Définition de « poumon »


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NOM genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|pu.m??) poumon (m)

  • (anat) (ucf|viscère) spongieux renfermé dans l’intérieur de la poitrine et qui est le principal organe de la respiration.

  • (ucf|chacune) des deux parties qui forment cet organe et qui sont séparées l’une de l’autre par le médiastin et par le cœur. - Les lobes du poumon. - Maladie du poumon. - Inflammation du poumon. - Le poumon droit. - Le poumon gauche. - Le sommet du poumon. - La base du poumon. - Le sang ne devient rouge qu’après avoir passé par les poumons. - Cracher ses poumons. - Respirer à pleins poumons, Respirer profondément. - Crier à pleins poumons, Crier très fort. - Il a de bons poumons, d’excellents poumons, se dit d’un Homme qui a la voix forte. - On dit dans le même sens, en parlant d’une dispute : - Cet homme l’a emporté par la force de ses poumons plutôt que par la force de ses raisons.


    Définitions de « poumon »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    POUMON, subst. masc.

    A.? ANATOMIE
    1. Organe principal de la respiration des mammifères, des oiseaux, des reptiles et de certains invertébrés, où se font les échanges gazeux entre l'organisme et le milieu extérieur, constitué d'un tissu spongieux, extensible, très vascularisé. Synon. (en bouch.) mou.Classe de vertébrés à sang froid caractérisés par la présence de branchies dans leur jeune âge (têtards) et de poumons à l'état adulte (Coupin, Animaux de nos pays,1909, p. 166).Lorsqu'on examine au microscope, une coupe pratiquée dans un poumon de mammifère on observe immédiatement un très grand nombre de « trous » qui sont les cavités des alvéoles pulmonaires, pleines d'air chez l'être vivant (Camefort, Gama, Sc. nat.,1960, p. 142):
    On réserve d'ordinaire le nom de voix au son que les animaux produisent en faisant sortir l'air de leurs poumons, au travers de leur glotte : dans ce sens il n'y a que les animaux à poumons c'est-à-dire, les mammifères, les oiseaux et les reptiles, qui aient une voix. Cuvier, Anat. comp.,t. 4, 1805, p. 445.
    2. En partic. Chacun des deux organes respiratoires de l'homme situés dans la cavité thoracique (l'un à droite divisé en trois lobes, l'autre à gauche divisé en deux lobes), séparés par le médiastin et entourés par la plèvre. Avoir de bons poumons; des poumons robustes, solides; poumon congestionné, tuberculeux; cancer, gangrène, lésion, perforation, ulcération du poumon; radiographie des poumons. Le parfum des orangers devenait plus pénétrant; on le respirait avec ivresse, en élargissant les poumons pour le boire profondément (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, S?urs R., 1884, p. 1265).Le poumon, dit Laguesse, est un arbre creux, ramifié presque à l'infini, dont les nombreuses branches sont les bronches, dont les rameaux ultimes ou canaux alvéolaires s'élargissent, s'alvéolisent et changent de structure pour revêtir les caractères des surfaces respiratoires (A. Calmette, Infection bacill. et tubercul.,1920, p. 128).Je ne pus douter que mon état lui paraissait assez grave. Il prescrivit je ne sais plus quel révulsif pour décongestionner mes poumons, et promit de revenir le lendemain (Gide, Si le grain,1924, p. 559).
    ? MÉD. Poumon artificiel, d'acier. Appareil de respiration artificielle constitué d'une caisse étanche, dans lequel le malade atteint de paralysie respiratoire est allongé, et qui entretient la ventilation pulmonaire de celui-ci. Locaux comportant six à dix chambres d'isolement pour le traitement des formes respiratoires spinales ou bulbaires, et dotés de l'équipement nécessaire en appareils respirateurs des différents types : ? appareils classiques (poumons d'acier); ? appareils en cuirasse : fonctionnant d'une façon autonome, susceptibles d'être utilisés lors du transport du malade (Organ. hospit. Fr.,1957, p. 36).
    ? Locutions
