Définition de « tien »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot tien de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur tien pour aider à enrichir la compréhension du mot Tien et répondre à la question quelle est la définition de tien ?

ADJ:pos genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-accord-en|tj) tien (poss)

  • (vx) S’employait dans l’ancienne langue comme adjectif possessif. Il se dit encore dans quelques expressions. - Un tien ami : Un de tes amis. - Tu as fait tiennes les idées des autres : Tu les as adoptées comme tes idées.

  • Ce qui appartient en propre à toi. - Tu veux le tien, cela est juste; et moi je veux aussi le mien. - Le tien et le mien : La propriété en général. - Le tien et le mien sont la source de beaucoup de querelles.

  • Ce qui vient de toi. - Je ne puis croire que tu m’aies rapporté la chose comme elle s’est passée, tu as dû y ajouter du tien…. - Il faut y mettre du tien : Il faut faire quelques concessions.

  • Au masculin pluriel, désigne les proches, les alliés, ceux qui appartiennent ou sont attachés en quelque façon à toi. - Tu devrais faire du bien aux tiens plutôt qu’à des étrangers. - Voilà un des tiens. - Il ne se soucie de toi ni des tiens. - Faire des tiennes : (fam) (ucf|faire) des folies, jouer des tours, avoir de mauvais procédés qui sont dans ton caractère, dans tes habitudes. (cf|faire des siennes) - Tu as dû encore faire des tiennes. (-anagr-) niet (ébauche-pron|fr) (-réf-) (R:DAF8) Synonyme : ryske, twiich




    Définitions de « tien »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    TIEN, TIENNE, pron. poss. et adj.

