La définition de Stupide du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Stupide
Nature : adj.
Prononciation : stu-pi-d'
Etymologie : Lat. stupidus (voy. ).

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de stupide de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec stupide pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Stupide ?


La définition de Stupide

Frappé de stupeur.


Toutes les définitions de « stupide »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

STUPIDE. adj. des deux genres
. Qui est frappé de stupeur. Devant cette accusation il demeura stupide. Il signifie plus ordinairement Qui est hébété, d'un esprit lourd et pesant. Il est si stupide qu'on ne peut rien faire de lui. Un homme stupide. Il se dit aussi des Choses, dans un sens analogue. Une réponse stupide. Un raisonnement stupide. Une objection stupide.

Littré

STUPIDE (stu-pi-d') adj.
  • 1Frappé de stupeur. Je demeure stupide, Non que votre colère ou la mort m'intimide?, Corneille, Cinna, v, 1. Rien ne servit mieux Rome que le respect qu'elle inspira à la terre?; elle mit les rois dans le silence, et les rendit comme stupides, Montesquieu, Rom. 6. L'abbé Marini, quand je lui présentai cette inscription, demeura stupide comme le Cinna de Corneille, Courier, Lett. I, 33. Mon esprit? S'en revint? Ébloui, haletant, stupide, épouvanté, Car il avait au fond trouvé l'éternité, Hugo, Feuilles d'aut. la Pente de la rêverie.
  • 2 Par extension. D'un esprit lourd et pesant. Il n'y a point d'hommes si hébétés et si stupides, sans en excepter même les insensés, qu'ils ne soient capables d'arranger ensemble diverses paroles et d'en composer un discours, Descartes, Méth. v, 9. Horace, ne crois pas que le peuple stupide Soit le maître absolu d'un renom bien solide, Corneille, Hor. v, 3. Ils [les hommes] suivent en tous lieux, comme bêtes stupides, Leurs sens pour souverains, leurs passions pour guides, Corneille, Imit. III, 12. Cela est clair et si clair qu'il faut être ou stupide ou tout à fait mal intentionné pour n'en pas convenir, Vauban, Dîme, p. 153.

    Stupide à, hébété pour. L'amour de la gloire éternelle Les sait si pleinement saisir, Que leur âme est stupide à tout autre plaisir, Corneille, Imit. II, 6.

    Substantivement. Et la stupide au sien [son devoir] peut manquer d'ordinaire, Sans en avoir l'envie, et sans penser le faire, Molière, Éc. des f. I, 1. Ce nombre de stupides [gens bornés dans un petit cercle d'idées] comprend, dans le christianisme même, presque tous les gens de travail, presque tous les pauvres, la plupart des femmes de basse condition, tous les enfants, Nicole, Ess. mor. 1er traité, ch. 10. Le stupide est un sot qui ne parle point, en cela plus supportable que le sot qui parle, La Bruyère, XII.

  • 3Qui a le caractère de la stupidité. Un silence stupide. Une stupide insensibilité. Je vous promets que ma patience sera plus stupide que votre sentiment n'est délicat, Guez de Balzac, Liv. v, lett. 12. Alors ce ne fut plus que stupide ignorance, Boileau, Sat. XI.

HISTORIQUE

XVIe s. Nous voyons que porter patiemment la croix, n'est pas estre du tout stupide, et ne sentir douleur aucune, Calvin, Instit. 454. En aucunes [bronchocèles] est trouvé une chair stupide, c'est à dire avec peu de douleur, et souvent sans douleur, Paré, VI, 9. La tourbe de nos hommes, stupide, basse, servile, instable, Montaigne, I, 326.

