La définition de Lapin, Ine du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Lapin, ine
Nature : s. m. et f.
Prononciation : la-pin, pi-n'
Etymologie : Wall. napai, lapin mâle ; anc. flam. lampe, lamper, lapin mâle. Origine incertaine. Scheler y voit un dérivé du radical lep, qui est dans le latin lepus, lièvre ; Diez, un dérivé de clap, clapier, avec suppression de c. De plus, la forme wallonne napai vient compliquer la question. Lap-in, lap-ereau indiquent un radical lap ; voilà tout ce qu'on peut dire.

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La définition de Lapin, Ine

Petit animal quadrupède de l'ordre des rongeurs qui se loge en des terriers.


Toutes les définitions de « lapin, ine »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

LAPIN, INE. n.
Quadrupède, de l'ordre des Rongeurs, qui, à l'état sauvage, vit dans un terrier qu'il s'est creusé et, à l'état domestique, dans un clapier. Lapin de garenne, de clapier, de choux. Lapin angora. Lapin gris, blanc. Fourrure, peau de lapin. Marchand de peaux de lapin. Terrier de lapin. Chasser, fureter, tirer des lapins. Gibelotte de lapin. Pop., C'est un rude, un fameux lapin, C'est un homme énergique. Il court comme un lapin, Il court ou il marche avec vitesse. Fam., Monter en lapin, se dit d'une Personne qui dans une voiture s'installe sur le marchepied.

Littré

LAPIN (la-pin, pi-n') s. m.
  • 1Petit animal quadrupède de l'ordre des rongeurs qui se loge en des terriers. [Après un coup de feu] Je vois fuir aussitôt toute la nation Des lapins qui, sur la bruyère, L'?il éveillé, l'oreille au guet, S'égayaient et de thym parfumaient leur banquet, La Fontaine, Fabl. X, 15. Encore si c'était qu'on ne fût qu'à la chasse Des lièvres, des lapins et des jeunes daims, passe?; Ce sont des animaux d'un naturel fort doux, Et qui prennent toujours la fuite devant nous, Molière, Princ. d'Élide, I, 2. Le lapin, qui vient originairement d'Espagne, et qui s'est répandu dans tous les pays tempérés de l'Europe, n'était point en Amérique?: les animaux de ce continent auxquels on a donné son nom sont d'espèces différentes, et tous les vrais lapins qui s'y voient actuellement y ont été transportés d'Europe, Buffon, Quadrup. t. III, p. 171.

    Lapin de garenne, lapin sauvage vivant dans les bois ou dans les garennes. Je riais de le voir avec sa mine étique, Son rabat jadis blanc et sa perruque antique, En lapins de garenne ériger nos clapiers, Boileau, Sat. III. Ce serait lui arracher l'âme que de tuer un lapin dans sa garenne, Dancourt, la Maison de campagne, sc. 1.

    Lapin de clapier, lapin domestique élevé dans des loges.

    Barbe de lapin, le grand poil que le lapin a au museau.

    Populairement. Il est brave comme un lapin, c'est-à-dire il est habillé de neuf.

    Il est propre comme un lapin, il est d'une propreté remarquable.

    Il court comme un lapin, il court, il marche avec vitesse.

    Se dit quelquefois familièrement d'un homme brave, vigoureux. C'est un fameux lapin.

    C'est une lapine, une vraie lapine, c'est une femme qui fait beaucoup d'enfants. Où nos femelles vagabondes, Autant que lapines fécondes, Puissent promptement remplacer Ceux que le fer a fait passer, Scarron, Virg. III.

    En lapin, se dit, à Paris, d'un voyageur assis à côté du cocher. Moi, j'ai une place auprès du cocher, en lapin, comme cela se dit, Picard, les Oisifs, sc. 23.

  • 2Lapin d'Amérique et lapin de Java, l'agouti.

    Lapin du Brésil, le cochon d'Inde.

    Lapin de Norwége, aussi appelé lemming de Norwége, ou, simplement, lemming?; on dit aujourd'hui lemming norwégique.

    Lapin d'Allemagne, voy. SPERMOPHILE.

  • 3Jean lapin, nom du lapin dans la Fontaine. L'aigle donnait la chasse à maître Jean lapin, Qui droit à son terrier s'enfuyait au plus vite, La Fontaine, Fabl. II, 8.

