Définition de « pudeur »


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NOM genre (f) de 2 syllabes
Une définition simple : pudeur (f)

  • Honte honnête, mouvement excité par l’appréhension de ce qui blesse ou peut blesser la décence, la modestie, l’honnêteté. - Pudeur virginale. - C’est un reste de pudeur qui l’a retenu. - C’est avoir perdu toute pudeur que d’oser agir ainsi. - Il n’a aucune pudeur. - Épargnez, ménagez, respectez la pudeur de cette jeune fille. - Rougir de pudeur. - La pudeur paraît sur son visage. - Des discours qui offensent, qui blessent la pudeur.

  • (ucf|discrétion), retenue ou délicatesse qui empêche de dire, d’entendre ou de faire certaines choses sans embarras. - Rougir de pudeur. - Il a eu la pudeur de ne point me parler de son aventure. - Il a eu assez peu de pudeur pour s’adjuger lui- même la meilleure part. - C’est un homme qui loue tout le monde sans pudeur. - Ne lui donnez pas tant de louanges en face, ménagez, épargnez sa pudeur. - C’est un homme sans pudeur, C’est un homme qui ne rougit de rien.
    Expression : attentat à la pudeur

    Approchant : impudent, impudeur, impudique, impudiquement, pudique, pudibond, pudibonderie

    Antonyme : impudeur, immodestie, indécence



    Définitions de « pudeur »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    PUDEUR, subst. fém.

