La définition de Fée du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Fée
Nature : s. f.
Prononciation : fée
Etymologie : Génev. fâye ; Berry, fade, fadette ; provenç. fada ; espagn. hada ; portug. fada ; ital. fata ; du latin fata qui se trouve pour parque, et qui est dérivé de fatum, destin (voy. ). En normand, on dit aussi au masculin fé : le fé amoureux, héros d'une légende populaire.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de fée de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec fée pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Fée ?


La définition de Fée

Être fantastique à qui l'on attribuait un pouvoir surnaturel, le don de divination et une très grande influence sur la destinée, et que l'on se figurait avec une baguette, signe de puissance.


Toutes les définitions de « fée »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

FÉE. n. f.
Être imaginaire à qui la tradition populaire ou l'imagination des conteurs attribue une puissance surnaturelle. La fée Alcine. La fée Urgande. Baguette de fée. Contes de fées, Contes où les fées jouent un rôle. Les enfants aiment les contes de fées. Fig. et fam., C'est une fée, se dit d'une Femme qui charme par ses grâces, par son esprit, par ses talents. On dit aussi C'est un ouvrage de fées, en parlant de Certains ouvrages délicats, faits avec beaucoup de perfection. On dit de même Travailler comme une fée. Avoir des doigts de fée.

Littré

FÉE (fée) s. f.
  • 1Être fantastique à qui l'on attribuait un pouvoir surnaturel, le don de divination et une très grande influence sur la destinée, et que l'on se figurait avec une baguette, signe de puissance. On a banni les démons et les fées?; Sous la raison les grâces étouffées Livrent nos c?urs à l'insipidité, Voltaire, Ce qui plaît, etc. Toute la noblesse vivait alors dans ses châteaux, les soirs d'hiver sont longs, on serait mort d'ennui sans ces nobles amusements?; il n'y avait guère de château où il ne revînt une fée à certains jours marqués, comme la fée Merlusine au château de Lusignan, Voltaire, Dict. phil. Possédés.

    Conte de fée, sorte de conte où les fées jouent un rôle. Les contes de Perrault sont souvent appelés contes de fée.

    Fig. On emploie métaphoriquement le mot fée pour désigner quelque chose où les fées semblent avoir mis la main. Nous arrivâmes au logis où nous trouvâmes une table qui semblait avoir été servie par les fées, Voiture, Lett. 10. Les fées ont soufflé sur toute la campagne [de guerre] du marquis?; il a plu à tout le monde, et par sa bonne contenance dans le péril, et par sa conduite gaie et sage, Sévigné, 497.

    C'est une fée, se dit d'une femme qui charme par ses grâces et sa dextérité.

    Ouvrage de fée, ouvrage délicat, fait avec une grande perfection.

    Travailler comme une fée, se dit d'une femme qui travaille avec une adresse admirable.

    Une grande fée, une femme de taille mal gracieuse. La femme de Montchevreuil était une grande créature à qui il ne manquait que la baguette pour être une parfaite fée, Saint-Simon, 4, 64.

    Une vieille fée, une vieille femme revêche, peu aimable.

    Courroucer les fées, réveiller le chat qui dort. De peur, comme l'on dit, de courroucer les fées, Régnier, Sat. X.

    Par extension, on le dit des muses. Filles du ciel, chastes et doctes fées, Rousseau J.-B. dans le Dict. de BESCHERELLE.

  • 2Pris adjectivement pour signifier enchanté. Bayard, cheval de Renaud, était un cheval fée. Mais ce sont des escaliers fées Qui sous eux s'embrouillent toujours, Hugo, Ball. 13.

HISTORIQUE

XIIIe s. El fu si cointe et si tifée, El resembloit deesse ou fée, la Rose, 3438.

