La définition de Fée du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Fée
Nature : s. f.
Prononciation : fée
Etymologie : Génev. fâye ; Berry, fade, fadette ; provenç. fada ; espagn. hada ; portug. fada ; ital. fata ; du latin fata qui se trouve pour parque, et qui est dérivé de fatum, destin (voy. ). En normand, on dit aussi au masculin fé : le fé amoureux, héros d'une légende populaire.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de fée de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec fée pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Fée ?


La définition de Fée

Être fantastique à qui l'on attribuait un pouvoir surnaturel, le don de divination et une très grande influence sur la destinée, et que l'on se figurait avec une baguette, signe de puissance.


Toutes les définitions de « fée »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

FÉE. n. f.
Être imaginaire à qui la tradition populaire ou l'imagination des conteurs attribue une puissance surnaturelle. La fée Alcine. La fée Urgande. Baguette de fée. Contes de fées, Contes où les fées jouent un rôle. Les enfants aiment les contes de fées. Fig. et fam., C'est une fée, se dit d'une Femme qui charme par ses grâces, par son esprit, par ses talents. On dit aussi C'est un ouvrage de fées, en parlant de Certains ouvrages délicats, faits avec beaucoup de perfection. On dit de même Travailler comme une fée. Avoir des doigts de fée.

Littré

FÉE (fée) s. f.
  • 1Être fantastique à qui l'on attribuait un pouvoir surnaturel, le don de divination et une très grande influence sur la destinée, et que l'on se figurait avec une baguette, signe de puissance. On a banni les démons et les fées?; Sous la raison les grâces étouffées Livrent nos c?urs à l'insipidité, Voltaire, Ce qui plaît, etc. Toute la noblesse vivait alors dans ses châteaux, les soirs d'hiver sont longs, on serait mort d'ennui sans ces nobles amusements?; il n'y avait guère de château où il ne revînt une fée à certains jours marqués, comme la fée Merlusine au château de Lusignan, Voltaire, Dict. phil. Possédés.

    Conte de fée, sorte de conte où les fées jouent un rôle. Les contes de Perrault sont souvent appelés contes de fée.

    Fig. On emploie métaphoriquement le mot fée pour désigner quelque chose où les fées semblent avoir mis la main. Nous arrivâmes au logis où nous trouvâmes une table qui semblait avoir été servie par les fées, Voiture, Lett. 10. Les fées ont soufflé sur toute la campagne [de guerre] du marquis?; il a plu à tout le monde, et par sa bonne contenance dans le péril, et par sa conduite gaie et sage, Sévigné, 497.

    C'est une fée, se dit d'une femme qui charme par ses grâces et sa dextérité.

    Ouvrage de fée, ouvrage délicat, fait avec une grande perfection.

    Travailler comme une fée, se dit d'une femme qui travaille avec une adresse admirable.

    Une grande fée, une femme de taille mal gracieuse. La femme de Montchevreuil était une grande créature à qui il ne manquait que la baguette pour être une parfaite fée, Saint-Simon, 4, 64.

    Une vieille fée, une vieille femme revêche, peu aimable.

    Courroucer les fées, réveiller le chat qui dort. De peur, comme l'on dit, de courroucer les fées, Régnier, Sat. X.

    Par extension, on le dit des muses. Filles du ciel, chastes et doctes fées, Rousseau J.-B. dans le Dict. de BESCHERELLE.

  • 2Pris adjectivement pour signifier enchanté. Bayard, cheval de Renaud, était un cheval fée. Mais ce sont des escaliers fées Qui sous eux s'embrouillent toujours, Hugo, Ball. 13.

HISTORIQUE

XIIIe s. El fu si cointe et si tifée, El resembloit deesse ou fée, la Rose, 3438.