    A. ?
    1. Disposition, propension à se retenir de montrer, d'observer, de faire état de certaines parties de son corps, principalement celles de nature sexuelle, ou de montrer, d'observer, de faire état de choses considérées comme étant plus ou moins directement d'ordre sexuel; attitude de quelqu'un qui manifeste une telle disposition. Synon. pudicité; anton. indécence, impudeur, impudicité.Pudeur chaste, comique, émouvante, évidente, excessive, farouche, naturelle; pudeur d'autruche; défaut, manque de pudeur. Toujours l'idée qu'un homme l'accoucherait, l'avait révoltée. C'était en elle une pudeur maladive de femme coquette (Zola, Joie de vivre, 1884, p. 1080).Les fenêtres sont grillées jusqu'à mi-hauteur par de petites lattes de frêne, comme la pudeur musulmane l'exige (Farrère, Homme qui assass., 1907, p. 104).L'on se soulageait partout et n'importe où, dans les rues comme dans les champs, sans pudeur aucune (Green, Journal, 1953, p. 224):
    1. ... il avait connu une distinguée et charmante fille qui (...) avait fait naufrage et était restée dix-huit jours sur un radeau. Elle confessait qu'au bout de trois ou quatre jours, toute pudeur était évanouie et que l'on faisait ses besoins l'un devant l'autre... Goncourt, Journal, 1888, p. 801.
    ? Expr. fam. Père la pudeur. Homme dont la morale s'effarouche facilement. (Dict. xixeet xxes.).
    ? DR. Attentat*, outrage* à la pudeur; attenter* à la pudeur (de qqn).
    ? [Avec un compl.]
    ? [indiquant ce qui manifeste la pudeur] Cette pornocratie qui depuis trente ans a fait reculer en France la pudeur publique (Proudhon, Pornocratie, 1865, p. 3).
    ? [indiquant ce qu'on retient de faire, de dévoiler] Il est beaucoup plus contre la pudeur de se mettre au lit avec un homme qu'on n'a vu que deux fois, après trois mots latins dits à l'église, que de céder malgré soi à un homme qu'on adore depuis deux ans (Stendhal, Amour, 1822, p. 51).N'y a-t-il donc que la pudeur du corps? Pourquoi la pudeur de l'âme n'existerait-elle pas? « J'hésite à montrer ces nudités à mon directeur », dit-elle (Vigny, Journal poète, 1843, p. 1204).Les filles de treize à quinze ans, celles qui n'avaient encore ni peur de l'homme, ni pudeur corporelle (Colette, Chambre d'hôtel, 1940, p. 40).
    2. Gén. au plur. Manifestation de pudeur. La pièce n'est qu'un prétexte pour mettre en scène, à chaque acte, un salon de bordel. Rien que des pudeurs d'actrices déshabillées à coups de ciseaux, des jupons courts et des corsets de rien (Goncourt, Journal, 1860, p. 864).Elle avait des délicatesses de sentiment, rares comme ses dentelles, avec des amulettes sur la peau et des pudeurs dans la dépravation (Flaub., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 209).
    B. ?
    1. Disposition, propension à se retenir de montrer, d'observer, de faire état de ce qui met en jeu (ou d'agir lorsque cela met en jeu) quelque chose qui touche de près à la personnalité, à la vie intime de quelqu'un, ou à l'essence de quelque chose; attitude de quelqu'un qui manifeste une telle disposition. Synon. décence, honte, réserve, retenue; anton. impudeur, inconvenance, indécence.Il était travaillé d'une pudeur, l'idée qu'on pourrait dévisager la jeune fille, l'aborder, plaisanter peut-être lui causait un insupportable malaise (Zola, L'?uvre, 1886, p. 112).Tous les vrais musiciens d'église ont éprouvé cette sorte de pudeur devant le texte sacré (Potiron, Mus. église, 1945, p. 115).Une pudeur, une gaucherie, une inhibition irrépressibles l'empêchaient de les importuner (Arnoux, Double chance, 1958, p. 213):
    2. Quel dommage qu'un métier comme le nôtre ne fasse au fond qu'une part si médiocre à l'inspiration! Il y a en moi quelque chose, une sorte de préjugé ? pis encore ? un respect humain, une pudeur, voilà le mot ? oui, une pudeur imbécile qui me retient d'utiliser franchement un rêve. Bernanos, Crime, 1935, p. 833.
    SYNT. Pudeur admirable, aimable, altière, charmante, craintive, étrange, extrême, fière, gênante, hypocrite, indéfinissable, invincible, naïve, ombrageuse, orgueilleuse, première, profonde, sauvage, simple, singulière, suprême, timide, touchante, vaine, véritable, vraie; fausse, grande pudeur.
    ? Sans pudeur. Sans vergogne. Anton. honteusement (v. ce mot B).Le fabricant (...) sacrifie toujours sans pudeur et sans scrupule à ses calculs les intérêts de la population (Monopole et impôt sel, 1833, p. 9).En Amérique, les politiciens gaspillent sans pudeur de gros impôts (Sorel, Réflex. violence, 1908, p. 78).Une pléiade de dessinateurs (...) démarquent sans pudeur l'?uvre des artistes d'autrefois (Viaux, Meuble Fr., 1962, p. 161).
    a) [Avec un compl. indiquant ce qui manifeste de la pudeur]
    ? [Le compl. est adnominal] La pudeur de l'écrivain consiste à dévoiler le faux, et l'impudeur à dévoiler le vrai! (Lamart., Nouv. Confid., 1851, p. 7).Souvent il ne perd pas un seul de vos mouvements; mais il fait le mort, comme les insectes. Cette pudeur d'esprit est belle (Alain, Propos, 1923, p. 556).Une pudeur d'homme presque toujours plus délicate, plus sincère que la nôtre (Colette, Pays. et portr., 1954, p. 40).
    ? [Le compl. est un adj.] . Quant à Jos-Mari (...) par timidité et par pudeur virile, il cachait lui-même ses obscurs débats (Peyré, Matterhorn, 1939, p. 245).D'autres comme la Suisse ou les États-Unis d'Amérique, lui opposent une sorte de pudeur constitutionnelle (Mounier, Traité caract., 1946, p. 126).
    b) [Avec un compl. indiquant ce qu'on se retient de faire, de dévoiler]
    ? [Le compl. est une prop. inf.] Un vieux c?ur qui s'éprend d'un jeune être éprouve une pudeur à lui témoigner le besoin qu'il a de lui (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1501).
    ? Loc. Avoir/n'avoir pas de (la) pudeur de + inf. Il y entra et ne vit pas dix personnes dans cette salle immense. Il eut quelque pudeur de se trouver là (Stendhal, Chartreuse, 1839, p. 95).Et n'ont-ils [les Français] donc pas de pudeur de montrer ainsi leur âme nue (Toulet, Tendres mén., 1904, p. 172).Certains avaient bien la pudeur de balbutier quelques regrets (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 561).
    ? Loc. Avoir/n'avoir pas la pudeur à l'endroit/vis-à-vis de qqc. En raison de la minime somme engagée par eux au début de l'entreprise, [ils] ne touchaient que très peu (...). C'est ce que la comtesse ignorait, Arnica ayant, de même qu'Amédée, grande pudeur à l'endroit du porte-monnaie (Gide, Caves, 1914, p. 764).
    c) [Avec un compl. indiquant l'origine de la pudeur] Il s'arrête au seuil [de la mosquée] M. Fromentin a de ces pudeurs d'éducation et de nature (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 7, 1864, p. 116).Elle ne faisait aucune allusion à la possibilité de rencontrer Christophe. Par pudeur de souvenir et par fierté, elle ne pouvait se résoudre à le revoir (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1504).Grandeur d'âme. Le mot tombe, lentement, sur nos pudeurs de sentiment (L. Febvre, Blondel, [1940] ds Combats, 1953, p. 375).
    d) [Subst. exprimant ce par quoi se manifeste la pudeur + de pudeur] Instinct, sentiment de pudeur. Des larmes de pudeur, qui roulèrent entre les beaux cils de MmeHulot, arrêtèrent net le garde national (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 11).MmeLeuillet fit un petit « oh! » de pudeur et se cacha encore plus étroitement dans la poitrine de son mari (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Vengeur, 1883, p. 913):
    3. ... il s'aperçut alors que la main de Praileau tremblait assez fort, et par un mouvement de pudeur instinctive, il recula comme s'il eût vu quelque chose qu'il ne devait pas voir. Green, Moïra, 1950, p. 27.
    2. Gén. au plur. Marque(s), expression(s) de pudeur. Entre inconnus qui s'abordent, la politesse se libère aisément des pudeurs inutiles (Estaunié, Ascension M. Baslèvre, 1919, p. 104).L'indifférence du moment présent à l'égard des pudeurs et réticences du dernier siècle reçoit aussi, dans ce livre, l'une de ses illustrations les plus complètes (Arts et litt., 1936, p. 42-3):
    4. Tout s'avouait ensemble, tout ruisselait: les aveux confus brisés de pudeurs, les incises, les retours sur soi-même, les arrêts subits, suivis d'analyses pour expliquer son cas. Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 459.
    Prononc. et Orth.: [pyd?:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1542 « appréhension de ce qui peut porter atteinte à la dignité personnelle, au respect de soi-même » (P. de Changy, Instit. de la femme chrest., p. 213 ds Gdf. Compl.); 2. a) 1580 « appréhension, gêne devant les réalités sexuelles » (Montaigne, Essais, II, 15, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p. 615); b) 1635 spéc. « vertu d'une femme chaste » (Corneille, Médée, I, 4); c) 1690 « la décence telle qu'elle est définie par les convenances ou les règles d'une société donnée » (Fur.: le Magistrat doit empêcher ce qui est contre la pudeur et l'honnesteté publique); 3. a) 1606 « sentiment d'honneur » (Guillaume du Vair, Suassion de l'arrest pour... la loi salique, 513 ds Actions... oratoires, éd. R. Radouant, p. 126: tous ceux qui se disent encores François et qui ont quelque reste de pudeur); b) 1673 « retenue qui empêche de manifester ses sentiments, ses idées » (Boileau, Epîtres, III, 5 ds ?uvres, éd. F. Escal, p. 110: Si toûjours dans leur ame [des Protestants] une pudeur rebelle, Prests d'embrasser l'Eglise, au Presche les rappelle); 4. a) 1607 « sentiment de honte, de confusion devant ce qui peut choquer, blesser la délicatesse » (E. Pasquier, Recherches de la France, Paris, Laurent Sonnius, p. 651... (chose pleine de honte et de pudeur) Ogine veusve de Charles, convola en secondes nopces avecq Aldebert); b) 1668, 27 déc. « modestie; peur des louanges excessives » (Chapelain, A. M. de Gronovius ds Lettres, éd. Ph. Tamizey de Larroque, t. 1, p. 610b). Empr. au lat.pudor, pudoris « sentiment de réserve, de retenue, de honte, de délicatesse; honneur; honte, déshonneur, opprobre ». Fréq. abs. littér.: 1 907. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2 895, b) 2 849; xxes.: a) 2 912, b) 2 361.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    pudeur \py.d??\ féminin (pluriel à préciser)