    I. ? Le tien, la tienne, les tiens, les tiennes. [Groupe pronom. représentant le syntagme ton/ta/tes + subst.; t- désigne la pers. à qui s'adresse la pers. qui dit je (2epers. du sing.); le (les) ... -ien(s) et la (les) ... -ienne(s) rappellent le genre du subst. représenté; le nombre du syntagme pronom. peut être différent de celui du subst. qu'il représente]
    A. ? [Tien exprime une relation à la 2epers., p. oppos. à une autre pers.] Tu prends ma main dans les tiennes; ce n'est pas son problème, c'est le tien; nous avons nos soucis, comme tu as les tiens; le jardin de Paul/des voisins est mieux entretenu que le tien. Son caractère et le tien sont éminemment peu faits pour se comprendre (Miomandre, Écrit sur eau, 1908, p. 240).Voilà mon avis, toi, tu as le tien: on verra bien quel est le bon (Ramuz, A. Pache, 1911, p. 16).
    ? Fam. À la tienne! [Formule par laquelle on répond à la pers. qui a porté un toast en disant à ta santé ou par laquelle on porte soi-même un toast] La vie n'est bonne qu'à la condition d'en jouir. ? « Encore un morceau? ? Je veux bien. ? Moi de même! ? À ta santé! ? À la tienne! ? Et fichons-nous du reste! » (Flaub., Bouvard, t. 1, 1880, p. 77).Le Normand, rouge comme une tomate, le regard en feu, emplissait les verres, trinquait en gueulant: « À la tienne! » Et le Prussien, sans prononcer un mot, entonnait coup sur coup des lampées de cognac (Maupass., Contes et nouv., t. 2, St-Antoine, 1883, p. 198).
    ? À la tienne, Étienne. Et pensez qu'on n'oubliait pas de chopiner. La bouteille n'était pas loin, dans un coin d'ombre sur un degré du porche. Tope et trinque! À la tienne, Étienne! Jamais plus nous ne boirons si jeunes (Pourrat, Gaspard, 1922, p. 175).
    B. ? [Tien exprime l'appartenance, sans oppos. explicite à une autre pers.] Les commandes sont arrivées, tu peux aller retirer la tienne; mais ce livre, c'est le tien. ? Qu'est-ce que tu racontes là? s'écrie-t-il. Quel enfant? ? Le tien, dit-elle (Bernanos, MmeDargent, 1922, p. 11).Tu es un capitaine, dit-il. Ma maison est la tienne (Camus, Exil et Roy., 1957, p. 1670).
    II. ? Empl. nom.
    A. ? Masc. sing. Le tien. Ce que tu possèdes, ton bien. Aussi longtemps que la valeur, oscillant entre ses deux pôles, valeur d'utilité et valeur en échange, n'est point arrivée à sa constitution, le tien et le mien demeurent arbitrairement fixés; les conditions de fortune sont l'effet du hasard (Proudhon, Syst. contrad. écon., t. 1, 1846, p. 337).V. mien A 2 b ex. de Aragon.
    ? Au fig. Y mettre du tien. Payer de ta personne. Gilles, mon petit, fais que je puisse t'aimer. Mets-y du tien (Montherl., Fils personne, 1943, III, 4, p. 331).Sabririo t'entendra le jour où tu voudras: tu peux bien y mettre du tien! Au lieu de somnoler sur ce lit, tu travaillerais ta voix que ça n'en serait pas plus mal, je t'assure (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 138).
    B. ? Masc. plur. Les tiens. Tes proches, tes parents. Ce sont là de grands dons: le sang, la maison et le feu, Pascal; ici, surtout où, avant toi, depuis que ce quartier porte sur ses coteaux le froment et l'olive, les tiens ont vécu, ont bâti et ont entretenu le feu domestique (Bosco, Mas Théot., 1945, p. 346).
    ? Rare, au fém. Au revoir, vieux. Merci de ta dernière lettre. Amitiés les plus vives aux tiennes, et bon courage (Gide, Corresp.[avec Valéry], 1903, p. 400).
    C. ? Fém. plur. Tu as fait des tiennes. Tu as agi de manière intempestive. V. faire des siennes s.v. sien II C.
    III. ? Adj. qualificatif
    A. ? [En fonction d'attribut]
    1. [Avec être ou un autre verbe attributif] Être tien(ne). Être à toi, t'appartenir.
    a) [Le suj. désigne une chose] Mes travaux désormais sont tiens en grande partie; disons désormais nos travaux (Michelet, Journal, 1849, p. 635).Suis-nous, fils de notre sang et recueille cet héritage qui est tien (Claudel, Processionnal, 1910, p. 301).
    b) [Le suj. désigne une pers.] Prends-moi, fils de mon oncle, je serai ta femme, je te suivrai, je deviendrai tienne, me veux-tu? (Gobineau, Nouv. asiat., 1876, p. 249).Je ne suis rien, maître, si je ne suis pas tienne! Elle se donna et il la prit (Zola, Dr Pascal, 1893, p. 243).Je ne puis te dire combien je t'aime. Je suis tien, tien, de l'ongle à la prunelle (Rolland, J.-Chr., Matin, 1904, p. 156).
    2. Faire tien(ne) qqn ou qqc. T'approprier quelqu'un ou quelque chose. Tout ce qui peut être réduit sous la puissance de l'homme, tu l'as fait tien et tu lui as imposé la marque de la servitude (Psichari, Voy. centur., 1914, p. 140).
    B. ? [En fonction épith.] Vx ou littér. Qui t'appartient.
    1. [Postposé au subst.] Demain je t'écrirai nos observations en marge et les corrections tiennes, que nous avons adoptées (Flaub., Corresp., 1852, p. 55).
    2. [Antéposé au subst., en corrél. avec l'art. indéf. ou le dém. (v. mien B 1)] De cette tienne lettre, il résulte que (...) (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1905, p. 403).
