La définition de Navigateur du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Navigateur
Nature : s. m.
Prononciation : na-vi-ga-teur
Etymologie : Lat. navigatorem, de navigare, naviguer.

Voir les citations du mot NavigateurSignification du mot Navigateur


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de navigateur de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec navigateur pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Navigateur ?


La définition de Navigateur

Celui qui navigue, qui fait des voyages de long cours sur mer.


Toutes les définitions de « navigateur »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

NAVIGATEUR. n. m.
Celui qui a fait sur mer des voyages de long cours. Hardi navigateur. Les découvertes des navigateurs. Adjectivement, Peuple navigateur, Peuple adonné particulièrement à la navigation.

NAVIGATEUR se dit aussi d'un Marin, d'un homme qui est apte à conduire un vaisseau. C'est un excellent navigateur. Il se dit, par extension, de Celui qui est chargé de la conduite d'un avion, d'un aérostat.

Littré

NAVIGATEUR (na-vi-ga-teur) s. m.
  • 1Celui qui navigue, qui fait des voyages de long cours sur mer. Les plus fameux navigateurs, au nombre desquels on peut hardiment mettre M. Halley, même dans ce qui regarde purement l'art et la man?uvre de la navigation, Mairan, Éloges, Halley. On a de M. Duhamel un traité sur la conservation de la santé des navigateurs, Condorcet, Duhamel. Il [le capitaine Cook] sera toujours à mes yeux le premier des navigateurs, La Pérouse, Voyage, t. II, p. 108, dans POUGENS. Entraînés par un mouvement commun à tout ce qui nous environne, nous ressemblons au navigateur que les vents emportent avec son vaisseau sur les mers, Laplace, Expos. II, 1.

    Adj. Les Phéniciens n'étaient qu'une nation très bornée dans son territoire et dans sa puissance?; et c'est la première dans l'histoire des nations?; il n'en est aucune qui ne parle de ce peuple?; il fut connu partout, il vit encore par la renommée?: c'est qu'il était navigateur, Raynal, Hist. phil. I, I, Introd. Plusieurs [fruits] furent taillés en nacelle, en gondole?; Sur les champs de Thétis les caprices d'Éole Promènent à leur gré ces fruits navigateurs, Delille, les Trois règnes, VI. Tous les flots sont peuplés d'oiseaux navigateurs, Delille, Parad. perdu, VII.

    Peuple navigateur, peuple adonné particulièrement à la navigation.

  • 2Homme qui entend la conduite d'un vaisseau. C'est un excellent navigateur.
  • 3Poétiquement et fig. Homme qui vogue dans un ballon. Ici, que vois-je?? est-ce un aigle qui vole, Et du soleil mesure la hauteur?? C'est un ballon?; voici la banderole, Et la nacelle et le navigateur, Béranger, Feu du pris.

HISTORIQUE

XVe s. Le comte [de Flandres] ?le fit [Jean Lyon] doyen des navieurs [commerçants par eau], Froissart, II, II, 52.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

NAVIGATEUR, s. m. (Marine.) ce nom ne se donne qu'à ceux qui entreprennent des voyages de long cours ; & même entre ceux-ci il semble particulierement consacré à des hommes éclairés, courageux & hardis, qui ont fait par mer de nouvelles découvertes importantes de lieux & de pays.

Personne n'ignore que la mer est devenue par la navigation le lien de la société de tous les peuples de la terre, & que c'est par elle que se répandent en tous lieux les commodités & l'abondance. On se tourmenteroit vainement à chercher quel fut le premier navigateur, il suffit de savoir qu'on doit le trouver parmi les premiers hommes. La navigation sur les rivieres doit avoir été presque aussi ancienne que le monde. La nature aida les hommes à découvrir cet art si nécessaire. Après avoir vu flotter des arbres & des solives, ils en joignirent plusieurs pour passer des rivieres. Après avoir vu des coupes & des tasses de bois, ils donnerent quelques creux à des pieces de charpente liées ensemble, pour aller plus sûrement sur l'eau. Le tems, le travail & l'industrie perfectionnerent peu-à peu ces sortes de maisons flottantes ; on hasarda de se mettre dedans pour passer des bras de mer ; ainsi l'on vit aux radeaux succéder des barques taillées par l'avant & par l'arriere, & finalement d'autres especes de vaisseaux & de galeres, qui reçurent aussi peu-à-peu de nouvelles perfections.

Les Phéniciens avides de s'enrichir, & plus curieux encore à mesure qu'ils s'enrichirent, saisirent promptement ces différentes inventions : & comme ils ne pouvoient reculer par terre les bornes de leurs états, ils songerent à se former sur la mer un nouvel empire, dont ils ne furent redevables qu'à leur industrie & à leur hardiesse. Il falloit avoir infiniment de l'un & de l'autre pour tenter au milieu des abîmes un chemin sans trace, & où il est aussi périlleux d'avancer que de reculer. Cependant Strabon remarque que ces peuples peu d'années après la guerre de Troie se hasarderent à passer les colonnes d'Hercule & à braver le terrible Océan. Enfin ce sont les premiers qui ayent osé perdre de vûe leur patrie, pour entreprendre des voyages de long cours. Mais comme je ne fais point ici l'histoire importante de la navigation, je passe tout d'un-saut à celle des Européens, qui nous ont découvert de nouvelles parties du monde inconnues à l'antiquité.