    ? Cracher ses poumons (pop.). Tousser, expectorer abondamment par le fait de la tuberculose pulmonaire ou d'une cause irritante. Les deux amis étaient jetés dans l'orangerie, au milieu de milliers de prisonniers qui remplissaient l'immense cave. Toute pleine d'une poussière blanche, que le pas de chaque prisonnier soulevait, faisant des « nuages d'albâtre » dans lesquels tout le monde toussait à cracher ses poumons (Goncourt, Journal,1872, p. 866).Une femme maigre et brune, debout, les dévisageait; pendant que, derrière elle, dans l'ombre, apparaissait le profil noyé d'un petit homme pâlot, en train de cracher ses poumons (Zola, L'?uvre,1886, p. 68).P. métaph. En quelques kilomètres on passe de deux cent cinquante mètres d'altitude à plus de mille mètres. La voiture crache ses poumons et sue dans son radiateur (T'Serstevens, Itinér. esp.,1933, p. 61).
    ? Aspirer, respirer à pleins poumons. Respirer profondément. Quand le chasseur part le matin, aux premières blancheurs de l'aube, rempli d'ardeur et d'espérance, il aspire l'air à pleins poumons (Sandeau, Mllede La Seiglière,1848, p. 200).Emmanuel se pencha à la fenêtre. Il respira à pleins poumons une odeur de lilas, puis, tournant sur lui-même, commença ses ablutions (Roy, Bonheur occas.,1945, p. 351).P. métaph. Après tant de jours passés dans un lourd recueillement, Anna aspirait à pleins poumons cette vie qui s'élargissait à la lumière (Reider, MlleVallantin,1862, p. 122).
    ? P. méton. Voix considérée du point de vue du souffle qui lui confère sa force. Avoir du poumon, de bons poumons; crier, brailler à pleins poumons, de tous ses poumons. Synon. s'époumonner.Chacun parlait sans attendre que son tour fût venu et criait de toute la force de ses poumons (Janin, Âne mort,1829, p. 114).Allons le débaucher! Ohé! Camarades! Qui est-ce qui vient débaucher Cloquet? Les deux mains en porte-voix, Tournabien avait crié cela de tous ses poumons (R. Bazin, Blé,1907, p. 113).Son principal moyen d'action, c'étaient ses réunions publiques où il tombait, à la force du poumon, la candidature rivale (A. France, Île ping.,1908, p. 345).
    ? P. métaph. En se penchant par une des ouvertures ménagées au-dessous du pont [du navire], on aperçoit les gigantesques poumons d'acier qui halètent dans la poitrine du monstre (Bourget, Ét. angl.,1888, p. 7).
    B.? P. anal. Espace dont la couverture végétale est propre à entretenir le renouvellement de l'air d'un lieu. Parcs entourant des demeures princières, jardins attenant à des maisons bourgeoises, promenades ombragées occupant l'emplacement d'une ceinture militaire démantelée. Les deux derniers siècles ont entamé avec voracité ces réserves, authentiques poumons de la ville (Le Corbusier, Charte Ath.,1957, p. 39).
    REM.
    Poumonique, adj.,vieilli. Atteint de tuberculose pulmonaire. Synon. poitrinaire, pulmonique (vieilli), tuberculeux.Donnez-moi le feu et une poignée de fougère sèche. C'est bien! soufflez à présent; vous n'êtes pas poumonique? (Sand, Mare au diable,1846, p. 72).
    Prononc. et Orth. : [pum? ?]. Ac. 1694, 1718 : poulmon; dep. 1740 : poumon. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 pulmun « organe de la respiration » (Roland, éd. J. Bédier, 1278); ca 1160 poumon (Troie, éd. L. Constans, 9905); 1694 expr. cracher ses poumons (Ac.); 2. 1671 fig. perdre son poumon « s'époumoner, se fatiguer à parler ou à crier » (Mmede Sévigné, Corresp., 8 avr., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 210); 1690 user ses poulmons (Fur.); 1694 avoir de bons poumons (Ac.); 1811 de toute la force de ses poumons (Jouy, Hermite, t. 1, p. 136 : ces messieurs y discutent [...] de toute la force de leur esprit et de leurs poumons); 1844 crier à pleins poumons (Balzac, Paysans, p. 212); 3. 1933 p. anal. en parlant des jardins publics et des parcs d'une ville (Morand, Londres, p. 116 : On les appelle parfois [les parcs et les squares] les « poumons » de Londres); 4. 1946 poumon d'acier (Prévert, Paroles, p. 242); 1953 poumon artificiel (Lar. 20eSuppl.). Du lat. pulmo, -onis « poumon ». Au sens 3, prob. calque de l'angl. lung, att. dans ce sens dès 1808 (NED). Fréq. abs. littér. : 1 000. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 207, b) 1 159; xxes. : a) 1 038, b) 1 123. Bbg. Gohin 1903, p. 279 (s.v. poumonique).


