La définition de Verré, ée du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Verré, ée
Nature : adj.
Prononciation : vè-ré, rée
Etymologie : Bourguig. vare, vore ; wallon, veul ; provenç. veire ; cat. vidre ; espagn. vidrio ; port. vidro ; ital. vetro ; du lat. vitrum, que les étymologistes tirent de videre, voir : vitrum, pour vidtrum, le transparent, ce qui fait voir.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de verré, ée de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
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La définition de Verré, ée
À quoi on a donné l'apparence du verre.
Toutes les définitions de « verré, ée »
Wiktionnaire
Nom commun - français
verre \v??\ masculin
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Matière solide, amorphe, transparente, dure et fragile, élaborée à l'aide de sable siliceux, mêlée de calcaire, de soude ou de potasse, avec laquelle on fabrique des produits plats, comme les vitrages, des produits creux, comme la gobeleterie, les bouteilles, etc., et des fibres à l'usage de la construction.
- Le verre est le plus souvent diamagnétique, mais quelquefois magnétique à la température ambiante, cela dépend évidemment de la proportion d'oxydes magnétiques qui entrent dans sa composition. ? (Pierre Curie, Propriétés magnétiques des corps à diverses températures, Annales de Chimie & de Physique, 7e série, tome V, juillet 1895)
- Les radiations absorbées par la feuille de verre portée à température de la pièce, sont réémises selon une loi de corps noir. Le verre ne constitue donc qu'une barrière faible au rayonnement et se comporte comme un corps noir quasi parfait. ? (Laurent Joret, « Vitrages à Isolation Thermique Renforcée », Techniques de l'Ingénieur n° C3 635, page 4)
- Le verre a toujours eu une place de choix dans le service et la conservation des boissons alcooliques. ? (C. Lapointe, A. Bain et R. Auger, Le site archéologique du palais de l'intendant à Québec, éd. du Septentrion, Québec, 2019, page 78.)
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Objet de cette matière.
- [?] : tout l'air brûlé qui s'élève du verre de lampe intérieur, redescend dans l'espace compris entre ce verre et le tube extérieur, d'où il pénètre dans le canal ventilateur. ? (De la ventilation des lampes à huile et à gaz, par Mr. Faraday, extrait de la Litterary Gazette, dans la Bibliothèque universelle de Genève, Genève : B. Glaser & Paris : Anselin, 1843, volume 46, page 339)
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(En particulier) Système optique utilisé par exemple sur les lunettes.
- C'est le diable d'être privé de ses lunettes [?]. Une espèce d'idiot de saoulot m'a fait sauter mes verres, dans le bar là-bas, et a trouvé le moyen de marcher dessus. ? (Henry Miller, L'ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
- Le vieux professeur qui portait des verres fumés parlait du développement de la Chine future. ? (Robert Payne, Journal de Chine, traduit de l'anglais par Henri Morisset, Librairie Stock, 1950, page 133)
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Récipient cylindrique, de verre, de plastique, de carton ou de papier, servant notamment à la consommation des boissons.
- Ô vous qui buvez « sur le zinc », avez-vous jamais songé à toute la science qu'a dû déployer celui qui a fabriqué le verre dans lequel vous buvez le vin carminé ou la douce liqueur ? ? (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Les verres étant emplis l'on trinqua et l'on but, puis il y eut entre les deux hommes un assez long silence lourd de gêne, [?]. ? (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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Il contempla son verre où la lumière de la lampe se réfractait et soupira :
? Nul n'y peut rien! ? (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 90)
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(Par métonymie) Contenu d'un verre à boire.
- En effet, on ne l'avait jamais vu se fourvoyer dans ces camaraderies des débits de boisson, commencées par les tournées des petits verres et finissant par les rixes sanglantes : [?]. ? (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière, 1885, Les Eaux muettes)
- Pour couronner le tout, mon avocat se laisse aller sur son banc, tombe en faiblesse, et ne revient de son évanouissement qu'après avoir bu un verre de vinaigre des quatre-voleurs. ? (L.-H., Physiologie de l'avocat, dans Le musée pour rire, t.1, Paris, Aubert, 1839)
- S'il ne dédaigne pas un verre de vodka offert à propos, il saura m'en dire long sur le pays : [?]. ? (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre V, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il prit un siège, alluma une cigarette et accepta sans se faire prier un verre de vin de messe. ? (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, pages 32-33)
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Quand les héritiers étaient contents
Au fossoyeur, au croque-mort, au curé, aux chevaux même
Ils payaient un verre. ? (Georges Brassens, Les Funérailles d'antan, 1960)
Littré
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1Corps solide, amorphe, transparent, dur et fragile, qu'on obtient en fondant du sable siliceux avec de la potasse ou de la soude.