    Prononc. et Orth.: [tj? ?], [tj?n]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Poss. tonique fonctionnant comme adj. qualificatif I. n'est accompagné d'aucun déterm. [empl. rare] 1. a) fém. sing. fin xes. cas suj. tua forme prov. (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 308: Tu nos perdone celz pecaz Qu'e nos vetdest tua pietad; v. introd. § 65, p. 82); ca 1050 cas régime tue forme agn. (St Alexis, éd. Chr. Storey, 230: Pur tue amur an soferai l'ahan); b) fin xes. masc. plur. cas suj. toi [infl. poit.] (Passion, 58: venrant li di Que?tt'asaldran toi inimic; v. introd. § 65, pp. 81-82); ca 1050 (St Alexis, 412: tui altre per); 2. id. tue merci « par pitié » loc. autonome de l'énoncé; cas régime fém. sing. (ibid., 282). II. Déterminé par un art., un dém. A. il précède le subst. 1. masc. plur. a) fin xes. cas suj.; art. déf. (Passion, 65: Li toi caitiu); b) id. cas régime tos [infl. poit.] (ibid., 61: Los tos enfanz; v. introd. § 65, p. 81); 2. masc. sing. a) ca 1050 cas suj. (St Alexis, 415: li tons parentez); 1remoit. xiies. notion d'insistance (Psautier de Cambridge, éd. Fr. Michel, VIII, 10: cum gran est li tuens nums); xiiies. [ms.] li tiens fruiz ([Landri de Waben?], Cant. des cant., 727, éd. C. E. Pickford, p. 21); b) ca 1050 cas régime (St Alexis, 365: Del ton conseil; 472: pur le tuen cors pluret); 1295 [ms.] (Couronnement de Louis, éd Y. G. Lepage, réd. C, 620: Par le tien Dieu); 3. fém. sing. a) cas suj. ?) ca 1050 (St Alexis, 410: la tue aname el ciel seit absoluthe!); ?) ca 1200 dém. (1reContinuation de Perceval, mss EM, 1698, t. 2, p. 52: ceste niece toue); b) ca 1050 cas régime (St Alexis, 368: par [la] tue mercit; 451: de la tue carn); 4. ca 1100 fém. plur. cas régime (Roland, éd. J. Bédier, 2369: vers les tues vertuz). B. En l'absence d'un subst. non répété, l'adj. poss. est référé à l'art. déf.; il est appelé « pronom possessif » 1. fém. sing. a) ca 1100 cas suj. (Roland, 1617: Sur tute gent est la tue hardie); ca 1135 (Couronnement de Louis, réd. AB, 556: Contre sa force n'a la teue mestier); ca 1223 en fonction d'attribut tiue forme pic. (Gautier de Coinci, Miracles, éd. V. Fr. Koenig, 1 Mir 10, 1189: Bien croi [...] Que ta volentez est la soie, Et que la seue est la tiue); b) 1176 cas régime (Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 2309: L'un de vos deus a l'autre doing. Tien tu le tuen, et tu la toe); fin xiies. la teie (Sermons de St Bernard, éd. W. Foerster, p. 94, 19); fin xiiies. la teue (Pseudo-Turpin, II, 53, 9 ds T.-L.); 2. masc. a) sing. ?) ca 1170 cas suj. li tuns forme agn. (Rois, éd. E. R. Curtius, III, 3, 22, p. 117); ?) id. cas régime le tun (ibid., III, 20, 34, p. 164); ca 1176 (Chrétien de Troyes, loc. cit.); b) ca 1170 plur. cas régime les tuens (Rois, III, 5, 6, p. 120). C. Précédé de l'art. déf., fait fonction d'adj. subst. 1. ca 1150 masc. sing. cas régime; désigne l'avoir, le bien (Charroi de Nîmes, éd. D. McMillan, 334: Del tuen n'avront vaillissant un denier); 2. masc. plur.; désigne des pers. (d'un groupe, d'une famille) a) ca 1170 cas suj. (Rois, I, 2, 31, p. 8: E tu u li tuen verrunt lur adversarie el temple); b) id. cas régime (ibid., I, 19, 5, p. 94: tes humes ki unt ta vie guardee e la vie as tuns e a tes filles). III. En fonction d'attribut 1. ca 1150 masc. sing. cas suj. toen forme dial. de l'Ouest (St Alexis, 418: icel bien ki toen doüst estra); 1remoit. xiies. (Psautier de Cambridge, LXXIII, 16: Tuens est li jurz e tue est la nuit); xiiies. (Isopet de Lyon, XXI, 6 ds Rec. gén. isopets, éd. J. Bastin, t. 2, p. 124: pran lo [ton pain] tiens soit toz quites); 2. fém. a) 1remoit. xiies. sing. cas suj. (Psautier de Cambridge, LXXIII, 16, supra); ca 1170 (Rois, I, 9, 20, p. 18: Tue serrad des ore e a tun lignage le seignurie de Israel); xiiies. toie (Eustache d'Amiens, Boucher d'Abbeville ds Nouv. Rec. des fabliaux, éd. W. Noomen, t. 3, p. 330, ms. A, 340, leçon des 5 mss: Dis tu donques que ele est toie?); b) 1remoit. xiiies. [ms.] plur. cas suj. toes (Comment. s. les Ps., Bibl. nat. fr. 963, fol. 59a ds Gdf.); ca 1393 [mss xves.] tiennes (Ménagier, I, 108 [Hist. de Griselidis] ds T.-L.). Tuen, toue, poss. toniques, sont issus des paradigmes toniques lat.: cas régime masc. sing. tu?u?m, to?um > to?um (différenciation d'aperture entre les deux voy.) > tuo?m (diphtongaison; amuïssement de u) > tuen (différenciation des deux segments vélaires de la diphtongue), entraînant par réfection anal., le cas suj. tuens et le plur. cas suj. tuen, cas régime tuens; cas suj. fém. sing. tu?a, to?a > to?ue?, t? ?e? (diphtongaison; affaiblissement de a final) > teue?, entraînant le cas régime teue, le plur. teues. L'a. pic. ti(e)ue est anal. de mi(e)ue, réfection d'un masc. *mieu, issu du lat. me?u(m) (Pope, § 858; Gossen, § 69). Les formes toie, fém. sing., tien, cas régime masc. sing., sont anal. de moie (< me?a > me?ie? > mo?ie?) et de mien*; en sont tirés toies plur. et tiens cas suj. sing. et cas régime plur. Bbg. Cf. Bbg. sien, sienne.


