La définition de Stuc du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Stuc
Nature : s. f.
Prononciation : stuk
Etymologie : Espagn. estuque ; ital. stucco ; de l'anc. haut-all. stucchi, croûte.

Voir les citations du mot StucSignification du mot Stuc


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de stuc de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec stuc pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Stuc ?


La définition de Stuc

En gâchant le plâtre avec une dissolution de colle forte, introduisant ensuite des matières colorées dans la masse lorsqu'elle est encore en bouillie, et la polissant lorsqu'elle est solide et appliquée sur les objets que l'on veut en recouvrir, on fait un enduit qui imite parfaitement le marbre, et qu'on connaît sous le nom de stuc, THENARD, Traité de chim. t. II, p. 430, dans POUGENS.


Toutes les définitions de « stuc »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

STUC. n. m.
Sorte d'enduit fait ordinairement de marbre blanc pulvérisé, mêlé avec de la chaux et de la craie, dont on fait des ornements d'architecture et qu'on emploie aussi pour imiter le marbre. Corniche de stuc. Figures de stuc. Ouvrages de stuc.

Littré

STUC (stuk) s. f.
  • En gâchant le plâtre avec une dissolution de colle forte, introduisant ensuite des matières colorées dans la masse lorsqu'elle est encore en bouillie, et la polissant lorsqu'elle est solide et appliquée sur les objets que l'on veut en recouvrir, on fait un enduit qui imite parfaitement le marbre, et qu'on connaît sous le nom de stuc, Thenard, Traité de chim. t. II, p. 430, dans POUGENS.

    On fait aussi du stuc avec du marbre blanc pulvérisé et de la chaux. Le stuc était connu des anciens?; il fut réinventé au commencement du XIVe siècle en Italie, où le climat sollicite et protége cette manière commode et peu coûteuse d'orner l'intérieur et même l'extérieur des habitations, De Laborde, Émaux, p. 502.


HISTORIQUE

XVIe s. À Barthelemy de Miniato, paintre florentin, pour neuf mois entiers qu'il a vacqué à besongner pour le roy, ès ouvrage de stucq, De Laborde, Émaux, p. 502. Ceste Junon estoit faite d'estuc si blanc et si bien taillé, qu'il n'y avoit celluy qui ne le print pour vray marbre, De Laborde, ib. p. 502.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

STUC ou marbre factice, (Art méchan.) le stuc ou le marbre fictice est une composition dont le plâtre fait toute la base. La dureté qu'on sait lui donner ; les différentes couleurs que l'on y mêle, & le poli dont il est susceptible, le rendent propre à représenter presque au naturel les marbres les plus précieux.

La dureté que le plâtre peut acquérir, étant la qualité la plus essentielle à cet art, c'est aussi la premiere à laquelle les ouvriers doivent s'appliquer. Elle dépend absolument du degré de calcination que l'on doit donner au plâtre ; & comme la pierre qui le produit, est susceptible de quelques petites différences dans sa qualité intrinseque, suivant les différens pays où elle se rencontre, il faut tâtonner & étudier le degré de calcination qu'il faut lui donner, pour que le plâtre qui en viendra, prenne le plus grand degré de dureté qu'il est possible. On ne peut donner ici de notions sur cette méthode qu'en ce qui regarde le plâtre de Paris ; ce sera l'affaire des ouvriers d'essayer de calciner plus ou moins les pierres gypseuses des autres pays, afin de trouver le plus grand degré de dureté où l'on puisse porter le plâtre qu'elles produiront.

On casse les pierres à plâtre de Paris avec des marteaux, en morceaux à-peu-près gros comme un petit ?uf, ou comme une grosse noix. On enfourne ces morceaux dans un four que l'on a fait chauffer, comme si on vouloit y cuire du pain ; on bouche l'ouverture du four. Quelque tems après on débouche le four pour en tirer un ou deux des petits morceaux de plâtre que l'on casse avec un marteau. Si l'on s'apperçoit que la calcination a pénetré jusqu'au centre du petit morceau, de façon cependant qu'on y remarque encore quelques points brillans ; c'est une marque que la calcination est à son point de perfection, & alors on retire du four promptement tout le plâtre par le moyen d'un rable. Si dans la cassure on remarquoit beaucoup de brillans, ou qu'on n'en remarquât point du tout, ce seroit une preuve dans le premier cas, que la pierre ne seroit point assez calcinée ; & dans le second cas, qu'elle le seroit trop.