    1. Honte honnête, mouvement excité par l'appréhension de ce qui blesse ou peut blesser la décence, la modestie, l'honnêteté.
      • Elle a remis une robe ; elle me cache tous les beaux secrets qu'elle cache à tous ; elle est rentrée dans le deuil de sa pudeur. (Henri Barbusse, L'Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
      • Élevées au contact des animaux, initiées dès leur plus jeune âge aux « mystères du sexe », elles n'étaient pas paralysées par la pudeur : elles étaient franches du collier. (Alain Derville, Quarante générations de Français face au sacré: essai d'histoire religieuse de la France (500-1500), p.245, Presses Universitaires du Septentrion, 2006)
      • Elle était plus que nue. Elle n'avait plus de chapeau, plus de vêtements et plus aucune pudeur. Plutôt que de filer se rhabiller dans la remise située derrière la petite scénette, elle a commencé à avancer en direction du bar... (Arnaud Le Guilcher, Capitaine frites, éd. Robert Laffont, 2016)
      • Épargnez, ménagez, respectez la pudeur de cette jeune fille.
    2. Discrétion, retenue ou délicatesse qui empêche de dire, d'entendre ou de faire certaines choses sans embarras.
      • Puis, elle avait cette extrême délicatesse de la femme, cette ravissante pudeur de sentiment qui consiste à taire une plainte inutile, à ne pas prendre un avantage quand le triomphe doit humilier le vainqueur et le vaincu. (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
      • Il a eu la pudeur de ne point me parler de son aventure.
      • Il a eu assez peu de pudeur pour s'adjuger lui- même la meilleure part.
      • C'est un homme qui loue tout le monde sans pudeur.
      • Ne lui donnez pas tant de louanges en face, ménagez, épargnez sa pudeur.
      • C'est un homme sans pudeur, C'est un homme qui ne rougit de rien.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    PUDEUR. n. f.
    Honte honnête, mouvement excité par l'appréhension de ce qui blesse ou peut blesser la décence, la modestie, l'honnêteté. Pudeur virginale. C'est un reste de pudeur qui l'a retenu. C'est avoir perdu toute pudeur que d'oser agir ainsi. Il n'a aucune pudeur. Épargnez, ménagez, respectez la pudeur de cette jeune fille. Rougir de pudeur. La pudeur paraît sur son visage. Des discours qui offensent, qui blessent la pudeur. Il se dit encore d'une Sorte de discrétion, de retenue ou de délicatesse qui empêche de dire, d'entendre ou de faire certaines choses sans embarras. Rougir de pudeur. Il a eu la pudeur de ne point me parler de son aventure. Il a eu assez peu de pudeur pour s'adjuger lui-même la meilleure part. C'est un homme qui loue tout le monde sans pudeur. Ne lui donnez pas tant de louanges en face, ménagez, épargnez sa pudeur. C'est un homme sans pudeur, C'est un homme qui ne rougit de rien.

