La définition de Ver du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Ver
Nature : s. m.
Prononciation : vêr
Etymologie : Wallon, vièr ; bourguig. var ; saintong. var ; provenç. verm, masc. et verma, féminin ; portug. verme ; ital. verme, vermo ; du lat. vermem, de même radical que l'allem. Wurm ; angl. worm ; suéd. orm ; goth. vaurms ; le grec, comme le prouvent l'esprit rude et le sanscr. krimi, ver (voy. ). Toutes ces formes supposent une forme primitive kverm, de la racine kram, aller, ramper.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de ver de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec ver pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Ver ?


La définition de Ver

Nom donné communément au lombric terrestre et à tout animal qui offre une conformation analogue à celle de ce lombric.


Toutes les définitions de « ver »


Wiktionnaire


Nom commun - français

ver \v??\ masculin

  1. Animal invertébré long et rampant au corps cylindrique, sans membres articulés et qui correspond à plusieurs animaux comme les vers de terre, certaines larves d'insectes, etc.
    • Faut-il qu'on puisse me dire : rampe, et que je sois obligé de ramper ? C'est l'allure du ver ; c'est mon allure ; nous la suivons l'un et l'autre, quand on nous laisse aller ; mais nous nous redressons, quand on nous marche sur la queue. (Denis Diderot, Le neveu de Rameau,)
    • II y a le bigarreau tardif ou de fer, qui mûrit plus tard, & qui n'est pas si sujet aux vers que l'ordinaire : il fait un bel arbre. (La nouvelle Maison rustique, ou, Économie rurale pratique et générale de tous les biens de la campagne, par Louis Liger, tome 2, Paris : chez les Libraires associés, 1790, page 152)
    • [?], il n'est de bruit qu'un ver qui taraude incessamment les boiseries et dans le plafond, la course d'un rongeur. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  2. (En particulier) Parasite qui se développe dans le corps de l'être humain et des animaux.
    • Les enfants sont sujets aux vers.
    • Il a rendu un grand ver.
    • Elle descendit chez le pharmacien et acheta du remède aux vers.
      Bordeaux fit la grimace, n'aimant pas les drogues. Néanmoins, qu'il le voulût ou non, sa femme l'obligea, puisque le remède était acheté, à l'absorber dans un bol de bouillon. Il obéit.
      Il s'en trouva bien, du reste. Il expulsa, dans le courant de la journée, trois vers, trois gros vers entrelacés.
      (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, pages 168-169)
  3.  (Informatique) (Par analogie) Logiciel malveillant indépendant, ce qui le distingue d'un virus qui est intégré dans un autre logiciel, et qui se transmet d'ordinateur à ordinateur par l'internet ou tout autre réseau et perturbe le fonctionnement des systèmes concernés en s'exécutant à l'insu des utilisateurs.
  4. (Par analogie) Personne de peu de valeur.

Adjectif - ancien français

ver \Prononciation ?\

  1. Variante de voir, « vrai ».
    • Christus Jhesus, qui deus es vers (La Passion du Christ, anonyme, transcription de Gaston Paris)

Nom commun - ancien français

ver \Prononciation ?\ masculin

  1. Printemps.
    • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)

Nom commun - ancien français

ver \Prononciation ?\ masculin

  1. Verrat, sanglier.
    • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Littré

VER (vêr) s. m.
  • 1Nom donné communément au lombric terrestre et à tout animal qui offre une conformation analogue à celle de ce lombric. J'ai été jusqu'à couper un même ver en vingt-six portions, dont la plupart ont repris, et dont plusieurs sont devenues des animaux complets, Bonnet, Observ. vers, ?uv. t. I, p. 184, dans POUGENS. En replis tortueux le ver rampant se traîne, Delille, Trois règ. VII.

    Nu comme un ver, entièrement nu.

    Je l'écraserai comme un ver, se dit par menace en parlant d'un homme qu'on croit pouvoir battre, confondre, punir aisément.

    Fig. Un ver se recoquille bien, ou se recroqueville bien quand on marche dessus, il n'est point d'homme si faible, si chétif, qui n'éprouve quelque ressentiment quand on l'offense.

    Fig. Ver coupé, homme, animal qui se meut, se redresse avec vivacité, par comparaison avec les mouvements vifs d'un ver qu'on a coupé. Quel ver coupé?!

    On donne actuellement, avec Lamarck et de Blainville, le nom de vers à un type ou sous-embranchement des animaux invertébrés reconnaissables à un corps mou, à peu près cylindrique, en fuseau grêle et allongé ou aplati, constitué sur la forme binaire symétrique.

  • 2Ver de terre, le lombric terrestre. On dit aussi ver rouge, et ver des pêcheurs. Avec combien peu d'orgueil un chrétien se croit-il uni à Dieu?! avec combien peu d'abjection s'égale-t-il aux vers de la terre?! Pascal, Pens. XII, 19, éd. HAVET. Dans cet instant où le ver de terre qu'on foule aux pieds montre quelque énergie, Diderot, Opin. des anc. philos. (Jésuites).

    Fig. C'est un ver de terre, se dit d'un homme qui est dans un état fort abject.

    Il se dit de l'homme en vue des imperfections de sa nature. Dans l'obscurité d'une nuit si noire, ces malheureux vers de terre, sans assistance, sans armes, ont à combattre toutes les puissances de l'abîme, Patru, Plaid. 3. [L'homme] imbécile, ver de terre, Pascal, Pens. VIII, 1. Que lui importe [à Dieu], disent-ils, que des vers de terre comme nous s'égorgent, se trompent, se déchirent, vivent dans les plaisirs ou dans la tempérance?? Massillon, Car. Vérité d'un avenir.

  • 3Il se dit des vers qui rongent les corps dans la sépulture, suivant une opinion vulgaire, qui est une erreur?; dans le sein de la terre aucun ver ne ronge les corps qui se décomposent. Et dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers, Malherbe, Paraph. du ps. 145. Vous savez qu'il m'importe bien peu que les vers du pays de Gex ou d'un autre fassent de mauvais repas de ma maigre figure, Voltaire, Lett. d'Argental, 20 janv. 1766.
  • 4On donne ce nom vulgairement aux larves de beaucoup d'insectes lorsqu'elles sont privées de pattes. Cette envie canine qui s'attache volontiers aux choses les plus estimables, comme le ver au meilleur et plus précieux fruit, Dial. d'Oratius Tubero, t. I, Dial. IV. Leurs tas [d'exemplaires], au magasin, cachés à la lumière, Combattent tristement les vers et la poussière, Boileau, Art p. III. Pour un fragile bois, que malgré mon secours Les vers sur son autel consument tous les jours?? Racine, Athal. III, 3. Les mers ont moins de flots, les fleurs moins de familles Qu'il n'est de vers ailés, jadis humbles chenilles, Delille, Trois règ. VII. Vous pouvez penser la mine qu'il [Longus] ferait à M. Furia, qui le laissait manger aux vers dans le vénérable bouquin, Courier, Lett. à M. Renouard.