REMARQUE

Lapine, la femelle du lapin domestique?; celle du lapin de garenne se nomme hase, BAUDRILLART.


HISTORIQUE

XVe s. Qui bons lapins mengue [mange], bons lapins le suivent, Leroux de Lincy, t. I, p. 178.

XVIe s. Il a memoire de lapin, Cotgrave ?


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

LAPIN. Ajoutez?:
4Lapin bélier, espèce de gros lapin. Il ne faut pas oublier? les lapins béliers pesant 7 kil. 40, Journ. offic. 3 fév. 1875, p. 915, 1re col.
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Encyclopédie, 1re édition

LAPIN, s. m. cuniculus, (Hist. nat. Zoolog.) animal quadrupede, qui a beaucoup de rapport avec le lievre dans la conformation du corps ; car le lapin a, comme le lievre, la levre supérieure fendue jusqu'aux narines, les oreilles allongées, les jambes de derriere plus longues que celles de devant, la queue courte, &c. le dos, les lombes, le haut des côtés du corps, & les flancs du lapin sauvage ont une couleur mêlée de noir & de fauve, qui paroît grise, lorsque l'on ne le regarde pas de près ; les poils les plus longs & les plus fermes sont en partie noirs & en partie de couleur cendrée ; quelques-uns ont du fauve à la pointe ; le duvet est aussi de couleur cendrée près de la racine, & fauve à l'extrémité : on voit les mêmes couleurs sur le sommet de la tête. Les yeux sont environnés d'une bande blanchâtre, qui s'étend en arriere jusqu'à l'oreille, & en avant jusqu'à la moustache ; les oreilles ont des teintes de jaune, de brun, de grisâtre ; l'extrémité est noirâtre : les levres, le dessous de la mâchoire inférieure, les aisseles, la partie postérieure de la poitrine, le ventre & la face intérieure des bras, des cuisses & des jambes sont blancs, avec quelques teintes de couleur cendrée ; la face postérieure ou inférieure de la queue est blanche ; l'autre est noire ; l'entre-deux des oreilles & la face supérieure ou antérieure du cou a une couleur fauve-roussâtre : la croupe & la face antérieure des cuisses ont une couleur grise, mêlée de jaune : le reste du corps a des teintes de jaunâtre, de fauve, de roussâtre, de blanc & de gris.

Le lapin domestique est pour l'ordinaire plus grand que le sauvage ; ses couleurs varient comme celles des autres animaux domestiques. Il y en a de blancs, de noirs, & d'autres qui sont tachés de ces deux couleurs ; mais tous les lapins, soit sauvages, soit domestiques, ont un poil roux sous la plante des piés.

Le lapin, appellé riche, est en partie blanc, & en partie de couleur d'ardoise plus ou moins foncée, ou de couleur brune & noirâtre.

Les lapins d'Angora ont le poil beaucoup plus long que les autres lapins ; il est ondoyant & frisé comme de la laine ; dans le tems de la mue, il se pelotonne, & il rend quelquefois l'animal très-difforme. Les couleurs varient comme celles des autres lapins domestiques.

Les lapins sont très-féconds, ils peuvent engendrer & produire dès l'âge de cinq à six mois. La femelle est presque toujours en chaleur ; elle porte trente ou trente-un jours ; les portées sont de quatre, cinq ou six, & quelquefois de sept ou huit petits. Les lapins creusent dans la terre des trous, que l'on appelle terriers ; ils s'y retirent pendant le jour, & les habitent avec leurs petits. Quelques jours avant de mettre bas, la femelle fait un nouveau terrier, non pas une ligne droite, mais en zigzag ; elle pratique dans le fond une excavation, & la garnit d'une assez grande quantité de poils qu'elle s'arrache sous le ventre : c'est le lit qui doit recevoir les petits. La mere ne les quitte pas pendant les deux premiers jours, & pendant plus de six semaines, elle ne sort que pour prendre de la nourriture ; alors elle mange beaucoup & fort vîte. Pendant tout ce tems, le pere n'approche pas de ses petits, il n'entre pas même dans le terrier où ils sont ; souvent la mere, lorsqu'elle en sort, bouche l'entrée avec de la terre détrempée de son urine : mais lorsque les petits commencent à venir à l'entrée du terrier, le pere semble les reconnoître, il les prend entre ses pattes les uns après les autres, il leur lustre le poil, & leur leche les yeux.

