Définition de « ablution »


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Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur ablution pour aider à enrichir la compréhension du mot Ablution et répondre à la question quelle est la définition de ablution ?

NOM genre (f) de 3 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|a.bly.sj??)

  • (reli) Action de laver.

  • (reli) Vin que le prêtre prend après la communion, ainsi que le vin et l’eau qu’on verse sur ses doigts et dans le calice après qu’il a communié. - Quand le prêtre prend l’ablution.

  • Pratique commandée par quelques religions, et qui consiste à se laver diverses parties du corps à des heures déterminées. - Quelques éléphants, des zébus à grande bosse, venaient se baigner dans les eaux du fleuve sacré, et aussi, malgré la saison avancée et la température déjà froide, des bandes dindous des deux sexes, qui accomplissaient pieusement leurs saintes ablutions. (Jules Verne; « Le Tour du monde en quatre-vingts jours. » )

  • (ext) Action de se laver, indépendamment de toute pratique religieuse. - Chaque matin il fait ses ablutions.


    Définitions de « ablution »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    ABLUTION, subst. fém.

    Action de laver, d'abluer.
    A.? Action de se laver le corps ou une partie du corps par mesure d'hygiène :
    1. ... des domestiques, vers la fin du dessert, distribuent aux convives des bowls pleins d'eau froide, au milieu desquels se trouve un gobelet d'eau chaude. Là, en présence les uns des autres, on plonge les doigts dans l'eau froide, pour avoir l'air de les laver, et on avale l'eau chaude, dont on se gargarise avec bruit, et qu'on vomit dans le gobelet ou dans le bowl. (...) Je ne suis pas le seul qui se soit élevé contre cette innovation, également inutile, indécente et dégoûtante. (...) Indécente; car il est de principe généralement reconnu que toute ablution doit se cacher dans le secret de la toilette. J.-A. Brillat-Savarin, Physiologie du goût,1825, p. 324.
    2. Elle sortit du lit et fit les deux ablutions de l'âme et du corps, sa prière et sa toilette. V. Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 446.
    3. Ce défaut d'hygiène, (...) n'indiquait pas une répugnance de l'eau et du savon, car il arrivait à MmeHaudouin de se laver les pieds et toujours avec satisfaction; il était simplement la conséquence d'une modestie chrétienne, (...) le curé ne défendait pas expressément aux femmes de se laver où bon leur semblait, mais il cernait habilement la question en les rappelant à chaque instant à la pudeur, et évitait avec un grand soin de commenter tel passage des écritures qui pût faire soupçonner l'excellence des ablutions. M. Aymé, La Jument verte,1933, p. 24.
    4. Laurent, demeuré seul, commença par enlever sa blouse et par déboutonner sa chemise. Puis il se tint la tête sous un robinet d'eau froide et s'offrit une longue ablution pour mettre en fuite jusqu'aux dernières vapeurs de la colère. Enfin il éprouva le besoin de rire et de crier. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Combat contre les ombres, 1939, p. 173.
    Rem. 1. Accept. renouvelée directement du lat. ou dér. de l'emploi B à l'époque mod., par oppos. à lavage réservé au linge et à lavement pris dans des emplois méd. ou relig. très partic. (cf. ces mots); le cont. est plus ou moins sav. ou techn. 2. Dans l'exemple-limite (ex. 2) se mêlent étroitement la simple mesure d'hygiène (toilette), la pratique relig. (ablution du corps) et l'emploi fig. (ablution de l'âme-prière). L'oppos. paradigm. ablutions de l'âme et du corps/prière et toilette exprime les princ. valeurs sém. dont peut se charger ablution. La transition entre les accept. A et B est déjà sensible dans l'ex. 4.
    ? Emploi partic., dans la lang. méd. :
    5. Hugo fait un cours d'hydrothérapie. Il nous entretient de l'ablution qu'il prend chaque matin, ablution qu'il enrichit de quelques carafes d'eau glacée qu'il se verse lentement sur la nuque, dans le cours de la journée, -vantant fort ce réconfortant pour les travaux de l'intelligence et autres. E. et J. de Goncourt, Journal,1873, p. 940.
    B.? Action de se laver le corps ou une partie du corps à des fins de purification religieuse. (Pour la purification des objets, il semble que la langue moderne préfère le mot lustration, à la différence de la langue classique. Cf. hist.) :
    6. Le nombre trois (...) est écrit (...) dans toutes les cérémonies religieuses, antiques ou modernes, légitimes ou illégitimes, aspersions, ablutions, invocations, exorcismes, charmes, sortilèges, magie noire ou blanche; ... J. de Maistre, Les Soirées de Saint-Pétersbourg,1821, p. 130.
