La définition de Talmud du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Talmud
Nature : s. m.
Prononciation : tal-mud ; on fait sonner le d
Etymologie : Hébreu, talmud, du verbe lamad, apprendre.

Voir les citations du mot TalmudSignification du mot Talmud


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de talmud de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec talmud pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Talmud ?


La définition de Talmud

Ancien recueil des lois, des coutumes, des traditions et des opinions des Juifs compilées par leurs docteurs (on met un T majuscule). Le Talmud de Jérusalem. Le Talmud de Babylone, qui est le plus estimé.


Toutes les définitions de « talmud »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

TALMUD. (On prononce le D.) n. m.
Livre qui contient la loi orale, la doctrine, la morale et les traditions des juifs.

Littré

TALMUD (tal-mud?; on fait sonner le d) s. m.
  • Ancien recueil des lois, des coutumes, des traditions et des opinions des Juifs compilées par leurs docteurs (on met un T majuscule). Le Talmud de Jérusalem. Le Talmud de Babylone, qui est le plus estimé. Ils ont un livre qu'ils nomment Talmud, c'est-à-dire doctrine, qu'ils ne respectent pas moins que l'Écriture elle-même?; c'est un ramas des traités et des sentences de leurs anciens maîtres, Bossuet, Hist. II, 8. Le Talmud contient un million de fables, toutes plus impertinentes les unes que les autres, Huet, Orig. des romans, p. 37, dans POUGENS. Il y a des chrétiens qui, à l'imitation des juifs, regardent le Talmud comme une mine abondante d'où l'on peut tirer des trésors infinis, Diderot, Opin. des anc. phil. (Juifs).

    Se dit absolument du Talmud de Babylone. Le Talmud de Babylone a été terminé l'année même de la mort de Rabina, chef de l'école de Sura, et mort l'an 500?; quelques-uns de ses collaborateurs lui ont survécu, notamment le rabbin Achaï, mort en 506?; ce qui a pu faire penser que la clôture définitive de cet ouvrage a eu lieu en cette dernière année, Le Grand Rabbin Ulmann, dans LEGOARANT.

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Encyclopédie, 1re édition

TALMUD, s. m. (Critiq. hébraïq.) ouvrage de grande autorité chez les Juifs ; cet ouvrage est composé de la Misna & de la Gémare ; la Misna fait le texte, la gémare, le commentaire, & les deux ensemble sont le talmud, qui comprend le corps complet de la doctrine traditionelle, & de la religion judaïque ; mais les Juifs distinguent deux talmuds, le talmud de Jérusalem, composé en Judée ; & le talmud de Babylone, fait en Babylone. Le premier fut achevé environ l'an 300, & forme un gros ouvrage ; le second parut vers le commencement du sixieme siecle, & a été imprimé plusieurs fois. La derniere édition est d'Amsterdam, en 12 vol. in-fol.

Ces deux talmuds, qui étouffent la loi & les prophetes, contiennent toute la religion des Juifs, telle qu'ils la croient & qu'ils la professent à présent. Mais celui de Babylone est le plus suivi : l'autre à cause de son obscurité & de la difficulté qu'il y a à l'entendre, est fort négligé parmi eux. Cependant comme ce talmud de Jérusalem & la Misna, sont ce que les Juifs ont de plus ancien, excepté les paraphrases chaldaïques d'Onkelos & de Jonathan ; & que l'un & l'autre sont écrits dans le langage & le style de Judée ; le docteur Lightfoot s'en est servi utilement pour éclaircir quantité de passages du N. Testament, par le moyen des phrases & des sentences qu'il y a déterrées ; car la Misna étant écrit environ l'an 150 de Nôtre Seigneur, il n'est pas surprenant que les idiomes, les proverbes, la phrase & le tour qui étoient en usage du tems de Nôtre Seigneur, se soient conservés jusque-là.

