La définition de Cheville du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Cheville
Nature : s. f.
Prononciation : che-vi-ll', ll mouillées, et non chevi-y
Etymologie : Picard, keville ; provenç. cavilla ; portug. cavilha ; ital. cavicchia, caviglia, cavicchio, caviglio ; du latin clavicula, petite clef, d'où cheville, diminutif de clavis, clef (voy. ), transformé par les langues romanes en clavicla, et, par euphonie, cavicla.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de cheville de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

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La définition de Cheville

Morceau de bois ou de fer court et arrondi, dont on se sert pour boucher, ou assembler, ou accrocher. Cheville de bois, de fer. Planter, ficher une cheville.


Toutes les définitions de « cheville »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

CHEVILLE. n. f.
T. d'Arts. Morceau de bois ou de métal qu'on fait entrer dans un trou pour le boucher, pour faire des assemblages ou pour d'autres usages. Cheville carrée, ronde. Cela ne tient qu'à une cheville. Pendre quelque chose à une cheville. Planter, ficher une cheville dans la muraille. La cheville d'une charnière. Cheville ouvrière, Grosse cheville qui joint le train de devant d'une voiture, d'un affût avec la flèche ou avec les brancards. Il se dit aussi figurément du Principal mobile, du principal agent d'une affaire. Cheville à tourniquet, Bâton qu'on passe dans une corde et dont on fait une espèce de tourniquet pour serrer la corde qui assure la charge d'une charrette. Il se dit aussi des Petits morceaux de bois ou de métal qui, dans les instruments à cordes, servent à tendre ou à détendre les cordes. Il manque une cheville à ce violon. Cheville du pied, ou simplement Cheville, Nom vulgaire des saillies osseuses du tibia et du péroné. Fig. et fam., Il ne lui va pas à la cheville, se dit d'une Personne comparée à une autre qui, dans son genre, lui est extrêmement supérieure. Il se dit figurément, en termes de Versification, de Tout ce qui n'est mis dans un vers que pour la mesure ou pour la rime. Cette épithète est une cheville.

Littré

CHEVILLE (che-vi-ll', ll mouillées, et non chevi-ye) s. f.
  • 1Morceau de bois ou de fer court et arrondi, dont on se sert pour boucher, ou assembler, ou accrocher. Cheville de bois, de fer. Planter, ficher une cheville.

    On dit d'un bâtiment qui est achevé, qu'il n'y manque pas une cheville.

  • 2Cheville ouvrière, grosse cheville qui joint l'avant-train avec le train de derrière d'une voiture.

    Fig. Cheville ouvrière, l'agent principal, indispensable d'une chose.

    En termes de marine, cheville ouvrière, tige de fer qui traverse le châssis de l'affût d'une caronade ainsi que le piton de sabord.

  • 3Cheville à tourniquet, bâton qu'on passe dans une corde et dont on fait une espèce de tourniquet.
  • 4Petite pièce de bois ou de métal qui sert à tendre les cordes d'un violon, d'une guitare, d'une harpe, d'un piano. Tourmenter ses chevilles, ou les chevilles d'un violon, se dit d'un joueur in habile qui ne sait pas bien s'accorder ou qui est obligé de s'y reprendre à tout instant.
  • 5La cheville du pied, saillie des os de l'articulation du pied, formée en dedans par le tibia, en dehors par le péroné.

    Fig. Il ne lui va pas à la cheville, c'est-à-dire il lui est très inférieur. Je répondis au P. Letellier que je n'avais jamais cru nos ducs aller à la cheville du pied d'un comte d'Orient [empire de Constantinople], Saint-Simon, 369, 128.

  • 6Fil de métal qui traverse les charnons d'une charnière.

    Pièce d'une presse d'imprimerie.

    Sorte de grand clou de fer.

  • 7 S. f. plur. Terme de vénerie. Andouillers qui sortent des perches de la tête du cerf, du daim, du chevreuil.

    En termes de blason, ramures d'une corne de cerf.

  • 8Atteler en cheville, atteler un cheval devant un limonier.

    Aux jeux de l'hombre, du quadrille et du tri, être en cheville, n'être ni le premier ni le dernier en carte.

  • 9Vendre à la cheville, revendre en gros et en demi-gros la viande dépecée?: expression en usage parmi les bouchers de Paris. On dit dans le même sens commerce à la cheville. Locution tirée de ce que la viande était accrochée à des chevilles.
  • 10Fig. Terme de littérature. Toute expression qui, inutile à la pensée, ne sert qu'à tenir une place dans la phrase ou dans le vers. Cette épithète est une cheville. Vers remplis de chevilles. Cheville?! rédondance inutile?! Rousseau, Ém. II.

    Par analogie. C'est une cheville très inutile que l'énoncé qu'il [le cardinal de Bouillon] fait que le roi est grand maître de l'ordre, Saint-Simon, 279, 27.