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Wiktionnaire


Adjectif - français

stupide \sty.pid\ masculin et féminin identiques

  1. Qui est frappé de stupeur.
    • C'est alors que se produisit l'événement qui nous tint stupides. Vers le même lieu il se fit une explosion ou plutôt une éruption, avec le tapage de mille pièces, et un grand nuage cuivré dans lequel éclataient des projectiles innombrables ; tout cela au grand soleil. De telles choses laissent sans pensée ; et l'on se demande si l'on a rêvé [?] (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, p. 210)
  2. Qui est hébété, idiot, obtus ; qui est d'un esprit lourd et pesant.
    • À l'en croire, c'était lui qui dansait, qui levait la jambe, qui se dandinait, tellement il se donnait de mal pour communiquer à ces merveilleuses mais stupides créatures un peu du feu sacré dont il les prétendait dépourvues. (Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Vous ne pouvez rien me faire, mais je me sens idiote et stupide de ne pas avoir les bonnes réponses. ? Qu'est-ce que ça vous fait d'être idiote et stupide ? ? Je déteste ça lorsque je suis stupide. (Jo Godefroid, Psychologie : Science humaine et science cognitive, De Boeck Supérieur, 2008, p. 894)
  3. (Par extension) Qualifie les productions d'un esprit lourd et pesant.
    • Pour le dire sans ambages, une personne brillante fait plus souvent des choses stupides qu'une personne stupide ne fait de choses intelligentes (Reeder & Brewer, 1979). (Susan Fiske, Psychologie sociale, traduction de Valérie Provost et Sophie Huyghues Despointes, De Boeck Supérieur, 2008, p. 167)
    • Mais ma stupide timidité me retient toujours. (Edgar Fruitier, Mémoires, propos recueillis par Jean Faucher, éd. Québec Amérique, 2009, p. 124)
    • À cet âge, les garçons inventent des jeux stupides, comme le chat-bite dont le but est de saisir les attributs d'un partenaire. (Thomas Lélu, Perdu de vue, Éditions Léo Scheer, 2015)
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Trésor de la Langue Française informatisé


STUPIDE, adj.

