La définition de Verbe du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Verbe
Nature : s. m.
Prononciation : vèr-b'
Etymologie : Provenç. verbi, masculin, verba, féminin, parole, mot, verbe, verb, verbe ; catal. verb ; espagn. et ital. verbo ; du lat. verbum, qui se rattache au grec parler ; goth. vaurd ; allem. Wort ; angl. word ; le b du latin vient d'un dh.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de verbe de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec verbe pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Verbe ?


La définition de Verbe

Parole, ton de voix.


Toutes les définitions de « verbe »


Wiktionnaire


Nom commun - français

verbe \v??b\ masculin

  1. (Grammaire) Partie du discours qui exprime soit une action faite ou supportée par le sujet, soit un état ou une manière d'être du sujet, et qui, pour les exprimer, possède un certain nombre de formes diverses dont l'ensemble est appelé conjugaison, lesquelles formes expriment son sujet et le temps de la proposition.
    • Et les cédilles, ça ressemblait à rien ces zigouigouis, quant au verbe avoir qui s'accordait tantôt avec le complément d'objet direct tantôt pas, c'était un cauchemar. (Akli Tadjer, Alphonse, Jean-Claude Lattès, 2005)
    • Mais, dupé par la langue grecque, qui, grâce à l'article, permet de transformer des verbes en substantifs, il n'échappe à l'aporie de Parménide « L'Être est, le non-être n'est pas, on ne sortira pas de cette pensée » que par cinq théories [?]. (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, édition 1966)
    • La caractéristique du langage schtroumpf est que les noms propres et les noms communs, les verbes et les adverbes y sont remplacés, et chaque fois que possible, par des conjugaisons et déclinaisons du mot schtroumpf. (Umberto Eco, Kant et l'ornithorynque, traduit de l'italien par Julien Gayrard, Éditions Grasset, 1999)
    • Quand Karl Lentze venta les 505 440 formes possibles d'un verbe en volapük, Auguste Kerckhoffs répondit que cette prétendue richesse constituait un défaut et qu'elle conduirait infailliblement la langue du Père Schleyer à sa perte.
  2. (Soutenu) (Littéraire) Parole, expression de la pensée par les mots.
    • Tu admets, ô Prospêtès, que, par le verbe et par la plume, je fasse profession d'amoralité. Que je me décrive comme un être ayant rompu avec la morale officielle ou la morale officieuse. (Émile Armand, « Amoral », dans Les réfractaires, n°2, février-mars 1914)
    • Quand il n'est pas une duperie, un mirage, quand il est le reflet d'un esprit supérieur, le verbe emporte tout. L'éloquence naturelle et concise du grand Charcot l'aida à déchiffrer le système nerveux. Vivier était un verbal sans verbosité, un de ceux chez qui le terme exact est comme la rampe de la découverte et qui s'appuient sur lui pour monter plus haut, pénétrer plus avant. (Léon Daudet, ?'Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux'', Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 319)
    • Finies, la puissance de conviction du verbe, les accents de vérité des déclarations à la police.(Antoine Garapon (producteur de l'émission « Esprit de justice » sur France culture), La justice a besoin de temps et de temps morts, journal La Croix, 15 janvier 2015, page 25)
    • On se sent bien, dans la grammaire de la rue. Le verbe fait l'action. Mais il y a les verbes d'état aussi. Ils n'ont pas de complément d'objet, pas de but. Être, paraître, devenir. On se sent là. Lézard de la rue. (Philippe Delerm, Le trottoir au soleil, Gallimard, 2011, collection Folio, page 36)
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Littré

VERBE (vèr-b') s. m.
  • 1Parole, ton de voix. Les Israélites, entendant le verbe de ce Philistin, étaient stupéfaits, Voltaire, Phil. Bible expl. Saül et David. Qui donc a mis cette puissance dans le verbe de l'homme [la joie que causent les premiers mots de l'enfant]?? Chateaubriand, Génie, I, VI, 4. L'austère vérité n'a plus de portes closes?; Tout verbe est déchiffré, Hugo, Voix int. 1.

    Avoir le verbe haut, avoir une voix fort élevée, et, figurément, parler avec hauteur. Les huit députés [des nobles] s'y signalèrent [à rallier leur monde], mais ils n'eurent plus le verbe si haut, Saint-Simon, 463, 17.