XVe s. Et quand elles veulent bien acertes, elles parlent à fées et sont en leur compagnie, Froissart, III, IV, 59. Une espée emmanchée de fer, garnie en fason de clef, nommée l'espée de Lancelot du Lac, et dit-on qu'elle est fée, De Laborde, Émaux, p. 482.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

FÉE. - ÉTYM. Ajoutez?: Dans le Chablais, fighe, fie?; dans le Jura français, fau ou ?; dans le canton de Vaud, fatha ou fada.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Adjectif - français

fée \fe\ masculin et féminin identiques

  1. Qui est doté d'un pouvoir magique ou surnaturel.
    • Ayant remarqué que la clef du cabinet était tachée de sang, elle l'essuya deux ou trois fois, mais le sang ne s'en allait point ; elle eut beau la laver et même la frotter avec du sablon et avec du grais, il y demeura toujours du sang, car la clef était fée. (Charles Perrault, La Barbe Bleue, 1697)
    • Le petit Poucet s'étant approché de l'Ogre, lui tira doucement ses bottes, et les mit aussitôt. Les bottes étaient fort grandes et fort larges ; mais comme elles étaient fées, elles avaient le don de s'agrandir et de s'apetisser selon la jambe de celui qui les chaussait, de sorte qu'elles se trouvèrent aussi justes à ses pieds et à ses jambes que si elles avaient été faites pour lui. (Charles Perrault, Le Petit Poucet, 1697)

Note : selon A. Maury (voir étymologie), l'adjectif au masculin est .


Nom commun - français

fée \fe\ féminin (pour un homme, on peut dire : féetaud, )

  1. (Mythologie) Être imaginaire à qui la tradition populaire ou l'imagination des conteurs attribue une puissance surnaturelle.
    • Pourquoi restaurer les histoires vermoulues et poudreuses du moyen-âge, lorsque la chevalerie s'en est allée pour toujours, accompagnée des concerts de ses ménestrels, des enchantements de ses fées et de la gloire de ses preux ? (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • De ce capharnaüm d'armures, de hennins et de gorges d'une blancheur lunaire dans lequel mon imagination se plaisait est sorti le concept de la fée, ou de la femme telle qu'à la fois je la souhaitais et redoutais, enchanteresse capable de toutes les douceurs mais recélant aussi tous les dangers, comme la courtisane (mot qui débute avec « courtine » pour finir avec « pertuisane », ce qui ? à l'époque encore récente où j'attachais une valeur d'oracle à ce genre de jeux de mots ? m'aurait paru un argument inébranlable à l'appui de ce que j'avance). (Michel Leiris, L'âge d'homme, 1939, collection Folio, pages 137-138)
    • Et l'historien que je suis n'est pas sans savoir que nos ancêtres croyaient en l'existence des fées. À Carignan, on parle encore aujourd'hui de « la Bonne Dame », qui protège la ville des malheurs, et qui par bien des aspects ressemble à une fée. (Roger Maudhuy, Les Fées dans les contes populaires, CPE Éditions, 2014, préface)
  2. (Figuré) (Familier) (Mélioratif) Femme qui charme par ses grâces, par son esprit ou par ses talents.
    • Puis ce fut le Salon de l'Aéronautique. La recordwoman du monde est, bien entendu, la fée du stand Caudron-Renault. (Jacques Mortane, Hélène Boucher, aviatrice, Plon, Paris, 1936, page 88)
    • La mariée arrive avec le retard de circonstance, affublée d'une extraordinaire robe bouffante et emperlousée qui aurait fait rougir de honte même la fée la plus frivole. (Mark Mills, En attendant Doggo, traduit de l'anglais par Florence Hertz, éd. Belfond, 2016)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


FÉE, subst. fém.