N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde?; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde, Que toujours quelque vent empêche de calmer
, Malherbe, I, 3.Mais leur gloire tombe par terre, Et, comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité
, Godeau, Ode au Roy.Toute votre félicité? En moins de rien tombe par terre, Et, comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité
, Corneille, Poly. IV, 2.Ce monarque insolent à qui toute la terre Et tous tes souverains sont des jouets de verre
, Rotrou, St Gen. I, 1.Comme il savait qu'une boule de verre grossissait les objets placés à son foyer?
, Fontenelle, Hartsoeker.Avec un ?il de verre et une jambe de bois
, Hamilton, Gram. 3.En général, le verre a du ressort, et peut plier, sans se casser, d'environ un pouce par pied, surtout quand il est mince
, Buffon, Hist. min. Introd. t. VII, p. 278.On est étonné que les Romains, qui avaient des bouteilles de verre, n'aient pas imaginé de le planer pour en faire des vitres, au lieu de leurs pierres émincées qui ne pouvaient transmettre qu'une faible lumière
, Duclos, ?uv. t. VII, p. 124.Les verres concaves, c'est-à-dire qui sont terminés de part et d'autre par une surface sphérique concave, ont la propriété de disperser les rayons de la lumière qui les traversent
, Brisson, Traité de phys. t. II, p. 348.Si le verre n'est concave que d'un côté et plan de l'autre, son foyer virtuel est à une distance égale au diamètre de sa concavité
, Brisson, ib. t. II, p. 351.Les Sidoniens avaient eu longtemps, pour la fabrication du verre, une célébrité et un débit presque exclusifs
, Pastoret, Instit. Mém. inscr. et belles-lettres, t. VII, p. 157.Il paraît, si l'on en croit Pline, que l'usage du verre remontait à une haute antiquité?; c'est à la Phénicie qu'il en attribue l'invention
, Quatremère de Quincy, Instit. Mém. hist. et litt. anc. t. III, p. 273.Le verre est un produit qu'on obtient en exposant un mélange de silice et de différentes matières, la plupart du temps très fusibles, à l'action d'un feu violent et suffisamment continu
, Thenard, Traité de chim. t. II, p. 211, dans POUGENS.Fig.
Le château de verre, plus fragile que brillant, que l'auteur [Fénelon] construit avec tant d'art dans son Instruction pastorale, est mis en poudre
, Bossuet, Préf. sur l'instr. past. de M. de Cambrai, III, 14.Cela se casse comme du verre, comme le verre (et non comme un verre), cela est très fragile.
Heureusement, il n'est pas de verre, se dit de quelqu'un qui fait une chute.
Bien lui prend de n'être pas de verre [un valet qui se laisse tomber]
, Molière, Fem. sav. III, 2.Fig. Une personne de verre, une personne que la moindre chose brise, abat.
Vous trouverez que vous ne serez plus bonne à rien?; car on devient une femme de verre [à force de vapeurs d'épuisement]
, Sévigné, 6 avr. 1689.Châssis de verre, châssis garni de carreaux de verre.
Plat de verre, se dit d'une grande pièce ronde de verre, qu'on taille pour en faire des panneaux de vitre.
Verre recuit, celui qu'on a laissé se refroidir lentement au four?; autrement il se fend au moindre changement brusque de température.
Fig. Une maison de verre, une maison de laquelle on sait tout ce qui s'y passe.
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2Il y a quatre espèces de verres, le verre soluble, le verre ordinaire, le verre de Bohême et le cristal.
Verre d'Alsace, verre commun qui se vend en feuilles.
Verre blanc, verre principalement formé de silicates alcalins.
Verre de Bohême, le plus blanc et le plus épais de tous. On dit aussi verre en table.
Verres colorés, ceux qui contiennent des oxydes métalliques colorés.
Les verres de couleur ne sont que des verres ordinaires auxquels on ajoute, quand on les fabrique, une certaine quantité d'oxyde colorant
, Thenard, Traité de chim. t. II, p. 214, dans POUGENS.Fig.
L'habitude, le préjugé, l'opinion sont autant de verres diversement colorés, à travers lesquels chacun de nous voit les objets?; la passion est un microscope
, Marmontel, ?uv. t. x, p. 452.Verre enfumé, verre dont on a noirci une face à la fumée d'une chandelle ou d'une bougie, pour regarder un objet dont l'éclat blesse les yeux, par exemple le soleil pendant toute la durée d'une éclipse.
Fig.