    Fig. Tirer à quelqu'un les vers du nez, lui faire dire ce qu'on veut savoir, en le questionnant adroitement (voy. NEZ, n° 1). Ah?! que vous en savez long?! mais je vous vois venir?: vous voulez me tirer les vers du nez, Destouches, Fausse Agnès, III, 4.

  • 5Ver luisant, nom sous lequel on désigne la femelle seule du lampyre luisant, coléoptères, laquelle jette une lueur dans l'obscurité. Le célèbre Geer a prouvé, il y a bien des années, que le ver luisant est phosphorique dans des temps fort éloignés de ceux de la métamorphose, Bonnet, Contempl. nat. x, 26.
  • 6Ver à soie, chenille qui fait la soie. Aristote, quoique le plus ancien des naturalistes, est celui qui a donné la description d'un insecte le plus approchant du ver à soie, Rollin, Hist. anc. ?uv. t. x, p. 565, dans POUGENS. Deux moines venant des Indes apportèrent à Constantinople des ?ufs de ver à soie, avec l'instruction pour les faire éclore, les élever, les nourrir et tirer la soie, la filer, la mettre en ?uvre, Saint-Foix, Ess. Paris, ?uv. t. IV, p. 223. La propreté est un des soins les plus essentiels qu'exige le gouvernement des vers à soie, Genlis, Maison rust. t. I, p. 417, dans POUGENS.

    Faire des vers à soie, se livrer à la production des vers à soie. Fait-on des vers à soie dans votre pays??

    Fig. Ceux qui travaillent utilement pour l'humanité. Tandis que les vautours [les conquérants, les guerriers] s'égorgeaient, les vers à soie filaient pour nous dans le silence?; nous jouissons de leur travail sans les connaître, et nous ne savons que l'histoire des vautours, D'Alembert, Mélanges, t. v, Réflex. sur l'hist.

  • 7Les parasites en forme de vers qui se développent dans le corps vivant. Nous avons eu plusieurs charlatans qui font accroire que toutes les maladies étaient causées par des vers, et que, chaque espèce d'animaux étant dévorée par une autre espèce, on pouvait faire manger les vers de l'apoplexie et de l'épilepsie par des vers anti-apoplectiques et anti-épileptiques, Voltaire, Phil. Bible expl. Lévitique.

    Ver des enfants, nom vulgaire de l'ascaride lombricoïde, entozoaires, appelé strongle par les anciens médecins, mais qu'il ne faut pas confondre avec le strongle proprement dit, ou mieux, le strongle géant, qu'on trouve parfois dans les reins de l'espèce humaine. De longues toux les suffoquent?; les vers les tourmentent [les enfants], Rousseau, Ém. I.

    Poudre à vers, poudre vermifuge. Mme de Sanzei s'est opiniâtrée à ne point faire saigner son fils?; elle lui a donné tout simplement de la poudre à vers?; il est guéri, Sévigné, 26 juin 1675.

    Fig. Tuer le ver, boire le matin à jeun de l'eau-de-vie ou du vin blanc, parce qu'on s'imagine que, pris à cette heure, le vin ou l'eau-de-vie tuent les vers intestinaux.

    Ver solitaire, voy. TÉNIA.

    Ver de Guinée, ver de Médine (voy. FILAIRE).

    Ver de crin, nom donné parfois aux différentes espèces du genre filaire (entozoaires).

    Ver macaque, ver maringouin (voy. MACAQUE).

  • 8Ver blanc, larve du hanneton, qui vit sous terre et cause, en certaines années, de grands ravages, dévorant les racines des plantes.
  • 9Ver assassin, larve du grand hydrophile.

    Ver du bigarreau, la larve de la mouche du cerisier, diptères.

    Ver de chapelet, chenille qui produit la teigne des grains.

    Ver lion, nom donné aux larves du genre rhagion. M. de Réaumur est le premier qui nous ait donné en 1753 une bonne histoire du ver lion?; il était pourtant connu dès le commencement du siècle, Bonnet, Contempl. nat. XII, 42.

    Ver noir, un thrips, insecte de la famille des thysanoptères, voisine des orthoptères et des hémiptères?; il passe l'hiver caché dans les anfractuosités des branches des oliviers, et surtout dans les petits trous que les scolytes ont faits aux jeunes rameaux.

    Ver de l'olive, larve du dacus oleae, Meigen, diptère muscide dont la piqûre diminue et déprécie grandement les huiles d'olive.

    Ver palmiste, nom vulgaire sous lequel on désigne la larve de la calandre des palmiers, coléoptères, ou calandre palmiste, qui est le charançon palmiste de certains auteurs.

    Ver de viande, asticot.

  • 10Ver de mer, ver des digues, ver des vaisseaux, noms vulgaires donnés aux mollusques du genre taret (acéphales), et, principalement, au taret naval qui exerce ses ravages dans nos ports.
  • 11Vers spermatiques, ancien nom des zoospermes.
  • 12Ver rongeur, larve qui ronge. Quand un lis virginal penche et se décolore, Par un ciel brûlant desséché, Sous l'urne qui l'arrose il peut renaître encore?; Mais quand un ver rongeur dans son sein est caché, Quel remède essayer contre un mal qu'on ignore?? Delavigne, Paria, II, 6.

    Fig. Ver rongeur, un vif remords de conscience.

    Tourment, chagrin. Le ver rongeur du fils [Harlay] était de n'être rien, Saint-Simon, 470, 207. Mon grand chagrin, mon ver rongeur est d'être loin de vous, Voltaire, Lett. Richelieu, 27 août 1777.

    Par plaisanterie, un ver rongeur, un fiacre pris à l'heure et qu'on fait attendre.

  • 13 Fig. Ce qui ronge comme fait un ver. Cette élévation intérieure qui est le ver des richesses, dit saint Augustin, Nicole, Essai de mor. 1er traité, ch. 1. Le ver secret et dévorant de leur conscience corrompue, Massillon, Profess. relig. Sermon 1. On veut bien sortir du crime? parce que c'est un ver dévorant dont on est rongé, Massillon, Car. Pâques. Le ver de la conscience n'est pas mort, il n'est qu'assoupi, Massillon, Panég. Ste Magdel.

