Définition de « hêtre »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot hetre de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur hêtre pour aider à enrichir la compréhension du mot Hêtre et répondre à la question quelle est la définition de hetre ?

NOM genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|???t?)


Définitions de « hêtre »


Trésor de la Langue Française informatisé


HÊTRE, subst. masc.

Arbre de haute taille, commun sous nos climats, à écorce lisse gris-clair pouvant fournir du tanin, portant des feuilles ovales à nervation pennée et souvent dentées, dont le bois est utilisé principalement en menuiserie, et dont le fruit est propre à faire une huile employée pour l'éclairage ou l'alimentation. Synon. région. fayard, fouteau.Bois de hêtre; bûches de hêtre (Ac.). Des coupes de bois de hêtre sculpté par les bergers (Lamart., Raphaël,1849, p. 199).Les hêtres, à l'écorce blanche et lisse, entremêlaient leurs couronnes (Flaub., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 157) :
Les hêtres se pressaient là comme un peuple. Tout un peuple debout, fait d'arbres magnifiques, aux troncs lisses, marbrés de blanc et de vert, de la stature et du volume de fûts de temples... Pesquidoux, Livre raison,1925, p. 2.
? P. méton. Bois de hêtre. Coffre, table, sabots de/en hêtre. Heureux qui, rappelant le poëte champêtre, Ne verse qu'un lait pur dans sa coupe de hêtre! (Banville, Cariat.,1842, p. 88).
? En partic.
? Hêtre rouge, pourpre. Hêtre au feuillage rouge originaire d'Amérique du Nord. Le domaine forestier de la région des Grands Lacs est marqué surtout par la présence du Chêne rouge, du Hêtre pourpre (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 528).
? Oiseau du hêtre. Pinson du Nord, pinson des Ardennes. Reines des bois où chante l'oiseau du hêtre (Claudel, Corona Benignitatis,1915, p. 421).Il pleuvait sur Goure et l'oiseau du hêtre En ça du verger plein d'ombre chantait... (Pourrat, Gaspard,1922, p. 7).
Prononc. et Orth. : [?t?] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1694. Homon. être. Étymol. et Hist. a) Ca 1220 hestre « jeune hêtre » (Constant Du Hamel, éd. C. Rostaing, 321); b) 1301 hestre (doc. ds Gay). De l'a. b. frq. *haistr (cf. néerl. heester « arbuste »), dér., à l'aide du suff. -tr, servant à former les noms d'arbres (cf. apholtra), du rad. de *haisi « buisson, fourré » qui est entré en gallo-roman sous trois formes différentes (v. hazier). *Haistr est devenu roman plus tard que haisi et haisia (v. hazier), de sorte que ai y était devenu e. Il a éliminé l'a. fr. fou (v. fayard, fouet) désignant les grands arbres, tandis que hêtre était le nom donné aux jeunes troncs qu'on coupait régulièrement et qui repoussaient généralement sur les souches. Cette distinction s'est perdue par la suite et hêtre, remplaçant fou, a fini par désigner l'arbre adulte (b). Fréq. abs. littér. : 458. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 657, b) 555; xxes. : a) 1 067, b) 446. Bbg. Ekenvall (A.V.). Hester, heister, heester, hêtre. Namn och bygd. 1945, t. 33, pp. 11-21. - Pfister (M.). La Répartition géogr. des élém. franciques en gallo-rom. R. Ling. rom. 1973, t. 37, p. 139, 143; Die sprachlichen Berührungen zwischen Franken und Galloromanen. Z. rom. Philol. 1972, t. 88, p. 190.


