La définition de Navrer du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Navrer
Nature : v. a.
Prononciation : na-vré
Etymologie : Norm. nafre, coup, blessure ; provenç. nafrar, naffrar ; ital. naverare, dans le composé innaverare ; de l'anc. h. allem. nabagêr ; holland. neviger, neffiger ; scandin. nafar, tous mots qui signifient instrument pour percer.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de navrer de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec navrer pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Navrer ?


La définition de Navrer

Blesser (peu usité en ce sens qui est le sens propre).


Toutes les définitions de « navrer »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

NAVRER. v. tr.
Causer une grande peine, une extrême affliction. En m'apprenant cette nouvelle, vous m'avez navré, vous m'avez navré de douleur. J'en suis navré. J'en ai le cœur navré. Un air navré.

Littré

NAVRER (na-vré) v. a.
  • 1Blesser (peu usité en ce sens qui est le sens propre). Cette manière de s'armer jusqu'aux dents avec ses amis me paraît si cruelle, que j'aime cent fois mieux me présenter nu et être navré, Rousseau, Lett. à du Peyrou, 8 janv. 1767.
  • 2Ancien terme de jardinier. Donner un coup de serpe à l'endroit d'un échalas ou d'une perche qui ne sont pas assez droits. Si vous voulez bien planter cet échalas, il le faut un peu navrer, La Quintinye, Jard. I, dans RICHELET.
  • 3 Fig. Causer une souffrance morale comparée à une blessure. Les lumières? Qui, me navrant le c?ur, me promettaient la paix, Régnier, Élég. II. C'est assez, ce me semble, de déplorer les pertes publiques?; c'est peu pour moi d'en être navrée, Maintenon, Lett. à Mme de Dangeau, 4 sept. 1704. Vous navrâtes mon âme des plus amères douleurs que j'aie jamais senties, Rousseau, 1er dial. Je suis navré que vous soyez dupe à ce point, et que vous le soyez d'un homme si vil, D'Alembert, Lett. à Voltaire, 13 mai 1773.

HISTORIQUE

XIe s. Oliviers sent qu'il est à mort naffret, Ch. de Rol. CXLV.

XIIIe s. Tous les navrés ne tous les mors, ne quanques s'en issit, ne sai je mie deviser, Villehardouin, LXXV. Lors fu il [Ninus] navrez d'une saiete dont il morut en la fin, Latini, Trés. p. 32. Crestiens de Troies dit miex [mieux] Du cuer navré de dart des iex, Que je ne vos porrole dire, Huon de Meri, dans HOLLAND, p. 257.

XVIe s. Tant feut grand le cry des navrez que le prieur de l'abbaye sortit, Rabelais, Garg. I, 27. Caesar, couvrant son visage avec sa robbe, abandonna son corps à qui le voulut navrer, Amyot, Brut. 20.

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Encyclopédie, 1re édition

NAVRER, v. act. (Jardinage.) c'est faire une hoche avec la serpette à un échalas de treillage quand il est tortu.

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Wiktionnaire


Verbe - ancien français

navrer \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

  1. Blesser en transperçant ou en coupant.
    • Oliviers sent qu'il est à mort naffret. (Chanson de Rolant, CXLV, (XIe siècle).)
      qu'il est blessé à mort.
    • Tous les navrés ne tous les mors, ne quanques s'en issit, ne sai je mie deviser. (VILLEH., LXXV, (XIIIe siècle).)
      tous les blessés et tous les morts, etc.
    • Et li Conmain et li Blac et li Grieu les tindrent mult prés et navrerent mult de lor chevaus. (Geoffroi de Villehardouin, La Conquête de Constantinople)
    • Tant feut grand le cry des navrez que le prieur de l'abbaye sortit. (RAB., Garg. I, 27)