HISTORIQUE

Xe s. Dunc si rogavit [commanda] Deus ad un verme, que percussist cel edre [ce lierre], Fragm. de Valenc. p. 468.

XIIe s. Mais dedens cel an porent sa char li ver rungier, Th. le mart. 32. Sa haire remuout [il changeoit] pur vers e pur suur, ib. 103.

XIIIe s. Robe qui empire par vers ou par enviesir [vieillir], Beaumanoir, XXXVII, 1.

XVe s. Povres orphenins impourveuz Et desnuez comme le ver, Villon, Petit testam.

XVIe s. Il vient à s'engendrer, de l'ordure et pourriture de ces excrements, des vers qui lui rongent le corps, Amyot, Artax. 20. Huile de vers, Paré, VIII, 40. La soie vient directement du ver, qui la vomit toute filée, et le ver procede de graine, De Serres, 458. Les Grecs et Latins l'ont appellé bombyx, et aujourd'hui en Italie cavalieri et bachi?; en Espagne llavor, en France vers-à-soie, en Languedoc prouvenée et ès environs magniaux, De Serres, 459. Qu'il y avoit fort bien presté l'oreille, pour en tirer les vers du nez et en tirer les secrets, Brantôme, Pescayre. Tout estat est viande aux vers, Cotgrave ? C'est le dejeusner d'un petit ver, que le c?ur et la vie d'un grand et triumphant empereur, Montaigne, II, 171.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

VER. Ajoutez?:
14 Ver de vase, larve d'un petit diptère, le chironome?; elle est rouge et est employée par les pêcheurs comme appât, E. Blanchard, Rev. des Deux-Mondes, 1er oct. 1874, p. 606.
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Encyclopédie, 1re édition

VER, s. m. (Gram.) petit animal rampant, qui n'a ni vertebres ni os, qui naît dans la terre, dans le corps humain, dans les animaux, dans les fruits, dans les plantes, &c. Il y en a un grand nombre d'espece. Voyez les articles suivans.

Ver aquatique, (Insectologie.) ce ver n'a guere que sept ou huit lignes de longueur ; il semble cependant qu'il compose lui seul une classe, du-moins ne connoit-on point de classe d'animaux sous laquelle on le puisse ranger.

Les animaux terrestres vivent sur la terre, les aquatiques dans l'eau, & les amphibies tantôt sur la terre, & tantôt dans l'eau. Celui-ci a les deux extrémités de son corps aquatiques ; sa tête & sa queue sont toujours dans l'eau, & le reste de son corps est toujours sur terre ; aussi se tient-il sur le bord des eaux tranquilles, une eau agitée ne lui conviendroit pas ; aussi-tôt que l'eau le couvre un peu plus que nous venons de dire, il s'éloigne ; si au contraire l'eau le couvre moins, il s'en approche dans l'instant.

Il est composé comme plusieurs insectes de différens anneaux ; il en a onze entre la tête & la queue ; ils sont tous à-peu-près sphériques, & ressemblent à des grains de chapelet, enfilés les uns auprès des autres. De plus, il est presque toujours plié en deux comme un syphon, & marche dans cette situation ; & ce qui est de plus particulier, c'est que le milieu de son corps avance le premier vers l'endroit dont l'animal s'approche ; de sorte que c'est l'anneau qui est au milieu du coude, qui va le premier ; ce n'est pas par un mouvement vermiculaire qu'il marche de la sorte.

Il a des jambes fort petites à la vérité, & elles sont encore une de ses singularités, car elles sont attachées à son dos ; d'où il suit qu'il est continuellement couché sur le dos, & que sa bouche est tournée en-haut ; ce qui lui est fort commode pour attirer la proie dont il se nourrit : outre quatre petits crochets dont sa bouche est entourée, il a deux autres petites parties faites en maniere de loupe qu'il agite continuellement dans l'eau ; & cette petite agitation entretient un mouvement dans l'eau, qui fait que les petits corps qui y nagent, viennent d'assez loin se rendre dans sa bouche ; lorsqu'il a attiré un morceau convenable, il avance la tête, il le saisit avidement, & l'avale.

Quoi que tout ce qu'il prend de cette maniere soit fort petit, il mange beaucoup, proportionnellement à sa grosseur ; car, continuellement il y a de petits corps qui entrent dans sa bouche, parmi lesquels se trouvent plusieurs petits insectes qui nagent sur l'eau.

Outre les mouvemens dont nous avons parlé, ce ver en peut exécuter encore deux autres par le moyen de ses jambes ; il peut se mouvoir de côté, parce qu'elles ne sont pas seulement mobiles de devant en arriere, elles le sont aussi de gauche à droite, & de droite à gauche. Il fait quelquefois usage de ces deux mouvemens, lorsqu'il veut aller dans des endroits peu éloignés de celui où il est. Il se meut parallélement à ses deux parties pliées ; mais s'il veut marcher à reculons, ou faire aller sa tête & sa queue les premieres, ses jambes ne sauroient lui servir ; il n'a pour se mouvoir dans ce sens que son mouvement vermiculaire ; aussi se meut-il de la sorte plus rarement & plus difficilement. Lorsqu'il est entierement plongé dans l'eau, il s'y étend tout de son long & nage comme les autres vers, en se pliant à différentes reprises.

La description de cet animal nous a paru si merveilleuse, qu'on ne croit pas s'être trop étendu ; en effet, il paroît extraordinaire que la tête & la queue de cet animal vivant dans l'eau, le reste de son corps vive sur la terre, qu'il ait les jambes sur le dos, & que lorsqu'il marche naturellement, il fasse avancer le milieu de son corps comme les autres animaux font avancer leur tête. Mém. de l'acad. des Sciences, année 1714. (D. J.)

Ver a queue de rat, (Insectolog.) insecte aquatique dont il faut dire un mot, à cause de sa queue qui le distingue de tous les autres insectes ; cette queue, quoique plus grande que l'animal, n'est cependant que l'étui d'une autre queue beaucoup plus longue, qui s'y trouve repliée sur elle-même, & qui entre jusque dans le corps du ver. Cette derniere queue est le conduit de sa respiration. Il s'éleve jusqu'à la surface de l'eau pour prendre l'air ; & tandis qu'il se tient lui-même au fond, il peut faire parvenir sa queue jusqu'à cette surface, lors même qu'il se trouve à cinq pouces de profondeur : de sorte qu'il peut allonger sa queue près de cinq pouces ; ce qui est une longueur bien considérable pour un insecte dont le corps est tout au plus long de 7 à 8 lignes. (D. J.)

