La définition de Talonner du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Talonner
Nature : v. a.
Prononciation : ta-lo-né
Etymologie : Talon.

Voir les citations du mot TalonnerSignification du mot Talonner


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de talonner de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec talonner pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Talonner ?


La définition de Talonner

Suivre de près, marcher sur les talons.


Toutes les définitions de « talonner »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

TALONNER. v. tr.
Suivre quelqu'un de près, marcher sur ses talons. Les ennemis se retiraient et on les talonnait de très près. Il signifie figurément Importuner, presser vivement, jusqu'à l'importunité. Je le talonnerai de si près que je l'obligerai à me payer. Il se dit aussi, figurément, de Choses qui pressent, qui tourmentent. Le malheur ne cessait de le talonner. La faim le talonnait. La frayeur le talonne.

TALONNER s'emploie comme verbe intransitif, en termes de Marine, et signifie Toucher le fond de la mer avec le talon de la quille. Le navire talonne.

Littré

TALONNER (ta-lo-né) v. a.
  • 1Suivre de près, marcher sur les talons. Talonne un président, suis-le comme un valet, Régnier, Sat. XVI. Et le troisième Diorès Qui le talonne de si près [à la course], Scarron, Virg. v. Tu me talonnes quand je sors, Tu m'attends quand je me retire, Tu me poursuis jusques aux bains, Rousseau J.-B. Épigr. III, 27. Il la poursuit, la talonne, l'atteint, Rousseau, Ém. v.
  • 2Poursuivre de près. De même qu'un lion que vingt chasseurs talonnent, Tristan, M. de Chrispe, I, 3. Dans la nécessité ou de forcer ce gué, ou de combattre avec un grand désavantage Philippe, qui le talonnait de fort près, Saint-Foix, Ess. Paris, ?uv. t. v, p. 103, dans POUGENS.
  • 3Frapper du talon, de l'éperon. Monte un cheval de bois? Talonne le genet, Régnier, Sat. v.
  • 4 Fig. Presser vivement, jusqu'à l'importunité. Il y a plus de cinq ou six mois que les imprimeurs me talonnent de telle sorte que tout ce que je puis faire ne va pas à revoir les feuilles de la première édition, Bayle, Lettres, p. 790, dans POUGENS. George, que tous les jours maint créancier talonne, Du Cerceau, Poés. Épigr. 29. Me talonnant sans cesse pour expédier les dépêches du roi et des ministres, il les signait en hâte, Rousseau, Conf. VII.

    Talonner une femme, lui faire la cour de très près. ?voyant qu'il talonnait Hébé qui toujours s'éloignait, Scarron, Typh. V. Veuve d'un illustre époux [le maréchal de l'Hôpital], Vous nous la donnez bonne, Quand vous faites les yeux doux à ce pédant [Omer Talon] qui vous talonne, Docum. inéd. sur l'hist. de Fr. Journ. d'Ol. Lefèvre d'Ormesson, t. II, p. 25, note 2.

  • 5 Fig. Il se dit des choses qui nous serrent de près. Laissez-moi mon bavolet, avec mon teint fleuri?; je vous laisserai vos cent ans avec la mort qui vous talonne, Fénelon, t. XIX, p. 4. Sans les soixante-dix-huit ans qui me talonnent, Voltaire, Lett. Catherine II, 22 janv. 1770.
  • 6 Fig. Il se dit de ce qui presse, tourmente. Les malheurs qu'elle avait prévus de si loin, commençaient à la talonner, et de toutes parts elle craignait des embûches, Voiture, Hist. Alcidalis. Un homme, lequel se disant frère de la rose-croix, vous aurait prédit, il y a dix ou douze ans, quelque grand malheur talonner la France, Naudé, Rosecroix, VII, 4. Tant la frayeur les talonnait, Scarron, Virg. II. Que faites-vous dehors, et quel soin vous talonne, Vous à qui je défends de parler à personne?? Molière, l'Ét. I, 4. Pressé par la faim qui me talonnait, Rousseau, Conf. II.
  • 7 V. n. Terme de marine. En parlant d'un bâtiment, toucher le fond de la mer de l'extrémité de la quille. Le navire a talonné en franchissant la barre.