Quoique le plâtre devienne très-dur, lorsqu'il est calciné à son point, la surface se trouve cependant remplie d'une infinité de pores, & les grains sont trop faciles à en détacher pour qu'il puisse prendre le poli comme le marbre. C'est pour remédier à cet inconvénient, que l'on prend le parti de détremper le plâtre avec de l'eau dans laquelle on a fait dissoudre de la colle, qui remplissant les pores, & attachant les grains les uns aux autres, permet que, pour ainsi dire, on puisse user & emporter la moitié de chaque grain, ce qui forme le poli.

Cette colle est ordinairement de la colle de Flandre ; il y en a qui y mêlent de la colle de poisson, & même de la gomme arabique. C'est avec cette eau chaude & collée que l'on détrempe le plâtre ; mais comme le peu de solidité du plâtre, sur-tout lorsqu'il n'est point appuyé, demande qu'on donne une certaine épaisseur aux ouvrages, pour diminuer la dépense, on fait le corps de l'ouvrage ou le noyau avec du plâtre ordinaire, & on le couvre avec la composition de plâtre dont on vient de parler, en lui donnant une ligne & demie ou deux lignes d'épaisseur.

Lorsque l'ouvrage est suffisamment sec, on travaille à le polir, à-peu-près de la même façon que le véritable marbre. On employe ordinairement une espece de pierre qui est assez difficile à trouver. C'est une espece de cos ou pierre à aiguiser, qui a des grains plus fins que ceux du grès, & qui ne se détachent pas si facilement de la pierre ; la pierre de ponce peut aussi y servir. On frotte l'ouvrage avec la pierre d'une main ; & on tient de l'autre une éponge imbibée d'eau, avec laquelle on nettoye continuellement l'endroit que l'on vient de frotter, afin d'ôter par le lavage à chaque instant ce qui a été emporté de la su face de l'ouvrage ; pour cet effet, il faut laver l'éponge de tems en tems, & la tenir toujours remplie d'eau fraîche. On frotte ensuite avec un tampon de linge, de l'eau, de la craie ou du tripoli. On substitue à cela du charbon de saule, broyé & passé très-fin, ou même des morceaux de charbons entiers, pour mieux pénétrer le fond des moulures, en employant toujours l'eau avec l'éponge qui en est imbibée. On finit par frotter l'ouvrage avec un morceau de chapeau imbibé d'huile & de tripoli en poudre très-fine, & enfin avec le morceau de chapeau imbibé d'huile seule.

Lorsqu'on veut un fond de couleur, il suffit de délayer la couleur dans l'eau de colle, avant de s'en servir à délayer le plâtre.

Il semble qu'on pourroit ajuster les pierres à polir dont on vient de parler, à des morceaux de bois faits en façon de varloppes ou d'autres outils de menuisier ; les surfaces de l'ouvrage en seroient mieux dressées, & les moulures plus exactes ; mais il faut se souvenir de laver toujours à mesure que l'on frotte.

Lorsqu'on veut imiter un marbre quelconque, on détrempe avec l'eau collée chaude, dans différens petits pots, les couleurs qui se rencontrent dans ce marbre ; on délaye avec chacune de ces couleurs un peu de plâtre ; on fait une galette à-peu-près grande comme la main, de chaque couleur ; on met toutes ces galettes alternativement l'une sur l'autre, en mettant celles dont la couleur est dominante, en plus grand nombre ou plus épaisses. On tourne sur le côté ces galettes qui étoient arrangées sur le plat ; on les coupe par tranches dans cette situation, & on les étend ensuite promptement sur le noyau de l'ouvrage où on les applatit. C'est par ce moyen que l'on vient à bout de représenter le dessein bisare des différentes couleurs dont les marbres sont pénétrés. Si l'on veut imiter les marbres qu'on appelle des breches, on met dans la composition de ces galettes, lorsqu'on les étend sur le noyau, des morceaux de différentes grosseurs de plâtre délayé avec la couleur de la breche ; & ces morceaux venant à être applatis, représentent très-bien la breche. Il faut remarquer que dans toutes ces opérations l'eau collée doit être un peu chaude, sans quoi le plâtre prendroit trop vîte, & ne donneroit pas le tems de man?uvrer.