    a) En partic. dans la liturg. cath. romaine : usage de l'eau bénite au baptême et au lavement de pieds du jeudi saint; à la messe, rite du prêtre se lavant les doigts :
    7. Dans l'axe de l'atrium (des monastères) s'élevait originairement une fontaine ... destinée aux ablutions ... Les bassins d'ablution furent portés ensuite sous le porche, et plus tard dans l'église, où ils furent remplacés par les bénitiers. A. Lenoir, Architecture monastique,1856, pp. 99-100.
    8. La Teuse, (...) passant les burettes à Vincent pour les ablutions, se tourna, dit à haute voix : ? Taisez-vous donc, Mademoiselle Désirée! (...) Désirée resta un instant debout, (...) regardant Vincent verser le vin de la purification, regardant son frère boire ce vin, pour que rien des saintes espèces ne restât dans sa bouche. Et elle était encore là, lorsqu'il revint, tenant le calice à deux mains, afin de recevoir sur le pouce et sur l'index le vin et l'eau de l'ablution, qu'il but également. É. Zola, La Faute de l'Abbé Mouret,1875, p. 1225.
    Rem. Noter les assoc. syntagm. : fontaine aux ablutions, bassin d' (ou des) ablution(s) (ex. 7), le vin et l'eau de l'ablution (ex. 8).
    b) Dans les relig. anc. et chez les Orientaux (musulmans); l'emploi peut s'étendre à des choses (cf. ex. 12, 14) :
    9. Le contact ou le simple aspect d'un cadavre, chez les anciens, imprimait une souillure que force ablutions lustrales et autres expiations pouvaient à peine effacer. P.-J. Borel, Champvert, les contes immoraux,1833, p. 77.
    10. Il me donna sur les ablutions des détails très circonstanciés; il ne sera peut-être pas sans intérêt pour toi de les connaître et de savoir les oraisons particulières attachées à cette cérémonie préparatoire et indispensable de toute prière. En s'approchant de la fontaine ... le mahométan dit : « Louange à Dieu qui nous a faits musulmans et qui nous a donné cette eau bienfaisante pour que nous puissions nous purifier de nos péchés! » Puis il ... prend de l'eau dans sa main, s'en rince trois fois la bouche (chaque ablution partielle se fait toujours trois fois) ... il lave ses narines ..., le bras droit ... se lave depuis l'extrémité du médium jusqu'au coude ... Le bras gauche est lavé de la même façon ... un musulman fait l'ablution de la tête de différente manière ... Les maléhites ... baignent d'eau le sommet seul de la tête à l'endroit où pousse la mèche ... que doit porter tout croyant. L'iman Malek, chef de cette secte, prétend que là finit le cerveau, et que la fraîcheur de l'eau, en y pénétrant, éteint les péchés et les pensées coupables ... Trois fois on lave les oreilles ... En voyage, lorsque l'eau est rare, les ablutions doivent être faites avec du sable. A la suite de certains actes corporels, l'ablution générale et complète est de rigueur ... M. du Camp, Le Nil, Égypte et Nubie,1854, p. 31, 32, 33.
    11. Le malade qui venait chercher du soulagement dans les asclepions était d'abord soumis à quelques préliminaires qui, sous un appareil religieux, l'obligeaient à des jeûnes prolongés, à des purifications, à des ablutions, à des onctions de toutes sortes. C. Bernard, Principes de la médecine expérimentale,1878, p. 39.
    12. On fait l'ablution du temple, dont on arrose et dérouille les chaînes. Les gonds et les verrous, pour les fêtes prochaines. (...) Les Lévites portiers lavent la triple enceinte Et s'arrêtent parfois pour baiser les pavés, ... V. Hugo, La Fin de Satan,1885, p. 825.
    Rem. Assoc. syntagm. : ablutions lustrales (ex. 9), ablution générale et complète, ablution partielle, ablution de la tête (ex. 10). Ablution se trouve fréquemment en assoc. avec faire : faire l' (ou les) ablution(s) de (ex. 5, 10, 12), faire des ablutions (ex. 10). Le plur. s'explique sans doute par la suite des ablutions partielles dont se compose la cérémonie de l'ablution chez les Musulmans (ex. 10). ? Les assoc. paradigm. purifications / ablutions / onctions (ex. 11) opposent une lustration par l'eau (ablutions) à une lustration par l'huile (onctions); elles situent ablutions et onctions dans le cadre plus gén. des purifications.
    c) Emploi fig. Purification (cf. ex. 4) :
    13. ... les larmes sont des ablutions saintes; elles contiennent le sel qui empêche la corruption de l'homme. J. Péladan, Le Vice suprême,1884, p. 127.
    14. C?ur tant de fois lavé D'ablutions, Terrain mal emblavé D'alluvions. Vase mal délavé D'ablutions Terrain mal emblavé D'alluvions. Ch. Péguy, Quatrains,1914, p. 617.
    Rem. Dans ces strophes finales des Quatrains, ablution reprend, en les résumant, toutes les formes d'expiation et de purification précédemment évoquées. Noter un élargissement de l'emploi de ablution à des obj. (vase).