Wiktionnaire


Nom commun - français

hêtre (h aspiré)\?t?\ masculin

  1. (Botanique) Arbre du genre Fagus de la famille des fagacées, à feuilles caduques ovales à nervation pennée et souvent dentées, de haute taille, à écorce lisse gris-clair pouvant fournir du tanin.
    • Simple et rustique, elle est située, ma chaumière, comme une habitation de garde, à l'orée d'un joli bois de hêtres, [?]. (Octave Mirbeau, Ma chaumière, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
    • Seuls, dans un des versants caillouteux de la forêt, deux ou trois vieux hêtres accusaient, par quelques feuilles roussies prématurément, l'arrivée prochaine de l'automne et la mort de l'été. (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Sur les entassements rocheux [?] provenant des poudingues démantelés par l'action glaciaire, le Chêne sessile, espèce xérophile, l'emporte sur le Hêtre même aux expositions N. et W. [?] (Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d'édition du Nord, 1929, p. 158)
    • « Tu sais ce que c'est, cet arbre-là, oui, là ?
      ? Un orme.
      ? Mais non, un hêtre. Tu vois les dents des feuilles. Passe ta main ; ça pique, hein ? »
      (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 177)
    • Quand il se dresse face à quelque « vieille écorce », chêne, frêne, ou hêtre, plus large qu'une huche, lorsque d'un simple regard, il le cube de la souche au houpier, tant de solives pour le tronc, tant de stères pour les branches [?] Arsène André éprouve une virile volupté. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    1. (En particulier) Synonyme du hêtre commun (Fagus sylvatica L. 1753).
  2. (Par métonymie) Bois de hêtre travaillé.
    • Plancher de hêtre.
    • La construction de maisons en hêtre n'est toujours pas un débouché, il faudra encore attendre quelques années avant d'obtenir un process satisfaisant. (Eric Nurdin, « Un manque de grumes estimé à 20 % », Vosges Matin, 20 octobre 2017)
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Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

HÊTRE. (H est aspirée.) n. m.
Grand arbre de la famille des Amentacées, dont l'écorce est lisse et qui porte une sorte de fruit appelé Faîne. Bois de hêtre. Bûches de hêtre. À l'ombre des hêtres. Sous un hêtre touffu. Le hêtre sert à divers ouvrages de menuiserie.

Littré

HÊTRE (hê-tr') s. m.
  • Grand arbre de la famille des amentacées, qui porte un fruit appelé faine, fagus sylvatica, L. Et, dans mon cabinet assis au pied des hêtres, Faire dire aux échos des sottises champêtres, Boileau, Sat. IX. Étendu, cher Tityre, à l'abri de ce hêtre, Tu médites des airs sur ta flûte champêtre, Tissot, Trad. des bucol. de Virg. I.

HISTORIQUE

XIIIe s. Desous un haistre rameit [garni de rameaux], Ai un doulc cant escouteit De gentille pastorelle, Hist. litt. de la Fr. t. XXIII, p. 559.

XVIe s. Les pins, sapins, hestres ou fousteaux dits aussi faux, et les charmes, sont arbres de montagne froide, De Serres, 787.

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Encyclopédie, 1re édition

HÊTRE, fagus, s. m. (Bot.) genre de plante à fleur arrondie & composée de plusieurs étamines qui sortent d'un calice fait en forme de cloche. Les embryons naissent sur le même arbre séparément des fleurs, & deviennent des fruits durs & pointus, qui s'ouvrent par la pointe en quatre parties & qui renferment ordinairement deux semences à trois côtes. Tournefort, Inst. rei herb. Voyez Plante.

Hêtre, s. m. (Hist. nat. Botan.) le hêtre est un grand arbre, qui se trouve communément dans les forêts des climats tempérés de l'Europe. Il grossit, s'éleve, s'étend plus promptement, & fournit plus de bois qu'aucun autre arbre ; il prend une tige droite, dont la tête se garnit de beaucoup de branches : cet arbre se fait distinguer par son écorce qui est lisse, unie & d'une couleur cendrée fort claire ; en général, il plaît à la vue par la grande vivacité qui l'annonce de loin. Ses feuilles ovales de médiocre grandeur & d'une verdure brillante sont placées alternativement sur les branches. Le hêtre donne au printems des fleurs mâles ou chatons de figure ronde, qui paroissent en même tems que les feuilles. Le fruit qui vient séparement est renfermé dans une espece de brou qui est hérissé de piquans, il s'y trouve ordinairement deux graines qui sont oblongues & triangulaires : on donne à ce fruit le nom de faine. Le brou, qui lui sert d'enveloppe, s'ouvre au mois d'Octobre, & laisse tomber le fruit ; c'est l'annonce de sa maturité.