Si c'est sur un fond de couleur que l'on veut représenter des objets, comme des forêts, des paysages, des rochers, ou même des vases, des fruits & des fleurs, il faut les dessiner sur le papier, piquer ensuite les contours des figures du dessein, les appliquer sur le fond, après qu'il aura été presque achevé de polir, & les poncer avec une poudre d'une couleur différente du fond, c'est-à-dire du noir si le fond est blanc ; & du blanc si le fond est noir. On arrête ensuite tous les contours marqués par le poncif, voyez Poncif, en les enfonçant profondément avec la pointe d'une alene dont se servent les Cordonniers ; après quoi, avec plusieurs alenes dont on aura rompu la pointe pour, en les aiguisant sur une meule, en former de petits ciseaux, on enlevera proprement toute la partie du fond qui se trouve contenue dans les contours du dessein qui est tracé ; ce qui formera sur le fond des cavités à-peu-près d'une demi-ligne de profondeur.

Lorsque tout ce qui est contenu dans l'intérieur des contours du dessein, sera ainsi champlevé, on aura plusieurs petits pots ou godets, dans lesquels on tiendra sur du sable ou de la cendre chaude de l'eau collée, dans laquelle on aura délayé différentes couleurs ; on mettra un peu de plâtre dans la paume de la main, que l'on colorera plus ou moins, en y mêlant plus ou moins de cette eau colorée ; on remuera bien le tout sur la paume de la main avec un couteau à couleur dont les Peintres se servent, jusqu'à ce que l'on s'apperçoive qu'il commence à prendre un peu de consistance ; alors on en prendra avec le couteau la quantité que l'on jugera à propos, que l'on placera dans un côté de l'intérieur du creux de la figure que l'on veut représenter, en pressant avec le couteau & unissant par-dessus la partie du plâtre coloré que l'on vient de mettre, qui touche les contours de la figure.

On détrempera ensuite promptement dans la main un autre plâtre coloré, mais d'une nuance plus claire, qu'on placera dans le même creux, à côté de celui qu'on vient de mettre ; on aura quatre ou cinq aiguilles enfoncées parallelement par la tête au bout d'un petit bâton comme les dents d'un peigne, avec lesquelles on mêlera un peu la derniere couleur avec celle qu'on a posée la premiere, afin que l'on n'apperçoive pas le passage d'une nuance à l'autre, & que la dégradation en soit observée. On continuera à poser ainsi des nuances plus claires du côté de la lumiere, jusqu'à ce que le creux de la figure que l'on veut représenter, soit exactement rempli. Après on applatira légérement le tout avec le couteau, & on laissera sécher.

Si on s'apperçoit, après avoir poli, que les nuances ne sont pas bien observées dans quelque endroit, on pourra avec une pointe faire des hachures dans cet endroit, & faire entrer dedans un plâtre coloré plus en brun & fort liquide ; il faut que ces hachures soient assez profondes pour ne pouvoir être tout-à-fait emportées par le poli qu'on sera obligé de donner sur tout l'ouvrage. On se sert de cette derniere man?uvre pour découper les feuilles des arbres & celles des plantes, &c.

En général les figures indéterminées, comme les ruines, les rochers, les cavernes, &c. réussissent toujours beaucoup mieux dans cette façon de peindre, que les figures qui demandent de l'exactitude dans les nuances, & de la correction de dessein.

On polit les peintures de la même façon que l'on a dit pour les fonds ; & si l'on s'apperçoit, en polissant, qu'il se soit formé quelques petits trous, on les remplit avec du plâtre délayé très-clair avec de l'eau collée & de la même couleur. Il est même d'usage, avant d'employer l'huile pour le poli, de passer une teinte générale de plâtre coloré, & d'eau collée très-claire sur toute la surface, pour boucher tous ces petits trous.