XVe s. Et quand elles veulent bien acertes, elles parlent à fées et sont en leur compagnie, Froissart, III, IV, 59. Une espée emmanchée de fer, garnie en fason de clef, nommée l'espée de Lancelot du Lac, et dit-on qu'elle est fée, De Laborde, Émaux, p. 482.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

FÉE. - ÉTYM. Ajoutez?: Dans le Chablais, fighe, fie?; dans le Jura français, fau ou ?; dans le canton de Vaud, fatha ou fada.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Adjectif - français

fée \fe\ masculin et féminin identiques

  1. Qui est doté d'un pouvoir magique ou surnaturel.
    • Ayant remarqué que la clef du cabinet était tachée de sang, elle l'essuya deux ou trois fois, mais le sang ne s'en allait point ; elle eut beau la laver et même la frotter avec du sablon et avec du grais, il y demeura toujours du sang, car la clef était fée. (Charles Perrault, La Barbe Bleue, 1697)
    • Le petit Poucet s'étant approché de l'Ogre, lui tira doucement ses bottes, et les mit aussitôt. Les bottes étaient fort grandes et fort larges ; mais comme elles étaient fées, elles avaient le don de s'agrandir et de s'apetisser selon la jambe de celui qui les chaussait, de sorte qu'elles se trouvèrent aussi justes à ses pieds et à ses jambes que si elles avaient été faites pour lui. (Charles Perrault, Le Petit Poucet, 1697)

Note : selon A. Maury (voir étymologie), l'adjectif au masculin est .


Nom commun - français

fée \fe\ féminin (pour un homme, on peut dire : féetaud, )

  1. (Mythologie) Être imaginaire à qui la tradition populaire ou l'imagination des conteurs attribue une puissance surnaturelle.
    • Pourquoi restaurer les histoires vermoulues et poudreuses du moyen-âge, lorsque la chevalerie s'en est allée pour toujours, accompagnée des concerts de ses ménestrels, des enchantements de ses fées et de la gloire de ses preux ? (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • De ce capharnaüm d'armures, de hennins et de gorges d'une blancheur lunaire dans lequel mon imagination se plaisait est sorti le concept de la fée, ou de la femme telle qu'à la fois je la souhaitais et redoutais, enchanteresse capable de toutes les douceurs mais recélant aussi tous les dangers, comme la courtisane (mot qui débute avec « courtine » pour finir avec « pertuisane », ce qui ? à l'époque encore récente où j'attachais une valeur d'oracle à ce genre de jeux de mots ? m'aurait paru un argument inébranlable à l'appui de ce que j'avance). (Michel Leiris, L'âge d'homme, 1939, collection Folio, pages 137-138)
    • Et l'historien que je suis n'est pas sans savoir que nos ancêtres croyaient en l'existence des fées. À Carignan, on parle encore aujourd'hui de « la Bonne Dame », qui protège la ville des malheurs, et qui par bien des aspects ressemble à une fée. (Roger Maudhuy, Les Fées dans les contes populaires, CPE Éditions, 2014, préface)
  2. (Figuré) (Familier) (Mélioratif) Femme qui charme par ses grâces, par son esprit ou par ses talents.
    • Puis ce fut le Salon de l'Aéronautique. La recordwoman du monde est, bien entendu, la fée du stand Caudron-Renault. (Jacques Mortane, Hélène Boucher, aviatrice, Plon, Paris, 1936, page 88)
    • La mariée arrive avec le retard de circonstance, affublée d'une extraordinaire robe bouffante et emperlousée qui aurait fait rougir de honte même la fée la plus frivole. (Mark Mills, En attendant Doggo, traduit de l'anglais par Florence Hertz, éd. Belfond, 2016)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


FÉE, subst. fém.