    Stylistique ? Ce mot, réputé vieilli, semble connaître, du moins dans la lang. litt. et à des niveaux styl. divers, un regain de vitalité, comme l'attestent des emplois p. ex. en style fam. (iron.) : 15. Cassé une glace, griffonné ceci, et comme je subis l'effet nerveux des ablutions de thé que j'ai faites avec Mmede F, vais lire une partie de la nuit. Voyons! J. Barbey d'Aurevilly, Deuxième mémorandum, 1839, p. 359. ou au contraire dans une lang. très recherchée : 16. Je trouvais la mimique de Jupien aussi curieuse que ces gestes tentateurs adressés aux insectes, selon Darwin, par les fleurs dites composées, haussant les demi-fleurons de leurs capitules pour être vues de plus loin, comme certaine hétérostylée qui retourne ses étamines et les courbe pour frayer le chemin aux insectes, ou qui leur offre une ablution, et tout simplement même comparable aux parfums de nectar, à l'éclat des corolles qui attiraient en ce moment des insectes dans la cour. M. Proust, À la recherche du temps perdu, Sodome et Gomorrhe, 1922, p. 630.
    Prononc. ? [ablysj? ?]. Enq. : /ablysiõ/.
    Étymol. ? Corresp. rom. : prov. mod. ablucioun; esp. ablución; cat. ablució; ital. abluzióne. xiiies. terme relig. « purification par l'eau du baptême » (Barlaam et Josaphat ms. de Besançon ds J. Sonet, Le Roman de Barlaam et Josaphat I, 1949, 219 ds A. Goosse, Fr. mod., t. XXI, p. 216) : ... ablucïons de la Sainte Onde..., empl. en relation avec le mot péché, synon. de « souillure », dont il faut se purifier; début xives. « ablution baptismale » (Ovide moralisé, Ars. 5069, fo231 rods Gdf. Compl. : ... cil sont de nouviaus regnez [lire rengez]... Ou cors sainte eglise... par batoiable ablucion ...). Empr. au lat. chrét. ablutio (« absolution » dep. Tertullien, De Baptismo, 5 ds TLL s.v. : per ablutionem delictorum) attesté au sens de « purification par l'eau du baptême », « baptême » dep. Saint Ambroise (De paenitentia 2, 11, 98 ds Blaise s.v. : ad senectutem differre ablutionis gratiam; cf. lat. médiév. 1243-1248, Albert le Grand, De sacramentis 46, 34 ds Mittellat. W. s.v. : ablutio ... baptismi). HIST. ? A.? le sens relig. anc. se maintient avec des accept. diverses : 1. Dès le xvies., ablution peut signifier, p. ext. « purification religieuse » (1551, Calvin, Inst. Chrét., 523 ds Littré). 2. Vers la fin du xviies., ablution est réservé presque exclusivement aux rites de la messe. Selon le même dict. : ,,c'est aussi le vin et l'eau qui ont servi à laver les doigts du Prêtre``. Selon Fur. 1690 : ablution n'est en usage en françois que pour signifier cette goutte de vin qu'on prend après la communion pour consommer plus facilement la Sainte Hostie, ou qui sert à laver les doigts du prêtre qui a consacré. Cette accept. semble (?) tirée par les lexicogr. de l'expr. prendre l'ablution (cf. Rich. 1680; Ac. 1694 à 1798; Saint-Simon, Mém. 329 ds Littré). 3. Au xves. ablution est attesté pour le lavage des autels (cf. Ord. XVI, 267, sept. 1464 ds Gdf. Compl.); de la fin du xviieau xixes., pour l'action de blanchir les habits des relig. vêtus de blanc (cf. Fur. 1690); au xixes., pour le lavage des linges ayant servi durant la messe (cf. Lar. 19e). 4. Le sens de purification du corps par l'eau dans les relig. anc. ou orientales mod. est attesté à partir de la fin du xviies. (cf. 1687, Fontenelle, Histoire des Oracles I, 15 ds Littré; 1796, C.-F. Dupuis, Abrégé de l'origine de tous les cultes, p. 560; Ac. 1835). B.? Un emploi techn. en pharm. et en méd. est attesté du xvieau xviiies. : Et subit lui fait ablution d'Egyptiac avec un petit d'eau de vie. (A. Paré, VIII, 15, [1575] ds Littré); « lavement » (?) ds Nicot 1606; « a washing away » (?) ds Cotgr. 1611. Les médecins et les chirurgiens appellent ablution une préparation du médicament dans quelque liqueur pour le purger de ses immondices ou de quelque mauvaise qualité. Fur. 1701 et Trév. 1704. On appelle de ce n. plusieurs opérations qui se font chez les apothicaires. Encyclop. 1751 (cf. Brunot t. VI, 1, 2, p. 564, qui note que le sens plus ou moins méd. paraît avoir été au xviiies. encore fort imprécis; Quem. Méd. 1955, p. 42). C.? Dans le 1erquart du xixes. apparaît un sens non relig. (cf. ci-dessus 1erex.; Ac. 1835; Poit.; Lar. 19equi note que l'emploi est fam. et abusif et donne les expr. recommencer une ablution, faire son ablution du soir; DG qui note ce sens comme fam. en citant l'expr. faire ses ablutions; Lar. 1897; Journet-Petit; ex. non datés de De Cussy et d'E. Sue).
    STAT. ? Fréq. abs. litt. : 100.
    BBG. ? Ac. Gastr. 1962. ? Allmen 1956 (s.v. laver, pureté). ? Bible 1912 (s.v. lustration). ? Bouillet 1859. ? Bouyer 1963. ? Gay 1967 [1887]. ? Marcel 1938. ? Mont. 1967. ? Nysten 1814-20. ? Pissot 1803. ? Théol. cath. Table 1929.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    ablution \a.bly.sj??\ féminin