Ce fut dans le royaume de Portugal que s'éleva au commencement du xv. siecle, & malgré toute l'ignorance de ces tems là, cet esprit de découverte si glorieux pour toutes les nations, si profitable pour le commerce, & qui depuis environ 260 ans a jetté des richesses immenses dans l'Europe, & a porté ses forces maritimes à un si haut point, qu'on la regarde avec raison comme la maîtresse de la plus grande partie de notre globe.

Il est vrai que les premiers essais des Portugais ne furent que des voyages fort courts qu'ils firent le long des côtes du grand continent de l'Afrique. Devenus bientôt plus hardis & plus expérimentés sur mer, le succès de leurs entreprises les anima à en essayer d'autres. Ils navigerent les premiers d'entre les nations sur l'Océan atlantique. Ils découvrirent en 1419 l'ile de Madere, en 1448 les îles des Açores, en 1499 les îles du Cap-verd, & en 1486 le cap de Bonne-Espérance, ainsi nommé de l'espérance qu'ils concevoient avec raison par cette découverte de trouver de ce côté un passage aux Indes. Mais c'est à un seul homme, à l'infant dom Henri, que les Portugais furent sur-tout redevables de leurs vastes|entreprises contre lesquelles ils murmurerent d'abord. Il ne s'est rien fait de si grand dans le monde, dit M. de Voltaire, que ce qui se fit par le génie & la fermeté d'un homme qui lutte contre les préjugés de la multitude.

Gama (Vasco de) est le navigateur portugais qui eut le plus de part aux grandes choses de cette nation. Il découvrit les Indes orientales par le cap de Bonne-Espérance, & s'y rendit pour la premiere fois en 1497. Il y retourna en 1502, & revint à Lisbonne avec treize vaisseaux chargés de richesses. Il fut nommé, comme il le méritoit, viceroi des Indes portugaises par le roi Jean III. & mourut à Cochin en 1525. Dom Etienne & dom Christophe de Gama ses fils lui succéderent dans sa viceroyauté, & sont célebres dans l'histoire.

Magalhaens (Ferdinand), que les François nomment Magellan, compatriote de Gama, a rendu pareillement sa mémoire immortelle par la découverte qu'il fit l'an 1520 du détroit qui de son nom est appellé Magellanique. Ce fut cependant sous les auspices de Charles-Quint, vers lequel il s'étoit retiré, qu'il fit cette découverte : piqué contre son roi qui lui avoit refusé une légere augmentation de ses appointemens, Magellan partit de Séville l'an 1519 avec cinq vaisseaux, passa le détroit Magellanique jusqu'alors inconnu, & alla par la mer du sud jusqu'aux îles de Los-Ladrones (les Philippines) où il mourut bientôt après, les uns disent de poison, les autres disent dans un combat. Un de ses vaisseaux arriva le 8 Septembre 1522 dans le port de Séville sous la conduite de Jean-Sébastien Catto, après avoir fait pour la premiere fois le tour de la terre.

Un troisieme navigateur portugais, dont je ne dois point taire le nom, est Mendès Pinto (Ferdinand), né à Monté-Mor-O-Velho, qui s'embarqua pour les Indes en 1537, dans le dessein de relever sa naissance par le secours de la fortune. Il y fut témoin pendant 20 ans des plus grands événemens qui arriverent dans ce pays, & revint en Portugal en 1558, après avoir été treize fois esclave, vendu seize fois, & avoir essuyé un grand nombre de naufrages. Ses voyages écrits en portugais & traduits en françois sont intéressans.

Les bruits que firent dans le monde le succès des merveilleuses entreprises des Portugais, éveilla Christophe Colomb, génois, homme d'un grand savoir & d'un génie du premier ordre ; il imagina une méthode encore plus sûre & plus noble de poursuivre glorieusement les mêmes desseins de découverte. Il eut une infinité de difficultés à combattre, & telles qu'elles auroient rebuté tout autre que lui. Il les surmonta à la fin, & il entreprit à l'âge de 50 ans cette heureuse & singuliere expédition, à laquelle on doit la découverte de l'Amérique.

