La définition de Hurler du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Hurler
Nature : v. n.
Prononciation : hur-lé
Etymologie : Picard, heuler ; wallon, hoûler ; norm. hûler, heuler ; Berry, ûler, hûler, ioûler ; provenç. ulular, ullular, udolar ; catal. udolar ; espagn. et portug. ulular ; ital. ululare, ulolare, urlar ; du latin ululare ; comparez le verbe grec traduit par crier, sanscrit ululis, hurlement, ulûka, hibou ; le radical est ul, onomatopéique, redoublé pour renforcer l'onomatopée. La forme ancienne et correcte est uller, ou, avec prosthèse d'une h, huller ; l'r dans hurler est une corruption.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de hurler de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

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La définition de Hurler

Pousser des hurlements, en parlant du loup, du chien.


Toutes les définitions de « hurler »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

HURLER. (H est aspirée.) v. intr.
Pousser des cris prolongés, en parlant des Loups et des chiens. On entend les loups hurler. Ce chien a hurlé toute la nuit, a hurlé à la lune. Fig., Hurler avec les loups, S'accommoder aux manières, aux mœurs, aux opinions de ceux avec qui l'on vit, ou avec qui l'on se trouve, quoiqu'on ne les approuve pas entièrement. Il se dit, par analogie, des Cris prolongés que l'on pousse dans la douleur, dans la colère, etc. Il ne crie pas, il hurle. Hurler de rage. Il signifie, par exagération, Parler avec emportement, avec le ton de la fureur. Une tourbe fanatique hurlait sans cesse contre lui.

Littré

HURLER (hur-lé) v. n.
  • 1Pousser des hurlements, en parlant du loup, du chien. Ils [les chiens mulets] hurlaient plus fort et plus souvent aux approches de la pluie et dans les temps humides, que dans les beaux temps?; les loups dans les bois ont ce même instinct, et on les entend hurler dans les mauvais temps et avant les orages, Buffon, Quadrup. t. XII, p. 266.
  • 2 Par analogie. Il se dit des cris aigus et prolongés que l'on pousse dans la colère, dans la douleur, etc. Laissons hurler là-bas tous ces damnés antiques, Boileau, Sat. XI. Eh?! quel objet enfin à présenter aux yeux Que le diable toujours hurlant contre les cieux?? Boileau, Art p. III. Je vois hurler en vain la chicane ennemie, Boileau, Lutr. VI. Il a prouvé qu'on pouvait être tragique sans hurler, La Harpe, Corresp. t. III, p. 193, dans POUGENS. Ces trois s?urs qui, d'Odin ranimant les soldats, Couraient, volaient, frappaient, hurlaient dans les combats, Ducis, Macbeth, I, 1. ?Il faut au ministère Des gens qui parlent toujours, Et hurlent pour faire taire Ceux qui font de bons discours, Béranger, Ventru.

    Par personnification. Hurlez, sapins, parce que les cèdres sont tombés, Sacy, Bible, Zacharie, XI, 2. L'éclair croise l'éclair, l'air mugit, le ciel gronde, La tempête en hurlant creuse et soulève l'onde, Ducis, Oscar, III, 1.

    Fig. Lui [le publie], qui dix ans proscrivit Athalie, Qui, protecteur d'une scène avilie, Frappant des mains, bat à tort à travers Au mauvais sens qui hurle en mauvais vers, Voltaire, Ép. 64.

    Fig. Hurler, se dit de choses qu'on accouple malgré leur incompatibilité. Des mots qui hurlent de se voir accouplés.

  • 3 Fig. Parler avec emportement, avec le ton de la fureur. Une tourbe fanatique hurlait contre lui. Dis-moi donc, laissant là cette folle hurler?, Boileau, Sat. X. Si les jésuites crièrent à l'impiété, les jansénistes hurlèrent?; il se trouva un convulsionnaire nommé Abraham Chaumeix, qui présenta à des magistrats une accusation en forme intitulée Préjugés légitimes contre l'Encyclopédie, Voltaire, Mél. litt. Lett. à S. H. le prince de ***, Lett. 8.
  • 4 V. a. Prononcer avec un ton d'emportement ou de colère qu'on assimile au hurlement. Mme de Roquelaure dès la porte se met à hurler les reproches les plus amers, Saint-Simon, 199, 159. Un essaim frémissant? Hurle son chant barbare aux monts hyperborées, Delille, Énéide, X. Les prêtres de Pluton? Hurlent en chants de mort leurs funèbres cantiques, Legouvé, Trad. d'un morceau de la Pharsale. [Le peuple] Il s'enivre de vin dans l'or des saints calices, Hurle en dérision les chants des sacrifices, Lamartine, Joc. II, 71.