    Littré

    PUDEUR (pu-deur) s. f.
    • 1Honte honnête causée par l'appréhension de ce qui peut blesser la décence. Pudeur, dont on ne s'est servi que depuis M. Desportes, qui en a usé le premier, à ce que j'ai entendu dire, Vaugelas, Rem. t. II, p. 979, dans POUGENS. Elle tombe, et, tombant, range ses vêtements?; Dernier trait de pudeur même aux derniers moments, La Fontaine, Filles de Minée. La nature a mis en nous la pudeur, c'est-à-dire la honte de nos imperfections, Montesquieu, Esp. XVI, 12. Mais je vois la pudeur s'avancer sur sa trace?; Ah?! qui peut séparer la pudeur de la grâce?? Delille, Imag. III. Et la pudeur enfin est la grâce de l'âme, Delille, ib.

      Fig. Tous mes écrits, enfants d'une chaste candeur, N'ont jamais fait rougir le front de la pudeur, Gilbert, Mon apologie.

    • 2Honte honnête causée par l'appréhension de ce qui peut blesser la modestie, l'honnêteté. La femme sainte et pleine de pudeur est une grâce qui passe toute grâce, Sacy, Bible, Ecclésiastique, XXVI, 19. La vraie chasteté de l'âme, la vraie pudeur chrétienne est de rougir du péché, Bossuet, Mar.-Thér. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur, Boileau, Art p. II. Une noble pudeur à tout ce que vous faites Donne un prix que n'ont point ni la pourpre ni l'or, Racine, Esth. III, 4. Quelle aimable pudeur sur leur visage est peinte?! Racine, ib. I, 2. Les hommes corrompus n'ont aucune pudeur, et ils sont toujours prêts à toutes sortes de bassesses, Fénelon, Tél. XI. Ainsi que l'honneur, La générosité, madame, a sa pudeur, Dufrény, Réconc. norm. IV, 4.

      Homme sans pudeur, homme qui ne rougit de rien.

