La définition de Pudeur du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Pudeur
Nature : s. f.
Prononciation : pu-deur
Etymologie : Lat. pudorem. Pudeur, d'après Vaugelas (voy. ci-dessus au n° 1) a été employé pour la première fois par Desportes.

Voir les citations du mot PudeurSignification du mot Pudeur


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de pudeur de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec pudeur pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Pudeur ?


La définition de Pudeur

Honte honnête causée par l'appréhension de ce qui peut blesser la décence.


Toutes les définitions de « pudeur »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

PUDEUR. n. f.
Honte honnête, mouvement excité par l'appréhension de ce qui blesse ou peut blesser la décence, la modestie, l'honnêteté. Pudeur virginale. C'est un reste de pudeur qui l'a retenu. C'est avoir perdu toute pudeur que d'oser agir ainsi. Il n'a aucune pudeur. Épargnez, ménagez, respectez la pudeur de cette jeune fille. Rougir de pudeur. La pudeur paraît sur son visage. Des discours qui offensent, qui blessent la pudeur. Il se dit encore d'une Sorte de discrétion, de retenue ou de délicatesse qui empêche de dire, d'entendre ou de faire certaines choses sans embarras. Rougir de pudeur. Il a eu la pudeur de ne point me parler de son aventure. Il a eu assez peu de pudeur pour s'adjuger lui-même la meilleure part. C'est un homme qui loue tout le monde sans pudeur. Ne lui donnez pas tant de louanges en face, ménagez, épargnez sa pudeur. C'est un homme sans pudeur, C'est un homme qui ne rougit de rien.

Littré

PUDEUR (pu-deur) s. f.
  • 1Honte honnête causée par l'appréhension de ce qui peut blesser la décence. Pudeur, dont on ne s'est servi que depuis M. Desportes, qui en a usé le premier, à ce que j'ai entendu dire, Vaugelas, Rem. t. II, p. 979, dans POUGENS. Elle tombe, et, tombant, range ses vêtements?; Dernier trait de pudeur même aux derniers moments, La Fontaine, Filles de Minée. La nature a mis en nous la pudeur, c'est-à-dire la honte de nos imperfections, Montesquieu, Esp. XVI, 12. Mais je vois la pudeur s'avancer sur sa trace?; Ah?! qui peut séparer la pudeur de la grâce?? Delille, Imag. III. Et la pudeur enfin est la grâce de l'âme, Delille, ib.

    Fig. Tous mes écrits, enfants d'une chaste candeur, N'ont jamais fait rougir le front de la pudeur, Gilbert, Mon apologie.

  • 2Honte honnête causée par l'appréhension de ce qui peut blesser la modestie, l'honnêteté. La femme sainte et pleine de pudeur est une grâce qui passe toute grâce, Sacy, Bible, Ecclésiastique, XXVI, 19. La vraie chasteté de l'âme, la vraie pudeur chrétienne est de rougir du péché, Bossuet, Mar.-Thér. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur, Boileau, Art p. II. Une noble pudeur à tout ce que vous faites Donne un prix que n'ont point ni la pourpre ni l'or, Racine, Esth. III, 4. Quelle aimable pudeur sur leur visage est peinte?! Racine, ib. I, 2. Les hommes corrompus n'ont aucune pudeur, et ils sont toujours prêts à toutes sortes de bassesses, Fénelon, Tél. XI. Ainsi que l'honneur, La générosité, madame, a sa pudeur, Dufrény, Réconc. norm. IV, 4.

    Homme sans pudeur, homme qui ne rougit de rien.

  • 3Chasteté, en parlant d'une femme. Mais la pudeur peut tout sur l'esprit d'une fille, Corneille, Théod. II, 7. Vous qu'il prit à témoins d'une immortelle ardeur, Quand, par un faux serment, il vainquit ma pudeur, Corneille, Médée, I, 4. De l'austère pudeur les bornes sont passées, Racine, Phèd. III, 1.
  • 4Sorte de discrétion, de retenue, de modestie qui empêche de dire, d'entendre ou de faire certaines choses sans embarras. Il [l'ami] cherche vos besoins au fond de votre c?ur?; Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même, La Fontaine, Fabl. VIII, 11. Vous? Qui ne pûtes jamais écouter sans pudeur La louange la plus permise, La Fontaine, ib. X, 15. Si toujours dans leur âme [des ministres protestants] une pudeur rebelle, Près d'embrasser l'Église, au prêche les rappelle, Boileau, Ép. III. ? Votre fils me défend de poursuivre?; Je l'affligerais trop si j'osais achever?; J'imite sa pudeur et fuis votre présence, Racine, Phèd. v, 3. Moi-même, je l'avoue avec quelque pudeur? Ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouillait de mon c?ur l'orgueilleuse faiblesse, Racine, Iph. I, 1. Il n'accepte la place qu'en faisant bien sentir la noble pudeur qu'il avait de succéder à un des premiers géomètres de l'Europe, lui qui ne s'était nullement tourné de ce côté là, Fontenelle, Dangeau.