A. ? Vieilli ou littér. [En parlant d'une pers.] Frappé de stupeur, paralysé par un choc émotionnel. Synon. hébété.Stupide d'étonnement, d'admiration, de frayeur, de peur. Autour de ces quatre chefs de la famille, se tenaient à genoux deux s?urs mariées, accompagnées de leurs maris. Puis, trois fils stupides de douleur (Balzac, Curé vill., 1839, p. 96).? Habille-toi, dit-il. Elle demeurait stupide devant lui. ? Habille-toi! répéta-t-il. Elle ne bougeait pas (Van der Meersch, Empreinte dieu, 1936, p. 185).
? MÉD., vx. Qui présente un état d'hébétude, de stupeur profond. Toutes les fonctions animales sont dérangées, les petits malades sont stupides et hébétés, ils ont des convulsions, leurs membres engourdis finissent par devenir paralytiques (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p. 234).
B. ? [En parlant d'une pers.]
1. Qui est habituellement dénué d'intelligence, qui présente une grande lourdeur d'esprit, une grande inertie. Synon. abruti, crétin, idiot.Rester encore à la merci d'un homme stupide, grossier, changeant, et sous la dépendance de mille circonstances fâcheuses et de mille préjugés (Mirbeau, Journal femme ch., 1900, p. 271).Il aimait beaucoup sa mère et comme il n'est lui-même pas très intelligent, il ne s'est jamais rendu compte que la pauvre femme était aussi stupide qu'insupportable (Aymé, Uranus, 1948, p. 216).
? Empl. subst. Sans doute, jadis, les stupides abondaient-ils, mais avec plus de discrétion (Arnoux, Paris, 1939, p. 72).Valéry faisant la leçon à ces stupides qui ne s'étaient point avisés, avant lui, que, par exemple, l'apparition dans les foyers de l'éclairage électrique fut un (...) grand événement historique (L. Febvre, Vers une autre hist., [1949] ds Combats, 1953, p. 423).
? Faire le stupide. Faire le sot, l'idiot, l'imbécile. Xanrof fait le stupide au piano (Renard, Journal, 1910, p. 101).
? [En parlant d'un groupe, d'une collectivité] Qui est habituellement considéré comme sot, inintelligent. Enfin, j'ai cru devoir, par égard pour mon fils, donner satisfaction à ce monde stupide et méchant auquel je n'aurais point sacrifié, s'il ne se fût agi que de moi, un seul cheveu de votre tête (Sandeau, Mllede La Seiglière, 1848, p. 68).Les indigènes ont déployé d'immenses efforts pour élever ces digues et viennent régulièrement les réparer, prouvant ainsi qu'ils ne sont pas aussi stupides et imprévoyants qu'on se plaît à le dire (Lowie, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 32).
? [Dans un cont. fam.] Qui est sot, sans jugeotte, dépourvu de bon sens. Dieu! que tu es stupide, mon pauvre ami!... Et puis non, tiens, j'adore quand tu es radieusement bête comme ça! (H. Bataille, Maman Colibri, 1904, i, 12, p. 12).? Faut-il que ce garçon soit stupide... ? disait Alfred Caussade. ? Il paraît que tous les autres ont eu cette fille pour rien (Mauriac, Myst. Frontenac, 1933, p. 158).
? P. anal. [En parlant d'un animal] Il arrivait que de grosses bêtes noirâtres, vaguement aperçues dans les ténèbres, nous barraient le passage: les buffles inoffensifs et stupides, qu'il fallait écarter à coups de fouet en poussant des cris (Loti, Inde sans Angl., 1903, p. 16).Le règne des Dinosauriens a donc été le règne de la puissance physique et de la force brutale. Mais ces énormes bêtes étaient lourdes et stupides (Boule, Conf. géol., 1907, p. 125).
2. Qui réagit avec sottise dans une circonstance particulière, qui fait preuve en cette occasion d'un manque de jugement, de vivacité. Je m'étais fait, comme j'avais pu, quelques idées sur la sottise des femmes. Près d'elle, ce soir-là, ce fut moi qui me parus gauche et stupide (Gide, Immor., 1902, p. 376).Il se rappelait combien il avait été stupide avec elle; et il se sentait contre elle une haine farouche; il ne lui pardonnait pas de l'avoir humilié (Rolland, J.-Chr., Aube, 1904, p. 40).
3. P. ext. Qui révèle un manque d'intelligence, de vivacité.
a) [En parlant de la physionomie d'une pers.] Des yeux stupides; une expression, un visage stupide. Il semblait fort âgé et faible. Il me considérait en dessous, avec un air humble, stupide et rusé (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Horrible, 1884, p. 242).J'ai passé un quart d'heure sur le quai de la gare avec ce bouquet de fleurs au bout des bras et un sourire stupide aux lèvres (Sagan, Bonjour tristesse, 1954, p. 29).
b) [En parlant du comportement, des sentiments d'une pers.] Entêtement, exaltation, joie, orgueil, rage stupide. L'obstination stupide du père Jacques était telle, qu'il fallait, coûte que coûte, prendre son mal en patience et laisser souffler les chevaux pendant que le vieux berger causait (Fromentin, Dominique, 1863, p. 24):
Chaque parole venait jusqu'à ses oreilles, intacte, entière, elle en pénétrait le sens, et néanmoins elle l'accueillait avec une indifférence stupide, ou pis encore: le sentiment d'une attente déçue. Bernanos, Joie, 1929, p. 611.
C. ?