    • 3Chasteté, en parlant d'une femme. Mais la pudeur peut tout sur l'esprit d'une fille, Corneille, Théod. II, 7. Vous qu'il prit à témoins d'une immortelle ardeur, Quand, par un faux serment, il vainquit ma pudeur, Corneille, Médée, I, 4. De l'austère pudeur les bornes sont passées, Racine, Phèd. III, 1.
    • 4Sorte de discrétion, de retenue, de modestie qui empêche de dire, d'entendre ou de faire certaines choses sans embarras. Il [l'ami] cherche vos besoins au fond de votre c?ur?; Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même, La Fontaine, Fabl. VIII, 11. Vous? Qui ne pûtes jamais écouter sans pudeur La louange la plus permise, La Fontaine, ib. X, 15. Si toujours dans leur âme [des ministres protestants] une pudeur rebelle, Près d'embrasser l'Église, au prêche les rappelle, Boileau, Ép. III. ? Votre fils me défend de poursuivre?; Je l'affligerais trop si j'osais achever?; J'imite sa pudeur et fuis votre présence, Racine, Phèd. v, 3. Moi-même, je l'avoue avec quelque pudeur? Ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouillait de mon c?ur l'orgueilleuse faiblesse, Racine, Iph. I, 1. Il n'accepte la place qu'en faisant bien sentir la noble pudeur qu'il avait de succéder à un des premiers géomètres de l'Europe, lui qui ne s'était nullement tourné de ce côté là, Fontenelle, Dangeau.

      La pudeur des lois, le respect que les lois inspirent. L'autorité établie pour maintenir l'ordre et la pudeur des lois, méritée par les excès qui les violent [remise entre les mains de ceux qui les violent en récompense de leurs excès], Massillon, Petit car. Exemples.


    HISTORIQUE

    XVIe s. Utile decence de nostre virginale pudeur, si elle pouvoit interdire ceste descouverte, Montaigne, III, 5.

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    Encyclopédie, 1re édition

    PUDEUR, s. f. (Morale.) c'est une honte naturelle, sage & honnête, une crainte secrette, un sentiment pour les choses qui peuvent apporter de l'infamie. Les femmes qui n'ont plus que le reste d'une pudeur ébranlée, ne font que de foibles efforts pour leur défense. Celles qui ont effacé de leur front jusqu'aux moindres traces de pudeur, l'éteignent bientôt entierement dans le fond de leur ame, & déposent sans retour le voile de l'honnêteté. La pudeur au contraire, fait passer une femme qui en est remplie par-dessus les outrages attentés contre son honneur ; elle aime mieux se taire sur ceux qui l'ont outragée, lorsqu'elle n'en peut parler qu'en mettant au jour des actions & des expressions qui seules allarment sa vertu.

    L'idée de la pudeur n'est point une chimere, un préjugé populaire, une tromperie des lois & de l'éducation. Tous les peuples se sont également accordés à attacher du mépris à l'incontinence des femmes ; c'est que la nature a parlé à toutes les nations. Elle a établi la défense, elle a établi l'attaque, & ayant mis des deux côtés des desirs, elle a placé dans l'un la témérité, & dans l'autre la honte. Elle a donné aux individus pour se conserver de longs espaces de tems, & ne leur a donné pour se perpétuer que des momens. Quelles armes plus douces que la pudeur, eût pû donner cette même nature au sexe qu'elle destinoit à se défendre ?

    Les desirs sont égaux, disent les disciples d'Antisthène : mais, répond M. Rousseau, y a-t-il de part & d'autre mêmes raisons de les satisfaire ? Que deviendroit l'espece humaine, si l'ordre de l'attaque & de la défense étoit changé ? l'assaillant choisiroit au hasard des tems où la victoire seroit impossible ; l'assailli seroit laissé en paix, quand il auroit besoin de se rendre, & poursuivi sans relâche, quand il seroit trop foible pour succomber ; enfin le pouvoir & la volonté toujours en discorde, ne laissant jamais partager les desirs, l'amour ne seroit plus le soutien de la nature, il en seroit le destructeur & le fléau.

    Si les deux sexes avoient également fait & reçu les avances, la vaine importunité n'eût point été sauvée ; des feux toujours languissans dans une ennuyeuse liberté, ne se fussent jamais irrités ; le plus doux de tous les sentimens eût à peine effleuré le c?ur humain, & son objet eût été mal rempli. L'obstacle apparent qui semble éloigner cet objet, est au fond ce qui le rapproche. Les desirs voilés par la honte, n'en deviennent que plus séduisans ; en les gênant, la pudeur les enflamme ; ses craintes, ses détours, ses réserves, ses timides aveux, sa tendre & naïve finesse, disent mieux ce qu'elle croit taire, que la passion ne le dit sans elle ; c'est elle qui donne du prix aux faveurs & de la douceur aux refus. Le véritable amour possede en effet ce que la seule pudeur lui dispute ; ce mélange de foiblesse & de modestie, le rend plus touchant & plus tendre ; moins il obtient, plus la valeur de ce qu'il obtient en augmente, & c'est ainsi qu'il jouit à la fois de ses privations & de ses plaisirs.