    Wiktionnaire


    Adjectif possessif - français

    tien \tj??\

    1. (Vieilli) S'employait dans l'ancienne langue comme adjectif possessif. Il se dit encore dans quelques expressions. Voir le tien pour le pronom possessif correspondant.
      • Un tien ami : Un de tes amis.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    TIEN, IENNE. Pronom possessif de la seconde personne du singulier
    . Voilà mon livre, où est le tien? Ses intérêts et les tiens sont opposés. C'est son opinion, mais ce n'est pas la tienne. En t'occupant obligeamment des affaires des autres, tu as négligé les tiennes.

    LE TIEN s'emploie comme nom masculin pour désigner Ce qui t'appartient en propre. Tu veux le tien, cela est juste; et moi je veux aussi le mien. Le tien et le mien, La propriété en général. Le tien et le mien sont la source de beaucoup de querelles.

    LE TIEN signifie aussi Ce qui vient de toi. Je ne puis croire que tu m'aies rapporté la chose comme elle s'est passée, tu as dû y ajouter du tien.... Il faut y mettre du tien, Il faut faire quelques concessions.

    LES TIENS se dit comme nom masculin pluriel pour Tes proches, tes alliés, ceux qui t'appartiennent en quelque façon, qui te sont attachés. Tu devrais faire du bien aux tiens plutôt qu'à des étrangers. Voilà un des tiens. Il ne se soucie de toi ni des tiens. Fam., Faire des tiennes, Faire des folies, jouer des tours, avoir de mauvais procédés qui sont dans ton caractère, dans tes habitudes. Tu as dû encore faire des tiennes.

    TIEN, TIENNE s'employait dans l'ancienne langue comme adjectif possessif. Il se dit encore dans quelques expressions. Un tien ami, Un de tes amis. Tu as fait tiennes les idées des autres, Tu les as adoptées comme tes idées.

    Littré

    TIEN (tiin?; l'n ne se lie pas?: le tiin est meilleur), TIENNE (tiè-n'?; au XVIe siècle on prononçait tianne, PALSGRAVE, p. 3).
    • 1Adj. possessif, relatif à la seconde personne du singulier et signifiant à toi. N'en doute point, quoi qu'il advienne, La belle Oranthe sera tienne, Malherbe, v, 20. Mais n'appréhende pas qu'un autre ainsi m'obtienne?; Vis pour ton cher tyran, tandis que je meurs tienne, Corneille, Cinna, III, 4. Oui, tendre et généreux amant, ta Julie sera toujours tienne, Rousseau, Hél. III, 15.
    • 2Le plus ordinairement, il se construit avec l'article défini et ne se met jamais devant un substantif. Mon père est malade, le tien se porte bien. Ma maison est bâtie?; la tienne n'est pas commencée. Voici mes livres?; où sont les tiens??
    • 3 S. m. Le Lien qui t'appartient. Défends le tien, mais respecte le bien d'autrui.
    • 4Le tien et le mien, la propriété en général. Rome donc eut naguère un maître dans cet art Qui du tien et du mien tire son origine, La Fontaine, Candaule. Chez l'animal qu'on appelle homme, On la reçut [la Discorde] à bras ouverts, Elle et que-si-que-non son frère, Avecque tien et mien son père, La Fontaine, Fabl. VI, 20. Et le mien et le tien, deux frères pointilleux, Par son ordre amenant les procès et la guerre, En tous lieux de ce pas vont partager la terre, Boileau, Sat. X. Ces peuples [des îles Mariannes], ignorant le tien et le mien, mangèrent quelques provisions du vaisseau, Voltaire, M?urs, 149. Dès que nous les aurons peuplées [les terres], il faudra revenir au tien et au mien, et à ces lois qui très souvent sont fort mauvaises, mais dont on ne peut se passer, Voltaire, Dict. phil. Homme.
    • 5 S. m. pl. Tes proches, tes alliés, tes serviteurs. Et la loi des chrétiens T'ordonne-t-elle ainsi d'abandonner les tiens?? Corneille, Poly. v, 2. Le dieu lui répondit?: Les tiens cesseront de régner quand un étranger entrera dans ton île pour y faire régner tes lois, Fénelon, Tél. v.
    • 6 Familièrement. Tu fais des tiennes, tu te divertis, ou tu fais des actions compromettantes. On dit que tu fais ici des tiennes, Beaumarchais, Mar. de Fig. III, 13.

    HISTORIQUE

    XIIIe s. Ge sui tuens, fai moi sauf, Psautier, f° 151.

