La définition de Insulté, ée du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Insulté, ée
Nature : part. passé d'insult
Prononciation : in-sul-té, tée
Etymologie : Lat. insultus, action d'assaillir (voy. ) ; ital. insulto.

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La définition de Insulté, ée

Qui a été l'objet d'un coup de main. La place insultée à chaque instant par l'ennemi.


Toutes les définitions de « insulté, ée »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

INSULTE. n. f.
Outrage, de fait ou de parole, avec dessein prémédité d'offenser. Faire insulte à quelqu'un. Faire une insulte, des insultes à quelqu'un. Il a reçu une cruelle insulte, une insulte grave. De telles insultes veulent une éclatante réparation.

Littré

INSULTE (in-sul-t') s. f.
  • 1Action d'attaquer par un coup de main. Une place exposée aux insultes de l'ennemi. Le comte de Nassau emporta d'insulte la ville de Guise, Mézeray. Ils parviennent au pied de la muraille, qui de ce côté là se trouva peu élevée, parce qu'un endroit si escarpé paraissait hors d'insulte, Vertot, Rév. rom. VII, 206.
  • 2Agression offensante de fait ou de parole. J'admirai un jour la patience de M. Quinault en cette place, qui souffrit en bon chrétien l'insulte que lui fit M. Charpentier, en lui disant qu'on devait s'étonner qu'avec si peu de mérite et une si basse naissance il eût fait une si grande fortune, Furetière, Factums, t. I, p. 196. À ces pécheurs insolents, s'ils ne s'humilient bientôt par la pénitence, est réservée dans le jugement cette dérision, cette moquerie terrible, et cette juste et inévitable insulte d'un Dieu outragé, Bossuet, Sermons, Jugement dernier, 2. La raillerie, l'injure, l insulte leur découlent des lèvres comme leur salive, La Bruyère, V. Vous avez fait, madame, une secrète étude Du mépris, de l'insulte et de l'ingratitude, Voltaire, Adélaïde, II, 5.

    Insulte se dit de l'outrage qu'on fait à quelque sentiment. Le mot?: tout est bien, pris dans un sens absolu et sans l'espérance d'un avenir, n'est qu'une insulte aux douleurs de notre vie, Voltaire, Désast Lisbonne, Préface.


REMARQUE

Dans le XVIIe siècle, insulte était du masculin. Mais je veux qu'Attila, pressé d'un autre amour, Endure un tel insulte au milieu de sa cour, Corneille, Attila, II, 1. Evrard seul, en un coin prudemment retiré, Se croyait à couvert de l'insulte sacré, Boileau, Lutr. V. Deux puissants ennemis? à nos sacrés autels font un profane insulte, Boileau, ib. VI.


HISTORIQUE

XVe s. Avint que [il] oy insult et cry de gens arrivans au dit lieu? lesquelz ainsi armez? de fait le assaillirent, Du Cange, insultus. Et aloient les dessus diz faisans la dite commotion et insult parmi la ville, en hurlant et taboulant aux huis et portes, Du Cange, ib.

XVIe s. Insult, Cotgrave ?

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Encyclopédie, 1re édition

INSULTE, s. f. (Gram.) espece d'injure accompagnée de mepris. Voyez Injure & Mepris. On insulte ou par une action ou par un discours, ou par un écrit, ou par un regard, ou par un geste. Il y a même un silence insultant. Le silence insulte lorsqu'il marque à celui qui a parlé le mepris qu'on fait de ce qu'il a dit. On insulte à la misere par l'ostentation de la richesse.

Insulte & insulter ont une acception particuliere à l'art militaire. On insulte une place en l'attaquant brusquement & à découvert. Cette place n'est pas achevée, mais elle est hors d'insulte. La distance à laquelle nous sommes de l'ennemi nous met à l'abri de l'insulte.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

insulte \??.sylt\ féminin

  1. Outrage, de fait ou de parole, avec dessein prémédité d'offenser.
    • C'est sur le rapport de la commission, à cause de cette insulte, que le rapporteur affirmait lui-même réelle, que la guerre a été déclarée. [?], et il a été prouvé, au sein d'une grande commission d'enquête instituée par l'Assemblée nationale, que cette insulte du roi de Prusse à M. de Benedetti n'avait jamais existé, [?]. (Émile de Girardin, Le dossier de la Guerre de 1870 - 1877)
    • Une insulte faite au baylon (?) est punie d'une amende de dix écus, et même de la prison, à la diligence du viguier ; le délinquant ne sortait de prison que sur l'intervention du syndic. (Archives israélites de France?, T.4, 1843, p.685)
    • Mais nous ne verrons rien dans une pareille phrase qu'un mélange de mépris, d'insulte, de suffisance bourgeoise. (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932)
    • En dépit des vives critiques de l'extrême gauche antireligieuse, des inquiétudes des radicaux gallicans et des insultes de Clemenceau traitant Jaurès de « socialo-papalin » et de « laïque en peau de lapin », l'article 4 amendé est adopté le 26 avril par 482 voix contre 52. Jean-Paul Scot, Jaurès et le réformisme révolutionnaire, éd. du Seuil, 2014
  2. (Par extension) Paroles ou propos destinés habituellement à cet usage.
    • [?] mais lorsque la petite pièce décoincée avait échappé à sa main tremblotante, en manque d'alcool, il s'était répandu dans un flot d'insultes schleues que seul Jean-Marie, l'ouvrier alsacien, avait compris. (Julie Cuvillier-Courtot, « Portraits de famille », dans La femme cardinale, Ciboure : Éditions La Cheminante, 2015)
    • Du point de vue linguistique, l'injure et l'insulte (son synonyme un peu plus faible) sont des mots considérés comme offensants et dénigrants à une époque donnée et selon des codes sociaux considérés comme majoritaires au sein d'une population. Si l'on a connu maraud, jean-foutre, pleutre, on pourrait envisager que, dans vingt ans, conducteur de VUS soit devenu une insulte. (Argument, XXIV, 1, automne-hiver 2021-2022, p. 88)
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Trésor de la Langue Française informatisé


INSULTE, subst. fém.

