La définition de Nier du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Nier
Nature :
Prononciation : ni-é
Etymologie : Wallon, noiî ; provenç. negar, neguar, nejar, neyar ; espagn. et portug. negar ; ital. negare ; du lat. negare, que les étymologistes latins dérivent de nec et du radical du verbe ajo, aio, je dis ; mais à tort : car c'est le dénominatif de la négation nec, où le c s'est changé en g, comme dans neg-otium. La régularité de la conjugaison exclut la composition avec aio.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de nier de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec nier pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Nier ?


La définition de Nier

Dire qu'une chose n'est pas vraie ou n'est pas.


Toutes les définitions de « nier »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

NIER. v. tr.
Dire qu'une chose n'est pas vraie, soutenir qu'une chose n'est pas. Nier un fait. C'est une vérité qu'on ne peut nier. Nier cette vérité, c'est nier qu'il fasse jour en plein midi. Il demeure d'accord du droit, mais il nie le fait, il le nie formellement. Je ne nie pas qu'il ait fait cela. Il nie que cela soit. Absolument, Toute les fois que j'affirme, vous niez. Nier une dette, un dépôt, Soutenir qu'on n'a pas à payer cette dette, qu'on n'a pas à rendre compte de ce dépôt.

NIER signifie aussi, en termes de Philosophie, Ne pas demeurer d'accord d'une proposition. Il ne faut pas disputer contre ceux qui nient les principes. Nier une conséquence. Il a accordé la majeure et nié la mineure.

Littré

NIER (ni-é), je niais, nous niions, vous niiez?; que je nie, que nous niions, que vous niiez v. a.
  • 1Dire qu'une chose n'est pas vraie ou n'est pas. Il me nia le fait, mais d'une manière qui me le fit croire, parce qu'il me conjura de ne le pas publier, Retz, Mém. t. II, liv. III, p. 245, dans POUGENS. Les sadducéens, qui nient la résurrection, le vinrent trouver, et ils lui proposèrent cette question?, Sacy, Bible, Évang. St Marc, XII, 18. Vous étiez aussi avec Jésus de Nazareth?? mais lui le nia, en disant?: Je ne le connais point, et je ne sais ce que vous dites, Sacy, ib. XIV, 67. C'est une maladie naturelle à l'homme de croire qu'il possède la vérité directement?; et de là vient qu'il est toujours disposé à nier tout ce qui lui est incompréhensible, Pascal, Espr. géom. I. Souvenez-vous que nous avons vu nier dans Paris les expériences de Newton sur la lumière, et lui faire des objections plus frivoles, Voltaire, Pol. et législ. Fragm. hist. Inde. XXVI. Vous laissez les taupes, enterrées sous vos gazons, nier, si elles l'osent, l'existence du soleil, Voltaire, ib. Instr. pour le Pr. royal, II. Des avantages qui ne puissent être ni disputés ni niés?; or c'est ce qu'on trouve dans la naissance et dans la fortune, D'Alembert, Ess. sur la soc. des g. de lett. ?uvr. t. III, p. 62, dans POUGENS. Quand on nierait au christianisme ses preuves surnaturelles, il resterait de quoi prouver qu'il est le culte le plus divin et le plus pur, Chateaubriand, Génie, IV, VI, 13.

    Absolument. C'est un des abus de ce tribunal [l'inquisition], que, de deux personnes qui sont accusées du même crime, celle qui nie est condamnée à la mort, et celle qui avoue évite le supplice?; ceci est tiré des idées monastiques, Montesquieu, Esp. XXVI, 12.

    Nier Dieu, prétendre que Dieu n'existe pas. Dieu fait part, au besoin, de sa force infinie?; Qui craint de le nier, dans son âme le nie, Corneille, Poly. II, 6. Son désespoir à la mort de ses enfants, porté jusqu'à nier la Providence, Rollin, Hist. anc. ?uvr. t. XI, 2e part, p. 735, dans POUGENS. Vous craignez qu'en adorant Dieu on ne redevienne bientôt superstitieux et fanatique?; mais n'est-il pas à craindre qu'en le niant on ne s'abandonne aux passions les plus atroces et aux crimes les plus affreux?? Voltaire, Dict. phil. Dieu.

  • 2Nier suivi d'un autre verbe, régit de et l'infinitif, lorsque le verbe régi se rapporte au sujet de la phrase. Il nie d'avoir rien touché, pour se mettre dans le rang des créanciers, Sévigné, 10 nov. 1675. Il a nié d'avoir prétendu deux fois dans le consistoire?, Rousseau, dans GIRAULT-DUVIVIER.