A.? Dans le domaine des croyances pop. traditionnelles.Personnage féminin imaginaire, doté de pouvoirs magiques, et censé influer sur le monde des vivants. Une bonne, une vieille fée; baguette de fée; un don des fées; palais, arbre des fées; grotte, mare, caverne aux fées; pays de fées. Les méchantes fées des contes de Perrault (Dumas père, Monte-Cristo,t. 2, 1846, p. 691).Comme une fée hargneuse dépouille sa première apparence et se pare de grâces enchanteresses (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 732):
1. Toutes les fées avaient richement doté le petit Armoricain. Elles lui avaient donné le génie, l'imagination, la finesse, la persévérance, la gaieté, la bonté. Lemaitre, Contemp.,1885, p. 213.
? Spécialement
1. [Avec un nom propre] Fée Carabosse. Représentée sous les traits d'une vieille et méchante femme appuyée sur une canne. C'est ce qu'ils appellent aujourd'hui la fée Morgane (Michelet, Hist. romaine,t. 1, 1831, p. 12).Quel était ce jour? Le même sans doute où la fée Mélusine se changeait en poisson (Nerval, Filles feu,Chansons et légendes du Valois, 1854, p. 635).Là où on croyait (...) rencontrer la fée Viviane, on trouve le Chat Botté (Proust, Sodome,1922, p. 840).
2. Conte de fées. Où interviennent des fées.
? P. ell. « Que veux-tu que je te lise, mon chéri? Les fées? » (Sartre, Mots,1964, p. 33).
? Au fig. Aventure merveilleuse, extraordinaire. Cette phrase qui ne voulait rien dire sinon : ce voyage en Espagne, ce conte de fées... sans foi (Saint-Exup., Courr. Sud,1928, p. 38):
2. ... privé de Carlotta, Quesnel avait la tête bourrée d'appréhensions et de chimères. Qu'allait-il advenir de cette aventure, de ce beau conte de fées, si la maladie mettait entre elle et lui des barrières? Aragon, Beaux quart.,1936, p. 434.
? Loc. Vivre un conte de fées. Quand on est petite, on s'imagine des choses... on croit qu'on vivra un conte de fées (Martin du G., Thib.,Été 14, 1936, p. 262).J'avais atterri dans un champ, et je ne savais point que j'allais vivre un conte de fées (Saint-Exup., Terre hommes,1939, p. 180).
? Emploi adj., vx et littér. Doté d'une puissance magique, surnaturelle. Il paraît que c'étaient des arbres fées (Hugo, Rhin,1842, p. 189).Pareilles à ces roses fées qu'on n'effeuillait pas sans punition (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 305):
3. ... il semble croire que l'épée de sainte Catherine était fée et qu'en la rompant Jeanne perdit tout son pouvoir... France, J. d'Arc,t. 1, 1908, p. VII.
B.? [P. anal. d'attributs et de comportement]
1. [Pour qualifier gén. favorablement une jeune fille ou une femme] Fée du logis. C'était une vraie fée, cette femme-là! (Céline, Mort à crédit,1936, p. 54).Il y avait Cécile, la fée de la musique (Duhamel, Suzanne,1941, p. 194):
4. Un jour où tout avait marché à souhait, le jour où il était si heureux de voir naître enfin la maison de crédit tant désirée, est-ce que cette vieille coquine allait être la fée mauvaise, celle qui jette un sort sur les princesses au berceau? Zola, Argent,1891, p. 145.
? En partic. [À propos d'une compétence spéciale] Travailler comme une fée. Enveloppez-moi, je vous prie, le tout avec cette dextérité de fée qu'une fée marraine vous a donnée (Balzac, Corresp.,1838, p. 378).
? Loc. (Avoir des) doigts de fée. Être doué d'une adresse manuelle exceptionnelle. La petite brodeuse aux doigts de fée (Zola, Dr Pascal,1893, p. 110).? Vous avez vraiment des doigts de fée (Proust, Guermantes 1,1920, p. 215).
? Emploi adj., littér. Tout à l'heure je dirai que tu as la main fée (Lamart., Cours litt.,1859, p. 266).
2. [Pour souligner le pouvoir quasi-magique d'une chose] Des membres de l'Académie chanteront dans leurs articles et dans leurs livres les prodiges de la fée industrielle (Duhamel, Nuit St-Jean,1935, p. 203).Sous les rayons magiques de la fée électricité (Hist. spect.,1965, p. 1547).
? Fée Morgane. Phénomène de mirage parfois observé au détroit de Messine. La réflexion d'une ville observée dans les airs par Vernet n'a rien de plus extraordinaire que le phénomène du détroit de Sicile, près de Messine. Il y est connu sous le nom de Fée Morgane (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 161).
? P. ext. ,,Tout mirage multiple spectaculaire`` (Villen. 1974).
? Arg. (La) fée blanche : la cocaïne, la morphine; (La) fée brune : l'opium; (La) fée verte : le haschich (d'apr. Sandry-Carr. Drogue 1963).
REM.
Féer, verbe trans.,rare. Doter d'un pouvoir surnaturel. Au part. passé. Ses petites larmes avaient un goût de pluie fée au blond royaume d'automne de Riquet à la Houppe (Milosz, Amour. initiation,1910, p. 115).
Prononc. et Orth. : [fe]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1140 (Gaimar, Estoire des Engleis, éd. A. Bell, 3657). Du lat. Fata « Parques », de fatum « destin » (fatum*). Fréq. abs. littér. : 1 115. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 529, b) 2 016; xxes. : a) 1 837, b) 1 250. Bbg. Foster (B.). Fé, fée and maufé. Fr. St. 1952, t. 6, pp. 345-352.

FÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1140 (Gaimar, Estoire des Engleis, éd. A. Bell, 3657). Du lat. Fata « Parques », de fatum « destin » (fatum*).

Fée au Scrabble


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Les citations avec le mot Fée


  1. Il n'y a que dans les films où les femmes restent admirablement coiffées-bouclées et maquillées après une nuit torride.

    Auteur : Lionelle Nugon-Baudon, dite Andrea H. Japp - Source : Les cadavres n'ont pas froid aux yeux (2011)


  2. A contempler le spectacle féerique de la multitude de ces poissons virevoltant, dansant, multicolores et graciles dans la diffraction des rayons de lumière venant de la surface, il me vient le regret soudain de ne pas en être un «spécialiste», de n'en rien connaître, de ne pouvoir pas même les nommer. Je me jure d'emblée de combler cette lacune dès mon retour en France... Ce qu'évidemment je ne ferai jamais, faute de temps...

    Auteur : Patrice Franceschi - Source : La grande aventure de La Boudeuse, Patrice Franceschi, éd. Plon, 2008


  3. Corbeaux, flocons noirs au faîte des arbres nus. Serrés dans leurs ailes étoffées par le froid.

    Auteur : Chantal Dupuy-Dunier - Source : Mille grues de papier (2013)


  4. L'amour d'une mère est un don de Dieu, John. Il dure éternellement. L'amour d'une jeune fille est comme une bouffée de fumée, il change à chaque souffle de vent.

    Auteur : Elizabeth Gaskell - Source : Nord et Sud (1854-1855)


  5. Certains gestes ordinaires de la vie ordinaires font ainsi parfois plus que leur travail, dépassent l'utilitaire et réveillent une fée.

    Auteur : Christian Bobin - Source : Autoportrait au radiateur (2000)


  6. Qu'elle fût bien ou mal coiffée,
    Que mon coeur fût triste ou joyeux,
    Je l'admirais. C'était ma fée.


    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Contemplations (1856), IV


  7. Oh ! quel bon temps j'ai passé là, dans cette solitude bienfaisante, bien loin des mille petites choses agaçantes qui, à Paris, me mettent au supplice. Non, je ne regrette pas mes nuits passées dans les bois et mes journées qui coulaient toutes seules. Si j'avais le temps, je me laisserais bien aller à raconter toutes les rêvasseries que j'ai faites. Je voudrais aussi décrire ma délicieuse vallée, toute embaumée de plantes aromatiques, le beau fouillis si frais et si humide que traversait la Bièvre, le palais des fées aux colonnades de houblon, les collines rocailleuses et rouges de bruyère sur lesquelles on était si bien.