Les lapins sont très-timides ; ils ont assez d'instinct pour se mettre dans leurs terriers, à l'abri des animaux carnassiers ; mais lorsque l'on met des lapins clapiers, c'est-à-dire domestiques, dans des garennes, ils ne se forment qu'un gîte à la surface de la terre comme les lievres ; ce n'est qu'après un certain nombre de générations qu'ils viennent à creuser un terrier. Ces animaux vivent huit ou neuf ans, leur chair est blanche ; celle des lapreaux est très-délicate ; celle des vieux lapins est seche & dure. Les lapins sont originaires des climats chauds ; il paroît qu'anciennement de tous les pays de l'Europe il n'y avoit que la Grece & l'Espagne où il s'en trouvât : on les a transportés en Italie, en France, en Allemagne, ils s'y sont naturalisés ; mais, dans les pays du nord, on ne peut les élever que dans les maisons. Ils aiment la chaleur même excessive, car il y a de ces animaux dans les contrées les plus méridionales de l'Asie & de l'Afrique : ceux qui ont été portés en Amérique, s'y sont bien multipliés. Hist. nat. gén. & part. tome VI. Voyez Quadrupede.

Le lapin ressemble beaucoup au lievre, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur ; mais ces deux especes sont différentes, puisqu'elles ne se mêlent pas ensemble, & que d'ailleurs il y a une grande différence entre leurs inclinations & leurs m?urs.

Les lapins ont une demeure fixe ; ils vivent en société ; ils habitent ensemble des demeures soûterreines qu'ils ont creusées : ces retraites divisées en différens clapiers qui tous ont communication les uns avec les autres, annoncent une intention marquée d'être ensemble. Les mâles ne s'isolent point à un certain âge, comme cela arrive dans beaucoup d'autres especes. En un mot les lapins paroissent avoir un besoin absolu d'une demeure commune, puisqu'on tente en vain d'en établir dans les pays où le terrein est trop ferme pour qu'ils puissent y creuser. Cependant il ne paroît pas que la société serve beaucoup à augmenter leur industrie. Cela vient sans doute de ce que leurs besoins sont simples, de ce qu'ils sont trop foibles & trop mal armés pour que de leur union puisse résulter une meilleure défense, & de ce que le terrier les met promptement à couvert de tous les périls qu'ils peuvent éviter.

Quoique la sociabilité soit un caractere distinctif des lapins, quelques-uns d'entr'eux se mettent seuls au gîte pendant les beaux jours, & cela arrive surtout lorsqu'ils ont été inquiétés dans le terrier par le furet, la belette, &c. mais dans tous les cas ils passent la meilleure partie de la journée dans un état de demi sommeil. Le soir ils sortent pour aller au gagnage, & ils y emploient une partie de la nuit. Alors ils s'écartent quelquefois jusqu'à un demi-quart de lieue pour chercher la nourriture qui leur convient. Ils relevent aussi ordinairement une fois le jour, surtout lorsque le tems est serein, mais sans s'écarter beaucoup du terrier ou du bois qui leur sert de retraite. Pendant l'été, les nuits étant courtes, les lapins relevent souvent plus d'une fois par jour, surtout les lapereaux encore jeunes, les hazes pleines & celles qui alaitent.

S'il doit arriver un orage pendant la nuit, il est pressenti par les lapins ; ils l'annoncent par un empressement prématuré de sortir & de paître ; ils mangent alors avec une activité qui les rend distraits sur le danger, & on les approche très-aisément. Si quelque chose les oblige de rentrer au terrier, ils resortent presque aussi-tôt. Ce pressentiment a pour eux l'effet du besoin le plus vif.

Ordinairement les lapins ne se laissent pas si aisément approcher sur le bord du terrier ; ils ont l'inquiétude qui est une suite naturelle de la foiblesse. Cette inquiétude est toûjours accompagnée du soin de s'avertir réciproquement. Le premier qui apperçoit frappe la terre, & fait avec les piés de derriere un bruit dont les terriers retentissent au loin. Alors tout rentre précipitamment : les vieilles femelles restent les dernieres sur le bord du trou, & frappent du pié sans relâche jusqu'à ce que toute la famille soit rentrée.