    Si le verbe régi ne se rapporte pas au sujet de la phrase, on met que et le subjonctif. Si cette vie est le champ fécond dans lequel nous devons semer pour la glorieuse immortalité? l'on ne peut nier que la longue vie ne soit souhaitable, Bossuet, Yol. de Monterby.

    On peut employer la même tournure quand les deux verbes ont le même sujet. Il nie qu'il se soit trouvé dans cette maison.

  • 3Nier un dépôt, une dette, nier qu'on ait une dette à payer, un dépôt à rendre. Doutez-vous de ma probité, monsieur?? vos cent écus?! j'aimerais mieux vous les devoir toute ma vie, que de les nier un seul instant, Beaumarchais, Barb. de Sév. III, 5.
  • 4 En termes d'argumentation, ne pas demeurer d'accord d'une proposition. Nier un principe. Il a accordé la majeure et nié la mineure. Il ne faut point imputer les conséquences à qui les nie, Bossuet, 3e avert. 2.
  • 5Refuser, ne pas accorder. Et je n'ai pu nier au tourment qui le tue Quelques moments secrets d'une si chère vue, Molière, D. Garc. III, 2. Et tâcher par des soins d'une très longue suite D'obtenir ce qu'on nie à leur peu de mérite, Molière, Mis. III, 1. Il demeure libre d'octroyer la demande ou de la nier, Pascal, Prov. VIII.
  • 6Se nier, v. réfl. Être nié. Ce sont là des choses qui se nient facilement.

REMARQUE

1. Nier employé avec une négation est suivi ordinairement de la négative ne?: Je ne puis pas nier qu'il n'y ait eu des Pères de l'Église qui ont condamné la comédie?; mais on ne peut pas me nier aussi qu'il n'y en ait eu quelques-uns qui l'ont traitée un peu plus doucement, Molière, Tart. Préface. Vous ne sauriez nier qu'un homme n'apprenne bien des choses quand il voyage, Fénelon, Dial. des morts, n° 17. Je ne nie pas que je ne sois infiniment flatté?, Voltaire, Lett. Mme du Bocage, 19 sept. 1764.

2. On peut aussi supprimer ce ne?: Je ne nie pas qu'il ait fait cela, Dict. de l'Académie. Je ne nie pas qu'il ait raison, Rousseau, dans GIRAULT-DUVIVIER.

3. On met également ne quand le verbe paraît sous une forme interrogative?: Peut-on nier qu'il n'ait avancé cette proposition?? Mais ici aussi le ne peut se supprimer?: Niez-vous qu'il en soit ainsi??


HISTORIQUE

XIIe s. Puisqu'il le nie, sire, vez-ci mon gant, Ronc. p. 181.

XIIIe s. Li plus sage paien en furent moult dolent?: Volentiers s'en r'alassent ariere en orient, Mais plus en ot de fols qui en furent noiant, Ch. d'Ant. VII, 556. Mais ce ne sui-je pas [ce n'est pas moi], sachiez, je vous le noi, Berte, cv. De ce qu'ele le noie, tous [j'] en sui trespensés, ib. CXXI. L'ostel, dit-il, tel cum veés, Prenés, jà ne vous iert neés [refusé], la Rose, 12378.

XIVe s. La pensée qui afferme ou nie, Oresme, Eth. 183. Teles vertus selon lesqueles l'ame dit verité ou en affermant ou en noiant, Oresme, ib. 173.

XVIe s. Qui est-ce qui niera que cela n'ait esté fait par esprit prophetique?? Calvin, Instit. 40. Il faut qu'il nie quant et quant, que la transgression de la loy n'est point peché, Calvin, ib. 488. Il nie qu'il n'a point esté creé apostre ne des hommes, ne par hommes, mais par Jesus-Christ, Calvin, ib. 854. Il ne nioit point qu'il n'eust Cleopatre, mais aussi ne confessoit il point qu'il la tinst pour sa femme, Amyot, Anton. 38. Il nia qu'il l'eust prise, mais il en fut trouvé saisy, Amyot, ib. 104.

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Encyclopédie, 1re édition

NIER, v. act. (Gramm.) c'est regarder comme faux ce qui est avancé par un autre, & lui marquer l'opposition qu'on a à son sentiment, par les expressions usitées dans la langue. Voyez Négation, Négatif, &c.