L'ignorance, la stupidité, les passions, la superstition, la flatterie, la haine sont autant de verres enfumés à travers lesquels presque tous les hommes voient les événements qu'ils racontent
, D'Alembert, Mélanges, t. v, Réflex. sur l'hist.Verre double, verre de Bohême très épais.
Verre de fougère, verre dans lequel il entre des cendres de fougères.
Verre gras, verre qui a peu de transparence.
Verre-mousseline, verre d'abord enduit d'un émail pulvérulent, dont une partie est enlevée par la brosse, de façon à laisser des clairs et des mats?: ce qui forme des dessins variés qui ont fait comparer ce verre à de la mousseline.
Verre noir.
Il paraît qu'au XVIe siècle le verre noir fit concurrence au jais et vint à la mode
, De Laborde, Émaux, p. 537.Verre soluble dans l'eau, silicate simple de soude dont on se sert pour durcir les pierres tendres, et les rendre capables de résister aux actions atmosphériques.
Verres dalles, verres employés pour soupiraux.
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3Il se dit de divers objets qui sont faits en verre. Un verre de lunette. Un verre de montre.
Verres de Bohême, grands carreaux de verre dont on garnit les croisées des appartements.
Verres isoscèles, verres pour lunettes dont les courbures sont égales, représentant un ovale.
Verres périscopiques, verres en forme de ménisques, convexes-concaves pour les presbytes avec prédominance de la convexité, et concaves-convexes pour les myopes avec prédominance de la concavité. Les verres périscopiques ont l'avantage de présenter une aberration de sphéricité moins grande que les verres isoscèles.
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4Un verre, carreau de verre, qu'on met devant une estampe, un dessin pour les protéger. Mettre une estampe, une miniature sous verre.
Cela est à mettre sous verre, se dit d'une chose précieuse qui mérite d'être conservée.
Fig. Elle est à mettre sous verre, se dit d'une femme mignonne et bien parée.
Ironiquement. Il est à mettre sous verre, il est bizarre, absurde.
- 5Grand cylindre ou paraboloïde de verre sous lequel on met une pendule, des vases de fleurs artificielles, etc. Un verre de pendule.
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6Collier de verre, collier en verroterie.
Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui, chez les nations policées, est de si grande conséquence
, Montesquieu, Espr. XV, 5. - 7Verre ardent, verre convexe au moyen duquel on rassemble les rayons du soleil, pour brûler les matières qu'on y expose.
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8Verre dormant, châssis à verre dormant, ou, simplement, un dormant, nom d'une petite fenêtre scellée en plâtre, qui donne dans la cour d'autrui par un mur mitoyen, et qui ne s'ouvre jamais. Jour à verre dormant.
Le propriétaire d'un mur non mitoyen, joignant immédiatement l'héritage d'autrui, peut pratiquer dans ce mur des jours ou fenêtres à fer maillé et verre dormant
, Code civ. art. 676. - 9Verres de couleur, petits vases de verre colorés, pour les illuminations. Illuminations en verres de couleur.
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10Vase à boire fait de verre. Verre à patte. Verre à vin de Champagne. Verre à liqueur. Rincer un verre.
Encore que saint Jérôme ait écrit qu'il portait [aux malades] le corps de Notre-Seigneur dans un panier et le sang dans un verre
, Bossuet, Déf. trad. comm. II, 14.Troubadours et trouvères Aux nez des rois vidaient gaîment leurs verres
, Béranger, Troubad.Petit verre, verre plus petit, dans lequel on boit les liqueurs.
Choquer le verre, faire toucher son verre plein de vin contre celui d'une personne avec qui l'on boit, en signe de bonne amitié.
Entre les verres et les pots, à table, en buvant.
Un cul de verre, le fond d'un verre, lequel est fort épais.
Terme d'art vétérinaire. L'?il de ce cheval est cul de verre, il présente une opacité qui indique une cataracte.
Fig. Ne boira-t-on jamais dans votre verre?? Ne nous inviterez-vous jamais à dîner??
Verre à camphre, petite fiole contenant du camphre, du nitrate de potasse et du sel, hermétiquement fermée, et servant, en Angleterre, à donner quelques indications météorologiques.
Faire voir dans le verre, sortilége employant un verre pour y faire voir le présent et l'avenir.
Il faisait voir dans le verre, montrait à tourner le sas
, Lesage, Gil Blas, IV, 8. -
11La liqueur que contient ou peut contenir un verre. Il avait quelques verres de vin dans la tête.
Servez ce roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous comptera un soupir et un verre d'eau donné en son nom plus que tous les autres ne feront jamais tout votre sang répandu
, Bossuet, Louis de Bourbon.Ce que je prétends faire?? Ne le pas secourir du moindre verre d'eau
, Th. Corneille, Comt. d'Org. II, 3.Fig. Faire répandre le verre, achever de perdre quelqu'un.