Cet arbre, par sa stature & son utilité, se met au nombre de ceux qui tiennent le premier rang parmi les arbres forestiers ; il est vrai qu'à plusieurs égards il est inférieur au chêne, au châtaignier & à l'orme, qui ont généralement plus d'utilité ; mais le hêtre consideré par le volume de son bois, par la célérité de son accroissement, & par la médiocrité du terrein où il prospere, peut entrer en parallele avec des arbres plus recommandables.

Cet arbre est très-propre à former un bois, lorsque la forme du sol & la qualité du terrein ne permettent pas au chêne d'y dominer. Le hêtre se plaît dans les lieux froids sur le penchant & au sommet des montagnes ; il se contente d'un terrein peu substantiel ; il vient bien dans les terres crétacées, & même dans le sable & le grai, lorsqu'il y a un peu d'humidité ; il réussit sur-tout dans les terres grasses & argilleuses, lorsque le sable y domine. Ses racines ne s'enfoncent pas si profondement que celles du chêne, mais dans les terreins dont on vient de parler, elles parviennent où celles du chêne ne pourroient pénétrer. Le hêtre craint la trop grande humidité, il se refuse aux terres fortes ou marécageuses, & à celles qui sont trop superficielles.

On éleve le hêtre en semant la faine. Il faut qu'elle tombe d'elle-même pour être en parfaite maturité ; ce qui arrive dans le courant du mois d'Octobre : comme il seroit difficile & couteux de la faire ramasser grain à grain, on rassemble & on enleve avec les deux mains tout ce qui se trouve sous les hêtres, graines, feuilles & enveloppes, que l'on met dans des sacs ; ensuite on vanne le tout, & quand la faine est bien nettoyée, on la passe à l'épreuve de l'eau dans un baquet, dont on rejette les grains que leur défectuosité fait surnager. On peut semer la faine depuis le mois d'Octobre jusqu'à celui de Février ; plutôt on s'y prend, mieux elle leve : il est vrai qu'en se hâtant, il y a des risques à courir : les rats, les souris, les mulots, & tous les insectes qui vivent sous la terre en sont très-avides : en sorte que dans les années où ces animaux surabondent, ils détruisent presque tout le semis. Dans ce cas, on doit prendre le parti de conserver la faine pendant l'hiver dans du sable qu'il faut toujours tenir séchement pour l'empêcher de germer : cet avancement seroit sujet à inconvénient ; la faine en levant jette au bout des feuilles seminales l'enveloppe de son amande ; si quand on seme, la germination étoit faite, les germes qui sont si foibles alors, resteroient couchés sous terre faute de point d'appui pour se relever & pousser dehors leur enveloppe. On ne peut semer la faine que dans un terrein léger & assez cultivé pour qu'il puisse favoriser la sortie des enveloppes dont on vient de parler. Quand on veut semer un grand canton, si le terrein a été cultivé de longue main pour rapporter du grain, on y fera faire un seul labourage à la charrue ; ensuite on semera la faine, même avec le sable si elle y a été mêlée ; puis, en y faisant passer la herse, elle se trouvera suffisamment enterrée. Si le semis a été fait après l'hiver, les graines leveront en moins d'un mois : les gelées de printems ne lui causent aucun dommage. Les plants feront bien peu de progrès les premieres années ; ils seront foibles, branchus, raffauts ; il faudra les couper après la quatrieme année pour les fortifier & leur faire prendre une tige.

De tous les arbres de nos forêts, le hêtre est celui dont la transplantation est moins de ressource ; soit que l'on veuille regarnir un grand canton de bois, ou en former un médiocre, on s'avise souvent de faire arracher de jeunes plants dans les forêts, & de les faire planter dans les places que l'on veut mettre en bois ; c'est un bien mauvais parti à prendre : il n'y aura guere moins de desavantage à se servir de jeunes plants venus en pepiniere. On fait ordinairement ces plantations dans un terrein inculte, après n'avoir fait creuser que de fort petits trous ; la transplantation se fait fort négligemment, tout périt. Si l'on veut prendre de plus grandes précautions pour les creux & la culture, la dépense sera immense ; encore le succès sera-t-il fort incertain. Quoi qu'il en soit, si l'on veut risquer cette pratique, les plants d'environ deux piés de hauteur sont les plus propres à transporter : ceux qui sont plus petits n'ont pas assez de racines. Il faut bien se garder de trop retrancher ni de la tête ni des racines ; on doit s'en tenir à couper le pivot, à tailler la petite cime, & à chicotter les branches.