Il faut choisir pour toutes ces opérations, le meilleur plâtre & le plus fin ; celui qui est transparent, paroît devoir mériter la préférence.

Pour les couleurs, toutes celles que l'on emploie dans la peinture à fresque, y sont propres. Voyez Peinture a fresque.

Comme il doit paroître singulier que dans cette façon de peindre on ait prescrit de se servir de la paume de la main pour palette, en voici la raison. Lorsqu'on détrempe le plâtre avec l'eau de colle colorée, on est obligé de mettre une certaine quantité d'eau qui s'écouleroit si on la mettoit sur une palette ; au lieu que l'on forme un creux dans la main qui la contient, & qu'en étendant les doigts à mesure que le plâtre vient à se prendre ; cette singuliere palette, qui étoit creuse d'abord, devient plate quand il le faut. On pourroit ajouter à cela que la chaleur de la main empêche le plâtre de se prendre trop vîte.

Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

Wiktionnaire


Nom commun - français

stuc \styk\ masculin

  1. (Architecture) Enduit à base de marbre blanc pulvérisé, mêlé avec de la chaux et de la craie, dont on fait des ornements d'architecture et qu'on emploie aussi pour imiter le marbre.
    • [?] les parois en sont revêtues d'une espèce de stuc si bien gâché et si proprement appliqué, qu'il semble que la main de l'homme y ait passé, aussi la queue leur sert-elle de truelle pour appliquer ce mortier qu'ils gâchent avec leurs pieds. (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Castor », in ?uvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 833)
    • Il n'y a pas un seul morceau de marbre employé dans la construction intérieure de l'Alhambra. Il en est de même du Généralife : nul peuple d'ailleurs n'a poussé plus loin que les Arabes l'art de mouler, de durcir et de ciseler le plâtre, qui acquiert entre leurs mains la dureté du stuc sans en avoir le luisant désagréable. (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
    • Corniche de stuc.
    • Figures de stuc.
  2. (Par métonymie) Décoration de cette matière.
    • Le soleil du matin [?] lèche et réchauffe les stucs livides. (Paul Morand, Londres, 1933, p. 112)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


STUC, subst. masc.