  • 2Synonyme de logos. Le verbe de Dieu au plus haut des cieux est la source de la sagesse, et ses voies sont les commandements éternels, Sacy, Bible, Ecclésiastique, I, 5. Vos sages, dit Tertullien, conviennent que logos, c'est-à-dire le verbe, la parole, semble être l'ouvrier de l'univers?; or nous croyons encore que la propre substance de ce verbe, de cette raison, par laquelle Dieu a tout fait, est l'esprit, Condillac, Hist. anc. XV, 8.
  • 3Dans le christianisme, le Verbe divin, ou, simplement, le Verbe, la sagesse éternelle, le Fils de Dieu, la seconde personne de la Trinité, égale et consubstantielle au Père (avec un V majuscule). Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu, Sacy, Bible, Év. St Jean, I, 1. Le nom de son fils est le nom de Verbe?; Verbe qu'il engendre éternellement en se contemplant lui-même, Bossuet, Hist. II, 6. Le vrai Emmanuël, Dieu avec nous?; en un mot le Verbe fait chair, unissant en sa personne la nature humaine avec la divine, afin de réconcilier toutes choses en lui-même, Bossuet, Hist. II, 6. Il ne dit pas qu'il a pris une âme telle que la nôtre, mais il dit simplement que le Verbe s'est fait chair, Bourdaloue, Myst. Très Saint Sacrem. t. I, p. 516.
  • 4 Terme de grammaire. Mot qui affirme l'existence d'une personne ou d'une chose, ce qu'elle fait ou ce qu'elle éprouve, ou, plus abstraitement, mot qui indique l'existence d'un attribut dans un sujet. Verbes auxiliaires. Verbes défectifs. Verbes transitifs et intransitifs. Verbes irréguliers. Verbes neutres. Verbes pronominés, appelés souvent, mais à tort, pronominaux. Verbes réfléchis et réciproques. Verbes transitifs directs et indirects. Et, transposant cent fois et le nom et le verbe, Dans mes vers recousus mettre en pièces Malherbe, Boileau, Sat. II. Qu'est-ce que le verbe?? c'est le mot qui marque que l'on juge, c'est-à-dire que l'on pense une chose d'une autre?: par exemple, la terre est ronde?; le mot est, c'est le verbe, c'est-à-dire que c'est le mot qui marque que je juge que la terre est ronde, Dumarsais, ?uv. t. I, p. 73. D'après l'étymologie, verbe est la même chose que mot ou parole?; et il paraît que le verbe ne s'est approprié cette dénomination, que parce qu'on l'a regardé comme le mot par excellence, Condillac, Gramm. II, 6. Les verbes adjectifs sont des expressions abrégées équivalentes à deux éléments du discours, à un nom adjectif et au verbe être, Condillac, II, 21. Les premiers verbes n'ont été imaginés que pour exprimer l'état de l'âme quand elle agit ou pâtit, Condillac, Conn. hum. II, I, 9. Il y eut trois sortes de verbes?: les uns actifs, ou qui signifient action?; les autres passifs, ou qui marquent passion?; et les derniers neutres, ou qui indiquent toute autre qualité, Condillac, ib. II, I, 9.

HISTORIQUE

XIIe s. Alquant [quelques-uns] diseient bien, pluisur diseient mal? Tel qui fist personel del verbe impersonal, Th. le mart. 55.

XVIe s. Quand le Verbe eternel, par qui tout est formé?, Desportes, ?uvres chrestiennes, Sonnets, 16.

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Encyclopédie, 1re édition

VERBE, s. m. (Gram.) en analysant avec la plus grande attention les différens usages du verbe dans le discours, voyez Mot, art. I. j'ai cru devoir le définir, un mot qui présente à l'esprit un être indéterminé, désigné seulement par l'idée générale de l'existence sous une relation à une modification.

L'idée de mot est la plus générale qui puisse entrer dans la notion du verbe ; c'est en quelque sorte le genre suprème : toutes les autres parties d'oraison sont aussi des mots.

Ce genre est restraint à un autre moins commun, par la propriété de présenter à l'esprit un être : cette propriété ne convient pas à toutes les especes de mots ; il n'y a que les mots déclinables, & susceptibles surtout des inflexions numériques : ainsi l'idée générique est restrainte par-là aux seules parties d'oraison déclinables, qui sont les noms, les pronoms, les adjectifs, & les verbes ; les prépositions, les adverbes, les conjonctions, & les interjections s'en trouvent exclus.

C'est exclure encore les noms & les pronoms, & restraindre de plus en plus l'idée générique, que de dire que le verbe est un mot qui présente à l'esprit un être indéterminé ; car les noms & les pronoms présentent à l'esprit des êtres déterminés. Voyez Nom & Pronom. Cette idée générique ne convient donc plus qu'aux adjectifs & aux verbes ; le genre est le plus restraint qu'il soit possible, puisqu'il ne comprend plus que deux especes ; c'est le genre prochain. Si l'on vouloit se rappeller les idées que j'ai attachées aux termes de déclinable & d'indéterminatif, voyez Mot ; on pourroit énoncer cette premiere partie de la définition, en disant que le verbe est un mot déclinable indéterminatif : & c'est apparemment la meilleure maniere de l'énoncer.

