La définition de Tiède du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Tiède
Nature : adj.
Prononciation : tiè-d'
Etymologie : Poitou, tude ; prov. tebe ; catal. tebi espagn. tibio ; ital. tepido, tiepido ; du lat. tepidus, tiède, tepor, chaleur ; sanscr. tapas, chaleur. On remarque que les formes romanes en v ou b font abstraction du d et gardent le p ; c'est l'inverse pour le français tiède.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de tiède de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec tiède pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Tiède ?


La définition de Tiède

En parlant des liquides, qui est entre le chaud et le froid. Un bain tiède.


Toutes les définitions de « tiède »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

TIÈDE. adj. des deux genres
. Qui est entre le chaud et le froid. De l'eau tiède. Un bain tiède. Un vent tiède. Un corps encore tiède. Il signifie, au figuré, Qui manque d'ardeur, de ferveur, de zèle. Un amant tiède. Une dévotion tiède. Je l'ai trouvé bien tiède sur cette affaire. Il est devenu bien tiède pour ses amis. Il s'emploie substantivement en ce sens. Les tièdes ne sont pas agréables à Dieu.

Littré

TIÈDE (tiè-d') adj.
  • 1En parlant des liquides, qui est entre le chaud et le froid. Un bain tiède. Tous deux, en la trouvant sans fièvre, Dirent qu'elle prendrait huit jours le lait de chèvre, Et que celui de vache après l'allait guérir, Surtout qu'il ne fallait lui donner que mi-tiède, Poisson, ?uv. diverses, poésies.
  • 2 Par extension, il se dit d'autre chose que des liquides. Un certain loup dans la saison Que les tièdes zéphirs ont l'herbe rajeunie, La Fontaine, Fabl. v, 8. Les hivers y sont tièdes, et les rigoureux aquilons n'y soufflent jamais, Fénelon, Tél. VIII. [Crucifix] Dans mes tremblantes mains tu passas, tiède encore De son dernier soupir, Lamartine, Médit. II, 22.

    Fig. Mon c?ur est tiède encor des feux de ma jeunesse, Lamartine, Harm. II, 12.

  • 3 Fig. Sans action, nonchalant, sans ardeur, sans ferveur. Fi?! ne me parlez point, pour être vrais amants, De ces gens qui pour nous n'ont nuls emportements, De ces tièdes galants, de qui les c?urs paisibles Tiennent déjà pour eux les choses infaillibles, Molière, Fâch. II, 4. Ne craignez point? que ma joie se refroidisse?; elle a un fond si chaud qu'elle ne peut être tiède, Sévigné, 5 févr. 1674. Je résolus de vous écrire des lettres tièdes et languissantes, pour jeter dans l'esprit de celle à qui vous les donniez, que l'on cessait de vous aimer, La Fayette, Princ. Clèves, ?uv. compl. t. II, p. 118, dans POUGENS. Ce zèle avec lequel elle animait les âmes les plus tièdes à secourir le prochain, Fléchier, Mme d'Aiguillon. Ah?! si j'étais secondé?! mais les frères sont tièdes, les frères ne sont point rassemblés, Voltaire, Lett. Damilaville, 6 juill. 1764. On est bien tiède aujourd'hui à Paris sur l'intérêt public?; on va à l'Opéra Comique le jour qu'on brûle le chevalier de la Barre, et qu'on coupe la tête à Lalli, Voltaire, Lett. Chabanon, 7 août 1769. Vous pouvez juger si, se sentant prête à les quitter [ses enfants], ses caresses furent tièdes et modérées, Rousseau, Hél. VI, 11.

    Communion tiède, celle qui se fait avec peu de préparation et sans dévotion.

    Substantivement, en parlant des personnes. Mais le lâche et le tiède a douleur sur douleur, Et voit fondre sur lui tout ce qu'il appréhende, Corneille, Imit. I, 25. Votre zèle est égal à votre raison?; je hais les tièdes, Voltaire, Lett. Damilaville, 15 mars 1765. [L'archevêque Mailly] jaloux de la considération dont jouissait le cardinal de Noailles, entreprit de se distinguer dans le parti opposé, et y laissa bientôt derrière lui les plus fanatiques qu'il appelait les tièdes, Duclos, ?uv. t. v, p. 424.

    L'enfer des tièdes, par allusion au passage de l'Enfer de Dante, III, où il place ceux qui ne sont ni pour Dieu ni pour le diable.