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    poumon \pu.m??\ masculin

    1. (Anatomie) Viscère spongieux renfermé dans l'intérieur de la poitrine et qui est le principal organe de la respiration.
      • S'il n'y a aucun signe plessimétrique ou stéthoscopique indiquant une lésion superficielle du poumon, et si la respiration est simplement affaiblie, on ne peut guère hésiter qu'entre l'existence d'indurations centrales ou disséminées et un état emphysémateux du poumon. (Commentaire sur De l'auscultation plessimétrique, du docteur Noël Gueneau de Mussy (article paru dans L'Union médicale, 1976, n° 83, 85 & 87), publié dans Archives médicales belges, 1876, vol. 10, p. 198)
      • TOINETTE : Qui est votre médecin ?
        ARGAN : Monsieur Purgon.
        TOINETTE : Cet homme-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. De quoi dit-il que vous êtes malade ?
        ARGAN : Il dit que c'est du foie, et d'autres disent que c'est de la rate.
        TOINETTE : Ce sont tous des ignorants. C'est du poumon que vous êtes malade.
        ARGAN : Du poumon ?
        TOINETTE : Oui. Que sentez-vous ?
        ARGAN : Je sens de temps en temps des douleurs de tête.
        TOINETTE : Justement, le poumon.
        ARGAN : Il me semble parfois que j'ai un voile devant les yeux.
        TOINETTE : Le poumon.
        (Molière, Le Malade imaginaire, acte III, scène 10, 1673)
    2. Chacune des deux parties qui forment cet organe et qui sont séparées l'une de l'autre par le médiastin et par le c?ur.
      • C'est ici seulement que l'homme sent l'air pénétrer facilement dans ses poumons, qu'il vit, qu'il pense. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
      • J'essayais, en contractant le gosier, d'absorber le moins possible d'eau et de résister à l'asphyxie en retenant le plus longtemps que je pouvais l'air dans mes poumons. Mais je ne pus tenir plus de quelques instants. (Henri Alleg, La Question, 1957)
      • [?], tout à coup, comme si le son s'évadait brusquement du tournant de la montagne, on entendit des voix hurlantes, beuglant de tous leurs poumons, aussi faux que possible: [?]. (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
      • Malgré mon obésité, je marchais allègrement, tout heureux de décrasser mes poumons à cet air limpide, à cet air lustral des belles nuits d'été... (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
      • La Girafe, excitée à fuir, se presse, s'emporte, [?] ; mais elle ne soutient point longtemps cet effort, qu'elle ressent comme une fatigue : c'est que ses poumons n'ont pas assez d'ampleur ; défaut que révèle la petitesse du coffre qui les contient. (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
      • Bert portait toujours ce plastron ; c'était sa chimère favorite, créée par une somnambule extra-lucide qui avait déclaré au jeune homme qu'il avait les poumons faibles. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 102 de l'édition de 1921)
    3. (Figuré) Souffle, force pulmonaire.
      • Notre air ici est acide à cause de la montagne sur laquelle nous sommes. On ne s'en aperçoit jamais parce que la montée est en pente douce. Mais les bêtes s'essoufflent et il n'y a rien de meilleur que le vin pour leur donner du poumon. (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 44)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    POUMON. n. m.
    Viscère spongieux renfermé dans l'intérieur de la poitrine et qui est le principal organe de la respiration. Il se dit aussi de Chacune des deux parties qui forment cet organe et qui sont séparées l'une de l'autre par le médiastin et par le cœur. Les lobes du poumon. Maladie du poumon. Inflammation du poumon. Le poumon droit. Le poumon gauche. Le sommet du poumon. La base du poumon. Le sang ne devient rouge qu'après avoir passé par les poumons. Cracher ses poumons. Respirer à pleins poumons, Respirer profondément. Crier à pleins poumons, Crier très fort. Il a de bons poumons, d'excellents poumons, se dit d'un Homme qui a la voix forte. On dit dans le même sens, en parlant d'une Dispute : Cet homme l'a emporté par la force de ses poumons plutôt que par la force de ses raisons.

    Littré

    POUMON (pou-mon) s. m.
    • 1Organe renfermé dans la poitrine, et par lequel s'effectue la respiration. Les lobes du poumon. Maladies du poumon. Le sentiment général est que le mouvement de la poitrine ne dépend pas de celui du poumon, et que celui-ci au contraire n'est qu'une suite ou un effet du premier, Mairan, Éloges, Brémond.

      Perdre, user son poumon, se fatiguer la poitrine à parler, à crier. Ne perdons pas notre temps et notre poumon [en compliments], Sévigné, 8 avril 1671. J'ai usé mes poumons en m'efforçant de donner du sens à des buses, et de l'honneur à des coquins, Mirabeau, Lett. orig. t. II, p. 241, dans POUGENS.

      Il a de bons poumons, d'excellents poumons, il a une voix forte.

      La force des poumons, la force de la voix. Cet homme l'a emporté dans la discussion par la force de ses poumons.

    • 2Poumon marin, poumon de mer, espèce de mollusque.

    HISTORIQUE

    XIe s. [Il] Tranche le cuer, le feie et le pulmun, Ch. de Rol. XCVI.

    XIIe s. Uns del ost as Syriens traïst un dart, e par aventure ferid le rei de Israel al polmun, e navrad le à mort, Rois, p. 339.

    XIIIe s. Tost l'ont afaitié à son droit, As levriers a donné lor droit, Et le pomon et la coraille, Ren. 22533.

    XVe s. Car il tenoit entre ses mains Du foye, du polmon et des trippes, Villon, 1re rep.

    XVIe s. Le poulmon est instrument de la voix et respiration par le moyen et benefice de la trachée artere, Paré, II, 9.

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    Encyclopédie, 1re édition

    POUMON, (Anatomie) c'est une partie du corps humain, qui est composée de vaisseaux & de vésicules membraneuses, & qui sert pour la respiration. Voyez Respiration.

    Les poumons sont divisés en deux gros lobes par le médiastin, & chacun de ces lobes, en d'autres moindres. Le gros lobe droit est quelquefois divisé en trois ou quatre, par le moyen de certaines scissures qui vont du bord antérieur au bord postérieur. Le gros lobe gauche est divisé en deux pour l'ordinaire ; mais en examinant de près ces grands lobes, on voit qu'ils se partagent en lobules fort petits, irréguliers et très-distinctement séparés, lesquels sont environnés d'une substance cellulaire qui en fait la séparation, & qui peut se gonfler.

    Lorsque ces gros lobes sont gonflés, le poumon de l'homme ressemble assez à celui des différens animaux qui sont exposés dans les boucheries. Voyez nos Pl. anatom. & leur explic. Voyez aussi Lobe & Lobule.

    La substance des poumons est membraneuse, étant composée d'une infinité de cellules ou vésicules, qui semblent n'être autre chose que des expansions des membranes des bronches, auxquelles elles sont suspendues comme des grapes de raisin, tellement qu'en soufflant dans l'un des rameaux des bronches, les cellules ou vésicules qui lui appartiennent, se gonflent ; tandis que les autres qui ne lui appartiennent pas, demeurent flasques & dans le même état. Voyez Bronches.