    1. (Religion) Action de laver.
      • Après la communion le prêtre présente le calice au servant, qui y verse un peu de vin pour l'ablution du calice. (R. Décrouille, Méditations sur l'Ordinaire de la Messe d'après la Liturgie du Sacrifice, Duvivier, 1919, page 34)
    2. (Catholicisme) Vin que le prêtre prend après la communion, ainsi que le vin et l'eau qu'on verse sur ses doigts et dans le calice après qu'il a communié.
      • Quand le prêtre prend l'ablution.
    3. Pratique commandée par quelques religions, et qui consiste à se laver diverses parties du corps à des heures déterminées.
      • Quelques éléphants, des zébus à grande bosse, venaient se baigner dans les eaux du fleuve sacré, et aussi, malgré la saison avancée et la température déjà froide, des bandes d'indous des deux sexes, qui accomplissaient pieusement leurs saintes ablutions. (Jules Verne, Le Tour du monde en quatre-vingts jours)
      • Dans la Tartarie , après les dispositions purificatrices , les ablutions , vient l'onction avec la substance même de l'offrande la plus pure , les nouveaux époux accomplissent un pèlerinage expiatoire. (Jean-Ennemon Dufieux, Nature et virginité: Considération physiologiques sur le célibat religieux, Paris : Julien, Lanier & Cie, 1854, page 247)
      • Jusqu'à ce jour, je n'aurais pas cru que musulmans et Indous consentiraient à faire leurs ablutions religieuses dans le même lieu. Dans le sud de l'Inde, un musulman qui se baignerait dans l'étang sacré d'une pagode, se ferait assommer sur place. (Louis Jacolliot, Voyage au pays des fakirs charmeurs (1881).)
    4. (Par extension) Action de se laver, indépendamment de toute pratique religieuse.
      • Plusieurs filles et femmes entièrement nues se baignaient dans la rivière [?]. Après avoir fini leurs ablutions elles retournèrent au village avec des pagnes à la ceinture et des calebasses sur la tête. (René Caillié, « Voyage à Temboctou et à Jenné », Revue des deux mondes, 1830, tome 1)
      • Quand nous eûmes pris la délicieuse boisson , l'hôtesse nous apporta de l'eau dans un bassin en fer, pour nos ablutions, et nous fit comprendre qu'elle allait bientôt nous servir à déjeuner. (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 95)
      • Pendant qu'elle retirait de l'intime de son ventre le sceau de sa stérilité et procédait à une brève ablution, la glace refléta, sans qu'elle s'y intéressât, de belles jambes, de belles épaules, un visage exquis, mais qui paraissait anonyme à force d'être blême, et stupide à cause d'une froideur empruntée. (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931), Gallimard, 1972)
      • Ce fut une autre chanson quand, le lendemain à la pique du jour, dans la cours de Deux-Anges, je puisai de l'eau au puits pour faire mes ablutions ? habitude ou bizarrerie, que je tiens de mon père qui [...] tenait que l'eau et le corps de l'homme ont une affinité naturelle, la première aidant le second à se tenir en santé. (Robert Merle, En nos vertes années, I., 1979)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    ABLUTION. n. f.
    Action de laver. Ce mot, en termes de Liturgie, désigne le Vin que le prêtre prend après la communion, ainsi que le vin et l'eau qu'on verse sur ses doigts et dans le calice après qu'il a communié. Avant l'ablution. Après l'ablution. Quand le prêtre prend l'ablution. Il se dit aussi d'une Pratique commandée par quelques religions, et qui consiste à se laver diverses parties du corps à des heures déterminées. Les Musulmans font plusieurs ablutions par jour. Les Hindous font leurs ablutions dans le Gange. Il se dit encore de l'Action de se laver, indépendamment de toute pratique religieuse. Chaque matin il fait ses ablutions.