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Wiktionnaire


Verbe - ancien français

nier transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Variante de noier

Verbe - français

nier \nje\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Dire qu'une chose n'est pas vraie, soutenir qu'une chose n'est pas.
    • Nier un fait.
    • C'est une vérité qu'on ne peut nier.
    • Nier cette vérité, c'est nier qu'il fasse jour en plein midi.
    • Il demeure d'accord du droit, mais il nie le fait, il le nie formellement.
    • Je ne nie pas qu'il ait fait cela.
    • Il nie que cela soit.
    • (Absolument) ? Il demeurait les bras croisés, immobile au milieu des gestes multipliés de mon oncle ; pour nier, sa tête tournait de gauche à droite ; elle s'inclinait pour affirmer, et cela si peu, que ses longs cheveux bougeaient à peine. (Jules Verne, Voyage au centre de la Terre, ch. 11, 1867)
    • Ce sont vos affirmations qui provoquent et justifient mes négations. Cessez d'affirmer et je cesserai de nier. (Sébastien Faure , Douze preuves de l'inexistence de Dieu, conférence de 1908)
  2. (En particulier) Refuser d'admettre ou de reconnaitre.
    • Il y avait de quoi désespérer ou attaquer ces misogynes qui niaient aux femmes le droit d'écrire et de défendre leurs talents selon leur propre tempérament. (Michel Peyramaure, L'ange de la paix: Le roman d'Olympe de Gouges, éd. Robert Laffont, 2008)
    • Nier une dette ou un dépôt
  3. (Philosophie) Ne pas demeurer d'accord d'une proposition.
    • Les successeurs de Descartes nient l'efficace des causes secondes ; Descartes en partie la nie et en partie l'accorde. Il l'accorde explicitement, mais implicitement il la nie. (Jules Simon, Introduction de : « ?uvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
  4. (Par extension) S'opposer à ce que l'on désapprouve.
    • La violence prolétarienne change l'aspect de tous les conflits au cours desquels on l'observe ; car elle nie la force organisée par la bourgeoisie, et prétend supprimer l'État qui en forme le noyau central. (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p. 23)
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Trésor de la Langue Française informatisé


NIER, verbe trans.