    PROVERBE

    Il faut hurler avec les loups, c'est-à-dire il faut s'accommoder aux manières, aux opinions des gens avec qui l'on vit. Pourquoi le voyez-vous?? - Qui donc voir?? il faut bien hurler avec les loups, Th. Corneille, Comt. d'Orgueil, IV, 6. Il faut hurler avec les loups, d'autres disent braire avec les ânes, Courier, Lett. II, 33.

    On dit de même?: apprendre à hurler avec les loups, finir par s'accoutumer aux m?urs de ceux avec qui on vit. Tous ces Normands voulaient se divertir de nous?: On apprend à hurler, dit l'autre, avec les loups, Racine, Plaid. I, 1. Comme on apprend à hurler avec les loups, malgré la terrible vie que ces bandits menaient, je ne laissai pas de m'accoutumer à vivre avec eux, Lesage, Guzm. d'Alf. IV, 9.


REMARQUE

Au commencement du XVIIe siècle, on disait souvent heurler?: Il se leva heurlant comme un homme furieux, Scarron, Rom. com. I, 6.


HISTORIQUE

XIIIe s. Les lous [elle] oït uller, et li huans hua, Berte, XX. À bien petit qu'il ne se pasme?; Il ulle et brait come devez, Ren. 493. Paien uslent et braient, grans i fu la bondie, Ch. d'Ant. III, 181.

XVe s. Il faut heurler avec les leux, Deschamps, Poés. mss. f° 566.

XVIe s. Puis crient et ullent comme diables, Rabelais, Pant. III, 23. Toy Hecaté par les cantons hullée, Quand dessus nous la nuict est devallée, Du Bellay, J. IV, 24, recto. Ils hurlent comme chiens leurs barbares chansons, Du Bellay, J. VI, 35, verso. On les hurloit et mauldissoit [les gladiateurs], si on les voyoit estriver à recevoir la mort, Montaigne, III, 101. Les loups suivant la trace hurlent Ton ombre par les bois, Ronsard, 413. Tellement la douleur la ferut, Que par les champs hurlante elle courut, Ronsard, 635.

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Encyclopédie, 1re édition

HURLER, v. neut. (Gram.) il se dit proprement du cri du loup, d'où on l'a transporté à l'homme & aux autres animaux, lorsque, dans la colere, la douleur ou quelqu'autre passion, ils poussent des cris violens & effroyables, qu'on appelle alors des hurlemens.

