La définition de Cyprès du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Cyprès
Nature : s. m.
Prononciation : si-prê ; l's se lie : un si-prê-z élevé
Etymologie : Provenç. cypres ; anc. catal. ciprer ; espagn. cipres ; portug. cipreste ; ital. cipresso ; du latin cupressus, du grec.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de cyprès de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec cyprès pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Cyprès ?
La définition de Cyprès
Terme de botanique. Plante de la famille des conifères. Le cyprès est un arbre funéraire qu'on plante sur les tombes.
Toutes les définitions de « cyprès »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Arbre d'un vert sombre de la famille des Conifères, qui s'élève droit et en pointe et qu'on plante souvent dans les cimetières. Allée de cyprès. Planter des cyprès autour d'un tombeau. Il est souvent employé pour exprimer l'idée de la mort et se dit, figurément et poétiquement, en parlant du Deuil et de la tristesse.
Littré
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1 Terme de botanique. Plante de la famille des conifères. Le cyprès est un arbre funéraire qu'on plante sur les tombes.
Mes mains ornèrent ce bocage?; Nul ne me suivra qu'un cyprès
, Chaulieu, Louange de la vie champ.?Et toi, triste cyprès, Fidèle ami des morts, protecteur de leur cendre, Ta tige, chère au c?ur mélancolique et tendre, Laisse la joie au myrte et la gloire au laurier
, Delille, Jardins, IV.Le cyprès joint son deuil au deuil de ces mystères
, Delille, Énéide, III.Noix de cyprès, cônes globuleux, à écailles charnues, soudés avant la maturité seulement et qui, cueillis alors, sont usités comme très astringents.
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2 Fig. La mort, le deuil, la tristesse. Les cyprès funèbres.
Seule terre où je prends mes cyprès et mes palmes
, Malherbe, V, 30.J'irai sous mes cyprès accabler ses lauriers
, Corneille, Cid, IV, 2.Souvent, pleurant sur eux [les guerriers], dans ma douleur muette, J'ai trouvé leur cyprès plus beau que nos lauriers
, Hugo, Odes, V, 8.Changer les lauriers en cyprès, changer la victoire en deuil, faire trouver la mort dans la victoire.
- 3Petit cyprès, espèce de santoline.
HISTORIQUE
XIIIe s. Nus tabletier ne puet metre avec buis nule autre maniere de fust qui ne soit plus chier que buis, c'est à savoir cadre, benus [ébène], bresil et ciprès
, Liv. des mét. 173.
XIVe s. Ou dit estude [cabinet] avoit un escrin de cyprès marqueté et ferré d'argent
, De Laborde, Émaux, p. 166.
XVIe s. Alum, escorce de grenade, noix de cyprez
, Paré, VI, 8. Les masle et femelle du cyprès se discernent facilement?: le masle seul porte des coques ou noix semblables à petites pommes de pin
, De Serres, 559. Le cyprès ne se peut edifier que par semence, estans leurs branches inracinables, et leurs tiges vuides de rejettons
, De Serres, 558.