A. ? Déclarer ne pas croire en l'existence de quelque chose, laquelle peut ou non être mise en doute. Le renouvellement littéraire que tu annonces, je le nie, ne voyant jusqu'à présent ni un homme nouveau, ni un livre original, ni une idée qui ne soit usée (Flaub., Corresp., 1852, p.452).Impossible d'affirmer ni de nier avec certitude l'existence de l'âme, la liberté (Martin du G., J. Barois, 1913, p.524).Ceux d'entre les Anciens qui admettent un hasard absolu, comme Aristote par exemple, sont évidemment obligés de nier le destin (Gilson, Espr. philos. médiév., 1932, p.168).
? En partic. Ne pas admettre la réalité de quelque chose dont l'existence ne peut être mise en doute. Synon. récuser; anton. reconnaître.Le propriétaire est un dépositaire infidèle qui nie le dépôt commis à sa garde, et veut se faire payer les jours, mois et années de son gardiennage (Proudhon, Propriété, 1840, p.241).Tout ceci, non pas pour nier ta souffrance, mon pauvre ami, car je sais que tu souffres et que de plus endurcis que toi crèvent à la peine, mais pour me rassurer un peu, moi (Alain-Fournier, Corresp.[avec Rivière], 1906, p.140):
1. Les bases de la médecine expérimentale doivent être physiologiques. ?Cette déclaration ne nie pas la médecine d'observation qui existe indépendamment de la médecine expérimentale comme histoire naturelle des maladies (de même que la chimie ne nie pas la minéralogie, qui existe indépendamment comme histoire naturelle des minéraux). Cl. Bernard, Princ. méd. exp., 1878, p.9.
? Locutions
? Nier l'évidence. Le surnaturel existe, qu'il soit chrétien ou non. Le nier, c'est nier l'évidence, c'est barboter dans l'auge du matérialisme, dans le bac stupide des libres-penseurs! (Huysmans, Là-bas, t.2, 1891, p.221).
? Nier la réalité. Certains malades cessent de présentifier leur entourage et arrivent à nier la réalité des parents même qu'ils côtoient tous les jours (Mounier, Traité caract., 1946, p.310).
? Emploi abs. Polyte (...) se taisait farouchement, n'ouvrait la bouche, contraint et forcé, que pour nier contre toute évidence (Simenon, Vac. Maigret, 1948, p.78):
2. Nier consiste donc bien toujours à présenter sous une forme tronquée un système de deux affirmations, l'une déterminée qui porte sur un certain possible, l'autre indéterminée, se rapportant à la réalité inconnue ou indifférente, qui supplante cette possibilité... Bergson, Évol. créatr., 1907, p.293.
? P. ext. Entrer en contradiction avec l'existence de quelque chose ou de quelqu'un. Synon. rejeter, refuser.Notre dogme est ici d'accord avec ta loi; Car c'est nier César que de s'affirmer roi (Hugo, Fin Satan, 1885, p.869).L'assentiment au communisme, selon moi, loin de nier l'individualisation, la réclame (Gide, Journal, 1935, p.1231):
3. ... Marx pense que le travail est l'activité négatrice par excellence, celle par laquelle l'homme nie la nature, c'est-à-dire lutte contre elle, la maîtrise, la domine et la met peu à peu à son service. Lacroix, Marxisme, existent., personn., 1949, p.32.
? Emploi pronom. réfl.:
4. Proudhon, avec une sorte d'ironie exaltée et victorieuse, notait à propos de cette loi de 1841 les contradictions de la propriété bourgeoise, obligée ainsi, pour son propre développement, de se nier elle-même. Jaurès, Ét. soc., 1901, p.233.
B. ?
1. Ne pas reconnaître comme sien. Synon. désavouer, démentir.Il entamait une querelle, et, pour avoir raison, il niait souvent sa consigne antérieure (Balzac, Lys, 1836, p.195).Jamais, d'ailleurs, Barrès n'a nié son penchant pour le rêve, ni pour la dissolution de l'être (Mauriac, Journal 1, 1934, p.76):
5. Il convient, je crois, que vous ne parliez pas de cette lettre à tout autre qu'à M. de Staël, mais je n' ai jamais nié une seule de mes actions à une personne que j'aime et que j'estime autant que vous. Staël, Lettres div., 1794, p.588.
? En partic. Nier une dette. Nier qu'on ait une dette à payer. Après des discours infinis, M. Leuwen ne put plus nier la dette (Stendhal, L. Leuwen, t.3, 1836, p.312).
? THÉOL. Déclarer qu'on ne reconnaît plus Dieu ou que l'on n'admet pas son existence. Ce n'était pas moi-même, à l'état de personne, que je voulais aimer et respecter. C'était moi-même à l'état de créature humaine, c'est-à-dire d'oeuvre divine, pareille aux autres, mais ne voulant pas me laisser moralement détériorer par ceux qui niaient et raillaient leur propre divinité. Cet orgueil-là, je l'ai encore (Sand, Hist. vie, t.4, 1855, p.301).
? Emploi abs.:
6. Le cas de Gide ne ressemblait à aucun autre: la plupart des chrétiens n'ont jamais dépassé la lettre du catéchisme, ils n'ont pas connu Dieu. C'est un mot qui n'a jamais rien recouvert pour eux. Ils nient, mais ne renient pas. Mauriac, Mém. intér., 1959, p.189.
2. Vieilli. Ne pas reconnaître l'appartenance de quelque chose à quelqu'un, refuser à quelqu'un de prendre en considération quelque chose. Synon. dénier.Nier qqc. à qqn. Ces nobles, à qui l'on nie leur propre nom, ou à qui on ne l'accorde que sous bénéfice d'inventaire, peuvent-ils inspirer quelque crainte? (Chateaubr., Mém., t.1, 1848, p.21).Je nie à l'État le droit de violenter, pour quelque motif que ce soit, les hommes dans leur conscience... (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p.539):
7. ... je vous donne absolution générale pour tous vos péchés, dont le plus grand, dit votre vieil ami, est de lui nier la belle et longue lettre qu'il vous a écrite il y a quelque temps et dont vous ne voulez pas lui tenir compte. Mmede Chateaubr., Mém. et lettres, 1847, pp.255-256.
C. ? Déclarer ne pas croire en la vérité de quelque chose. Synon. contester.La témérité n'allait pas jusqu'à nier la valeur des horoscopes, ou à contester la part des mouvemens célestes dans les événemens qui agitent la terre (Ozanam, Philos. Dante, 1838, p.161).Quiconque travaille devient propriétaire: ce fait ne peut être nié dans les principes actuels de l'économie politique et du droit (Proudhon, Propriété, 1840, p.212):