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Wiktionnaire


Verbe - français

hurler (h aspiré)\y?.le\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Pousser des cris prolongés, en parlant des loups et des chiens.
    • On entend les loups hurler.
    • Ce chien a hurlé toute la nuit, a hurlé à la lune.
  2. (Par analogie) Pousser des cris humains, dans la douleur, dans la colère, l'exaltation, etc.
    • Plus loin, une mère frissonnant de fièvre sur sa couche, des bébés hurlant et des puanteurs cruelles, des échos excrémentitiels, imposant sur tout cela leur dictature. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Et, tandis que la foule transportée hurlait ses acclamations, Ahmed Abdou entraîna Zariffa loin de cette bousculade. (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l'Amour et de la Mort, 1940)
    • Des nuits entières, durant un mois, j'ai entendu hurler des hommes que l'on torturait, et leurs cris résonnent pour toujours dans ma mémoire. (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • Il répétait « raisonnable » en rigolant, bientôt en hurlant de rire, et j'avais franchement l'impression qu'il se foutait de ma gueule. (Gilles Carpentier, Les bienveillantes, Stock, 2002)
  3. (Figuré) Parler, crier, chanter très fort, de toutes ses forces.
    • Des escouades de camelots ont parcouru les boulevards en hurlant le titre d'une nouvelle feuille : « Demandez Le Glaive ! » (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 207)
    • Il eût fallu hurler pour échanger la moindre phrase. (Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Et tu auras beau houpper, hurler à l'aide, hululer comme une hulotte, la fagne est une solitude, un désert funeste à qui la nargue ; personne ne t'entendra. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  4. (Par hyperbole) Parler avec emportement, avec le ton de la fureur.
    • Une troupe fanatique hurlait sans cesse contre lui.
  5. (Figuré) Rendre un bruit semblable à un hurlement prolongé.
    • [?] ; les bourrasques qui parcourent, sans que rien les puisse arrêter, la Beauce, hurlaient sans interruption, depuis des heures ; il avait plu et l'on clapotait dans des mares ; [?]. (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Partout, au-dessus, au-dessous, autour de lui, béaient des gouffres monstrueux où le vent hurlait, et où tourbillonnaient des rafales de neige. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 251 de l'édition de 1921)
    • Un ancien petit ami doté d'une bite XXL lui avait fait mal et elle l'avait plaqué comme on lâche sa cuillère lorsque l'alarme d'incendie se met à hurler. (Jim Harrison, Chien Brun, le retour, chap. 1, dans Les Jeux de la nuit, traduit de l'anglais par Brice Mathieussent, Paris : Éditions Flammarion, 2010)
    • Tout l'or des matins s'évapore
      arrive la saison des vents d'ombre
      où la nuit interminable hurle à la fenêtre
      (Roland Giguère, « Pour tout effacer j'avance » (poème).)
  6. (Figuré) Alerter.
    • Nous le savions parce que chaque article que nous lisions et chaque reportage que nous regardions nous hurlaient que quelque chose ne tournait décidément pas rond du tout. (Collectif, Grève pour le climat : « Ce mouvement devait naître, nous n'avions pas le choix », Le Monde. Mis en ligne le 15 mars 2019)
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Trésor de la Langue Française informatisé