Encyclopédie, 1re édition
CYPRÈS, s. m. (Hist. nat. bot.) genre de plante qui porte des chatons stériles composés de plusieurs petites feuilles en forme d'écailles, entre lesquels il y a des sommets qui répandent une poussiere très-fine. L'embryon devient dans la suite un fruit arrondi qui s'ouvre par plusieurs fentes irrégulieres, qui laissent entre elles des especes de têtes de clous, & qui renferment des semences ordinairement anguleuses. Tournefort, inst. rei herbar. Voyez Plante. (I)
Le cyprès est un arbre toûjours verd, qui ne croît naturellement que dans les pays méridionaux de l'Europe, & sur-tout dans la plûpart des îles de l'Archipel où il est fort commun. On distingue deux especes de cyprès qui sont anciennement connues, & qui n'ont de différence entre elles que dans la disposition de leurs branches : l'une par la direction de ses rameaux prend & conserve de soi-même une forme pyramidale, & c'est le cyprès femelle des Botanistes : l'autre espece prenant une forme toute opposée, étend ses branches de côté, & on la nomme le cyprès mâle ; qualifications impropres ou plûtôt erronées, puisque chacun de ces arbres produisant des fleurs & des fruits, est en même tems mâle & femelle. Aussi est-il arrivé que quelques auteurs se sondant sur ces caracteres imaginaires, ont avancé que le cyprès mâle ne rapporte aucun fruit. Mais ces deux especes ne se reproduisent pas constamment les mêmes ; on prétend qu'en semant la graine de l'une ou de l'autre il en vient de deux sortes. Ce fait a été très-anciennement agité ; Theophraste le rapporte ; je l'ai vû dans un des ouvrages manuscrits de Tournefort intitulé plantarum adversaria ; peut-être que ce botaniste s'en étoit aussi rapporté à Theophraste comme à tant d'autres auteurs : car après avoir semé si souvent des graines du cyprès appellé femelle, qui est celui que l'on cultive le plus à cause de sa forme agréable, & que l'attention que j'y ai donnée ne m'a jamais fait saisir le fait en question, je pourrois le trouver susceptible de doute si M. Miller n'assûroit qu'il l'a vérifié lui-même par plusieurs épreuves. Combien n'y a-t-il pas d'inconvénient en effet à s'en rapporter à des auteurs qui n'ont pas vû l'objet par eux-mêmes, & qui copient sans discernement les faits les plus absurdes ? On trouve dans un dictionnaire d'Agriculture qui a paru en 1751, & dans plusieurs autres ouvrages tout aussi nouveaux, que le cyprès donne du fruit trois fois l'année, en Janvier, Mai, & Septembre : fait aussi étrange que faux, dont on devroit au moins se défier comme d'un fait unique qui seroit un prodige de fécondité, que l'on ne connoît encore dans aucun des végétaux qui croissent en Europe.
Ces deux especes de cyprès sont des arbres qui ne s'élevent qu'à une moyenne hauteur, qui prennent une tige droite, mais fort mince. L'espece qui répand ses branches de côté est moins fournie de rameaux, & son tronc n'en est garni qu'à une certaine hauteur comme les autres arbres ; il devient plus gros que l'autre, & il est un peu plus robuste. Le cyprès pyramidal se garnit de branches presque depuis le pié : & comme les plus basses contre l'ordinaire sont celles qui prennent le moins d'accroissement, & que les unes & les autres s'approchent naturellement de la principale tige en s'élevant perpendiculairement ; cet arbre prend de lui-même une forme réguliere, d'autant plus agréable, que l'art n'y a point de part ; & il est très-propre à border des terrasses, à former des allées, & à terminer des points de vûe dans de grands jardins, où sur-tout il fait une belle décoration lorsqu'on l'employe dans des places disposées en demi-cercle. Cependant cet arbre a déplû, & on l'a exclu des jardins parce qu'on a prétendu qu'il portoit l'ennui par-tout où il étoit, & qu'il annonçoit la tristesse. Mais c'est une idée bisarre, qu'on ne s'est faite qu'à force d'avoir vû dans les Poëtes que les anciens faisoient planter cet arbre autour de leurs tombeaux, sans faire attention qu'on ne le préféroit pour cet usage, que parce qu'il fait naturellement décoration.
On n'a pas à choisir pour ces arbres sur la qualité du terrein ; il leur faut une terre légere, graveleuse ou mêlée de sable ; & s'il y a de la profondeur, ils se plairont aux expositions chaudes ; ils se soûtiendront aussi fort bien dans une situation entierement découverte ; ils y seront beaucoup moins sujets à être mutilés par les grandes gelées que dans les terres basses, fortes, & humides, où s'ils reprennent, ils ne feront que languir & périront bien-tôt. Mais il est aisé de les multiplier.