Mais pour l'autre talmud, dont le langage & le style sont de Babylone, & qui n'a été composé qu'environ cinq cens ans après Notre Seigneur, ou même plus tard, selon quelques-uns ; on n'en peut pas tirer les mêmes secours à beaucoup près. Quoi qu'il en soit, c'est l'alcoran des Juifs ; & c'est-là qu'est renfermée toute leur créance & leur religion : il y a cette différence entre ces deux ouvrages, que si l'un est plein d'impostures, que Mahomet a données comme apportées du ciel ; l'autre contient mille rêveries auxquelles on attribue ridiculement une origine céleste. C'est cependant ce livre qu'étudient parmi les Juifs, tous ceux qui prétendent au titre de savans. Il faut l'avoir étudié pour être admis à enseigner dans leurs écoles & dans leurs synagogues, & être bien versés, non-seulement dans la misna, qui est le texte, mais aussi dans la gémare qui en est le commentaire. Ils préferent si fort cette gémare à celle de Jérusalem, qu'on ne donne plus parmi eux ce titre à la derniere ; & que quand on nomme la gémare sans addition, c'est toujours celle du talmud de Babylone qu'on entend ; la raison est, qu'en regardant la misna & cette gémare, comme contenant le corps complet de leur religion, auquel rien ne manque pour la doctrine, les régles & les rites ; le nom de gémare qui en hébreu signifie accomplissement & perfection, lui convient mieux qu'à aucun autre.

Maimonides a fait un extrait de ce talmud, où en écartant la broderie, les disputes, les fables & les autres impertinences, parmi lesquelles étoit confondu ce qu'il en tire, il ne rapporte que les décisions des cas dont il y est parlé. Il a donné à cet ouvrage le titre de Yadhachazakah. C'est un digeste de lois des plus complets qui se soient jamais faits, non pas par rapport au fonds, mais pour la clarté du style, la méthode & la belle ordonnance de ses matieres. D'autres juifs ont essayé de faire la même chose ; mais aucun ne l'a surpassé ; & même il n'y en a aucun qui approche de lui. Aussi passe-t-il à cause de cet ouvrage & des autres qu'il a publiés, pour le meilleur auteur qu'ayent les Juifs, & c'est à fort juste titre. (D. J.)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

talmud \tal.myd\ masculin

  1. (Judaïsme, Religion) Livre qui contient la loi orale, la doctrine, la morale et les traditions des juifs.
    • Or, c'était fête à la synagogue, ténébreusement étoilée de lampes d'argent, et les rabbins, en robes et en lunettes, baisaient leurs talmuds, marmottant, nasillonnant, crachant ou se mouchant, les uns assis, les autres non. (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


TALMUD, subst. masc.