    Pourquoi, réplique-t-on, ce qui n'est pas honteux à l'homme le seroit-il à la femme ? pourquoi l'un des deux sexes se feroit-il un crime de ce que l'autre se croit permis ? Je réponds encore avec M. Rousseau, que les conséquences ne sont pas les mêmes des deux côtés. Les austeres devoirs de la femme dérivent de ce point qu'un enfant doit avoir un pere. J'ajoute enfin qu'ainsi l'a voulu la nature ; c'est un crime d'étouffer sa voix.

    S'il est vrai que l'honnêteté est la crainte secrette de l'ignominie, & qu'en même tems presque toutes les nations du monde anciennes & modernes ont cru devoir observer les regles de l'honnêteté & de la pudeur, il seroit bien absurde de les violer dans la punition des crimes, qui doit toujours avoir pour objet le rétablissement de l'ordre.

    Les orientaux qui ont exposé des femmes à des éléphans dressés par un abominable genre de supplice, ont-ils voulu faire violer la loi par la loi ?

    Un ancien usage des Romains défendoit de faire mourir les filles qui n'étoient pas nubiles. Tibere trouva l'expédient de les faire violer par le bourreau avant que de les envoyer au supplice ; tyran subtil & cruel, il détruisoit les m?urs pour conserver les coutumes.

    Lorsque la magistrature japonnoise a fait exposer dans les places publiques les femmes nues, & les a obligées de marcher à la maniere des bêtes, elle a fait frémir la pudeur ; mais lorsqu'elle a voulu contraindre une mere, lorsqu'elle a voulu contraindre un fils? elle a fait frémir la nature.

    Il y a d'autres pays où par le climat, le physique de l'amour a presque une force invincible, l'attaque y est sure, la résistance nulle. C'est ainsi que les choses se passent à Patane, à Bantam, & dans les petits royaumes de Guinée. Quand les femmes, dit M. Smith, y rencontrent un homme, elles le saisissent, & le menacent de le dénoncer à leur mari, s'il les méprise ; mais dans ce pays là, les deux sexes ont perdu jusqu'à leurs propres lois. Il est heureux de vivre dans nos régions tempérées, où le sexe qui a le plus d'agrément embellit la société, & où les femmes pudiques se réservant aux plaisirs d'un seul, servent encore à l'amusement de tous. Barbeyrac. Esprit des lois. J. J. Rousseau. (D. J.)

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    Étymologie de « pudeur »

    Emprunté au latin pudor (« sentiment de honte, réserve, modestie, timidité »).
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Lat. pudorem. Pudeur, d'après Vaugelas (voy. ci-dessus au n° 1) a été employé pour la première fois par Desportes.

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    PUDEUR, subst. fém.
    Étymol. et Hist. 1. 1542 « appréhension de ce qui peut porter atteinte à la dignité personnelle, au respect de soi-même » (P. de Changy, Instit. de la femme chrest., p. 213 ds Gdf. Compl.); 2. a) 1580 « appréhension, gêne devant les réalités sexuelles » (Montaigne, Essais, II, 15, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p. 615); b) 1635 spéc. « vertu d'une femme chaste » (Corneille, Médée, I, 4); c) 1690 « la décence telle qu'elle est définie par les convenances ou les règles d'une société donnée » (Fur.: le Magistrat doit empêcher ce qui est contre la pudeur et l'honnesteté publique); 3. a) 1606 « sentiment d'honneur » (Guillaume du Vair, Suassion de l'arrest pour... la loi salique, 513 ds Actions... oratoires, éd. R. Radouant, p. 126: tous ceux qui se disent encores François et qui ont quelque reste de pudeur); b) 1673 « retenue qui empêche de manifester ses sentiments, ses idées » (Boileau, Epîtres, III, 5 ds ?uvres, éd. F. Escal, p. 110: Si toûjours dans leur ame [des Protestants] une pudeur rebelle, Prests d'embrasser l'Eglise, au Presche les rappelle); 4. a) 1607 « sentiment de honte, de confusion devant ce qui peut choquer, blesser la délicatesse » (E. Pasquier, Recherches de la France, Paris, Laurent Sonnius, p. 651... (chose pleine de honte et de pudeur) Ogine veusve de Charles, convola en secondes nopces avecq Aldebert); b) 1668, 27 déc. « modestie; peur des louanges excessives » (Chapelain, A. M. de Gronovius ds Lettres, éd. Ph. Tamizey de Larroque, t. 1, p. 610b). Empr. au lat.pudor, pudoris « sentiment de réserve, de retenue, de honte, de délicatesse; honneur; honte, déshonneur, opprobre ».

    pudeur au Scrabble


    Le mot pudeur vaut 9 points au Scrabble.

    pudeur

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    pudeur

    Les rimes de « pudeur »


    On recherche une rime en 9R .