Que faut-il ajouter pour avoir une définition complette ? Un dernier caractere qui ne puisse plus convenir qu'à l'espece que l'on définit ; en un mot, il faut déterminer le genre prochain par la différence spécifique. C'est ce que l'on fait aussi, quand on dit que le verbe désigne seulement par l'idée générale de l'existence sous une relation à une modification : voilà le caractere distinctif & incommunicable de cette partie d'oraison.

De ce que le verbe est un mot qui présente à l'esprit un être indéterminé, ou si l'on veut, de ce qu'il est un mot déclinable indéterminatif ; il peut, selon les vûes plus ou moins précises de chaque langue, se revêtir de toutes les formes accidentelles que les usages ont attachées aux noms & aux pronoms, qui présentent à l'esprit des sujets déterminés : & alors la concordance des inflexions correspondantes des deux especes de mots, sert à désigner l'application du sens vague de l'un au sens précis de l'autre, & l'identité actuelle des deux sujets, du sujet indéterminé exprimé par le verbe, & du sujet déterminé énoncé par le nom ou par le pronom. Voyez Identité. Mais comme cette identité peut presque toujours s'appercevoir sans une concordance exacte de tous les accidens, il est arrivé que bien des langues n'ont pas admis dans leurs verbes toutes les inflexions imaginables relatives au sujet. Dans les verbes de la langue françoise, les genres ne sont admis qu'au participe passif ; la langue latine & la langue grecque les ont admis au participe actif ; la langue hébraïque étend cette distinction aux secondes & troisiemes personnes des modes personnels. Si l'on excepte le chinois & la langue franque, où le verbe n'a qu'une seule forme immuable à tous égards, les autres langues se sont moins permis à l'egard des nombres & des personnes ; & le verbe prend presque toujours des terminaisons relatives à ces deux points de vûe, si ce n'est dans les modes dont l'essence même les exclut : l'infinitif, par exemple, exclut les nombres & les personnes, parce que le sujet y demeure essentiellement indéterminé ; le participe admet les genres & les nombres, parce qu'il est adjectif, mais il rejette les personnes, parce qu'il ne constitue pas une proposition. Voyez Infinitif, Participe.

L'idée différencielle de l'existence sous une relation à une modification, est d'ailleurs le principe de toutes les propriétés exclusives du verbe.

I. La premiere & la plus frappante de toutes, c'est qu'il est en quelque sorte, l'ame de nos discours, & qu'il entre nécessairement dans chacune des propositions qui en sont les parties intégrantes. Voici l'origine de cette prérogative singuliere.

Nous parlons pour transmettre aux autres nos connoissances ; & nos connoissances ne sont rien autre chose que la vûe des êtres sous leurs attributs : ce sont les résultats de nos jugemens intérieurs. Un jugement est l'acte par lequel notre esprit apperçoit en soi l'existence d'un être, sous telle ou telle relation à telle ou telle modification. Si un être a véritablement en soi la relation sous laquelle il existe dans notre esprit ; nous en avons une connoissance vraie : mais notre jugement est faux, si l'être n'a pas en soi la relation sous laquelle il existe dans notre esprit. Voyez Proposition.

Une proposition doit être l'image de ce que l'esprit apperçoit par son jugement ; & par conséquent elle doit énoncer exactement ce qui se passe alors dans l'esprit, & montrer sensiblement un sujet déterminé, une modification, & l'existence intellectuelle du sujet sous une relation à cette modification. Je dis existence intellectuelle, parce qu'en effet, il ne s'agit primitivement, dans aucune proposition, de l'existence réelle qui suppose les êtres hors du néant ; il ne s'agit que d'une existence telle que l'ont dans notre entendement tous les objets de nos pensées, tandis que nous nous en occupons. Un cercle quarré, par exemple, ne peut-avoir aucune existence réelle ; mais il a dans mon entendement une existence intellectuelle, tandis qu'il est l'objet de ma pensée, & que je vois qu'un cercle quarré est impossible : les idées abstraites & générales ne sont & ne peuvent être réalisées dans la nature ; il n'existe réellement, & ne peut exister nulle part un animal en général qui ne soit ni homme, ni brute : mais les objets de ces idées factices existent dans notre intelligence, tandis que nous nous occupons pour en découvrir les propriétés.

Or c'est précisément l'idée de cette existence intellectuelle sous une relation à une modification, qui fait le caractere distinctif du verbe ; & de-là vient qu'il ne peut y avoir aucune proposition sans verbe, parce que toute proposition, pour peindre avec fidélité l'objet du jugement, doit exprimer entr'autres choses, l'existence intellectuelle du sujet sous une relation à quelque modification, ce qui ne peut être exprimé que par le verbe.