HISTORIQUE

XVIe s. Si la fortune cruelle Et la mort continuelle Me talonnent pas à pas, Du Bellay, J. III, 86, recto. Cette troupe estoit talonnée [suivie, soutenue] de deux bataillons de piques, D'Aubigné, Hist. I, 141. La conclusion du conseil fut de battre l'estrade, et tallonner [harasser] tant que l'on pourroit les Albanois?, Carl, v, 9. Son asne talonnoit le bon vieillard Silene, Ronsard, 911.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

TALONNER. - HIST. XVIe s. Je suis Jesus, lequel tu persecutes?; il t'est dur de talonner [regimber] contre l'aguillon, Act. IX, 5, Nouv. Test. éd. Lefebvre d'Étaples, Paris, 1525.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Verbe - français

talonner transitif et intransitif \ta.l?.ne\ 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Équitation) Presser les flancs d'un cheval du talon ou de l'éperon.
    • Il talonna son cheval, qui apprécia moyennement le traitement, et lui fit faire une volte pour couper court à la conversation. (Claire-Lise Marguier, Le Trône du prince, Rouergue, 2015, page 140.)
  2. (Sport) Au rugby, lors d'une mêlée, tirer le ballon dans son camp à coups de talon. ? voir talonneur
    • Il est interdit de talonner à la main dans une mêlée ordonnée ou spontanée.
  3. Suivre quelqu'un de près, marcher sur ses talons.
    • Dans le dernier lacet de la côte, on entendait le cliquetis du moteur de la traction que la Dauphine talonnait en troisième. (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 228)
    • Alors les caméras s'emballèrent, les perchmans couraient, talonnant les reporters hors d'haleine, tous se précipitaient vers la femme qui sortait du palais de justice en criant : ?Nora, Nora, à votre avis qui a fait ça à Nachito ?? (Mariana Enriquez, Ce que nous avons perdu dans le feu, traduit par Anne Plantagenet, Éditions du Sous-Sol (Le Seuil), 2016)
  4. (Figuré) Importuner, presser vivement, jusqu'à l'importunité.
    • Je le talonnerai de si près que je l'obligerai à me payer.
    • Ses acteurs, talonnés par lui, n'avaient pas discontinué de débiter sa comédie, et lui n'avait pas discontinué de l'écouter. (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
    • Quand j'ai reçu M. Derraji en entrevue à QUB radio le 24 novembre dernier, je l'avais d'ailleurs talonné : me dites-vous qu'il faut rouvrir les restaurants ? Québec a-t-il été trop sévère ? (Antoine Robitaille, L'opposition peut aussi être «incohérente», Le Journal de Québec, 9 décembre 2020)
  5. (Figuré) Serrer de près, presser, tourmenter.
    • La faim me talonnait.
  6. (Marine) Toucher le fond de la mer avec le talon de la quille.
    • Le navire talonne.
  7. (Chemin de fer) Pour un train, aborder, par le talon (dans le sens de la convergence), une aiguille non disposée pour sa voie.
    • La locomotive haut-le-pied venait du dépôt; elle talonna l'aiguille 224 et déboucha à contresens sur la voie principale!
  8. Porter des talons à ses chaussures.
    • Pas très grande, mais talonnant haut. (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 28)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