A. ?
1. Enduit composé de marbre blanc pulvérisé, de chaux éteinte et de craie gâchés dans l'eau, ou de plâtre très fin dissous dans une colle forte, pouvant prendre les nuances colorées de divers marbres, acquérant une grande dureté et un beau poli; p. méton., matière servant à effectuer des moulages divers, des statues. Un stuc si poli, si luisant, qu'on l'eût dit du plus beau marbre de Paris (Sue, Atar-Gull, 1831, p. 29).Des couloirs interminables succèdent aux couloirs, ? silencieux, déserts, surchargés d'un décor sombre et froid de boiseries, de stuc, de panneaux moulurés ? (A. Robbe-Grillet,L'Année dernière à Marienbad, Paris, éd. J'ai lu,1974 [1961],p. 25.Sur la brève console un petit groupe en stuc de style Louis XVI représentait une nymphe et un satyre (P. Quignard, Le Salon de Wurtemberg, 1986, p. 10).
SYNT. Stuc blanc, italien, peint, vénitien; colonnes de stuc; décorations, encadrements, figurines de stuc; piédestal de stuc; ange en stuc blanc et rose; femmes en stuc; salon en stuc; statuette serre-livre en stuc verdâtre; peintures sur stuc; solives enveloppées de stuc.
2. P. méton. Motif décoratif achevé fait de cette matière. À la lueur des globes de gaz, que les stucs, les dorures, les marbres se renvoyaient avec un éclat incroyable, les valets ne faisaient que ranger les bouteilles dans des manières de casiers de chêne (Bourges, Crépusc. dieux, 1884, p. 111).Le soleil du matin (...) lèche et réchauffe les stucs livides (Morand, Londres, 1933, p. 112).
3. P. anal., rare , dans le domaine de l'art culin.Décoration. Le gadget [une bombe de crème chantilly] (...) permet (...) d'apporter une note de fantaisie à vos desserts: dessins tortillonnés, reliefs de stuc (Cl. Tardat, Une Mort sucrée, 1986, p. 25).
B. ? Au fig., péj. [À propos d'un sentiment, d'une attitude] Dureté, insensibilité. Quelque insensibles que soient les duchesses, ces femmes, dont le c?ur est en stuc, ne voient pas l'une de leurs amies en proie à la folie sans que ce spectacle ne leur fasse une impression profonde (Balzac, Splend. et mis., 1847, p. 587).
REM. 1.
Stucage, subst. masc.Opération qui consiste à poser du stuc; travail qui résulte de cette opération. La boiserie (...) cède la place aux fresques en grisaille, aux stucages à l'italienne (Morand, Londres, 1933, p. 31).
2.
Stucature, subst. fém.,rare. Ornement de stuc. Ces gracieuses églises souabes ou autrichiennes tout en stucatures bleues, blanches et roses (M. Tournier, Le Vent Paraclet, 1980 [1977], p. 29).
Prononc. et Orth.: [styk]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1533-34 stucq « enduit imitant le marbre » (doc. ds Comptes des bâtiments du Roi (1528-1571), éd. L. de Laborde, t. 1, p. 88 et 89); 1535 id. (doc. ds M. Roy, Artistes et monuments de la Renaissance, Ph. de Lorme, p. 234); 1812 p. ext. « ouvrage en stuc » (Stendhal, Corresp., t. 1, p. 393). Empr. à l'ital.stucco « enduit à base de gypse pulvérisé » (dep. le xiiies. d'apr. DEI; xives., Pataffio ds Tomm.-Bell.), d'un longobard *stucchi « croûte » corresp. au n. h. all. stück, a. h. all. stucki, ags. stukki. Voir FEW t. 17, pp. 264b-265a. Fréq. abs. littér.: 70. Bbg. Hope 1971, p. 224. ? Kohlm. 1901, p. 57. ? Sculpt. 1978, p. 569. ? Wind 1928, p. 146, 200.

STUC, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1533-34 stucq « enduit imitant le marbre » (doc. ds Comptes des bâtiments du Roi (1528-1571), éd. L. de Laborde, t. 1, p. 88 et 89); 1535 id. (doc. ds M. Roy, Artistes et monuments de la Renaissance, Ph. de Lorme, p. 234); 1812 p. ext. « ouvrage en stuc » (Stendhal, Corresp., t. 1, p. 393). Empr. à l'ital.stucco « enduit à base de gypse pulvérisé » (dep. le xiiies. d'apr. DEI; xives., Pataffio ds Tomm.-Bell.), d'un longobard *stucchi « croûte » corresp. au n. h. all. stück, a. h. all. stucki, ags. stukki. Voir FEW t. 17, pp. 264b-265a.

Stuc au Scrabble


Le mot stuc vaut 6 points au Scrabble.

stuc

Informations sur le mot stuc - 4 lettres, 1 voyelles, 3 consonnes, 4 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot stuc au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

stuc

Les mots proches de Stuc

StucStucateurStudieusementStudieux, euseStudiositéStupaStupéfactif, iveStupéfactionStupéfait, aiteStupéfierStupeurStupideStupidementStupiditéStuprestucStuckangestucsstudettestudieusestudieusementstudieusesstudieuxstudiostudiolostudiosStuivekenskerkestukastukasStundwillerstupstupasstupéfactionstupéfaitstupéfaitestupéfaitesstupéfaitsstupéfiastupéfiaientstupéfiaitstupéfiantstupéfiantstupéfiantstupéfiantestupéfiantesstupéfiantsstupéfiantsstupéfiestupéfiéstupéfiéestupéfiéesstupéfientstupéfierstupéfieraitstupéfiésstupéfiezstupeurstupidestupidestupidementstupidesstupidesstupiditéstupiditésstuporeuse


Mots du jour


Courtaud, aude     Flétrir     Plateure     Peler     Infinitif     Pneumonanthe     Royal, ale     Argoter     Rucher     Osiriaque     

Les citations avec le mot Stuc


  1. Sur le papier, je suis absolument charmante, mais c'est juste une astuce que j'ai trouvée pour me protéger. Ce n'est pas moi. Çan'a rien à voir avec moi.