    Littré

    ABLUTION (a-blu-sion) s. f.
    • 1Action d'abluer. Dans la messe, l'ablution désigne le vin que le prêtre prend après la communion, ainsi que le vin et l'eau qu'on verse sur ses doigts et dans le calice après qu'il a communié. M. de Metz, ayant pris la première ablution et voyant au volume des petites burettes qu'il restait peu de vin pour la seconde, en demanda davantage, Saint-Simon, 329, 62.
    • 2Pratique religieuse qui consiste à se laver diverses parties du corps. Se purifier par une ablution. Faire une ablution. Combien toutes ces ablutions et ces expiations remplissaient l'esprit de superstitions, Fontenelle, Oracl. I, 15.

    HISTORIQUE

    XVIe s. Les indulgences font du sang des martyrs ablution des péchés, Calvin, Inst. 523. Et subit lui fait ablution d'Egyptiac, avec un petit d'eau de vie, Paré, VIII, 15.

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    Encyclopédie, 1re édition

    ABLUTION, s. f. Dans l'antiquité c'étoit une cérémonie religieuse usitée chez les Romains, comme une sorte de purification pour laver le corps avant que d'aller au sacrifice. Voyez Sacrifice.

    Quelquefois ils lavoient leurs mains & leurs piés, quelquefois la tête, souvent tout le corps : c'est pourquoi à l'entrée des Temples il y avoit des vases de marbre remplis d'eau.

    Il est probable qu'ils avoient pris cette coûtume des Juifs ; car nous lisons dans l'Ecriture, que Salomon plaça à l'entrée du Temple qu'il éleva au vrai Dieu, un grand vase que l'Écriture appelle la mer d'airain, où les Prêtres se lavoient avant que d'offrir le sacrifice, ayant auparavant sanctifié l'eau en y jettant les cendres de la victime immolée.

    Le mot d'Ablution est particulierement usité dans l'Église Romaine pour un peu de vin & d'eau que les communians prenoient anciennement après l'hostie, pour aider à la consommer plus facilement.

    Le même terme signifie aussi l'eau qui sert à laver les mains du Prêtre qui a consacré. (G)

    Ablution, cérémonie qui consiste à se laver ou purifier le corps, ou quelque partie du corps, & fort usitée parmi les Mahométans, qui la regardent comme une condition essentiellement requise à la priere. Ils ont emprunté cette pratique des Juifs, & l'ont altérée comme beaucoup d'autres. Ils ont pour cet effet des fontaines dans les parvis de toutes les Mosquées.