    Auteur : Pierre Curie - Source : Pierre Curie par Marie Curie


  8. Cette réalité de l'enfance, réalité grave, héroïque, mystérieuse, que d'humbles détails alimentent et dont l'interrogatoire des grandes personnes dérange brutalement la féerie.

    Auteur : Jean Cocteau - Source : Les Enfants terribles (1929)


  9. On a banni les démons et les fées;
    Sous la raison les grâces étouffées
    Livrent nos coeurs à l'insipidité;
    Le raisonner tristement s'accrédite;
    On court, hélas! après la vérité:
    Ah! croyez-moi, l'erreur a son mérite.


    Auteur : Voltaire - Source : Ce qui plaît aux dames (1763)


  10. Nous allions à Pornichet dans la Loire Inférieure. La mer, je courais après elle, elle courait après moi, tous les deux, on faisait ce qu'elle voulait. C'était comme les contes de fée: elle changeait les gens.

    Auteur : Jacques Prévert - Source : Paroles, Enfance (1948)


  11. Une jolie petite jeune femme, ébouriffée, drôlichonne, à peine éveillée, sautait sur le quai ...

    Auteur : Alphonse Allais - Source : L'Affaire Blaireau (1899)


  12. Etre monstrueux, génial, féerique, était-ce un adulte nain, bloqué dans son développement à la taille d'un enfant, était-ce au contraire un bébé géant, comme sa silhouette le suggérait?

    Auteur : Michel Tournier - Source : Le Roi des Aulnes (1980)


  13. Paradoxe: Se dit toujours sur le boulevards des Italiens, entre deux bouffées de cigarette.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  14. Il refuse au cauchemar la part de féerie qui le rend habituellement supportable.

    Auteur : Michel Tournier - Source : Présentation de Arthur Tress, Rêves


  15. Elle était parée, cette fois, comme une châsse, pomponnée, attifée, tout or et tout rubans.

    Auteur : Prosper Mérimée - Source : Carmen (1847)


  16. Belles, ce don vaut mieux que d'être bien coiffées,
    Pour engager un coeur, pour en venir à bout
    La bonne grâce est le vrai don des Fées
    Sans elle on ne peut rien, avec elle, on peut tout.


    Auteur : Charles Perrault - Source : Contes de ma Mère l'Oye (1697), Cendrillon ou la petite pantoufle de verre


  17. Les contes de fées c'est comme ça. Un matin on se réveille. On dit : « Ce n'était qu'un conte de fées … ». On sourit de soi. Mais au fond on ne sourit guère. On sait bien que les contes de fées c'est la seule vérité de la vie.

    Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Lettres à l'inconnue (2008)


  18. C'est souvent comme ça avec la féerie : l'horreur n'est jamais loin.

    Auteur : Jean-Jacques Schuhl - Source : Ingrid Caven (2000)


  19. Aujourd'hui ces voix, ces musiques, ces cris, ces appels, ces rires, ces soupirs radiophoniques font partie de nos sons et même de nos bruits quotidiens. La fée sonore est devenue un fond sonore.

    Auteur : Jacques Lacarrière - Source : Ce bel aujourd'hui (1989)


  20. Une vie sans lecture est une vie que l'on ne quitte jamais, une vie entassée, étouffée de tout ce qu'elle retient.

    Auteur : Christian Bobin - Source : Une petite robe de fête (1991)


  21. Sans mors, sans éperon, sans bride - Partons à cheval sur le vin - Pour un ciel féerique et divin - Nous fuirons sans repos ni trêves - Vers le paradis de mes rêves.

    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Sans référence


  22. Ne suffit-il pas de voir qu'un jardin est beau, sans qu'il faille aussi croire à la présence de fées au fond de ce jardin ?