    Ces pelotons de vésicules sont appellés lobules internes, nom qui les distingue des moindres lobules dont nous avons parlé. Entre ces lobules internes serpentent les ramifications des arteres & de la veine pulmonaire. Les plus gros troncs marchent dans les interstices cellulaires, reçoivent les vaisseaux, & ils jettent de tous côtés des ramifications qui forment autour des cellules un réseau admirable décrit par Malpighi. Ces espaces sont outre cela remplis par des membranes qui viennent des lobules, & dont les unes sont paralleles, & les autres disposées en angles. Ces lobules se découvrent & se développent d'eux-mêmes très-exactement, si l'on met à découvert les gros rameaux des bronches, & qu'on souffle dans les moindres. Alors chaque lobule qui appartient à un de ces rameaux, se gonflera, & se fera remarquer distinctement dans toute son étendue.

    Toute la substance des poumons est recouverte d'une membrane que l'on regarde comme une production de la plevre, & que l'on peut partager en deux lames ; l'une externe, qui est mince, lisse & nerveuse ; l'autre interne, qui est un peu plus épaisse & plus inégale, & qui est principalement composée des extrémités des vaisseaux & des vésicules, dont l'impression y forme de petits enfoncemens qui la font ressembler à un rayon de miel. Quelques-uns assurent que cette membrane a une infinité de pores tellement disposés, qu'ils absorbent aisément les humeurs qui se trouvent dans la cavité de la poitrine, & n'y laissent rien échapper ; mais cela paroît très peu fondé.

    Les vaisseaux des poumons sont l'artere & la veine pulmonaire, l'artere & la veine bronchiale, & les vaisseaux lymphatiques. De ces vaisseaux les uns sont propres, & les autres communs, par rapport à l'usage dont ils sont au reste du corps. Les communs sont l'artere & la veine pulmonaire, & les vaisseaux lymphatiques. Les propres sont l'artere & la veine bronchiale. Voyez Bronches, Bronchiale, Pulmonaire.

    Les poumons ont un grand nombre de nerfs qui viennent du tronc de la huitieme paire & du nerf intercostal, & qui se distribuant dans toute la substance des poumons, embrassent les ramifications des bronches & des vaisseaux sanguins. Willis assure aussi que les vésicules pulmonaires ont des fibres musculaires, afin de pouvoir se contracter davantage dans l'expiration ; mais d'autres nient ces fibres musculaires. Diemerbroeck observe que les vésicules n'admettent pas seulement l'air, mais aussi d'autres matieres plus grossieres ; & il cite pour exemple deux asthmatiques qu'il ouvrit. L'un étoit un tailleur de pierre, qui avoit les vésicules des poumons si remplies de poussiere, qu'en les ouvrant le scalpel entroit comme dans un monceau de sable. L'autre étoit un tapissier dont les vésicules étoient remplies d'une poussiere fine ou d'un duvet. Voyez Asthme.

    Polype des poumons, voyez Polype.

    poumon. On vient de lire la structure admirable des poumons, & l'on a découvert dans ce siecle leurs vaisseaux lymphatiques : cette partie est exposée comme les autres à des jeux de la nature. M. Deslandes écrivit de Brest en 1718 à l'académie des Sciences, qu'il avoit vû ouvrir le corps d'un jeune homme de 27 ans, très-bien fait, & d'une bonne constitution, à qui l'on avoit trouvé cinq poumons, ou plûtôt cinq lobes du poumon, dont trois par conséquent étoient surnuméraires. Ils étoient tous revêtus de leur membrane commune, & couchés les uns sur les autres sans aucune adhérence ; de sorte qu'on les sépara facilement & sans rien déchirer. Les trois lobes surnuméraires ne différoient point en grosseur des deux naturels ; deux des surnuméraires étoient couchés sur la partie supérieure du grand lobe gauche, & le troisieme sur le lobe droit.

    Le poumon est une partie bien délicate : en voici la preuve. Une femme de 57 ans ayant avalé un petit brin de paille de chanvre en brisant du chanvre sur une bancelle pour en séparer les chenevotes, fut saisie peu de tems après d'une toux douloureuse, & d'une extrème difficulté de respirer & de parler. Elle se sentoit continuellement le gosier picoté, mourut en moins de trois jours, & l'on trouva le brin de paille dans l'intérieur de la premiere subdivision des bronches qui se distribuent à l'entrée du lobe du poumon. Il étoit situé transversalement comme une barre dans la bronche, au-dessus de la division, fiché de maniere qu'il en piquoit par ses deux pointes les parois internes. L'irritation continuelle qu'il causoit à des parties d'un sentiment très-vif & très exquis, enflamma le poumon, qui en portoit effectivement toutes les marques, les autres visceres étant parfaitement sains.

    J'ai vu un cas semblable, & qui ne fut pas moins triste. Un étudiant du college de la Trinité à Cambridge, se promenant avec ses amis, & passant au milieu des blés, prit un épi d'orge, le mit plusieurs fois dans sa bouche, d'où enfin il ne put plus le retirer ; l'épi tomba dans le larynx, causa au jeune homme une toux convulsive & une irritation si grande dans les bronches, qu'il en mourut au bout de 24 heures, sans qu'il fût possible de lui donner assez promptement les secours nécessaires. (D. J.)