    Auteur : Mary Ann Shaffer - Source : Le Cercle Litteraire des Amateurs d'Epluchures de Patates (2008) (Avec Annie Barrows)


  2. Elle avait dix-sept ans et ne détestait point de pêcher à la ligne. Singulière occupation que celle-là, pourtant, et qui vous oblige à lutter d'astuce avec un barbillon.

    Auteur : Jules Verne - Source : Le Docteur Ox (1874)


  3. Pourquoi les coupeurs de cheveux tiennent-ils aujourd'hui le haut du pavé? Sans doute parce qu'ils ont eu l'astuce de faire répertorier parmi les beaux-arts l'ordonnancement du système pileux supérieur.

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


  4. Aujourd'hui le plus grand comme le plus petit banquier déploie son astuce dans les moindres choses: il marchande les arts, la bienfaisance, l'amour, il marchederait au pape une absolution.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Splendeurs et Misères des courtisanes (1839-1847)


  5. La culture intellectuelle est l'art astucieux de l'exagération et de la dérobade devant l'essentiel.

    Auteur : Franz Werfel - Source : L'étoile de ceux qui ne sont pas nés (1977)


  6. Le secret d'une originalité efficace en publicité, ce n'est pas la création d'images ou de mots nouveaux et astucieux mais l'identification de nouvelles relations entre des images et des mots familiers.

    Auteur : Léo Burnett - Source : Sans référence


  7. Aimez, mais soyez fin ;
    Adorez votre belle, et soyez plein d'astuce.


    Auteur : Victor Hugo - Source : Toute la lyre (1888), Bon conseil aux amants


  8. Le mariage semble inventé pour récompenser les pervers; plus un homme est astucieux et séducteur, plus il lui est facile d'arriver par le mariage à l'opulence et à l'estime publique; il en est de même des femmes.

    Auteur : Charles Fourier - Source : Théorie des quatre mouvements (1808)


  9. Entre les capitaines anciens, les plus belliqueux, et qui ont fait de plus grandes choses par astuce et ruze de guerre inventée de bon esprit, ont esté borgnes comme Philippus, Antigonus, Hannibal et Sertorius.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Sertorius, 1


  10. Un finaud dont le nom m'est sorti de la tête affirme qu'en diplomatie le dernier mot de l'astuce est de dire la vérité. Peut-être oui, peut-être non ; c'est possible et rien n'est moins sûr. Il en est de cela comme de tout. Au fond, pour le diplomate, le dernier mot de l'astuce est de dire la vérité quand on croit qu'il ne la dit pas, et de ne la pas dire quand on croit qu'il la dit.

    Auteur : Georges Courteline - Source : La Philosophie de Georges Courteline (1917-1922)


  11. Félicité invariablement déjouait leurs astuces; et ils s'en allaient pleins de considération pour elle.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Trois contes (1877), Un coeur simple


  12. Son éducation de broussard avait commencé dès le plus jeune âge. Ses professeurs avaient été les aborigènes, les corbeaux astucieux et, la nuit, le bétail, car c'est à ce moment-là que ce quelque chose d'indéfinissable qu'on appelle l'instinct grégaire est le plus fort.

    Auteur : Arthur Upfield - Source : La maison maléfique (1952)


  13. Pour distraire le peuple pendant qu'ils l'exploitent, les despotismes idiots choisissent les jeux du cirque, tandis que le despotisme astucieux préfère les jeux électoraux.

    Auteur : Nicolás Gómez Dávila - Source : Carnets d'un vaincu, Sucesivos escolios a un texto implícito , Ediciones Altera, Barcelona, 2002


  14. Le voleur astucieux ne vole jamais dans son quartier.

    Auteur : Proverbes égyptiens - Source : Proverbe


  15. C'est seulement avec astuce qu'on par-vient à chasser une mouche, non en agissant rapidement.

    Auteur : Proverbes béninois - Source : Proverbes


  16. ... diriger consiste en grande partie à savoir se servir astucieusement des autres.