    La pudeur des lois, le respect que les lois inspirent. L'autorité établie pour maintenir l'ordre et la pudeur des lois, méritée par les excès qui les violent [remise entre les mains de ceux qui les violent en récompense de leurs excès], Massillon, Petit car. Exemples.


HISTORIQUE

XVIe s. Utile decence de nostre virginale pudeur, si elle pouvoit interdire ceste descouverte, Montaigne, III, 5.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

PUDEUR, s. f. (Morale.) c'est une honte naturelle, sage & honnête, une crainte secrette, un sentiment pour les choses qui peuvent apporter de l'infamie. Les femmes qui n'ont plus que le reste d'une pudeur ébranlée, ne font que de foibles efforts pour leur défense. Celles qui ont effacé de leur front jusqu'aux moindres traces de pudeur, l'éteignent bientôt entierement dans le fond de leur ame, & déposent sans retour le voile de l'honnêteté. La pudeur au contraire, fait passer une femme qui en est remplie par-dessus les outrages attentés contre son honneur ; elle aime mieux se taire sur ceux qui l'ont outragée, lorsqu'elle n'en peut parler qu'en mettant au jour des actions & des expressions qui seules allarment sa vertu.

L'idée de la pudeur n'est point une chimere, un préjugé populaire, une tromperie des lois & de l'éducation. Tous les peuples se sont également accordés à attacher du mépris à l'incontinence des femmes ; c'est que la nature a parlé à toutes les nations. Elle a établi la défense, elle a établi l'attaque, & ayant mis des deux côtés des desirs, elle a placé dans l'un la témérité, & dans l'autre la honte. Elle a donné aux individus pour se conserver de longs espaces de tems, & ne leur a donné pour se perpétuer que des momens. Quelles armes plus douces que la pudeur, eût pû donner cette même nature au sexe qu'elle destinoit à se défendre ?

Les desirs sont égaux, disent les disciples d'Antisthène : mais, répond M. Rousseau, y a-t-il de part & d'autre mêmes raisons de les satisfaire ? Que deviendroit l'espece humaine, si l'ordre de l'attaque & de la défense étoit changé ? l'assaillant choisiroit au hasard des tems où la victoire seroit impossible ; l'assailli seroit laissé en paix, quand il auroit besoin de se rendre, & poursuivi sans relâche, quand il seroit trop foible pour succomber ; enfin le pouvoir & la volonté toujours en discorde, ne laissant jamais partager les desirs, l'amour ne seroit plus le soutien de la nature, il en seroit le destructeur & le fléau.

Si les deux sexes avoient également fait & reçu les avances, la vaine importunité n'eût point été sauvée ; des feux toujours languissans dans une ennuyeuse liberté, ne se fussent jamais irrités ; le plus doux de tous les sentimens eût à peine effleuré le c?ur humain, & son objet eût été mal rempli. L'obstacle apparent qui semble éloigner cet objet, est au fond ce qui le rapproche. Les desirs voilés par la honte, n'en deviennent que plus séduisans ; en les gênant, la pudeur les enflamme ; ses craintes, ses détours, ses réserves, ses timides aveux, sa tendre & naïve finesse, disent mieux ce qu'elle croit taire, que la passion ne le dit sans elle ; c'est elle qui donne du prix aux faveurs & de la douceur aux refus. Le véritable amour possede en effet ce que la seule pudeur lui dispute ; ce mélange de foiblesse & de modestie, le rend plus touchant & plus tendre ; moins il obtient, plus la valeur de ce qu'il obtient en augmente, & c'est ainsi qu'il jouit à la fois de ses privations & de ses plaisirs.

Pourquoi, réplique-t-on, ce qui n'est pas honteux à l'homme le seroit-il à la femme ? pourquoi l'un des deux sexes se feroit-il un crime de ce que l'autre se croit permis ? Je réponds encore avec M. Rousseau, que les conséquences ne sont pas les mêmes des deux côtés. Les austeres devoirs de la femme dérivent de ce point qu'un enfant doit avoir un pere. J'ajoute enfin qu'ainsi l'a voulu la nature ; c'est un crime d'étouffer sa voix.

S'il est vrai que l'honnêteté est la crainte secrette de l'ignominie, & qu'en même tems presque toutes les nations du monde anciennes & modernes ont cru devoir observer les regles de l'honnêteté & de la pudeur, il seroit bien absurde de les violer dans la punition des crimes, qui doit toujours avoir pour objet le rétablissement de l'ordre.

Les orientaux qui ont exposé des femmes à des éléphans dressés par un abominable genre de supplice, ont-ils voulu faire violer la loi par la loi ?

Un ancien usage des Romains défendoit de faire mourir les filles qui n'étoient pas nubiles. Tibere trouva l'expédient de les faire violer par le bourreau avant que de les envoyer au supplice ; tyran subtil & cruel, il détruisoit les m?urs pour conserver les coutumes.

Lorsque la magistrature japonnoise a fait exposer dans les places publiques les femmes nues, & les a obligées de marcher à la maniere des bêtes, elle a fait frémir la pudeur ; mais lorsqu'elle a voulu contraindre une mere, lorsqu'elle a voulu contraindre un fils? elle a fait frémir la nature.