On ne connoît encore qu'un seul moyen d'y réussir, qui est d'en semer la graine. Cette opération se doit faire au mois d'Avril : on tire la graine des pommes qui la contiennent en les exposant au soleil ou à un feu doux, & on la seme assez épais dans du terreau bien pourri & suranné, soit à plein champ, ou mieux encore pour la commodité de sarcler, en rayon d'un demi-pouce de profondeur, qu'on recouvrira légerement du même terreau. Les plans leveront au bout d'un mois, & ils auront en automne 4 ou 5 pouces de hauteur. Il faudra les arroser au besoin, mais avec de grands ménagemens, sur-tout la premiere année, durant laquelle le trop d'humidité est tout ce qu'il y a de plus contraire au cyprès comme à tous les arbres toûjours verds. On pourra les laisser dans la même place pendant deux ans, au bout desquels ils se trouveront parvenus à environ deux piés de hauteur. Mais pour la transplantation de ces arbres, il n'est pas indifférent d'en consulter l'âge. Elle réussit rarement lorsqu'ils ont plus de quatre ou cinq ans ; & dès qu'ils en ont dix ou douze jamais elle ne réussit, quelque précaution que l'on prenne pour les enlever avec une bonne motte de terre. Cette difficulté de reprendre vient de ce que la taille nuit en tout point à ces arbres, & sur-tout aux racines. On pourra donc, lorsqu'ils seront âgés de deux ans, les mettre en pepiniere pendant deux ou trois autres années au plus ; bien moins pour les faire profiter, que pour retarder l'accroissement des racines qui cherchent toûjours à s'étendre près de la surface de la terre. Lorsqu'il sera question de transplanter ces arbres, il faudra y donner les attentions & y prendre les précautions qu'exigent les arbres toûjours verds ; éviter le froid, le hale, le grand soleil ; choisir un tems sombre & humide, & préférer la fin d'Avril au commencement de Septembre, qui, quoiqu'assez convenable pour planter les arbres toûjours verds, l'est moins pour la transplantation du cyprès. Ces arbres placés à demeure fixe se passeront d'aucune culture, qui pouvant déranger les racines nuiroit aux plants au lieu de leur profiter.
On peut tailler le cyprès pour l'amener plus parfaitement à une figure pyramidale ou cylindrique, pourvû qu'on ait attention de lui retrancher moins de branches qu'on ne lui en laisse ; mais on s'est mal trouvé de les assujettir par des liens, qui en resserrant les branches empêchent la communication de l'air & font dessécher les rameaux intérieurs.
L'accroissement de ces arbres se fait assez régulierement ; si l'on excepte la premiere année, ils poussent ordinairement d'un pié ou de 15 pouces par commune année ; ils s'éleveront à 12 ou 15 piés en douze ans, & auront environ trois pouces de diametre. Mais n'étant pas assez robustes pour résister à tous les hyvers dans les provinces septentrionales de ce royaume, on ne peut l'y multiplier pour le profit. Les grands hyvers des années 1683 & 1709 ont fait périr tous les cyprès du royaume, & la rigueur des gelées qui se sont fait sentir depuis quinze ans, ont souvent détruit les jeunes cyprès d'un âge au-dessous de cinq ou six ans, & ont mutilé les plus grands.
Au premier aspect on ne distingue point de feuilles sur ces arbres, on n'apperçoit qu'une multiplicité de rameaux herbeux, fort menus, dont les plus jeunes sont quadrangulaires & uniquement composés de feuilles charnues & anguleuses, aux dépens desquelles la branche devenant ligneuse, alors les feuilles la revêtissent en façon d'écailles, d'abord verdâtres, ensuite desséchées, & qui enfin se réunissent avec l'écorce, ensorte qu'on ne voit jamais cet arbre quitter ses feuilles. Leur verdure se rembrunit en hyver ; mais au retour du printems le verd des rameaux s'éclaircit & devient agréable à la vûe, même avant la survenance des nouvelles feuilles. C'est alors que sur les arbres âgés de 10 ou 12 ans il naît au bout des jeunes rameaux de petits chatons qui ont peu d'apparence. Le fruit, en plus petit nombre, paroît en même tems sur le bois qui a deux ans ; il n'est mûr qu'après l'hyver, & il le faut recueillir avant le mois de Mars ; car les pommes s'ouvrent aux premieres chaleurs & laissent échapper les graines. Quelques auteurs cependant, M. Miller entr'autres, recommandent de ne tirer la graine des pommes de cyprès que dans le moment qu'on veut la semer, ce qui semble insinuer que cette graine s'altere lorsqu'on l'en tire plûtôt, & que cela peut nuire à sa conservation. J'ai pourtant fait l'épreuve que cette graine tirée des pommes de cyprès, & conservée dans une boîte, avoit bien levé pendant cinq années de suite, mais non au-delà.