Ver-a-soie, (Science microscop.) le ver-à-soie est un animal dont chaque partie, soit dans l'état de ver, soit dans celui de mouche, mérite quelques regards ; mais comme Malpighi & Leuwenhoek ont examiné cet insecte très-attentivement, & qu'ils ont publié leurs observations avec les figures anatomiques qui les développent, je renvoie les curieux à ces observations, & à celles qu'ils feront eux-mêmes. C'est assez d'avertir ici ceux qui veulent s'engager à de plus grandes recherches, de ne pas négliger la peau que les vers-à soie quittent trois fois avant que de filer ; car les yeux, la bouche, les dents, les ornemens de la tête se distinguent encore mieux dans la peau abandonnée, que dans les animaux même. Une bonne observation des changemens du ver-à-soie, de l'état de chenille à celui de nymphe, ou de chrysalide, & delà à celui de teigne ou de papillon, peut donner une idée générale des changemens de toutes les chenilles, quoiqu'il y ait quelques petites différences dans la maniere. Swammerdam assure qu'en y faisant bien attention, on pourroit tracer & distinguer le papillon sous chacune de ces formes, qui n'en sont que les différentes couvertures ou habillemens.

Si l'on presse la queue du ver-à-soie mâle, on trouvera de petits animalcules dans son semen, plus longs que larges ; leur longueur est d'environ le demi-diametre d'un cheveu. M. Bakker dit qu'ayant pris un ver-à-soie mâle, qui ne faisoit que de sortir de son état de teigne, & ayant pressé plusieurs fois & doucement sa queue, il en sortit dans une minute de tems, une petite goutte de liqueur blanche, tirant sur le brun. Il mit promptement cette goutte sur un talc qui étoit prêt à la recevoir ; il la délaya avec un peu d'eau qu'il avoit échauffée dans sa bouche à ce dessein, & il fut agréablement surpris d'y voir quantité de petits animaux qu'elle contenoit, & qui y nageoient avec vigueur : mais pour réussir dans cette expérience, il faut la faire avant que la teigne ait été accouplée avec sa femelle. (D. J.)

Ver a tuyau, espece particuliere de vers marins qui donnerent une terrible allarme à la Hollande dans les années 1731 & 1732, en rongeant les piliers, digues, vaisseaux, &c. de quelques-unes des Provinces-unies.

Les plus gros & les mieux formés que M. Massuet ait vus, avoient été envoyés de Staveren, ville de la Frise, renfermés dans une grosse piece de bois, qui étoit presqu'entierement rongée : voici comment il les décrit.

Ces vers sont un peu plus longs que le doigt du milieu, & ont le corps beaucoup plus gros qu'une plume d'oie. La queue est moins grosse que le reste du corps, & le cou est encore plus mince que la queue. Ils sont d'un gris-cendré, & on leur remarque quelques raies noires, qui s'étendent vers la queue. Leur peau est toute ridée en certains endroits, & forme quelquefois de grosses côtes qui regnent depuis le cou jusqu'à l'endroit où le corps commence à se rétrecir. Leur tête, où l'on ne distingue aucune partie, est renfermée entre deux coquilles qui forment ensemble comme un bourrelet. Une membrane les joint l'une à l'autre par derriere, & les attache en même tems à la tête. Par devant elles sont séparées, & un peu recourbées en dedans.

Lorsqu'on les examine de près, on voit qu'elles ont à l'extrémité intérieure une espece de bouton extrèmement petit, qui est de même substance que le reste de la coquille. Elles ont encore toutes les deux une entaille, qui ne semble être faite que pour donner lieu à la tête de pouvoir s'étendre, & s'élargir sur les côtés. En effet, le sommet de la tête est tout à découvert & de figure oblongue, de maniere que les deux bouts qui ont le plus d'étendue, répondent directement aux deux entaillures. On voit encore de chaque côté au bas, ou au défaut du bourrelet, une sorte d'alongement un peu arrondi, & tourné vers le dos : telle est la forme du casque.

Mais il y a encore quelque chose de bien remarquable dans ces insectes. Ce sont deux petits corps blanchâtres & fort durs, placés aux deux côtés de trois fibres charnues, par lesquelles la queue finit. Ces corps sont à-peu-près de la longueur de ces fibres, qu'ils compriment & qu'ils tiennent comme assujetties au milieu d'eux. Ils sont attachés à un pédoncule fort délié & assez court, qui part comme les fibres de l'extrémité de la queue. Ils sont un peu applatis & de figure oblongue. On voit à leur extrémité une échancrure qui représente assez bien un v renversé. Chacun de ces petits corps ou appendices est composé de deux lames, entre lesquelles on apperçoit dans le fond de l'échancrure un trou qui pénetre jusqu'aux pédoncules. Ce conduit forme entre les deux lames une espece de concavité, qui fait qu'elles paroissent un peu relevées en dehors. On conçoit aisément par la maniere dont ces corps sont taillés, qu'ils doivent être fourchus ; aussi le sont-ils vers leur extrémité. Ils sont même fort durs, fermes, & d'une substance pareille à celle des yeux d'écrevisse : c'est du moins ce qui paroit lorsqu'on les a réduits en poudre. Ils ne perdent rien de leur volume après la mort du ver, quoique le reste du corps se réduise presque à rien lorsqu'on le fait sécher.

Un corps aussi mou & aussi foible que l'est celui des vers en question, avoit besoin de quelque enveloppe particuliere qui le mit à l'abri de toutes les injures des corps étrangers. Aussi étoient-ils tous renfermés dans des tuyaux de figure cylindrique, blanchâtres, quelquefois assez minces, d'autres fois fort durs & fort épais. La superficie interne de ces tuyaux étoit beaucoup plus lissée que l'externe, qui paroissoit raboteuse en certains endroits. Ils sembloient faits de la même matiere qui compose les premieres lames de la surface interne des écailles d'huitres ; mais ils sont ordinairement moins dures, & se brisent plus aisément. Ceux des gros vers étoient toujours beaucoup plus épais & plus fermes que ceux des petits.

Dans un grand nombre de ces tuyaux on pouvoit introduire une grosse plume d'oie.

Lorsque le bois n'étoit pas encore fort endommagé, ils étoient pour la plupart disposés selon le fil du bois ; mais aux endroits où le bois se trouvoit entierement vermoulu, on en trouvoit qui étoient placés de biais, en travers & presque en tous sens.