    Poumon des animaux, (Physiolog.) Les animaux terrestres ont des poumons charnus ; les amphibies des poumons membraneux ; & les oiseaux des poumons en partie charnus & en partie membraneux, sans parler de la structure des poumons particuliers aux insectes, & des ouies des poissons, qui peuvent passer pour une espece de poumon.

    Les poumons des animaux terrestres servent particulierement à la circulation du sang, en contribuant à l'action qui le fait passer d'un des ventricules du c?ur à l'autre au-travers des poumons ; & ces poumons paroissent charnus, étant toujours fort remplis de sang.

    La seconde espece de poumons, qui est celui des amphibies, tels que sont les tortues, les serpens, les salamandres, les crapauds, les grenouilles, ne donne aucun passage d'un des ventricules du c?ur à l'autre ; le passage se fait au-travers des parois qui séparent les ventricules l'un de l'autre. Le poumon membraneux de ces animaux ne leur sert guere qu'à soutenir leur corps dans l'eau.

    Le poumon des oiseaux sert à la circulation du sang, de même que celui des animaux terrestres ; mais il est divisé en deux parties, dont l'une paroît charnue comme aux animaux terrestres ; l'autre est tout-à-fait membraneuse, & formée en plusieurs grandes vessies. L'usage de cette partie membraneuse est de suppléer au défaut des muscles du bas-ventre, qui sont très-petits dans les oiseaux, à cause de la grandeur de l'os de la poitrine, pour donner origine aux grands muscles qui remuent les aîles.

    Lorsque la poitrine des oiseaux est retrécie dans l'expiration, tout l'air dont elle est d'abord remplie ne sort pas au-dehors par l'âpre-artere, mais il arrive que par la compression de la poitrine une partie est poussée dans le bas-ventre, où elle remplit de grandes vessies qui y sont enfermées. De même lorsque dans l'inspiration leur poitrine est élargie, elle ne reçoit pas seulement l'air de dehors, mais elle reçoit aussi celui qui a été envoyé dans les vessies du bas-ventre ; ce qui fait que le bas-ventre se dilate lorsque la poitrine s'étrécit.

    Cette méchanique particuliere de la respiration des oiseaux, peut être entendue par les soufflets des forges, qui semblent avoir été faits à l'imitation des organes de la respiration des volatiles ; car ces soufflets ont une double capacité pour recevoir l'air : la premiere est celle de dessous, qui reçoit l'air lorsque le soufflet s'ouvre ; & cette capacité représente les vessies de la poitrine : la seconde capacité est celle de dessus, qui représente les vessies du bas-ventre. En effet, lorsque la capacité inférieure est retrécie par la compression du soufflet, l'air qu'elle a reçu entre par un trou dont elle est percée, & passe dans la capacité supérieure, ensorte que l'air poussé fortement élargit cette capacité, en faisant soulever le volet de dessus, parce que ce trou étant dans le volet du milieu, fait l'office du diaphragme entre les deux capacités qui composent le soufflet : ces capacités ne different de celles des vessies du poumon des oiseaux, que par leur situation ; la capacité des vessies qui reçoivent l'air de dehors, sont dans la partie supérieure aux oiseaux, au lieu qu'elle est dans la partie inférieure dans les soufflets des forges.

    Au lieu de poumons, les poissons ont des organes que les Anatomistes appellent branchies, & qu'on nomme en françois ouies. Ces organes sont comme des feuillets mis les uns sur les autres quatre de chaque côté ; ils sont composés chacun d'une grande quantité de petites membranes cartilagineuses longues, étroites & doubles, fendues par le bout, & arrangées l'une contre l'autre comme les filets de barbe de plume : un os auquel ces petites barbes sont attachées, fait la base du feuillet ; & chaque petit filet de membrane a une artere capillaire par où le sang lui est apporté, & une veine pareille par où il retourne. Voyez Ouies.

    On trouve dans les insectes des organes dont la structure & les usages ont aussi quelque rapport avec les ouies des poissons, & avec les poumons des autres animaux. On leur leur a donné le même nom de branchies ; mais elles sont ordinairement en bien plus grand nombre que dans les poissons, s'étendent tout le long de leur corps, & ont chacune une ouverture séparée. C'est peut être ce qui fait en partie que l'huile tue indifféremment toutes sortes d'insectes quand ils y ont été plongés seulement un moment : l'huile par sa viscosité bouchant toutes les ouvertures des branchies au-dehors, chacun de ces petits poumons contenant peu d'air, n'est pas capable de forcer la résistance que cette glu apporte au passage de l'air nécessaire à leur vie. (D. J.)

    Poumon, maladie du (Médecine.) Un organe fort considérable placé dans la poitrine, ayant pour fonction alternative de recevoir l'air, de le renvoyer, & de préparer le sang qui y passe, se nomme le poumon. On l'appelle ainsi, à cause de son action, parce qu'il est très-exposé à l'air, & qu'il doit faire grand nombre d'opérations pendant la vie. Il est sujet à différentes maladies, dont plusieurs se rapportent à la respiration, la toux, le crachat, la suffocation, la péripneumonie, la phtisie, l'h?mophtisie, la dispnée, l'orthopnée, l'asthme, &c. Voyez tous ces mots sous leurs articles particuliers.