Le bois du cyprès est extrèmement dur, assez compact, d'une grande solidité, & d'une très-longue durée. Il est d'une couleur jaunâtre, il n'a point d'aubier ; soit qu'on le coupe à droit fil ou transversalement, on y distingue les couches annuelles aussi aisément que dans le bois du sapin ; & comparaison faite de ce bois avec celui des autres arbres qui croissent en Europe, il est plutôt leger que pesant. Tous les anciens s'accordent à donner au bois du cyprès la qualité d'être aussi odoriférant que le bois de cédre, & de conserver cette odeur tant qu'il subsiste ; de n'être sujet ni à la vermoulure, ni à la pourriture, ni à se gerser ; de recevoir un poli parfait, & d'être propre à faire des échalas ; en effet, j'ai quelques échalas de ce bois, qui, quoiqu'employés depuis 12 ans dans une palissade d'arbres en contre-espalier, sont encore solides & très-peu altérées. Ces échalas qui ont environ un pouce & demi de diametre, ne sont actuellement endommagés par la pourriture que d'environ un sixieme de diametre dans la partie de l'échalas qui est dans la terre, tout le reste s'est conservé en bonne qualité ; même dureté, même solidité, si ce n'est qu'il y a quelques trous de vermoulure dans le bas des échalas, quelques gersures dans le dessus entre des n?uds ; mais le bois n'a plus aucune odeur. Peut-être que le plein air & la vicissitude des saisons causent à ce bois des altérations que l'abri lui sauveroit, puisqu'on assûre que des portes de l'ancienne église de S. Pierre de Rome, qui étoient faites de bois de cyprès, ont duré onze cents ans. Mais M. Duhamel membre de l'académie des Sciences de Paris, ayant observé que des pieux de bois de cyprès faits en 1709 duroient & étoient encore solides en 1740, il n'y a nul doute qu'il ne fût infiniment avantageux d'employer ce bois à de tels usages, s'il pouvoit devenir assez commun pour cela dans ce royaume.
Quoique depuis Théophraste on n'ait cessé d'écrire que les fourmis sont si friandes du cyprès, qu'on ne voit aucun de ces arbres où il n'y ait une fourmilliere au pié ; je crois ce fait sans fondement, puisqu'au contraire je n'ai jamais vû ni fourmis ni aucun autre insecte s'attacher au cyprès ; c'est un arbre résineux, dont l'odeur forte doit nécessairement éloigner toute fréquentation d'insecte. On assûre même que ces arbres purifient l'air qui les environne, parce qu'il en sort des exhudations aromatiques & balsamiques qui sont un spécifique salutaire pour les pulmoniques.
Il y a encore trois especes de cyprès, que jusqu'à présent les Botanistes ont associés à ceux dont on vient de parler.
Le cyprès de Portugal. Cet arbre est plus petit, moins robuste, & plus lent à croître que les especes qui précedent ; ses feuilles sont aussi plus petites, ses rameaux plus menus, ses chatons moins apparens. Les pommes de ce cyprès sont d'une couleur bleuâtre, & tout au plus de la grosseur d'une cerise ordinaire. Cet arbre se garnit ordinairement jusque contre terre de beaucoup de branches, qu'il étend à une grande distance, presqu'horisontalement & avec si peu de régularité, que ce cyprès a un aspect tout différent des especes précédentes. M. Miller a vû un de ces arbres en Angleterre, qui n'avoit qu'environ quinze piés de hauteur, & qui cependant étendoit ses branches à plus de huit piés de chaque côté du tronc. On peut le multiplier & l'élever de la même façon qu'on a dit pour l'espece commune, si ce n'est qu'il conviendra de les abritter pendant les deux premiers hyvers. Il se prête à une facilité de plus, qui est de se multiplier en plantant les jeunes branches des boutures, qui n'auront qu'au bout de deux ans des racines suffisantes pour la transplantation. Mais il faut faire ces boutures en automne, & leur faire de l'abri pendant l'hyver. Les Portugais donnent à cet arbre le nom de cedre de Bussaco, parce qu'on a commencé à le cultiver à Bussaco, qui est un grand couvent de carmes, à quatre lieues de Coimbre en Portugal.