  • 4Adverbialement. Boire tiède

HISTORIQUE

XIIIe s. ? Et de vin teve Les plaies que il a lui leve [lave], Bi. et Jehan, 4437. Prendés un drapiel, si le molliés en ewe tieve, Alebrand, f° 14.

XIVe s. Laissier refroidier jusques à tiedc, Ménagier, II, 5.

XVIe s. Cela maintenoit les deux parties en ardeur et appetit de nouveaux amoureux, non tiedes, ne languissans, Amyot, Lyc. 28. Vous avez trop d'esgard, de conseil, de sagesse?; Mon humeur n'est pas propre à si tiede maistresse, Desportes, Élég. II, 1.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

TIÈDE. - HIST. Ajoutez?: XIIe s. Ce ke il [Hély] encontre les visces de ses sogez fut teddes, enarst [s'alluma] sor lui la destrenzons del parmanable governeor, li Dialoge Gregoire lo pape, 1876, p. 367.

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Wiktionnaire


Nom commun 2 - français

tiède \tj?d\ féminin

  1. (Suisse) Forte chaleur.

Nom commun 1 - français

tiède \tj?d\ masculin

  1. Personne qui manque d'ardeur, de ferveur, de zèle.
    • Les tièdes ne sont pas agréables à Dieu.
    • Les vomisseurs de tièdes n'aiment pas Luc parce qu'ils le trouvent trop bien élevé, trop policé, trop homme de lettres. (Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2014, p. 577)

Adjectif - français

tiède \tj?d\ masculin et féminin identiques

  1. Qui est entre le chaud et le froid.
    • De l'eau tiède.
    • Un bain tiède.
    • Un vent tiède.
    • Un corps encore tiède.
  2. (Figuré) Qui manque d'ardeur, de ferveur, de zèle.
    • Un amant tiède.
    • Une dévotion tiède.
    • Je l'ai trouvé bien tiède sur cette affaire.
    • Il est devenu bien tiède pour ses amis.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


TIÈDE, adj.