    XVe s. Je suis des tiens, ce dist Thieris?: Car je ne puis orgueil amer, Froissart, Pastourelle.

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    Étymologie de « tien »

    Voy. MIEN?; Berry, ten, tenne, prononcés tin, tène.

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    TIEN, TIENNE, pron. poss. et adj.
    Étymol. et Hist. Poss. tonique fonctionnant comme adj. qualificatif I. n'est accompagné d'aucun déterm. [empl. rare] 1. a) fém. sing. fin xes. cas suj. tua forme prov. (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 308: Tu nos perdone celz pecaz Qu'e nos vetdest tua pietad; v. introd. § 65, p. 82); ca 1050 cas régime tue forme agn. (St Alexis, éd. Chr. Storey, 230: Pur tue amur an soferai l'ahan); b) fin xes. masc. plur. cas suj. toi [infl. poit.] (Passion, 58: venrant li di Que?tt'asaldran toi inimic; v. introd. § 65, pp. 81-82); ca 1050 (St Alexis, 412: tui altre per); 2. id. tue merci « par pitié » loc. autonome de l'énoncé; cas régime fém. sing. (ibid., 282). II. Déterminé par un art., un dém. A. il précède le subst. 1. masc. plur. a) fin xes. cas suj.; art. déf. (Passion, 65: Li toi caitiu); b) id. cas régime tos [infl. poit.] (ibid., 61: Los tos enfanz; v. introd. § 65, p. 81); 2. masc. sing. a) ca 1050 cas suj. (St Alexis, 415: li tons parentez); 1remoit. xiies. notion d'insistance (Psautier de Cambridge, éd. Fr. Michel, VIII, 10: cum gran est li tuens nums); xiiies. [ms.] li tiens fruiz ([Landri de Waben?], Cant. des cant., 727, éd. C. E. Pickford, p. 21); b) ca 1050 cas régime (St Alexis, 365: Del ton conseil; 472: pur le tuen cors pluret); 1295 [ms.] (Couronnement de Louis, éd Y. G. Lepage, réd. C, 620: Par le tien Dieu); 3. fém. sing. a) cas suj. ?) ca 1050 (St Alexis, 410: la tue aname el ciel seit absoluthe!); ?) ca 1200 dém. (1reContinuation de Perceval, mss EM, 1698, t. 2, p. 52: ceste niece toue); b) ca 1050 cas régime (St Alexis, 368: par [la] tue mercit; 451: de la tue carn); 4. ca 1100 fém. plur. cas régime (Roland, éd. J. Bédier, 2369: vers les tues vertuz). B. En l'absence d'un subst. non répété, l'adj. poss. est référé à l'art. déf.; il est appelé « pronom possessif » 1. fém. sing. a) ca 1100 cas suj. (Roland, 1617: Sur tute gent est la tue hardie); ca 1135 (Couronnement de Louis, réd. AB, 556: Contre sa force n'a la teue mestier); ca 1223 en fonction d'attribut tiue forme pic. (Gautier de Coinci, Miracles, éd. V. Fr. Koenig, 1 Mir 10, 1189: Bien croi [...] Que ta volentez est la soie, Et que la seue est la tiue); b) 1176 cas régime (Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 2309: L'un de vos deus a l'autre doing. Tien tu le tuen, et tu la toe); fin xiies. la teie (Sermons de St Bernard, éd. W. Foerster, p. 94, 19); fin xiiies. la teue (Pseudo-Turpin, II, 53, 9 ds T.-L.); 2. masc. a) sing. ?) ca 1170 cas suj. li tuns forme agn. (Rois, éd. E. R. Curtius, III, 3, 22, p. 117); ?) id. cas régime le tun (ibid., III, 20, 34, p. 164); ca 1176 (Chrétien de Troyes, loc. cit.); b) ca 1170 plur. cas régime les tuens (Rois, III, 5, 6, p. 120). C. Précédé de l'art. déf., fait fonction d'adj. subst. 1. ca 1150 masc. sing. cas régime; désigne l'avoir, le bien (Charroi de Nîmes, éd. D. McMillan, 334: Del tuen n'avront vaillissant un denier); 2. masc. plur.; désigne des pers. (d'un groupe, d'une famille) a) ca 1170 cas suj. (Rois, I, 2, 31, p. 8: E tu u li tuen verrunt lur adversarie el temple); b) id. cas régime (ibid., I, 19, 5, p. 94: tes humes ki unt ta vie guardee e la vie as tuns e a tes filles). III. En fonction d'attribut 1. ca 1150 masc. sing. cas suj. toen forme dial. de l'Ouest (St Alexis, 418: icel bien ki toen doüst estra); 1remoit. xiies. (Psautier de Cambridge, LXXIII, 16: Tuens est li jurz e tue est la nuit); xiiies. (Isopet de Lyon, XXI, 6 ds Rec. gén. isopets, éd. J. Bastin, t. 2, p. 124: pran lo [ton pain] tiens soit toz quites); 2. fém. a) 1remoit. xiies. sing. cas suj. (Psautier de Cambridge, LXXIII, 16, supra); ca 1170 (Rois, I, 9, 20, p. 18: Tue serrad des ore e a tun lignage le seignurie de Israel); xiiies. toie (Eustache d'Amiens, Boucher d'Abbeville ds Nouv. Rec. des fabliaux, éd. W. Noomen, t. 3, p. 330, ms. A, 340, leçon des 5 mss: Dis tu donques que ele est toie?); b) 1remoit. xiiies. [ms.] plur. cas suj. toes (Comment. s. les Ps., Bibl. nat. fr. 963, fol. 59a ds Gdf.); ca 1393 [mss xves.] tiennes (Ménagier, I, 108 [Hist. de Griselidis] ds T.-L.). Tuen, toue, poss. toniques, sont issus des paradigmes toniques lat.: cas régime masc. sing. tu?u?m, to?um > to?um (différenciation d'aperture entre les deux voy.) > tuo?m (diphtongaison; amuïssement de u) > tuen (différenciation des deux segments vélaires de la diphtongue), entraînant par réfection anal., le cas suj. tuens et le plur. cas suj. tuen, cas régime tuens; cas suj. fém. sing. tu?a, to?a > to?ue?, t? ?e? (diphtongaison; affaiblissement de a final) > teue?, entraînant le cas régime teue, le plur. teues. L'a. pic. ti(e)ue est anal. de mi(e)ue, réfection d'un masc. *mieu, issu du lat. me?u(m) (Pope, § 858; Gossen, § 69). Les formes toie, fém. sing., tien, cas régime masc. sing., sont anal. de moie (< me?a > me?ie? > mo?ie?) et de mien*; en sont tirés toies plur. et tiens cas suj. sing. et cas régime plur.