    Les Musulmans distinguent trois sortes d'Ablutions ; l'une qu'ils appellent Goul, & qui est une espece d'immersion ; l'autre, qu'ils nomment Wodou, & qui concerne particulierement les piés & les mains ; & la troisieme, appellée terreuse ou sabloneuse, parce qu'au lieu d'eau on y emploie du sable ou de la terre.

    À l'égard de la premiere, trois conditions sont requises. Il faut avoir intention de se rendre agréable à Dieu, nettoyer le corps de toutes ses ordures, s'il s'y en trouve, & faire passer l'eau sur tout le poil & sur la peau. La Sonna exige encore pour cette Ablution qu'on récite d'abord la formule usitée, au nom du grand Dieu : louange à Dieu, Seigneur de la Foi Musulmane ; qu'on se lave la paume de la main avant que les cruches se vuident dans le lavoir ; qu'il se fasse une expiation avant la priere ; qu'on se frotte la peau avec la main pour en ôter toutes les saletés ; enfin que toutes ces choses soient continuées sans interruption jusqu'à la fin de la cérémonie.

    Six raisons rendent cette purification nécessaire. Les premieres communes aux deux sexes, sont les embrassemens illicites & criminels par le desir seul, quoiqu'il n'ait été suivi d'aucune autre impureté : les suites involontaires d'un commerce impur, & la mort. Les trois dernieres sont particulieres aux femmes, telles que les pertes périodiques du sexe, les pertes de sang dans l'accouchement, & l'accouchement même. Les vrais Croyans font cette ablution au moins trois fois la semaine ; & à ces six cas, les Sectateurs d'Aly en ont ajoûté quarante autres ; comme lorsqu'on a tué un lésard, touché un cadavre, &c.

    Dans la seconde espece d'ablution, il y a six choses à observer : qu'elle se fasse avec intention de plaire à Dieu ; qu'on s'y lave tout le visage, les mains & les bras jusqu'au coude inclusivement ; qu'on s'y frotte certaines parties de la tête ; qu'on s'y nettoye les pieds jusqu'aux talons, inclusivement ; qu'on y observe exactement l'ordre prescrit.

    La Sonna contient dix préceptes sur le Wodou. Il faut qu'il soit précédé de la formule au nom du grand Dieu, &c. qu'on se lave la paume de la main avant que les cruches soient vuidées, qu'on se nettoye le visage, qu'on attire l'eau par les narines, qu'on se frotte toute la tête & les oreilles, qu'on sépare ou qu'on écarte la barbe pour la mieux nettoyer quand elle est épaisse & longue, ainsi que les doigts des piés, qu'on nettoye les oreilles l'une après l'autre, qu'on se lave la main droite avant la gauche ; qu'on observe le même ordre à l'égard des piés, qu'on répete ces actes de purification jusqu'à trois fois, & qu'on les continue sans interruption jusqu'à la fin.

    Cinq choses rendent le Wodou nécessaire : 1°. l'issue de quelqu'excrément que ce soit (excepto semine) par les voies naturelles : 2°. lorsqu'on a dormi profondément, parce qu'il est à supposer que dans un profond sommeil on a contracté quelqu'impureté dont on ne se souvient pas : 3°. quand on a perdu la raison par quelqu'excès de vin, ou qu'on l'a eu véritablement aliénée par maladie ou quelqu'autre cause : 4°. lorsqu'on a touché une femme impure, sans qu'il y eût un voile ou quelqu'autre vêtement entre deux : 5°. lorsqu'on a porté la main sur les parties que la bienséance ne permet pas de nommer.

    Quant à l'ablution terreuse ou sabloneuse, elle n'a lieu que quand on n'a point d'eau, ou qu'un malade ne peut souffrir l'eau sans tomber en danger de mort. Par le mot de sable, on entend toute sorte de terre, même les minéraux ; comme par l'eau, dans les deux autres ablutions, on entend celle de riviere, de mer, de fontaine, de neige, de grêle, &c. en un mot toute eau naturelle. Guer, M?urs des Turcs, tom. I. Liv. II.