De-là vient le nom emphatique donné à cette partie d'oraison. Les Grecs l'appelloient ???? ; mot qui caractérise le pur matériel de la parole, puisque ???, qui en est la racine, signifie proprement fluo, & qu'il n'a reçu le sens de dico que par une catachrese métaphorique, la bouche étant comme le canal par où s'écoule la parole, & pour ainsi dire, la pensée dont elle est l'image. Nous donnons à la même partie d'oraison le nom de verbe, du latin verbum, qui signifie encore la parole prise matériellement, c'est-à-dire en tant qu'elle est le produit de l'impulsion de l'air chassé des poumons & modifié, tant par la disposition particuliere de la bouche, que par les mouvemens subits & instantanées des parties mobiles de cet organe. C'est Priscien (lib. VIII. de verbo init.) qui est le garant de cette étymologie : à verberatu aeris dicitur, quod commune accidens est omnibus partibus orationis. Priscien a raison ; toutes les parties d'oraison étant produites par le même méchanisme, pouvoient également être nommées verba, & elles l'étoient effectivement en latin : mais c'étoit alors un nom générique, au lieu qu'il étoit spécifique quand on l'appliquoit à l'espece dont il est ici question : Præcipuè in hâc dictione quasi proprium ejus accipitur quâ frequentiùs utimur in oratione. (Id. ib.) Telle est la raison que Priscien donne de cet usage : mais il me semble que ce n'est l'expliquer qu'à demi, puisqu'il reste encore à dire pourquoi nous employons si fréquemment le verbe dans tous ces discours.

C'est qu'il n'y a point de discours sans proposition ; point de proposition qui n'ait à exprimer l'objet d'un jugement ; point d'expression de cet objet qui n'énonce un sujet déterminé, une modification également déterminée, & l'existence intellectuelle du sujet sous une relation à cette modification : or c'est la désignation de cette existence intellectuelle d'un sujet qui est le caractere distinctif du verbe, & qui en fait entre tous les mots, le mot par excellence.

J'ajoute que c'est cette idée de l'existence intellectuelle, qu'entrevoit l'auteur de la grammaire générale dans la signification commune à tous les verbe, & propre à cette seule espece, lorsqu'après avoir remarqué tous les défauts des définitions données avant lui, il s'est arrêté à l'idée d'a


Trésor de la Langue Française informatisé


VERBE, subst. masc.