Ferdinand & Isabelle qui régnoient en Espagne, goûtant foiblement son projet, ne lui accorderent que trois vaisseaux. Il partit du port de Palos en Andalousie le 11 Octobre 1492, & aborda la même année à Guanahani, l'une des Lukayes. Les insulaires, à la vûe de ces trois gros bâtimens, se sauverent sur les montagnes, & on ne put prendre que peu d'habitans auxquels Colomb donna du pain, du vin, des confitures & quelques bijoux. Ce traitement humain fit revenir les naturels de leur frayeur, & le cacique du pays permit par reconnoissance à Colomb de bâtir un fort de bois sur le bord de la mer : mais la jalousie, cette passion des ames basses, excita contre lui les plus violentes persécutions. Il revint en Espagne chargé de fers, & traité comme un criminel d'état. Il est vrai que la reine de Castille avertie de son retour lui rendit la liberté, le combla d'honneur, & déposa le gouverneur d'Hispagniola qui s'étoit porté contre lui à ces affreuses extrémités. Il fut si sensible à la mort de cette princesse, qu'il ne lui survécut pas long-tems ; il ordonna tranquillement ses obséques, & les fers qu'il avoit portés furent placés dans son cercueil. Ce grand homme finit sa carriere à Valladolid en 1506 à 64 ans.

Les Espagnols dûrent à cet illustre étranger & à Vespucci (Americo) florentin, la découverte de la partie du monde qui porte le nom de ce dernier, au lieu que la nation portugaise ne doit qu'à elle seule le passage du cap de Bonne-Espérance.

Vespuce étoit un homme de génie, patient, courageux & entreprenant. Après avoir été élevé dans le commerce, il eut occasion de voyager en Espagne, & s'embarqua en qualité de marchand en 1497 sur la petite flotte d'Ojeda, que Ferdinand & Isabelle envoyoient dans le Nouveau-monde. Il découvrit le premier la terre-ferme qui est au-delà de la ligne ; & par un honneur que n'ont pu obtenir tous les rois du monde, il donna son nom à ces grands pays des Indes occidentales, non-seulement à la partie septentrionale ou méxiquaine, mais encore à la méridionale ou péruane, qui ne fut découverte qu'en 1525 par Pizaro. Un an après ce premier voyage, il en fit en chef un second, commanda six vaisseaux, pénétra jusques sur la côte de Guayane & de Venezuela, & revint à Séville.

Eprouvant à son retour peu de reconnoissance de toutes ses peines, il se rendit auprès d'Emmanuel, roi de Portugal, qui lui donna trois vaisseaux pour entreprendre un troisieme voyage aux Indes. C'est ainsi qu'il partit de Lisbonne le 13 Mai de l'an 1501, parcourut la côte d'Angola, passa le long de celle du Brésil qu'il découvrit toute entiere jusques par-delà la riviere de la Plata, d'où il revint à Lisbonne le 7 Septembre de l'an 1502.

Il en repartit l'année suivante avec le commandement de six vaisseaux, & dans le dessein de découvrir un passage pour aller par l'occident dans les Moluques, il fut à la baie de tous les Saints jusqu'à la riviere de Curabado. Enfin manquant de provisions, il arriva en Portugal le 18 Juin de l'an 1504. où il fut reçu avec d'autant plus de joie qu'il y apporta quantité de bois de Brésil & d'autres marchandises précieuses. Ce fut alors qu'Américo Vespucci écrivit une relation de ses quatre voyages, qu'il dédia à René II. duc de Lorraine. Il mourut en 1509, comblé de gloire & d'honneurs.

Pizaro (François), né en Espagne, découvrit le Pérou en 1525, se joignit à dom Diégo Almagro ; & après avoir conquis cette vaste région, ils y exercerent des cruautés inouies sur les Indiens ; mais s'étant divisés pour le partage du butin, Ferdinand frere de Pizare tua Almagro, & un fils de celui-ci tua François Pizaro.

Pour ce qui regarde Cortès (Fernand) qui conquit le Mexique, & qui y exerça tant de ravages, j'en ai déja fait mention à l'article de Médellin sa patrie.

Les navigateurs, dont on a parlé jusqu'ici, ne sont pas les seuls dont la mémoire soit célebre ; les Hollandois en ont produit d'illustres, qui, soutenus des forces de la nation lorsqu'elle rachetoit sa liberté, ont établi son empire au cap dans l'île de Java, & ont servi à conquérir les îles Moluques sur les Portugais mêmes. On sait aussi que Jacques le Maire étant parti du Texel avec deux vaisseaux, découvrit en 1616 vers la pointe méridionale de l'Amérique le détroit qui porte son nom. La relation détaillée de son voyage est imprimée.

Mais la grande Bretagne s'est encore plus éminemment distinguée par les actions hardies de ses illustres navigateurs ; & ce pays continue toujours de faire éclore dans son sein les premiers hommes de mer qu'il y ait au monde.