    Souvent le poumon à la suite d'une péripneumonie, d'une h?mophtisie, d'une blessure ou d'un tubercule, ramasse du pus dans une partie celluleuse, ou dans les bronches, & quelquefois après une pleurésie ou une autre maladie inflammatoire ; c'est ce qu'on nomme vomique. Il en reçoit par métastase dans sa propre substance, forme ainsi un abscès, & ensuite un ulcere. Ce pus consume peu-à-peu le poumon ; & l'on juge de sa nature lorsqu'en mettant le crachat purulent dans l'eau, il va au fond de cette eau. Le pus mêlé avec le sang produit la phtisie ; quand on a réussi à guérir cette maladie, le poumon reste adhérent à la plevre ; ce qui produit une plus grande difficulté de respirer, & empêche l'exacte préparation des humeurs. Il faut promptement exciter l'évacuation du pus par les crachats, en employant les expectorans, les béchiques, les balsamiques ou les diurétiques, pour le faire sortir par les voies urinaires.

    L'humeur qui lubréfie intérieurement les bronches, semblable à celle qui enduit la membrane pituitaire, devient souvent ténue & âcre, ou reçoit en elle une acrimonie catarreuse, puisqu'elle cause une toux fréquente accompagnée de crachats ténus qui ne procurent aucun soulagement. Il faut employer les anodins pour cuire cette humeur ; les mucilagineux & les pectoraux pour empêcher son action ; & les diaphorétiques pour l'attirer à la peau, pendant que d'un autre côté on fait usage des résineux & des balsamiques, pour diminuer la corruption spontanée.

    Si dans les fibres particulieres des poumons il arrive une convulsion ordinaire aux asthmatiques, quelquefois même aux personnes hystériques, hypocondriaques, à ceux qui sont attaqués d'un excès de mobilité des esprits, & que cette convulsion, capable de suffoquer tout-d'un-coup, vienne à cesser sans aucun crachement, il convient de l'arrêter par le moyen des anti-spasmodiques mêlés avec les pectoraux. Mais la paralysie de ses fibres, suite d'une anxiété insurmontable, que certains auteurs appellent maladie catarreuse, suffocante, n'admet presqu'aucun remede, & cause enfin la mort.

    Lorsque les glandes des poumons sont tuméfiées, écrouelleuses, skirrheuses, ce qu'on peut conjecturer par une respiration constamment difficile, sans crachats ni semblables tumeurs dans les parties glanduleuses plus sensibles, leur guérison demande un long usage des médicamens résolutifs & des pectoraux.

    Après des ulceres, des blessures, une contusion, la pleurésie, la péripneumonie, l'h?mophtysie, l'empyème & la phtisie, souvent les poumons s'attachent à la plevre, & cette adhérence cause pendant toute la vie une difficulté de respirer absolument incurable.

    Toute matiere qui vient à se jetter sur les poumons, est dangereuse, à-moins qu'elle ne sorte sous la forme de crachats ; & il faut provoquer cette évacuation par les expectorans, ou bien ramener la matiere à son premier lieu, ou la faire sortir par les urines.

    Mais si le poumon est attaqué d'inflammation, d'érésipelle, ou de rhumatisme, on rapporte ces maladies à la fausse péripneumonie, parce que la difficulté de respirer est accompagnée de fievre, sans qu'on y voie les autres signes ou la fin de l'inflammation. (D. J.)

    Poumon marin, insecte de mer d'une substance molle, legere, spongieuse, & d'une couleur bleuâtre. Rondelet prétend qu'on lui a donné le nom de poumon, parce qu'il ressemble au poumon de l'homme par sa forme & par sa conformation inférieure. Cet insecte luit pendant la nuit ; si on frotte un bâton de sa substance, elle lui communique sa propriété phosphorique, & le rend lumineux dans l'obscurité. Lorsque les poumons marins paroissent sur la surface des eaux, on les regarde comme un présage d'une tempête. Mathiole a éprouvé qu'étant appliqués sur quelques parties du corps, ils excitoient de la démangeaison & même de la rougeur. Rondelet, hist. des insect. & zoophites, ch. xxvj.

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    Étymologie de « poumon »

    Genev. polmon?; provenç. polmo, pulmo?; espagn. pulmon?; ital. polmone, du lat. pulmonem?; grec, ??????? ou ???????, de ?????, respirer.

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    Du latin pulmo.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    POUMON, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 pulmun « organe de la respiration » (Roland, éd. J. Bédier, 1278); ca 1160 poumon (Troie, éd. L. Constans, 9905); 1694 expr. cracher ses poumons (Ac.); 2. 1671 fig. perdre son poumon « s'époumoner, se fatiguer à parler ou à crier » (Mmede Sévigné, Corresp., 8 avr., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 210); 1690 user ses poulmons (Fur.); 1694 avoir de bons poumons (Ac.); 1811 de toute la force de ses poumons (Jouy, Hermite, t. 1, p. 136 : ces messieurs y discutent [...] de toute la force de leur esprit et de leurs poumons); 1844 crier à pleins poumons (Balzac, Paysans, p. 212); 3. 1933 p. anal. en parlant des jardins publics et des parcs d'une ville (Morand, Londres, p. 116 : On les appelle parfois [les parcs et les squares] les « poumons » de Londres); 4. 1946 poumon d'acier (Prévert, Paroles, p. 242); 1953 poumon artificiel (Lar. 20eSuppl.). Du lat. pulmo, -onis « poumon ». Au sens 3, prob. calque de l'angl. lung, att. dans ce sens dès 1808 (NED).

    poumon au Scrabble


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    Les rimes de « poumon »


    On recherche une rime en .