    Auteur : Alberto Moravia - Source : Le mépris


  17. Les meilleurs dissimulateurs: Tous ceux qui sont habitués au succès sont pleins d'astuce pour présenter toujours leurs défauts et leurs faiblesses comme de la force apparente: ce pourquoi ils doivent les connaître particulièrement bien.

    Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Humain, trop humain (1878-1879), 296


  18. On ne disait jamais de quelqu'un qu'il était intelligent, mais astucieux. Ce n'était pas tout à fait un mot de marchand puisque la ruse et le gain immérité s'y coloraient d'une sorte d'élégance, de détachement, d'esprit de jeu.

    Auteur : Georges Soulès, dit Raymond Abellio - Source : Ma dernière mémoire, II. Les militants (1927-1939) (1975)


  19. L'astuce impure a ses grossièretés par où finalement elle se trahit.

    Auteur : Charles-Augustin Sainte-Beuve - Source : Volupté (1834)


  20. Pour distraire le peuple pendant qu'ils l'exploitent, les despotismes idiots choisissent les jeux du cirque, tandis que le despotisme astucieux préfère les jeux électoraux.

    Auteur : Nicolás Gómez Dávila - Source : Carnets d'un vaincu, Sucesivos escolios a un texto implícito , Ediciones Altera, Barcelona, 2002


  21. La vie est étrange. Et elle n'en devient pas moins étrange à mesure qu'on prend de l'âge. On s'habitue aux bizarreries, on apprend à les accepter. L'astuce étant d'admettre une bonne fois pour toutes que la vie ne tourne jamais vraiment comme on avait pensé.

    Auteur : Camilla Grebe - Source : Un cri sous la glace (2017)


  22. Dès qu'elle croyait deviner l'influence possible de quelqu'un, elle la combattait avec une prodigieuse astuce, avec d'innombrables ressources.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Fort comme la mort (1889)


  23. Lorsque par son astuce et sa fantaisie il peut se tirer des griffes de la femme, l'homme est un dieu.

    Auteur : Jacques Ferron - Source : Le Don Juan Chrétien


  24. Dépersonnaliser les hommes,les amis, voilà l'astuce, effacer leurs traits, le timbre de leur voix et même leur odeur jusqu'à ce qu'on soit capable de les considérer comme une simple unité. Peut-être devrait-il utiliser cette technique pour résoudre l'autre problème.

    Auteur : Paolo Giordano - Source : Le corps humain (2013)


  25. Les profanes voient les apparences, les connaisseurs voient les astuces.

    Auteur : Jiang Zilong - Source : La vie aux mille couleurs


Les citations du Littré sur Stuc


  1. Je ne meslois à mes jeux ni tricotterie ni finesse [astuce]

    Auteur : MONT. - Source : I, 109


  2. Et doncques se l'entention est malvese, tele puissance est appellée astuce ou malicieuseté

    Auteur : ORESME - Source : Eth., 188


  3. Que la simplicité colombine fust instruite par l'astuce serpentine

    Auteur : CAMUS DE BELLEY - Source : Diversités, t. II, f° 422, dans RAYNOUARD


  4. Ce fils de Frédégonde, astucieux, barbare

    Auteur : LEMERC. - Source : Bruneh. I, 3


  5. Les murs étaient corroyés de stuc mêlé de bouse de vache

    Auteur : BERN. DE ST-P. - Source : Ch. Ind.


  6. Les stucateurs se vantent, avec l'aide de trois ou quatre autres, de la rendre [la grande galerie du Louvre] faite d'un bout à l'autre en cinq ou six ans

    Auteur : POUSSIN - Source : Lett. 29 juin 1641


  7. Ils ne doivent estre contrains par commandement ni induits par astuce à raconter tous leurs pechez

    Auteur : CALV. - Source : Instit. 495


  8. Pour montrer qu'au dit Gonsalve ses astuces luy servirent bien autant ou plus que ses vaillantises....

    Auteur : BRANT. - Source : Gonsalve.