Bien de gens savent que Christophe Colomb avoit proposé son entreprise de l'Amérique par son frere Barthelemi à Henri VII. roi d'Angleterre. Ce prince lui avoit tout accordé, mais Colomb ne le sut qu'après avoir fait sa découverte ; & il n'étoit plus tems pour les Anglois d'en profiter ; cependant le penchant que le roi avoit montré pour encourager les entreprises de cette nature ne fut pas tout-à-fait sans effet. Jean Cabot, venitien & habile marin, qui avoit demeuré pendant quelques années à Londres, saisit cette occasion. Il offrit ses services pour la découverte d'un passage aux Indes du côté du nord-ouest. Il obtint des lettres-patentes datées de la onzieme année du regne d'Henri VII. qui l'autorisoient à découvrir des pays inconnus, à les conquérir & à s'y établir, sans parler de plusieurs autres privileges qui lui furent accordés, à cette condition seule qu'il reviendroit avec son vaisseau dans le port de Bristol.

Il fit voile de ce port au printems de l'année suivante 1497 avec un vaisseau de guerre & trois ou quatre petits navires frettés par des marchands de cette ville, & chargés de toutes sortes d'habillemens, en cas de quelque découverte. Le 24 Juin, à 5 heures du matin, il apperçut la terre, qu'il appella par cette raison Prima-Vista, ce qui faisoit partie de Terre-neuve. Il trouva en arriere une île plus petite, à laquelle il donna le nom de S. Jean ; & il ramena avec lui trois sauvages, & une cargaison qui rendit un bon profit. Il fut fait chevalier & largement récompensé. Comme il monta en ce voyage jusqu'à la hauteur du cap Floride, on lui attribue la premiere découverte de l'Amérique septentrionale ; c'est du-moins sur ce fait que les rois de la grande Bretagne fondent leur prétention sur la souveraineté de ce pays, qu'ils ont depuis soutenue si efficacement pour leur gloire & pour les intérêts de la nation. C'est ainsi qu'il paroît que les Anglois doivent l'origine de leurs plantations & de leur commerce en Amérique à un simple plan de la découverte du passage du nord-ouest aux Indes.

Mais il faut parler de quelques-uns de leurs propres navigateurs. Il y en a quatre sur-tout, qui sont célebres, Drake, Rawleigh, Forbisher & le lord Anson.

Drake (François), l'un des plus grands hommes de mer de son siecle, né proche de Tavistock en Devonshire, fut mis par son pere en apprentissage auprès d'un maître de navire, qui lui laissa son vaisseau en mourant. Drake le vendit en 1567 pour servir sur la flotte du capitaine Hawkins en Amérique. Il partit en 1577 pour faire le tour du monde qu'il acheva en trois ans, & ramena plusieurs vaisseaux espagnols richement chargés. Il se signala par un grand nombre d'autres belles actions, fut fait chevalier, vice-amiral d'Angleterre, prit sur l'Espagne plusieurs villes en Amérique, & mourut sur mer en allant à Porto-Bello le 28 Janvier 1596.

Forbisher (Martin), natif de Yorkshire, n'est guere moins fameux. Il fut chargé en 1576, par la reine Elisabeth, d'aller à la découverte d'un détroit qu'on croyoit être entre les mers du nord & del Zur, & qui devoit servir à passer par le nord de l'occident en orient ; il trouva en effet un détroit dans le 63 degré de latitude, & on appella ce détroit Forbisher Streight. Les habitans de ce lieu avoient la couleur basanée, des cheveux noirs, le visage applati, le nez écrasé, & pour vêtement des peaux de veaux marins. Le froid ayant empêché Forbisher d'aller plus avant, il revint en Angleterre rendre compte de sa découverte. Il tenta deux ans après le même voyage, & éprouva les mêmes obstacles des montagnes de glace & de neige : mais sa valeur intrépide en différens combats contre les Espagnols le fit créer chevalier en 1588. Il mourut à Plimouth d'un coup de mousquet qu'il reçut en 1594 au siege du fort de Grodon en Bretagne, que les Espagnols occupoient alors.

Rawleigh (Walter) naquit en Devonshire d'une famille ancienne, & devint par son mérite amiral d'Angleterre ; ses actions, ses ouvrages & sa mort tragique ont immortalisé son nom dans l'histoire.

Doué des graces de la figure, du talent de la parole, d'un esprit supérieur, & d'un courage intrépide, il eut la plus grande part aux expéditions de mer du regne de la reine Elisabeth. Il introduisit la premiere colonie angloise dans Mocosa en Amérique, & donna à ce pays le nom de Virginie en l'honneur de la reine sa souveraine. Elle le choisit en 1592 pour commander une flotte de quinze vaisseaux de guerre, afin d'agir contre les Espagnols en Amérique, & il leur enleva une caraque estimée deux millions de livres sterlings. En 1595, il fit une descente dans l'île de la Trinité, emmena prisonnier le gouverneur du pays, brûla Comona dans la nouvelle Andalousie, & rapporta de son voyage quelques statues d'or, dont il fit présent à sa souveraine. En 1597, il partit avec la flotte commandée par le comte d'Essex pour enlever les galions d'Espagne ; mais le comte d'Essex, jaloux de Rawleigh, lui ordonna de l'attendre à l'île de Fayal ; il le fit & s'en empara.