HURLER, verbe

I. ? Emploi intrans.
A. ? [Le suj. désigne un animal, notamment le loup, le chien] Pousser des cris aigus et prolongés. Hurler longuement, lugubrement. J'entends encore (...) hurler les chacals et les coups du vent qui secouait ma tente (Flaub., Corresp.,1857, p. 242).Comme ils passaient devant une maison bâtie au bord de la route, un chien se mit à hurler d'une façon lamentable (Zola, M. Férat,1868, p. 184) :
1. ... il [un chien] se remit à hurler vers quelque chose d'invisible, d'inconnu, d'affreux sans doute (...). Et les deux femmes égarées se mirent, toutes les deux, à hurler avec le chien (...). Alors, pendant une heure, le chien hurla sans bouger; il hurla comme dans l'angoisse d'un rêve... Maupass., Contes et nouv., t. 2, Peur, 1882, p. 802.
? [En parlant du chien, du loup] Hurler à la lune, à la mort. Dès le coucher du soleil, plusieurs chiens hurlent à la mort... Informations prises, tout se clarifie. Ce serait tout simplement un honnête petit abattoir pour quelques boucheries humaines des grands quartiers (Bloy, Journal,1907, p. 356).
B. ? P. anal. [Le suj. désigne une pers.]
1. Pousser un ou des cri(s) prolongé(s), aigu(s) et violent(s). Hurler comme un forcené, un possédé; un fou, la foule hurle. Cette assemblée en délire hurla, siffla, chanta, cria, rugit, gronda (Balzac, Peau chagr.,1831, p. 63).Le nourrisson qui sent la pointe d'une épingle hurle comme s'il était malade au plus profond; c'est qu'il n'a pas idée de la cause ni du remède (Alain, Propos,1923, p. 529) :
2. ... tous se mirent à hurler sans discontinuer, d'un long cri collectif et incolore, sans respiration apparente, sans modulations, comme si les corps se nouaient tout entiers, muscles et nerfs, en une seule émission épuisante qui donnait enfin la parole en chacun d'eux à un être jusque-là absolument silencieux. Et sans que le cri cessât, les femmes, une à une, se mirent à tomber. Camus, Exil et Roy.,1957, p. 1674.
? [Constr. avec un compl. causal désignant un affect, introd. par de] Je le meurtris si outrageusement d'un coup de mes souliers ferrés, qu'il hurla de douleur et me laissa tomber à terre (About, Roi mont.,1857, p. 205).On entend hurler d'angoisse et d'épouvante la victime (Sully Prudh., Justice,1878, p. 67).
? Loc. fig. Hurler avec les loups, avec (un groupe de personnes). Agir, parler comme ceux avec qui on se trouve. La critique, reconnaissons-le, comprend mieux ses devoirs qui sont, non de hurler avec les loups et de flatter les goûts du public, mais de le ramener, ce public hostile ou indifférent, au véritable critérium en fait d'art et de poésie (Verlaine, ?uvres posth., t. 2, Baudel., 1865, p. 8).Des chefs et des gouverneurs timides et obligés de hurler avec la populace, de peur de la voir se déchaîner (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 11, 1868, p. 259).V. braire ex. 1 :
3. Jamais on ne vit, chez tant de représentants du droit, un si beau concert de silence. Je ne dis rien de ceux qui trouvèrent plus prudent de hurler avec les loups. Une curieuse catégorie encore, celle des gens qui n'ont rien lu, ne savent rien, et n'ont pas trouvé le moyen de se faire une opinion. Clemenceau, Iniquité,1899, p. 260.
? P. exagér. [Dans une tournure qualificative] C'est à hurler, à faire hurler. L'art me donne quelquefois des désespoirs à hurler, des fatigues à en mourir (Flaub., Corresp.,1860, p. 264).C'est à hurler de rage quand on songe que ce peintre qui, dans la hiérarchie du médiocre, est maître, est chef d'école (Huysmans, Art mod.,1883, p. 26).Hier soir, vu une pièce absurde sur la défaite française : Candle in the wind. Le ton en est faux à faire hurler (Green, Journal,1941, p. 152).
SYNT. Hurler de désespoir, de frayeur, de fureur, d'horreur, de joie, de peur, de terreur; hurler et gémir, gueuler, pleurer, vociférer; hurler et se débattre, gesticuler, trépigner.
2. P. ext.
a) Parler, crier, chanter de toutes ses forces. Synon. beugler (fam.), brailler (fam.), crier, gueuler (vulg.), vociférer.Hurler comme un sourd; hurler à se casser la voix. Avec une horrible voix du gosier, la fille soudain hurla en patois (Mauriac, Génitrix,1923, p. 394) :