A.? Dans le domaine des croyances pop. traditionnelles.Personnage féminin imaginaire, doté de pouvoirs magiques, et censé influer sur le monde des vivants. Une bonne, une vieille fée; baguette de fée; un don des fées; palais, arbre des fées; grotte, mare, caverne aux fées; pays de fées. Les méchantes fées des contes de Perrault (Dumas père, Monte-Cristo,t. 2, 1846, p. 691).Comme une fée hargneuse dépouille sa première apparence et se pare de grâces enchanteresses (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 732):
1. Toutes les fées avaient richement doté le petit Armoricain. Elles lui avaient donné le génie, l'imagination, la finesse, la persévérance, la gaieté, la bonté. Lemaitre, Contemp.,1885, p. 213.
? Spécialement
1. [Avec un nom propre] Fée Carabosse. Représentée sous les traits d'une vieille et méchante femme appuyée sur une canne. C'est ce qu'ils appellent aujourd'hui la fée Morgane (Michelet, Hist. romaine,t. 1, 1831, p. 12).Quel était ce jour? Le même sans doute où la fée Mélusine se changeait en poisson (Nerval, Filles feu,Chansons et légendes du Valois, 1854, p. 635).Là où on croyait (...) rencontrer la fée Viviane, on trouve le Chat Botté (Proust, Sodome,1922, p. 840).
2. Conte de fées. Où interviennent des fées.
? P. ell. « Que veux-tu que je te lise, mon chéri? Les fées? » (Sartre, Mots,1964, p. 33).
? Au fig. Aventure merveilleuse, extraordinaire. Cette phrase qui ne voulait rien dire sinon : ce voyage en Espagne, ce conte de fées... sans foi (Saint-Exup., Courr. Sud,1928, p. 38):
2. ... privé de Carlotta, Quesnel avait la tête bourrée d'appréhensions et de chimères. Qu'allait-il advenir de cette aventure, de ce beau conte de fées, si la maladie mettait entre elle et lui des barrières? Aragon, Beaux quart.,1936, p. 434.
? Loc. Vivre un conte de fées. Quand on est petite, on s'imagine des choses... on croit qu'on vivra un conte de fées (Martin du G., Thib.,Été 14, 1936, p. 262).J'avais atterri dans un champ, et je ne savais point que j'allais vivre un conte de fées (Saint-Exup., Terre hommes,1939, p. 180).
? Emploi adj., vx et littér. Doté d'une puissance magique, surnaturelle. Il paraît que c'étaient des arbres fées (Hugo, Rhin,1842, p. 189).Pareilles à ces roses fées qu'on n'effeuillait pas sans punition (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 305):
3. ... il semble croire que l'épée de sainte Catherine était fée et qu'en la rompant Jeanne perdit tout son pouvoir... France, J. d'Arc,t. 1, 1908, p. VII.
B.? [P. anal. d'attributs et de comportement]
1. [Pour qualifier gén. favorablement une jeune fille ou une femme] Fée du logis. C'était une vraie fée, cette femme-là! (Céline, Mort à crédit,1936, p. 54).Il y avait Cécile, la fée de la musique (Duhamel, Suzanne,1941, p. 194):
4. Un jour où tout avait marché à souhait, le jour où il était si heureux de voir naître enfin la maison de crédit tant désirée, est-ce que cette vieille coquine allait être la fée mauvaise, celle qui jette un sort sur les princesses au berceau? Zola, Argent,1891, p. 145.
? En partic. [À propos d'une compétence spéciale] Travailler comme une fée. Enveloppez-moi, je vous prie, le tout avec cette dextérité de fée qu'une fée marraine vous a donnée (Balzac, Corresp.,1838, p. 378).
? Loc. (Avoir des) doigts de fée. Être doué d'une adresse manuelle exceptionnelle. La petite brodeuse aux doigts de fée (Zola, Dr Pascal,1893, p. 110).? Vous avez vraiment des doigts de fée (Proust, Guermantes 1,1920, p. 215).
? Emploi adj., littér. Tout à l'heure je dirai que tu as la main fée (Lamart., Cours litt.,1859, p. 266).
2. [Pour souligner le pouvoir quasi-magique d'une chose] Des membres de l'Académie chanteront dans leurs articles et dans leurs livres les prodiges de la fée industrielle (Duhamel, Nuit St-Jean,1935, p. 203).Sous les rayons magiques de la fée électricité (Hist. spect.,1965, p. 1547).
? Fée Morgane. Phénomène de mirage parfois observé au détroit de Messine. La réflexion d'une ville observée dans les airs par Vernet n'a rien de plus extraordinaire que le phénomène du détroit de Sicile, près de Messine. Il y est connu sous le nom de Fée Morgane (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 161).
? P. ext. ,,Tout mirage multiple spectaculaire`` (Villen. 1974).
? Arg. (La) fée blanche : la cocaïne, la morphine; (La) fée brune : l'opium; (La) fée verte : le haschich (d'apr. Sandry-Carr. Drogue 1963).
REM.
Féer, verbe trans.,rare. Doter d'un pouvoir surnaturel. Au part. passé. Ses petites larmes avaient un goût de pluie fée au blond royaume d'automne de Riquet à la Houppe (Milosz, Amour. initiation,1910, p. 115).
Prononc. et Orth. : [fe]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1140 (Gaimar, Estoire des Engleis, éd. A. Bell, 3657). Du lat. Fata « Parques », de fatum « destin » (fatum*). Fréq. abs. littér. : 1 115. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 529, b) 2 016; xxes. : a) 1 837, b) 1 250. Bbg. Foster (B.). Fé, fée and maufé. Fr. St. 1952, t. 6, pp. 345-352.

FÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1140 (Gaimar, Estoire des Engleis, éd. A. Bell, 3657). Du lat. Fata « Parques », de fatum « destin » (fatum*).

Fée au Scrabble


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Les citations avec le mot Fée


  1. Bien loin de manifester des exigences, le conte de fées rassure, donne de l'espoir pour l'avenir et contient la promesse d'une conclusion heureuse.

    Auteur : Bruno Bettelheim - Source : Psychanalyse des contes de fées (1976)


  2. L'air épanoui et triomphant de Betty fit naître des soupçons dans l'esprit méfiant de Mme Mac'miche, qui ne pouvait pas comprendre qu'on n'eût pas peur des fées.

    Auteur : Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur - Source : Un bon petit diable (1865)


  3. Il pensa que le bonheur était aussi impalpable qu'une bouffée d'opium, aussi éphémère qu'une gorgée de thé.

    Auteur : Maxence Fermine - Source : Opium (2002)


  4. Un amateur de havane prend plaisir à s'enrober de fumée. Les bouffées, offrandes d'un sacrifice inoffensif, relient l'homme aux dieux.

    Auteur : Sylvain Tesson - Source : Dans les forêts de Sibérie (2011)


  5. Toute notre vie n'est-elle pas au fond l'histoire d'une révolte étouffée, d'une exigence rentrée, le drame de ce quelque chose qui voulait jaillir et qui jamais ne l'a pu?

    Auteur : Jean-René Huguenin - Source : Journal (1955-1962)


  6. Quand j’étais enfant, je marchais à peine. Pour aller d’un endroit à un autre, je courais. Et puis, à un moment donné, j’ai arrêté de courir. Quand je cours aujourd’hui, mais que je ne cours plus, je redeviens un enfant. Quand j’écris de la poésie, j’en suis moins sûr. Cependant, mon enfance me rappelle une indistinction entre réalité et imaginaire. Dans une certaine mesure, cela persiste. Le premier livre qui m’a marqué, ce sont les contes de fées d’Andersen. J’ai cru en eux. Pour moi, la Petite Sirène était une vraie personne, et encore aujourd’hui, je ne suis pas loin de penser que la Petite Sirène est réelle.

    Auteur : Michel Houellebecq - Source : Entretien exclusif en deux épisodes au Monde, par Jean Birnbaum, 30/12/2021


  7. J'espère que toute cette affaire va s'en aller en eau de boudin, être étouffée après quelques avertissements et sanctions sans esclandre.

    Auteur : André Gide - Source : Les Faux-Monnayeurs (1925)


  8. La vie c'est quelque chose de très fort et de très beau.... La vie appartient a tous les vivants. It's both a dream and a feeling. C'est être ce que nous ne sommes pas sans le rester. La vie c'est mourir aussi.... Et mourir c'est vraiment strong... c'est rester en vie au delà de la mort... Tous ceux qui sont morts n'ignorent pas de le savoir

    Auteur : Jean-Claude Van Damme - Source : Citations cultes de JCVD


  9. L'amour d'une mère est un don de Dieu. Il dure éternellement. L'amour d'une jeune fille est comme une bouffée de fumée, il change à chaque souffle de vent.

    Auteur : Elizabeth Gaskell - Source : Nord et Sud (1854-1855)


  10. Ce n'est pas parce qu'on écrit des contes de fées qu'on croit aux loups-garous.

    Auteur : Serge Brussolo - Source : La Fenêtre jaune (2007)


  11. Quelques-uns assurent que ce ne furent point les charmes de la Fée qui opérèrent, mais que l'amour seul fit cette métamorphose.