A. ?
1. Qui est à une température modérée, qui procure une sensation thermique modérée, entre le chaud et le froid. Eau tiède; prendre un bain tiède; air, souffle, vent, pluie tiède; température tiède; chair, corps tiède; mains tièdes; odeur, parfum tiède; devenir, rendre tiède. C'est vraiment le doux automne; d'après-midi muettes et ensoleillées, de journées pluvieuses aux lentes averses tièdes (La Varende, Homme aux gants, 1943, p. 80).Le lendemain, 30 avril, une brise déjà tiède soufflait dans un ciel bleu et humide (Camus, Peste, 1947, p. 1232).V. air1ex. 1.
? [En parlant du climat, de la température d'un lieu] Où il fait une température modérée. Climat, hiver tiède; tiède journée; maintenir une pièce tiède; serre tiède. Les jacinthes fleurissent sur la cheminée à la tiède atmosphère du salon (Bertrand, Gaspard, 1841, p. 189).Le printemps fut précoce; une tiède fin de mars désengourdissait le monde (Mauriac, Baiser Lépreux, 1922, p. 190).
? Expr. fam. Il fait tiède. La température est douce, agréable. Il fait tiède et doux dans Paris! (Géraldy, Toi et moi, 1913, p. 49).? Je vais me mettre nu, ça sera mieux (...). ? Vous n'aurez pas froid? ? Oh, j'ai l'habitude; il fait bon tiède et puis, l'herbe est bonne, et l'air est bon, et puis, je fais vite du chaud moi (Giono, Regain, 1930, p. 129).
2. Qui est encore légèrement chaud. Cendres tièdes, moteur tiède. Les enfants qui s'en vont faire bénir de tièdes brioches (Laforgue, Complaintes, 1885, p. 90).Après la compresse de bouse de vache, Adoum a posé sur ses plaies la bouillie d'herbes tièdes extraites de l'estomac d'un cabri qu'on vient de tuer (Gide, Retour Tchad, 1928, p. 897).
3. Qui réchauffe modérément. Soleil tiède. Madère, l'île caressée par de tièdes courants, est, en 1874, le point d'émigration très aristocratique (Mallarmé, Dern. mode, 1874, p. 844).Ces effets touchants et tendres que produisent de jeunes et tièdes rayons de soleil qui tombent à travers de la brume (Barrès, Cahiers, t. 8, 1910, p. 216).
4. [En parlant d'un aliment ou d'une boisson] Qu'on a laissé refroidir ou se réchauffer; qui n'est pas suffisamment chaud ou frais. Café tiède, bière tiède. Un soir, à dîner, Laurent (...) trouva que l'eau de la carafe était tiède; il déclara que l'eau tiède lui donnait des nausées, et qu'il en voulait de la fraîche (Zola, Th. Raquin, 1867, p. 192).Le maître d'hôtel (...) apporta d'autorité le champagne « maison », un affreux breuvage, tiède et sucré (Vailland, Drôle de jeu, 1945, p. 63).
? Empl. adv. Boire, manger tiède. Boire des boissons ou manger des aliments tièdes. Ah! le vin! comme il fait déjà chaud, nous le mettrons rafraîchir dans un baquet sous la pompe, excepté le bordeaux, qui doit se boire tiède (Erckm.-Chatr., Ami Fritz, 1864, p. 24).
5. Au fig. [En parlant d'une sensation, d'un sentiment] Qui s'accompagne d'une impression de douceur agréable. Des Esseintes était incapable de remuer les jambes; un doux et tiède anéantissement se glissait par tous ses membres, l'empêchait même d'étendre la main pour allumer un cigare (Huysmans, À rebours, 1884, p. 183).
B. ? Au fig.
1. [En parlant d'une pers.] Qui manque d'ardeur, de ferveur, de zèle; qui répugne à s'engager vraiment. Synon. indifférent, mou; anton. ardent, convaincu.Chrétien, communiste, militant tiède; candidat trop tiède. J'ai deux sortes d'amis. Des amis tièdes et des amis hostiles. Mais les ennemis sont ardents, cela fait compensation (Vigny, Journal poète, 1844, p. 1214).Ce serait un geste qui ne compromettrait personne; une petite chose si tu veux, mais qui serait quand même un pas vers les cléricaux; et pour les plus tièdes des républicains, c'est un signe que le vent tourne (Aymé, Jument, 1933, p. 119).V. chaud ex. 3.
? Empl. subst., souvent au plur. Personne peu ardente à manifester ses sentiments, à défendre ses convictions. [Supiat] orateur à la face de renard, aux yeux fureteurs, et qui dénonçait les tièdes à la Confédération générale du Travail (R. Bazin, Blé, 1907, p. 104).
? [P. réf. à l'Apocalypse 3/15-16] Oh! je sais, vous allez me répondre que le Seigneur vomit les tièdes. Quels tièdes au juste? Nous l'ignorons. Sommes-nous sûrs de définir comme lui cette sorte de gens? Pas du tout (Bernanos, Journal curé camp., 1936, p. 1083).