Verbe - français

navrer \n?.v?e\ ou \na.v?e\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Blesser.
    • ? Je m'en vais... Au revoir !... Vous m'avez mordu, moi je vous navrerai. (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
    • ? Moussu lou Baron! cria-t-il. Un des nôtres est durement navré d'une arquebusade! (Robert Merle, Fortune de France, XI, 1977)
  2. Causer une grande peine, une extrême affliction.
    • En m'apprenant cette nouvelle, vous m'avez navré.
    • J'en suis navré.
    • J'en ai le c?ur navré.
    • Le sang coule à flots. Le gémissement des blessés, le murmure étouffé de ceux qui s'efforcent de se dégager de cette mêlée de mort et de mourants, navrent le c?ur du soldat, auteur innocent de ce massacre. (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • Un pas lourd de cheval dans l'ombre, le bruit du pressoir qui touche la maison me navraient le c?ur. (François Mauriac, Le N?ud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 148)
  3. Contrarier, fâcher quelqu'un.
    • L'interruption de Juve navra M. Havard qui comptait produire sur le célèbre inspecteur une formidable impression. (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, Les Souliers du mort, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 957)
  4. (Ancien québécois) Avoir la respiration gênée par un fluide qui provoque un commencement de suffocation.
    • Tu vois bien que le petit est navré, cogne-lui dans le dos pour le faire revenir. (Narcisse-Eutrope Dionne, Le Parler populaire des Canadiens français, Laflamme & Proux, 1909)
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Trésor de la Langue Française informatisé


NAVRER, verbe trans.

A. ? Vx. Blesser, transpercer. Madame, je ne vous compromettrai point par des flammes indiscrètes. Ce brutal de mari me navrerait sans pitié et plongerait le fer en votre blanche poitrine (Gautier, Fracasse, 1863, p.270).
? Emploi pronom. réfl. indir. Ni blaireau, ni renard n'auroit passé sans se meurtrir ou se navrer la fine pointe de son museau (Nodier, Trésor fèves, 1833, p.53).
B. ? Au fig.
1. Remplir d'une profonde tristesse. C'est son coeur que j'ai navré. Ce n'est pas sa voix que j'ai suivie, mais c'est son sein que j'ai meurtri (Quinet, Ahasvérus, 1833, 4ejournée, p.335).André, que ce départ navrait, debout sur la marche du wagon qui tressaillait déjà, lui cria, les yeux brillants de chagrin et d'espoir (Martin du G., Devenir, 1909, p.94).
? Emploi pronom. Omer se navra fort (Adam, Enf. Aust., 1902, p.330).
2. P.exagér. Contrarier, décevoir quelqu'un:
. Votre étonnement était pire qu'une exigence formelle. Monsieur Tintouin, cette conduite me navre. C'est me faire payer bien cher quelques annonces parues dans votre gazette... Miomandre, Écrit sur eau, 1908, p.110.
REM. 1.
Navrance, subst. fém.,rare. Affliction, profonde tristesse. Je passe pour doux, je suis violent, ?mais distrait! je passe pour léger d'âme; joyeux ?je suis l'ennui et la navrance en personne! (Gide, Corresp.[avec Valéry], 1891, p.125).
2.
Navrure, subst. fém.,rare. a) Blessure, contusion. Il devint expert aux fièvres et aux contusions, aux navrures et aux apostumes (Hugo, N.-D. Paris, 1832, p.172).b) Au fig. Tristesse profonde. Ses joues étaient mouillées (...) de vraies larmes. Sa navrure paraissait profonde, poignante, sincère (Richepin, Glu, 1881, p.319).
Prononc. et Orth.: [n?v?e], [na-], (il) navre [n?:v?], [na:-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1130 «blesser en transperçant ou en coupant» (Gormont et Isembart, éd. A. Bayot, 300); 2. fig. a) 1176 «atteindre quelqu'un (en parlant de l'amour)» (Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 684); b) 1538 «causer (à quelqu'un) une grande peine» (Est., s.v. perstringere); 3. part. passé a) 1562 «qui éprouve une grande affliction» (Poppe, p.260: (il) en estoyt fort navré); b) 1773 «désolé, contrarié» (D'Alembert, Lettre à Voltaire, 13 mai ds Littré). Altération de l'anc. verbe nafrer, d'orig. incertaine, signifiant «blesser en transperçant ou en coupant» (ca 1100, Roland, éd. J. Bédier, 2093), att. d'abord dans les anc. textes norm. et agn. (encore «blesser; meurtrir» en norm. et dans les parlers de l'Ouest; v. FEW t.16, p.593b-594a), entré ensuite, comme terme de chevalerie, en prov. et fr.-prov. où l'on trouve nafrar à partir de la fin du xiies. (v. FEW t.16, p.593b). Nafrer est peut-être empr. par le norm. à l'a. nord. *nafra «percer (avec une tarière)», que l'on suppose d'apr. le subst. a. nord. nafarr «tarière» (v. FEW t.16, p.595a-b), avec un glissement de sens dû prob. à une mauvaise compréhension du verbe en gallo-rom. en raison de l'absence du subst. corresp. La forme navrer, avec sonorisation de -fr- en -vr-, peut être expliquée par le passage du mot norm. au parler de Paris, où le groupe consonantique -vr- est très fréq. Le point faible de cette hyp. est que le subst. a. nord. n'a pas de représentant en gallo-rom. et, qu'au contraire, le verbe qu'exige le gallo-rom. n'existe pas en a. nord. Selon EWFS et H. Meier, cf. infra, nafrer est issu du lat. naufragare, proprement «faire naufrage» (v. naufrager), qui a pris les sens de «gâcher, abîmer, perdre, ruiner» (viie-viiies. ds Nierm. et Nov. Gloss.), d'où celui de «subir un dommage corporel» (fin du ixes. ds Nov. Gloss.); cf. aussi l'a. esp. nafregar(e), navargar «désoler, détruire» (mil. du xes. ds Cor.-Pasc., s.v. nafrar), «produire une blessure au cheval» (1129, ibid.), «maltraiter» (xiies., ibid.) et l'a. port. ana(u)fragar (1223 ds Mach.3). L'évolution phonét. de naufragare à nafrer s'expliquerait par une réduction de naufragus (analogue à celle de rêver*), ou par une formation régr. de nafregare (issu de naufragare par substitution de suff.; cf. aussi l'esp. doblar/doblegar, desdentar, desdentegar... v. Cor.-Pasc., loc. cit.) ou encore par l'infl. des formes verbales accentuées sur la syll. initiale (naufraga, naufragat...). V. FEW t.16, pp.593b-596b et H. Meier, Lateinisch-romanische Etymologien, 1981, pp.114-151. Fréq. abs. littér.: 151. Bbg. Alessio (G.). Saggio di etimologie francesi. R. Ling. rom. 1950, t.17, pp.190-191. _Gohin 1903, p.317. _Paris (G.). Navrer. Romania. 1872, t.1, pp.216-218.