RELIG. JUIVE. Loi orale (ou Tora orale); ensemble des recueils qui en renferment la substance, en particulier le code constitué de la Michna et de son commentaire (palestinien ou babylonien) la Guemara. Fixation, rédaction du Talmud; les enseignements, les subtilités du Talmud. La Torah orale (...) est transmise dans les ?uvres suivantes: la Mékhilta, le Sifra, le Sifréy, la Michna, la Tossefta, le Talmud de Jérusalem, le Talmud de Babylone (...) on utilise d'ordinaire (...) le terme de Talmud pour désigner l'ensemble de la Torah orale (D. Malki, Le Talmud et ses Maîtres, 1972, p. 16).Le Talmud est, en même temps qu'une tradition, l'incessante relecture et la constante réactualisation de l'insondable Tora de Moïse par des docteurs qualifiés. « Tout ce qu'un disciple fervent est destiné à apporter de neuf, lit-on (...) dans le Talmud, a été déjà dit à Moïse sur le mont Sinaï... » (Encyclop. univ.t. 151973, p. 718).V. pharisaïque A ex. de Bible 1912.
? [P. oppos. à la Michna] Synon. de guemara.L'exégèse haggadique [de (h)ag(g)ada*] a atteint son plus fort développement dans la grande époque de la Michna et du Talmud, entre le IIeet le VIesiècle, après J.-C. (H. Schilli, Regards sur le midrach, 1977, p. 9).
? [Dep. sa 1reparution impr.] Ensemble formé par la Michna et la Guemara, accompagné de commentaires dont celui de Rachi et celui des Tossafot [additions], ?uvre collective de Maîtres élèves ou descendants de Rachi (xiieet xiiies.) qui font corps avec lui (d'apr. M. A. Ouaknin ds Aggadoth du Talmud de Babylone, 1983 [1982], introd., p. 26 et sqq.). Quant au Talmud babylonien, il présente un morceau de la gemara au milieu de chaque page, qu'entourent, sur deux colonnes latérales, le commentaire de (...) Rachi (1040-1105) et des notes de glossateurs ultérieurs (A. Cohen, Le Talmud, 1970, p. 34).
REM.
Talmud-Tora, subst. masc.Cours d'instruction religieuse. [L'Institut d'hébreu] pourrait compléter pour les jeunes Juifs de l'Université l'enseignement reçu dans leur enfance au Talmud-Tora (J. Straussds La R. juive de Lorraine, juin 1987, no357, p. 7).
Prononc. et Orth.: [talmyd]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1254 Talemus (Louis IX, Ordonance pour la reformation des m?urs ds Ordonn. des Rois de France, t. 1,32, p. 75: que leur Talemus et leurs autres livres esquiex sunt trouvez blasphemes soient ars); 1315 Talemeus (Louis X, Ordonance pour le rappel des Juifs, ibid., p. 596: les livres de leur loy [...] leur seront rendus, exceptés les Talameus); 1321 Thalm[ud] (Extrait du Secundus Jornalis de la Chambre, éd. Ch. V. Langlois ds Notices et extr. des mss de la B. N., t. 40, 1916, p. 263: aucunes accordances ou auctor[ités] du Thalm[ud]; fin xves. Talmuth (Symon de Phares, Rec. des plus célèbres astrologues, éd. E. Wickersheimer, p. 46); 1512 Thalmud (J. Lemaire de Belges, De la différence des schismes ds ?uvres, éd. J. Stecher, t. 3, p. 265); 1585 Talmud (J. Scaliger, Lettres fr. inéd., éd. Ph. Tamizey de Larroque, p. 204 [9 oct., à Cl. Du Puy]). Empr. à l'hébr. mishnaïquetalmu?d « enseignement; étude; Talmud », dér. de la?mad « apprendre, étudier ». Fréq. abs. littér.: 38.
DÉR. 1.
Talmudique, adj.a) Qui est relatif, qui est propre au Talmud. Enseignement, étude, science talmudique; dialectique, discours, locution, texte talmudique; sources talmudiques; judaïsme, morale, tradition talmudique; principe, réglementation talmudique; école talmudique. L'époque talmudique n'est pas close à l'achèvement du Talmud : (...) la Haggada continue à produire des recueils très importants qui se rattachent étroitement à la littérature talmudique (E. Fleg, Anthologie juive, 1951, p. 643).En compos. De l'aveu même des Israélites, la littérature talmudicorabbinique ne sera plus étudiée de personne dans un siècle (Renan, Avenir sc., 1890, p. 218).Données de la tradition biblico-talmudique (Philos., Relig., 1957, p. 48-11).b) Rare. [En parlant d'une pers.] ?) Synon. de talmudiste (infra dér. 2 a en appos.).Parvenu au plein de sa vie et son ?uvre (...) [Rabbi Israël] n'en tenait pas moins à demeurer un disciple, et jamais il ne cita une sentence d'un des Maîtres talmudiques ou d'un Maître ultérieur sans trembler de crainte en prononçant son nom (M. Buber, Les Récits hassidiques, trad. par A. Guerne, 1978 [1963], p. 33). ?) Synon. de talmudiste (infra dér. 2 b en appos.).V. juif ex. 4.? [talmydik]. Att. ds Ac. dep. 1835. ? 1resattest. 1546 talmudicque (Rabelais, Tiers Livre, éd. M. A. Screech, chap. 38, p. 263), 1556 talmutique (A. Thévet, Cosmographie de Levant, p. 171), attest. isolées, à nouv. 1721 talmudique (Trév.); de Talmud, suff. -ique*.
2.
Talmudiste, subst. masc.a) Celui dont l'opinion est consignée dans le Talmud; maître du Talmud. En appos. [Des] divergences d'opinions, parfois fort substantielles (...) existaient entre les Sages talmudistes (D. Malki, Le Talmud et ses Maîtres, 1972, p. 35).b) Cour. Celui qui se consacre à l'étude du Talmud. [Rachi] n'eut pas de fils mais trois filles qui épousèrent des talmudistes renommés, ses élèves (Rachi, Paris, Serv. techn. pour l'éduc., 1974, p. 17).En appos. Les leçons de la yéchiba m'ont beaucoup plus servi que les tragédies de Racine que vous nous commentiez à l'Université. Au fond, je suis toujours resté un étudiant talmudiste, coupeur de fil en quatre, ingénieux à découvrir le fort et le faible d'un argument (Tharaud, An prochain, 1924, p. 286).c) [P. oppos. aux caraïtes, aux hassidim] Tenant du judaïsme traditionnel. Non loin d'elle, était un groupe d'hommes et de femmes (...). Je ne sais s'ils étaient talmudistes ou caraïtes, mais, en revanche, je puis affirmer qu'ils prétendaient appartenir, d'après la tradition de famille, à la tribu d'Aaron (Borel, Champavert, 1833, p. 134).Malgré la réaction énergique qu'il suscita de la part des talmudistes, le mouvement [hassidique] n'aboutit jamais à la formation d'une secte dissidente (Philos., Relig., 1957, p. 48-12).V. piétiste I ex. de Weill.? [talmydist]. Att. ds Ac. dep. 1694. ? 1resattest. a) 1532 thalmudiste « auteur, compilateur du Talmud » (Rabelais, Pantagruel, éd. V.-L. Saulnier, chap. 8, p. 46: les Thalmudistes et Cabalistes), 1546 talmudiste (Id., Tiers Livre, éd. M. A. Screech, chap. 44, p. 300). b) 1611 thalmudiste « érudit spécialiste du Talmud » (Cotgr.); de Talmud, suff. -iste*.
BBG. ? Quem. DDL t. 3 (s.v. talmudique), 26. ? Zolli (P.). St. fr. 1970, t. 14, no3, p. 597 (s.v. talmudique).