Quoique le hêtre soit un grand & bel arbre, d'une forme réguliere & d'un aspect agréable, on n'en fait nul usage pour l'ornement des jardins ; c'est un arbre commun, un arbre ignoble, on le méprise. Cependant il y a des terreins qui se refusent à la charmille, & où le hêtre formeroit les plus belles & les plus hautes palissades : c'est sur-tout à ce dernier usage qu'on pourroit l'appliquer avec le plus de succès. Ces palissades brisent les vents & résistent à leur impétuosité mieux qu'aucun autre arbre ; il ne faut pas les tailler en été. Le hêtre fait beaucoup d'ombre, qui est nuisible à tout ce qui croît dessous : ses feuilles données en verd au bétail lui font une bonne nourriture ; quand elles sont seches on en peut faire des paillasses, & lorsqu'elles sont à demi pourries, elles sont propres à engraisser les terres.

Le bois du hêtre est d'une grande utilité ; mais on ne le fait servir qu'à de petits usages, qui, à la vérité, s'étendent à une infinité de choses. Nos charpentiers ne s'en servent pas ; il est trop cassant, trop sujet à la vermoulure. Cependant les Anglois, qui par la rareté du bois, sont obligés de faire usage de tout, trouvent moyen d'employer le hêtre à de gros ouvrages. Ecoutons Ellis, auteur anglois, qui a donné en 1738, sur la culture des arbres forestiers, un traité fort petit, mais qui contient beaucoup de faits. « Le bois du hêtre, dit cet auteur, est propre à faire des membrures & des planches dont on peut former des parquets, planchers de greniers, & faire des boiseries ; l'aubier de ce bois est celui de tous les arbres qui dure le moins, & où les vers font le plus grand dommage : il faut absolument l'enlever avant d'employer ce bois, qui sans cela, se tourmenteroit pendant plusieurs années. Mais si on veut rendre les planches & les membrures de bonne qualité, il faut les jetter dans l'eau immédiatement après leur sciage, & les y laisser pendant quatre ou cinq mois. Plus les planches sont minces, moins le ver les attaque. Si l'on vouloit employer le hêtre dans les bâtimens, il faudroit soutenir à trois piés au-dessus de terre des grosses pieces de ce bois, faire du feu par-dessous avec des copeaux & du fagotage jusqu'à ce que les pieces aient pris une couleur noire & une croûte ; il faut plonger ensuite les extrémités des pieces dans de la poix fondue, & les employer dans les étages élevés. Au lieu de couper cet arbre en hiver, comme cela se pratique ordinairement, il faut l'abattre dans le plus grand été, & dans la force de la seve. Par expériences faites, les arbres coupés en été, ont duré fort long-tems, & ceux coupés en hiver, ont été percés par les vers, & se sont pourris en fort peu d'années. Après que l'on aura coupé ces arbres en été, il faudra les laisser un an en grume, les retourner de tems en tems, ensuite les façonner, puis les jetter dans l'eau ». Les Charrons, les Menuisiers, les Tourneurs, les Layettiers, les Gainiers, les Sabottiers, &c. font grand usage de ce bois ; on lui donne de la consistence & de la durée, soit en vernissant la menuiserie, ou en passant à la fumée les autres ouvrages. Ce bois dure long-tems en lieu sec ; il est incorruptible sous l'eau, dans la fange, dans les marécages ; mais il périt bientôt s'il est exposé aux alternatives de la sécheresse & de l'humidité : c'est le meilleur de tous les bois à brûler & à faire du charbon.