I.
A. ?
1. Vx ou littér. Parole ou suite de paroles. Aime-moi! Ces deux mots sont mes verbes suprêmes (Verlaine, ?uvres compl., t. 1, Sagesse, 1881, p. 238).Nous ne savons que trop ce que deviennent dans la violence des débats (...) ces valeurs idéales, toutes ces créatures supérieures de la parole abstraite et de la pensée la plus détachée, ? l'Ordre, la Raison, la Justice (...) ?, quand enfin ces augustes verbes (...) sont vociférés sur la voie publique (Valéry, Variété IV, 1938, p. 167).
2. Ton de la voix. Avoir le verbe sonore. Elles avaient le verbe rauque, des pommettes et des yeux de fillettes qu'on a saoulées (Colette, Mais. Cl., 1922, p. 34).Sénac, en toute liberté, pouvait s'acharner sur sa victime. Il haussait le verbe d'un ton (Duhamel, Désert Bièvres, 1937, p. 169).
? Avoir le verbe haut. Parler avec hauteur, autorité, présomption; parler fort. Il avait le verbe haut, et le bruit de ses paroles s'élevait au-dessus du diapason des conversations particulières (Theuriet, Mariage Gérard, 1875, p. 144).Il avait adopté deux ou trois garçons plutôt humbles, de caractère faible, vers lesquels il allait, sitôt qu'il les avait aperçus, avec des gestes qui commandaient; et il se mettait à discourir en maître parmi eux, le verbe haut et assuré (Lacretelle, Silbermann, 1922, p. 26).
3.
a) Expression verbale de la pensée (à l'oral ou par écrit). Synon. discours, langage, langue.Verbe poétique. Joseph m'a démontré cent fois, par le geste et par le verbe, que les richesses du monde appartiennent effectivement à ceux qui ont l'audace de s'en déclarer possesseurs (Duhamel, Jard. bêtes sauv., 1934, p. 182).
b) Manière de s'exprimer. Verbe ardent, enflammé, imagé, truculent. J'ai le c?ur tendre et le verbe sec. Je n'ai jamais pu dire à personne: « Je vous aime » (Feuillet, Pte ctesse, 1857, p. 29).Christophe entendit, dans la chambre voisine, une voix maussade qui grognait; le verbe tranchant de la petite bonne lui répliquait (Rolland, J.-Chr., Révolte, 1907, p. 542).
B. ? THÉOL. CHRÉT. [Gén. avec une majuscule]
1. Parole de Dieu adressée aux hommes. Le Verbe de Dieu, le Verbe éternel. Dieu, par l'effusion de son verbe continué dans le nôtre, ne cesse de promulger l'évangile de la raison, et tout homme, quoi qu'il fasse, est l'organe et le missionnaire de cet évangile (Lacord., Conf. N.-D., 1848, p. 153).« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu... » Harassé, Léonard s'arrêta à ce début de saint Jean, trop souvent récité aux fins de messe et dont il n'avait jamais pénétré la singulière obscurité (Estaunié, Empreinte, 1896, p. 232).
2. Dieu lui-même, incarné en Jésus-Christ, seconde personne de la Trinité. Le Verbe s'est fait chair, s'est incarné. Dès son entrée en ce monde, le Verbe incarné a prévu et accepté les supplices de sa Passion, il ne les a pas subis (Bremond, Hist. sent. relig., t. 3, 1921, p. 575).Ce qui les a scandalisés [les sages du monde, les philosophes platoniciens], c'est la suite de cet Évangile: Le Verbe a été fait homme: et ce qui paraît encore plus faible , « le Verbe a été fait chair »: ils n'ont pu souffrir que ce Verbe, dont on leur donnait une si grande idée, fût descendu si bas. La parole de la croix leur a été une folie encore plus grande. Le Verbe né d'une femme, le Verbe né dans une crèche, pour en venir enfin à la dernière humiliation du Verbe expirant sur une croix: c'est ce qui a révolté ces esprits superbes (Du Bos, Journal, 1927, p. 379).
II. ? GRAMM. Mot exprimant un procès, un état ou un devenir, variant, dans de nombreuse langues, en nombre, en personne et en temps et ayant pour fonction syntaxique de structurer les termes constitutifs de l'énoncé. Le verbe, ange du mouvement (...) donne le branle à la phrase (Baudel., Paradis artif., 1860, p. 376).La théorie du verbe m'occupe donc ces jours-ci, et il me semble en tenir le principe. Il faut voir dans les grammaires les définitions qu'on donne du verbe! Cela me rappelle la définition de la ligne droite (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1900, p. 370).V. conjugaison ex. de Adam, conjugué ex. 1 et phrase ex. 12.
SYNT. Verbe transitif, intransitif; verbe actif, passif; verbe pronominal, réfléchi, réciproque ou passif; verbe personnel, impersonnel; verbe auxiliaire; verbe neutre; verbe objectif, subjectif; verbe déclaratif, fréquentatif, inchoatif, intensif, perfectif, imperfectif, performatif; verbe régulier, irrégulier, défectif; verbe d'action, d'état, de mouvement, de perception; conjugaison, désinence, radical d'un verbe; forme adjective, nominale du verbe; sujet, complément d'un verbe; accord du verbe avec le sujet.
Prononc. et Orth.: [v? ?b]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1050 « parole, mot ou suite de mots prononcés » (Alexis, éd. Chr. Storey, 625); 1740 (Ac.: On dit famil. De quelqu'un qui décide avec hauteur, qui parle avec présomption, qu'Il a le verbe haut); 2. déb. xiies. la Deu verbe « la parole de Dieu » (St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 532), supplanté dès le xviies. par parole*; 3. 1594-1603 « Dieu, comme seconde personne de la Trinité » (Desportes, ?uvres chrestiennes, Sonnets, 16 ds Littré). B. 1174-76 gramm. (Guernes de Pont-Sainte-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 2259: Tel qui fist personel del verbe impersonal). Empr. au lat.verbum, -i « mot », « parole », également att. comme terme de gramm., trad. du gr. ? ? ? ? ? ? propr. « parole », « verbe » p. oppos. à ? ? ? ? ? ? « nom »; aux sens 2 et 3 empr. au lat. eccl. verbum de mêmes sens (av. 430 ds Blaise Lat. chrét.), le dernier sens étant repris au gr. ? ? ? ? ? ? « verbe divin », « raison divine ». Fréq. abs. littér.: 1 703. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3 832, b) 1 151; xxes.: a) 1 816, b) 2 263. Bbg. Bastin (J.). Le Verbe et les principaux adv. ds la lang. fr. Saint-Petersbourg, 1896, 208 p. ? Beaurepaire (P. A.), Guinard (M.). Dict. pratique de conj. 10 000 verbes. Paris, 1978. ? Burney (P.). Les Verbes fr. Paris, 1972, 189 p. ? Delesalle (S.), Désirat (Cl.). Le Pouvoir du verbe. Hist. Épistémol. Lang. 1982, t. 4, no1, pp. 35-45. ? Dubois (J.). Gramm. struct. du fr. 2. Le Verbe. Paris, 1967, 224 p. ? Fouché (P.). Le Verbe fr.: ét. morphol. Paris, 1931, 441 p. ? Gross (M.). Gramm. transformationnelle du fr., synt. du verbe. Paris, 1968, 183 p. ? Guillaume (G.). Temps et verbe. Paris, 1965, xxi-134-67 p. ? Jacob (A.). Genèse de la pensée ling. Paris, 1973, p. 103, 116, 128. ? Koch (P.). Verb, Valenz, Verfügung. Heidelberg, 1981, 400 p. ? Lanly (A.). Morphol. hist. des verbes fr. Paris, 1977, 360 p. ? Pinchon (J.), Conté (B.). Le Syst. verbal fr. Paris, 1980, 255 p. ? Quem. DDL t. 39. ? Schogt (H. G.). Le Syst. verbal du fr. contemp. The Hague. Paris, 1968, 74 p.