La dernière faute [de Pompone] n'a point fait tout le mal, c'est la dernière goutte d'eau qui a fait répandre le verre [causé sa disgrâce]
, Sévigné, 8 déc. 1679. - 12Un petit verre, un petit verre d'eau-de-vie. Il prit deux petits verres.
- 13Papier de verre, papier enduit de poudre de verre, dont on se sert pour polir.
- 14Verre d'antimoine, composé d'aspect vitreux, qu'on obtient en fondant le protosulfure d'antimoine préalablement grillé jusqu'au gris cendré.
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15 Terme de minéralogie. Verre de Moscovie, mica lamellaire à grands feuillets.
Verre volcanique, l'obsidienne.
Verre de plomb, carbonate de plomb.
Verre d'arsenic, oxyde d'arsenic limpide.
Verre de cuivre, variété d'oxydule de cuivre.
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16Verre à boire, champignon du genre agaric.
Prov. Qui casse les verres les paye, celui qui fait quelque dommage doit le réparer?; et aussi chacun répond de ce qu'il fait.
HISTORIQUE
XIIIe s. Si n'est pas li voirre fogiere, Ne fogierre ne rest pas voirre
, la Rose, 16303. Chil est fors lerres [larron] qui vent coivre por or, ou estaint por argent, ou pierre de voirre por pierre precieuse
, Beaumanoir, XXXI, 10.
XIVe s. Un voirre dont les trois font une chopine de Paris
, H. de Mondeville, f° 91, verso. Une choppine de voirre rouge, garnie d'argent blanc, et poise un marc v onces
, De Laborde, Émaux, p. 544. Combien que tout voirre soit precieux, toutesfoys le blanc est le plus honorable qui en couleur approche du cristal
, De Laborde, ib. Un petit voire d'or, qui fut saint Loys
, De Laborde, ib. p. 479. Des hanaps et des voeires
, Du Cange, vitrum.
XVe s. Mais l'estrif [combat] de nous deux ensemble, Comme on peut cognoistre, ressemble Au desbat du verre et du pot
, Orléans, Compl. de l'amant. Jehan Fouquaut le jeune escuyer, faiseur de verres
, Du Cange, verrerius.
XVIe s. Et quant bien ilz [les Génevois] fussent esté bien unis [contre le duc de Savoie], ce n'estois fors le debat du mortier contre le voire
, Bonivard, Chron. de Gen. III, 30. Mais, au lieu de regarder les filles à verre dormant (comme on dit), c'est à qui les contemplera plus à clair
, Yver, p. 550. À grand homme grand verre
, Cotgrave ? Anacharsis s'estonnoit que les Grecs beussent sur la fin du repas en plus grands verres qu'au commencement
, Montaigne, II, 18. Les François ayant, n'a pas longtemps, commencé à faire les verres crystallins, ont faict servir le sablon d'Estempes au lieu des cailloux du Tessin, que les ouvriers ont trouvé meilleur que ledict caillou de Pavie?; mais ils n'ont encore sceu inventer chose qui puisse servir au lieu de la susdicte cendre [la soude d'Égypte]
, De Laborde, Émaux, p. 539. [Une dame] ayant un pendant d'oreille d'une corne d'abondance qui n'estoit que de verre noir, comme on les portoit alors
, De Laborde, ib. p. 537. Voire dormant est voire attaché et scellé en plastre, qu'on ne peut ouvrir
, Coust. gén. t. I, p. 35.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
VERRE.Verre plat, verre qui n'a pas de pied. Dans le milieu du cercle de gauche, on voit un verre plat, dans l'autre, faisant pendant, un verre à pied
, Gaz. des Trib. 5 nov. 1876, p. 1076, 1re col.
En ce sens, on dit d'ordinaire verre gobelet.
Verre étonné, verre précipité dans l'eau au moment de la fusion, Douanes, Tarif de 1877, note 496.
Encyclopédie, 1re édition
VERRE, (Hist. des arts & Littérat.) le hasard pere de tant de découvertes, l'a été vraissemblablement de celle du verre, matiere dure, fragile, transparente, lisse, incorruptible, & qu'aucune substance ne peut altérer. Le feu seul auquel elle doit sa naissance, pourroit avoir des droits sur elle ; il a au-moins le pouvoir de lui faire changer de forme, comme il a eu celui de la préparer par la fusion de sable, de pierres vitrifiables & de sel alkali.