PROVERBES

Pour un trou il a vingt chevilles, c'est-à-dire il est plein d'expédients.

Autant de trous, autant de chevilles, et autant de chevilles que de trous, autant de reproches, autant de raisons et d'excuses.

Le voilà bien, il ne lui faut plus qu'une cheville pour le bien tenir, se dit d'un homme que la fortune a mis dans un bon poste.


HISTORIQUE

XIIIe s. Il ostent la cheville, n'i font delaiement, Berte, XCV. Et se il i a un nuef fust où il i ait neu fort, il i puet ferir une cheville sans meffet, Liv. des mét. 103. Nus selier ne puet metre sele à fenestre, bas ne haut, seur voie, se n'est à cheville, Liv. des mét. 211. Ou sur charbons ou sur greïlles, Ou tournoiés à grans chevilles, Comme Ixion à trenchans roes, la Rose, 19478. Cil qui le tient à louage [le moulin], sans depecier et apeticier le loier, doit livrer quevilles, fuisiax, aubes et teles menues cozes, Beaumanoir, XXXVIII, 17. N'i out keville ne closture Ke ne fut tute d'ebenus, Marie de France, Gugemer. Si les couchent sur leur costez et leur mettent les jambes parmi les chevilles dedans [sorte de punition], Joinville, 243. Les bendes sont de fer, et roides les chevilles, Ch. d'Ant. Compl. 107.

XVe s. En ce parti que je vous di furent les François? et se tinrent tout cois ès marais et en la bourbe et ordures jusques aux chevilles, Froissart, II, II, 183. Adonc se releva un des deux?; et prit les clefs de la porte qui pendoient à une cheville, Froissart, II, II, 99. S'entredonnerent telz coups que toute la vallée en retentist?; mais à Lyonnel mal en prit, tellement que les chevilles de sa selle rompirent?; si fut renversé par terre, Perceforest, t. III, f° 90. Vous cuidez bien, par vos engins, à tous pertuis trouver chevilles, Orléans, Rondeau.

XVIe s. Ils poulsoient et chassoient hors du siege imperial les empereurs les uns par les autres, ne plus ne moins qu'une cheville chasse l'autre, Amyot, Galba, 2. L'os de la jambe de sa partie interieure fait la malleole interne, autrement dit la cheville, Paré, IV, 36. Je trouveray autant de chevilles que tu trouveras de pertuis, Génin, Récréat. t. II, p. 241. Faire compter les chevilles [faire attendre quelqu'un longtemps dans une chambre], Nuits de Straparole, t. II, p. 228, dans LACURNE. Pendre son manteau à faible cheville, Cotgrave ? Des santez vigoreuses, les mortelles maladies?; ainsi des rares et vifves agitations de nos ames, les plus excellentes manies et plus destracquées?; il n'y a qu'un demi tour de cheville à passer de l'un à l'aultre, Montaigne, II, 214.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

CHEVILLE. Ajoutez?:
11Nom donné à une apophyse osseuse du frontal, qui supporte la corne, chez les animaux cornus.
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Encyclopédie, 1re édition

* CHEVILLE, s. f. (Arts méch.) morceau de bois ou de fer, rond, plus ou moins long, selon le besoin, tantôt terminé en pointe, d'autres fois cylindrique, mais toûjours destiné à remplir un trou. Il n'y a guere d'assemblages de menuiserie ou de charpenterie, sans chevilles. Nous ne rapporterons pas ici toutes les machines où les chevilles sont d'usage. Dans les ouvrages de menuiserie & de charpente, les chevilles qui peuvent se déplacer & qui se déplacent quelquefois quand on desassemble le tout, comme il arrive dans les grandes machines qu'on ne laisse pas toûjours montées, s'appellent chevilles-coulisses : on les tient un peu plus longues que les autres qui sont à demeure ; elles ne sont pas à fleur de bois. Celles qui traversent les pieces & les excedent d'une portion considérable, formant des échelons de part & d'autre des pieces traversées, s'appellent chevilles-rances.

Les ouvriers en soie ont leurs chevilles. Voy. plus bas. Les Cordonniers ont les leurs. Les Bijoutiers donnent ce nom au fil d'or ou d'argent, qui passe dans l'ouverture de tous les charnons qui composent une charniere.

Cheville, en Anatomie ; voyez Malleole.

Chevilles de presse d'Imprimerie, sont deux morceaux de bois rond de neuf à dix pouces de long, chevillés l'un à côté de l'autre à deux pouces de distance dans l'épaisseur d'une des jumelles, de façon que les bouts relevent un peu, & vont toûjours en s'éloignant. Sur ces chevilles, l'Imprimeur pose ses balles montées, ou quand il veut se reposer, on quand il s'agit de faire quelque fonction de son ministere ; pour cet effet, il passe le manche d'une des balles dans le vuide des chevilles, ce qui retient le corps de la balle fait en forme d'entonnoir ; ensuite il pose sur cette premiere balle sa seconde, le manche en-haut : par cette situation elles se trouvent mutuellement appuyées sur les chevilles, & contre la jumelle de la presse. Voyez l'article Imprimerie.