Les lapins sont extrémement lascifs ; on dit aussi qu'ils sont constans, mais cela n'est pas vraissemblable : il est même certain qu'un mâle suffit à plusieurs femelles. Celles-ci sont presque toûjours en chaleur, & cette disposition subsiste quoiqu'elles soient pleines ; cependant elles paroissent être importunées par les mâles lorsqu'elles sont prêtes à mettre bas. La plûpart sortent alors du terrier & vont en creuser un nouveau au fond duquel elles déposent leurs petits. Ce terrier, qu'on nomme rabouillere, est fait en ziz-zag. Pendant les premiers jours la mere n'en sort que quand elle est pressée par l'extrême besoin de manger : elle en bouche même avec soin l'entrée. Au bout de quelques jours elle y laisse une petite ouverture qu'elle aggrandit par degrés, jusqu'à ce que les lapereaux soient en état de sortir eux-mêmes du trou ; ils ont alors à-peu-près trois semaines.

Dans l'espece du lapin les femelles portent depuis quatre jusqu'à sept & huit petits. Le tems de la gestation est de trente ou trente & un jours. A cinq mois ils sont en état d'engendrer. Il est très-commun de voir pleines à la fin de Juin des femelles de l'année : la multiplication de ces animaux seroit donc excessives s'ils n'étoient pas destinés à servir de nourriture à d'autres especes ; mais heureusement ils ont beaucoup d'ennemis. Le putois, le furet, l'hermine ou roselet, la belette, la fouine, vivent principalement de lapins : les loups & les renards leur font aussi la guerre ; mais ils sont moins dangereux que les autres qui les attaquent jusques dans le terrier. Lorsqu'on détruit avec soin les animaux carnassiers, il faut détruire aussi les lapins qui sans cela ravagent les récoltes pendant l'été, & font périr les bois pendant l'hiver. On chasse les lapins au fusil, avec le secours du furet & celui des filets. Voyez Garenne. Mais quand on a dessein de les détruire, ces moyens sont infideles. Ces animaux s'instruisent par expérience, un grand nombre évitent les filets, & ils se laissent tourmenter dans le terrier par les furets sans vouloir sortir. Il faut donc défoncer les terriers mêmes : c'est dans les pays exactement gardés le seul moyen de prévenir une multiplication dont l'excès est une imprudence à l'égard de soi, & un crime à l'égard des autres.

Lapin, (Diete & Mat. medic.) Le lapin sauvage ou libre qui se nourrit dans les terreins secs, élevés & fertiles en herbes aromatiques peu aqueuses, est un aliment très-délicat, très-succulent, & d'un goût très-relevé. Le lapin domestique, ou celui qui se nourrit dans les pays gras ou dans des terreins couverts d'herbes fades & grasses, comme les bords des ruisseaux, les prés arrosés, les potagers ou marais, &c. est au contraire d'un goût plat, fade & quelquefois même d'un fumet desagréable, sur-tout lorsqu'il a vécu de chou ; car l'odeur bonne ou mauvaise de certaines herbes qui se communique aisément à la chair de plusieurs animaux qui les broutent, exerce éminemment cette influence sur la chair du lapin : en sorte qu'il est tout ordinaire d'en trouver qui sentent le thim ou le chou, comme on dit communément à plein nez ou à pleine bouche.

Le bon lapin est mis par les experts en bonne chere au rang du gibier le plus exquis, même les meilleurs connoisseurs le mettent au premier rang dans les pays où le petit gibier est le plus parfait, comme en Provence & en Languedoc.

Quoique le goût du lapin soit bien différent de celui du lievre, cependant lorsqu'on considere ces deux alimens médicinalement, les observations & les regles diététiques leur sont à-peu-près communes, parce que l'estomac n'est pas pourvu d'un sentiment aussi exquis que le palais. Cependant comme on n'a pas observé dans le lapin la qualité laxative que possede le lievre, le premier me paroît en général plus salutaire que le second, plus propre à être donné aux valétudinaires & aux convalescens qui commencent à user de viande. Le lapin se digere bien & très-bien, plus généralement que le lievre. D'ailleurs il est plus communément bon, & même lorsqu'il est vieux ; & quoique le lapereau soit plus tendre que le vieux lapin, cependant on trouve de ces animaux excellens à tout âge.