Après le couronnement de Jacques I. en 1603, il fut envoyé à la tour de Londres sur des accusations qu'on lui intenta d'avoir eu dessein d'établir sur le trône Arbelle Stuard, dame issue du sang royal. Il composa pendant sa prison, qui dura treize ans, son histoire du monde, dont la premiere partie parut en 1614. Ayant obtenu sa liberté en 1616, il se mit en mer avec douze vaisseaux pour attaquer les Espagnols sur les côtes de la Guyane ; mais son entreprise n'ayant pas réussi, il fut condamné à mort à la poursuite de l'ambassadeur d'Espagne, qui pouvoit tout sur l'esprit foible de Jacques I. Rawleigh eut la tête tranchée dans la place de Westminster le 29 Octobre 1718, âgé de 76 ans.

Anson (George), aujourd'hui le lord Anson, fut en 1739 déclaré commodore ou chef d'escadre, pour faire avec cinq vaisseaux une irruption dans le Pérou par la mer du sud ; il cotoya le pays inculte des Patagons, entra dans le détroit de le Maire, & franchit plus de cent degrés de latitude en moins de cinq mois. Sa petite frégate de huit canons, nommée le Triat, l'épreuve, fut le premier navire de cette espece qui osa doubler le cap Horn : elle s'empara depuis dans la mer du sud d'un bâtiment espagnol de 600 tonneaux, dont l'équipage ne pouvoit comprendre comment il avoit été pris par une barque venue de Londres dans l'Océan pacifique.

En doublant le cap Horn, des tempêtes extraordinaires disperserent les vaisseaux de George Anson, & le scorbut fit périr la moitié de l'équipage. Cependant s'étant reposé dans l'île deserte de Fernandez, il avança jusque vers la ligne équinoxiale, & prit la ville de Paita ; mais n'ayant plus que deux vaisseaux, il réduisit ses entreprises à tâcher de se saisir du galion immense, que le Méxique envoie tous les ans dans les mers de la Chine à l'île de Manille.

Pour cet effet, George Anson traversa l'Océan pacifique & tous les climats opposés à l'Afrique entre notre tropique & l'équateur. Le scorbut n'abandonna point l'équipage sur ces mers, & l'un des vaisseaux du commodore faisant eau de tous côtés, il se vit obligé de le brûler au milieu de la mer ; n'ayant plus de toute son escadre qu'un seul vaisseau délabré, nommé le Centurion, & ne portant que des malades, il relâche dans l'île de Tinian, à Macao, pour radouber ce seul vaisseau qui lui reste.

A peine l'eut-il mis en état, qu'il découvre le 9 Juin 1743 le vaisseau espagnol tant desiré ; alors il l'attaque avec des forces plus que de moitié inférieures, mais ses man?uvres savantes lui donnerent la victoire. Il entre vainqueur dans Canton avec cette riche proie, refusant en même tems de payer à l'empereur de la Chine des impôts que doivent tous les navires étrangers ; il prétendoit qu'un vaisseau de guerre n'en devoit pas : sa conduite ferme en imposa : le gouverneur de Canton lui donna une audience, à laquelle il fut conduit à travers deux haies de soldats au nombre de dix mille. Au sortir de cette audience, il mit à la voile pour retourner dans sa patrie par les îles de la Sonde & par le cap de Bonne-Espérance. Ayant ainsi fait le tour du monde en victorieux, il aborde en Angleterre le 4 Juin 1744, après un voyage de trois ans & demi.

Arrivé dans sa patrie, il fit porter à Londres en triomphe sur 32 chariots, au son des tambours & des trompettes, & aux acclamations de la multitude, les richesses qu'il avoit conquises. Ses différentes prises se montoient en or & en argent à dix millions monnoie de France, qui furent le prix du commodore, de ses officiers, des matelots & des soldats, sans que le roi entrât en partage du fruit de leurs fatigues & de leur valeur. Il fit plus, il créa Georges Anson pair de la grande Bretagne, & dans la nouvelle guerre contre la France il l'a nommé chef de l'amirauté. C'est dans ce haut poste, récompense de son mérite, qu'il dirige encore les expéditions, la gloire & les succès des forces navales d'Angleterre. (Le Chevalier de Jaucourt)

Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

Wiktionnaire


Adjectif - français

navigateur

  1. Qui s'adonne particulièrement à la navigation.
    • Peuple navigateur.

Nom commun 2 - français

navigateur \na.vi.?a.t??\ masculin

  1. (Internet) Logiciel utilisé pour surfer sur internet en utilisant le protocole HTTP, capable du rendu adéquat de pages rédigées avec le langage HTML et du suivi des liens hypertexte.
    • Explorer contre Firefox, la seconde bataille des navigateurs. (titre du Monde, le 2006-10-26)
  2. (Transport) Géonavigateur.