Ce corps singulier, si l'on en croit le conte de Pline, se forma pour la premiere fois de lui-même en Egypte. Des marchands qui traversoient la Phénicie, allumerent du feu sur les bords du fleuve Bélus pour faire cuire leurs alimens. La nécessité de former un appui pour élever leurs trépiés, leur fit prendre au défaut de pierres, des mottes de natrum mêlées de sable, qu'ils trouverent sur le rivage. La violence de la chaleur que ce mélange éprouva, le vitrifia bientôt, & le fit couler comme un ruisseau enflammé ; mais ce flot brillant & écumeux ayant pris en se refroidissant une forme solide & diaphane, indiqua déjà 1000 ans avant la naissance de J. C. la maniere grossiere de faire le verre, qu'on a depuis si singulierement perfectionnée.
Josephe, l. II. c. ix. de la guerre des Juifs, raconte des choses merveilleuses du sable de ce fleuve Bélus dont parle Pline. Il dit que dans le voisinage de cette riviere, il se trouve une espece de vallée de figure ronde, d'où l'on tire du sable qui est inépuisable pour faire du verre, & que si l'on met du métal dans cet endroit, le métal se change sur le champ en verre. Tacite, liv. V. de ses histoires, rapporte la chose plus simplement. « Le Bélus, dit-il, se jette dans la mer de Judée ; l'on se sert du sable qui se trouve à son embouchure pour faire du verre, parce qu'il est mêlé de nitre, & l'endroit d'où on le tire quoique petit, en fournit toujours ». Apparemment que le vent reportoit sans cesse dans cette vallée le sable qui se trouvoit sur les hauteurs voisines.
Quelques auteurs prétendent qu'il est parlé du verre dans le livre de Job, ch. xxviij. vers. 17. où la sagesse est comparée aux choses les plus précieuses, & où il est dit, selon la vulgate, l'or & le verre ne l'égalent point en valeur. Mais c'est S. Jérome qui a le premier jugé à propos de traduire par verre, vitrum, le mot de l'original qui veut dire seulement tout ce qui est beau & transparent. Plusieurs versions ont traduit ce terme par diamant, d'autres par bérille, d'autres par hyacinthe, & d'autres par crystal : chacun a imaginé ce qu'il connoissoit de plus beau dans la nature pour le joindre à l'or. Mais comme il n'est point parlé de verre dans aucun autre endroit de l'ancien Testament, tandis qu'il en est souvent parlé dans le nouveau, comme dans les épitres de S. Paul, de S. Jacques, & dans l'apocalypse, il est vraissemblable que les anciens écrivains sacrés ne connoissoient point cette matiere, qui leur eût fourni tant de comparaisons & d'allégories.
Selon d'autres savans, Aristophane a fait mention du verre par le mot grec ?????, qu'on trouve, act. II. sc. j. de ses Nuées. Il introduit sur la scène Sthrepsiade qui se moque de Socrate, & enseigne une méthode nouvelle de payer de vieilles dettes ; c'est de mettre entre le soleil & le billet de créance, une belle pierre transparente que vendoient les droguistes, & d'effacer par ce moyen les lettres du billet. Le poëte appelle cette pierre ?????, que nous avons traduit par le mot verre ; mais ce mot ne se trouve point pris dans ce sens par Hesychius. On entendoit jadis par ce terme le crystal ; & c'est en ce sens que le scholiaste d'Aristophane le prenoit : le même mot désignoit aussi une espece d'ambre jaune & transparent.
Aristote propose deux problèmes à résoudre sur le verre. Dans le premier, il demande quelle est la cause de la transparence du verre ; & dans le second, pourquoi on ne peut pas le plier. Ces deux problèmes d'Aristote, s'ils sont de lui, seroient les monumens les plus anciens de l'existence du verre ; car si cette substance eût été connue avant le tems d'Aristote, elle eût donné trop de matiere à l'imagination des poëtes ou orateurs grecs, pour qu'ils eussent négligé d'en faire usage.
Lucrece est le premier des poëtes latins qui ait parlé du verre, & de sa transparence. Il dit, liv. IV. vers. 602.
Nisi recta foramina tranant
Qualia sunt vitri.
Et liv. VI. vers. 98.
Atque aliud per ligna, aliud transire per aurum,
Argentoque foras, aliud vitroque meare.