    tien au Scrabble


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    tien

    Informations sur le mot tien - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.

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    tien

    Les rimes de « tien »


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    Les rimes de tien peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en j5

    Rimes de dalmatien      Rimes de diététiciens      Rimes de bosnien      Rimes de ukrainien      Rimes de amygdalien      Rimes de chirurgiens      Rimes de thyroïdien      Rimes de béotien      Rimes de chiens      Rimes de iranien      Rimes de chrétien      Rimes de lacanien      Rimes de mésopotamien      Rimes de poméranien      Rimes de nécromanciens      Rimes de subvient      Rimes de théoricien      Rimes de malaisien      Rimes de normalien      Rimes de conviens      Rimes de nestoriens      Rimes de faubouriens      Rimes de indiens      Rimes de patriciens      Rimes de lacanien      Rimes de grammairiens      Rimes de martien      Rimes de démocrates-chrétiens      Rimes de shanghaien      Rimes de ionien      Rimes de cartésien      Rimes de éthiopiens      Rimes de dévonien      Rimes de carotidien      Rimes de cambodgiens      Rimes de équatorien      Rimes de platoniciens      Rimes de végétariens      Rimes de meusien      Rimes de draconien      Rimes de sicilien      Rimes de pompéiens      Rimes de ressouviens      Rimes de obstétricien      Rimes de shanghaien      Rimes de donatien      Rimes de italien      Rimes de vietnamiens      Rimes de kolkhoziens      Rimes de parkinsonien     

    Mots du jour

    dalmatien     diététiciens     bosnien     ukrainien     amygdalien     chirurgiens     thyroïdien     béotien     chiens     iranien     chrétien     lacanien     mésopotamien     poméranien     nécromanciens     subvient     théoricien     malaisien     normalien     conviens     nestoriens     faubouriens     indiens     patriciens     lacanien     grammairiens     martien     démocrates-chrétiens     shanghaien     ionien     cartésien     éthiopiens     dévonien     carotidien     cambodgiens     équatorien     platoniciens     végétariens     meusien     draconien     sicilien     pompéiens     ressouviens     obstétricien     shanghaien     donatien     italien     vietnamiens     kolkhoziens     parkinsonien     


    Les citations sur « tien »

    1. Je suis un Païen de l'an 2000, à la fois post-chrétien et post-rationaliste. Ainsi je ne renie pas la Raison ni n'exalte l'irrationalité.

