour une année de fécondité moyenne, plus de 329000 graines, & n en mettre, au lieu de ce nombre, que 33000, c'est bien peu ; mais il faut multiplier ces 33000 par les cent années de la vie de l'orme. Ce sont donc (trente-trois millions)............. 3300000 graines qu'un orme produit en toute sa vie, en mettant tout au plus-bas pié, & ces trente-trois millions sont venus d'une seule graine.
Ce n'est-là que la fécondité naturelle de l'arbre, qui n'a pas fait paroître tout ce qu'il renfermoit.
Si on l'avoit étêté, il auroit repoussé de son tronc autant de branches qu'il en avoit auparavant dans son état naturel, & ces nouveaux jets seroient sortis dans l'espace de 6 lignes de hauteur ou environ, à l'extrémité du tronc étêté.
A quelqu'endroit & à quelque hauteur qu'on l'eût étêté, il auroit toujours repoussé également, ce qui paroît constant par l'exemple des arbres nains qui sont coupés presque rès-pié, rès terre.
Tout le tronc, depuis la terre jusqu'à la naissance des branches, est donc tout plein de principes ou de petits embryons de branches, qui à la vérité ne peuvent jamais paroître à la fois, mais qui étant conçus, comme partagés par petits anneaux circulaires de 6 lignes de hauteur, composent autant d'anneaux, dont chacun en particulier est prêt à paroître, & paroîtra réellement, dès que le retranchement se fera précisément au-dessus de celui.
Toutes ces branches invisibles & cachées, n'existent pas moins que celles qui se manifestent ; & si elles se manifestoient, elles auroient un nombre égal de graines, qu'il faut par conséquent qu'elles contiennent déja en petit.
Donc en suivant l'exemple proposé, il y a dans cet orme autant de fois 33 millions de graines, que 6 lignes sont contenues dans la hauteur de 20 pieds, c'est-à-dire qu'il y a (quinze milliars huit cens quarante millions) 15840000000 graines ; & que cet arbre contient actuellement en lui-même dequoi se multiplier, & se reproduire un nombre de fois si étonnant. L'imagination est épouvantée de se voir conduite jusque-là par la raison.
Et que ce sera-ce, si l'on vient à penser que chaque graine d'un arbre contient elle-même un second arbre qui contient le même nombre de graines ; que l'on ne peut jamais arriver ni à une graine qui ne contienne plus d'arbre, ni à un arbre qui ne contienne plus de graines, ou qui en contienne moins que le précédent, & que par conséquent voilà une progression géométrique croissante dont le premier terme est un, le second 15 milliards 8 cens 40 millions, le troisieme, le quarré de 15 milliards 8 cens 40 millions, le quatrieme son cube, & ainsi de suite à l'infini ? La raison & l'imagination sont également perdues & abîmées dans ce calcul immense, & en quelque sorte plus qu'immense. Hist. de l'acad. des Sciences, ann. 1700. (D. J.)
Orme, vessie d' (Hist. nat.) tubérosité formée sur la feuille de cet arbre par la piquûre d'un insecte : entrons dans le détail. Ces vessies membraneuses, dont quelquefois les ormes se trouvent chargés en certains endroits, comme des pommiers le seroient de fruit en automne, sont de différentes grosseur & couleur ; les unes vertes, plus ou moins pâles, les autres panachées de rouge & de jaune. Elles prennent naissance de l'endroit de la feuille où elle a été piquée par l'insecte. Tous les auteurs en parlent, mais Malpighi est le premier qui les ait observées en Physicien, ensuite Tournefort, & finalement M. Geoffroy dans les mémoires de l'académie des Sciences, ann. 1724.
Suivant les observations de Malpighi, ces vessies ne forment d'abord qu'un petit enfoncement qui se fait en-dessous de la feuille, & qui s'accroît toujours de plus en plus, jusqu'à devenir quelquefois de la grosseur du poing. Cette excroissance ne détruit pas entiérement la feuille, mais elle en dérange considérablement la configuration. Le petit enfoncement qui en a été la premiere origine, se conserve à la base de la vessie ; mais il se retrécit quelquefois si fort, qu'il ne laisse point d'ouverture sensible.
M. Geoffroy a remarqué qu'à mesure que la vessie grossit, elle prend sa pente comme une figue qui se mûrit, & elle se gerse à-peu-près de même en différens endroits. La superficie est inégale, irréguliere, & hérissée d'un duvet très-serré par ses différentes ouvertures, ainsi que par l'orifice inférieur ; il en tombe une poussiere assez blanche, fine, avec des gouttes d'une eau mucilagineuse. Ces gouttes se séparent en tombant, sans mouiller le papier sur lequel on les reçoit, à cause de la poussiere dont elles sont mêlées. On ne remarque dans cette eau qu'une odeur de seve très-légere, & une couleur roussâtre qu'elle prend en s'épaisissant ; en se desséchant elle durcit comme de la gomme de cerisier.