VERBE, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1050 « parole, mot ou suite de mots prononcés » (Alexis, éd. Chr. Storey, 625); 1740 (Ac.: On dit famil. De quelqu'un qui décide avec hauteur, qui parle avec présomption, qu'Il a le verbe haut); 2. déb. xiies. la Deu verbe « la parole de Dieu » (St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 532), supplanté dès le xviies. par parole*; 3. 1594-1603 « Dieu, comme seconde personne de la Trinité » (Desportes, ?uvres chrestiennes, Sonnets, 16 ds Littré). B. 1174-76 gramm. (Guernes de Pont-Sainte-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 2259: Tel qui fist personel del verbe impersonal). Empr. au lat.verbum, -i « mot », « parole », également att. comme terme de gramm., trad. du gr. ? ? ? ? ? ? propr. « parole », « verbe » p. oppos. à ? ? ? ? ? ? « nom »; aux sens 2 et 3 empr. au lat. eccl. verbum de mêmes sens (av. 430 ds Blaise Lat. chrét.), le dernier sens étant repris au gr. ? ? ? ? ? ? « verbe divin », « raison divine ».

Verbe au Scrabble


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Les citations avec le mot Verbe


  1. ... il s'ennuie, comme dans la grammaire allemande, à attendre le verbe.

    Auteur : Paul Morand - Source : L'homme pressé


  2. Pour moi, je voudrais que mon dévot et ma dévote fussent toujours les mieux habillés de la troupe, mais les moins pompeux et affétés, et, comme il est dit au proverbe, qu'ils fussent parés de grâce, bienséance et dignité.

    Auteur : Saint François de Sales - Source : Introduction à la vie dévote


  3. Le papier, la rédaction, le procès-verbal, est à la naissance de toute idée. Pas de papier, pas d'idée. Le verbe hisse l'idée comme l'humus hisse le petit pois. Un acte sans papier et c'est un petit pois de plus qui meurt dans le monde.

    Auteur : Frédérique Audouin-Rouzeau, dite Fred Vargas - Source : Pars vite et reviens tard (2001)


  4. Voir Naples et puis mourir, dit le proverbe italien ; et nulle part la vie et la mort ne sont mises dans une si brusque et si prochaine opposition.

    Auteur : Jules Michelet - Source : Histoire romaine : république (1839)


  5. Un vieux proverbe dit que ceux du même âge aiment à se rapprocher. Sans doute l'égalité d'âge dispose à rechercher les mêmes plaisirs, et cette conformité de goûts engendre l'amitié.

    Auteur : Platon - Source : Phèdre


  6. Le verbe aimer, ça sert à excuser toutes les lâchetés, les mensonges, les coups d'arnaque. C'est un paquet-cadeau pour planquer des horreurs.

    Auteur : Marie-Sabine Roger - Source : Un simple viol (2010)


  7. J'ai appris étant petit des proverbes pleins de malice
    Du genre : File-moi dix mille balles, j' te dirai qui tu es
    Sur les genoux de ma p'tite mémé qu'est loin d'être une saucisse
    Et qui dit toujours tant que c'est gratuit, y a pas d' ticket
    J'avoue qu'elle m'a enseigné des trucs un peu infâmes
    Ne remets pas à demain ce que tu peux faire le surlendemain
    Qui voyage loin n'a pas besoin d'emmener sa femme
    Et n'oublie jamais ce judicieux petit refrain.


    Auteur : Pierre Perret - Source : Les proverbes (1970)


  8. Tant de pages, tant de livres qui furent nos sources d'émotion, et que nous relisons pour y étudier la qualité des adverbes ou la propriété des adjectifs!

    Auteur : Emil Cioran - Source : Syllogismes de l'amertume (1952)


  9. Comme le dit le proverbe peul : « Ce qu’une personne âgée aperçoit assise, l’enfant, même s’il se lève, ne le verra pas ! »

    Auteur : Djaïli Amadou Amal - Source : Les impatientes (2020)


  10. Il se sent soudain très mal, et rumine ce proverbe mûri sur une terre de pharaons et de pyramides, si loin de Nueva Siddhapura, qui assure que «La vie c'est comme un concombre, un jour tu l'as dans la main et le lendemain, ailleurs!»