4. Tous les officiers sont ici, d'une politesse exemplaire. Plus le grade est élevé, plus la voix est douce! Le sous-lieutenant est ou peut être rogue. Le sergent hurle, par habitude, par tradition. Je crois que dans l'armée américaine, je suis le seul sergent qui ne hurle pas. Green, Journal,1942, p. 281.
? En partic. [Empl. pour qualifier de façon dépréc. l'émission vocale d'un acteur, d'un orateur, d'un chanteur] Dire, chanter en exagérant les effets de voix, d'une manière où on sent l'effort. Et les chanteurs [français] (...) et les cantatrices? (...) ils ne chantent pas, ils crient, ils hurlent du nez, du gosier (Melchissédec, Pour chanter,1913, p. 213).
b) P. exagér., péj. Parler avec véhémence (pour protester, réclamer). Tel qu'il est, ce mariage qu'on ne peut attaquer sans entendre hurler autour de soi les bégueules et les petits esprits, il peut devenir une source de bonheur et d'amour (Zola, Corresp. [avec Baille], 1860, p. 113).Plus que jamais les créanciers hurlaient. On voyait parfois errer des huissiers jusqu'aux portes de Bradenham. Quatre candidatures, une maîtresse dépensière, un dandysme coûteux, avaient triplé les dettes de Disraëli (Maurois, Disraëli,1927, p. 103).
? [Constr. avec un compl. prép. introd. par après, contre] Ce même siècle [le dix-huitième] ne cessa de hurler (...) contre tous les philosophes qui ont commencé par les principes abstraits, au lieu de les chercher dans l'expérience (J. de Maistre, Pape,1819, p. 257).Quand te verra-t-on tonner contre l'immoralité de la littérature moderne et hurler après ces bons et pacifiques républicains? (Flaub., Corresp.,1844, p. 157).
? Faire hurler (qqn).Provoquer chez (quelqu'un) une vive réaction d'indignation, de protestation. Je sais que je vais te faire hurler. Toi, tu es, malgré le désert, l'homme de la communauté (Duhamel, Maîtres,1937, p. 219) :
5. ... la marquise de Belbeuf, née Morny, et notre admirable Colette (Willy), se montrèrent sur la scène d'un music-hall, exactement le Moulin-Rouge, dans une tenue qui effaroucha et fit hurler les mauvais bourgeois. Fargue, Piéton Paris,1939, p. 180.
? Hurler à (qqc.)
? Hurler à la mort. Réclamer avec véhémence la mort, l'exécution de quelqu'un. Ses journaux [de la gauche] hurlent à la mort, réclamant à grands cris le sang des mauvais patriotes (Aymé, Confort,1949, p. 155).
? Accuser avec véhémence de (quelque chose). Les autres hurlent à l'anarchie et veulent faire croire qu'ils m'ont pris en flagrant délit d'indiscipline révolutionnaire (Breton, Manif. Surréal., 2eManif., 1930, p. 94).
C. ? P. anal. [Le suj. désigne un inanimé concr.] Produire un son, un bruit aigu et prolongé. La tempête hurle; une sirène hurle; les freins, le moteur d'une voiture hurle(nt). Il monta dans son auto qui commença à s'enfoncer dans la foule, à contre-courant cette fois. Le klaxon hurlait en vain (Malraux, Cond. hum.,1933, p. 241).Mais les pignons de la boîte de vitesse hurlent une fois de plus et les voitures entrent dans l'ouate à plein régime (H. Bazin, Huile sur feu,1954, p. 48) :
6. ... il n'y eut plus que le tonnerre grondant de la tempête : la pluie entêtée battait les ardoises, le vent ébranlait les fenêtres, hurlait sous les portes... Zola, Joie de vivre,1884, p. 833.
D. ? Au fig.
1. [Le suj. est un plur. ou un équivalent] Produire un effet (violemment) discordant. Synon. jurer, gueuler (vulg.).Des couleurs qui hurlent ensemble. Il s'est trouvé de par le monde un baron de l'Empesé qui a publié l'Art de mettre sa cravate! Art et cravate, voilà de ces mots qui hurlent de se voir accouplés (Balzac, ?uvres div.,1830, p. 49) :
7. La vérité politique (si ces deux mots ne hurlent pas d'être assemblés!) est une synthèse vivante, jamais accomplie une fois pour toutes : l'histoire va vite et tout bouge sans cesse. Mauriac, Bloc-notes,1958, p. 378.
? [Constr. avec un compl. prép. introd. par avec, à côté de, auprès] [Dans les toiles académiques] des toges rouges hurlent auprès de robes bleues, sur des fonds saumâtres (Mauclair, De Watteau à Whistler,1905, p. 69).
2. Littér. [Le suj. désigne l'obj. d'une représentation] Être exprimé avec violence. Ce sont tes passions qui hurlent sur tes toiles (Dierx, Poèmes,1864, p. 21).Tout ce qui relève chez lui de l'intoxication imaginative, de l'hallucination, du caprice, est débridé, et crie et hurle (L. Daudet, Idées esthét.,1939, p. 256).