Il y a d'autres pays où par le climat, le physique de l'amour a presque une force invincible, l'attaque y est sure, la résistance nulle. C'est ainsi que les choses se passent à Patane, à Bantam, & dans les petits royaumes de Guinée. Quand les femmes, dit M. Smith, y rencontrent un homme, elles le saisissent, & le menacent de le dénoncer à leur mari, s'il les méprise ; mais dans ce pays là, les deux sexes ont perdu jusqu'à leurs propres lois. Il est heureux de vivre dans nos régions tempérées, où le sexe qui a le plus d'agrément embellit la société, & où les femmes pudiques se réservant aux plaisirs d'un seul, servent encore à l'amusement de tous. Barbeyrac. Esprit des lois. J. J. Rousseau. (D. J.)

Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

Wiktionnaire


Nom commun - français

pudeur \py.d??\ féminin (pluriel à préciser)

  1. Honte honnête, mouvement excité par l'appréhension de ce qui blesse ou peut blesser la décence, la modestie, l'honnêteté.
    • Elle a remis une robe ; elle me cache tous les beaux secrets qu'elle cache à tous ; elle est rentrée dans le deuil de sa pudeur. (Henri Barbusse, L'Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • Élevées au contact des animaux, initiées dès leur plus jeune âge aux « mystères du sexe », elles n'étaient pas paralysées par la pudeur : elles étaient franches du collier. (Alain Derville, Quarante générations de Français face au sacré: essai d'histoire religieuse de la France (500-1500), p.245, Presses Universitaires du Septentrion, 2006)
    • Elle était plus que nue. Elle n'avait plus de chapeau, plus de vêtements et plus aucune pudeur. Plutôt que de filer se rhabiller dans la remise située derrière la petite scénette, elle a commencé à avancer en direction du bar... (Arnaud Le Guilcher, Capitaine frites, éd. Robert Laffont, 2016)
    • Épargnez, ménagez, respectez la pudeur de cette jeune fille.
  2. Discrétion, retenue ou délicatesse qui empêche de dire, d'entendre ou de faire certaines choses sans embarras.
    • Puis, elle avait cette extrême délicatesse de la femme, cette ravissante pudeur de sentiment qui consiste à taire une plainte inutile, à ne pas prendre un avantage quand le triomphe doit humilier le vainqueur et le vaincu. (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Il a eu la pudeur de ne point me parler de son aventure.
    • Il a eu assez peu de pudeur pour s'adjuger lui- même la meilleure part.
    • C'est un homme qui loue tout le monde sans pudeur.
    • Ne lui donnez pas tant de louanges en face, ménagez, épargnez sa pudeur.
    • C'est un homme sans pudeur, C'est un homme qui ne rougit de rien.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


PUDEUR, subst. fém.