      Auteur : Christopher Gérard - Source : Parcours païen (2000)


    2. Par une froide journée d'hiver un troupeau de porcs-épics s'était mis en groupe serré pour se garantir mutuellement contre la gelée par leur propre chaleur. Mais tout aussitôt ils ressentirent les atteintes de leurs piquants, ce qui les fit s’écarter les uns des autres. Quand le besoin de se réchauffer les eut rapprochés de nouveau, le même inconvénient se renouvela, de sorte qu'ils étaient ballottés de çà et de là entre les deux maux jusqu'à ce qu'ils eussent fini par trouver une distance moyenne qui leur rendît la situation supportable. Ainsi, le besoin de société, né du vide et de la monotonie de leur vie intérieure, pousse les hommes les uns vers les autres ; mais leurs nombreuses manières d'être antipathiques et leurs insupportables défauts les dispersent de nouveau. La distance moyenne qu'ils finissent par découvrir et à laquelle la vie en commun devient possible, c'est la politesse et les belles manières. En Angleterre on crie à celui qui ne se tient pas à cette distance : Keep your distance ! Par ce moyen le besoin de se réchauffer n'est, à la vérité, satisfait qu'à moitié, mais, en revanche, on ne ressent pas la blessure des piquants. Cependant celui qui possède assez de chaleur intérieure propre préfère rester en dehors de la société pour ne pas éprouver de désagréments, ni en causer.

      Auteur : Arthur Schopenhauer - Source : Parerga et Paralipomena (1851)


    3. Des Alpes aux Pyrénées et la main dans la main.
      Poètes, relevons-donc le vieux parler roman !
      C'est là le signe de famille,
      C'est là le sacrement qui unit le fils aux aïeux.
      L'homme à la terre ! c'est là le fil
      Qui tient le nid dans la ramée.


      Auteur : Frédéric Mistral - Source : Les Iles d'or (1875), V. Les Sirventes : Aux poètes catalans


    4. Qui ne sait patienter, ne sait pas gouverner.

      Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


    5. Je suis né juste après la guerre, j'ai un pied dans la galaxie Gutenberg et un autre dans celle de l'oncle Pixel. Ça fait de moi un mec unique. Les d'jeunes, je sais qu'ils n'en tiendront aucun cas, et tant mieux, les autres, ça leur rappellera peut-être que le cinéma, c'est de la vie et rien d'autre.

      Auteur : Jean-Jacques Beineix - Source : Les Chantiers de la gloire (2006)


    6. Qui peut nier que tous les hommes soient violemment épris de la vérité, quand nous les voyons si fermes dans leurs erreurs, où ils se maintiennent par zèle pour la vérité, quoiqu'ils se contredisent chaque jour de leur vie?

      Auteur : Jonathan Swift - Source : Pensées sur divers sujets moraux et divertissants


    7. Rendant à qui l'aimait affection pour affection, Beaumarchais avait fait graver sur le collier de sa levrette: - Je m'appelle Florette, BEAUMARCHAIS m'appartient.

      Auteur : Etienne Lorédan Larchey - Source : L'Esprit de tout le monde - Riposteurs (1893)


    8. La conscience grecque du monde était niée par le chrétien parce qu'il en avait une autre; toutes les consciences du passé sont interrogées par nous parce que nous n'en avons pas.

      Auteur : André Malraux - Source : Le Musée Imaginaire de la Sculpture Mondiale (1952-1954), Introduction


    9. Ils (certains philosophes) tienent que qui osteroit du monde le discord et la noise, le cours des corps celestes s'arresteroit, et que la generation et tout mouvement cesseroit.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Agésilas, 6


    10. Nous n'appartenons à personne sinon au point d'or de cette lampe inconnue de nous, inaccessible à nous qui tient éveillés le courage et le silence.

      Auteur : René Char - Source : Fureur et Mystère (1948)


    11. Sostrata : Permets-moi, je t'en supplie, d'éviter les propos déplaisants que l'on tient généralement sur les femmes.

      Auteur : Térence - Source : L'Hécyre (165 av. J.-C.)


    12. Si les Martiens lisent la presse française, ils découvriront que la grande question de cette fin de législature est de savoir aux frais de qui M. Patrick Poivre d'Arvor a, durant ses dernières vacances, repris trois fois de la crème brûlée.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


    13. Il a raison, ton Gauguin : il faut s’habituer à l’idée de n’être pas aimé. C’est la deuxième tâche la plus difficile d’un artiste, la première étant d’être absolument soi-même. Supporter la moquerie, la raillerie, le refus de tout ce que l’on est, de tout ce en quoi l’on tient, se voir imposer le silence et ne pas pouvoir riposter : voilà la grande, l’insupportable, la nécessaire mission d’une vie. Je ne parle pas seulement de la vie d’artiste. Voilà pourquoi l’amour et l’amitié sont des miracles : parce qu’il ne faut jamais s’y attendre ni croire qu’on les mérite.