1. [En parlant d'un fait, d'un événement] Qui survient mal à propos, qu'on aurait pu ou voulu éviter. Un contretemps stupide. Elle n'aimait pas du tout ce Malignon, oh! elle le jurait! Mon Dieu! quelle aventure stupide! (Zola, Page amour, 1878, p. 1047).À propos du service il m'arrive une stupide histoire. Le ministre autorise cette année encore les étudiants à ne faire qu'un an, mais seulement ceux qui viennent d'avoir dix-huit ans et ceux qui ont été refusés à l'examen médical d'octobre. Ce qui fait que ça me passe sous le nez (Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1906, p. 81).
? En partic.
? Dont on n'a pas mesuré les conséquences. Faire une farce stupide. L'acte responsable se distingue de l'acte gratuit et mieux encore du pari stupide ? qui est pour rien, pour rire (Ric?ur, Philos. volonté, 1949, p. 79).
? Dont les conséquences sont hors de proportion avec les causes. Trouver une mort stupide. Michel Ortègue (...) mourra lui-même, pendant ce temps-là, de ce cancer absurde, causé par quoi? Par le plus stupide accident, un pneu d'automobile crevé, comme nous allions en consultation (Bourget, Sens mort, 1915, p. 70).
2. [En parlant d'actes, de propos] Qui manque de jugement, de réflexion. Explication, question stupide. Il fallut me résigner à faire un long trajet à pied, à traverser les bruits discordants des voitures, les conversations stupides des passants (Baudel., Paradis artif., 1860, p. 362).Sans cet aveu stupide qui nous a perdus, nous serions très heureux (Chardonne, Épithal., 1921, p. 281).
3. [En parlant d'une chose abstr. ou concr.] Absurde, dénué de sens. Jeu, mode stupide; loi stupide. Qui n'admire sa véhémence de polémiste, son art aigu de rechercher, sous les mensonges officiels, sous les stupides préjugés dont notre bourgeoisie gavée tente de nous abêtir, le grain de vérité cachée (...)? (Clemenceau, Vers réparation, 1899, p. 299).Dès les premières tentatives, elle ne comprit même plus comment elle avait été capable de s'intéresser à des tâches aussi stupides: elle les écarta avec dégoût (Rolland, J.-Chr., Amies, 1910, p. 1145).
? Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. La Terreur commençait en effet par nous rappeler ? comme chose qui va de soi ? que les clichés sont inutiles; car chacun les connaît déjà, et les pratique. À quoi s'ajoutait aussitôt que les hommes ne s'entendent si bien, à l'ordinaire, que sur le banal et le stupide (Paulhan, Fleurs Tarbes, 1941, p. 147).
Prononc. et Orth.: [stypid]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1377 méd. « privé de mouvement corporel » (Bernard de Gordon, Pratiq., IV, XI ds Gdf. Compl.); 2. 1534 « qui est atteint d'une sorte d'inertie mentale; engourdi » (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, p. 187); 3. 1588 « inintelligent, bête » (Montaigne, Essais, III, 11, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 1029); 1666 empl. subst. (Molière, Médecin malgré lui, VI, 106); 4. 1654 « absurde, insensé » (Balzac, Liv. V, lett. 12 ds Littré). Empr. au lat.stupidus « étourdi, interdit; immobile, en extase » dér. de stupere « être engourdi, demeurer immobile ». Fréq. abs. littér.: 2 164. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2 257, b) 3 373; xxes.: a) 4 254, b) 3 335.
DÉR.
Stupidement, adv.a) D'une manière stupide, avec stupidité. Synon. bêtement, sottement. ?) [En parlant de la manière dont se comporte une pers.] Synon. niaisement.Elle jeta par la fenêtre le manteau que j'avais apporté pour sa fille aînée, puis se mit, de nouveau, à rire stupidement (Daniel-Rops, Mort, 1934, p. 264).Elle écoutait ce que disait sa mère et me regardait stupidement (Carco, Voix basse, 1938, p. 111). ?) [En parlant du caractère d'une action] Les vitraux, qui sont beaux, quoiqu'on les ait stupidement blanchis dans leur partie inférieure (Hugo, Rhin, 1842, p. 359). ?) [En parlant du caractère d'une chose, d'un événement, d'un phénomène] Au sens moral, à peu près éteint, succède une sorte de mouvement aveugle qui pousse stupidement des êtres dégradés vers tout ce qui promet quelque jouissance à leurs grossiers appétits (Lamennais, Religion, 1825, p. 83).Il existe certains coins comme ça dans les villes, si stupidement laids qu'on y est presque toujours seul (Céline, Voyage, 1932, p. 99).b) [En parlant du caractère d'un fait, d'un acte dénué de justification] D'une manière absurde, insensée. Synon. absurdement.Mais ton pays ne t'appelle pas, il t'indique en ne t'appelant pas qu'il n'a pas besoin de toi, et tu iras te faire tuer stupidement! (Montherl., Exil, 1929, I, 4, p. 43).Cet homme profondément religieux et d'une extrême sensibilité qui fut stupidement (par erreur) assassiné, est devenu le guide d'une époque (Samuel, Art mus. contemp., 1962, p. 228).? [stypidm? ?]. Att. ds Ac. dep. 1694. ? 1reattest. 1588 (Montaigne, Essais, III, 9, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 971); de stupide, suff. -ment2*. ? Fréq. abs. littér.: 194.
BBG. ? Baldinger (K.). Stupide bei Rabelais... In: Mél. Wandruszka (M.). Tübingen, 1981. ? Hansén (I.). Les Adv. prédicatifs fr. en -ment... Göteborg, 1982, pp. 208-209 (s.v. stupidement). ? Vaganay (H.). Pour l'hist. du fr. mod. Rom. Forsch. 1913, t. 32, p. 167. ? Wind 1928, p. 41.