Chevilles, (Vénerie.) on donne ce nom aux andouillers qui partent des perches de la tête du cerf, du daim, du chevreuil.

Cheville, (Maréch. & Man.) cheval qui n'est propre qu'à mettre en cheville ; cheval qui n'est propre qu'à tirer, & à être mis devant un limonnier. Voyez Limonnier. (V)

Cheville. (Relieure.) La cheville du relieur est un boulon de fer d'environ deux piés de long sur six lignes d'épaisseur, auquel il doit y avoir une tête. Cette cheville sert pour serrer & desserrer la presse tant à endosser qu'à rogner. Voyez Pl. I. du Relieur, fig. CC. Il y a aussi une cheville moins longue aux presses à dorer.

Cheville, Manufacture en soie. Il y en a plusieurs ; les plus remarquées sont celles qu'on appelle de devant, de derriere, & cheville tout court. La cheville de devant sert à tourner l'ensuple de devant, & à enrouler l'étoffe à mesure qu'elle est travaillée. Elle est de fer pour les étoffes riches, & de bois pour les étoffes légeres. La cheville de derriere sert à bander les chaînes des étoffes unies. La cheville de verre sert d'axe à la poulie mobile du plot de l'ourdissoir ; elle est arrêtée par une tête qui est à une de ses extrémités ; elle facilite beaucoup le mouvement de la poulie. La cheville tout court est longue de trois piés & demi au moins ; on plie sur elle les chaînes des étoffes unies ; on ne les plie pas en chaîne à cause de leur longueur, & des accidens qui pourroient arriver si les chaînons se mêloient ; ce qui n'est pas tant à craindre pour les chaînes des étoffes riches, qui n'ont que vingt-cinq à trente aunes de longueur, & qui sont grosses ; au lieu que les autres ont depuis cent jusqu'à 150 aunes, & sont composées de soie très-fine.

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Wiktionnaire


Nom commun - ancien français

cheville \Prononciation ?\ féminin

  1. (Anatomie) Cheville.

Nom commun - français

cheville \??.vij\, \?vij\[1] féminin

  1. (Construction) Morceau de bois ou de métal qu'on fait entrer dans un trou pour le boucher, pour faire des assemblages ou pour d'autres usages.
    • Quand on veut que la cheville fasse tirage, on perce d'abord la mortaise de part en part, le tenon n'y étant pas ; on met le tenon en place, on marque les trous, on retire le tenon, on perce les trous un peu plus haut qu'ils ne doivent l'être ; [?]. (Alexandre-Edouard Baudrimont, Dictionnaire de l'industrie manufacturière, commerciale et agricole, tome 10, Baillière, 1841, page 593)
  2. (Métrologie) (Désuet) Unité de mesure du bois de charpente.
    • La cheville représentait un morceau de bois d'un pied de long sur un pouce d'écarrissage, = 12 pouces cubes de Paris = 238 centimètres cubes. La marque se composait tantôt de 300, tantôt de 96 chevilles. Voyez Marque.
      La cheville, encore usitée aujourd'hui au Havre, fait la 144e partie du pied métrique cube ou la 300e de la marque, et vaut 12 pouces cubes métriques = 257 centimètres cubes. (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
  3. Pièce, souvent en plastique que l'on enfonce dans un mur avant de fixer une vis.
  4. (Vieilli) Principal mobile, du principal agent d'une affaire.
  5. (Musique) Petit morceau de bois ou de métal qui, dans les instruments à cordes, servent à tendre ou à détendre les cordes.
    • Il manque une cheville à ce violon.
  6. (Anatomie) Articulation qui relie la jambe et le pied, formant une saillie osseuse.
    • Dès le premier jour, les chevilles tuméfiées par la pression du fer se déchirèrent. Une plaie se forma, sanieuse, putride, entourée d'une auréole d'inflammation violente. (Georges Clemenceau, « À l'Île du Diable », dans L'Aurore, 9 juillet 1899 - En réunion dans Justice militaire, Stock, 1901, page 247)
    • Il pressentait que l'eau triompherait des semelles sans résistance, et, sournoisement, s'infiltrerait jusqu'aux chevilles. (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 9)
    • Lo?, aidé d'un autre, m'attacha par les poignets et les chevilles avec des lanières de cuir fixées au bois. (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • Sa silhouette montrait les contours d'une longue robe descendant jusqu'aux chevilles, une écharpe autour du cou et une épaisse tignasse tombant sur les épaules. (Patrick Sant-Anna, Les Naufragés du destin, ?Publibook, 2011, page 109)
  7. (Anatomie, Médecine vétérinaire) Apophyse osseuse qui supporte les cornes chez les animaux.
  8. (Figuré) (Versification) Mots inutiles au vers que l'on rajoute pour obtenir le bon nombre de pieds ou la rime.
    • Vers les âpres couloirs marchent d'un pas égal
      Ces héros au front pur en quête du Graal,
      Montagnes ! Regardez passer là vos vainqueurs
      Tout (1) animés du feu d'une splendide ardeur?
      (1) C'est ce que nous autres appelons : une cheville.
      (Samivel, L'amateur d'abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 196)
  9. (Par extension) Industrie, activité du chevillard.
  10. (Au pluriel) (Chasse) (Vieilli) Andouillers.
  11. Sorte de clé en bois utilisée dans les anciennes serrures.
    • ? Si on fermait la porte à la cheville ? (Hector Malot, En famille, 1893)
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Trésor de la Langue Française informatisé