Pline, l. XXXVI. c. xxvj. prétend que Sidon est la premiere ville qui ait été fameuse par sa verrerie ; que c'est sous Tibere qu'on commença à faire du verre à Rome, & qu'un homme fut mis à mort pour avoir trouvé le secret de rendre le verre malléable ; mais ce dernier fait est une chimere que la saine physique dément absolument. Qu'on ne m'oppose point en faveur de la malléabilité du verre, les témoignages de Pétrone, de Dion Cassius & d'Isidore de Séville, car ils n'ont fait que copier l'historien romain, en ajoutant même à son récit des circonstances de leur invention. Il ne faut donc les regarder que comme les échos de Pline, qui plus sage qu'eux, avoue lui-même que l'histoire qu'il rapporte avoit plus de cours que de fondement. Peut-être que son verre flexible & malléable étoit de la lune cornée, qui quelquefois prend l'?il d'un beau verre jaunâtre, & devient capable d'être travaillée au marteau.
Ce qu'il y a de certain, c'est que la Chimie n'a point fait de découverte depuis celle des métaux, plus merveilleuse & plus utile que la découverte du verre. Quels avantages n'en a-t-elle pas retirés ? C'est le verre, dit très-bien le traducteur de Schaw, qui a fourni à cet art les instrumens qui lui ont donné les moyens d'extraire, de décomposer & de recomposer des substances qui, sans ce secours, fussent restées inconnues faute de vaisseaux où l'on pût exécuter les opérations. Les vaisseaux de terre & de grès ne sauroient même suppléer à ceux de verre dans plusieurs circonstances, parce que les premiers se fendent très-aisément lorsqu'ils sont exposés à une chaleur considérable ; au lieu que les vaisseaux de verre sont moins sujets à cet inconvénient, pourvû qu'on ait soin de ne donner le feu que par degrés. Le pouvoir qu'ont les acides de dissoudre presque tous les corps métalliques, eût donc restraint la Chimie dans des bornes trop étroites. La connoissance du verre a étendu ses limites, en fournissant de nouveaux moyens méchaniques pour multiplier les objets de ses recherches.
De tous les ouvrages de verre nous n'en connoissons que trois dont l'antiquité fasse mention, je parle d'ouvrages publics, & d'ouvrages si considérables qu'on a de la peine à y ajouter foi.
Scaurus, dit Pline, fit faire pendant son édilité un théatre, dont la scène étoit composée de trois ordres. Le premier étoit de marbre ; celui du milieu étoit de verre, espece de luxe que l'on n'a pas renouvellé depuis ; & l'ordre le plus élevé étoit de bois doré.
Le second monument public de verre est tiré du VII. liv. des Récognitions de Clément d'Alexandrie, où on lit que S. Pierre ayant été prié de se transporter dans un temple de l'ile d'Aradus, pour y voir un ouvrage digne d'admiration (c'étoit des colonnes de verre d'une grandeur & d'une grosseur extraordinaire), ce prince des apôtres y alla accompagné de ses disciples, & admira la beauté de ces colonnes, préférablement à d'excellentes statues de Phidias dont le temple étoit orné.
Le troisieme ouvrage de verre célebre dans l'antiquité, étoit l'admirable sphere ou globe céleste, inventé par Archimede, & dont Claudien a fait l'éloge dans l'épigramme suivante qui est fort jolie.
Jupiter in parvo cum cerneret æthera vitro,
Risit, & ad superos talia dicta dedit.
Huccine mortalis progressa potentia curæ ?
Jam meus in fragili luditur orbe labor :
Jura poli, rerumque fidem legemque virorum
Ecce Syracusius transtulit arte senex.
Inclusus variis famulatur spiritus astris
Et vivum certis motibus urget opus.
Percurrit proprium mentitus signifer annum,
Et simulata novo Cynthia mense redit.
Jamque suum volvens audax industria mundum,
Gaudet, & humanâ sidera mente regit.
Quid falso insontem tonitru Salmonea miror ?
Æmula naturæ parva reperta manus.
La ville de Sidon inventa l'art de faire des verres noirs à l'imitation du jayet ; les Romains en incrustoient les murs de leurs chambres, afin, dit Pline, de tromper ceux qui y venoient pour s'y mirer, & qui étoient tout étonnés de n'y voir qu'une ombre.
Le même historien nous apprend que sous l'empire de Néron, on commença à faire des vases & des coupes de verre blanc transparent, & imitant parfaitement le crystal de roche ; ces vases se tiroient de la ville d'Alexandrie, & étoient d'un prix immense.
Enfin nous apprenons du même Pline, que les anciens ont eu le secret de peindre le verre de différentes couleurs, & de l'employer à imiter la plupart des pierres précieuses.