Le cyprès de Virginie. Cet arbre est très-différent des autres cyprès dont on vient de parler. Ses feuilles ressemblent à celles de l'acacia, & il les quitte en hyver ; il prend beaucoup plus de hauteur & de grosseur, & il se plaît dans les terres marécageuses. Mais pour la description de cet arbre, nous nous en rapporterons à Catesby, de qui j'ai tiré ce qui suit. « C'est le plus haut & le plus gros arbre qu'il y ait en Amérique, excepté l'arbre qui porte des tulipes. Quelques-uns ont 30 piés de circonférence près de terre ; ils s'élevent en diminuant toûjours jusqu'à la hauteur de six piés, où réduits aux deux tiers de la grosseur dont ils sont au pié, ils continuent de croître ordinairement 60 ou 70 piés jusqu'à la tige, avec la même proportion que les autres arbres. Il sort d'une maniere singuliere à 4 ou 5 piés autour de cet arbre plusieurs chicots de différente forme & de différente grandeur, quelques-uns un peu au-dessus de terre, & d'autres depuis un pié de haut jusqu'à quatre ; leur tête est couverte d'une écorce rouge & unie. Ces chicots sortent des racines de l'arbre, cependant ils ne produisent ni feuilles ni branches ; car l'arbre ne vient que du grain de semence, qui est de la même force que celui des cyprès ordinaires, & qui contient une substance balsamique & odoriférante. Le bois de charpente qu'on fait de cet arbre est excellent, surtout pour couvrir les maisons, à cause qu'il est leger, qu'il a le grain délié, & qu'il résiste aux injures du tems mieux que ne fait aucun autre que nous ayons dans ce pays-ci. Il est aquatique, & croît ordinairement depuis un pié jusqu'à cinq & six de profondeur dans l'eau. Il semble que sa situation invite un grand nombre de différentes sortes d'oiseaux à se loger sur ses branches, pour y multiplier leur espece ; le perroquet entr'autres y fait volontiers son nid, & se nourrit des pepins en Octobre qui est le tems de leur maturité ».
On peut multiplier cet arbre de semences qui levent aussi promptement que celles des autres cyprès, & qui s'éleveront jusqu'à seize pouces la premiere année. Mais comme il s'en faut bien qu'il y ait dans ce royaume des arbres de cette espece assez âgés pour donner des graines, & qu'à peine il s'en trouve en Angleterre un ou deux qui en rapportent, il faut tirer ces graines soit de la Caroline, soit de la Virginie où il croît une grande quantité de ces arbres, & les semer dans des caisses afin de pouvoir abriter les jeunes plans pendant les deux ou trois premiers hyvers. Car quoique M. Miller assûre que ces arbres sont extrèmement robustes, & qu'ils ne craignent nullement le froid, je crois que cela ne peut leur être applicable que lorsqu'ils sont parvenus à un certain âge, puisque j'al toûjours vû périr au bout de deux ou trois ans tous ceux qu'on avoit voulu élever en plein air. Les jeunes plans qu'on a essayé de faire venir dans des pots n'ont pas mieux réussi, & ne se sont pas soutenus plus long tems ; les grandes sécheresses les ont toûjours détruits, malgré de fréquens arrosemens. Mais n'y auroit-il pas un moyen de sauver ces arbres en leur procurant de bonne heure toute l'humidité qu'ils demandent ? C'est l'épreuve que je fais faire actuellement, en faisant enfoncer peu-à-peu dans l'eau, & en y laissant séjourner pendant les sécheresses, les caisses & les pots où ces arbres sont plantés. Cependant M. Miller assûre qu'il y a en Angleterre deux fort gros arbres de cette espece, qui y ont bien réussi sans être dans un terrein marécageux, & même dont l'un est placé sur un terrein sec. Celui-ci, dit l'auteur cité, a été transplanté étant déjà très-grand, & il rapporte des graines ; l'autre a été planté dans une cour, où quoiqu'on ne lui ait donné aucune culture, il est parvenu à trente piés de haut & à une grosseur considérable, mais il n'a point encore donné de graine. L'auteur attribue la stérilité de ce dernier arbre au manquement d'eau, & la fertilité de l'autre à la transplantation. On peut aussi multiplier cet arbre de bouture, suivant que le même auteur s'en est assûré par plusieurs épreuves.