  9. L'astuce criminelle des chrétiens de Terre sainte, qui, pour soutirer l'argent des croisés et des pèlerins....

    Auteur : LEGRAND D'AUSSY - Source : Inst. Mém. sc. mor. et pol. t. V, p. 467


  10. [Tous moyens de s'enrichir] qui se desvoyent à quelque obliquité d'astuce ou de toute autre nuisance, doivent estre tenues pour larrecins

    Auteur : CALV. - Source : Inst. 306


  11. Il tint long temps le berlan [il eut longtemps l'avantage], et par son astuce et force en jetta cinq ou six par terre

    Auteur : PARÉ - Source : III, p. 693


  12. Ceste Junon estoit faite d'estuc si blanc et si bien taillé, qu'il n'y avoit celluy qui ne le print pour vray marbre

    Auteur : DE LABORDE - Source : ib. p. 502


  13. Du pied d'un arbre que j'ai vu, Qu'avait planté ce lustucru

    Auteur : POISSON - Source : Sot vengé, dans LE ROUX, Diction. comique.


  14. Des noueurs d'aiguillette : nouer l'esguillette, et les paroles ne font rien, mais c'est l'astuce du diable, et ceux qui la nouent ne le peuvent faire sans avoir eu convention avec le diable

    Auteur : PARÉ - Source : XIX, 34


  15. En France, le stuc ne me semble pas avoir été introduit avant le XVIe siècle ; c'est François Ier qui l'appliqua à la décoration magnifique, mais un peu hâtive, de son château de Fontainebleau ; il fit venir des stucateurs d'Italie, et ces artistes apportèrent avec eux la chose et son nom

    Auteur : DE LABORDE - Source : Émaux, p. 502


  16. À Barthelemy de Miniato, paintre florentin, pour neuf mois entiers qu'il a vacqué à besongner pour le roy, ès ouvrage de stucq

    Auteur : DE LABORDE - Source : Émaux, p. 502


  17. Entre les capitaines anciens, les plus belliqueux, et qui ont fait de plus grandes choses par astuce et ruze de guerre inventée de bon esprit, ont esté borgnes comme Philippus, Antigonus, Hannibal et Sertorius

    Auteur : AMYOT - Source : Sertor. 1




Les mots débutant par Stu  Les mots débutant par St

Une suggestion ou précision pour la définition de Stuc ? -


Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 07h40










.$char.
 -  Sacrifice  -  Sacrilege  -  Sage  -  Sagesse  -  Sagesse_populaire  -  Saint_Valentin  -  Salete  -  Sante  -  Santé  -  Sante  -  Satisfaction  -  Satyre  -  Savant  -  Savoir  -  Savoir_vivre  -  Scandale  -  Scepticisme  -  Science  -  Scrupule  -  Sculpture  -  Secret  -  Secte  -  Seigneur  -  Sein  -  Semblable  -  Sens  -  Sensibilite  -  Sentiment  -  Separation  -  Séparation  -  Serenite  -  Sérénité  -  Sérieux  -  Service  -  Servitude  -  Seul  -  Seule  -  Sexe  -  Sexologie  -  Sexualite  -  Silence  -  Simplicite  -  Sincère  -  Sincerite  -  Sincérité  -  Singe  -  Snob  -  Sobre  -  Sociabilite  -  Societe  -  Sociologie  -  Sodomie  -  Soi_même  -  Soleil  -  Solitude  -  Solution  -  Sommeil  -  Sondage  -  Songe  -  Sot  -  Sottise  -  Soucis  -  Souffrance  -  Souffrir  -  Soulage  -  Soupçon  -  Sourire  -  Souvenir  -  Specialiste  -  Spectacle  -  Sport  -  Stabilite  -  Star  -  Statistiques  -  Stimulation  -  Stress  -  Style  -  Subjonctif  -  Succes  -  Suggestion  -  Suicide  -  Superflu  -  Superiorite  -  Supermarche  -  Superstition  -  Supplice  -  Survie  -  Suspicion  -  Systeme

Liste des mots et définitions commençant par


Etendez votre recherche :   Citation sur stucPoèmes stucProverbes stuc

La définition du mot Stuc est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Stuc sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Stuc présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.