II. ? Emploi trans. [Le suj. désigne une pers.]
A. ? [Le compl. d'obj. désigne un affect] Exprimer par des hurlements ou des paroles incohérentes, violentes. Hurler sa colère, son désespoir, sa douleur. La porte battue d'une poutre de charron céda devant l'émeute reconstituée qui hurla son plaisir fou d'entrer par la brèche (Hamp, Champagne,1909, p. 169).Je regarde innocemment Fouillard déchaîné qui hurle sa fureur impuissante. ? Tas de vaches!... Puis après tout, j'm'en colle (Dorgelès, Croix bois,1919, p. 64).
? Au fig., littér. [Le suj. désigne un objet] Exprimer de façon très manifeste, tapageuse. Nous passons devant des affiches rouges (...) qui hurlent son nom, augmentant l'autorité de ses paroles : Londres 25 miles, Dentifrices Moss, dents éclatantes (Morand, Rococo,1933, p. 108).Le style « Pomone » éclatait, avec ses commodes et ses meubles d'appui en loupe de cèdre (...). Les sièges mêmes (...) hurlaient le goût de cette époque (Vialar, Tournez,1956, p. 47).
B. ? [Le compl. d'obj. désigne (le contenu d')un message] Prononcer, proférer en criant de toutes ses forces et/ou avec véhémence. Synon. beugler (fam.), brailler (fam.), crier, gueuler (vulg.), vociférer.Hurler qqc. à tue-tête. Elle (...) se mit à rugir ce cri de rage folle Que hurle avec horreur la femme qu'on viole (Banville, Cariat.,1842, p. 57).Retté rentrait de la brasserie, saoul, et se mettait à hurler ses vers en se promenant furibondement d'un bout de la chambre à l'autre (Goncourt, Journal,1893, p. 488) :
8. ... le professeur de mathématiques dans la salle voisine, hurla quelque indication pédagogique, suivie d'un juron de sous-officier. Il était célèbre pour son débraillé, son sans-façons, ses coups de gueuloir, qu'aucune cloison n'arrêtait ni aucune circonstance. Malègue, Augustin, t. 1, 1933, p. 103.
? [Constr. avec un compl. prép. désignant le destinataire, introd. par à] « Te lèveras-tu, charogne! » (...) son défunt les lui hurlait dans l'oreille, ces quatre mots qu'elle connaissait bien (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Noyé, 1888, p. 1155).
? [Introd. un discours rapporté ou en incise] ? À mort! criait la foule (...). ? À mort! répétait le cavalier (...). ? À mort! hurlaient les moines qui, crucifix au poing, attisaient la populace. À mort! Mettons le feu! (Borel, Champavert,1833, p. 65).Je dis à mon matelot qui ramait doucement de s'arrêter devant la petite porte de mon ami Pol. Et je hurlai de tous mes poumons : « Pol, Pol, Pol! » (Maupass., Contes et nouv., Blanc et bleu, 1885, p. 1308).
? [Introd. une complétive] Il a recommencé à hurler que je l'écorchais vif, et ma mère aussi, que j'étais tout son déshonneur (Céline, Mort à crédit,1936, p. 370).Sitôt qu'elle fut libre, (...) elle hurla qu'elle se confesserait quand même (Queffélec, Recteur,1944, p. 183).P. exagér., au fig. Tous les moujiks de la presse officieuse hurlaient que les bons patriotes ne devaient point s'inquiéter de choses dont s'accommodait la Russie (Clemenceau, Iniquité,1899, p. 182).
? Hurler de + inf.Hurler à un couvreur de s'attacher (Caput 1969).
Prononc. et Orth. : [y?le] init. asp., (il) hurle [y?l]. Att. ds Ac. dep. 1694. Vx heurler encore ds Fér. 1768 comme variante. Étymol. et Hist. Ca 1385 (E. Deschamps, Miroir de Mariage, 10614 ds éd. G. Raynaud, IX, 342 : Il faut hurler avec les leux). Du b. lat. u?rulare (dissimilation du class. u?lu?lare « hurler [chiens, loups; personnes], vociférer; appeler par des hurlements ») avec changement de u? tonique en u? peut-être pour maintenir le caractère onomat. du mot, v. Meyer-Lübke ds Z. rom. Philol. t. 22, p. 6; le h- expiratoire est également d'orig. expressive. De *u?lulare, l'a. fr. (h)ul(l)er (1178 [ms. de Cangé, fin xiiies.] Renart, éd. M. Roques, 3487, 3696); étant donné qu'une dissimilation l - l > s - l serait inhabituelle, la forme a.fr. usler (ca 1175 B. de Ste-Maure, Chron. Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 18342) se rattache prob. à uller, s étant purement graphique. Cf. FEW t. 14, p. 15a. Fréq. abs. littér. : 1 671. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 926, b) 2 540; xxes. : a) 3 717, b) 2 718.