Nom commun 1 - français

navigateur \na.vi.?a.t??\ masculin (pour une femme, on dit : navigatrice)

  1. Celui qui a fait sur mer des voyages de long cours.
    • Les navigateurs, dans leurs relations, les naturalistes, par leurs descriptions, n'ont pu nous faire connaître que d'une manière imparfaite cette végétation si vigoureuse, ?. (Anonyme, Revue littéraire, 1830, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
    • Marcher au grand air frais fut pour lui une sensation délicieuse, comme la promenade à terre pour le navigateur qui longtemps a été à la mer. (Stendhal, Le Rouge et le Noir)
  2. Marin, homme apte à conduire un vaisseau.
    • C'est un excellent navigateur.
  3. (Par extension) Celui qui est chargé de la conduite d'un avion, d'un aérostat.
    • L'installation de bord était sensiblement la même, avec cette différence, toutefois,[?] que de nouveaux instruments de contrôle de vol étaient installés dans l'habitacle du pilote et dans celui du navigateur. (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


NAVIGATEUR, subst. masc.

A. ?
1. Celui qui navigue, et en partic. celui qui accomplit des voyages au long cours. Synon. marin.L'habileté matérielle ne vaut et ne mérite que lorsqu'elle est au service d'un talent réel donné par la nature (...) voulant, comme les hardis navigateurs génois, découvrir toujours de nouveaux mondes (Du Camp,Hollande,1859, p.48).Les livres de bord des navigateurs (Cendrars,Bourlinguer,1948, p.338).
? Emploi adj. Aucun peuple navigateur n'égalait à cette époque les Catalans, les Biscayens, les Portugais et les Génois (Hugo,Rhin,1842, p.431).
? SPORTS. Navigateur solitaire. Au dernier recensement ?c'est-à-dire dans l'état où se trouve la liste des Navigateurs Solitaires que nous reproduisons à la fin du présent ouvrage ?le nombre des hommes (dont une femme!) qui, à notre connaissance, se sont risqués strictement seuls à traverser au moins un océan et y sont parvenus (...) dépasse la cinquantaine (J. Merrien,Aux limites du possible,Paris, Denoël, 1954, p.11).
2. P.anal. Celui qui voyage dans un aéronef. (Ds Lar. Lang. fr.).
B. ? En partic.
1. Membre de l'équipage d'un navire ou d'un avion, chargé de faire suivre à celui-ci un itinéraire précis à l'aide des appareils indicateurs (d'apr. A.-B. Duval, Hébrard, Nav. aér., 1928 et Quem. DDL t.16).
? P.anal., AUTOMOB. Les navigateurs, le jour de la course, n'ont qu'à lire les notes au bon moment pour téléguider leur pilote comme au radar (Le Nouvel Observateur,févr. 1970, p.28, col. 1).
2. Navigateur de l'espace. Membre de l'équipage d'un engin spatial. Les navigateurs de l'espace auront au moins autant (...) d'héroïsme que leurs ancêtres qui confiaient leur vie aux éléments déchaînés et inconnus (Ch.-N. Martin, Le Figaro littéraire,22 juin 1963, p.15, col. 6 ds Guilb. Astronaut. 1967).
C. ? Appareil permettant de déterminer automatiquement le point d'un navire ou d'un avion. L'autre appareil, qui n'est pas du tout radio-électrique mais uniquement mécanique, c'est le navigateur par inertie (Decaux,Mesure temps,1959, p.50).
Prononc. et Orth.: [navigatoe:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1529 [éd.] «celui qui navigue» (G. Mich., Eglog. de Virg., fo13d ds Gdf. Compl.); en partic. b) 1557 «celui qui fait des voyages au long cours» (Tyard, Disc. philos., 257a [Vaganay, Franc. mod.] ds Hug.); 1770, 8 sept. adj. royaume commerçant, navigateur, industrieux (Abbé Galiani, Corresp. inédite, Paris, Treuttel et Würtz, 1818, t.I, p.173); 2. 1718 «marin apte à conduire un navire» (Ac.); 1863 spéc. «membre de l'équipage d'un navire ou d'un avion chargé d'observer les appareils indicateurs et de déterminer la direction à suivre» (La Landelle, Aviation, p.234 ds Guilb. Aviat., p.601); 3. av. 1834 «celui qui voyage en ballon» (Bérang., Feu du pris. ds Littré); 4. 1959 «appareil permettant de déterminer automatiquement le point d'un navire ou d'un avion» navigateur par inertie (Decaux, loc. cit.). Dér. sav. de naviguer*; suff. -eur2* d'apr. le lat. d'époque impériale navigator «celui qui navigue» formé sur le supin navigatum de navigare, v. naviguer. Fréq. abs. littér.: 534. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1858, b) 539; xxes.: a) 155, b) 302. Bbg. Pohl (J.). Contribution à l'hist. de qq. mots. Arch. St n. Spr. 1969, t.205, p.367. _Quem. DDL t.16.

NAVIGATEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1529 [éd.] «celui qui navigue» (G. Mich., Eglog. de Virg., fo13d ds Gdf. Compl.); en partic. b) 1557 «celui qui fait des voyages au long cours» (Tyard, Disc. philos., 257a [Vaganay, Franc. mod.] ds Hug.); 1770, 8 sept. adj. royaume commerçant, navigateur, industrieux (Abbé Galiani, Corresp. inédite, Paris, Treuttel et Würtz, 1818, t.I, p.173); 2. 1718 «marin apte à conduire un navire» (Ac.); 1863 spéc. «membre de l'équipage d'un navire ou d'un avion chargé d'observer les appareils indicateurs et de déterminer la direction à suivre» (La Landelle, Aviation, p.234 ds Guilb. Aviat., p.601); 3. av. 1834 «celui qui voyage en ballon» (Bérang., Feu du pris. ds Littré); 4. 1959 «appareil permettant de déterminer automatiquement le point d'un navire ou d'un avion» navigateur par inertie (Decaux, loc. cit.). Dér. sav. de naviguer*; suff. -eur2* d'apr. le lat. d'époque impériale navigator «celui qui navigue» formé sur le supin navigatum de navigare, v. naviguer.

Navigateur au Scrabble


Le mot navigateur vaut 14 points au Scrabble.

navigateur

Informations sur le mot navigateur - 10 lettres, 5 voyelles, 5 consonnes, 9 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot navigateur au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

navigateur

Les mots proches de Navigateur

NavagaNaval, aleNavaloramaNavéeNavetNavetièreNavetteNavetteNaviculaireNavigableNavigateurNavigationNaviguerNavilleNavireNavré, éeNavrerNavacellesNavailles-AngosnavajanavajasnavajonavajonavajosnavajosnavalnavalenavalenavalesnavalesnavalsnavarinnavarinsnavarraisnavarraisNavarrenxnaveNaveilnavelNavenneNavesNavesNavesNavesNavesNavèsNâves-Parmelannavetnavetsnavettenavettesnavicertnavigabiliténavigablenavigablesnavigantnavigantnavigantenavigateurnavigateursnavigationnavigationsnavigatricenaviguanaviguaientnaviguaisnaviguait


Mots du jour


Impie     Hyperbate     Moutonnade     Ébourgeonner     Séduisant, ante     Sifflade     Vaurien     Souder     Craquer     N     

Les citations avec le mot Navigateur


  1. L'effet de l'optique fait quelquefois voir au navigateur la terre plus proche de quelques centaines de milles qu'elle ne l'est en effet, et remplit son coeur de joie et d'espérance par cette innocente déception.

    Auteur : Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul - Source : Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul


  2. Navigateur: Toujours hardi.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  3. Terre arable du songe ! Qui parle de bâtir ? - J'ai vu la terre distribuée en de vastes espaces et ma pensée n'est point distraite du navigateur.



  4. Monnet (Philippe): Navigateur qui est très fier d'avoir battu le record du monde à l'envers, mais qui a beaucoup vomi quand on l'a remis à l'endroit.

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  5. J'ai entendu aux infos qu'un navigateur était tombé de son bateau, c'est rien, il aurait pu être maçon et tomber de son échafaudage.

    Auteur : Jean-Marie Gourio - Source : Brèves de comptoir, 1988


  6. Les organisateurs du Vendée Globe ont raison de retarder le départ: que les bateaux cassent et que les navigateurs tombent à l'eau, oui! mais pas près des côtes! Plus tard, mais pas près de chez nous! Ce serait trop con, ici, on pourrait les sauver...

    Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)


  7. Le port de plaisance est un lieu conçu pour que les navigateurs qui ne prennent pas la mer puissent rencontrer des vacanciers qui n'ont pas de bateau.

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Le Journal de Bouvard, 1992-1996 (1997)


Les citations du Littré sur Navigateur


  1. Entraînés par un mouvement commun à tout ce qui nous environne, nous ressemblons au navigateur que les vents emportent avec son vaisseau sur les mers

    Auteur : LAPLACE - Source : Expos. II, 1


  2. Les navigateurs sont souvent obligés d'attribuer à l'action des courants la dérive de leur vaisseau

    Auteur : BUFF. - Source : Théorie de la terre, article XIII


  3. Vous savez avec quelle précaution les vaisseaux évitent les écueils signalés par les naufrages des premiers navigateurs ; ainsi, dans mes voyages, je mettais à profit les fautes de mes semblables

    Auteur : BARTHÉL. - Source : Anach. ch. 78


  4. Les trombes, que les navigateurs ne voient jamais sans crainte et sans admiration

    Auteur : BUFF. - Source : Hist. nat. Pr. th. terr. Oeuv. t. II p. 273


  5. Ici, que vois-je ? est-ce un aigle qui vole, Et du soleil mesure la hauteur ? C'est un ballon ; voici la banderole, Et la nacelle et le navigateur

    Auteur : BÉRANG. - Source : Feu du pris.


  6. La Méditerranée, cette mer si connue, traversée de tous les sens possibles par une infinité de navigateurs

    Auteur : FONTEN. - Source : Delisle.