Mais plusieurs siecles se sont écoulés avant que le verre ait atteint ce degré de perfection auquel il est aujourd'hui parvenu. C'est la Chimie qui a soumis sa composition & sa fusion à des regles certaines ; sans parler des formes sans nombre qu'elle a sçu lui donner, & qui l'ont rendu propre aux divers besoins de la vie. Combien n'a-t-elle pas augmenté sa valeur & son éclat par la variété des couleurs dont elle a trouvé le secret de l'enrichir, à l'aide des métaux auxquels on juge à propos de l'allier ? Combien d'utiles instrumens de Physique ne fait-on pas avec le verre ? Tantôt en lui donnant une forme convexe, cette substance devient propre à remédier à l'affoiblissement d'un de nos organes les plus chers ; d'autres fois l'art porte ses vûes sur des sujets plus vastes & nous fait lire dans les cieux. Lui donne-t-on une forme concave ? le feu céleste se soumet à sa loi, il lui transmet son pouvoir dans sa plus grande force, & les métaux entrent en fusion à son foyer. Veut-on imiter la nature dans ses productions les plus cachées, le verre fournit des corps qui à la dureté près, ne cedent en rien à la plupart des pierres précieuses.
Cette substance transparente a porté de nouvelles lumieres dans la nouvelle physique. Sans le verre l'illustre Boyle ne fût jamais parvenu à l'invention de cet instrument singulier, à l'aide duquel il a démontré tant de vérités, & imaginé un si grand nombre d'expériences qui l'ont rendu célebre, & dans sa patrie & chez l'étranger. Enfin pour dire quelque chose de plus, c'est par le prisme que Newton a anatomisé la lumiere, & a dérobé cette connoissance aux intelligences célestes qui seules l'avoient avant lui.
Non contens de tous ces avantages, les Chimistes ont poussé plus loin leurs recherches & leurs travaux sur le verre. Ils ont cru avec raison, que l'art de la verrerie n'étoit pas à son dernier période, & qu'il pouvoit encore enfanter de nouveaux prodiges. En effet, en faisant un choix particulier des matieres propres à faire le verre, en en séparant tous les corps étrangers, en réduisant ensuite celles qu'on a choisies dans un état presque semblable à la porphyrisation, & en lui faisant subir un degré de chaleur plus considérable que pour le verre ordinaire, ils ont trouvé le moyen d'en former un d'une qualité très-supérieure, quoique de même genre. Le poli moëlleux (si l'on peut s'exprimer ainsi), dont il est susceptible par l'extrème finesse des parties qui le composent ; sa transparence portée à un si haut point de perfection, que nous ne pourrions pas croire que ce fût un corps solide, si le toucher ne nous en assuroit, font de cette espece de verre une classe absolument séparée du verre dont on se sert ordinairement.
Quelque parfaites que fussent les glaces dans cet état, elles pouvoient acquérir encore ; l'art n'avoit pas épuisé son pouvoir sur elles. Il s'en est servi pour les enrichir par un don plus précieux que tous les autres qu'elles possédoient déjà. La nature nous avoit procuré de tout tems l'avantage de multiplier à nos yeux des objets uniques, & même notre propre image ; mais nous ne pouvions jouir de cette création subite que sur le bord d'une onde pure, dont le calme & la clarté permettent aux rayons du soleil de se refléchir jusqu'à nos yeux sous le même angle sous lequel ils étoient dardés. L'art en voulant imiter le crystal des eaux, & produire les mêmes effets, les a surpassés. La Chimie par un mélange de mercure & d'étain, répandu également & avec soin sur la surface extérieure des glaces, leur donne le moyen de rendre fidélement tous les corps qui leur sont présentés. Cette faculté miraculeuse ne diminue rien de leurs autres qualités, si ce n'est la transparence. Venise fut long-tems la seule en possession du secret de faire les glaces ; mais la France a été son émule, & par ses succès a fait tomber dans ses mains cette branche de commerce.
Le verre tel qu'on vient de le décrire dans les différens états dont il est susceptible, pouvoit encore en se déguisant sous la forme d'un vernis brillant & poli, fournir aux arts un moyen de s'étendre sur des objets de pur agrément dans leur principe, mais que le luxe a rendus depuis un siecle une branche de commerce considérable ; on voit bien que je veux parler de la porcelaine chinoise, que les Européens ont tâché d'imiter par de nouvelles manufactures éclatantes, non par la nature de la pâte, mais par la noblesse de leurs contours, la beauté du dessein, la vivacité des couleurs, & le brillant de la couverte. (Le chevalier de Jaucourt.)
Verre, (Lunetier.) comme la bonté des lunettes d'approche dépend de celle des verres qu'on emploie dans leur construction, je vais parler du choix que l'on doit faire, de la matiere du verre, aussi-bien que de la maniere de le préparer.