      Auteur : Anne Percin - Source : Les singuliers (2014)


    14. Tiens, vois-tu, c'est charmant de songer à toi, mais j'aime encore mieux te tenir, te parler, te prendre sur mes genoux, t'entourer de mes bras, te couvrir et te brûler de mes caresses. Te voir pâlir et rougir sous mes baisers, te sentir frissonner dans mes embrassements, c'est la vie, la vie pleine, entière, vraie, c'est le rayon de soleil, c'est le rayon du paradis ! Je t'aime.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Lettres à la fiancée (1821)


    15. Le rêve est le tuteur du pauvre, et son pourfendeur. Il nous tient par la main, puis il nous tient dans la sienne pour nous larguer quand il veut après nous avoir baladés à sa guise à travers mille promesses.

      Auteur : Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra - Source : Les Anges meurent de nos blessures (2013)


    16. Quand une femme rougit, c'est beau; son corps, en cet instant, ne lui appartient pas; elle ne le maîtrise plus; elle est à sa merci! ah, rien n'est plus beau que le spectacle d'une femme violée par son propre corps!

      Auteur : Milan Kundera - Source : L'immortalité


    17. C'est vrai que les Chinois n'ont pas le même sens des Droits de l'Homme que nous et, en particulier, qu'ils n'ont pas cette idée que les Droits de l'Homme sont une réalité, aujourd'hui, reconnue comme universelle. Il n'y a pas des " Droits de l'Homme " ici, des " Droits de l'Homme " là. C'est une notion universelle qui tient à la nature même de la personne humaine.

      Auteur : Jacques Chirac - Source : Intervention télévisée de M. Jacques Chirac, Président de la République, le 14 juillet 2001


    18. Prenez à toutes les morales ce qui en fait la valeur, à la morale chrétienne ce qu'elle a de bon. Jésus-Christ était un homme supérieur et modeste: il ne criera pas au voleur.

      Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 13 mars 1906


    19. Comme on dit « il faut rendre à César ce qui appartient à César », j'ai envie de dire: Il faut rendre Astérix à ses lecteurs. Car c'est à eux qu'il appartient... Et pas à moi.

      Auteur : Albert Uderzo - Source : César rend Astérix à ses lecteurs, Olivier Delcroix, Le Figaro.fr, 2 août 2015.


    20. Nous associons toujours psychiatrie et croyance. Il n'est d'ailleurs pas dit que cela soit moins efficace qu'une vision strictement clinique. Dans la mesure où un patient croit aux diables qui le possèdent, on peut dire qu'ils existent, non ? La raison n'est qu'un certain réglage de la lucidité. Tout est vrai, puisque tout est perception

      Auteur : Jean-Christophe Grangé - Source : La Ligne noire


    21. Pourquoi ne pas alors signaler qu'en français aussi, phonétiquement, il existe un lien intime entre beauté et bonté ? Ces deux mots viennent du latin bellus et bonnus, lesquels dérivent de fait d'une racine indo-européenne commune : dwenos. Je n'oublie pas non plus qu'en grec ancien, un même terme, kalosagathos, contient et l'idée de beau (kalos) et l'idée de bon (agathos).

      Auteur : François Cheng - Source : Cinq méditations sur la beauté (2006)


    22. Tu tiens table comme Crassus, tu bastis comme Lucullus, et nous presches comme Caton.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Caton d'Utique, 30


    23. On ne peut penser et écrire qu'assis (Gustave Flaubert). Je te tiens, nihiliste ! Etre cul-de-plomb, voilà, par excellence, le péché contre l'esprit ! Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose.

      Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Le Crépuscule des idoles (1888)


    24. Quand un manteau fourré tient chaud, il faut le rapiécer.

      Auteur : Hérondas - Source : Mimes, VII, 128-129


    25. Grande mer, toujours labourée, toujours vierge, ma religion avec la nuit! Elle nous lave et nous rassasie dans ses sillons stériles, elle nous libère et nous tient debout.

      Auteur : Albert Camus - Source : L'Eté (1954)


    Les citations sur tien renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot tien en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « tien »

    TièdeTièdementTiédeurTiédirTienTierceTierceletTiercementTiercementTiercerTiercetTiers, erceTiers-sur-tauxTieuté

    Les mots débutant par tie  Les mots débutant par ti

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    Les synonymes de « tien»

    Les synonymes de tien :

      1. à

    synonymes de tien

    Fréquence et usage du mot tien dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « tien » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot tien dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


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