STUPIDE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1377 méd. « privé de mouvement corporel » (Bernard de Gordon, Pratiq., IV, XI ds Gdf. Compl.); 2. 1534 « qui est atteint d'une sorte d'inertie mentale; engourdi » (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, p. 187); 3. 1588 « inintelligent, bête » (Montaigne, Essais, III, 11, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 1029); 1666 empl. subst. (Molière, Médecin malgré lui, VI, 106); 4. 1654 « absurde, insensé » (Balzac, Liv. V, lett. 12 ds Littré). Empr. au lat.stupidus « étourdi, interdit; immobile, en extase » dér. de stupere « être engourdi, demeurer immobile ».

Stupide au Scrabble


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Les citations avec le mot Stupide


  1. Les choses les plus stupides que l'on fait dans sa vie sont aussi les plus belles.

    Auteur : Brigid Pasulka - Source : En route vers un avenir radieux - une histoire presque vraie (2012)


  2. Ce qui me navre, c'est : 1° la férocité des hommes; 2° la conviction que nous allons entrer dans une ère stupide. On sera utilitaire, militaire, américain et catholique, très catholique ! vous verrez !

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance, à George Sand, dimanche 30 octobre 1870


  3. Je trouve que la plus stupide, la plus connasse des bonnes femmes n'est pas aussi con qu'un homme. La connerie, la vraie connerie, la connerie rutilante, la connerie superbe, c'est l'homme.

    Auteur : Frédéric Dard - Source : Sans référence


  4. Vivre un truc, ça ne veut pas dire le subir stupidement ; j'accepterais de vivre à peu près n'importe quoi, justement parce que j'aurais toujours la ressource de le vivre librement.

    Auteur : Simone de Beauvoir - Source : L'Invitée (1943)


  5. Vieillard stupide! il l'aime.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Hernani (1830), IV, 7, Hernani


  6. Une femme vertueuse a dans le coeur une fibre de plus ou de moins que les autres femmes : elle est stupide ou sublime.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Comédie humaine (1842-1852)


  7. Être un grand acteur, c'est être capable de dire « Passe-moi le sel, s'il te plaît », sans avoir l'air pompeux. Être un grand acteur, c'est être capable de dire « Horreur ! horreur ! horreur ! » sans avoir l'air bizarre, étrange, stupide ou pompeux.

    Auteur : William Boyd - Source : L'Attente de l'aube (2012)


  8. Né stupide, il avait considérablement développé ses dons naturels.

    Auteur : Samuel Butler - Source : Sans référence


  9. A force de ne jamais réfléchir, on a un bonheur stupide.

    Auteur : Jean Cocteau - Source : Les Monstres sacrés


  10. Histoire: Compte rendu hautement douteux d'événements historiques hautement futiles, causés par des chefs d'une haute scélératesse et des soldats particulièrement stupides.

    Auteur : Ambrose Bierce - Source : Le Dictionnaire du Diable (1911)


  11. « Tu comprendras quand tu seras grand », manque-t-elle de dire. Au fond, c’est le contraire, elle le sait : Tu comprendras quand tu seras petit, quand tu redeviendras un enfant, conjurant les ombres menaçantes et les cauchemars par des pactes stupides, et peut-être que tout s’éclairera à ce moment-là.