A. ?
1. Disposition, propension à se retenir de montrer, d'observer, de faire état de certaines parties de son corps, principalement celles de nature sexuelle, ou de montrer, d'observer, de faire état de choses considérées comme étant plus ou moins directement d'ordre sexuel; attitude de quelqu'un qui manifeste une telle disposition. Synon. pudicité; anton. indécence, impudeur, impudicité.Pudeur chaste, comique, émouvante, évidente, excessive, farouche, naturelle; pudeur d'autruche; défaut, manque de pudeur. Toujours l'idée qu'un homme l'accoucherait, l'avait révoltée. C'était en elle une pudeur maladive de femme coquette (Zola, Joie de vivre, 1884, p. 1080).Les fenêtres sont grillées jusqu'à mi-hauteur par de petites lattes de frêne, comme la pudeur musulmane l'exige (Farrère, Homme qui assass., 1907, p. 104).L'on se soulageait partout et n'importe où, dans les rues comme dans les champs, sans pudeur aucune (Green, Journal, 1953, p. 224):
1. ... il avait connu une distinguée et charmante fille qui (...) avait fait naufrage et était restée dix-huit jours sur un radeau. Elle confessait qu'au bout de trois ou quatre jours, toute pudeur était évanouie et que l'on faisait ses besoins l'un devant l'autre... Goncourt, Journal, 1888, p. 801.
? Expr. fam. Père la pudeur. Homme dont la morale s'effarouche facilement. (Dict. xixeet xxes.).
? DR. Attentat*, outrage* à la pudeur; attenter* à la pudeur (de qqn).
? [Avec un compl.]
? [indiquant ce qui manifeste la pudeur] Cette pornocratie qui depuis trente ans a fait reculer en France la pudeur publique (Proudhon, Pornocratie, 1865, p. 3).
? [indiquant ce qu'on retient de faire, de dévoiler] Il est beaucoup plus contre la pudeur de se mettre au lit avec un homme qu'on n'a vu que deux fois, après trois mots latins dits à l'église, que de céder malgré soi à un homme qu'on adore depuis deux ans (Stendhal, Amour, 1822, p. 51).N'y a-t-il donc que la pudeur du corps? Pourquoi la pudeur de l'âme n'existerait-elle pas? « J'hésite à montrer ces nudités à mon directeur », dit-elle (Vigny, Journal poète, 1843, p. 1204).Les filles de treize à quinze ans, celles qui n'avaient encore ni peur de l'homme, ni pudeur corporelle (Colette, Chambre d'hôtel, 1940, p. 40).
2. Gén. au plur. Manifestation de pudeur. La pièce n'est qu'un prétexte pour mettre en scène, à chaque acte, un salon de bordel. Rien que des pudeurs d'actrices déshabillées à coups de ciseaux, des jupons courts et des corsets de rien (Goncourt, Journal, 1860, p. 864).Elle avait des délicatesses de sentiment, rares comme ses dentelles, avec des amulettes sur la peau et des pudeurs dans la dépravation (Flaub., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 209).
B. ?
1. Disposition, propension à se retenir de montrer, d'observer, de faire état de ce qui met en jeu (ou d'agir lorsque cela met en jeu) quelque chose qui touche de près à la personnalité, à la vie intime de quelqu'un, ou à l'essence de quelque chose; attitude de quelqu'un qui manifeste une telle disposition. Synon. décence, honte, réserve, retenue; anton. impudeur, inconvenance, indécence.Il était travaillé d'une pudeur, l'idée qu'on pourrait dévisager la jeune fille, l'aborder, plaisanter peut-être lui causait un insupportable malaise (Zola, L'?uvre, 1886, p. 112).Tous les vrais musiciens d'église ont éprouvé cette sorte de pudeur devant le texte sacré (Potiron, Mus. église, 1945, p. 115).Une pudeur, une gaucherie, une inhibition irrépressibles l'empêchaient de les importuner (Arnoux, Double chance, 1958, p. 213):
2. Quel dommage qu'un métier comme le nôtre ne fasse au fond qu'une part si médiocre à l'inspiration! Il y a en moi quelque chose, une sorte de préjugé ? pis encore ? un respect humain, une pudeur, voilà le mot ? oui, une pudeur imbécile qui me retient d'utiliser franchement un rêve. Bernanos, Crime, 1935, p. 833.
SYNT. Pudeur admirable, aimable, altière, charmante, craintive, étrange, extrême, fière, gênante, hypocrite, indéfinissable, invincible, naïve, ombrageuse, orgueilleuse, première, profonde, sauvage, simple, singulière, suprême, timide, touchante, vaine, véritable, vraie; fausse, grande pudeur.
? Sans pudeur. Sans vergogne. Anton. honteusement (v. ce mot B).Le fabricant (...) sacrifie toujours sans pudeur et sans scrupule à ses calculs les intérêts de la population (Monopole et impôt sel, 1833, p. 9).En Amérique, les politiciens gaspillent sans pudeur de gros impôts (Sorel, Réflex. violence, 1908, p. 78).Une pléiade de dessinateurs (...) démarquent sans pudeur l'?uvre des artistes d'autrefois (Viaux, Meuble Fr., 1962, p. 161).
a) [Avec un compl. indiquant ce qui manifeste de la pudeur]
? [Le compl. est adnominal] La pudeur de l'écrivain consiste à dévoiler le faux, et l'impudeur à dévoiler le vrai! (Lamart., Nouv. Confid., 1851, p. 7).Souvent il ne perd pas un seul de vos mouvements; mais il fait le mort, comme les insectes. Cette pudeur d'esprit est belle (Alain, Propos, 1923, p. 556).Une pudeur d'homme presque toujours plus délicate, plus sincère que la nôtre (Colette, Pays. et portr., 1954, p. 40).
? [Le compl. est un adj.] . Quant à Jos-Mari (...) par timidité et par pudeur virile, il cachait lui-même ses obscurs débats (Peyré, Matterhorn, 1939, p. 245).D'autres comme la Suisse ou les États-Unis d'Amérique, lui opposent une sorte de pudeur constitutionnelle (Mounier, Traité caract., 1946, p. 126).
b) [Avec un compl. indiquant ce qu'on se retient de faire, de dévoiler]
? [Le compl. est une prop. inf.] Un vieux c?ur qui s'éprend d'un jeune être éprouve une pudeur à lui témoigner le besoin qu'il a de lui (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1501).
? Loc. Avoir/n'avoir pas de (la) pudeur de + inf. Il y entra et ne vit pas dix personnes dans cette salle immense. Il eut quelque pudeur de se trouver là (Stendhal, Chartreuse, 1839, p. 95).Et n'ont-ils [les Français] donc pas de pudeur de montrer ainsi leur âme nue (Toulet, Tendres mén., 1904, p. 172).Certains avaient bien la pudeur de balbutier quelques regrets (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 561).
? Loc. Avoir/n'avoir pas la pudeur à l'endroit/vis-à-vis de qqc. En raison de la minime somme engagée par eux au début de l'entreprise, [ils] ne touchaient que très peu (...). C'est ce que la comtesse ignorait, Arnica ayant, de même qu'Amédée, grande pudeur à l'endroit du porte-monnaie (Gide, Caves, 1914, p. 764).
c) [Avec un compl. indiquant l'origine de la pudeur] Il s'arrête au seuil [de la mosquée] M. Fromentin a de ces pudeurs d'éducation et de nature (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 7, 1864, p. 116).Elle ne faisait aucune allusion à la possibilité de rencontrer Christophe. Par pudeur de souvenir et par fierté, elle ne pouvait se résoudre à le revoir (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1504).Grandeur d'âme. Le mot tombe, lentement, sur nos pudeurs de sentiment (L. Febvre, Blondel, [1940] ds Combats, 1953, p. 375).
d) [Subst. exprimant ce par quoi se manifeste la pudeur + de pudeur] Instinct, sentiment de pudeur. Des larmes de pudeur, qui roulèrent entre les beaux cils de MmeHulot, arrêtèrent net le garde national (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 11).MmeLeuillet fit un petit « oh! » de pudeur et se cacha encore plus étroitement dans la poitrine de son mari (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Vengeur, 1883, p. 913):
3. ... il s'aperçut alors que la main de Praileau tremblait assez fort, et par un mouvement de pudeur instinctive, il recula comme s'il eût vu quelque chose qu'il ne devait pas voir. Green, Moïra, 1950, p. 27.
2. Gén. au plur. Marque(s), expression(s) de pudeur. Entre inconnus qui s'abordent, la politesse se libère aisément des pudeurs inutiles (Estaunié, Ascension M. Baslèvre, 1919, p. 104).L'indifférence du moment présent à l'égard des pudeurs et réticences du dernier siècle reçoit aussi, dans ce livre, l'une de ses illustrations les plus complètes (Arts et litt., 1936, p. 42-3):
4. Tout s'avouait ensemble, tout ruisselait: les aveux confus brisés de pudeurs, les incises, les retours sur soi-même, les arrêts subits, suivis d'analyses pour expliquer son cas. Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 459.
Prononc. et Orth.: [pyd?:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1542 « appréhension de ce qui peut porter atteinte à la dignité personnelle, au respect de soi-même » (P. de Changy, Instit. de la femme chrest., p. 213 ds Gdf. Compl.); 2. a) 1580 « appréhension, gêne devant les réalités sexuelles » (Montaigne, Essais, II, 15, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p. 615); b) 1635 spéc. « vertu d'une femme chaste » (Corneille, Médée, I, 4); c) 1690 « la décence telle qu'elle est définie par les convenances ou les règles d'une société donnée » (Fur.: le Magistrat doit empêcher ce qui est contre la pudeur et l'honnesteté publique); 3. a) 1606 « sentiment d'honneur » (Guillaume du Vair, Suassion de l'arrest pour... la loi salique, 513 ds Actions... oratoires, éd. R. Radouant, p. 126: tous ceux qui se disent encores François et qui ont quelque reste de pudeur); b) 1673 « retenue qui empêche de manifester ses sentiments, ses idées » (Boileau, Epîtres, III, 5 ds ?uvres, éd. F. Escal, p. 110: Si toûjours dans leur ame [des Protestants] une pudeur rebelle, Prests d'embrasser l'Eglise, au Presche les rappelle); 4. a) 1607 « sentiment de honte, de confusion devant ce qui peut choquer, blesser la délicatesse » (E. Pasquier, Recherches de la France, Paris, Laurent Sonnius, p. 651... (chose pleine de honte et de pudeur) Ogine veusve de Charles, convola en secondes nopces avecq Aldebert); b) 1668, 27 déc. « modestie; peur des louanges excessives » (Chapelain, A. M. de Gronovius ds Lettres, éd. Ph. Tamizey de Larroque, t. 1, p. 610b). Empr. au lat.pudor, pudoris « sentiment de réserve, de retenue, de honte, de délicatesse; honneur; honte, déshonneur, opprobre ». Fréq. abs. littér.: 1 907. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2 895, b) 2 849; xxes.: a) 2 912, b) 2 361.