    Les rimes de poumon peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en m§

    Rimes de mi-démon      Rimes de Waasmont      Rimes de ramons      Rimes de saumons      Rimes de estimons      Rimes de à la daumont      Rimes de goémon      Rimes de Chastre-Villeroux-Blanmont      Rimes de Merlemont      Rimes de Fontaine-Valmont      Rimes de sommons      Rimes de abîmons      Rimes de timons      Rimes de présumons      Rimes de poumon      Rimes de filmons      Rimes de mormons      Rimes de Thirimont      Rimes de Franchimont      Rimes de Chapelle-lez-Herlaimont      Rimes de Robelmont      Rimes de Mormont      Rimes de entamons      Rimes de dégommons      Rimes de Agimont      Rimes de Kwaremont      Rimes de Herbeumont      Rimes de acclamons      Rimes de Thiaumont      Rimes de timon      Rimes de assumons      Rimes de semons      Rimes de Aisemont      Rimes de piedmont      Rimes de Thimister-Clermont      Rimes de Sprimont      Rimes de confirmons      Rimes de Mons      Rimes de réclamons      Rimes de Vencimont      Rimes de Grand-Rosière-Hottomont      Rimes de rallumons      Rimes de envenimons      Rimes de fermons      Rimes de refermons      Rimes de Gomzé-Andoumont      Rimes de Froidmont      Rimes de Orchimont      Rimes de ex-démon      Rimes de Bagimont     

    Mots du jour

    mi-démon     Waasmont     ramons     saumons     estimons     à la daumont     goémon     Chastre-Villeroux-Blanmont     Merlemont     Fontaine-Valmont     sommons     abîmons     timons     présumons     poumon     filmons     mormons     Thirimont     Franchimont     Chapelle-lez-Herlaimont     Robelmont     Mormont     entamons     dégommons     Agimont     Kwaremont     Herbeumont     acclamons     Thiaumont     timon     assumons     semons     Aisemont     piedmont     Thimister-Clermont     Sprimont     confirmons     Mons     réclamons     Vencimont     Grand-Rosière-Hottomont     rallumons     envenimons     fermons     refermons     Gomzé-Andoumont     Froidmont     Orchimont     ex-démon     Bagimont     


    Les citations sur « poumon »

    1. L'air n'est pas, comme l'espace, comme la lumière, comme le feu, un instrument de l'infini, un outil du démiurge : c'est une poussière de rien du tout qui, à force de se glisser dans nos poumons, a su se rendre indispensable.

      Auteur : Jean d'Ormesson - Source : Presque rien sur presque tout (1996)


    2. La pendaison et surtout la noyade tenaient les premières places dans son classement morbide. Non pas que l'écartèlement ou l'éviscération fussent une partie de plaisir, mais rien ne surpassait dans l'horreur les derniers instants d'un noyé, cet ultime seconde où un réflexe de survie poussait à inspirer de l'eau et à sentir chaque alvéole des poumons se remplir de liquide.

      Auteur : Franck Thilliez - Source : Luca (2019)


    3. Je voudrais ne jamais vieillir, marcher au tambour, celui de la jeunesse – mais sans un ordre exprès – un tambour personnel... Danser, chanter, se libérer. J’en mourrai peut-être. Peu importe si quelquefois la peau, les poumons se déchirent, mais quoi...

      Auteur : Joséphine Baker - Source : « Les mémoires » de Joséphine Baker, recueillis par Marcel Sauvage (1949)


    4. Il chantait à pleins poumons maintes romances à la mode, et les passants s'arrêtaient pour l'entendre, émerveillés par le charme et la pureté de son généreux organe.

      Auteur : Raymond Roussel - Source : Impressions d'Afrique (1910)


    5. Chacun emploie ses poumons et ses forces à politiquer, sans plus pouvoir changer à soi seul la marche des choses qu'un grain de sable ne peut faire la poussière.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Massimilla Doni (1837-1839)


    6. La stratégie, c'est simple, puisqu'il n'y a que deux choix possibles; du reste Fidel Castro, lider maximo des cubains, s'époumonait dans l'un de ses discours-fleuves des belles années (qui ne datent pas d'hier): «Il n'y a pas de troisième voie».

      Auteur : Corinne Maier - Source : Bonjour paresse: De l'art et de la nécessité d'en faire le moins possible en entreprise (2004)


    7. Vivre au Mexique m'a offert un poumon supplémentaire.

      Auteur : Arielle Dombasle - Source : Le Point (janvier 1992)


    8. Albert gesticule en tous sens. Ses poumons se remplissent de moins en moins, ça siffle quand il force. Il se met à tousser, il serre le ventre. Plus d'air.

      Auteur : Pierre Lemaitre - Source : Au revoir là-haut (2013)


    9. L'amour parfume les souvenirs des hommes et des femmes, il enchante de son souffle chaque aspiration de nos poumons. L'amour est exaltation du temps présent, notre délectation atavique pour l'éternité.