La faine a aussi ses usages : elle a le goût de noisette ; mais l'astriction qui y domine la rend peu agréable à manger ; elle sert à engraisser les porcs & à faire de l'huile qui est bonne à brûler, à faire de la friture & même de la patisserie ; enfin on en fait du pain dans les tems de disette. Nous avons appris aux Anglois à s'en servir.

On ne connoît encore qu'une espece de hêtre qui a deux variétés ; l'une a les feuilles panachées de jaune, & l'autre les a panachées de blanc. On peut multiplier ces variétés en les greffant sur l'espece commune.

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Étymologie de « hêtre »

Wallon, hèse?; du flamand heester, hester, arbrisseau?; bas allem. hester, jeune hêtre?; allem. Heister, jeune arbre de bosquet.

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(1694) De l'ancien français (1220) hestre (« jeune hêtre »), de l'ancien bas francique haister (cf. néerlandais heester « arbuste ») ; a évincé l'ancien français fou, fouel, qui désignait l'arbre adulte.
Une autre source parle du germanique hagister (qui a remplacé le latin fagus, mot qui ne survit, étymologiquement parlant, que dans le nom du fruit de cet arbre : « la faine »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

HÊTRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. a) Ca 1220 hestre « jeune hêtre » (Constant Du Hamel, éd. C. Rostaing, 321); b) 1301 hestre (doc. ds Gay). De l'a. b. frq. *haistr (cf. néerl. heester « arbuste »), dér., à l'aide du suff. -tr, servant à former les noms d'arbres (cf. apholtra), du rad. de *haisi « buisson, fourré » qui est entré en gallo-roman sous trois formes différentes (v. hazier). *Haistr est devenu roman plus tard que haisi et haisia (v. hazier), de sorte que ai y était devenu e. Il a éliminé l'a. fr. fou (v. fayard, fouet) désignant les grands arbres, tandis que hêtre était le nom donné aux jeunes troncs qu'on coupait régulièrement et qui repoussaient généralement sur les souches. Cette distinction s'est perdue par la suite et hêtre, remplaçant fou, a fini par désigner l'arbre adulte (b).

hêtre au Scrabble


Le mot hêtre vaut 8 points au Scrabble.

hetre

Informations sur le mot hetre - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 4 lettres uniques.

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hetre

Les rimes de « hêtre »


On recherche une rime en TR .

Les rimes de hêtre peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

Les rimes en tR

Rimes de neutre      Rimes de spectres      Rimes de transparaître      Rimes de astrolâtres      Rimes de rustres      Rimes de chantre      Rimes de fenêtre      Rimes de télémètres      Rimes de plâtre      Rimes de ministre      Rimes de émettre      Rimes de transmettre      Rimes de pleutres      Rimes de rostres      Rimes de centre      Rimes de pédestres      Rimes de aîtres      Rimes de autres      Rimes de centres      Rimes de bistre      Rimes de acariâtres      Rimes de paramètres      Rimes de extra-terrestre      Rimes de banc-titre      Rimes de machmètre      Rimes de mulâtres      Rimes de La Hestre      Rimes de dartres      Rimes de filtre      Rimes de semestres      Rimes de huîtres      Rimes de salpêtre      Rimes de admettre      Rimes de contres      Rimes de stylos-feutres      Rimes de roussâtres      Rimes de ampèremètre      Rimes de filtres      Rimes de tartre      Rimes de réapparaître      Rimes de désastres      Rimes de radiomètre      Rimes de refoutre      Rimes de brunâtres      Rimes de artiste-peintre      Rimes de ml      Rimes de permettre      Rimes de crayons-feutres      Rimes de goniomètre      Rimes de trois-quatre     

Mots du jour

neutre     spectres     transparaître     astrolâtres     rustres     chantre     fenêtre     télémètres     plâtre     ministre     émettre     transmettre     pleutres     rostres     centre     pédestres     aîtres     autres     centres     bistre     acariâtres     paramètres     extra-terrestre     banc-titre     machmètre     mulâtres     La Hestre     dartres     filtre     semestres     huîtres     salpêtre     admettre     contres     stylos-feutres     roussâtres     ampèremètre     filtres     tartre     réapparaître     désastres     radiomètre     refoutre     brunâtres     artiste-peintre     ml     permettre     crayons-feutres     goniomètre     trois-quatre     


Les citations sur « hêtre »

  1. Shakespeare a-t-il écrit Hamlet sur une table en hêtre ou pas en hêtre, telle est la question que je me pose.

    Auteur : Philippe Geluck - Source : Oh toi le Belge, ta gueule ! (2006)


  2. Mes pas ont retrouvé la vallée de l'enfance ;
    la cavée était vide et les monts dénudés.
    O bois dont je rêvais, crêts assombris de hêtres,
    le soleil garde seul son âge et sa beauté.