TALONNER, verbe

A. ? Empl. trans.
1.
a) [Le compl. d'obj. dir. désigne une monture] Presser du talon ou de l'éperon. Sancho! Comme on se le figure sur son âne, mangeant des oignons crus et talonnant le roussin (Flaub., Corresp., 1853, p. 323).Il avait si bien talonné son cheval de ferme, que personne n'était encore couché aux Genêts lorsqu'il arriva (Ponson du Terr., Rocambole, t. 1, 1859, p. 586).
b) Au fig. [Le compl. d'obj. dir. désigne qqn]
?) Presser vivement et sans relâche. Synon. harceler.Talonner qqn pour obtenir une réponse; directeur qui talonne ses employés; écrivain talonné par les éditeurs; être talonné par des créanciers, par ses engagements, par la crainte, par le besoin de gagner sa vie. [Philine] me relance, ou me talonne, ou me supplie (Amiel, Journal, 1866, p. 513).Le Président du Conseil, bien qu'il fût talonné par l'obligation de prononcer dans un très bref délai l'allocution qui était annoncée, entreprit de discuter l'opinion du Généralissime (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 50).
?) Tourmenter sans répit. Le malheur ne cessait de le talonner (Ac.1878-1935).Depuis qu'il était talonné par cette idée d'un départ, il ne pouvait plus se taire, pensait dans les allées, tout haut, pour alléger cette sensation de c?ur gros qui l'étouffait (Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 268).La mort, parfois, tue d'un coup, sans souffrance, tandis que la faim vous talonne une armée pendant des jours (Benjamin, Gaspard, 1915, p. 35).
2. [Le compl. d'obj. dir. désigne qqn]
a) Suivre, poursuivre en serrant de très près. Talonner l'armée ennemie; coureur qui talonne un concurrent; talonné par un chien. Dix ou douze boule-dogues (...) firent irruption sur la route, talonnant les ours qui s'enfuyaient (Hugo, Rhin, 1842, p. 157).La peau, sur ses tibias, ne porte plus trace de ces éraflures qu'y faisaient souvent (...) les souliers à pointes de la camarade (bien intentionnée?) qu'elle avait talonnée au cours d'une épreuve (Montherl., Olymp., 1924, p. 285).
b) Au fig. [Dans une situation de concurrence] Suivre de très près. Synon. serrer* de près.Le Wolffs Bureau, deuxième agence européenne par ordre de fondation (...) devait (...) talonner durement l'agence française qui lui avait servi de modèle (Agences presse, 1962, p. 7).
3. [Le compl. d'obj. dir. désigne qqc.]
a) Frapper du talon, en courant ou en marchant. Troupe qui talonne le sol. Fatigué de talonner du pied le sentier abrupt du voyage terrestre (Lautréam., Chants Maldoror, 1869, p. 182).Si une patrouille était venue à passer nous l'aurions entendue (...) talonner le tablier de la passerelle branlante (Cendrars, Main coupée, 1946, p. 218).[P. méton.] Les pieds talonnaient la route d'un rythme régulier (Dorgelès, Croix de bois, 1919, p. 221).
? Empl. abs. Il a encore trouvé à redire à propos de mes grolles (...). Je talonnais un peu c'est exact (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 165).
b) SPORTS
?) FOOTB. Faire une passe en arrière, d'un coup de talon. (Dict. xxes.).
?) RUGBY. Talonner la balle, le ballon ou, absol., talonner. Au cours d'une mêlée fermée, envoyer la balle dans son camp d'un coup de talon. En France les arbitres ne font pas strictement respecter les règles du talonnage. Celui qui talonne régulièrement est irrémédiablement battu, alors qu'il lui faut bien tricher pour ne pas perdre la balle (L'Équipe, 19 janv. 1967, p. 8, col. 7).
B. ? Empl. intrans.
1. CHAUSS. ,,Poser et fixer, par différents moyens, le talon sur la chaussure`` (Chauss. 1969).
2. CYCL. Avoir une jante qui se trouve en contact avec le sol, par suite d'une crevaison ou d'un gonflage insuffisant. Talonner de l'arrière. Pour éviter de « talonner », tenir le pneu plus gonflé (L'Écho des Sports, 2 juin 1932ds Petiot 1982).
3. MAR. [Le suj. désigne un bateau ou, p. méton., l'une de ses parties inférieures] Toucher sur le fond ou sur un écueil par l'arrière de la quille. Le gouvernail talonne. Le brick talonna deux fois et resta immobile (Verne, Enf. cap. Grant, t. 3, 1868, p. 41).Talonner implique que le navire entre immédiatement en eau profonde sans rester échoué (Gruss1978).
? Empl. trans. [Une barque] qui naviguait dans les écueils, talonna un haut-fond (Queffélec, Recteur, 1944, p. 131).Si la mer est trop basse la coque risque de talonner le fond en arrivant sur le plan d'eau (Perpillou, Industr. constr. nav., 1967, p. 14).