La formation de ces tuyaux s'explique comme celle des coquilles, qui sont la demeure des limaçons. Tous les animaux de quelque espece qu'ils soient, transpirent ; il sort de leur corps par une infinité de petits vaisseaux excrétoires une humeur plus ou moins subtile, & qui est différente selon la nature de chaque espece d'animaux : cette excrétion se fait à chaque instant.

Les vaisseaux qui portent cette matiere hors du corps, se voient presque toujours à l'aide d'un microscope : on les découvre même sans le secours de cet instrument, dans la plupart des limaçons. Lorsque cette humeur est portée hors des vaisseaux, on la remarque souvent sur la superficie du corps, où elle s'arrête en abondance. Celle des limaçons & des vers à tuyau est épaisse, visqueuse & fort tenace. Au lieu de s'évaporer en l'air comme celle des autres animaux, elle s'arrête autour du ver, & forme insensiblement une enveloppe dont il est lui-même le moule. Cette enveloppe est d'abord extrèmement mince ; mais avec le tems de nouvelles parties qui s'exhalent du corps du ver, s'entassent les unes sur les autres, & forment de cette maniere diverses couches qui rendent le tuyau & plus épais, & plus ferme qu'il n'étoit dans sa premier origine. Voyez l'ouvrage de M. Massuet intitulé, Recherches intéressantes sur l'origine, la formation, &c. de diverses especes de vers à tuyau qui infectent les vaisseaux, les digues, &c. de quelques-unes des Provinces-unies.

Ver-de-fil, s. m. (Hist. nat. des insect.) en latin seta ; ver aquatique & terrestre, de la grosseur d'un fil ou d'une soie. Les chenilles en nourrissent quelquefois dans leurs entrailles, & l'on a vu telle chenille longue d'un pouce, fournir de ces vers qui ont plusieurs pouces de longueur, & qui ne sont pas à beaucoup près si gros que la chanterelle d'un violon. Ce ver ressemble tellement à une corde de boyau, qu'à moins de l'avoir vu remuer, on auroit de la peine à se persuader que ce fut un animal. (D. J.)

Ver de Guinée, maladie à laquelle les negres sont sujets. C'est un corps étranger, espece de ver de la grosseur d'un gros fil, ayant quelquefois plusieurs aunes de longueur. Il croît entre cuir & chair, s'insinuant insensiblement dans toutes les parties du corps, où il occasionne des enflûres & des douleurs, moins vives à la vérité qu'elles ne sont fatiguantes & ennuyeuses.

Ce mal ne doit point être négligé. Aussitôt qu'un negre en est soupçonné, il faut le faire baigner & le visiter attentivement ; & si l'on s'apperçoit de quelque élévation en forme de bubon sur la partie tuméfiée, on juge (comme le disent les negres) que la tête du ver est dans cet endroit. Alors on y applique un emplâtre suppuratif pour ouvrir le bubon, & découvrir la cause du mal. En effet, on remarque au milieu de la plaie une espece de petit nerf, qui n'a guere plus d'apparence qu'un gros fil blanc. Il s'agit de le tirer en dehors avec beaucoup d'adresse & de patience, pour ne pas le rompre, car il s'ensuivroit des accidens fâcheux.

Le moyen le plus en usage dans toute l'Amérique, est de lier cette extrémité apparente avec une soie ou un fil, dont on laisse pendre les deux bouts de trois ou quatre pouces, pour les rouler bien doucement autour d'un petit bâton ou d'une carte roulé


Trésor de la Langue Française informatisé


VER, subst. masc.