    Auteur : Conrad Ferdinand Meyer - Source : Le soleil garde seul


  3. J'irais chercher dans la forêt de Maidières, le «jolibois», cet arbrisseau qui fleurit déjà quand les noisetiers n'ont pas de chatons et que les hêtres n'ont pas encore de bourgeons, tout rouge avec des fleurs petites.

    Auteur : Georges Navel - Source : Travaux (1945)


  4. Mais le coeur que grava sur l'écorce du hêtre un avril effacé de son couteau fervent - quel amoureux défunt taillade dans mon être ton bonheur est du sable entre les doigts du vent.

    Auteur : Maurice Chapelan - Source : Poèmes Ténèbres: Amante en abîme


  5. Alors je peux partir comme un loup solitaire
    Qui, blessé, s'en ira mourir auprès d'un hêtre
    Moi, j'aurais tant voulu que cet être soit toi
    Tant voulu avec toi être un autre que moi.


    Auteur : Damien Saez - Source : Varsovie - L'Alhambra - Paris (2008)


  6. Sur les reliefs perpendiculaires du paysage, des pentes rases ou bouquetées de cépées de hêtres, des pics dardant la nue, des dômes coiffés de glace, des sommets chauves ou conservant quelques rayons de neige comme des mèches de cheveux blancs.

    Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848), Partie 3, Livre 35, Chapitre 12


  7. De grands hêtres s'élevaient presque aussi haut que ces rochers dont l'ombre donnait une fraîcheur délicieuse à trois pas des endroits où la chaleur des rayons du soleil eût rendu impossible de s'arrêter.

    Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Le Rouge et le Noir (1830)


  8. Je me suis réfugié sous un hêtre: ses dernières feuilles tombaient comme mes années; sa cime se dépouillait comme ma tête; il était marqué au tronc d'un cercle rouge, pour être abattu comme moi.

    Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Sans référence


  9. O Tityre, tandis qu'à l'aise sous le hêtre,
    Tu cherches sur ta flûte un petit air champêtre,
    Nous, nous abandonnons le doux terroir natal,
    Nous fuyons la patrie, et toi, tranquille à l'ombre,
    Tu fais chanter au bois le nom d'Amaryllis.


    Auteur : Virgile - Source : Les Bucoliques, I, 1


  10. Parole de bûcheron: un seul hêtre vous manque et tout est dépeuplié...

    Auteur : Marc Hillman - Source : Mots en Mêlée (2011)


  11. En mai, - Fleurit le hêtre et chante le geai.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  12. Oh, laissez-moi cet endroit dénudé ! Épargne, homme des bois, épargne l'hêtre !

    Auteur : Thomas Campbell - Source : The Beech Tree's Petition, st. 1


  13. Les joncs sifflaient à ras de terre et les feuilles des hêtres bruissaient en un frisson rapide, tandis que les cimes, se balançant toujours, continuaient leur grand murmure.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857), I, 7


  14. Deux sortes d'arbres: Les hêtres et les non-hêtres.

    Auteur : Raymond Queneau - Source : Le Journal intime de Sally Mara (1950)


  15. Un seul hêtre vous manque et tout est des peupliers!

    Auteur : Jean-Paul Grousset - Source : Calembours


  16. Un seul hêtre vous manque... et tout est peuplier!

    Auteur : Coluche - Source : Coluche les inoubliables : Tous ses sketches, toutes ses chansons


Les citations sur hêtre renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot hetre en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

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Les synonymes de « hetre»

Les synonymes de hêtre :

    1. fayard

synonymes de hêtre

Fréquence et usage du mot hêtre dans le temps


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