    Au reste ces ablutions sont extrèmement fréquentes parmi les Mahométans : 1°. pour les raisons ci-dessus mentionnées ; & en second lieu, parce que la moindre chose, comme le cri d'un cochon, l'approche ou l'urine d'un chien, suffisent pour rendre l'ablution inutile, & mettre dans la nécessité de la réitérer : au moins est-ce ainsi qu'en usent les Musulmans scrupuleux. (G)

    Ablution, Lotion. On appelle de ce nom plusieurs opérations qui se font chez les Apothicaires. La premiere est celle par laquelle on sépare d'un médicament en le lavant avec de l'eau, les matieres qui lui sont étrangeres : la seconde, est celle par laquelle on enleve à un corps les sels surabondans, en répandant de l'eau dessus à différentes reprises ; elle se nomme encore édulcoration : la troisieme est celle dont on se sert, quand pour augmenter les vertus & les propriétés d'un médicament, on verse dessus, ou du vin, ou quelque liqueur distillée qui lui communique sa vertu ou son odeur, par exemple, lorsqu'on lave les vers de terre avec le vin, &c.

    Le mot d'Ablution ne convient qu'à la premiere de ces opérations, & ne peut servir tout au plus qu'à exprimer l'action de laver des plantes dans l'eau avant que de les employer : la seconde, est proprement l'édulcoration : la troisieme peut se rapporter à l'infusion. Voyez Édulcoration. Infusion. (N)

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    Étymologie de « ablution »

    Ablutio, d'abluere, abluer.

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    Du latin ablutio, dérivé de abluere «laver, purifier ».
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    ABLUTION, subst. fém.
    Étymol. ? Corresp. rom. : prov. mod. ablucioun; esp. ablución; cat. ablució; ital. abluzióne. xiiies. terme relig. « purification par l'eau du baptême » (Barlaam et Josaphat ms. de Besançon ds J. Sonet, Le Roman de Barlaam et Josaphat I, 1949, 219 ds A. Goosse, Fr. mod., t. XXI, p. 216) : ... ablucïons de la Sainte Onde..., empl. en relation avec le mot péché, synon. de « souillure », dont il faut se purifier; début xives. « ablution baptismale » (Ovide moralisé, Ars. 5069, fo231 rods Gdf. Compl. : ... cil sont de nouviaus regnez [lire rengez]... Ou cors sainte eglise... par batoiable ablucion ...). Empr. au lat. chrét. ablutio (« absolution » dep. Tertullien, De Baptismo, 5 ds TLL s.v. : per ablutionem delictorum) attesté au sens de « purification par l'eau du baptême », « baptême » dep. Saint Ambroise (De paenitentia 2, 11, 98 ds Blaise s.v. : ad senectutem differre ablutionis gratiam; cf. lat. médiév. 1243-1248, Albert le Grand, De sacramentis 46, 34 ds Mittellat. W. s.v. : ablutio ... baptismi). HIST. ? A.? le sens relig. anc. se maintient avec des accept. diverses : 1. Dès le xvies., ablution peut signifier, p. ext. « purification religieuse » (1551, Calvin, Inst. Chrét., 523 ds Littré). 2. Vers la fin du xviies., ablution est réservé presque exclusivement aux rites de la messe. Selon le même dict. : ,,c'est aussi le vin et l'eau qui ont servi à laver les doigts du Prêtre``. Selon Fur. 1690 : ablution n'est en usage en françois que pour signifier cette goutte de vin qu'on prend après la communion pour consommer plus facilement la Sainte Hostie, ou qui sert à laver les doigts du prêtre qui a consacré. Cette accept. semble (?) tirée par les lexicogr. de l'expr. prendre l'ablution (cf. Rich. 1680; Ac. 1694 à 1798; Saint-Simon, Mém. 329 ds Littré). 3. Au xves. ablution est attesté pour le lavage des autels (cf. Ord. XVI, 267, sept. 1464 ds Gdf. Compl.); de la fin du xviieau xixes., pour l'action de blanchir les habits des relig. vêtus de blanc (cf. Fur. 1690); au xixes., pour le lavage des linges ayant servi durant la messe (cf. Lar. 19e). 4. Le sens de purification du corps par l'eau dans les relig. anc. ou orientales mod. est attesté à partir de la fin du xviies. (cf. 1687, Fontenelle, Histoire des Oracles I, 15 ds Littré; 1796, C.-F. Dupuis, Abrégé de l'origine de tous les cultes, p. 560; Ac. 1835). B.? Un emploi techn. en pharm. et en méd. est attesté du xvieau xviiies. : Et subit lui fait ablution d'Egyptiac avec un petit d'eau de vie. (A. Paré, VIII, 15, [1575] ds Littré); « lavement » (?) ds Nicot 1606; « a washing away » (?) ds Cotgr. 1611. Les médecins et les chirurgiens appellent ablution une préparation du médicament dans quelque liqueur pour le purger de ses immondices ou de quelque mauvaise qualité. Fur. 1701 et Trév. 1704. On appelle de ce n. plusieurs opérations qui se font chez les apothicaires. Encyclop. 1751 (cf. Brunot t. VI, 1, 2, p. 564, qui note que le sens plus ou moins méd. paraît avoir été au xviiies. encore fort imprécis; Quem. Méd. 1955, p. 42). C.? Dans le 1erquart du xixes. apparaît un sens non relig. (cf. ci-dessus 1erex.; Ac. 1835; Poit.; Lar. 19equi note que l'emploi est fam. et abusif et donne les expr. recommencer une ablution, faire son ablution du soir; DG qui note ce sens comme fam. en citant l'expr. faire ses ablutions; Lar. 1897; Journet-Petit; ex. non datés de De Cussy et d'E. Sue).