PUDEUR, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1542 « appréhension de ce qui peut porter atteinte à la dignité personnelle, au respect de soi-même » (P. de Changy, Instit. de la femme chrest., p. 213 ds Gdf. Compl.); 2. a) 1580 « appréhension, gêne devant les réalités sexuelles » (Montaigne, Essais, II, 15, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p. 615); b) 1635 spéc. « vertu d'une femme chaste » (Corneille, Médée, I, 4); c) 1690 « la décence telle qu'elle est définie par les convenances ou les règles d'une société donnée » (Fur.: le Magistrat doit empêcher ce qui est contre la pudeur et l'honnesteté publique); 3. a) 1606 « sentiment d'honneur » (Guillaume du Vair, Suassion de l'arrest pour... la loi salique, 513 ds Actions... oratoires, éd. R. Radouant, p. 126: tous ceux qui se disent encores François et qui ont quelque reste de pudeur); b) 1673 « retenue qui empêche de manifester ses sentiments, ses idées » (Boileau, Epîtres, III, 5 ds ?uvres, éd. F. Escal, p. 110: Si toûjours dans leur ame [des Protestants] une pudeur rebelle, Prests d'embrasser l'Eglise, au Presche les rappelle); 4. a) 1607 « sentiment de honte, de confusion devant ce qui peut choquer, blesser la délicatesse » (E. Pasquier, Recherches de la France, Paris, Laurent Sonnius, p. 651... (chose pleine de honte et de pudeur) Ogine veusve de Charles, convola en secondes nopces avecq Aldebert); b) 1668, 27 déc. « modestie; peur des louanges excessives » (Chapelain, A. M. de Gronovius ds Lettres, éd. Ph. Tamizey de Larroque, t. 1, p. 610b). Empr. au lat.pudor, pudoris « sentiment de réserve, de retenue, de honte, de délicatesse; honneur; honte, déshonneur, opprobre ».