Prononc. et Orth.: [tal?ne], (il) talonne [-l?n]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1185 intrans. « frapper » taluner d'un entredous (Hue de Rotelande, Prothesilaus, éd. Fr. Klockow, 3201); b) ca 1200 trans. « presser un cheval du talon, l'éperonner » taloner le destrier (Graindor de Douai, Jerusalem, 3679 ds T.-L.); c) 1583 id. « frapper du talon » talonner le pavé (Tabourot, Bigarrures, I, 19 ds Hug.); d) 1892 rugby intrans. (Les Sports athlétiques, no134, 6 b ds Bäcker, p. 299); 2. a) 1552 fig. trans. « presser vivement, sans cesse » (Du Bellay, Discours sur la louange de la vertu, 108 ds ?uvres, éd. H. Chamard, t. 4, p. 149: Si la fortune crüelle Et la mort continüelle Me talonnent pas à pas); b) 1573 « suivre en serrant de très près » (Dupuys); 3. 1773 mar. intrans. « (en parlant d'un navire) heurter le fond de l'extrémité de la quille » (Bourdé de La Villehuet, Manuel des marins, Lorient, Le Jeune, p. 231). Dér. de talon*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 116.
DÉR. 1.
Talonnade, subst. fém.a) Bruit de sabots, de talons frappant le sol. Sous la sonore talonnade des chevaux, la route se déroulait (A. Daudet, Immortel, 1888, p. 257).Talonnades affolées. Les infirmiers sortent de partout (H. Bazin, Tête contre murs, 1949, p. 222).b) Footb. Coup de pied donné du talon, qui renvoie la balle en arrière. Sur une attaque de Bosquier, relayé par Revelli, l'avant centre stéphanois effectua une talonnade très astucieuse qui ouvrit le chemin du but à Mekloufi (L'Équipe, 30 janv. 1967, p. 3, col. 3).? [tal?nad]. ? 1resattest. a) 1645 « coup de talon donné par le cavalier à son cheval pour le stimuler » ([François] Lemaire, Antiquitez d'Orléans, 51 ds Delb. Notes mss), ex. isolé, b) 1888 (A. Daudet, loc. cit.); de talonner, suff. -ade1*; cf. le prov. talonada relevé par Alib. au sens de « empreinte de talon »; le prov. talounado fig. « plaisanterie, sornette, méprise » (Mistral; de là le fr. talonnade « moquerie », Fér. Crit.) est dér. du verbe talouna « tromper, mystifier » (Mistral; de là le fr. talonner « ne pas parler sérieusement », gasconnisme Fér. Crit.).
2.
Talonnage, subst. masc.a) Agric. Appui du talon sur le fond de la raie pour stabiliser la charrue pendant le travail. La traction [de l'attelage] est reportée à l'arrière [de la charrue brabant] par une tringle pour donner au brabant un talonnage suffisant (Passelègue, Mach. agric., 1930, p. 65).b) Rugby. Action de talonner. Talonnage parfait. L'épaule connaît l'épaule dans le talonnage du ballon (Montherl., Olymp., 1924, p. 258).? [tal?na:?]. ? 1resattest. a) 1783 mar. « fait de toucher le fond de la mer avec la quille du navire » (Émerigon, Traité des Assurances, I, p. 667 ds Brunot t. 6, p. 361, note 6), 1894 rugby (d'apr. Bäcker, p. 299, note 1); de talonner, suff. -age*.
3.
Talonnement, subst. masc.a) Synon. de talonnade (supra A).La musique foraine des chanteurs tyroliens, youyous, talonnements, claquements de paumes sur les cuisses (Peyré, Matterhorn, 1939, p. 105).b) Hipp. Action de talonner. Le marquis affecte de ne porter jamais d'éperons, même dans les grandes circonstances. Il déteste cet instrument cruel (...). Les légers talonnements du marquis suffisent peut-être à réveiller dans le flanc de la bête le souvenir de la molette terrifiante (Romains, Hommes bonne vol., t. 8, Province, 1934, p. 37).? [tal?nm? ?]. ? 1resattest. 1559 « action de frapper du talon, d'éperonner un cheval » (Amyot, trad. Plutarque, Hommes illustres, Alexandre, IX, éd. G. Walter, t. 2, p. 329: Il lui donna carrière à toute bride [Alexandre à Bucéphale] (...) avec un talonnement de pieds), rare jusqu'au xixes. (Littré); de talonner, suff. -(e)ment1*.
4.
Talonneur, subst. masc.,rugby. Avant centre qui forme, avec ses deux piliers, la première ligne de la mêlée fermée et dont le rôle essentiel est de talonner la balle. Quant aux mêlées, elles furent particulièrement mauvaises [en rugby scolaire], et l'on vit souvent le talonneur de Pasteur, écrasé par la fougue de ses co-équipiers (L'?uvre, 31 janv. 1941).? [tal?n?:?]. ? 1reattest. 1906 rugby (l'Auto, 25 janv. d'apr. Petiot); de talonner, terme de rugby, suff. -eur2*.
BBG. ? Dub. Dér. 1962, p. 30 (s.v. talonnage), 41 (s.v. talonneur). ? Porquier (R.). Le Vocab. des sports de ballon dans la presse spécialisée. Mémoire, Besançon, 1967, p. 159 (s.v. talonnade; talonnage; talonneur).