A. ?
1. Petit animal rampant de forme allongée et cylindrique, au corps sans vertèbres et sans membres, mou et formé d'anneaux. Se tortiller, se tordre comme un ver. V. arénicole ex. 2.
? Loc. verb. Écraser qqn comme un ver. Abattre quelqu'un de façon impitoyable. Je l'écraserai comme un ver (Ac.1835-1935).Être nu comme un ver. V. nu2I A 1 d.Au fig. Se trouver, être dans le plus grand dénuement. Ils m'ont tout pris, ma pauvre Charlotte, ils m'ont laissé nu comme un ver, mes gredins d'héritiers! (Zola, Hérit. Rabourdin, 1874, II, 1, p. 171).
2. ZOOL. Ensemble des Métazoaires triploblastiques à mésoderme comportant des animaux sans c?lome (Plathelminthes, Némathelminthes) et des animaux à c?lome (Annélides). Il n'est pas possible de définir zoologiquement le type « Ver ». Les êtres que l'on serait tenté de désigner par ce nom se retrouvent dans dix embranchements, que l'on considère comme les plus primitifs des Métazoaires triploblastiques (La Gde encyclop., Paris, Larousse, t. 59, 1976, p. 12523).
a) [Vers non parasites] Ver (marin). Ver qui vit dans la mer ou le sable. Lorsque le bois est plongé en permanence dans l'eau de mer, il est attaqué par des vers marins (Bourde, Trav. publ., 1929, p. 214).Ver (de terre). Lombric terrestre. Le lombric ordinaire, ou ver de terre, n'a qu'un long canal [alimentaire], divisé par un très-grand nombre de ces diaphragmes transverses, qui sont même raffermis par des membranes qui les attachent à l'enveloppe extérieure du corps (Cuvier, Anat. comp., t. 4, 1805, p. 142).Un long ver sort de la terre remuée (Renard, Journal, 1897, p. 423).V. arénicole ex. 1.Ver de vase. V. vase2A 1.
? P. anal. Personne faible, d'humble condition. Madame, sous vos pieds, dans l'ombre, un homme est là Qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile; Qui souffre, ver de terre amoureux d'une étoile (Hugo, Ruy Blas, 1838, II, 2, p. 375).N'en déplaise aux gens sérieux, Dieu est parfaitement capable de faire nommer mère Marie, seulement pour faire plaisir à un pauvre petit ver de terre comme moi (Bernanos, Dialog. Carm., 1948, 3etabl., 1, p. 1613).
b) [Vers parasites de l'homme et des animaux]
? Ver intestin (vx) ou intestinal, le plus souvent au plur. et non qualifié. Animal de la classe des Nématodes, parasite de l'intestin. Avoir des vers. L'ankylostomiase, sorte d'anémie causée par un ver intestinal, est une maladie transmissible de mineur à mineur d'un même chantier (E. Schneider, Charbon, 1945, p. 264).V. ascaride ex. 1 et 2 et intestinal ex. de Cl. Bernard.
? Ver solitaire. Synon. de ténia.Une troisième espèce de ver est le taenia, qu'on a aussi nommé ver solitaire (Geoffroy, Méd. prat.,1800, p. 336).Ce malheureux Louis a ou croit avoir le ver solitaire (Flaub., Corresp., 1853, p. 151).
? Loc. verb. fig., fam. Avoir le ver solitaire. Avoir toujours faim. (Dict. xxes.). Tuer le ver. [P. réf. aux propriétés supposées vermifuges de l'alcool] Boire à jeun un verre d'eau-de-vie ou de vin. Un matin (...) entrant chez la crémière (...) Germinie trouva dans l'arrière-boutique deux ou trois bonnes de la rue qui « tuaient le ver » (Goncourt, G. Lacerteux, 1864, p. 126).
? Ver (de peau, du nez). Synon. de comédon, point noir (v. point1I A 3).Ver du nez (...) vit dans les glandes sébacées du visage et surtout du nez (Coupin, Animaux de nos pays, 1909, p. 390).Loc. verb. fig., fam. Tirer les vers du nez* à qqn.
? Ver de Guinée. Synon. de filaire.En 1869 (...) Fedtchenko constate le développement du ver de Guinée (...) dans un crustacé (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 416).
B. ? Larve d'insecte ou de papillon, parasite ou non de l'homme et des animaux.
1. Ver + adj.
? Ver assassin. Larve de dytique. Sa voracité l'a même fait appeler ver assassin, par Réaumur (Coupin, Animaux de nos pays, 1909, p. 236).
? Ver blanc. Larve de hanneton. Lorsque son plant [du maïs] est tendre il faut craindre, dit-on, La courtilière et le ver blanc du hanneton (Jammes, Géorgiques, Chant 2, 1911, p. 53).
? Ver coquin. Chenille du cochylis de la vigne. Le cochylis ambiguella, le « ver coquin », mangeait les raisins mûrs (Hamp, Champagne, 1909, p. 133).
? Ver gris. Chenille de la noctuelle, qui ronge la nuit la base de diverses plantes cultivées. Le ver gris, qui ronge le collet des choux, des laitues et les fait périr, est la larve d'un papillon, la noctuelle des moissons (Lar. mén.1926, p. 1211).
? Ver militaire. Larve d'un moucheron qui se déplace en rampant par bandes réunissant des milliers d'individus (d'apr. La Gde encyclop., op. cit., p. 12522).
? Ver palmiste*.
2. Ver de + subst. indiquant le lieu où se développe la larve
a) Ver des cerises, des poires, des pommes; ver de viande. Synon. de asticot.Loc. verb. fig. Le ver est dans le fruit. V. fruit1I B 1.
b) Ver de la farine. Larve des ténébrions. La larve se trouve aussi quelquefois cuite dans le pain. Comme son nom vulgaire (Ver de farine) l'indique, elle vit dans la farine (Coupin, Animaux de nos pays, 1909, p. 252).
c) Ver du fromage. Larve (Piophila casei) qui se développe dans diverses denrées d'origine animale. La larve de mouche, appelée vulgairement ver du fromage, se contourne en cercle, se contracte le plus qu'elle peut (Cuvier, Anat. comp., t. 1, 1805, p. 500).
3. Ver à soie. Chenille du bombyx du mûrier, qui file un cocon formé d'un fil de soie enroulé. Élevage, maladies du ver à soie; graine, ?uf du ver à soie; chrysalide, cocon du ver à soie. Qui dit ver à soie dit mûrier, « l'arbre d'or » importé de Naples dont Henri IV fit planter deux mille pieds aux Tuileries (P. Germa, Depuis quand?1982, p. 333).
4. Ver luisant*.
C. ? Larve d'insecte qui ronge le bois ou les tissus. Être mangé aux vers/par les vers; piqué des vers. V. manger1C 1 ex. de Nizan et piquer I C 1 a.Loc. verb. fig. N'être pas piqué des vers. V. piquer I C 1 a.
? P. métaph. Le commerce devient ainsi le ver rongeur de la production (L. Blanc, Organ. trav., 1845, p. 97).
D. ? Littér. Vermine qui ronge la chair des cadavres, selon la croyance populaire. Ainsi quand le rideau sur moi sera tiré, Que le ver sépulcral m'aura tout dévoré, Qu'importe à mon égard la sotte comédie Que sur le méchant bois des tréteaux de la vie Joueront de vertueux baladins! (Barbier, Satires, 1865, p. 54).
Rem. Ver est un mot qui a perdu toute signification zoologique et qui devrait être rayé du vocab. sc. Son ancienneté explique sa persistance. S'il a subi des éclipses à certaines époques, il réapparaît toujours, même dans les textes sc. (d'apr. Encyclop. univ. t. 16 1973, p. 723, s.v. vers).
Prononc. et Orth.: [v?:?]. Homon. vair, verre, vers, vert. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 980 verme « larve de certains insectes qui ronge le bois » (Jonas, éd. G. de Poerck, 155); b) 1538 ver à soie (Est., s.v. bombyx); 1512 ver coquin « délire, fantaisie, colère » (Gringore, Prince des Sotz, Moralité, I, 261 ds Hug.); 1538 ver coquin « larve qui ronge la vigne » (Est., s.v. volucra); 1556 ver luisant « insecte qui jette une lueur dans l'obscurité » (Belleau, Petites inventions, Le Ver luisant de nuict ds ?uvres poét., éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 1, p. 70); c) 1488 [éd.] « remords » (La Mer des hystoires, t. 1, fo24a ds Gdf. Compl.); 2. a) ca 1150 verm « lombric terrestre; tout animal qui offre une conformation analogue à celle du lombric » (Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 1531); 1530 ver de terre (Palsgr., p. 290); b) 1225-30 nu come vers « entièrement nu » (Guillaume de Lorris, Rose, éd. F. Lecoy, 443); 1611 nu comme un ver (Cotgr.); 3. 1174-76 ver « vermine » (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 1459 et 3973); 4. a) fin xives. ver « parasite en forme de ver qui se développe dans le corps de l'homme et des animaux » (Aalma, 7.014 ds Roques t. 2, p. 240); 1714 ver solitaire « ténia » (N. Andry, De la génération des vers dans le corps de l'homme, p. 81; cf. éd. 1700, p. 90: ce qui [...] l'a fait nommer solium ou solitaire); b) 1405 tirer les vers du né à qqn ,,faire parler, questionner habilement`` (Christine de Pizan, Trois vertus, éd. C. C. Willard, 210, 91); c) ca 1850 tuer le ver « boire à jeun un verre d'alcool » (Murger ds Larch. 1859). Du lat. vermis « ver ». Fréq. abs. littér.: 621. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 877, b) 1 373; xxes.: a) 911, b) 608. Bbg. Quem. DDL t. 14 (s.v. piqué des vers), t. 38.