2. [P. méton.; en parlant d'un comportement, d'une manière de sentir ou de penser] Où se manifeste peu d'ardeur, d'enthousiasme. Anton. ardent, chaleureux.Accueil un peu tiède; applaudissements, encouragements tièdes; tiède compromis; sentiments tièdes; dévotion, foi tiède. La police (...) montrait un empressement assez tiède à rechercher le fugitif (Rolland, J.-Chr., Maison, 1909, p. 1083).Mais quoi, la paix n'aurait-elle pas ses démons aussi bien que le trouble: les démons de la régularité, du confort, des tièdes habitudes? (Bremond, Hist. sent. relig., t. 4, 1920, p. 264).
? [En parlant d'une ?uvre] Qui est ou qui laisse indifférent. Je cours à vos lettres entre cent mille écritures. Il faudrait me voir quand il m'en arrive quelqu'une au milieu d'une pacotille d'autres! Je laisse la pacotille, et dans un coin je lis, je relis, puis je passe aux indifférentes, aux tièdes (E. de Guérin, Lettres, 1833, p. 39).Or, les plus saisissantes de nos résurrections sont souvent les plus significatives; ni les Rois de Chartres, ni le Dévôt Christ, ni celui de Grünewald ne sont des ?uvres tièdes (Malraux, Voix sil., 1951, p. 615).
? Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre, rare. Cette nature toute de feu et de glace ne pouvait admettre le tiède (...). Bête de race elle était, bête de race elle voulait Paul (Cocteau, Enfants, 1929, p. 69).
3. [En parlant d'un endroit, d'une région, d'un pays] Où les risques, les dangers sont relatifs, moyens. Au début de l'été 1980, on comptait en Afrique cinq zones « chaudes », où se déroulaient des opérations de guerre classique ou de guérilla, et huit zones « tièdes », où divers conflits entre états ou civils pourraient éclater ou reprendre (Réalités, août 1980, p. 42, col. 1).
Prononc. et Orth.: [tj?d]. Ac. 1694, 1718: tiede, dep. 1740: tiède. Étymol. et Hist. 1. a) 1174-75 adj. eve tieve « qui est entre le chaud et le froid » (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, 3577 ds T.-L., s.v. teve); 1380 tiede (Roques t. 2, p. 411, no12296); b) 1830 fig. « qui procure une sensation ou une impression de douceur agréable » (Lamart., Harm., p. 487); 2. a) fin xiies. adj. « qui manque de ferveur » les teues cuers (Sermons St Grégoire sur Ézéchiel, éd. K. Hofmann, p. 37); 1559 tiede (Amyot, Lyc., 28 ds Littré); 1656 subst. « id. » (Corneille, L'Imitation de Jésus-Christ, I, XXV, 2588 ds ?uvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 8, p. 170); b) 1674 « (en parlant d'une manière d'agir, de penser) qui manque d'ardeur, de ferveur » ma joie ... ne peut être tiède (Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 693). Du lat. d'époque impériale tepidus « tiède » au propre et au fig. dér. du lat. class. tepere « être tiède ». L'a. fr. tieve, teve (supra) s'explique par la réduction par apocope, répandue dans l'Est de la France du proparoxyton lat. (v. FEW t. 13, 1, p. 234a et Horning ds Z. rom. Philol. t. 5, p. 501). Fréq. abs. littér.: 1 991. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 430, b) 3 318; xxes.: a) 4 410, b) 2 816.
DÉR. 1.
Tiédasse, adj.,péj. D'une tiédeur désagréable. Bière, eau, potage tiédasse. La liqueur sirupeuse et l'eau tiédasse (Arnoux, Solde, 1958, p. 54).? [tjedas], [tj?-]. [-?-] sous l'infl. de tiède. ? 1reattest. 1941 une gamelle d'eau tiédasse (L'?uvre, 9 mars); de tiède, suff. -asse*.
2.
Tièdement, adv.a) D'une manière douce et agréable. Elle fit un mouvement avec ses deux mains, ses deux bras tièdement parfumés (Noailles, Domination, 1905, p. 40).b) Avec tiédeur, sans ardeur, sans conviction. Approuver, remercier tièdement; être tièdement accueilli. M'occuper moins de vous, vous aimer tièdement? C'est quelque chose d'incompréhensible pour moi (M. de Guérin, Corresp., 1837, p. 284).L'abbé (...) ne lâchait guère son chevet priant avec ferveur pour le salut de son âme, plus tièdement pour celui de sa guenille périssable (Arnoux, Rossignol napol., 1937, p. 147).? [tj?dm? ?]. Ac. 1694, 1718: tiedement; dep. 1740: tièdement. ? 1resattest. ca 1235 tevement (La Règle Cistercienne, éd. R. Jungbluth, 595, 33 et 609, 3 ds Rom. Forsch. t. 10, p. 622), 1294 [ms.] aimer tiedement (Laurent, Somme, B. N. 938, fo13 rods Gdf. Compl.), cf. xives. (Manuscrit cité par Leroquais, Livres d'Heures, II, 339 ds Fr. mod. t. 6, p. 175); de tiède, suff. -ment2*.