Les Pharmacologistes ont presqu'oublié le lapin dans leurs excursions dans le regne animal, non pas absolument pourtant, ils ont vanté sa graisse, sa tête brûlée & même le charbon de son corps entier, & son cerveau ; mais cet éloge est fort modéré en comparaison de celui de plusieurs animaux, du lievre, par exemple. Voyez Lievre. (b)

Lapin, peaux de, (Pelleterie.) les peaux de lapin revêtues de leur poil, bien passées & bien préparées, servent à faire plusieurs sortes de fourrures, comme aumusses, manchons, doublures d'habit.

Quand les peaux de lapin sont d'un beau gris cendré, on les appelle quelquefois, mais improprement, petit-gris, parce qu'alors elles ressemblent par la couleur à de certaines fourrures de ce nom beaucoup plus précieuses faites de peaux de rats ou écureuils qu'on trouve dans les pays du Nord. Voyez Petitgris.

Le poil de lapin, après avoir été coupé de dessus la peau de l'animal, mêlé avec de la laine de vigogne, entre dans la composition des chapeaux appellés vigognes ou dauphins. Voyez l'art. Chapeau.

Le poil des lapins de Moscovie & d'Angleterre est le plus estimé, ensuite celui qui vient de Boulogne ; car pour celui qui se tire du dedans du royaume, les chapeliers n'en font pas beaucoup de cas, & ils ne s'en servent tout au plus que pour faire des chapeaux communs, en le mêlant avec quelqu'autre poil ou laine.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

lapin \la.p??\ masculin (pour la femelle, on dit : lapine)

  1. (Zoologie) Petit mammifère lagomorphe caractérisé par de longues oreilles (Oryctolagus cuniculus).
    • Les petits lapins, dans le bois,
      Folâtrent sur l'herbe arrosée
      Et, comme nous le vin d'Arbois,
      Ils boivent la douce rosée.
      (Théodore de Banville; Lapins)
    • Comme un lapin dans son terrier, il se précipita dans sa cabine, juste à temps pour éviter le terrifiant et vociférant personnage. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 240 de l'édition de 1921)
    • Le lapin angora fournit un poil qu'on peut filer comme la laine [?] On doit débarrasser ces lapins de leurs soies toutes les six semaines, temps nécessaire au développement des poils. (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
    • Pour une trentaine de sous, on achetait un lapin aux éclusiers et on le fricassait en chemin, sur un coupon garni de gazon et de pierres. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Le samedi, je le regarde assommer le lapin, après, lui faire faire pipi en appuyant sur le ventre encore mou et lui décoller la peau avec un bruit de vieux tissu qu'on déchire. (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 331)
  2. (En particulier) Individu mâle de cette espèce ; la femelle est la lapine et son petit le lapereau.
  3. (Par métonymie) (Cuisine) Viande de lapin.
    • Aucun marin ne consomme de lapin à bord, ou ne prononce le nom de cet animal. D'après les explications que nous avons recueillies, il semblerait que cette tradition remonte au temps de la Marine à voile, alors que les lapins et autres rongeurs embarqués faisaient d'énormes dégâts sur les haubans, les haussières, et les éléments en bois du bateau. Pour d'autres types d'interprétations, on peut voir Duval (1992). (Serge Dufoulon, Les Gars de la Marine : Ethnologie d'un navire de guerre, 1998, note en bas de page, page 109)
    • Le lapin a mauvaise réputation, certaines personnes ont encore des préventions à son égard, en particulier nos amis anglo-saxons qui le considèrent comme un animal de compagnie. Une enquête discrète s'impose auprès des invités. (Jean-Pierre Coffe, SOS Cuisine, Paris, Éditions Stock, 2006)
  4. (Par métonymie) Fourrure de lapin.
    • Son manteau est fait en lapin.
    • Tu viendras avec moi, crie un peu, si tu en as la force : « Peaux de lapin, chiffons, ferraille à vendre ». (Hector Malot, En famille, 1893)
    • Le père Zidore, le marchand de peaux de lapin, apparut. Il portait un vieux chapeau haut-de-forme, et il achetait des peaux de lapin. (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, pages 153-154)
    • ? Mollior cuniculi capillo? Catulle n'a pas trouvé mieux : plus doux que la peau de lapin. (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 58)
  5. (Familier) Nom hypocoristique donné à sa ou son partenaire ou à un enfant.
    • Je t'aime, lapin.
    • Ne rentre pas trop tard, mon lapin.
  6. (Familier) Homme très porté sur le sexe.
    • Quel chaud lapin !
  7. (Familier) (Péjoratif) Personne qui a beaucoup d'enfants.
    • Les voisins sont de vrais lapins, ils ont sept enfants.
  8. (Figuré) Rendez-vous non respecté par une personne.
    • Il m'a encore posé un lapin.
  9. (Argot des Gadz'Arts) (Vieilli) fondeur, élève en cours de fonderie (voir lapinerie)
  10. (Héraldique) Meuble représentant l'animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté de profil et accroupi. À rapprocher de bièvre, castor, connil, écureuil et lièvre.
    • De gueules à trois tours mal ordonnées, maçonnées de sable, ouvertes et ajourées du champ, soutenues d'une rivière d'azur mouvant de la pointe, sommée d'une divise ondée d'argent et chargée d'une cloche d'or, sur le tout de sable à un lapin de garenne aussi d'argent, qui est de Varennes-sur-Loire ? voir illustration « armoiries avec un lapin »
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Trésor de la Langue Française informatisé