    Les rimes de pudeur peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en 9R

    Rimes de pêcheurs      Rimes de tumeur      Rimes de révélateur      Rimes de rumeurs      Rimes de coinceur      Rimes de gaspilleurs      Rimes de lâcheurs      Rimes de moissonneur      Rimes de moqueurs      Rimes de programmeur      Rimes de trompeur      Rimes de cyclomoteurs      Rimes de branleur      Rimes de adorateurs      Rimes de inquisiteur      Rimes de logeurs      Rimes de artilleurs      Rimes de beeper      Rimes de exportateurs      Rimes de bâcleurs      Rimes de pollueur      Rimes de trotteur      Rimes de supérieures      Rimes de aspirateurs      Rimes de reproducteurs      Rimes de moteurs      Rimes de pacificateurs      Rimes de pleurs      Rimes de investigateurs      Rimes de fourreur      Rimes de redresseur      Rimes de initiateurs      Rimes de fédérateur      Rimes de sweater      Rimes de noirceurs      Rimes de fendeur      Rimes de impudeurs      Rimes de destructeurs      Rimes de rouleurs      Rimes de déconneurs      Rimes de fleurs      Rimes de tiédeurs      Rimes de globe-trotter      Rimes de secteur      Rimes de enregistreurs      Rimes de oscillateur      Rimes de copieurs      Rimes de enregistreurs      Rimes de serveurs      Rimes de freezer     

    Mots du jour

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    Les citations sur « pudeur »

    1. L'ironie est la pudeur de l'humanité.

      Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 30 avril 1892


    2. Que la timidité fait de chemin malgré sa pudeur! et qu'on a de plaisir à jouir par elle! L'audace fait quitter aussi aisément que l'audace a fait avoir.

      Auteur : Charles Joseph, prince de Ligne - Source : Mes écarts


    3. La moralité est ce qui, sans être indécent, blesse grossièrement ma pudeur.

      Auteur : Karl Kraus - Source : Dits et contredits (1975)


    4. L'excès de la pudeur et sa sévérité découragent d'aimer les âmes tendres et timides, justement celles qui sont faites pour donner et sentir les délices de l'amour.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : De l'amour (1822)


    5. Aucune souffrance n'est plus sacrée que celle qui par pudeur n'ose pas se manifester.

      Auteur : Stefan Zweig - Source : La Confusion des sentiments (1927)


    6. C'est à travers de larges grilles,
      Que les femelles du canton,
      Contemplaient un puissant gorille,
      Sans souci du qu'en-dira-t-on ;
      Avec impudeur, ces commères
      Lorgnaient même un endroit précis
      Que rigoureusement ma mère
      M'a défendu d' nommer ici...
      Gare au gorille !...


      Auteur : Georges Brassens - Source : Le Gorille (1952)


    7. Les premiers liens conduisaient vers des pages Facebook ou LinkedIn. François ne s'était jamais fait à ces réseaux sociaux - pour lui le comble de l'exhibition et de l'impudeur. Il ne comprenait pas comment des gens pouvaient volontairement étaler leurs moindres faits et gestes, qui ne passionnaient personne d'autre qu'eux.

      Auteur : Valentin Musso - Source : Une vraie famille (2016)


    8. Les poètes manquent de pudeur à l'égard de leurs aventures : ils les exploitent.

      Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Par-delà le bien et le mal (1886)


    9. Or voici la chose la plus difficile: fermer par amour la main ouverte et garder la pudeur en donnant.

      Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885)


    10. N'oubliez pas que la pudeur sert de bouclier contre les regards impurs. Et quand l'impur n'est plus, que devient la pudeur sinon une souillure de l'esprit ?

      Auteur : Khalil Gibran - Source : Le Prophète (1923)


    11. J’ai occupé ma solitude et j’ai trompé ma réclusion en pensant à ma vie mais aussi à mes projets. Ce livre m’a servi de corde d’évasion. Il représente 1.200 feuillets de notes hâtives, brouillonnées, pressées, rédigées dans l’abattement ou la colère, arrachées au désespoir ou à la force de la vie. J’ai trié, sélectionné, pour ne dire, pour ne retenir que l’essentiel. J’ai dicté ces pages avec douleur, souvent, et avec bonheur, quelquefois. La pudeur a dû élaguer ces pages pour en faire un livre. J’ai seulement voulu dire ma vérité.