TALMUD, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1254 Talemus (Louis IX, Ordonance pour la reformation des m?urs ds Ordonn. des Rois de France, t. 1,32, p. 75: que leur Talemus et leurs autres livres esquiex sunt trouvez blasphemes soient ars); 1315 Talemeus (Louis X, Ordonance pour le rappel des Juifs, ibid., p. 596: les livres de leur loy [...] leur seront rendus, exceptés les Talameus); 1321 Thalm[ud] (Extrait du Secundus Jornalis de la Chambre, éd. Ch. V. Langlois ds Notices et extr. des mss de la B. N., t. 40, 1916, p. 263: aucunes accordances ou auctor[ités] du Thalm[ud]; fin xves. Talmuth (Symon de Phares, Rec. des plus célèbres astrologues, éd. E. Wickersheimer, p. 46); 1512 Thalmud (J. Lemaire de Belges, De la différence des schismes ds ?uvres, éd. J. Stecher, t. 3, p. 265); 1585 Talmud (J. Scaliger, Lettres fr. inéd., éd. Ph. Tamizey de Larroque, p. 204 [9 oct., à Cl. Du Puy]). Empr. à l'hébr. mishnaïquetalmu?d « enseignement; étude; Talmud », dér. de la?mad « apprendre, étudier ».

Talmud au Scrabble


Le mot talmud vaut 8 points au Scrabble.

talmud

Informations sur le mot talmud - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Talmud


  1. Je croirais plutôt toutes le fables des légendes et le Talmud et le Coran que cette création universelle n'ait pas de créateur.