    Auteur : Patrick Boman - Source : Des nouilles dans le cosmos (2009)


  11. L'austère vérité n'a plus de portes closes
    Tout Verbe est déchiffré.


    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Voix intérieures (1837), I


  12. Le vent était tombé, il bruinait, et la lueur des réverbères n'était qu'un halo dans le brouillard.

    Auteur : Roger Martin du Gard - Source : Les Thibault


  13. Quand elle me faisait réciter mes conjugaisons, à l'école primaire, elle choisissait toujours des verbes joyeux, nous les appelions les joyaux de la couronne, récite-moi un joyeux joyau du troisième groupe Jeanne, et détache bien les lettres que je voie si c'est su ; nous avions des favoris, revivre, comprendre, résoudre, elle détestait conquérir et moudre ou traire, mais rire était notre préféré

    Auteur : Marie-Hélène Lafon - Source : Nos vies


  14. Si tu jettes une pierre à travers la vitre d'un pub, tu blesses deux poètes et trois musiciens, dit le proverbe irlandais.

    Auteur : Sorj Chalandon - Source : Mon traître (2008)


  15. Si en arrivant là je n'avais pas trouvé tout fait le proverbe qui dit que l'argent des sots est le patrimoine des gens d'esprit, on me le devrait.

    Auteur : Denis Diderot - Source : Le Neveu de Rameau (1762)


  16. Faites-vous rare, on vous aimera ; c'est un proverbe des Turcs.

    Auteur : Alfred de Musset - Source : La Quenouille de Barberine (1835)


  17. On cite au village un proverbe que tu connais peut-être déjà : Les décisions de l'administration sont timides comme des jouvencelles.

    Auteur : Franz Kafka - Source : Le Château (1926)


  18. Le Verbe contient le son, la force et le souffle. Le son pour être entendu, la force pour être compris, le souffle pour être accompli.

    Auteur : Lorette Nobécourt - Source : La clôture des merveilles (2013)


  19. Les meilleures combines du monde sont basées sur des maximes populaires, des psaumes, des proverbes, des fables d'Esaü et autres extraits condensés de la nature humaine.

    Auteur : William Sydney Porter, dit O. Henry - Source : Les Nouvelles aventures de Jeff Peters


  20. En callimorphie, je ne sais achever un corps. Je l'inachève. Peu importe si ce verbe n'existe pas. Il faut l'inventer. C'est beau, et si réel.

    Auteur : Atiq Rahimi - Source : La Ballade du calame


  21. L'infortune, dit le proverbe écossais, est saine à déjeuner, indifférente à dîner, et mortelle à souper.

    Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Proverbes


  22. Je ne serais pas arrivée là si ma mère, un jour de 1959, n’avait pas décidé d’abandonner son mariage et ce qui allait avec : trois enfants âgés de 8, 6 et 3 ans. C’était une décision extrêmement courageuse, féministe et réfléchie. Aujourd’hui, j’ajouterais même « admirable », même si, sur le moment, les effets ont été dévastateurs, aussi bien pour elle que pour nous, ses enfants. Ce geste a immédiatement infligé un démenti à toutes sortes de mythes. Il m’a d’emblée donné une distance par rapport à ce que tout le monde prend pour des évidences. C’est pour cela qu’il est constitutif de mon être. « La vie vous fait des cadeaux en bien et en mal », dit un proverbe africain que j’affectionne. Eh bien, ce geste de ma mère fut un cadeau, un énorme cadeau… en mal.

    Auteur : Nancy Huston - Source : Interview Le Monde, Propos recueillis par Annick Cojean, 23/05/2021


  23. Dans les assemblées politiques, le prestige du verbe domine généralement la compétence.

    Auteur : Gustave Le Bon - Source : Les Incertitudes de l'heure présente


  24. Comme dit le proverbe : Quitte à être pendu, mieux vaut que ce soit pour avoir volé un dragon plutôt qu'un mouton.

    Auteur : J. K. Rowling - Source : Harry Potter et l'Ordre du phénix (2003)


  25. Mais pour tenter de s'approprier un sujet, d'y insuffler le -soi-, il faut savoir en parler. Le transcender par le verbe. Et c'est pourquoi il faut maîtriser, dans la peinture traditionnelle chinoise, l'art d'écrire, avant celui de peindre

    Auteur : Paul Greveillac - Source : Maîtres et esclaves


Les citations du Littré sur Verbe


  1. Le basilique, quant il voit sa figure ou [au] miroir, meurt pour la reverberation du venin que li miroir li rent

    Auteur : H. DE MONDEVILLE - Source : f° 88, verso


  2. Je ne me vante pas d'être amie de M. le Premier [Béringhen] ; mais je l'ai vu assez souvent ; il me trouve avec ses amis, et vous savez les sortes de réverbérations que cela fait