8. Je demanderai aux chrétiens s'ils croient renverser les fondemens de l'histoire quand ils attaquent ces oracles prétendus, et si l'orateur romain eût cru renverser aussi les fondemens de l'histoire en niant la vérité de leurs prophéties, en supposant qu'il les eût connues? Dupuis, Orig. cultes, 1796, p.405.
? En partic. Ne pas reconnaître la vérité d'une proposition ou d'un jugement dont le bien-fondé peut ou non être mis en doute. Depuis que l'avocat Grégoire avait nié que ses clients eussent des chiens, MeQuantin les avait remplacés par d'énormes molosses (Champfl., Bourgeois Molinch., 1855, p.203).Christophe jubilait. Il avait complètement oublié que, cinq minutes avant, il niait la possibilité d'un mouvement populaire (Rolland, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p.1321):
9. ... par rapport au dieu fini des Grecs, on est mal venu à nier que l'idée d'obligation morale soit philosophique, car elle en est une suite nécessaire... Gilson, Espr. philos. médiév., 1932, p.159.
Rem. 1. Nier est gén. suivi d'une prop. sub. au subj. L'ind. peut cependant être employé pour indiquer que, selon le point de vue du locuteur, le bien-fondé de la prop. ne peut être mis en doute. Car c'est un fait que personne ne saurait nier, que Napoléon est venu librement et de bonne foi à bord du Bellérophon (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t.1, 1823, p.62). Le machiavélisme (...) nie pratiquement que l'homme est sorti des mains de Dieu, et qu'il garde en soi, malgré tout, la grandeur et la dignité d'une telle origine (Maritain, Human. intégr., 1936, p.241). 2. Lorsque la prop. est au subj., elle peut contenir un ne explétif (v. ne III) si la prop. princ. qui contient nier est à la forme négative ou interr. Qui pourrait nier que le dogme d'Adam ne soit la clé de voûte du mosaïsme? (P.Leroux, Humanité, 1840, p.956). Celui-ci, au moins, fit Prince, on ne peut nier qu'il ne soit sincère (Arland, Ordre, 1929, p.157). 3. Nier peut aussi être suivi d'un inf. Il nia avoir jamais écrit à Mlle de Jussat (Bourget, Disciple, 1889, p.37). M. le colonel Picquart a formellement nié avoir communiqué à personne, soit verbalement, soit par écrit, des documents ou renseignements ayant trait au procès Dreyfus (Clemenceau, Iniquité, 1899, p.25). L'inf. peut être précédé de la prép. de, mais le tour est vieilli ou littér. Il n'a pas nié d'avoir acheté les boeufs; mais il a dit que rien n'était convenu pour la livraison, ni sur le prix des jours de retard (Erckm.-Chatr., Ami Fritz, 1864, p.134). Somme, j'ai dit, que vous-même devrez oublier de m'avoir donnée, que moi-même je dois être prêt à nier d'avoir touchée (Gide, Caves, 1914, p.754). 4. La constr. nier à qqn ou à soi-même + (ce) que est rare. Je ne vous nierai point, madame, reprit-il, ce que vous avez pénétré (Genlis, Chev. Cygne, t.3, 1795, p.26). Toi maintenant qui m'aimes, qui m'aimes tant que tu voudrais te le nier, est-ce moi que tu aimes dans moi ou un autre homme que tu as cru y trouver, et qui ne s'y rencontre pas...? (Flaub., Corresp., 1846, p.387).
D. ? P. ext.
1. Ne pas reconnaître la valeur ou la validité (de quelque chose ou de quelqu'un). On aura bien encore la ressource de déclarer qu'au fond je ne suis pas sincère, que quelque chose en moi reconnaît cette vérité morale que je nie en paroles (G. Marcel, Journal, 1919, p.209).Ils regardaient comme illégitime le pouvoir des princes païens sur les peuples infidèles, et, en définitive, niaient la légitimité des pouvoirs terrestres fondés sur le droit naturel (Maritain, Primauté spirit., 1927, p.184).
? [Le compl. désigne une pers.] Contester. Chaque jour, Balzac a grandi davantage. Discuté et nié par ses contemporains, il est resté debout après sa mort (Zola, Doc. littér., Sand, 1881, p.185).
2. Ne pas tenir compte de quelque chose, compter pour rien quelque chose. Quelques voies qu'il emprunte, l'homme ne peut s'en tenir à la mort, ni la regarder fixement. Tous ses efforts, tout son comportement la nient. Il vit comme si elle n'existait pas, ou du moins comme s'il en pouvait triompher (J. Vuillemin, Essai signif. mort, 1949, p.271):
10. Cette voix [du Pape] qui vient de dicter au monde catholique le parti à prendre, elle était la seule qui pût parler au milieu des tortures et des cris, la seule qui pût nier tranquillement et sans crainte la force aveugle des blindés. Camus, Actuelles I, 1944, p.67.
Prononc. et Orth.: [nje], (il) nie [ni]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 980 «renier (Dieu)» (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 194); b) ca 1160 «démentir» (Enéas, 8535 ds T.-L.); 2. ca 1180 «refuser quelque chose à quelqu'un» (Fierabras, éd. A. Kroeber et G. Servois, p.9), condamné comme n'étant ,,pas du bel usage`` ds Trév. 1704. Du lat. negare «dire non; affirmer que... ne... pas» et «refuser (quelque chose à quelqu'un)»; à l'initiale ni- l'a emporté sur la forme régulière ney- pour éviter toute confusion avec noyer* et parce qu'elle rappelait ainsi la négation ne, ni. Fréq. abs. littér.: 3643. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 4882, b) 3626; xxes.: a)5186, b) 6261.
DÉR.
Nieur, adj. et subst. masc.(Celui) qui nie par habitude ou avec obstination. Et on affirmait, on déclarait les faits indiscutables, tandis que le nieur acharné répétait: «Des blagues! des blagues! des blagues!» (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Magnétisme, 1882, p.777).[Tartarin] en voulait (...) à ce siècle nieur, démolisseur, impie, qui ne respecte rien, ni gloire ni grandeur, coquin de sort! (A. Daudet, Tartarin Alpes, 1885, p.81).? [njoe:?]. ? 1reattest. 1563 (Ronsard, Remonstrance au peuple de France, 104 ds OEuvres, éd. P. Laumonier, t.11, p.68), une autre attest. au xvies. (v. Hug.), repris au xixes. 1882 (Maupass., loc. cit.); de nier, suff. -eur2*.
BBG. ?Barb. Misc. 29 1944-52, pp.429-431; p.433. _Lanly (A.). Morphol. hist. des verbes fr. Paris, 1977, pp.104-105.