HURLER, verbe
Étymol. et Hist. Ca 1385 (E. Deschamps, Miroir de Mariage, 10614 ds éd. G. Raynaud, IX, 342 : Il faut hurler avec les leux). Du b. lat. u?rulare (dissimilation du class. u?lu?lare « hurler [chiens, loups; personnes], vociférer; appeler par des hurlements ») avec changement de u? tonique en u? peut-être pour maintenir le caractère onomat. du mot, v. Meyer-Lübke ds Z. rom. Philol. t. 22, p. 6; le h- expiratoire est également d'orig. expressive. De *u?lulare, l'a. fr. (h)ul(l)er (1178 [ms. de Cangé, fin xiiies.] Renart, éd. M. Roques, 3487, 3696); étant donné qu'une dissimilation l - l > s - l serait inhabituelle, la forme a.fr. usler (ca 1175 B. de Ste-Maure, Chron. Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 18342) se rattache prob. à uller, s étant purement graphique. Cf. FEW t. 14, p. 15a.

Hurler au Scrabble


Le mot hurler vaut 9 points au Scrabble.

hurler

Informations sur le mot hurler - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 5 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot hurler au Scrabble ?


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hurler

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Les citations avec le mot Hurler


  1. Hurler avec les loups, aimer nos demoiselles,
    Serrer ces mains sauçant dans de vagues vaisselles !


    Auteur : Jules Laforgue - Source : Les Complaintes (1885)


  2. Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit.

    Auteur : Marguerite Duras - Source : Ecrire (1993)


  3. Je crois que c'est l'ombre du remords
    Qui fait hurler les anges à la mort.


    Auteur : Hubert-Félix Thiéfaine - Source : Le Bonheur de la tentation (1998), Méthode de dissection du pigeon à Zone-la-Ville


  4. Il me fait passer du rire aux larmes, hurler de rire et de colère mais, plus que tout, il me fait me sentir vivante.

    Auteur : Anna Todd - Source : After


  5. Le peuple que l'on traîne
    Traîne et promène et déchaîne à travers les théâtres électoraux
    Le peuple que l'on jette en pâture
    Dans les champs avides de boucherie
    Le peuple qui se tait
    Quand il doit hurler
    Qui hurle quand il doit se taire
    Le peuple lourd de siècle de servitude
    Sur ses épaules de bon géant
    Le peuple que l'on caresse
    Comme le serpent caresse sa proie


    Auteur : David Diop - Source : Coups de pilon


  6. Avec les loups on apprend à hurler.

    Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


  7. Il faut hurler avec les loups et aboyer avec les chiens.

    Auteur : Proverbes belges - Source : Proverbe


  8. Les méduses sont les cerveaux des naufragés, les méduses communiquent entre elles et j’en ai tué tant que les entends désormais hurler dans l’écume. J’ai libéré leurs âmes en trifouillant leurs méninges de la pointe de mon bâton.

    Auteur : Hugo Lindenberg - Source : Un jour ce sera vide (2020)


  9. Il faut hurler avec les loups.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  10. Ma vie pourrait s'arrêter, ce qui me fait hurler de peur.

    Auteur : Sonia Rykiel - Source : N'oubliez pas que je joue (2012)


  11. Sur chaque visage parut une grimace, tous les poings sortirent des barreaux, toutes les voix hurlèrent, tous les yeux flamboyèrent, et je fus épouvanté de voir tant d'étincelles reparaître dans cette cendre.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Le Dernier Jour d'un condamné (1829)


  12. Donner de la voix, piailler, hurler comme le font les singes, c'était le royaume de la terre. Ceux de la mer mourraient sans un bruit. Nous étions là pour crier à leur place.

    Auteur : Cécile Gavriloff, dite Alice Ferney - Source : Le Règne du vivant (2014)


  13. Les douleurs les plus grandes sont toujours les plus sourdes. On n'a pas la force de hurler. On encaisse, en dedans.

    Auteur : Pierre Szalowski - Source : Mais qu'est-ce que tu fais là tout seul? (2012)


  14. Le monde est si vide et sans amour quand il n'y a plus personne pour hurler votre nom et vous rappeler très fort à la maison.

    Auteur : Stephen King - Source : Histoire de Lisey (2006)


  15. Un de mes amis a épousé une Japonaise. Ils vivent dans la région de Milan et ont une fillette de 5 ans. Pas plus tard qu’hier, mère et fille étaient au supermarché, et deux types se sont mis à hurler que tout était leur faute, qu’elles devaient retourner chez elles, en Chine. La peur nous pousse à agir bizarrement.

    Auteur : Paolo Giordano - Source : Contagions (2020)


  16. Les exilés sont comme les loups, partout où nous allons, nous rejoignons des meutes qui ne sont pas les nôtres, nous participons, nous chassons ensemble et pourtant la lune nous invite à nous mettre à l'écart pour hurler de solitude.