On doit choisir le verre pur, net & bien égal dans sa substance, sans flamosités ni bouillons considérables, le moins coloré qu'il est possible, & sur-tout sans ondes, sinuosités, nuages, ni fumées, qui le rendroient, quelque bien travaillé qu'il fût, absolument inutile à la construction de l'oculaire. Mais, comme on ne peut connoître, si le verre a les qualités requises lorsqu'il est brut, l'artiste doit avoir soin de le découvrir & de le polir au-moins grossierement des deux côtés, s'il ne veut s'exposer à un travail inutile.
Je suppose donc le verre régulierement transparent, découvert & poli des deux côtés, comme sont les fragmens des miroirs de Venise ou autres, on les examinera de la maniere suivante. Premierement, on l'exposera au soleil, recevant ses rayons au travers sur un papier blanc, qui fera clairement paroître les filets, les fibres sinueuses & les autres inégalités qui peuvent y être. On regardera ensuite au-travers quelque objet médiocrement proche & élevé sur l'horison, comme peut être quelque pointe de clocher ; haussant & baissant le verre devant l'?il & considérant avec attention, si dans ce mouvement, l'objet ne paroît point ondoyant au-travers du verre ; car si cela étoit, il ne pourroit point servir à l'oculaire ; & le verre pour être bon, doit nonobstant ce mouvement, rendre toujours l'apparence de l'objet parfaitement stable & sans aucun mouvement. On considérera en second lieu, sa couleur, qui doit être extrèmement légere & sans corps ; les bonnes couleurs du verre sont celles qui tirent sur l'eau vinée, sur le bleu, sur le verd, ou même sur le noir ; mais toujours sans corps. Le verd ou couleur d'eau marine est la plus ordinaire : on connoît la bonté de toutes ces couleurs, en mettant tous ces différens verres sur un papier blanc ; car celui qui le représentera bien nettement & naïvement, sans colorer sa blancheur, sera le meilleur. Il faut ensuite examiner, si le verre qu'on veut travailler est également épais par tout, ce que l'on connoîtra avec un compas à pointes recourbées ; cette précaution est sur-tout nécessaire aux verres dont on veut faire des objectifs, à la préparation & au travail desquels on ne sauroit apporter trop d'exactitude. Supposé que le verre n'ait pas une égale épaisseur partout, il faut l'y mettre avant que de lui donner aucune forme sphérique, la chose étant impossible après, sur-tout lorsqu'on le travaille à la main libre & coulante.
Après avoir examiné les verres, comme on vient de dire, on les coupera d'une grandeur proportionnée au travail qu'on en veut faire ; observant, s'il s'y trouve quelques petits points ou soufflures, de les éloigner toujours du centre le plus qu'il sera possible ; l'on mettra pour cet effet un peu de mastic sur ces pieces de verre dans un lieu convenable pour y poser la pointe d'un compas, avec lequel on tracera une circonférence avec une pointe de diamant pour le couper ensuite plus rondement. L'on tiendra les objectifs assez grands, pour qu'ils aient plus de conduite sur la forme. A l'égard des verres de l'?il, il faut en faire quelque distinction ; car pour les grands oculaires de deux verres, on les fera aussi larges, que l'épaisseur du verre & sa diaphanéité pourront le permettre ; les plus larges sont les plus commodes. Mais pour les oculaires composés de plusieurs convexes, la grande largeur n'y est point utile, & encore moins l'épaisseur, sans laquelle on ne sauroit leur donner une grande largeur. Il suffira communément, selon la différente longueur des oculaires, qu'ils aient de largeur en diamettre, depuis 8 pour les petits, jusqu'à 18 lignes pour les plus longs, de 10 à 12 piés. Il convient aussi de les rogner au grugeoir ou à la pincette bien rondement sur le trait du diamant fait au compas ; car cette rondeur servant de premiere conduite à l'ouvrage, est le fondement de l'espérance qu'on peut avoir de bien réussir au travail.
La seconde chose dans laquelle consiste la préparation du verre au travail, est à le bien monter sur la molette, voyez Molette. Pour cet effet, on fera fondre le mastic dont on veut se servir ; & pendant ce tems-là, l'on mettra les molettes de cuivre ou de métal sur le feu, pour leur donner quelque médiocre degré de chaleur, afin que le mastic s'y attache plus fortement. L'on dressera ensuite ces molett
Trésor de la Langue Française informatisé
VERRE, subst. masc.
Verré, ée au Scrabble
Le mot verré, ée vaut 10 points au Scrabble.
Informations sur le mot verre--ee - 7 lettres, 4 voyelles, 3 consonnes, 3 lettres uniques.
Quel nombre de points fait le mot verré, ée au Scrabble ?
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Mise à jour le mercredi 12 novembre 2025 à 20h18
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