NIER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 980 «renier (Dieu)» (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 194); b) ca 1160 «démentir» (Enéas, 8535 ds T.-L.); 2. ca 1180 «refuser quelque chose à quelqu'un» (Fierabras, éd. A. Kroeber et G. Servois, p.9), condamné comme n'étant ,,pas du bel usage`` ds Trév. 1704. Du lat. negare «dire non; affirmer que... ne... pas» et «refuser (quelque chose à quelqu'un)»; à l'initiale ni- l'a emporté sur la forme régulière ney- pour éviter toute confusion avec noyer* et parce qu'elle rappelait ainsi la négation ne, ni.

Nier au Scrabble


Le mot nier vaut 4 points au Scrabble.

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Informations sur le mot nier - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Nier


  1. Eh bien, voici mon dernier mot, - Et sur le mot et sur la chose: - Madame, passez-moi le mot - Et je vous passerai. la chose.

    Auteur : Gabriel-Charles de Lattaignant - Source : Le Mot et la Chose


  2. On ne fait bien que ce qu'on aime. Ni la science ni la conscience ne modèlent un grand cuisinier.

    Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : Prisons et paradis


  3. Au procès, dans sa dernière déclaration, l'assassin a demandé pardon à sa victime avec une gentillesse et une bienveillance extrêmes, sauf que la victime était déjà enterrée depuis longtemps et ne l'a pas entendu.

    Auteur : Elfriede Jelinek - Source : Avidité (2003)


  4. Qui se mêle d'autrui métier
    Trait sa vache dans un panier.


    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  5. Tuer par la pensée tout ce qu'on aime: seule manière de mourir.

    Auteur : Simone Weil - Source : La Pesanteur et la Grâce (1947)


  6. Le premier impératif de survie s'exprime en fonction de l'espèce ; le suivant en fonction du groupe ; le dernier en fonction de l'individu. Tout le bien, tout le mal, toute la morale, tout le progrès dépendent de l'ordre dans lequel on se conforme à ces trois impératifs. Si l'individu survit aux dépens du groupe, il met l'espèce en danger. Si le groupe entend survivre aux dépens de l'espèce il va manifestement au suicide. L'essence du bien et du mal réside là ; c'est de cette source que coule la justice pour l'humanité entière.

    Auteur : Theodore Sturgeon - Source : Cristal qui songe (1952)


  7. Rêver est souvent une manière de compenser pour ce que nous n'avons pas ou n'osons pas.

    Auteur : Roch Carrier - Source : L'homme dans le placard (1991)


  8. Quoique par la loi du royaume les fiefs fussent amovibles, ils ne se donnaient pourtant ni ne s'ôtaient d'une manière capricieuse et arbitraire.

    Auteur : Charles de Secondat, baron de Montesquieu - Source : De l'esprit des lois (1748)


  9. J’allais conjurer le sort, le mauvais œil qui me collait le train depuis près de trente ans. Le Voyant d’Étampes serait ma renaissance et le premier jour de ma nouvelle vie. J’allais recaver une dernière fois, me refaire sur un registre plus confidentiel, mais moins dangereux.

    Auteur : Abel Quentin - Source : Le voyant d'Étampes (2021)


  10. «Nous avons inventé le bonheur», diront les derniers hommes et ils cligneront de l'oeil.

    Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885)


  11. Vous vous êtes peut-être déjà demandé pourquoi les cobras, s'étant dressés dans leur panier, ne se glissaient pas par-dessus bord pour s'enfuir. La réponse est simple: le bout de leur leur queue est solidement fixé au fond du panier.