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    ablution

    Les rimes de « ablution »


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    Les rimes en j§

    Rimes de protestations      Rimes de noblaillon      Rimes de matérialisations      Rimes de componction      Rimes de modillon      Rimes de débrouillions      Rimes de adoption      Rimes de ischion      Rimes de suffoquions      Rimes de hibernation      Rimes de manducation      Rimes de doutions      Rimes de surconsommation      Rimes de colonisations      Rimes de annihilation      Rimes de tournerions      Rimes de tartempion      Rimes de marions      Rimes de réveillons      Rimes de couillon      Rimes de déformation      Rimes de infusion      Rimes de vocalisation      Rimes de effraction      Rimes de clamions      Rimes de optimisation      Rimes de vénérations      Rimes de surfacturation      Rimes de veillons      Rimes de installions      Rimes de minutions      Rimes de coopérions      Rimes de hypertension      Rimes de narration      Rimes de clayons      Rimes de ganglion      Rimes de bénédiction      Rimes de étreignions      Rimes de laissions      Rimes de attablions      Rimes de combustions      Rimes de descendrions      Rimes de tachyon      Rimes de allocation      Rimes de dénichions      Rimes de transfigurations      Rimes de défions      Rimes de trépanation      Rimes de retrouverions      Rimes de régression     

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    Les citations sur « ablution »

    1. Il se représenta par avance le délice des ablutions froides et jeta ses vêtements autour de lui avec une impatience d'enfant.

      Auteur : Roger Martin du Gard - Source : Les Thibault


    2. Le baptême, l'immersion dans l'eau, l'aspersion, la purification par l'eau, est de la plus haute antiquité ... Les lustrations, les ablutions ôtaient les tâches de l'âme.

      Auteur : Voltaire - Source : Dictionnaire philosophique portatif (1764), Baptême


    3. Combien toutes ces ablutions et ces expiations remplissaient l'esprit de superstitions.

      Auteur : Bernard le Bovier de Fontenelle - Source : Histoire des oracles (1687), I, 15


    4. M. de Metz, ayant pris la première ablution et voyant au volume des petites burettes qu'il restait peu de vin pour la seconde, en demanda davantage.

      Auteur : Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon - Source : Sans référence


    5. Deux prosternations est c'est assez, dans la prière de désir; mais l'ablution qui les valide doit avoir été faite dans le sang.

      Auteur : Mansur Al-Halladj - Source : Sans référence


    6. Les antialcooliques sont des malades en proie à ce poison, l'eau, si dissolvant et corrosif qu'on l'a choisi entre autres substances pour les ablutions et lessives, et qu'une goutte versée dans un liquide pur, l'absinthe, par exemple, le trouble.

      Auteur : Alfred Jarry - Source : Spéculations


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    Les mots proches de « ablution »

    AblatifAblationAble ou abletteAbleretAblution

    Les mots débutant par abl  Les mots débutant par ab

    Ablain-Saint-NazaireAblaincourt-PressoirAblainzevelleAblancourtablatifablationablationsableAbleigesAbleigesabletteablettesAbleuvenettesAblisAblonAblon-sur-SeineAblon-sur-Seineablutionablutions

    Les synonymes de « ablution»

    Les synonymes de ablution :

      1. lavage
      2. débarbouillage
      3. toilette
      4. bain
      5. baignade
      6. immersion
      7. douche
      8. sauna
      9. hammam
      10. thermes
      11. piscine
      12. nettoyage
      13. lessive
      14. lavure
      15. blanchissage
      16. décantation
      17. décantage
      18. dégorgement
      19. lotion
      20. tonique

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    Fréquence et usage du mot ablution dans le temps


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