    Auteur : Francis Bacon - Source : Essais, de l'athéisme


  2. Le Talmud dit que chacun doit faire deux choses pour soi même. La première est de se trouver un maître. La seconde est de se choisir un ami.

    Auteur : Chaïm Potok - Source : L'élu (2004)


  3. Une citation commune au Talmud et au Coran ne dit-elle pas à peu près ceci : Qui sauve une vie sauve l'humanité entière ?

    Auteur : Mohammed Aïssaoui - Source : L'Etoile jaune et le Croissant (2012)


  4. Le Baal Shem Tov - plus tard, ses adeptes raccourcirent son nom et l’appelèrent le Besht - croyait qu'il n'existait pas de pécheur qui ne puisse être purifié par l'amour et la compréhension. Il pensait aussi - et c'est par là qu'il s'exposait à la fureur des savants rabbins - que l'étude du Talmud n'était pas très importante, qu'il était inutile de fixer des heures précises à la prière, et qu'on pouvait adorer Dieu simplement, dans la sincérité de son coeur, par le moyen de la joie, du chant et des danses.

    Auteur : Chaïm Potok - Source : L'élu (2004)


  5. Souvent il se répétait cette phrase du Talmud que lui avait apprise l'oncle Élie : « Dieu a déversé dix mesures de paroles sur le monde. Les femmes en ont pris neuf et les hommes une seule. »

    Auteur : Tobie Nathan - Source : Ce pays qui te ressemble


  6. Je croirais plutôt toutes les fables des légendes et le Talmud et le Coran que cette création universelle n'ait pas de créateur.

    Auteur : Francis Bacon - Source : Sans référence


Les citations du Littré sur Talmud


  1. Le Talmud contient un million de fables, toutes plus impertinentes les unes que les autres

    Auteur : HUET - Source : Orig. des romans, p. 37, dans POUGENS


  2. Le syro-chaldaïque, langue vulgaire qui se forma chez les Juifs par suite des altérations de l'hébreu, que l'on parlait en Palestine, au temps du Christ, et qui est employée dans les grandes compositions rabbiniques appelées Talmud

    Auteur : FR. LENORMANT - Source : Manuel d'hist. anc. de l'Orient, Les temps primit. p. 120


  3. À la tête des tosaphistes du Talmud, comme à la tête des tosaphistes bibliques, se trouve le grand nom de Raschi

    Auteur : RENAN - Source : Hist. litt. de la France, t. XXVII, p. 443


  4. Celui qui est attaché aux opinions du Talmud Les juifs sont convaincus que les talmudistes n'ont jamais été inspirés, et ils n'attribuent l'inspiration qu'aux prophètes

    Auteur : DIDER. - Source : Opin. des anc phil. (Juifs)


  5. Comme disent les talmudistes, en sort n'estre mal aulcun contenu

    Auteur : François Rabelais - Source : Pant. III, 42


  6. Il y a des chrétiens qui, à l'imitation des juifs, regardent le Talmud comme une mine abondante d'où l'on peut tirer des trésors infinis

    Auteur : DIDER. - Source : Opin. des anc. phil. (Juifs).


  7. Ils ont un livre qu'ils nomment Talmud, c'est-à-dire doctrine, qu'ils ne respectent pas moins que l'Écriture elle-même ; c'est un ramas des traités et des sentences de leurs anciens maîtres

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. II, 8


  8. Là [dans le Talmud], parmi une infinité de fables impertinentes qu'on voit commencer pour la plupart après les temps de Notre Seigneur, on trouve de beaux restes des anciennes traditions du peuple juif, et des preuves pour le convaincre

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. II, 8


  9. Peu s'en fallut qu'ils ne renonçassent à l'espérance de leur Messie qui leur manquait dans le temps, et plusieurs suivirent un fameux rabbin dont les paroles se trouvent encore conservées dans le Talmud

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. II, 10




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h14










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