    Auteur : Desmond Morris - Source : La Fête zoologique (1980)


  12. Quand j'écris de la fiction, je m'efforce d'édifier un univers proche de celui dans lequel je vis. Le Ministère du Bonheur suprême, tout comme le Dieu des petits riens, qui a été traduit dans 40 langues, parle de l'être humain dans un contexte spécifique. Il ne peut donc être lu comme un guide de l'Inde ! J'ai voulu saisir la manière dont le monde fonctionne. Bien que mes romans soient plongés dans un contexte indien précis, je tente de mettre au jour les rouages du monde en général.

    Auteur : Arundhati Roy - Source : Entretien L'Humanité, réalisé par Muriel Steinmetz le 16 février 2018, Traduction de Marine Vauchère


  13. La première chose dont on s'occupe au commencement d'une guerre, c'est la création de nouveaux impôts et la dernière, à la paix, c'est leur abolition.

    Auteur : Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes - Source : Pensées et Maximes


  14. L'homme blanc ne semble pas remarquer l'air qu'il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l'air nous est précieux, que l'air partage son esprit avec tout ce qu'il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir

    Auteur : Chef Seattle - Source : Discours prononcé en 1854 par Seattle (v. 1786-1866), chef des tribus Duwamish et Suquamish, devant le gouverneur Isaac Stevens


  15. La vie est bizarrement faite. Elle se contrefout souverainement des convenances, de la décence et des bonnes manières.

    Auteur : Jean-Philippe Jaworski - Source : Gagner la guerre (2009)


  16. Ami, ne pleure plus, ton amour non pareil
    Recevra sa couronne au bout de la carrière:
    Ainsi passait ma belle, et sa douce manière
    Arrêtait de pitié la course du soleil.


    Auteur : Abraham de Vermeil - Source : Ce n'est pas le trépas, c'est un très doux sommeil


  17. Je me sentais, pareil au prisonnier brusquement élargi, pris de vertige, pareil au cerf-volant dont on aurait soudain coupé la corde, à la barque en rupture d'amarre, à l'épave dont le vent et le flot vont jouer.

    Auteur : André Gide - Source : Si le grain ne meurt (1926)


  18. Cette expression, c'est le faire, la manière d'un artiste, son style, ses trucs, sa marque, enfin le faire, quoi !

    Auteur : Claude Mauriac - Source : Le Dialogue intérieur, Le Dîner en ville (1959)


  19. La seule chose qui garde le Cachemire de l'autodestruction à la façon du Pakistan ou de l'Afghanistan, c'est son bon vieux capitalisme petit bourgeois. Si religieux soient-ils, les Cachemiris sont de grands hommes d'affaires. Et tous les hommes d'affaires, d'une manière ou d'une autre, ont intérêt à voir se prolonger le statu quo ou ce que nous appelons "processus de paix" qui, soit dit en passant, offre des opportunités commerciales très différentes de la paix à proprement parler.

    Auteur : Arundhati Roy - Source : Le Ministère du Bonheur suprême (2017)


  20. Ces personnes qui ont commis les attentats de la semaine dernière n'ont rien à voir avec l'islam. Ces cons ne connaissent pas le coran. Il paraît même qu'ils ne savent pas la différence entre les sunnites et les chiites. Ils ne sont là que pour montrer leur cul dans les médias.

    Auteur : Guy Béart - Source : Interview de Sarah Lecoeuvre le 17/01/2015 pour Le Figaro


  21. Elle se souvint alors qu'elle avait eu l'impression, le regard baissé sur le visage inexpressif de sa mère défunte, que cela pouvait se produire. S'échapper de son corps. Que le corps était une manière de cage. Que le moi, l'âme, ne vivait pas en cage. Que ne pas avoir de cage était le but, atteint dans la mort.

    Auteur : Laura Kasischke - Source : Esprit d'hiver (2013)


  22. De tous les envois faits aux armées au cours de la guerre, le vin était assurément le plus attendu, le plus apprécié du soldat. Pour se procurer du pinard, le poilu bravait les périls, défiait les obus, narguait les gendarmes. Le ravitaillement en vin prenait, à ses yeux, une importance presque égale à celle du ravitaillement en munitions. Le vin a été pour le combattant le stimulant bienfaisant des forces morales comme des forces physiques. Ainsi a-t-il largement concouru, à sa manière, à la victoire.

    Auteur : Philippe Pétain - Source : Hommage rendu au vin dans un ouvrage publicitaire édité dix-sept ans après la fin de la première guerre mondiale, porté en exergue d’un opuscule merveilleusement illustré par Raoul Dufy


  23. La seule manière de protéger sa culture, c'est d'accepter de la mettre en danger.

    Auteur : Paul Andreu - Source : Sans référence


  24. Si, pour n'importe quel homme, son passé est incertain et difficile à situer en un point précis du temps et de l'espace, pour moi, qui venais du néant, sa réalité était plus problématique encore. Aucune vie humaine n'est plus longue que les dernières secondes de lucidité qui précédent la mort. Vingt, trente, soixante, dix milles ans de passé ont la même étendue et la même réalité.