    Auteur : Charles Perrault - Source : Contes de ma Mère l'Oye, Riquet à la houppe


  12. Ils servent à quoi tes contes de fées si tu refuses le rôle de la princesse dès le premier jour de tournage ?

    Auteur : Marc Lévy - Source : Sept jours pour une éternité... (2003)


  13. Les contes de fées c'est comme ça. Un matin on se réveille. On dit : « Ce n'était qu'un conte de fées … ». On sourit de soi. Mais au fond on ne sourit guère. On sait bien que les contes de fées c'est la seule vérité de la vie.

    Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Lettres à l'inconnue (2008)


  14. Une bouffée d'air brûlant s'échappa de l'ouverture sombre.

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Le Roman de la momie (1856)


  15. Mes chers compatriotes, vous l'imaginez, c'est avec beaucoup d'émotion que je m'adresse à vous ce soir. Pas un instant, vous n'avez cessé d'habiter mon coeur et mon esprit. Pas une minute, je n'ai cessé d'agir pour servir cette France magnifique. Cette France que j'aime autant que je vous aime. Cette France riche de sa jeunesse, forte de son histoire, de sa diversité, assoiffée de justice et d'envie d'agir. Cette France qui, croyez-moi, n'a pas fini d'étonner le monde.

    Auteur : Jacques Chirac - Source : Allocution radiotélévisée du président de la République, Jacques Chirac, prononcée dimanche 11 mars 2007


  16. Il faut aussi de la féerie dans le mariage.

    Auteur : Jules Supervielle - Source : Le Voleur d'enfants


  17. En moi, le mot amour était comme un joyau dans son coffret, un Graal au cœur d’une forêt d’émois qui recomposaient en images saintes les yeux, le sourire, le visage, la silhouette d’Hélène. Les sonates de Scarlatti ou de Haydn, les digressions d’Erroll Garner ou de Nat King Cole que j’écoutais dans ma voiture et qui m’avaient décrit des mondes charmants mais indéfinis et fantomatiques, voilà qu’elles conviaient Hélène dans leur féerie ; l’impossédée de mes chimères accédait à l’existence, c’était miraculeux.

    Auteur : Denis Tillinac - Source : Retiens ma nuit (2015)


  18. C'était une brise irrégulière, des bouffées capricieuses venant de la côte. Elles passaient, et la mer se déridait aussitôt après leur passage.

    Auteur : Jules Verne - Source : Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873)


  19. Je réalise que les six mille langues qu'on m'a greffées lors du transfert ne rendent pas justice à l'imagination des humains. Ils ont sans cesse besoin de nouveaux mots pour traduire leur expérience.

    Auteur : Stéphane Michaka - Source : La mémoire des couleurs (2018)


  20. Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents: je croyais à tous les enchantements.

    Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Une saison en enfer (1873), Délires II, Alchimie du verbe


  21. Si Descartes est devenu Descartes c'est qu'il a passé tout un hiver déterminant pour le monde, à rêver seul et en silence dans cette chambre chauffée qu'on appelait le poêle.

    Auteur : Georges Duhamel - Source : Manuel du protestataire (1952)


  22. Corbeaux, flocons noirs au faîte des arbres nus. Serrés dans leurs ailes étoffées par le froid.

    Auteur : Chantal Dupuy-Dunier - Source : Mille grues de papier (2013)


  23. Quand on entreprend un voyage comme celui que vous faites, lui dit-il après avoir tiré une bouffée de sa pipe, on part quand on le veut, mais on arrive quand Dieu le veut.

    Auteur : Michel Tournier - Source : Vendredi ou la Vie sauvage (1971)


  24. Nous partagions ce fruit de féeries - La lune amicale aux insensés.

    Auteur : Paul Valéry - Source : Album de vers anciens, le Bois amical


  25. J'ai parfois des bouffées d'immodestie que, par modestie, je me dois de signaler.

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


Les citations du Littré sur Fée


  1. Et li a paroles nuncées Et decevables et tiffées

    Auteur : MACÉ - Source : Bible en vers, f° 90, verso, 1re col.