      Auteur : Bernard Tapie - Source : Librement (1998)


    12. Il y a bien peu de femmes assez abandonnées pour porter le crime si loin. Elles peuvent bien se relâcher des devoirs extérieurs que la pudeur exige; mais, quand il s'agit de faire les derniers pas, la nature se révolte.

      Auteur : Charles de Secondat, baron de Montesquieu - Source : Lettres persanes (1721), XXVI


    13. Humour: pudeur, jeu d'esprit. C'est la propreté morale et quotidienne de l'esprit. Je me fais une haute idée morale et littéraire de l'humour.

      Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 23 février 1910


    14. Ils (les gens) diront sans pudeur du mal d'un chef-d'oeuvre parce qu'ils croient qu'on a l'air de s'y connaître quand on dit du mal d'un ouvrage - mais dire du bien, s'enthousiasmer, attention! Ils ne veulent pas être ridicules.

      Auteur : Sacha Guitry - Source : Théâtre, je t'adore


    15. La pudeur se cache derrière notre sexe.

      Auteur : Francis Picabia - Source : Jésus-Christ Rastaquouère (1920)


    16. Il est très difficile de soutenir le regard fixe d'un tout-petit - c'est comme si Dieu était en face de vous et vous dévisageait sans pudeur, en prenant tout son temps, un peu étonné de vous voir là.

      Auteur : Christian Bobin - Source : Tout le monde est occupé


    17. Je réalise avec le recul du temps que, durant toutes ces années où nous nous sommes tant aimés, jamais nous n'avons dit que nous nous aimions. Dans une commune pudeur, par crainte de souligner lourdement un état évident, permanent, irrévocable, le recours des mots me paraissait dérisoire. On s'aimait de naissance.

      Auteur : Henri Verneuil - Source : Mayrig


    18. Etre léger, visiblement, c'est démasquer les vaniteux, c'est inquiéter les hypocrites, confondre les méchants, c'est opposer la grâce à la mauvaise humeur - et c'est donner en outre un témoignage exquis à la pudeur morale.

      Auteur : Sacha Guitry - Source : L'Esprit (1958)


    19. L'amour aime les yeux fâchés de la pudeur,
      Et rien n'est plus charmant qu'un paradis boudeur.


      Auteur : Victor Hugo - Source : Toute la lyre (1888), Toute la vie d'un coeur, 4 mai 1835, Promenade


    20. La véritable douleur est presque aussi difficile à découvrir que la vraie misère. Une pudeur instinctive couvre les haillons de l'une et les blessures de l'autre.

      Auteur : Sophie Swetchine - Source : Airelles


    21. Les joues: les trônes de la pudeur.

      Auteur : sieur de Somaize, Antoine Baudeau - Source : Grand Dictionnaire des Précieuses ou la Clef de la langue des ruelles (1660)


    22. La pudeur et la rosée aiment l'ombre; toutes deux ne brillent au grand jour que pour remonter au ciel.

      Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)


    23. ... l'attrait principal et ardent de la dépravation humaine est la violation de la pudeur, et non son absence.

      Auteur : M. Aguéev - Source : Roman avec cocaïne


    24. Les plantes et les animaux ont une impudeur inlassable.

      Auteur : Louis Gardel - Source : Fort Saganne (1980)


    25. Il n'est point de sacrifice que les femmes ne fassent à la pudeur. Ainsi, à toute extrémité, elles gardent leurs bas, et quelques-unes même une mince chaîne d'or où dansent deux ou trois médailles.

      Auteur : Paul-Jean Toulet - Source : Monsieur du Paur, homme public (1898)


    Les citations sur pudeur renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot pudeur en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « pudeur »

    PuddlagePudeurPudibond, ondePudibondagePudicitéPudiquePudiquement

    Les mots débutant par pud  Les mots débutant par pu

    puddingpuddingspuddlepudeurpudeurspudibondpudibondepudibonderiepudibonderiespudibondespudibondspudicitépudiquepudiquementpudiques

    Les synonymes de « pudeur»

    Les synonymes de pudeur :

      1. continence
      2. abstinence
      3. ascétisme
      4. chasteté
      5. modération
      6. mortification
      7. privation
      8. pudicité
      9. pureté
      10. sagesse
      11. sobriété
      12. tempérance
      13. vertu
      14. pruderie
      15. pudibonderie
      16. retenue
      17. tact
      18. barrage
      19. scrupule
      20. doute
      21. hésitation
      22. indécision
      23. honte
      24. appréhension
      25. minutie
      26. égard
      27. délicatesse

    synonymes de pudeur

    Fréquence et usage du mot pudeur dans le temps


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