CHEVILLE, subst. fém.

A.? Tige de bois ou de métal.
1. Servant à assembler les pièces d'un ajustage et, par extension, à boucher un trou. Cheville de bois. À travers les trous des chevilles qui cousirent ces planches à la carcasse des bateaux, j'épiais la mort (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 4, 1848, p. 401).Trous (...) bouchés (...) avec (...) une petite cheville de bois (Y. Queret, Manuel de l'industr. du gaz,1923, p. 217).
? Cheville ouvrière. Grosse cheville joignant le train avant et le corps d'une voiture et qui supporte l'effort principal. Traverses de cheville ouvrière (M. Bailleul, Notions de matériel roulant des ch. de fer,1951, p. 97).
? Au fig., loc. fam. Personne jouant le rôle essentiel d'une affaire. Vaugelas, en ses dernières années, était donc devenu le grand travailleur, la cheville ouvrière de l'Académie, celui qui tenait la plume pour le Dictionnaire (Sainte-Beuve, Nouveaux lundis,t. 6, 1863-69, p. 349).La vertu (...) est la cheville ouvrière, le grand facteur du plan divin (Renan, Dialogues philos.,1876, p. 38).
2. Servant de tenon pour accrocher (quelque chose). ... et le fusil du grand-père, qui demeure suspendu, au-dessus de la cheminée, à la cheville où il l'attacha lui-même pour la dernière fois (A. France, Nos enfants,1887, p. 2).
? Vente, commerce à la cheville. Vente de viande en demi-gros, en quartiers aux abattoirs :
1. Si elle [Violette] voyait toute cette bidoche, ces quartiers, ces abats accrochés à leurs chevilles, elle flancherait, elle tournerait de l'?il. A. Arnoux, Paris-sur-Seine,1939, p. 308.
3. P. ext.
a) TECHNOL. Cheville à tourniquet. Bâton à serrer la corde qui assure la charge d'une charrette.
Rem. Attesté ds Ac. 1798-1932 ainsi que ds la plupart des dict. gén. du xixes. et ds Quillet 1965.
b) MUS. Pièce de bois ou de métal, située à la partie supérieure du manche et servant à tendre les quatre cordes de l'instrument pour les mettre en accord :
2. ... après avoir été, comme un musicien qui accorde son violon, longtemps à tourner les chevilles pour que les cordes soient montées les unes par rapport aux autres, dans une tonalité concordante. Flaubert, Correspondance,1846, p. 426.
B.? P. anal.
1. [de forme]
a) VÉN. ,,1. Andouiller qui pousse sur les perches de la tête des cerfs, daims et chevreuils. 2. Troisième andouiller du cerf`` (Duchartre 1973). Les bois du Vieux des Orfosses étaient moins amples et moins réguliers : leur empaumure, au lieu des espois d'antan (...) ne portaient plus que des chevilles nouées (Genevoix, La Dernière harde,1938, p. 53).
? HÉRALD. Andouillers de la ramure ou du massacre de cerf.
Rem. Attesté ds Littré et Nouv. Lar. ill.
b) ZOOL. Apophyse osseuse du frontal qui supporte la corne :
3. ... nous allons nous occuper des cornes à chevilles osseuses qui prennent de l'accroissement par leur base, et qui par leur nature ont beaucoup de rapport avec les tégumens. Cuvier, Lecons d'anat. comp.,t. 2, 1805, p. 612.
2. [de situation]
a) Cheville du pied ou cheville. Partie du membre inférieur de l'être humain, située entre l'extrémité inférieure de la jambe et le pied et comprenant l'articulation tibio-tarsienne et les malléoles. Articulation de la cheville; fines chevilles; s'enfoncer jusqu'à la (aux) cheville(s). Une robe grise (...) tombe à plis lourds jusqu'à la cheville arrondie de tes jambes nues (Lamartine, Les confidences,1849, p. 377).La soie verte de la portière le coupait [le pied] juste au-dessus de la cheville, cheville si délicate qu'elle ne pouvait appartenir qu'à une femme (J. Lorrain, Sensations et souvenirs,1895, p. 126).Fig. et fam. Ne pas aller (venir) à la cheville de qqn. Lui être très inférieur. Défauts qui nous limitent et nous empêchent d'arriver à la cheville de nos prédécesseurs (Mauriac, Journal 2,1937, p. 155).
b) (Être) en cheville. (N'être) ni le premier, ni le dernier, (être) en intermédiaire.
? Lang. des MÉT. Atteler un cheval en cheville. L'atteler devant le limonier et derrière un autre cheval.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds Lar. 20eet Lar. encyclop.
? JEUX. [Au jeu de l'hombre] N'être ni le premier ni le dernier à jouer.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. dont Ac. 1798-1878, ainsi que ds Lar. 20eet Lar. encyclop.
? Arg. Être en cheville avec qqn. Lui être associé :
4. Par exemple, faire arrêter Rochard avec deux ou trois autres, et les accuser d'avoir été en cheville avec Léopold pour préparer un attentat fasciste. Aymé, Uranus,1948, p. 277.
C.? Au fig.
1. VERSIF. Mot de remplissage introduit pour le rythme ou la mesure mais inutile au sens :