    Auteur : David Grossman - Source : Une femme fuyant l'annonce (2011)


  12. C'est en regardant les objets du quotidien, tel un couteau à beurre, que l'on se rend compte que quelqu'un est parti et qu'il ne reviendra plus; un stupide couteau à beurre qui taille à jamais des tranches de solitude dans votre vie.

    Auteur : Marc Lévy - Source : Le Premier Jour (2009)


  13. Il est dangereux d'être sincère, à moins d'être également stupide.

    Auteur : George Bernard Shaw - Source : Maximes pour révolutionnaires


  14. Je suis anti-tabac. Je trouve stupide de se suicider en incommodant ses contemporains.

    Auteur : Frédéric Dard - Source : Les pensées de San-Antonio (1996)


  15. Comme c'est stupide, dit maman, de perdre sa place pour un tel enfantillage! - Oh! dit papa, Matou n'était pas embarrassé de trouver une autre place.

    Auteur : Valéry Larbaud - Source : Enfantines (1918)


  16. ... la fausseté fondamentale de ce culte stupide rendu publiquement au hasard, au mensonge et à l'argent.

    Auteur : Robert Merle - Source : Madrapour


  17. Ne cryez pas que les idées médicales stupides soient une exclusivité campagnarde. Le jour où vous voudrez faire dire des monuments d'âneries à l'homme le plus cultivé, la recette est facile : faites-le parler de médecine.

    Auteur : André Soubiran - Source : Les hommes en blanc, III - Le grand métier (1951)


  18. J'oubliais que la vie ressemble à une valise d'espion, ou de trafiquant. Le fond n'est pas toujours où on croit le voir. On suppose, on se trompe. Même quand on s'applique, même quand on pense être devenu un peu moins stupide.

    Auteur : Philippe Jaenada - Source : La femme et l’ours (2011)


  19. La beauté est un don du ciel énorme, immérité, accordé de manière aléatoire et stupide.

    Auteur : Khaled Hosseini - Source : Ainsi résonne l'écho infini des montagnes (2013)


  20. A quoi pouvons nous croire ? Toutes les religions sont stupides, avec leur morale puérile et leurs promesses égoïstes, monstrueusement bêtes.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Bel-Ami (1885)


  21. Est stupide celui qui entraine une perte pour un autre individu ou pour un groupe d'autres individus, tout en ne tirant lui-même aucun bénéfice et en s'infligeant éventuellement des pertes.

    Auteur : Carlo Maria Cipolla - Source : Les lois fondamentales de la stupidité humaine (2012)


  22. Il y a quatre types idéals : le crétin, l'imbécile, le stupide et le fou. Le normal, c'est le mélange équilibré des quatre.

    Auteur : Umberto Eco - Source : Le Pendule de Foucault (1990)


  23. Les paris stupides - Un certain Blaise Pascal - etc... etc...

    Auteur : Jacques Prévert - Source : Paroles (1946), Les paris stupides


  24. On choisit ce qui nous va le mieux dans ce que l'on a les moyens d'attraper et après, pour les moins stupides d'entre nous, on apprend à aimer.

    Auteur : Gilles Legardinier - Source : Complètement cramé ! (2012)


  25. En y repensant maintenant, il se sentait stupide, comme chaque fois qu'on pense au temps qu'on gaspille à souhaiter être ailleurs.

    Auteur : Paolo Giordano - Source : La Solitude des nombres premiers (2009)


Les citations du Littré sur Stupide


  1. Ny qu'on produisist stupidement des enfants par les doigts ou par les talons, ains, parlant en reverence, plustost qu'on les produisist encores voluptueusement par les doigts et par les talons

    Auteur : MONT. - Source : IV, 303


  2. Qui le pourrait croire, si l'expérience ne nous faisait voir qu'une erreur si stupide et si brutale [l'idolâtrie] n'était pas seulement la plus universelle, mais encore la plus enracinée et la plus incorrigible ?

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. II, 3


  3. Le cadet paraissait presque stupide, musard, têtu

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. VI


  4. Je vous promets que ma patience sera plus stupide que votre sentiment n'est délicat

    Auteur : BALZ. - Source : Liv. v, lett. 12


  5. La valeur est susceptible de toutes les formes ; elle est généreuse ou brutale, stupide ou éclairée, furieuse ou tranquille, selon l'âme qui la possède

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Disc. vertu des héros.