    Auteur : Richard Dawkins - Source : Pour en finir avec Dieu (2008)


  23. Il faut aussi de la féerie dans le mariage.

    Auteur : Jules Supervielle - Source : Le Voleur d'enfants


  24. L'intériorité n'est plus chez elle. Le monde l'a envahie et la surpeuplée. Autrefois, je n'arrivais à me concentrer que chez moi, dans la solitude et le silence. C'est exactement ce que je dois fuir désormais, si je veux espérer employer efficacement les heures d'une journée : sinon, j'explore sur l'internet toutes les choses qui me passent par la tête, les brèves distractions mentales qui ponctuent normalement un travail soutenu prennent des proportions démesurées, le temps file entre mes doigts et je me regarde le perdre en continuant de tirer des bouffées de cet opium. C'est dans l'étendue physique - beaucoup moins foisonnante, en définitive - que je me réfugie pour retrouver la faculté de me concentrer.

    Auteur : Maël Renouard - Source : Fragments d'une mémoire infinie (2016)


  25. Le Cycle... le cycle du cosmos dans la vie... c'est une grande roue. Qui est faite de... choses, de moments, de "feelings"... et la vérité, c'est qu'il n'y a pas de vérité; la vérité, c'est qu'il faut trouver sa propre vérité. Ma vérité à moi? Comment veux-tu que je te parle de cette manière? Tu m'aurais parlé il y a cinq ans, ou bien il y a trois ans, ou il y a six mois! Ou hier... ou demain... Tu m'aurais parlé de cette manière, j'aurais pas pu te répondre de cette façon. Et grâce à ma propre vérité (dont je n'ai pas encore la réponse de la vérité), je peux te parler d'une manière plus sophistiquée. Il y a un an, je t'aurais parlé de mes muscles. De combien je mange le matin, combien je suis beau et combien je suis fort, je suis le meilleur... Mais en vérité, il n'y a pas de meilleur! En vérité, il y a chacun soi-même!

    Auteur : Jean-Claude Van Damme - Source : Citations cultes de JCVD


Les citations du Littré sur Fée


  1. ....Ensuite elle s'est donc coiffée ; J'ai goûté le plaisir de voir ses cheveux blonds Tomber à flots épais jusque sur ses talons, Et même si bien pris mon temps et mes mesures, Que j'en ai finement ramassé des peignures

    Auteur : QUINAULT - Source : Mère coquette, I, 4


  2. Les femmes, sous le règne de Charles VI, étaient coiffées d'un haut bonnet en pain de sucre ; elles attachaient au haut de ce bonnet un voile qui pendait plus ou moins bas selon la qualité de la personne

    Auteur : SAINT-FOIX - Source : Ess. Paris, Oeuv. t. IV, p. 115, dans POUGENS


  3. Estant les racines eschauffées, à raison de la seicheresse de la terre, pour estre lasche et mal liée

    Auteur : LA BOÉTIE - Source : 245


  4. La fée : Cher Arlequin, ces tendres chansons ne vous inspirent-elles rien ? que sentez-vous ? - Arlequin : Je sens un grand appétit

    Auteur : MARIV. - Source : Arlequin poli par l'am. sc. III


  5. Croyez-vous que.... L'absence ait de mes feux les ardeurs étouffées ?

    Auteur : ROTROU - Source : Bélis. II, 4


  6. L'eauve une foys eschauffée emprend plu tost gelée

    Auteur : GÉNIN - Source : Récréations, t. II, p. 243


  7. Si l'envieuse mort tasche à rendre estouffées Les vertus dont ta vie a celebré ton nom

    Auteur : DU MAURIER - Source : Sur la mort de la belle Gabrielle, cité dans le Bouquiniste, 1860, p. 586