    Auteur : Juan José Saer - Source : L'ancêtre (1983)


  25. Quand il tonne en février, - Il faut monter les tonneaux au grenier.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


Les citations du Littré sur Nier


  1. Il en porroit venir apostumes, et porroit les niers ferir, dont maint peril aviennent

    Auteur : ALEBRANT - Source : f° 41


  2. Nostre dernier roy Henry troisieme, faisant un jour la diete [retraite, repos] à St-Germain où il s'estoit retiré à part hors de la cour, qu'il avoit laissée à Paris, avec la reyne sa mere

    Auteur : BRANT. - Source : Capit. étrang. t. II, p. 226, dans LACURNE


  3. Icelui Bustor dit qu'il estoit bon maronier [marinier] et qu'il savoit bien en quel are de vent la lune et le soleil estoient

    Auteur : DU CANGE - Source : ib.


  4. Prault aura un peu à remanier [en faisant les corrections de Tancrède], c'est le terme de l'art ; mais c'est une peine et une dépense très médiocres

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Argental, 16 déc. 1760


  5. Or c'était un soliveau, De qui la gravité fit peur à la première [grenouille] Qui, de le voir s'aventurant, Osa bien quitter sa tanière

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. III, 4


  6. [Elle] Pèse sans passion Chapelain et Virgile, Remarque en ce dernier beaucoup de pauvretés

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. X.


  7. Il ne leur feist pas couster pour luy un tout seul denier

    Auteur : AMYOT - Source : ib. 13


  8. On ne saurait nier que la franc-maçonnerie, le positivisme et le radicalisme font en ce moment les derniers efforts pour déchristianiser la France

    Auteur : DUPANLOUP - Source : Où allons-nous ? Paris, 1876, p. 34


  9. Des faits si convenus alors même par ceux qui avaient intérêt de les nier

    Auteur : MASS. - Source : Car. Vérité de la religion.


  10. M. Van Dale ne fait nulle difficulté d'interrompre très souvent le fil de son discours, pour y faire entrer quelque chose qui se présente, et, dans cette parenthèse-là, il enchâsse une autre parenthèse qui même n'est peut-être pas la dernière

    Auteur : FONTEN. - Source : Oracles, préface.


  11. Qui a la réputation de manier supérieurement les armes

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Hél. I, 57


  12. C'est en quoy les roys ressemblent mieulx à la divinité, de pouvoir beatifier et rendre heureux tout un monde, par maniere de dire

    Auteur : AMYOT - Source : Moral. épît. 2


  13. Vous savez du sénat l'ordonnance dernière

    Auteur : MAIRET - Source : Sophon. V, 2


  14. Louant la clemence du dit empereur en la liberation de plusieurs prisonniers qu'il avoit prins

    Auteur : MONSTRELET - Source : t. II, f° 76, dans RAYNOUARD, Lex.


  15. M. de La Trappe excusait tout ce qu'il ne pouvait nier, et avalait à longs traits l'amertume de ce calice [les duretés de Gervaise]

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 61, 23


  16. On dit souvent qu'à l'enfourner Font li fournier les pains cornus

    Auteur : BRUYANT - Source : dans Ménagier, t. II, p. 36


  17. En la maniere que l'en duit et chastie un asne ou un autre beste de labeur

    Auteur : ORESME - Source : Eth. 326


  18. Un troisième lieu [de l'Escurial], qui est comme l'antichambre de ce dernier, s'appelle proprement le pourrissoir

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 331, 84


  19. Il n'y a au monde que deux manières de s'élever, ou par sa propre industrie, ou par l'imbécillité des autres

    Auteur : LA BRUY. - Source : VI


  20. On tournera cette affaire d'une manière dont vous aurez sans doute toute sorte de contentement

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 20 nov. 1673


  21. Manier dextrement les desseins de nos princes

    Auteur : RÉGNIER - Source : Sat. XIV


  22. Capons de rentes ; cascuns capons est prisiés six deniers, et le [la] geline quatre deniers

    Auteur : BEAUMANOIR - Source : XVII, 16


  23. Je le puisse continuer [ce livre] et perseverer en telle maniere que tous ceux qui le liront....

    Auteur : Jean Froissard - Source : Prol.


  24. À l'âge de sept ans, il [Charles XII] savait manier un cheval

    Auteur : Voltaire - Source : Charles XII, 1


  25. Il s'en alloit par les rues, tantost habillé en marinier, tantost en magister, tantost en cueilleur de prunes, et toujours en fou

    Auteur : DESPÉR. - Source : Contes, LXX.




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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 16h09










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