Pudeur au Scrabble


Le mot pudeur vaut 9 points au Scrabble.

pudeur

Informations sur le mot pudeur - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot pudeur au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

pudeur

Les mots proches de Pudeur

PuddlagePudeurPudibond, ondePudibondagePudicitéPudiquePudiquementpuddingpuddingspuddlepudeurpudeurspudibondpudibondepudibonderiepudibonderiespudibondespudibondspudicitépudiquepudiquementpudiques


Mots du jour


Vigilante     Cheville     Arrhes     Stratagème     Puer     Épie     Pharaon     Brechet     Salir     Débarbarisé, ée     

Les citations avec le mot Pudeur


  1. L'habit pare le corps et la pudeur le visage.

    Auteur : Proverbes grecs - Source : Proverbe


  2. Dire que l'on va bien en toutes circonstances, ce n'est pas de l'hypocrisie, ce serait plutôt de la pudeur.

    Auteur : Claire Berest - Source : Bellevue (2016)


  3. Être léger, visiblement, c'est démasquer les vaniteux. C'est inquiéter les imposteurs. C'est confondre les méchants. C'est opposer la grâce à la mauvaise humeur. C'est donner en outre un témoignage exquis de pudeur morale...

    Auteur : Jean Piat - Source : Je vous aime bien, monsieur Guitry (2002)


  4. La femme, c'est la beauté. Beaucoup de tendresse, un peu de faiblesse, la pudeur, la timidité, la fluctuation, l'a peu près, je ne sais combien de courbes aimables (dans l'allure et le mouvement, aussi bien que dans les formes), voilà la beauté, la grâce.

    Auteur : Jules Michelet - Source : L'Amour (1859)


  5. La vérité est une femme: ses voiles, ses pudeurs et ses mensonges lui appartiennent essentiellement.

    Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Sans référence


  6. Le christianisme n'a pas inventé la pudeur; il en a inventé l'hypocrisie.

    Auteur : Remy de Gourmont - Source : Epilogues (3), août 1902


  7. Humour: pudeur, jeu d'esprit. C'est la propreté morale et quotidienne de l'esprit. Je me fais une haute idée morale et littéraire de l'humour.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 23 février 1910


  8. Rien ne met mieux en évidence la pudeur masculine que de jolies jambes féminines : dès qu'un homme en aperçoit, il baisse les yeux.

    Auteur : Noctuel - Source : Sans référence


  9. Moi-même (je l'avoue avec quelque pudeur),
    Charmé de mon pouvoir, et plein de ma grandeur,
    Ces noms de roi des rois et de chef de la Grèce,
    Chatouilloient de mon coeur l'orgueilleuse foiblesse.


    Auteur : Jean Racine - Source : Iphigénie en Aulide (1674), I, 1, Agamemnon


  10. J'aimerais, parents, que vous n'écrasiez pas sous des railleries défleurissantes un rêve qui a sa pudeur, et son romantisme.

    Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : Paris de ma fenêtre, 25 décembre 1940


  11. Une maladie, un deuil, on en parle. ... mais un chagrin d'amour scelle les mots au bord des lèvres comme si une incompréhensible pudeur devait les retenir nous empêchant de les communiquer aux autres.

    Auteur : Eve Belisle - Source : Pension de famille (1984)


  12. La pudeur est une question d'éclairage.

    Auteur : Etienne Rey - Source : De l'amour de Stendhal


  13. Je suis pour qu'on sanctionne l'impudeur des femmes enceintes. Qu'on m'épargne ces obésités obscènes.

    Auteur : Louis Calaferte - Source : Paragraphe (1974)


  14. La vraie pudeur de la femme est un mur mitoyen. N'allez pas, imprudent, le dégrader vous-même, car il s'effritera, à la longue fera brèche, et les voisins entreront chez vous.

    Auteur : Jules Renard - Source : L'Ecornifleur (1892)


  15. Trop de pudeur est sans doute un défaut; mais le mariage lève bien des scrupules.

    Auteur : Alfred de Musset - Source : On ne badine pas avec l'amour (1834)


  16. S'il suffisait d'être sincère pour être original, nous serions tous artistes! C'est pourquoi, celui dont la pudeur hésite, peut commencer par recopier les pages des auteurs qui lui ont plu, les sentences, les vers.