A. ? Vx. Attaque armée (contre quelque chose ou quelqu'un) généralement menée par surprise. Synon. assaut, attaque.Mettre un poste à l'abri de toute insulte (Ac.1835, 1878).Les assiégés (...), n'ayant pas prévu cette insulte, n'avaient rien aux remparts du midi (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 413).On touchait aux bois où Galagan avait annoncé qu'on se trouverait hors d'insulte (Mérimée, Cosaques d'autrefois,1865, p. 45):
En ce qui concernait la protection de la région Lille-Tourcoing exposée aux insultes de la cavalerie allemande, je fis demander au ministre... Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 291.
? Au fig., gén. au plur. Coups répétés. Synon. assauts.Les insultes de l'hiver. Ma maison devient (...) mon musée personnel où je reprends le goût de vivre malgré les insultes de l'âge (La Varende, Amour sacré,1959, p. 543).
B. ?
1. Paroles ou attitude (interprétables comme) portant atteinte à l'honneur ou à la dignité de quelqu'un (marquant de l'irrespect, du mépris envers quelque chose). Synon. injure, offense.Dire des insultes à qqn; éclater en insultes contre qqn; accueillir qqn par des insultes; en venir aux insultes. Faire insulte à qqn; il a reçu une cruelle insulte (Ac.). ? (...) Tiens, tu mourras sans confession, vilain damné, qui n'a pas communié cette année. Cette insulte irrita le Chouan au point de le faire pâlir (Balzac, Chouans,1829, p. 49).Ce geste lui apparut comme une insulte à l'amitié (Radiguet, Bal,1923, p. 113).? Gérard, mon vieux, disait Paul entre ses lèvres, n'écoute pas cette typesse... Elle nous embête. Élisabeth bondit sous l'insulte : ? Typesse! eh bien, mes types, débrouillez-vous. Soigne-toi tout seul (Cocteau, Enf. terr.,1929, p. 30).
? [Détermine un subst. désignant un acte] Lettre d'insulte. ? Zinzolina, dit Sténio d'un ton d'insulte et de mépris, l'air qu'on respire ici est infect (Sand, Lélia,1833, p. 249).Le valet demeura stupide, les trois paysans s'en allèrent avec des rires d'insulte, des moqueries, lâchées très haut (Zola, Terre,1887, p. 157).
2. P. ext. Fait, chose, personne dont l'existence est (interprétable comme) une atteinte à la dignité (de quelqu'un), une marque d'irrespect, de mépris envers quelque chose ou quelqu'un. Synon. injure, offense, outrage.Ce livre est une insulte à la moralité. Qu'est-ce que l'héritage? Une insulte à la justice. Qu'est-ce que la famille? Une insulte aux enfants trouvés (Sandeau, Sacs,1851, p. 52).Notre adolescence qui, déjà, fournit à Frédie l'occasion de réclamer de temps en temps le Gillette de papa. Nos jeunes muscles, nos duvets, nos voix qui muent sont autant d'empiétements, autant d'insultes muettes qu'il faut châtier (H. Bazin, Vipère,1948, p. 178).Je déteste sortir habillée dans ce quartier, dit-elle sur un ton d'excuse. Le matin, je traîne en savates, c'est différent; mais à cette heure-ci, dans cette toilette, je suis une insulte (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 341).
Prononc. et Orth. : [? ?sylt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1380 masc. insult « soulèvement, sédition » (Procéd. faite contre ceux de Montpellier, Dupuy, I, 172 Richel. ds Gdf.); av. 1527 [ms. xvies.] id. insulte (D'Auton, Chron., Richel. 5082, fol. 19 ro, ibid.); b) 1542 id. « attaque » (Deroziers, trad. de Dion Cassius, Hist. rom., L. XLVII, ch. 64 [132 ro] ds Hug.); 1671 fém. insulte (Pomey); 2. 1535 masc. insulte « offense outrageante en paroles ou en actes » (G. Affagart, Relation de Terre sainte, p. 100 ds FEW t. 4, p. 730 b); av. 1664 fém. (Perrot d'Ablancourt ds Rich. 1680). Sur le genre du mot, v. Rem. sur la lang. fr. de M. de Vaugelas avec notes de Th. Corneille, t. 2 (1687), p. 981, ainsi que la recension de Livet. Déverbal de insulter*; insult est prob. directement empr. au lat. médiév. insultus « assaut, attaque » (av. 1125 ds Blaise Latin. Med. Aev.). Fréq. abs. littér. : 726. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 181, b) 1 055; xxes. : a) 968, b) 931.


Insulté, ée au Scrabble


Le mot insulté, ée vaut 9 points au Scrabble.

insulte--ee

Informations sur le mot insulte--ee - 9 lettres, 5 voyelles, 4 consonnes, 7 lettres uniques.

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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 16h36










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