5. ... c'était la contexture de ces vers râpeux et gourmés, dans leur tenue officielle, dans leur basse révérence à la grammaire, de ces vers coupés, à la mécanique, par une imperturbable césure, tamponnés en queue, toujours de la même façon, par le choc d'un dactyle contre un spondée. Empruntée à la forge perfectionnée de Catulle, cette invariable métrique, sans fantaisie, sans pitié, bourrée de mots inutiles, de remplissages, de chevilles aux boucles identiques et prévues; cette misère de l'épithète homérique revenant sans cesse, pour ne rien désigner, pour ne rien faire voir, tout cet indigent vocabulaire aux teintes insonores et plates, le suppliciaient. Huysmans, À rebours,1884, p. 38.
2. Loc. fam.
? Il n'y manque pas une cheville. Il ne manque rien à cet ouvrage.
Rem. Attesté ds Lar. 19e, Lar. encyclop., Littré, Guérin 1892.
? Autant de trous, autant de chevilles; pour un trou il y a vingt chevilles. [En parlant d'une pers.] Qui n'est jamais à court d'arguments ou d'expédients.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. dont Ac. 1798-1878, ainsi que ds Lar. 20e.
? Il ne lui faut plus qu'une cheville pour tenir. [En parlant d'une pers.] Qui n'a plus qu'à se maintenir dans la position à laquelle il est arrivé.
Rem. A testé ds la plupart des dict. gén. du xixes. et ds Lar. 20e.
Prononc. et Orth. : [?(?)vij]. [?] muet noté ds les dict. hist. ainsi que ds Passy 1914, Barbeau-Rodhe 1930 (qui transcrit cependant [la?vij] (sans [?] en présence de l'art.) ou [la?fij] par assourdissement de [v] sous l'influence de [?]), Dub., Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr.; [?] muet noté entre parenthèses ds Pt Rob. et Warn. 1968. Au sujet de [?] cf. chemin. Attesté ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1160 « tige de bois dont on se sert pour assembler des pièces » (Eneas, 249 ds T.-L.); spéc. 1635 cheville ouvrière « cheville qui supporte l'effort principal dans un mécanisme » (Monet, Abr. du parallèle des lang. fr. et lat., Genève, éd. Ouvion); d'où fig. 1700 « personne qui joue un rôle essentiel » (Regnard, Ret. Impr., sc. 4 ds DG); 2. ca 1200 « tenon pour accrocher » (1recontinuation de Perceval, éd. W. Roach, I, 10439); d'où 1845 commerce à la cheville (Besch.) 3. 1599 mus. (H. Hornkens, Recueil de dictionnaires françoys, espaignolz et latins, Bruxelles); 4. av. 1628 fig. versif. (Malherbe, Commentaire sur Des Portes, ?uvres, éd. Lalanne, IV, 463); 5. 1723 « barre de bois lisse sur laquelle on tord les écheveaux de soie apres la teinture » (J. Savary des Bruslons, Dict. universel de comm.). B. Ca 1165-70 anat. (Troie, 16776 ds T.-L.). Du lat. vulg. *cavic(u)la forme dissimilée du class. clavicula (dimin. de clavis « clef »), attesté d'abord au sens de « vrille de la vigne », puis comme synon. de clavis; terme d'anat. en lat. médiév. au xiiies. ds Mittellat. W. s.v., 692, 72. Fréq. abs. littér. : 518. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 333, b) 912; xxes. : a) 918, b) 876.
DÉR. 1.
Chevillard, subst. masc.,bouch. Boucher en gros, commissionnaire qui vend la viande à la cheville aux bouchers détaillants. Les chevillards parisiens (...) achètent les bêtes envoyées sur le marché de La Villette par des marchands de bestiaux (M. Wolkowitsch, L'Élev. dans le monde,1966, p. 177).Se dit également chevilleur ds Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop.? [?(?)vija:?]. Pour [?] muet cf. chemin. ? 1reattest. 1863 (Littré); de cheville (comm. à la cheville), suff. -ard*.
2.
Chevillier, cheviller, subst. masc.,mus. Partie supérieure du manche sur laquelle sont situées les chevilles. Notre violon n'a plus changé (...). Le manche et l'ardente volute qui fait chapiteau au bout du cheviller (A. Suarès, Voyage du Condottière,t. 1, 1927 [1910], p. 86).Le manche [des violons de J. Arnati] (...) avait les parois du chevillier fort épaisses (Maigne, Maugin, Nouveau manuel complet du luthier,1929, p. 27 [encyclop. Roret]).? Seules transcr. ds Littré : che-vi-llé, ,,ll mouillées``; et ds DG : che-vi-yé (avec yod). Cheviller ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-Nouv. Lar. ill., Littré et Guérin 1892; chevillier ou cheviller ds DG et Lar. 20e; chevillier ds Lar. encyclop. et ds Quillet 1965 (cf. aussi Maigne, Maugin supra). ? 1reattest. 1832 cheviller (Raymond); de cheville, suff. -er*, -ier*.
3.
Chevillon, subst. masc.,technol. a) Bâton utilisé par les tourneurs et les ourdisseurs. b) Bâton tourné joignant les montants d'une chaise. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds Lar. 20eet Rob.? [?(?)vij? ?]. Cf. cheville pour [?] muet. ? 1resattest. a) xiiies. [date des mss] « petite cheville de bois » (Renard, éd. E. Martin, VII, 89 leçon des mss CDEHM ds G. Tilander, Rem. sur le Roman de Renart, p. 105 [éd. Méon 27.877 ds T.-L.]), uniquement en a. fr.; b) emploi techn. 1680, terme de tourneur sur bois et d'ourdisseur (Rich.); de cheville, suff. -on*.
BBG. ? Feugère (F.). La Volière de Marie de France. Déf. Lang. fr. 1970, no54, p. 10. ? Gottsch. Redens. 1930, passim. ? Lausberg (H.). Zu französisch cheville « Füllwort ». Arch. St. n. Sp. t. 193, 1957, pp. 294-296.

CHEVILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1160 « tige de bois dont on se sert pour assembler des pièces » (Eneas, 249 ds T.-L.); spéc. 1635 cheville ouvrière « cheville qui supporte l'effort principal dans un mécanisme » (Monet, Abr. du parallèle des lang. fr. et lat., Genève, éd. Ouvion); d'où fig. 1700 « personne qui joue un rôle essentiel » (Regnard, Ret. Impr., sc. 4 ds DG); 2. ca 1200 « tenon pour accrocher » (1recontinuation de Perceval, éd. W. Roach, I, 10439); d'où 1845 commerce à la cheville (Besch.) 3. 1599 mus. (H. Hornkens, Recueil de dictionnaires françoys, espaignolz et latins, Bruxelles); 4. av. 1628 fig. versif. (Malherbe, Commentaire sur Des Portes, ?uvres, éd. Lalanne, IV, 463); 5. 1723 « barre de bois lisse sur laquelle on tord les écheveaux de soie apres la teinture » (J. Savary des Bruslons, Dict. universel de comm.). B. Ca 1165-70 anat. (Troie, 16776 ds T.-L.). Du lat. vulg. *cavic(u)la forme dissimilée du class. clavicula (dimin. de clavis « clef »), attesté d'abord au sens de « vrille de la vigne », puis comme synon. de clavis; terme d'anat. en lat. médiév. au xiiies. ds Mittellat. W. s.v., 692, 72.

Cheville au Scrabble


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cheville

Les mots proches de Cheville

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Mots du jour


Surveiller     Écurie     Celui     Exténué, ée     Menstruel, elle     Mort-dieu     Puine     Agatiser (s')     Tapage     Catir     

Les citations avec le mot Cheville


  1. Personne ne peut passer une chaîne à la cheville de son compagnon humain sans finir par se nouer l'autre bout autour du cou.

    Auteur : Frederick Douglass - Source : Discours de Washington, 22 octobre 1883.


  2. Il n'y eut rien qu'un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ca ne fit pas de bruit, à cause du sable.

    Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Le Petit Prince (1943)


  3. Couards «arrivent à la cheville».
    A force toujours qu'ils s'agenouillent.


    Auteur : Charles de Leusse - Source : Le Livre (2004)


  4. Des discours sur la liberté du sujet. La liberté de n'être bon à rien et d'être misérable. La liberté d'être une cheville ronde dans un trou carré.

    Auteur : Aldous Huxley - Source : Le meilleur des mondes (1932)


  5. Autant de trous, autant de chevilles.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  6. Il faut descendre encore, enfoncer jusqu'aux chevilles dans la prairie d'où il arrache ses pieds avec un bruit de ventouse.

    Auteur : François Mauriac - Source : Les Anges noirs (1936)


  7. Sa robe était d'hyacinthe souffrée, et ses poignets, ainsi que les chevilles de ses pieds, étincelaient de diamants et de rubis.