VER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 980 verme « larve de certains insectes qui ronge le bois » (Jonas, éd. G. de Poerck, 155); b) 1538 ver à soie (Est., s.v. bombyx); 1512 ver coquin « délire, fantaisie, colère » (Gringore, Prince des Sotz, Moralité, I, 261 ds Hug.); 1538 ver coquin « larve qui ronge la vigne » (Est., s.v. volucra); 1556 ver luisant « insecte qui jette une lueur dans l'obscurité » (Belleau, Petites inventions, Le Ver luisant de nuict ds ?uvres poét., éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 1, p. 70); c) 1488 [éd.] « remords » (La Mer des hystoires, t. 1, fo24a ds Gdf. Compl.); 2. a) ca 1150 verm « lombric terrestre; tout animal qui offre une conformation analogue à celle du lombric » (Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 1531); 1530 ver de terre (Palsgr., p. 290); b) 1225-30 nu come vers « entièrement nu » (Guillaume de Lorris, Rose, éd. F. Lecoy, 443); 1611 nu comme un ver (Cotgr.); 3. 1174-76 ver « vermine » (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 1459 et 3973); 4. a) fin xives. ver « parasite en forme de ver qui se développe dans le corps de l'homme et des animaux » (Aalma, 7.014 ds Roques t. 2, p. 240); 1714 ver solitaire « ténia » (N. Andry, De la génération des vers dans le corps de l'homme, p. 81; cf. éd. 1700, p. 90: ce qui [...] l'a fait nommer solium ou solitaire); b) 1405 tirer les vers du né à qqn ,,faire parler, questionner habilement`` (Christine de Pizan, Trois vertus, éd. C. C. Willard, 210, 91); c) ca 1850 tuer le ver « boire à jeun un verre d'alcool » (Murger ds Larch. 1859). Du lat. vermis « ver ».

Ver au Scrabble


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Les mots proches de Ver

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Les citations avec le mot Ver


  1. En réalité, cette manie de voleter de livre en livre pour y déguster un paragraphe par-ci, deux lignes par-là, me paraissait plutôt innocente, puisqu’elle me permettait de visiter de multiples univers romanesques sans donner prise aux lois en vigueur chez l’un ou chez l’autre. Je goûte, et hop ! je me dérobe !

    Auteur : Roland Topor - Source : Jachère-party (1996)


  2. L'Etat peut être défini, d'un point de vue institutionnel, comme l'autorité souverain qui exerce son pouvoir sur la population habitant un territoire déterminé et qui, à cette fin est dotée d'un organisation permanente.

    Auteur : Renaud Denoix de Saint Marc - Source : L'Etat (2004)


  3. Moi, je parlais tout bas.
    C'est l'heure solennelle
    Où l'âme aime à chanter son hymne le plus doux.
    Voyant la nuit si pure et vous voyant si belle,
    J'ai dit aux astres d'or :
    Versez le ciel sur elle !
    Et j'ai dit à vos yeux :
    Versez l'amour sur nous !


    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Contemplations (1856), Hier au soir


  4. Ne dérobe pas, et tu trouveras du profit.

    Auteur : Aménémopé - Source : L'enseignement d'Aménémopé


  5. L'éducation d'un peuple se juge d'après son maintien dans la rue. Où tu verras la grossièreté dans la rue, tu es sûr de trouver la grossièreté dans les maisons.

    Auteur : Edmondo De Amicis - Source : Grands coeurs (1886), Février : Dans la rue


  6. Pour moi, ce que j'aimais surtout de cet étrange paysage, c'était la terrassante splendeur des pleins midis: une réverbération aussi intense que dans les solitudes africaines.

    Auteur : Louis Bertrand - Source : Le Livre de la Méditerranée (1911)


  7. Il n'y a plus rien à enjoliver, dans une société et dans un monde où tout est constamment enjolivé de la manière la plus répugnante.

    Auteur : Thomas Bernhard - Source : Le Neveu de Wittgenstein (1982)


  8. Il avait été longtemps promené sur divers brancards, avec des temps d'arrêt dans des ambulances.

    Auteur : Louis Marie Julien Viaud, dit Pierre Loti - Source : Pêcheur d'Islande (1886)


  9. Point d'argent, dit le proverbe, pas de Suisse. On peut aussi bien dire, point d'argent, point de plaisir, point d'agrément dans la vie.

    Auteur : Louis-Charles Fougeret de Monbron - Source : Margot la ravaudeuse (1753)


  10. On peut tout reprocher à des adversaires politiques, excepté d'avoir changé d'opinion pour adopter la vôtre.

    Auteur : André Frossard - Source : Sans référence


  11. J'aime trouver dans un livre de notes l'unité d'un esprit et le désordre d'un cerveau.

    Auteur : Jean Rostand - Source : Pensées d'un biologiste (1967)


  12. Laissez moi vous dire ce que nous, Israeliens, avons contre Moïse. Il nous a menés pendant 40 ans à travers le désert pour finalement nous installer dans le seul coin du Moyen Orient où il n'y a pas une goutte de pétrole.

    Auteur : Golda Meir - Source : Sans référence


  13. Le proverbe est le cheval de la parole; quand la parole se perd, c'est grâce au proverbe qu'on la retrouve.

    Auteur : Ahmadou Kourouma - Source : En attendant le vote des bêtes sauvages


  14. L'infusion préférée des politiciens: une «verve-haine».

    Auteur : Paul Carvel - Source : Mots de tête


  15. L'oeuvre d'art doit trouver en soi sa suffisance, sa fin et sa raison parfaite.

    Auteur : André Gide - Source : Sans référence


  16. Trop de bons docteurs doivent fermer leur cabinet. Trop de gynécologues ne sont pas en mesure de pratiquer leur amour avec les femmes à travers ce pays.

    Auteur : George W. Bush - Source : 6 septembre 2004.


  17. Etre grand, c'est ne guerroyer point sans grande cause, mais c'est trouver grande cause dans un fétu dès que ce qui est en jeu c'est l'honneur.

    Auteur : William Shakespeare - Source : Hamlet (1601), IV, 4, Le Roi


  18. Elle est à toi cette chanson
    Toi, l'Auvergnat qui sans façon
    M'as donné quatre bouts de bois
    Quand dans ma vie il faisait froid.