NAVRER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1130 «blesser en transperçant ou en coupant» (Gormont et Isembart, éd. A. Bayot, 300); 2. fig. a) 1176 «atteindre quelqu'un (en parlant de l'amour)» (Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 684); b) 1538 «causer (à quelqu'un) une grande peine» (Est., s.v. perstringere); 3. part. passé a) 1562 «qui éprouve une grande affliction» (Poppe, p.260: (il) en estoyt fort navré); b) 1773 «désolé, contrarié» (D'Alembert, Lettre à Voltaire, 13 mai ds Littré). Altération de l'anc. verbe nafrer, d'orig. incertaine, signifiant «blesser en transperçant ou en coupant» (ca 1100, Roland, éd. J. Bédier, 2093), att. d'abord dans les anc. textes norm. et agn. (encore «blesser; meurtrir» en norm. et dans les parlers de l'Ouest; v. FEW t.16, p.593b-594a), entré ensuite, comme terme de chevalerie, en prov. et fr.-prov. où l'on trouve nafrar à partir de la fin du xiies. (v. FEW t.16, p.593b). Nafrer est peut-être empr. par le norm. à l'a. nord. *nafra «percer (avec une tarière)», que l'on suppose d'apr. le subst. a. nord. nafarr «tarière» (v. FEW t.16, p.595a-b), avec un glissement de sens dû prob. à une mauvaise compréhension du verbe en gallo-rom. en raison de l'absence du subst. corresp. La forme navrer, avec sonorisation de -fr- en -vr-, peut être expliquée par le passage du mot norm. au parler de Paris, où le groupe consonantique -vr- est très fréq. Le point faible de cette hyp. est que le subst. a. nord. n'a pas de représentant en gallo-rom. et, qu'au contraire, le verbe qu'exige le gallo-rom. n'existe pas en a. nord. Selon EWFS et H. Meier, cf. infra, nafrer est issu du lat. naufragare, proprement «faire naufrage» (v. naufrager), qui a pris les sens de «gâcher, abîmer, perdre, ruiner» (viie-viiies. ds Nierm. et Nov. Gloss.), d'où celui de «subir un dommage corporel» (fin du ixes. ds Nov. Gloss.); cf. aussi l'a. esp. nafregar(e), navargar «désoler, détruire» (mil. du xes. ds Cor.-Pasc., s.v. nafrar), «produire une blessure au cheval» (1129, ibid.), «maltraiter» (xiies., ibid.) et l'a. port. ana(u)fragar (1223 ds Mach.3). L'évolution phonét. de naufragare à nafrer s'expliquerait par une réduction de naufragus (analogue à celle de rêver*), ou par une formation régr. de nafregare (issu de naufragare par substitution de suff.; cf. aussi l'esp. doblar/doblegar, desdentar, desdentegar... v. Cor.-Pasc., loc. cit.) ou encore par l'infl. des formes verbales accentuées sur la syll. initiale (naufraga, naufragat...). V. FEW t.16, pp.593b-596b et H. Meier, Lateinisch-romanische Etymologien, 1981, pp.114-151.