Cyprès d'Amérique ou le cédre blanc. Cet arbre n'étant point encore connu en France, nous avons recours pour sa description & sa culture à M. Miller, dont nous ne prendrons que les principaux faits.
Cette espece de cyprès se trouve dans les terreins humides & marécageux du nord de l'Amérique ; il est toûjours verd ; il prend une figure réguliere ; il s'éleve à une hauteur considérable ; il fournit un bois de service très-utile, & le froid ne lui fait jamais de tort, Ses jeunes branches sont garnies de feuilles qui ressemblent à celles de l'arbre-de-vie, & les baies qu'il produit ne sont pas si grosses que celles du geniévre, dont il n'est pas aisé de les distinguer du premier aspect ; mais en examinant leur enveloppe, on voit que ce sont des cones parfaits qui ont plusieurs cellules comme la pomme du cyprès ordinaire. On éleve cet arbre de graine, que l'on doit semer au printems dans des caisses où elles ne leveront qu'au bout d'un an ; il faudra les abritter l'hyver suivant, parce que cet arbre est un peu délicat dans sa jeunesse. On pourra les planter en pepiniere au commencement d'Avril, mais il faudra les enlever avec soin par un tems couvert ou de pluie. Trois ou quatre ans après, lorsque ces arbres auront environ 3 piés de haut, il faudra les transplanter à demeure fixe dans le tems & avec les mêmes précautions que la premiere fois, & sur-tout les enlever avec une motte de terre, si l'on veut qu'ils ne courent pas le risque de périr. La transplantation réussit rarement à ces arbres lorsqu'ils sont un peu âgés, & il leur faut de fréquens arrosemens dans les sécheresses ; autrement en été il en périra la plûpart, attendu qu'ils se refusent absolument à un terrein sec. Il leur faut une terre forte & humide, où ils feront de grands progrès ; circonstance qui doit rehausser le mérite de cet arbre, parce qu'elle se trouve rarement dans les arbres toûjours verds. (c)
Cyprès, (Mat. med.) Les fruits de cyprès sont en usage en Medecine ; ils sont astringens, fortifians ; on les donne intérieurement, soit en substance, soit en décoction dans les cas d'hémorrhagie ou de relâchement, où l'adstriction proprement dite est absolument indiquée, comme dans les diarrhées invétérées & colliquatives, dans les hémorrhagies internes, qui font craindre par leur abondance pour la vie du malade. Elles passent pour fébrifuges ; on en donne dans cette vûe la poudre dans du vin à la dose d'un gros ; on en peut effectivement espérer de bons effets dans les fievres intermittentes, & surtout dans les fievres quartes automnales qui attaquent les habitans des lieux marécageux. Plusieurs auteurs les vantent comme spécifiques dans les incontinences d'urine. Mathiole recommande beaucoup la décoction des pommes de cyprès, fraîches ou nouvelles, faite dans du vin, & donnée tous les jours à la dose de trois onces dans les hernies.
On peut employer aussi leur décoction dans tous les cas où il est question de remédier aux relâchemens & aux gonflemens ?démateux de quelques parties. Les fruits de cyprès sont nommés par les Pharmacologistes, fruits, cones, noix, ou pilules de cyprès, & sont ceux de gabulæ, galbuli, & gallulæ. Voyez l'article précédent.
Le fruit de cyprès entre dans plusieurs compositions pharmaceutiques externes, dont les plus usitées sont l'emplâtre ad hernias de Fernel, & dans l'onguent de la comtesse de Zwelfer. (b)
* Cyprès, (Myth.) symbole de la tristesse. On le plantoit autour des tombeaux. Il étoit consacré à Pluton.
Wiktionnaire
Nom commun - français
cyprès \si.p??\ masculin
-
Arbre d'un vert sombre de la famille des Cupressacées, qui s'élève droit et en pointe et qu'on plante souvent dans les cimetières.