    Auteur : Georges Brassens - Source : Chanson pour l'Auvergnat (1954)


  19. La vérité n'est pas toujours conforme à l'opinion de la majorité.

    Auteur : Jean-Paul II - Source : Sans référence


  20. Il n'y a rien de commun entre la corrida et le match. Le match, mutuellement et librement consenti, met en présence deux adversaires dont chacun se fait, de gaîté de coeur, casser le nez, désorbiter l'oeil ou défoncer les mandibules.

    Auteur : Georges Courteline - Source : La Philosophie de Georges Courteline (1917-1922)


  21. Le miracle permanent des Verts, c'est que les gens nous attendent encore pour refaire le monde.

    Auteur : Jean-Luc Benhamias - Source : 2005.


  22. Une religieuse agée s'avance lentement vers nous. Elle marche sur deux cannes. ... Je m'aperçois que comme au cirque devant les équilibristes, je retiens mon souffle.

    Auteur : Patrick Declerck - Source : Garanti sans moraline (2004)


  23. Le basculeur à deux états stables a été pensé et construit une fois; l'homme s'est représenté son fonctionnement un nombre limité de fois, et maintenant le basculeur accomplit indéfiniment son opération de renversement d'équilibre.

    Auteur : Gilbert Simondon - Source : Du mode d'existence des objets techniques (1958)


  24. Ne cherche point à briller par des dépenses déplacées, comme si tu ignorais ce qui est convenable et beau. Ne te pique pas non plus d'une épargne excessive. Rien n'est préférable à la juste mesure qu'il faut observer en toutes choses.

    Auteur : Pythagore - Source : Fragments


  25. J’ai pensé comme toi qu’il devait m’arriver des choses singulières. Je m’y croyais destiné. Tu vieilliras comme moi, Aldo, et tu comprendras. Il n’arrive pas de choses singulières. Il n’arrive rien.

    Auteur : Julien Gracq - Source : Le Rivage des Syrtes (1951)


Les citations du Littré sur Ver


  1. Vous me dites des choses si extrêmement bonnes sur votre amitié pour moi.... qu'en vérité je n'ose entreprendre de vous dire combien j'en suis touchée et de joie, et de tendresse, et de reconnaissance

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 24 juill. 1675


  2. Pour ma taille, on ne peut la trouver engoncée

    Auteur : TH. CORN. - Source : D. Bertr. de Cigarral, IV, 1


  3. Un tremblement de terre si violent que quelques villes en furent renversées sans dessus dessoubs

    Auteur : AMYOT - Source : Fab. 6


  4. Feme qui tient meson en doaire, le [la] doit atenir de couverture et de closture soufisant

    Auteur : BEAUMANOIR - Source : XIII


  5. Aux clartés des chrétiens si son âme est ouverte....

    Auteur : Voltaire - Source : Alz. V, 7


  6. En nostre siecle, elles [les femmes] reservent plus communement à estaler leurs bons offices et la vehemence de leur affection envers leurs maris perdus.... tardif tesmoignage et hors de saison

    Auteur : MONT. - Source : III, 177


  7. Voilà un fait avéré et public

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. II, 13


  8. Quand de mon chaud esté je ne sors qu'à grand peine, Je n'entre qu'en automne, et ne peux arriver De vingt ans pour le moins aux jours de mon hyver

    Auteur : RONS. - Source : 658


  9. Ainsi que les Anglois chevauchoient, ils trouverent un chastel qui s'appelle Langon, dont le viguier de Toulouse estoit capitaine....

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 223


  10. Une jeune ingénue en ce lieu se vint rendre, Et goûter la fraîcheur sur ces bords toujours verts

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Scamandre.


  11. Plusieurs avoient secrette intelligence avec Nicias, et l'advertissoient qu'il devoit demourer

    Auteur : AMYOT - Source : Nicias, 38


  12. S'ils trouvent étrange qu'un petit espace ait autant de parties qu'un grand, qu'ils regardent le firmament au travers d'un petit verre, pour se familiariser avec cette connaissance, en voyant chaque partie du ciel en chaque partie du verre

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Espr. géom. I


  13. La vertu imparfaite succombe dans le support des imperfections d'autrui

    Auteur : FÉN. - Source : Dial. 18


  14. J'occupe ma raison d'utiles rêveries

    Auteur : BOILEAU - Source : Épît. VI


  15. Aristote veut prouver qu'il y a des esclaves par nature ; ce qu'il dit ne le prouve guère

    Auteur : Montesquieu - Source : Esp. XV, 7


  16. Savez-vous que le célèbre Margraaf, chimiste de Berlin, en a tiré [de la betterave] du véritable sucre et de la meilleure qualité ?

    Auteur : BONNET - Source : Lett. div. Oeuv. t. XII, p. 126, dans POUGENS


  17. Le vulgaire a quelque peine à se reconnaître dans ces arcanes du budget et à se rendre compte de ce que signifient l'ancien réseau, le nouveau réseau, le revenu réservé, le déversoir, la garantie d'intérêt, le partage des bénéfices

    Auteur : CH. LAVOLLÉE - Source : Rev. des Deux-Mond. 15 sept. 1875, p. 348


  18. Faisons leur voie, et vous verrez tantost beau jeu

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 175


  19. Il y a un longtemps qu'à force de m'inspirer du respect, il m'a fait oublier sa naissance ; ou, si je m'en souviens encore, c'est pour honorer tant plus sa vertu

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Lett. à Zinzendorf, 20 oct. 1764


  20. Pour m'ôter le droit de voter dans ce département où est mon manoir paternel, il faudrait prouver que j'ai fait élection de domicile ailleurs

    Auteur : P. L. COUR. - Source : à MM. du conseil de préfecture


  21. Comme en proverbe l'on dit irriter les frelons, mouvoir la Camarine, esveigler le chat qui dort

    Auteur : François Rabelais - Source : III, 14


  22. S'il y a une expression plus inculquée en prenant le tout [le corps et le sang], il ne laisse pas d'être véritable qu'à la réception de chaque partie on se représente la mort tout entière [de Jésus], et l'on applique toute la grâce

    Auteur : BOSSUET - Source : Commun. sous les deux esp. II, 2


  23. C'est un torrent.... Qui, grossi des débris de cent peuples divers...

    Auteur : Jean Racine - Source : Alex. I, 2


  24. Les Romains, oyant l'alarme, prirent chascun le premier baston qu'ils trouverent

    Auteur : AMYOT - Source : Cam. 47


  25. Esté revest champs, bois et fleurs, De sa livrée de verdure, Et de maintes autres couleurs Par l'ordonnance de nature

    Auteur : CH. D'ORL. - Source : Chanson.




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