    Auteur : Gérard de Nerval - Source : Aurélia ou Le rêve et la vie (1855)


  8. Quelle poche! un gouffre qui commençait à la hanche et finissait aux chevilles. Ayant retenu un terme de troupier, il l'appelait sa «profonde», et c'était sa profonde, en effet!

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Contes du jour et de la nuit (1885), Tombouctou


  9. Le tout petit homme blanchâtre et translucide s'accroupit à mes pieds et se mit à faire ricocher sur mes orteils, mes chevilles et mes genoux, comme le marteau léger d'un cymbalum, le maillet qui les parcourut de frissonnements.

    Auteur : Hervé Guibert - Source : A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie (1990)


  10. Songez qu'on dit communément que bon courage rompt mauvaise aventure, et qu' où il n'y a point de lard il n'y a point de cheville; on dit encore que le lièvre saute là où on ne l'attend pas.

    Auteur : Miguel de Cervantès - Source : Don Quichotte de la Mancha (1605-1615)


  11. La liberté est le mythe de ceux qui n'ont pas trouvé l'extase qui leur liera les poings et chevillera leur coeur.

    Auteur : Frédérique Deghelt - Source : La Nonne et le Brigand (2011)


  12. La cheville est la compagne du charpentier.

    Auteur : Proverbes russes - Source : Proverbe


  13. Quand je regardais le tableau, j’éprouvais la même convergence en un seul et unique point : un bref instant touché par le soleil qui existait maintenant et pour toujours. C’est fortuitement que je remarquais ma chaîne à la cheville de l’oiseau, ou que je songeais combien la vie de cette petite créature, battant brièvement des ailes puis toujours forcée, sans espoir, d’atterrir au même endroit, avait dû être cruelle.

    Auteur : Donna Tartt - Source : Le Chardonneret (2013)


  14. On traverse seul les coups vaches de la vie. Le réconfort de l'entourage n'est qu'une simple caresse sur la superficie, mais le chagrin, la rage sont chevillés en nous, aussi profonds qu'inaccessibles aux autres.

    Auteur : Agnès Ledig - Source : De tes nouvelles (2017)


  15. Les chevilles rondes dans des trous carrés ont tendance à avoir des idées dangereuses sur le système social et à contaminer les autres de leur mécontentement.

    Auteur : Aldous Huxley - Source : Le meilleur des mondes (1932), Préface


  16. Réceptacle: Chevillère destinée à protéger les chevilles d'un footballeur des tacles adverses

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  17. A petit trou petite cheville.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  18. La vie c'est pas grand chose. Le réel est une cheville et le reste une entorse.

    Auteur : André Bucher - Source : Pays à vendre (2005)


  19. Les Chinois apprivoisent la volaille en lui coupant les ailes et les femmes en leur déformant les pieds. Un jupon autour des chevilles a autant d'effet.

    Auteur : George Bernard Shaw - Source : Bréviaire du révolutionnaire (1929)


  20. «Tire la chevillette, la bobinette cherra.»

    Auteur : Charles Perrault - Source : Le Petit Chaperon rouge


  21. Sa grand'mère, qui croupissait dans la chambre du fond, vieillit tellement qu'elle en agonisa. Cela dura deux jours, car elle avait l'âme chevillée au corps ...

    Auteur : Raymond Queneau - Source : Les Derniers Jours (1936)


  22. Ils poulsoient et chassoient hors du siege imperial les empereurs les uns par les autres, ne plus ne moins qu'une cheville chasse l'autre.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Galba, 2


  23. Il n'y a pas d'adjectifs pour décrire la légèreté, la blancheur légère que je ressens. C'est comme si j'avais été prise dans un filet diaphane – je suis désincarnée, le filet ne retient que mon essence, qui flotte dans la brise. Ou alors, comme si j'avais des poids attachés à mes poignets et à mes chevilles, mais ces poids sont plus légers que moi, comme si je portais une robe faite d'émotions – un tricot humide et invisible.

    Auteur : Laura Kasischke - Source : Un oiseau blanc dans le blizzard (2000)


  24. Après lui, descendit le chevelu Orfée,
    Qui tenait en ses mains une harpe étoffée
    De deux coudes d'ivoire, où par rang se tenaient
    Les cordes, qui d'en haut inégales venaient
    A bas l'une après l'autre en biais chevillées.


    Auteur : Pierre de Ronsard - Source : Premier livre des hymnes (1555), Calays et Zethés


  25. Et puis j'ai suivi au hasard une très jolie fille court vêtue qui passait devant moi, et dont la cheville me paraissait un chef-d'oeuvre d'emmanchement.