- Un moment, elle s'avança sur la terrasse, aux deux bouts de laquelle étaient plantés des cyprès centenaires, deux énormes cierges sombres, qu'on voyait de trois lieues. ? (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893)
- Poète du désespoir, c'est sans espoir que j'ai cherché ta tombe parmi tant d'autres qui doivent lui ressembler, entre les mouvants rideaux de cyprès que le vent du soir emplissait de soupirs.'' ? (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Parfois apparait une belle colonnade de cyprès, sombre évocatrice de l'Orient, [?]. ? (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Nom abusivement donné en Amérique du Nord au pin de Banks.
- On pourrait encore chicaner Chapman au sujet des cyprès, qu'il plante malencontreusement sur la tombe de son père [dans son poème], puisque le vrai cyprès n'existe pas dans notre pays, et que le pin de Banks, auquel on applique improprement ce nom en certaines parties de la province, n'est jamais planté dans les cimetières. ? (Marie-Victorin, « L'étude des sciences naturelles », Revue canadienne, vol. 20, no 4, octobre 1917)
Trésor de la Langue Française informatisé
CYPRÈS, subst. masc.
Cyprès au Scrabble
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Informations sur le mot cypres - 6 lettres, 1 voyelles, 5 consonnes, 6 lettres uniques.
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Les mots proches de Cyprès
Cyprès Cyprière cyphoscoliose cyphose cyprès cyprin cyprinidé cyprinidés cyprins cypriote cypriote cypriotes cypriotesMots du jour
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imaginerait parapharmacie recaserai goguenard envisagera cryogène israélien procrastination entaille crêpée
Les citations avec le mot Cyprès
- Cyprès arbres amers comme des mâts
de Charon signalant la chiourme
dans la plaine sans fin des tombes
aux Enfers acheminant leurs ombres.Auteur : Jean Dufour, dit Jude Stéfan - Source : Cyprès (1967) - Au Sud, la campagne bleuâtre, délicatement accidentée: fermes, coteaux, cyprès, cultures, routes étroites, et lointainement un ou deux villages.Auteur : Henri Bosco - Source : Un rameau de la nuit (1950)
- Sur la médaille de ciel monta la fusée noire d'un cyprès, puis deux, puis trois, puis toute une cyprière.Auteur : Jean Giono - Source : Naissance de l'Odyssée (1930)
- Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus:
Car les piliers du temple se tiennent à distance,
Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l'ombre l'un de l'autre.Auteur : Khalil Gibran - Source : Le Prophète (1923) - Le rêve du héros
C'est d'être grand partout et petit chez son père.
Le père c'est le toit béni, l'abri prospère,
Une lumière d'astre à travers les cyprès,
C'est l'honneur, c'est l'orgueil, c'est Dieu qu'on sent tout près.Auteur : Victor Hugo - Source : La Légende des siècles (1859), La Paternité - Peut-être un jour voix tendre et voilée
M'appellera sous de jeunes cyprès :
Cachée alors au fond de la vallée,
Plus heureuse que lui, j'entendrai ses regrets.Auteur : Marceline Desbordes-Valmore - Source : Poésies (1830) - Quel est le principe essentiel du bouddhisme ? Le cyprès dans la cour.Auteur : Daisetz Teitaro Suzuki - Source : Introduction au bouddhisme zen (1978)
- Le malheureux a un avantage, c'est d'être débarrassé des flatteurs. Sur le cyprès on ne trouve point de chenilles.Auteur : Paul Masson - Source : Les Pensées d'un Yoghi (1896)
- Qu'es-tu devenue, toi que j'aimais, qui fus pimpante et pétillante, bouche de fraise et nez coquin, qu'est-ce que tu fous sous ton cyprès? Qu'es-tu devenue? Oh je sais. Tu es devenue: azote 12%, acide phosphorique 17%, sels de phosphate 31%, âme zéro.Auteur : Pierre Desproges - Source : Vivons heureux en attendant la mort