  8. Lors s'en ist [de la terre échauffée] une vapors aussi comme fumée

    Auteur : BRUN. LATINI - Source : Trésor, p. 118


  9. Télégrammes fiévreux lancés à chaque instant, démarches extraordinaires, instances frénétiques, emportements, courses à toute vapeur dans toutes les directions, c'est le tableau émouvant de la vie moderne, nerveuse et suréchauffée

    Auteur : E. DE LAVELEYE - Source : Rev. des Deux-Mondes, 15 déc. 1876, p. 876


  10. Je n'ai pu soutenir la douche, j'en suis fâchée, car j'aime à suer ; mais j'en suis trop étouffée et trop étourdie

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : Lett. 22 sept. 1677


  11. Les clameurs des soldats par la crainte étouffées Sont un faible rempart au chef audacieux, Qui brave le courroux d'un ministre des cieux

    Auteur : C. DELAV. - Source : Paria, I, 1


  12. Une espée emmanchée de fer, garnie en fason de clef, nommée l'espée de Lancelot du Lac, et dit-on qu'elle est fée

    Auteur : DE LABORDE - Source : Émaux, p. 482


  13. Au reste sont plus esgriffées, Plus usées et desbiffées, Que les vieilles chausses d'ung poste

    Auteur : J. MAR. - Source : V, 216


  14. Ce qui se passe dans une arme à vent bien confectionnée, c'est-à-dire dont la soupape vidange l'air de façon à ébranler le projectile par un souffle léger, et à lui imprimer sa plus grande vitesse par une émission croissante se terminant par une espèce de bouffée finale

    Auteur : SÉGUIER - Source : Acad. des sc. Comptes rendus, t. LX, p. 869


  15. Les clameurs des soldats par la crainte étouffées

    Auteur : DELAV. - Source : Paria, I, 1


  16. Estrie, fée, lamia

    Auteur : GAUTIER DE COINCY - Source : ib.


  17. Ces jours sont loin, poursuit-elle [la fée], où ton âme, Comme un clavier, modulait tous les airs

    Auteur : BÉRANG. - Source : Adieu chansons.


  18. Mais ce n'est mie à l'homme grand trofée, De decevoir un coeur desjà deceu

    Auteur : RONS. - Source : 947


  19. Diverses viandes reschauffées

    Auteur : RUTEB. - Source : 257


  20. Charles X croit que la révolution qui l'a renversé est une conspiration creusée, minée, chauffée de longue main ; erreur, c'est tout simplement une ruade du peuple

    Auteur : Victor Hugo - Source : Journal d'un révolutionnaire de 1830, septembre


  21. Il advient de la leur [pratique des novateurs en religion] comme des aultres medecines foibles et mal appliquées ; les humeurs qu'elle vouloit purger en nous, elle les a eschauffées, exasperées et aigries par le conflict, et si nous est demeurée dans le corps

    Auteur : MONT. - Source : I, 125


  22. Nous avons tant rechargé la beauté de ses ouvrages [de la nature] par nos inventions, que nous l'avons du tout estouffée

    Auteur : MONT. - Source : I, 234


  23. La plupart des femmes et des courtisans n'observèrent autre chose dans cette reine philosophe [Christine], sinon qu'elle n'était pas coiffée à la française, et qu'elle dansait mal

    Auteur : Voltaire - Source : Louis XIV, 6


  24. On a banni les démons et les fées ; Sous la raison les grâces étouffées Livrent nos coeurs à l'insipidité ; Le raisonner tristement s'accrédite ; On court, hélas ! après la vérité : Ah ! croyez-moi, l'erreur a son mérite

    Auteur : Voltaire - Source : Ce qui plaît aux dames.


  25. Ceste pierre est si dure que elle n'est despecée ne par fer ne par feu ; ne elle n'est pas eschaufée. Toutesfoys elle est despecée par le sang du bouc quant il est chault et nouvel. Et des pieces qui en saillent on entaille et perce les aultres pierres

    Auteur : DE LABORDE - Source : ib. p. 250




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 07h48










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