    Auteur : Jean Guitton - Source : Le Travail intellectuel (1951)


  17. Les gitans ont des pudeurs de violette.

    Auteur : Christian Bobin - Source : L'homme-joie (2012)


  18. Il est plaisant qu'on ait fait une loi de la pudeur aux femmes, qui n'estiment dans les hommes que l'effronterie.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  19. Il est plaisant qu'on ai fait une loi de la pudeur aux femmes, qui n'estiment dans les hommes que l'effronterie.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  20. Je ne suis pas là pour raconter ta vie, toi qui aimais si peu en parler. Tu as la pudeur de ceux qui ont grandi seul, je ne te mettrai pas mal à l’aise, j’ai la même que toi. Tu m’as appris à en être fière, à l’assumer. Je voudrais que tu voies tous ces gens qui t’aiment autour de toi, autour de Macha.

    Auteur : Agnès Martin-Lugand - Source : La Datcha (2021)


  21. Il y a sûrement beaucoup de honte à être heureux, non pas à la vue de certaines misères mais lorsque le bonheur semble narguer. Ce défaut les Kabyles ne l'ont pas. Par pudeur le riche se cache pour bien manger et le pauvre pour avoir faim à son aise.

    Auteur : Mouloud Feraoun - Source : La Terre et le Sang (1953)


  22. Il n'y a que le premier obstacle qui coûte à vaincre, la pudeur ; on avale après la honte.

    Auteur : Jacques Bénigne Bossuet - Source : Pensées Chrétiennes et Morales, IX


  23. J'enviais parfois l'impudeur de ceux qui parlent d'eux pendant des heures, perfusés à l'égocentrisme douillet.

    Auteur : David Foenkinos - Source : Je vais mieux (2013)


  24. Morne esprit, autrefois amoureux de la lutte,
    L'Espoir, dont l'éperon attisait ton ardeur,
    Ne veut plus t'enfourcher! Couche-toi sans pudeur,
    Vieux cheval dont le pied à chaque obstacle butte.


    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Les Fleurs du Mal (1857), LXXX - Le goût du néant


  25. Les femmes attachent de l'importance à la pudeur physique pour avoir moins à se soucier de la pudeur morale.

    Auteur : Etienne Rey - Source : Sans référence


Les citations du Littré sur Pudeur


  1. Ces airs mondains et affectés, si contraires à la pudeur et à la retenue de votre sexe

    Auteur : BOURDAL. - Source : Myst. Pentec. t. I, p. 462


  2. Vous qu'il prit à témoins d'une immortelle ardeur, Quand, par un faux serment, il vainquit ma pudeur

    Auteur : Corneille - Source : Médée, I, 4


  3. Qu'on lise les préfaces de nos prosailleurs et rimailleurs, on y voit une jactance sans pudeur et sans borne

    Auteur : LAHARPE - Source : Corresp. littér. n° CLXVIII


  4. Utile decence de nostre virginale pudeur, si elle pouvoit interdire ceste descouverte

    Auteur : MONT. - Source : III, 5


  5. Cette soumission [du roi de Prusse] n'a point encore rassuré Napoléon ; à sa force, il ajoute la feinte, les forteresses que, par pudeur, il laisse à Frédéric, sa défiance en convoite encore l'occupation

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. I, 2


  6. Voilà l'opinion où nous sommes ; et si la pudeur nous empêche de nous en déclarer ouvertement....

    Auteur : BOURD. - Source : ib. p. 117


  7. Les poëtes ont eu peut-être plus de raison qu'ils ne pensaient : la fierté d'une femme n'est pas simplement la pudeur sévère, l'amour du devoir, mais le haut prix que son amour-propre met à sa beauté

    Auteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Fierté.


  8. Pudeur, dont on ne s'est servi que depuis M. Desportes, qui en a usé le premier, à ce que j'ai entendu dire

    Auteur : VAUGEL. - Source : Rem. t. II, p. 979, dans POUGENS


  9. C'est un gouffre où la pudeur ne peut éviter un triste naufrage

    Auteur : PATRU - Source : Plaidoyer 11, dans RICHELET


  10. Moins d'ennemis attaquent leur pudeur [des femmes du monde] ; Les autres [les cloîtrées] n'ont pour un seul adversaire : Tentation, fille d'oisiveté !

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Mazet.


  11. Aimant mieux renoncer à la vie qu'à la pudeur

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuv. t. VII, p. 252, dans POUGENS


  12. Une pièce qui tient sans cesse la pudeur en alarme, et salit à tout moment l'imagination

    Auteur : Molière - Source : Critique, 3


  13. Elle tombe, et, tombant, range ses vêtements ; Dernier trait de pudeur même aux derniers moments

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Filles de Minée.