      Auteur : Yves Simon - Source : Les Eternelles (2004)


    10. L'inflation, impôt pour les pauvres, prime pour les riches, est l'oxygène du système. Regardez-le qui s'époumone.

      Auteur : François Mitterrand - Source : L'Abeille et l'Architecte (1978)


    11. Le corps humain comprend le thorax au nord et l'abdomen au sud. C'est dans le thorax que les poumons font leur nid.

      Auteur : Jean Louis Marcel Charles, dit Jean-Charles - Source : La Foire aux cancres (1962)


    12. Un changement d'environnement est le miroir aux alouettes traditionnel auquel s'en remettent les amours et les poumons dont le sort est scellé.

      Auteur : Vladimir Nabokov - Source : Lolita (1955)


    13. Ils aspiraient à pleins poumons la fraîcheur de l'air.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Salammbô (1862)


    14. L'aquilon s'époumone et l'autan se harasse.

      Auteur : Victor Hugo - Source : La Légende des siècles (1859), Eviradnus


    15. Ils peuvent toujours s'époumoner à dire qu'un individu est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas vraiment comme ça que fonctionne l'esprit humain, je me trompe?

      Auteur : Iain Levison - Source : Arrêtez-moi là ! (2011)


    16. Je ne vois pas un autre peuple dont le milieu géographique puisse, à l’égal du peuple d’Espagne, suffire presque uniquement à expliquer l’histoire. L’Espagne est une forteresse naturelle, carrée, massive, haute et nue, protégée d’un côté par une puissante courtine de montagnes et de ravins, des trois autres par la mer [...]. Défendue par l’été torride qui sèche les torrents, calcine la végétation d’autre part misérable, chauffe à blanc les déserts de pierre, soulève une lourde poussière qui brûle les yeux et les poumons. [...] Il n’est pas surprenant que l’homme aussi y soit extrême, dur, tanné dehors et dedans, tout de glace et de flamme, insensible à la souffrance d’autrui, à la sienne, indifférent à la maladie, la mort.

      Auteur : Elie Faure - Source : Découverte de l'archipel (1978)


    17. Mes poumons sont en Roumanie, ma tête est à New York, mes pieds à Berlin et le reste à Dublin.

      Auteur : Hugo Hamilton - Source : Un voyage à Berlin (2015)


    18. Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps. Que subsistera-t-il, dans cet éclatement, de l'unité de son fils ? Comment raccorder sa mémoire singulière à ce corps diffracté ? Qu'en sera-t-il de sa présence, de son reflet sur Terre, de son fantôme ? Ces questions tournoient autour d'elle comme des cerceaux bouillants puis le visage de Simon se forme devant ses yeux, intact et unique. Il est irréductible. C'est lui. Elle ressent un calme profond. La nuit brûle au-dehors comme un désert de gypse.

      Auteur : Maylis de Kerangal - Source : Réparer les vivants (2013)


    19. On ne chante pas parce qu'on espère paraître un jour dans un opéra; on chante parce qu'on a les poumons pleins de joie.

      Auteur : Henry Miller - Source : Virage à 80° (1973)


    20. C'est le destin de l'homme de toujours accomplir certains gestes, aussi longtemps que le coeur est vivant, que les poumons respirent, des gestes qui sont autant de défis au destin.

      Auteur : Louis Bromfield - Source : Mrs. Parkington (1943), XI


    21. A cette époque-là, les Noirs n'avaient à leur disposition que des instruments qu'ils avaient bricolés eux-mêmes. J'étais quant à moi juste un petit gars qui soufflait dans un peigne recouvert de papier de soie. Je jouais dans un spasm band. J'avais en tête un sacré proverbe eskimo. Une phrase sans bluff qui dit, écoutez bien, qu'à force d'espérer une fleur, on la fait naître. Et ainsi en usions-nous avec la musique. Elle était au bout de nos doigts et dans le souffle de nos poumons. Elle serait ce que nous allions en faire.

      Auteur : Jean Vautrin - Source : Un grand pas vers le bon Dieu (1989)


    22. Mais écrire, ce n'est pas oublier. Écrire ne console pas, écrire ne ment pas. Écrire, c'est vivre, vivre, vivre, c'est exister encore plus, encore plus fort, et la souffrance, loin de s'effondrer, monte en puissance dans le poumon des mots et crie de toutes ses forces.

      Auteur : Anne Percin - Source : Bonheur Fantôme (2009)


    23. S'enfuir, larguer les amarres, ne pas se retourner. Courir, courir à en perdre haleine, à s'en brûler les poumons. Pousser la vie droit devant soi sans se poser de questions, ne rien attendre et n'avoir aucun regret. Allumer des feux d'artifice pour que l'espoir renaisse et voir le ciel s'embraser de milliers d'étoiles.

      Auteur : Bruno Combes - Source : Je ne cours plus qu'après mes rêves (2020)


    24. Aime-moi, non comme les nourrices rêveuses
      Mes poumons tombants, ni comme le cyprès
      Dans son âge l’argile de la jeune fille, ?
      Aime-moi et soulève ton masque.


      Auteur : Dylan Thomas - Source : Vision et prière et autres poèmes de Dylan Thomas


    25. De son glaive il attaque
      Le fier Rhamnès, qu'offrait, sur ses tapis en tas,
      Le sommeil qu'il soufflait à pleins poumons ouverts.


      Auteur : Virgile - Source : L'Enéide, IX, 324-326


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    Les synonymes de « poumon»

    Les synonymes de poumon :

      1. bronche
      2. poitrine

    synonymes de poumon

    Fréquence et usage du mot poumon dans le temps


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