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 11 sept. 1675


  3. [Il y a cent ans] la langue était encore un peu informe, et trop verbeuse

    Auteur : FÉN. - Source : t. XXI, p. 159


  4. Cela a rendu les gens si incompatibles, que, hantans ensemble, ils sont contrains de pratiquer souvent ce proverbe, qui dit, aujourd'hui ami, demain ennemi

    Auteur : LANOUE - Source : 247


  5. On dit en commun proverbe que, si l'host sçavoit ce que fait l'host, l'host defferoit l'host

    Auteur : M. DU BELLAY - Source : 81


  6. Use hardiement des verbes et participes qui, de leur nature, n'ont point d'infinitifs après eux, comme tremblant de mourir, volant d'y aller, pour craignant de mourir, se hastant d'y aller

    Auteur : J. DU BELLAY - Source : Oeuv. p. 34. verso, dans LACURNE


  7. Depuis, ceste parole est demourée en usage entre les Grecs, comme un proverbe commun

    Auteur : AMYOT - Source : Pélop. 20


  8. On a dit que le jeu et l'amour rendent toutes les conditions égales : je suis persuadé qu'on y eût joint l'esprit, si le proverbe eût été fait depuis que l'esprit est devenu une passion

    Auteur : DUCLOS - Source : Consid. moeurs, ch. XI


  9. Four de reverberation.... fours secrets des philosophes, oeuf des philosophes, cornue....

    Auteur : PARÉ - Source : t. III, p. 638


  10. L'usage vous apprendra que tous les adverbes ne peuvent pas se transposer, et qu'on ne peut pas dire : les femmes vous avaient gâté bien

    Auteur : CONDIL. - Source : Art d'écr. I, 5


  11. Les criminels se viennent bruler à la chandelle, comme on dit en commun proverbe

    Auteur : H. EST. - Source : Apol. d'Hér. p. 147, dans LACURNE SAINTE-PALAYE


  12. ....Je crus dans ce pain [hostie] que notre foi consomme Humaniser le verbe et diviniser l'homme

    Auteur : LAMART. - Source : Joc. V, 190


  13. Proverbe a esté depuis et jà de longtemps en usage entre les Grecs mesmement, et de longtemps aussi a esté trouvé veritable : bonne terre, mauvaise gent

    Auteur : H. EST. - Source : Apol. d'Hérod. p. 4, dans LACURNE


  14. Il est comme galoches dedans et dehors [proverbe dit des écoliers externes de l'université nommés galoches, parce qu'ils portaient des galoches, et qu'ils étaient dehors en qualités d'externes, et dedans comme suivant les cours]

    Auteur : LEROUX DE LINCY - Source : Prov. t. II, p. 37


  15. Le latin est plus propre au style lapidaire que les langues modernes, à cause de leurs verbes auxiliaires qui allongent une inscription et qui l'énervent

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Langues.


  16. Vous avez trop de fois ouy dire et reciter un notable [proverbe, sentence], que, quand on a maladie ou chef [à la tête], tous les membres s'en sentent

    Auteur : Jean Froissard - Source : III, p. 225, dans LACURNE


  17. Il ne faut que des substantifs pour nommer tous les objets dont nous pouvons parler ; il ne faut que des adjectifs pour en exprimer toutes les qualités ; enfin il ne faut que le seul verbe être pour prononcer tous nos jugements

    Auteur : CONDILLAC - Source : Gramm. I, 13


  18. Le rayon par le moyen de la reverberation prent corps de feu et force d'enflammer

    Auteur : AMYOT - Source : Numa, XVII


  19. De ce fut dit en proverbe commun : boire d'autant et à grands traits, estre pour vray croquer la pie

    Auteur : François Rabelais - Source : V, Anc. prol.


  20. Soit par gausserie, soit à certes, que le vin theologal et sorbonique est passé en proverbe, et leurs festins....

    Auteur : MONT. - Source : IV, 297


  21. Perrin se y opposoit [à ce que les étrangers fussent reçus bourgeois de Genève].... disant que les François chasseroient encore les anciens de la ville dehors, et, comme dist le commun proverbe, que la derniere soupe [tranche de pain] gecteroit la premiere hors de l'escuelle

    Auteur : BONIVARD - Source : Anc. et nouv. polit. de Genève, p. 129


  22. Surfaces réverbérantes

    Auteur : RAMOND - Source : Inst. Mém. scienc. 1809, p. 515


  23. L'hébreu concis, énergique, presque sans inflexion dans ses verbes

    Auteur : Chateaubriand - Source : Génie, II, V, 3


  24. Je suppose que la direction du verbe n'est efficace que comme la grâce congrue

    Auteur : FÉNEL. - Source : III, 190


  25. On cite d'autres traits de barbarie non moins exécrables, et qui ont donné lieu à ce proverbe : à Sparte, la liberté est sans bornes, ainsi que l'esclavage

    Auteur : BARTHÉL. - Source : Anach. ch. 42




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Mise à jour le jeudi 13 novembre 2025 à 04h09










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