LAPIN, -INE, subst.

A. ? Mammifère rongeur très prolifique qui vit à l'état sauvage (lapin de garenne) ou dont on fait l'élevage (lapin de choux ou de clapier) pour la consommation de sa chair et diverses utilisations de sa peau. Lapin domestique. On n'entend que le trotte-menu du lapin dans les feuilles (Goncourt, Journal,1864, p. 92).Les fèves à cueillir, le séneçon et l'herbe de lait à arracher pour les lapins (Pourrat, Gaspard,1930, p. 15):
1. Je repris mon fusil, je déclarai de nouveau la guerre aux lapins, et, avant la fin de l'automne, j'étais si bien guéri de ma passion pour ma voisine, que je plaidai contre elle pour un droit de garenne. Jouy, Hermite, t. 4, 1813, p. 178.
2. À côté de l'usine s'étalait la ferme, avec une basse-cour modèle et une grange immense où mon cousin Robert s'amusait à l'élevage d'une race particulière de lapins... Gide, Si le grain,1924, p. 415.
? Expressions
? Courir comme un lapin (fam.). Courir à toute vitesse ou s'enfuir à toutes jambes. Il tenait la ficelle des « urbaines », il a couru comme un lapin après les fiacres et les bagages, aussi longtemps qu'il a pu (Céline, Mort à crédit,1936, p. 66).
? Ne pas valoir un pet de lapin (pop.). Ne pas valoir grand chose. Et puis aussi, pour ce qui est des choses de la maison, ces femmes-là, d'ailleurs, c'est toujours comme ça ? elle vaut pas un pet de lapin (Giono, Regain,1930, p. 210).
? Sentir le lapin (pop.). ,,Dégager de mauvaises odeurs corporelles`` (Rey-Chantr. Expr. 1979).
? P. anal.
? Le coup du lapin (pop.). Coup mortel porté sur les vertèbres cervicales comme l'on fait pour tuer un lapin. On peut bien boire le coup de l'étrier, avant de recevoir le coup du lapin (Vallès, J. Vingtras, Insurgé, 1885, p. 341).Faire le coup du lapin. Attaquer par derrière, par traîtrise. (Ds Rey-Chantr. Expr. 1979).
? Pattes de lapin (vx). Favoris courts :
3. ... celui-là et M. François, son père, étaient les gloires bouffonnes de Dijon et le buste de l'un de ces deux grotesques, avec une physionomie d'huissier et des pattes de lapin, le long des joues, se dressait sur un socle, dans l'une des salles. Huysmans, Oblat, t. 1, 1903, p. 292.
? Cage à lapins. Local exigu et de peu de confort :
4. Et pour la roulotte, non, merci. Coucher à cinq dans une cage à lapins, crever de faim les trois quarts du temps, n'avoir que des haillons sur le dos et tendre la main pour demander l'aumône, non et non. Aymé, Cléramb.,1950, IV, 1, p. 192.
B. ? P. méton.
1. Chair comestible du lapin. Civet, pâté de lapin; lapin à la moutarde, en gibelotte. Ça explique pourquoi ils bouchent leur fenêtre, quand ils mangent un lapin. N'est-ce pas? On serait en droit de leur dire : « Puisque vous mangez un lapin, vous pouvez bien donner cent sous à votre mère ». Oh! ils ont du vice!... (Zola, Assommoir,1877, p. 564).
? Lapin de gouttière. Chat, par allusion aux civets de chat. (Ds Rey-Chantr. Expr. 1979).
2. Fourrure de peu de prix faite avec la peau du lapin. Ayant entr'ouvert son manteau tragiquement doublé d'antiques peaux de lapin, elle découvrit un petit livre écorné (France, Hist. comique,1903, p. 65).