TIÈDE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) 1174-75 adj. eve tieve « qui est entre le chaud et le froid » (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, 3577 ds T.-L., s.v. teve); 1380 tiede (Roques t. 2, p. 411, no12296); b) 1830 fig. « qui procure une sensation ou une impression de douceur agréable » (Lamart., Harm., p. 487); 2. a) fin xiies. adj. « qui manque de ferveur » les teues cuers (Sermons St Grégoire sur Ézéchiel, éd. K. Hofmann, p. 37); 1559 tiede (Amyot, Lyc., 28 ds Littré); 1656 subst. « id. » (Corneille, L'Imitation de Jésus-Christ, I, XXV, 2588 ds ?uvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 8, p. 170); b) 1674 « (en parlant d'une manière d'agir, de penser) qui manque d'ardeur, de ferveur » ma joie ... ne peut être tiède (Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 693). Du lat. d'époque impériale tepidus « tiède » au propre et au fig. dér. du lat. class. tepere « être tiède ». L'a. fr. tieve, teve (supra) s'explique par la réduction par apocope, répandue dans l'Est de la France du proparoxyton lat. (v. FEW t. 13, 1, p. 234a et Horning ds Z. rom. Philol. t. 5, p. 501).

Tiède au Scrabble


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Les citations avec le mot Tiède


  1. Trois choses insupportables : le café brûlant, le champagne tiède et les femmes froides !

    Auteur : Orson Welles - Source : Moi Orson Welles


  2. Le véritable amour est exigeant, violent, exclusif, méchant, avec des moments de ressentiment. Le plus grand amour peut comporter une part de détestation. L'affection est un sentiment fade, c'est l'amour des gens tièdes.

    Auteur : Paul Léautaud - Source : Journal littéraire (1893-1956)


  3. La chatte siamoise, tout à l'heure morte d'aise sur le mur tiède, ouvre soudain ses yeux de saphir dans son masque de velours sombre...

    Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : Histoires pour Bel-Gazou


  4. Il faut communier avec du chewing-gum, de cette façon Dieu vous fortifiera les mâchoires; mâchez-le longtemps, sans arrière-pensée; puisqu'il aime votre bouche, qu'il sache à quoi elle sert! Vos langues tièdes ne sont pas à dédaigner, même pour un Dieu.

    Auteur : Francis Picabia - Source : Jésus-Christ Rastaquouère (1920)


  5. Qui avait décrété qu'il fallait choisir entre l'exaltation et la mort lente? Qui s'était à ce point pris pour Dieu en affirmant que Dieu vomissait les tièdes?

    Auteur : Tonino Benacquista - Source : Le Serrurier volant (2006)


  6. Le samovar ronronnait; la chambre était tiède; l'atmosphère, douceâtre: Daniel pensa se trouver mal.

    Auteur : Roger Martin du Gard - Source : Les Thibault


  7. S'approchant de la fenêtre, il poussa avec sa main, et l'air enfermé de la cuisine, l'air tiède plein de senteurs de bouillon chaud, de viande cuite et de choux s'échappa vers l'air froid du dehors.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Contes et nouvelles (1890)


  8. Loin des oiseaux, des troupeaux, des villageoises, - Je buvais, accroupi dans quelque bruyère - Entourée de tendres bois de noisetiers, - Par un brouillard d'après-midi tiède et vert.

    Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Derniers Vers (1872), Larme


  9. Vivre, il n'y a là aucun bonheur. Vivre: porter de par le monde son moi douloureux. - Mais être, être est bonheur. Etre: se transformer en fontaine, vasque de pierre dans laquelle l'univers descend comme une pluie tiède.

    Auteur : Milan Kundera - Source : L'immortalité


  10. Je sais tes oeuvres: tu n'es ni froid ni bouillant. Que n'es-tu froid ou bouillant! - Mais parce que tu es tiède, et non froid ou bouillant, je vais te vomir de ma bouche.

    Auteur : La Bible - Source : Apocalypse, III, 15-16


  11. Pour la première fois, je n'ai pas envie de connaître la fin, ni même la suite de cette aventure. Je suis là, nue, sur le fauteuil, à regarder Julien qui dort ; je voudrais rester ainsi, stagnante, tiède, dans le silence où s'élèvent seules nos respirations régulières, sans plus devoir faire les gestes, dire les mots qui nous échangent et nous trahissent ; cette minute vraie et vivante, je l'étire en éternité.

    Auteur : Albertine Sarrazin - Source : L'Astragale (1965)


  12. La lune au jour est tiède et pâle
    Comme un joyeux convalescent ;
    Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale
    D'où la douceur du ciel descend.


    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Rayons et les Ombres (1840), Spectacle rassurant


  13. Quoiqu'il arrive, que je devienne un costaud ombrageux ou que je reste un genre d'épouvantail, jamais de la vie je ne veux devenir tiède.

    Auteur : Mathias Malzieu - Source : Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi (2005)


  14. Quand tu vois ta mère déchirée de douleur, elle qui a longtemps été le pilier du clan familial, courir comme folle, toute dignité bue, derrière la voiture qui t'emporte, tu as beau être un homme, tu n'as qu'une envie, c'est laisser tes larmes se répandre à flots tièdes, lourds d'inquiétude, de tristesse et de rage mêlées.