  14. Une noble pudeur à tout ce que vous faites Donne un prix que n'ont point ni la pourpre ni l'or

    Auteur : Jean Racine - Source : Esth. III, 4


  15. Il reste aux meilleurs bourgeois une certaine pudeur qui les empêche de se parer d'une couronne de marquis, trop satisfaits de la comtale

    Auteur : LA BRUY. - Source : XIV


  16. Si toujours dans leur âme une pudeur rebelle. Prêts d'embrasser l'Église, au prêche les rappelle

    Auteur : BOILEAU - Source : Épître III


  17. Quand est-ce que j'entendrai cette bienheureuse nouvelle : ses femmes [de Paris] ne s'arment plus contre la pudeur, ses enfants ne soupirent plus après les plaisirs mortels, et ne livrent plus en proie leur âme à leurs yeux ?

    Auteur : BOSSUET - Source : Serm. Résurr. dern. 1


  18. Moi-même, je l'avoue avec quelque pudeur.... Ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouillait de mon coeur l'orgueilleuse faiblesse

    Auteur : Jean Racine - Source : Iph. I, 1


  19. Les hommes corrompus n'ont aucune pudeur, et ils sont toujours prêts à toutes sortes de bassesses

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. XIV


  20. Tandis que vous avez vécu avec pudeur et avec innocence, vous n'avez pas douté....

    Auteur : MASS. - Source : Car. Doutes.


  21. Ces sources d'un amas d'équivoques infâmes Dont on vient faire insulte à la pudeur des femmes

    Auteur : Molière - Source : Fem. sav. III, 6


  22. Les pâles violettes de la mort se confondaient sur ses joues avec les roses de la pudeur

    Auteur : BERN. DE ST-PIERRE - Source : Paul et Virginie


  23. Mais la pudeur peut tout sur l'esprit d'une fille

    Auteur : Corneille - Source : Théod. II, 7


  24. Par là il donna le premier l'exemple de ces incestes [mariage du frère et de la soeur] qui fut suivi de la plupart des successeurs de Cambyse, quelque contraire qu'il soit à la pudeur et au bon ordre

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuv. t. II, p. 326, dans POUGENS


  25. Il reste encore aux meilleurs bourgeois une certaine pudeur qui les empêche de se parer d'une couronne de marquis, trop satisfaits de la comtale ; quelques-uns même ne vont pas la rechercher fort loin, et la font passer de leur enseigne à leur carrosse

    Auteur : LA BRUY. - Source : XIV




Les mots débutant par Pud  Les mots débutant par Pu

Une suggestion ou précision pour la définition de Pudeur ? -


Mise à jour le samedi 13 décembre 2025 à 09h43











 -  Paix  -  Papa  -  Paradis  -  Paradoxe  -  Paraître  -  Pardon  -  Pardonner  -  Parent  -  Paresse  -  Parler  -  Parole  -  Parole chanson  -  Partage  -  Partir  -  Pas  -  Passé  -  Passé  -  Passion  -  Passoire  -  Patience  -  Patient  -  Patrie  -  Patriotisme  -  Pauvre  -  Pauvrete  -  Pauvreté  -  Payer  -  Pays  -  Paysan  -  Péché  -  Peche  -  Pédagogie  -  Pédanterie  -  Peine  -  Peinture  -  Pensée  -  Pensées  -  Penser  -  Perception  -  Père  -  Père noel  -  Père fils  -  Amour Papa  -  Enfants Père  -  Amour Père  -  Aime Père  -  Aime Papa  -  Père coeur  -  Père enfant  -  Père Mère  -  Père Fille  -  Père Fils  -  Fête des Pères  -  Bonne fête des pères  -  Perfection  -  Perfidie  -  Permanence  -  Perséverance  -  Personnage  -  Personnalité  -  Personne  -  Persuader  -  Pessimisme  -  Peuple  -  Peur  -  Philosophie  -  Phrases  -  Physiologie  -  Physique  -  Piano  -  Piege  -  Piston  -  Pitie  -  Pitié  -  Plagiat  -  Plaindre  -  Plaire  -  Plaisir  -  Plannification  -  Pleonasme  -  Pleur  -  Pleurer  -  Poésie  -  Poesie  -  Poète  -  Poete  -  Pognon  -  Police  -  Politesse  -  Politicien  -  Politique  -  Ponctualite  -  Populaire  -  Popularité  -  Pornographie  -  Porte  -  Posologie  -  Posséder  -  Postérité  -  Pouvoir  -  Prédiction  -  Préférence  -  Préjugé  -  Prendre  -  Présent  -  Président  -  Pret  -  Prétention  -  Prévoir  -  Prier  -  Principes  -  Prison  -  Privilege  -  Prix  -  Probabilite  -  Probleme  -  Producteur  -  Profit  -  Progres  -  Proletariat  -  Promenade  -  Promesse  -  Promettre  -  Prononciation  -  Proposer  -  Propriété  -  Prose  -  Prostituée  -  Prouver  -  Proverbe  -  Prudence  -  Psychanalyse  -  Psychologie  -  Psychose  -  Publicité  -  Pucelage  -  Pudeur  -  Punition  -  Pureté

Liste des mots et définitions commençant par


Etendez votre recherche :   Citation sur pudeurPoèmes pudeurProverbes pudeur

La définition du mot Pudeur est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Pudeur sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Pudeur présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.