TALONNER, verbe
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1185 intrans. « frapper » taluner d'un entredous (Hue de Rotelande, Prothesilaus, éd. Fr. Klockow, 3201); b) ca 1200 trans. « presser un cheval du talon, l'éperonner » taloner le destrier (Graindor de Douai, Jerusalem, 3679 ds T.-L.); c) 1583 id. « frapper du talon » talonner le pavé (Tabourot, Bigarrures, I, 19 ds Hug.); d) 1892 rugby intrans. (Les Sports athlétiques, no134, 6 b ds Bäcker, p. 299); 2. a) 1552 fig. trans. « presser vivement, sans cesse » (Du Bellay, Discours sur la louange de la vertu, 108 ds ?uvres, éd. H. Chamard, t. 4, p. 149: Si la fortune crüelle Et la mort continüelle Me talonnent pas à pas); b) 1573 « suivre en serrant de très près » (Dupuys); 3. 1773 mar. intrans. « (en parlant d'un navire) heurter le fond de l'extrémité de la quille » (Bourdé de La Villehuet, Manuel des marins, Lorient, Le Jeune, p. 231). Dér. de talon*; dés. -er.

Talonner au Scrabble


Le mot talonner vaut 8 points au Scrabble.

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Informations sur le mot talonner - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 7 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Talonner


  1. Le gamin que j'étais s'est extrait de mon rêve enfiévré pour mieux me talonner, il sait qu'avec mon handicap je ne vais pas lui échapper.

    Auteur : Carl de Souza - Source : En chute libre (2012)


  2. La société a-t-elle besoin de la folie pour étalonner sa normalité et sa raison?

    Auteur : Edouard Zarifian - Source : Les Jardiniers de la Folie (1988)


  3. Des nouveau-nés annoncés comme pesant 3,6 kilos, des champions sélectionnés dans les moins de 60 kilos ou parmi les plus de 100 kilos: quand cessera-t-on d'étalonner les êtres humains comme des animaux de boucherie?

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


Les citations du Littré sur Talonner


  1. Les malheurs qu'elle avait prévus de si loin, commençaient à la talonner, et de toutes parts elle craignait des embûches

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Hist. Alcidalis.


  2. Un homme, lequel se disant frère de la rose-croix, vous aurait prédit, il y a dix ou douze ans, quelque grand malheur talonner la France

    Auteur : NAUDÉ - Source : Rosecroix, VII, 4


  3. À charge qu'ils seront tenus estalonner les dits bos [bois] de cent estalons [baliveaux] en chascun journel bons et souffisans

    Auteur : DU CANGE - Source : estallus.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 16h19










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