  7. La coutume de se couper les deux phalanges du petit doigt est aussi répandue chez ces peuples qu'aux îles des Cocos et des Traîtres, et cette marque de douleur pour la perte d'un parent ou d'un ami est presque inconnue aux îles des Navigateurs

    Auteur : LA PÉROUSE. - Source : Voy. t. III, p. 214, dans POUGENS


  8. Nous devons diviser en deux grandes familles la nombreuse tribu des oiseaux aquatiques ; car, à côté de ceux qui sont navigateurs et à pieds palmés, la nature a placé les oiseaux de rivage et à pieds divisés

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. XIII, p. 346


  9. Le ciel, en vertu de son mouvement diurne, se présentant dans un jour, à peu près de la même manière, à tous les points de son parallèle, il est difficile au navigateur de fixer le point auquel il répond

    Auteur : LAPLACE - Source : Expos. I, 14


  10. Plusieurs [fruits] furent taillés en nacelle, en gondole ; Sur les champs de Thétis les caprices d'Éole Promènent à leur gré ces fruits navigateurs

    Auteur : DELILLE - Source : Les trois règnes, VI


  11. Dans la plupart des mémoires que j'ai communiqués à l'Académie, je me suis attaché à éclaircir les difficultés que pouvaient offrir les périples, c'est-à-dire les journaux des navigateurs anciens

    Auteur : GOSSELIN - Source : Instit. Mém. acad. inscr. t. IX, p. 86


  12. On a de M. Duhamel un traité sur la conservation de la santé des navigateurs

    Auteur : CONDORCET - Source : Duhamel.


  13. Le ripement de marée est un bouillonnement des eaux qui agite la surface avec un bruit particulier ; dans certains parages, ce bouillonnement vient souvent effrayer le navigateur qui se croit au milieu de dangereux récifs ....ce phénomène singulier est dû à deux courants sous-marins se rencontrant dans les profondeurs et s'épanouissant l'un sur l'autre à leur point de rencontre

    Auteur : SAVY - Source : Acad. des sc. Comptes rendus, t. LXVIII, p. 524


  14. Les plus fameux navigateurs, au nombre desquels on peut hardiment mettre M. Halley, même dans ce qui regarde purement l'art et la manoeuvre de la navigation

    Auteur : MAIRAN - Source : Éloges, Halley.


  15. Comme les premiers navigateurs qui se hasardèrent en pleine mer sans octant et sans boussole, vinrent cependant à découvrir les principales parties du globe

    Auteur : BERN. DE ST-PIERRE - Source : Liv. III, Harm. anim.


  16. Les voyages des divers navigateurs anglais, en étendant nos connaissances, avaient mérité la juste admiration du monde entier

    Auteur : LAPÉROUSE - Source : Voy. t. II, p. 5, dans POUGENS


  17. Il [le capitaine Cook] sera toujours à mes yeux le premier des navigateurs

    Auteur : LA PÉROUSE - Source : Voyage, t. II, p. 108, dans POUGENS


  18. La courbure du globe terrestre est sensible à la surface des mers : le navigateur, en approchant des côtes, aperçoit d'abord leurs points les plus élevés

    Auteur : LA PLACE - Source : Expos. I, 1


  19. En ceste mer ne vente que deux vens, l'un qui les porte [les navigateurs], et l'autre qui les raporte

    Auteur : MARC POL - Source : p. 551


  20. Les navigateurs de toutes les nations étaient indistinctement reçus dans leurs ports

    Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. XIV, 4


  21. C'est un ballon : voici la banderole, Et la nacelle et le navigateur

    Auteur : BÉRANG. - Source : Feu du prisonn.


  22. À sa noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l'eau, on doit reconnaître le cygne, non-seulement comme le premier des navigateurs ailés, mais comme le plus beau modèle que la nature nous ait offert pour la navigation ; son cou élevé et sa poitrine relevée et arrondie semblent en effet figurer la proue du navire fendant l'onde ; son large estomac en représente la carène ; son corps, penché en avant pour cingler, se redresse à l'arrière et se relève en poupe ; la queue est un vrai gouvernail ; les pieds sont de larges rames ; et ses grandes ailes, demi-ouvertes au vent et doucement enflées, sont les voiles qui poussent le vaisseau vivant, navire et pilote à la fois

    Auteur : BUFFON - Source : ib.




Les mots débutant par Nav  Les mots débutant par Na

Une suggestion ou précision pour la définition de Navigateur ? -


Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h17










.$char.
 -  Nain  -  Naissance  -  Naitre  -  Naître  -  Naivete  -  Nation  -  Nature  -  Necessite  -  Neutre  -  Noblesse  -  Noël  -  Noir  -  Normalisation  -  Normalite  -  Nostalgie  -  Nourriture  -  Nouveau  -  Nouvel_an  -  Nuit

Liste des mots et définitions commençant par


Etendez votre recherche :   Citation sur navigateurPoèmes navigateurProverbes navigateur

La définition du mot Navigateur est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Navigateur sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Navigateur présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.