C. ? [À propos d'un être humain]
? Un fameux, un vrai lapin. Homme brave, actif, résolu. Dépêchez-vous! Lagardy ne donnera qu'une seule représentation (...). C'est, à ce qu'on assure, un fameux lapin! Il roule sur l'or! il mène avec lui trois maîtresses et son cuisinier! (Flaub., MmeBovary, t. 2, 1857, p. 62).
? Un vieux lapin (pop. et vieilli). Un homme rusé, aux mille tours. Connais-tu la mère Chopin? Son mari qu'est un vieux lapin, Me disait en buvant la goutte, J'veux qu'le diable m'mette en déroute (J. A. Gardy, Jérôme Buteux et le père Chopin aux barricades, 3, 1830, (Gauthier et Vezard) ds Quem. DDL t. 19).
? Un chaud lapin (pop. et fam.). Un homme qui est porté sur les plaisirs sexuels. V. chaud B 2 c.
? Une mère lapine, une bonne lapine, une lapine. Femme prolifique. Elle tenait de la mère lapine primée aux comices agricoles et de l'idole hindoue (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 84).
? [En termes d'affection] Mon lapin, mon petit lapin. Margot avait éclaté en sanglots. Il lui cria : ? Ne pleure pas, mon petit lapin (...). Laisse-moi faire (Courteline, Conv. Alceste, Margot, 1888, p. 78):
5. Devant tout le monde, ils [les maris] prodiguent à la façon romaine (columbella) à leurs femmes des surnoms pris au règne animal, et ils les appellent : ? ma poule, ? ma chatte, ? mon rat, ? mon petit lapin... Balzac, Ptes mis.,1846, p. 144.
? Pop., vx. Voyageur qui montait en surcharge dans les voitures publiques. En lapin, voyager en lapin. Voyager en s'asseyant à côté du cocher. Les généraux? Nous n'avons pas de fonctionnaires plus soumis. Demandez à Clemenceau : il les fait monter en lapin, oui, à côté du cocher, en lapin sur son fiacre (Barrès, Déracinés,1897, p. 312).
? Arg. et vx. Lapin ferré ou simplement lapin. Cheval. Ceci sera pour toi, brave grenadier! s'écria le major en lui présentant une rivière de diamants, si tu veux me suivre et te battre comme un enragé. Les Russes sont à dix minutes de marche; ils ont des chevaux; nous allons marcher sur leur première batterie et ramener deux lapins (Balzac, Adieu,1830, p. 30).
? Expr. fam. Poser un lapin à qqn. Ne pas être au rendez-vous convenu :
6. ? Vous vous rendez compte, lui expliqua le relieur, qu'il n'est pas question une seconde que vous me posiez un lapin. Vous vous dites qu'une fois sorti d'ici... oui... mais supposez que ce soir vous manquiez au rendez-vous. Hein? et que je veuille absolument vous retrouver? Romains, Hommes bonne vol.,1932, p. 91.
Rem. Dans la docum. l'emploi du mot en appos. avec valeur adj. est attesté : Voyez-moi triste dans ces mois de juillet, août et septembre, car ce ne peut pas être autrement. Mais vous devinerez quelle immense affection lapine et non canine, il y a sous cette tristesse (Balzac, Lettres Étr., t. 2, 1844, p. 390).
REM.
Lapinisme, subst. masc.Fécondité excessive comparable à celle du lapin. (Dict. xxes.).