    Auteur : Louis-Philippe Dalembert - Source : Noires blessures (2011)


  15. La modération ? C'est la médiocrité, la peur et la confusion déguisées. C'est la tromperie raisonnable du diable. c'est le compromis qui ne satisfait personne. La modération est pour les faibles et les peureux, pour ceux qui sont incapables de prendre une position. Elle est pour ceux qui ont peur de rire ou de pleurer, pour ceux qui ont peur de vivre ou de mourir. La modération, il inspira profondément, se préparant pour la condamnation finale, c'est du thé tiède, la boisson du diable !

    Auteur : Dan Millman - Source : Le Guerrier pacifique


  16. Ma paix dans la salle tiède a disparu. L'inquiétude a pris la place de l'abandon et du délassement.

    Auteur : Henri Michaux - Source : Face aux verrous (1954)


  17. Les tièdes ne sont même pas dignes du démon.

    Auteur : Gilbert Cesbron - Source : Une sentinelle attend l'aurore (1965)


  18. Savez-vous ce que c'est que l'amitié ? Croyez-vous que ce soit un sentiment plus tiède qui se contente des restes et des menus services que l'on ne peut éviter de se rendre ? L'amitié, je crois que c'est de l'amour plus fort et plus exclusif… mais moins « tapageur ». L'amitié connaît la jalousie, l'attente, le désir…

    Auteur : Marcelle Sauvageot - Source : Laissez-moi


  19. Quel feu ancestral et sévère s'était donc allumé au sein des tièdes âmes juives de Stillenstadt, assoupies depuis cent ans en cette calme province rhénane, et qui brusquement découvraient, avec la persécution, le sens vertigineux de la condition juive ?

    Auteur : André Schwarz-Bart - Source : Le Dernier des Justes (1959)


  20. Nous nous retrouvions tièdes et nous quittions brûlants. Bientôt la certitude que nous brûlerions nous échauffait d'avance.

    Auteur : Cesare Pavese - Source : Le Métier de vivre (1952)


  21. Le ciel tiède et pâle de la pensive contrée qui s'ouvre devant nous a toutes les fraîcheurs du regard des races primitives, il ignore la somptueuse tristesse de mûrir.

    Auteur : Oscar Vladislas de Lubicz Milosz - Source : Cahier spécial de Poésie, 42


  22. La modestie est la vertu des tièdes.

    Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Le Diable et le Bon Dieu (1951)


  23. Les galériens frissonnaient dans leurs costumes de toile grise (le fagot). On leur distribuait un bouillon fade et tiède dans une écuelle de bois.

    Auteur : Jean Genet - Source : Querelle de Brest (1947)


  24. Le coeur se brise, lorsque après avoir été dilaté outre mesure par l'espérance à la tiède haleine il rentre et se referme dans la froide réalité!

    Auteur : Alexandre Dumas - Source : Le comte de Monte-Cristo (1845-1846)


  25. Il enfonça son visage dans l'oreiller tiède, et répéta mentalement les mots qu'il redisait chaque nuit : « Mon Dieu, faites que le matin vienne... »

    Auteur : Richard Burton Matheson - Source : Je suis une légende (1971)


Les citations du Littré sur Tiède


  1. Je résolus de vous écrire des lettres tièdes et languissantes, pour jeter dans l'esprit de celle à qui vous les donniez, que l'on cessait de vous aimer

    Auteur : LA FAY. - Source : Princ. Clèves, Oeuv. compl. t. II, p. 118, dans POUGENS.


  2. Tous deux, en la trouvant sans fièvre, Dirent qu'elle prendrait huit jours le lait de chèvre, Et que celui de vache après l'allait guérir, Surtout qu'il ne fallait lui donner que mi-tiède

    Auteur : POISSON - Source : Oeuv. diverses, poésies.