  2. Lors s'en ist [de la terre échauffée] une vapors aussi comme fumée

    Auteur : BRUN. LATINI - Source : Trésor, p. 118


  3. Et ainsi sautant, dansant, voltigeant, pirouettant, cabriolant, nous arrivâmes au logis, où nous trouvâmes une table qui semblait avoir été servie par les fées

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 10


  4. Laissant en aller cette armée debiffée à la Charité, où les trouppes se refaisoient

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. I, 325


  5. Une espée emmanchée de fer, garnie en fason de clef, nommée l'espée de Lancelot du Lac, et dit-on qu'elle est fée

    Auteur : DE LABORDE - Source : Émaux, p. 482


  6. Les orties de mer peuvent être greffées ; on peut réunir les moitiés de différentes orties ; mais, pour les assujétir, on est obligé d'avoir recours à la suture

    Auteur : BONNET - Source : Consid. corps org. Oeuvr. t. v, p. 348, dans POUGENS.


  7. Là j'ai la baguette des fées, à faire le bien je me plais

    Auteur : BÉRANG. - Source : Petit coin.


  8. Une armée ainsi desbiffée entreprend de courre après une autre fraische, gaillarde, reposée

    Auteur : D'AUB. - Source : IV, 26


  9. Les clameurs des soldats par la crainte étouffées Sont un faible rempart au chef audacieux, Qui brave le courroux d'un ministre des cieux

    Auteur : C. DELAV. - Source : Paria, I, 1


  10. Mais ce sont des escaliers fées Qui sous eux s'embrouillent toujours

    Auteur : Victor Hugo - Source : Ball. 13


  11. Le roi les voyant coiffées à la garcette tint un langage fort à la faveur de la mode.... Les artisans ont à leur porte L'enseigne du mestier qu'ils font, Et nos dames en ceste sorte Ont les garcettes sur le front

    Auteur : D'AUB. - Source : Faen. IV, 2


  12. Qu'elle soit toujours coiffée en cheveux jusqu'à l'âge de trente ans, qu'une pareille coiffure devient indécente et ridicule dans une femme

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Lett. à Mme Roguin, 31 mars 1764


  13. Diverses viandes reschauffées

    Auteur : RUTEB. - Source : 257


  14. Voici la petite centaurée..., et la pneumonanthe bleu indigo.... est-elle gaillarde et vigoureuse, celle-là, avec ses feuilles en glaive et ses corolles étoffées ?

    Auteur : A. THEURIET - Source : Rev. des Deux-Mondes, 1er oct. 1874, p. 561


  15. Leur voyant de piot la cervelle échauffée

    Auteur : RÉGNIER - Source : Sat. X.


  16. On a banni les démons et les fées ; Sous la raison les grâces étouffées Livrent nos coeurs à l'insipidité ; Le raisonner tristement s'accrédite ; On court, hélas ! après la vérité : Ah ! croyez-moi, l'erreur a son mérite

    Auteur : Voltaire - Source : Ce qui plaît aux dames.


  17. La vraie religion a le mérite d'avoir créé parmi nous l'âge de la féerie et des enchantements

    Auteur : Chateaubriand - Source : Génie, IV, V, 1


  18. Je n'ai pu soutenir la douche, j'en suis fâchée, car j'aime à suer ; mais j'en suis trop étouffée et trop étourdie

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : Lett. 22 sept. 1677


  19. Tant que constreinz par maintes feiz De ses contes, de ses feeilz, Qu'en lui ne fust si delaisée Ne si perie sa lignée, Preïst femme, dunt eüst eir....

    Auteur : BENOIT - Source : II, 8858


  20. La préférence de l'état sauvage sur l'état civilisé, n'est qu'une vieille querelle réchauffée

    Auteur : DIDER. - Source : Claude et Nér. I, 65


  21. L'une travestie en garson, coiffée d'un morion luisant

    Auteur : MONT. - Source : I, 177


  22. En un temps où elle ne se soucie d'homme vivant que de son médecin et de son cuisinier, vêtue de cette ratine que nous lui avons vue, et coiffée de trois serviettes....

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 56


  23. Ces jours sont loin, poursuit-elle [la fée], où ton âme, Comme un clavier, modulait tous les airs

    Auteur : BÉRANG. - Source : Adieu chansons.


  24. La voix de la nature était étouffée

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. II, 12


  25. Les fermiers vous rendront vos maisons debiffées

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 53




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 04h03










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