Prononc. et Orth. : [lap? ?], fém. [-in]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1450 « petit mammifère rongeur très prolifique » (Myst. Vieil Testament, éd. J. de Rothschild, 12202); spéc. loc. a) 1611 mémoire de lapin (Cotgr.); b) 1809 courir comme un lapin (P. Leclair, Médit. hussard, p. 125); c) 1850 le coup du lapin « coup derrière la nuque » (Dumas père, Chasse au chastre, II, 4, p. 216); 2. 1649 lapine (Scarron, Virgile travesti, III, 128b ds Richardson : Nos femelles vagabondes Autant que lapines fécondes). B. P. métaph. 1. 1718 brave comme un lapin (d'un homme bien habillé) (Le Roux, p. 292); 2. 1790 « homme gaillard » (Restif de La Bretonne, Le Palais-Royal d'apr. R. Dagneaud, Les él. pop. ds le lexique de la Comédie humaine d'H. de Balzac, p. 95); spéc. arg. milit. 1809 (P. Leclair, op. cit., VIII : Moi dans un hôpital! [...] Ils sont bons là, les lapins [les camarades hussards] Je ne suis pas malade); 3. a) 1858 (L. Larchey, Les excentricités du lang. fr. ds Revue anecdotique, t. 7, p. 566 : Dans l'argot du collège, on appelle aussi lapins des libertins en herbe); b) 1928 chaud lapin (M. Stéphane, Ceux du trimard, p. 204). C. 1. 1783 « voyageur pris en surnombre dans les voitures publiques » (d'apr. Esn.); 1876 « voyageur non sonné au compteur et dont le conducteur empoche les six sous » (ibid.); d'où prob. 2. 1878-79 faire cadeau d'un lapin (à une fille) « ne pas payer ses faveurs » (Gill, La Petite lune, no13, p. 3); 1881 poser un lapin « id. » (Rigaud, Dict. arg. mod., p. 308); 1888 id. (A. Daudet, Immortel, p. 46 : lui [d'Athis] n'attend que le décret de l'Officiel pour filer à l'anglaise et, après quinze ans d'un bonheur sans mélange, poser à la duchesse un de ces lapins!). Issu de lapereau* par changement de suff.; a remplacé connin*, qui se prêtait, dès le xiies., à des jeux de mots obscènes (Bl.-W.1-5). La création de l'expr. chaud lapin (B 3 b) a été favorisée par chaud de la pince, attesté dans le même sens dep. 1866, Delvau : v. G. Roques ds Mél. Baldinger, p. 588. Fréq. abs. littér. : 1232. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 991, b) 2015; xxes. : a) 2126, b) 2033.
DÉR.
Lapiner, verbe intrans.[Le suj. désigne une lapine] Mettre bas. (Dict. xixeet xxes.). ? [lapine], (elle) lapine [lapin]. ? 1resattest. a) 1732 lapinner « mettre bas » (en parlant de la lapine) (L. Liger, Nouvelle maison rustique, éd. 1736, t. 1, p. 784), b) 1907 arg. « accroître démesurément sa famille » (France); de lapine (lapin*), dés. -er.
BBG. ? Brüch (J.). Zwei ligurische Wörter... Z. für vergleichende Sprachforschung. 1914, t. 46, pp. 351-373. - Dauzat (A.). Notes étymol. Fr. mod. 1950, t. 18, pp. 1-3; 1951, t. 19, p. 28. - Hubschmied (J.). Bezeichnungen für « Kaninchen », « Höhle », « Steinplatte ». In : [Mélanges Jud (J.)]. Genève-Zürich, 1943, pp. 246-280. - Lenoble-Pinson (M.). Le Lang. de la chasse. Bruxelles, 1977, p. 21, 32, 150, 211, 224. - Quem. DDL t. 10, 13, 17, 19. - Roques (M.). Romania. 1943, t. 67, pp. 532-533.


Lapin, Ine au Scrabble


Le mot lapin, ine vaut 10 points au Scrabble.

lapin--ine

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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h42










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