Plusieurs auteurs attribuent à l'eau des vessies d'orme, une vertu balsamique & vulnéraire, dont ils vantent les effets pour la réunion des plaies récentes, & sur-tout de celles des yeux. Camérarius s'est donné de grands soins pour enseigner la maniere de la recueillir. Fallope dit avoir vu des merveilles de ses effets : Mathiold n'en parle pas avec moins d'éloge ; mais tous les gens éclairés se moquent de ces fadaises.
Si l'on ouvre une vessie d'orme, on y trouve avec cette eau beaucoup de cette poussiere dont j'ai parlé. On y voit aussi, comme dans un duvet, remuer plusieurs petits insectes non-aîlés oblongs, d'une couleur tannée. Ils ont six pattes avec deux cornes sur la tête, & sont chargés sur le dos comme de petits floccons de duvet blanc. Cet insecte prend en le dépouillant la forme d'un moucheron qu'on appelle puceron d'orme. Sa dépouille reste toute entiere comme un fourreau ouvert en deux dans sa longueur. On voit voler ces pucerons autour de la vessie. Ils ont quatre aîles transparentes, deux courtes & deux longues ; celles-ci sont assez larges, & ont au bord extérieur un filet noir, qui s'étend depuis leur naissance jusqu'environ les deux tiers de leur longueur, & se termine en forme de palette. Ces moucherons qui sont du nombre des vivipares, enfermés sous une cloche de verre, déposent au bout de quelques jours d'autres petits insectes roussâtres qu'on apperçoit remuer peu après leur naissance ; en un mot il est plaisant, dit M. de Tournefort, que ces pucerons soient comme autant de marques qui couvrent de nouveaux moucherons.
Après la sortie de cette espece d'essain, les vessies se flétrissent & se dessechent ; alors en les ouvrant, on y trouve, sur-tout dans celles qui se sont le mieux conservées, comme un morceau des dépouilles d'où sont sortis les moucherons dont on a parlé, & la liqueur mucilagineuse se trouve réduite comme de la colle séche. (D. J.)
Orme, (Mat. méd.) la décoction des feuilles, & de l'écorce, & des racines de cet arbre, est regardée comme vulnéraire, astringente, tant pour l'usage inférieur, que pour l'usage extérieur. Ce reméde pris pendant plusieurs jours à grande dose, sous forme de tisane, a été recommandé aussi comme un diurétique très-utile contre l'ascite.
Une substance balsamique qu'on trouve dans ces excroissances ou vessies qui se forment sur ses feuilles, est vanté par plusieurs auteurs comme un excellent cicatrisant. (b)
Étymologie de « orme »
Norm. ourme, ourmet?; provenç. olm, olme?; espagn. et ital. olmo?; du lat. ulmus?; comparez l'anc. haut-allem. elm?; anc. scand. almr. Pictet compare le sanscrit ulmuka, tison, de ul, brûler. L'orme était affecté à la justice?; il était planté sur la motte seigneuriale, et c'était sous son ombrage qu'à la campagne se plaidaient les affaires.
- (c. 1165) Du moyen français orme[1], de l'ancien français orme[2], du latin ulmus, via *olme, par rhotacisme[3].
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Les rimes de « orme »
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Les citations sur « orme »
- Choisir des légumes, des fruits, de la viande et du poisson sur un marché, décider la meilleure manière de les arranger, de les découper, de les cuire, de les servir, tout cela, c'était une forme d'amour.Auteur : Simonetta Greggio - Source : Etoiles (2006)
- La première suggestion formulée qui surgit s'impose immédiatement par contagion à tous les cerveaux, et aussitôt l'orientation s'établit. Comme chez tous les êtres suggestionnés, l'idée qui a envahi le cerveau tend à se transformer en acte. Qu'il s'agisse d'un palais à incendier ou d'un acte de dévouement à accomplir, la foule s'y prête avec la même facilité. Tout dépendra de la nature de l'excitant, et non plus, comme chez l'être isolé, des rapports existant entre l'acte suggéré et la somme de raison qui peut être opposée à sa réalisationAuteur : Gustave Le Bon - Source : Psychologie des foules (1895)
- Les femmes, c'est comme les chaussures: quand on les quitte, il faut y mettre les formes.Auteur : Pierre Dac - Source : L'Os à moelle
- Le mariage est le miracle qui transforme le baiser d'un plaisir a un devoir.Auteur : Helen Rowland - Source : Sans référence
- Vivre est aussi une façon de se suicider : l'inconvénient, c'est que cela prend énormément de temps.Auteur : Imre Kertész - Source : Roman policier (2006)
- La famille n'est pas la cellule sociale. On peut concevoir une société absolument différente de la nôtre. Mais toujours la famille se reformera. C'est l'amour qui l'impose parce qu'il veut durer.Auteur : Jacques Chardonne - Source : L'Amour, c'est beaucoup plus que l'amour (1937)
- Ma franchise, je me la garde. Si je dois être hypocrite, je préfère me taire. A force de combiner, d'inventer des mensonges, on a le visage qui se déforme. Ceux qui combinent ont tôt ou tard la gueule de traviole.Auteur : Léonie Bathiat, dite Arletty - Source : Les Mots d'Arletty