    Auteur : George Sand - Source : Elle et Lui (1859)


Les citations du Littré sur Cheville


  1. Cil qui le tient à louage [le moulin].... doit livrer quevilles [chevilles], fuisiax, aubes et teles cozes menues

    Auteur : BEAUMANOIR - Source : XXXVIII, 16


  2. Il y en a [des sorciers] qui empeschent que l'homme n'a rendu son urine, ce qu'ils appellent cheviller

    Auteur : PARÉ - Source : XIX, 32


  3. En ce parti que je vous di furent les François.... et se tinrent tout cois ès marais et en la bourbe et ordures jusques aux chevilles

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 183


  4. Nom donné à deux pièces de bois de même figure et de même échantillon que l'on cheville au bout de la verge de l'ancre, pour la faire tomber sur le bon côté, étant au fond de l'eau

    Auteur : JAL. - Source :


  5. Estoqueaux ou arrests desdites gaschettes au milieu desquelles sont chevilles pour arrester lesdites gaschettes

    Auteur : PARÉ - Source : XVII, 12


  6. Ils poulsoient et chassoient hors du siege imperial les empereurs les uns par les autres, ne plus ne moins qu'une cheville chasse l'autre

    Auteur : AMYOT - Source : Galba, 2


  7. ...Liquel estal tiennent et doient tenir asdites maisons à mortaises et à chevilles ; et que cele Rose avoit un des estaus ostet, disjoint et deschevilliet de l'une des dites maisons (1289)

    Auteur : VARIN - Source : Archives admin. de la ville de Reims, t. I, 2e partie, p. 1041


  8. Cheville ! redondance inutile

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. II


  9. Pierre Masse du Mans a escrit de l'imposture et tromperie des diables, devins, enchanteurs, sorciers, noueurs d'eguillettes, chevilleurs.... et autres qui par art diabolique, arts magiques et superstitions abusent le peuple

    Auteur : DU VERDIER - Source : Biblioth. p. 1025, dans LACURNE


  10. On sait qu'un noeud est une espèce de cheville adhérente à l'intérieur du bois ; on peut même connaître à peu près, par le nombre des cercles annuels qu'il contient, la profondeur à laquelle il pénètre

    Auteur : BUFF. - Source : Hist. nat. part. exp. Oeuvr. t. VIII, p. 182, dans POUGENS.


  11. Or pour maintenant ne se dit point ; ce mot est la cheville ordinaire des vieux poëtes français ; surtout du Bellay s'en est fort escrimé

    Auteur : MALH. - Source : Lexique, éd. L. Lalanne.


  12. Que dites-vous de ces vers chevillés, De ces discours obscurs, entortillés ?

    Auteur : J. B. ROUSS. - Source : dans le Dict. de DOCHEZ.


  13. Cheville ! rédondance inutile !

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. II


  14. Les possesseurs ou detenteurs des maisons dessus dites.... ne pourront d'icelles maisons rien oster tenant à plomb, à cloux ou à chevilles

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 241


  15. Pendre son manteau à faible cheville

    Auteur : COTGRAVE - Source :


  16. Il [Boileau] nous apprit.... à éviter les tournures lâches, ou prosaïques, ou recherchées, les expressions parasites et les chevilles

    Auteur : LA HARPE - Source : Cours de littérat. t. IX, p. 8, dans POUGENS


  17. Une cheville amovible traversera chaque montant

    Auteur : LOUIS - Source : (le chirurgien), Instruct. donnée pour la construction de la machine à décoller, 1792, dans Rev. des documents historiques, 3e année, juill. 1875, n° 28, p. 51


  18. Quant ce fu fait, il le mistrent en la fosse avec son seigneur et avec le cheval tout vif, et puis lancerent sus la fosse planches bien chevillées, et tout l'ost courut a pierres et à terre

    Auteur : JOINV. - Source : 266


  19. Je trouveray autant de chevilles que tu trouveras de pertuis

    Auteur : GÉNIN - Source : Récréat. t. II, p. 241


  20. Il [l'abbé de Francheville] est grand cartésien ; c'est le maître de Mlle Descartes ; elle lui a montré votre lettre, il l'a admirée et votre esprit tout lumineux

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 28 sept. 1689


  21. Laquelle cheville devée [empêche] que la pointe [du trépan] ne tresperche soudainement par trop grant radeur

    Auteur : H. DE MONDEVILLE - Source : f° 55


  22. L'instrument avait non-seulement des chevilles, mais des tons ou touchettes destinées à déterminer fixement la position des doigts lorsque l'on jouait

    Auteur : LA FAGE - Source : Hist. génér. de la mus. t. II, p. 109


  23. Le charretier prist un baston qui pendoit à corde aus chevilles de sa charrete, appellé le croichet, dont l'en lie la charrette

    Auteur : DU CANGE - Source : crochetum.


  24. Vous cuidez bien, par vos engins, à tous pertuis trouver chevilles

    Auteur : CH. D'ORL. - Source : Rondeau.


  25. La partie interieure de l'os de la jambe fait la malleole interne, autrement dit la cheville

    Auteur : PARÉ - Source : ib. IV, 36




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 16h31








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