    Auteur : Luis Sepulveda - Source : Histoires d'ici et d'ailleurs (2011)


  17. Pistonner: hurler de bonheur en urinant.

    Auteur : Alain Finkielkraut - Source : Le Petit Fictionnaire illustré (1981)


  18. On apprend à hurler ... avec les loups.

    Auteur : Jean Racine - Source : Les Plaideurs (1668)


  19. Il paraît que c’est ça être parent : faire passer les émotions de son enfant avant les siennes, lui sourire quand on a envie de pleurer, écouter sa journée d’école quand on rêve de dormir, jouer aux petits chevaux quand on veut tout plaquer, le rassurer quand on est prêt à tuer tout le monde, le consoler quand on a besoin de hurler.

    Auteur : Virginie Grimaldi - Source : Et que ne durent que les moments doux (2021)


  20. Les hommes en général ressemblent aux chiens qui hurlent quand ils entendent de loin d'autres chiens hurler.

    Auteur : Voltaire - Source : Fragments historiques


  21. Celui qui ne sait pas hurler ne trouvera pas sa meute.

    Auteur : Proverbes allemands - Source : Proverbe


  22. C'est une chose de hurler à la mort contre les ennemis de la République, c'est est une autre de se trouver face à un massacreur public.

    Auteur : Jacques Ravaud, dit Jacques Ravenne - Source : Les Sept vies du Marquis (2014)


  23. Depuis le temps que ça gonfle cette violence, cette onde destructrice, cette énergie brûlante qui sort d'on ne sait où ; tous ces morts dans le lagon qui vont se réveiller aujourd'hui et nous hurler à la face jusqu'à ce qu'on devienne fou. Depuis le temps qu'on prédit la guerre, qu'on guette le bruit des armes à feu et les cris des bêtes sauvages.

    Auteur : Nathacha Appanah - Source : Tropique de la violence (2016)


  24. Il était saisi par une envie animale de hurler à la façon des chiens attachés.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Fort comme la mort (1889)


  25. Je sais dire "merde" et aussi pour la promotion en France, Céline m'avait appris à dire "j'aime les hommes". Ca nous faisait hurler de rire.

    Auteur : George Clooney - Source : Sans référence


Les citations du Littré sur Hurler


  1. Je vois hurler en vain la chicane ennemie

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. VI


  2. Tous ces Normands voulaient se divertir de nous ; On apprend à hurler, dit l'autre, avec les loups

    Auteur : Jean Racine - Source : Plaid. I, 1


  3. Mme de Roquelaure dès la porte se met à hurler les reproches les plus amers

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 199, 159


  4. Ils [de saints pénitents] allaient chercher les lieux solitaires pour donner un cours plus libre à leur douleur ; on les entendait non gémir, mais hurler et rugir dans les déserts

    Auteur : BOSSUET - Source : Sermons, Vérit. conversion, 1


  5. Dis-moi donc, laissant là cette folle hurler...

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. X.


  6. Ils [les chiens mulets] hurlaient plus fort et plus souvent aux approches de la pluie et dans les temps humides, que dans les beaux temps ; les loups dans les bois ont ce même instinct, et on les entend hurler dans les mauvais temps et avant les orages

    Auteur : BUFF. - Source : Quadrup. t. XII, p. 266


  7. Si les jésuites crièrent à l'impiété, les jansénistes hurlèrent ; il se trouva un convulsionnaire nommé Abraham Chaumeix, qui présenta à des magistrats une accusation en forme intitulée Préjugés légitimes contre l'Encyclopédie

    Auteur : Voltaire - Source : Mél. litt. Lett. à S. H. le prince de ***, Lett. 8


  8. Les nymphes des lieux en hurlèrent, Et leurs têtes déchevelèrent

    Auteur : SCARRON - Source : Virg. trav. IV


  9. Il paraît certain que les loups et les chiens ne hurlent que par inspiration ; on peut s'en assurer aisément, en faisant hurler un petit chien près du visage, on verra qu'il tire l'air dans sa poitrine, au lieu de le pousser au dehors

    Auteur : BUFF. - Source : Suppl à l'hist. nat. Oeuvr. t. XI, p. 198, dans POUGENS.


  10. Laissons hurler là-bas tous ces damnés antiques

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. XII


  11. Il a prouvé qu'on pouvait être tragique sans hurler

    Auteur : LAHARPE - Source : Corresp. t. III, p. 193, dans POUGENS




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 17h18










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