Navrer au Scrabble


Le mot navrer vaut 9 points au Scrabble.

navrer

Informations sur le mot navrer - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 5 lettres uniques.

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navrer

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Les citations avec le mot Navrer


  1. Bien des choses me déchirent, qui ne font que navrer autrui.

    Auteur : Georg Christoph Lichtenberg - Source : Le miroir de l'âme


  2. Mais non; il n'est nullement nécessaire d'être méchant pour blesser autrui. Et c'est bien là le plus tragique: que des êtres bons et qui s'aiment puissent s'endolorir et se navrer avec la meilleure volonté du monde.

    Auteur : André Gide - Source : Journal 1889-1939, 10 mars 1928


Les citations du Littré sur Navrer


  1. Caesar, couvrant son visage avec sa robbe, abandonna son corps à qui le voulut navrer

    Auteur : AMYOT - Source : Brut. 20


  2. Laissant le monde ici S'entre-piller, navrer et tuer sans merci

    Auteur : RONS. - Source : 936


  3. Tous les autres archers se bouterent au hahay, et navrerent de commencement tout pleins des garçons des Hainuyers

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 32


  4. Tout ainsi que, si une femme impudique, pour navrer davantage le coeur de son mari, devant ses yeux faisoit chere à son paillard

    Auteur : CALV. - Source : Instit. 284


  5. Mais quand les Angloys l'aviserent, Pour les François dedans navrer, Par tel party lors se tirerent, Que nul brin ne s'osoit monstrer

    Auteur : MARTIAL DE PARIS - Source : Vigilles de Ch. VII, t. I, p. 165, dans LACURNE


  6. [Les archers] se bouterent au hahay, et navrerent de commencement tout plein des garçons des Hainuyers

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 31


  7. Tous les autres archers se bouterent au hahay, et navrerent de commencement tout plein de garçons des Hainuyers

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 31


  8. Comme.... aucun soy disant nobles.... ayant usé de envayr bonnes gens paisibles desdites cités et conté [de Cambresis], iceulx ochir, navrer et de leurs biens persecuter et despouiller, disant qu'il leur loist [est licite] contre tels que il appellent, de leur volenté temeraire, villains...

    Auteur : DU CANGE - Source : ib.


  9. Si vous voulez bien planter cet échalas, il le faut un peu navrer

    Auteur : LA QUINTINYE - Source : Jard. I, dans RICHELET


  10. Tout ainsi que si une femme impudique, pour navrer davantage le coeur de son mari, devant ses yeux faisoit chere à son paillard

    Auteur : CALVIN - Source : Instit. 284




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Mise à jour le lundi 10 novembre 2025 à 01h29










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