  3. Fi ! ne me parlez point, pour être vrais amants, De ces gens qui pour nous n'ont nuls emportements, De ces tièdes galants, de qui les coeurs paisibles Tiennent déjà pour eux les choses infaillibles

    Auteur : Molière - Source : Fâch. II, 4


  4. On est bien tiède aujourd'hui à Paris sur l'intérêt public ; on va à l'Opéra Comique le jour qu'on brûle le chevalier de la Barre, et qu'on coupe la tête à Lalli

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Chabanon, 7 août 1769


  5. Un certain loup, dans la saison Que les tièdes zéphyrs ont l'herbe rajeunie

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. V, 8


  6. Un tiède alanguissement énerve toutes mes facultés, et l'esprit de vie s'éteint en moi par degrés

    Auteur : J. J. ROUSSEAU - Source : Prom. 2


  7. Tu ne sais pas lire ; mais tu sais ce que disent ces bois et ces prairies, ces tièdes rivières, ces beaux champs couverts de moissons, toute cette nature splendide de jeunesse

    Auteur : A. DE MUSS. - Source : On ne badine pas avec l'amour, III, 3


  8. Au printemps, on les [les vers à soie] arrose de vin et d'eau tiède : ils sont couvés sous les aisselles des femmes

    Auteur : FÉN. - Source : XIX, 470


  9. Vous nous reprochez de la tiédeur ; mais je crois vous l'avoir déjà dit, la crainte des fagots est très rafraîchissante

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Lett.


  10. Le talent singulier qu'elle [Mme de St-Julien] a d'animer la tiédeur des ministres, et de les intéresser à faire du bien

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Mme de St-Julien, 21 sept. 1775


  11. Tous les devoirs extérieurs de la religion qui soutiennent la piété et qui la réveillent, ne sont plus pour l'âme tiède que des pratiques mortes et inanimées

    Auteur : MASS. - Source : Carême, Tiéd. 2


  12. Li altre l'arguent et reprenent et dient k'il soffrir ne puient la perece de sa tevor [tiédeur]....

    Auteur : ST BERN. - Source : 567


  13. À Voltaire, 31 juillet 1762 Je te vomirai, dit l'Écriture, en parlant à la tiédeur ; j'en dirais autant en parlant à la médiocrité je ne sais comment le mauvais choque moins que le médiocre continu

    Auteur : J. DE MAISTRE - Source : cité par SAINTE-BEUVE, Port-Royal, III, 14


  14. Quelques pratiques communes dont ils s'acquittent avec beaucoup de négligence et de tiédeur

    Auteur : BOURD. - Source : Pensées, t. I, p. 59


  15. Vous pouvez juger si, se sentant prête à les quitter [ses enfants], ses caresses furent tièdes et modérées

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Hél. VI, 11


  16. Il est fort douteux que l'âme tiède conserve, dans cet état habituel de tiédeur, la grâce sanctifiante et la justice qu'elle croit conserver, et sur laquelle elle se rassure

    Auteur : MASS. - Source : Carême, Tiéd. 1


  17. L'amitié a ses moments de tiédeur comme la dévotion

    Auteur : Mme DE PUISIEUX - Source : Ridic. à la mode, p. 186, dans POUGENS


  18. Il fait doux [c'est-à-dire la température de l'air est douce, tiède]

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 605


  19. En qui des moeurs tièdes éteignirent toutes les grâces

    Auteur : MASS. - Source : Car. Prière 2


  20. On est bien tiède aujourd'hui à Paris sur l'intérêt public ; on va à l'Opéra Comique le jour qu'on brûle le chevalier de la Barre, et qu'on coupe la tête à Lalli ; ah ! Parisiens, Parisiens, vous ne savez que danser autour des cadavres de vos frères

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Chabanon, 7 août 1769


  21. Tantost je verserois de l'eau tiede en la cuve, Et tantost de la froide, et d'un vase bouillant L'eau chaude dans la froide ensemble remeslant....

    Auteur : RONS. - Source : 211


  22. Enfin, il arrivait dans son boudoir discret comme un tombeau, tiède comme une alcôve, où l'on se heurtait aux capitons des meubles parmi toute sorte d'objets çà et là

    Auteur : G. FLAUBERT - Source : l'Educ. sentim. t. II, p. 217


  23. Ah ! si j'étais secondé ! mais les frères sont tièdes, les frères ne sont point rassemblés

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Damilaville, 6 juill. 1764


  24. Cette attention toute seule qu'apporte une âme tiède à examiner si une offense est vénielle, ou si elle va plus loin

    Auteur : MASS. - Source : Carême, Tiéd. 1


  25. Les passions de la jeunesse ne sont guère plus opposées au sa lut que la tiédeur des vieilles gens

    Auteur : LAROCHEFOUC - Source : Réfl. mor. n° 341




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h44










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