  6. Nous voyons que porter patiemment la croix, n'est pas estre du tout stupide, et ne sentir douleur aucune

    Auteur : CALV. - Source : Instit. 454


  7. Qui le pourrait croire, si l'expérience ne nous faisait voir qu'une erreur si stupide et si brutale [l'idolâtrie] n'était pas seulement la plus universelle mais encore la plus enracinée et la plus incorrigible parmi les hommes ?

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. II, 3


  8. De stupides hérésiarques hachèrent à coups de sabre les mosaïques de l'église de Notre-Dame de Constantinople

    Auteur : CHATEAUBR. - Source : Génie, III, I, 3


  9. C'est un supplice assez fâcheux que de se produire à des sots, que d'essuyer, sur des compositions, la barbarie d'un stupide

    Auteur : Molière - Source : Bourg. gent. I, 1


  10. Ce sont en général les hommes les plus stupides ou les plus distraits qui ont le plus de tics et de mots d'habitude

    Auteur : DESTUTT-TRACY - Source : Instit. Mém. sc. mor. et pol. t. I, p. 438


  11. Cet homme n'a pas le sens commun est une grosse injure ; cet homme a le sens commun est une injure aussi ; cela veut dire qu'il n'est pas tout à fait stupide et qu'il manque de ce qu'on appelle esprit

    Auteur : Voltaire - Source : ib.


  12. L'abbé Marini, quand je lui présentai cette inscription, demeura stupide comme le Cinna de Corneille

    Auteur : P. L. COUR. - Source : Lett. I, 33


  13. Cet enthousiasme froid et stupide qui ne sent rien à force d'admirer tout, espèce de paralysie de l'esprit, qui nous rend indignes et incapables de goûter les beautés réelles

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Réfl. sur le goût, Oeuv. t. III, p. 422


  14. En aucunes [bronchocèles] est trouvé une chair stupide, c'est à dire avec peu de douleur, et souvent sans douleur

    Auteur : PARÉ - Source : VI, 9


  15. Je demeure stupide, Non que votre colère ou la mort m'intimide....

    Auteur : Corneille - Source : Cinna, V, 1


  16. La tranquillité sombre et stupide se treuve assez pour moy ; mais elle m'endort et enteste : je ne m'en contente pas

    Auteur : MONT. - Source : III, 309


  17. Pour la triste ville où je suis, C'est le séjour de l'ignorance, De la pesanteur, des ennuis, De la stupide indifférence

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. en vers et en prose, 66


  18. Irais-je, adulateur sordide, Encenser un sot dans l'éclat, Amuser un Crésus stupide, Et monseigneuriser un fat ?

    Auteur : GRESSET - Source : Chartreuse.


  19. La plupart des ceremonies papistiques n'ont d'autre usage que de rendre le peuple stupide, plutost que de l'enseigner

    Auteur : CALV. - Source : Inst. 953


  20. Ajoutons le calme stupide, Le ton méticuleux et l'orgueil circonspect De ce mortel, pour lui plein de respect, Qui croit en conversant sa gloire compromise

    Auteur : DELILLE - Source : Convers. II


  21. Où est l'homme assez stupide pour ne pas voir la chaîne de tout cela ?

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. I


  22. Un âne, le jouet de tous les animaux, Un stupide animal, sujet à mille maux, Dont le nom seul en soi comprend une satire

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. VIII


  23. Il faut être aveugle pour n'être pas ébloui de ce spectacle [le ciel] ; il faut être stupide pour n'en pas reconnaître l'auteur

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Religion, II


  24. Ma fille assurément n'est point une stupide ; Mais dans son procédé je la trouve candide

    Auteur : HAUTEROCHE - Source : l'Amant qui ne flatte point, IV, 3


  25. Tourbe stupide, servile, instable, et continuellement flottante en l'orage des passions

    Auteur : MONT. - Source : I, 326




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h35










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