- Il y a des enfants qui se changent en gargouille écumante lorsqu’ils ont affaire au réel qui leur résiste. Moi, j’avais une forme de passivité qui me faisait glisser à la surface du monde, en suivant les pentes douces et en épousant au passage les aspérités. Auteur : Catherine Millet - Source : Une enfance de rêve (2014)
- Le mélange de vrai et de faux est énormément plus toxique que le faux pur.Auteur : Paul Valéry - Source : Cahiers
- Le vice, écrivis-je, commence au choix. J'ai observé à Villefranche, jadis, des marins américains pour qui l'exercice de l'amour ne présentait aucune forme précise et qui s'arrangeaient de n'importe qui et de n'importe quoi. L'idée de vice ne leur traversait pas l'esprit. Ils agissaient à l'aveuglette. Ils se pliaient instinctivement aux règles très confuses des règnes végétal et animal.Auteur : Jean Cocteau - Source : La Difficulté d'être (1947)
- Rumeurs autour de la santé du Président qui a énormément grossi: - Jospin ferait 42 au baromètre BVA et Chirac 37,2 au thermomètre sous le bras!Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)
- Comment naît l'Art ? il s'accouche de la capacité qu'a l'esprit à sculpter le domaine sensoriel. Il met en forme et rend visibles nos émotions...Auteur : Muriel Barbery - Source : L'élégance du hérisson (2006)
- La solitude peut être une forme de compagnie.Auteur : Marc Lévy - Source : Vous revoir (2005)
- Leurs oeuvres sont de magnifiques architectures de sons, aux lignes et aux rythmes touffus, d'une abondante beauté, d'abord plus formelle qu'expressive.Auteur : Romain Rolland - Source : Musiciens d'autrefois (1908)
- J'ai jamais eu le sentiment d'être arrivé à une impasse ou d'avoir fait une énorme erreur d'analyse. Je n'ai jamais été marxiste ou communiste.Auteur : Jacques Attali - Source : Contact, l'encyclopédie de la création (Emission de TV canadienne).
- Ta passion pour ton métier n'est qu'un des nombreux masques de l'ambition. Chez d'autres, moins habiles, moins stratèges, le désir de conquête est plus visible ; chez toi, au premier abord, on ne décèle pas l'ambitieux compétiteur ; seulement le travailleur acharné, mais il y a dans cette forme de dévouement, cet acharnement à bien faire, une même volonté d'atteindre la première place, et d'y rester, quel que soit le prix à payer pour ça. Auteur : Karine Tuil - Source : Les choses humaines (2019)
- Comment un homme s'assure-t-il de son pouvoir sur un autre Winston ?
Winston réfléchit : en le faisant souffrir, répondit-il.
- Exactement. En le faisant souffrir. L'obéissance ne suffit pas. Comment, s'il ne souffre pas peut-on être certain qu'il obéit, non à sa volonté, mais à la nôtre ? Le pouvoir est d'infliger des souffrances et des humiliations. Le pouvoir est de déchirer l'esprit humain en morceaux que l'on rassemble ensuite sous de nouvelles formes que l'on a choisies.Auteur : George Orwell - Source : 1984 (1949) - Je n'ai jamais compris pourquoi les gens qui peuvent avaler l'énorme invraisemblance d'un Dieu en personne rechignent devant l'idée d'un Diable en personne.Auteur : Graham Greene - Source : La Fin d'une liaison (1951)
- L'indifférence est peut-être la forme la plus raffinée de la jalousie.Auteur : Eugène Cloutier - Source : Croisières (1963)
- On n'oublie rien. Quand bien même on s'est efforcé du contraire: le passé vit en nous. Masse informe tapie au plus profond de soi, qu'on pourrait croire endormie mais qui veille.Auteur : Laurence Tardieu - Source : Puisque rien ne dure (2006)
- Besoin de mettre la forme au service du fond
Mais nul besoin d'un pouvoir pour pouvoir décoller du fond
En vérité besoin de s'remettre en questions
De s'poser les bonnes questions, besoin de résolutions.Auteur : Médine Zaouiche, dit Médine - Source : Jihad, le plus grand combat est contre soi-même (2005) - Un défi : un islam politique qui agit sous forme de provocations pour tester la résistance de la République.Auteur : Nicolas Sarkozy - Source : RTL Matin, 15 novembre 2016.
- Le temps n'efface rien, il transforme simplement les souvenirs en petits fragments : les traces de l'absence.
L'image d'un visage, le son d'une voix, un lieu familier, un parfum que l'on croit reconnaître, la chaleur diffuse d'une caresse : tout est là, à portée de main... et pourtant si loin! Auteur : Bruno Combes - Source : Seulement si tu en as envie...(2017)
- L'abbé Alary, quoique formé par ce savant, digne du seizième siècle, n'eut garde de l'imiter, ni dans sa critique un peu brutale, ni dans ses préventions érudites, ni dans ses opinions hasardées ou dangereuses.Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Alary
- Ce sont les impératifs de la technologie et de l'organisation qui déterminent la forme de la société économique, non les images de l'idéologie.Auteur : John Kenneth Galbraith - Source : Sans référence
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