- Mais tes jours sont pleins de chagrin, - de ce chagrin qui est la plus durable des impressions, comme le cyprès est le plus vivace des arbres.Auteur : Edgar Allan Poe - Source : Histoires extraordinaires (1856), Morella
- Une dame blanche le frôla de son aile, se posa sur un cyprès, et tourna vers lui sa face hallucinée.Auteur : Michel Tournier - Source : Vendredi ou les limbes du Pacifique (1967)
- C'est seulement quand le froid de l'hiver est arrivé qu'on s'aperçoit que le pin et le cyprès perdent leurs feuilles après tous les autres arbres.Auteur : Confucius - Source : Entretiens, V, 9
- Les cyprès élevaient leurs quenouilles noires et les oliviers moutonnaient sur les pentes.Auteur : Anatole France - Source : Le Lys rouge (1894)
- Le cyprès! c'est un arbre sombre qui semble porter le deuil de ce qu'il ombrage.Auteur : George Gordon, lord Byron - Source : Caïn (1821)
- Le cyprès, cierge noir.Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)
- Le gyrophare bleu des ambulances éclaire l'allée des cyprès. L'air du soir balaye mon visage. Vivante. Cette capacité à lui survivre me fait pleurer. Je croyais ne pas pouvoir.Auteur : Judith Brouste - Source : Après Shangai (2006)
- Le cyprès: intrusion sévère, violemment protestataire, de l'univers des solides parmi la folle agitation féminine, hystérique, des feuilles et des vergettes à chaque instant mises en émoi par le vent.Auteur : Julien Gracq - Source : Carnets du grand chemin (1992)
- Le monde est fait ainsi: loi suprême et funeste! - Comme l'ombre d'un songe au bout de peu d'instants - Ce qui charme s'en va, ce qui fait peine reste: - La rose vit une heure et le cyprès cent ans.Auteur : Théophile Gautier - Source : Poésies
- L'idée persane, vraie, autant que sublime, est celle-ci, que le cyprès, l'arbre pyramidal dont la pointe imite une flamme, est un médiateur pour la terre et le ciel.Auteur : Jules Michelet - Source : La Montagne
- Je ne veux voir que la Victoire. - Ne me demandez pas: «Après»? - Après, je veux la nuit noire - Et le sommeil sous les cyprès.Auteur : Edmond Rostand - Source : La veille de sa mort, six jours après l'Armistice du 11 novembre 1918.
- Aime-moi, non comme les nourrices rêveuses
Mes poumons tombants, ni comme le cyprès
Dans son âge l’argile de la jeune fille, ?
Aime-moi et soulève ton masque.Auteur : Dylan Thomas - Source : Vision et prière et autres poèmes de Dylan Thomas - Je ne veux que voir la Victoire.
Ne me demandez pas «Après?»
Après, je veux bien la nuit noire
Et le sommeil sous les Cyprès.Auteur : Edmond Rostand - Source : Le Cantique de l'Aile (1922), Trouvé dans un carnet - Si tu ne veux pas que je meure, ne me parle pas de cyprès.Auteur : Jean Cocteau - Source : Sans référence
Les citations du Littré sur Cyprès
- J'estrenerai mon roi de trois sortes de vers [olive, laurier, cyprès], Un pasle, un vif, un brun : nul des trois ne s'estonne, Mais plus doux et plus fort, et plus beau rebourgeonne Au vent et au soleil et au froid des hyversAuteur : D'AUB. - Source : Hist. I, 11
- J'irai sous mes cyprès accabler ses lauriersAuteur : Corneille - Source : Cid, IV, 2
- Ou dit estude [cabinet] avoit un escrin de cyprès marqueté et ferré d'argentAuteur : DE LABORDE - Source : Émaux, p. 166
- Un cyprès mortuaireAuteur : DESPORTES - Source : Rodomont.
- J'irai sous mes cyprès accabler ses lauriersAuteur : Corneille - Source : Cid, IV, 2
- De deux sortes de savinier y a-il, dont la plus prisée a le feuillage approchant du cyprès, à telle cause appellé des anciens cyprès de CandieAuteur : O. DE SERRES - Source : 557
- ....Et toi, triste cyprès, Fidèle ami des morts, protecteur de leur cendre, Ta tige, chère au coeur mélancolique et tendre, Laisse la joie au myrte et la gloire au laurierAuteur : DELILLE - Source : Jardins, IV
- Devant l'autel, des cyprès singuliers Je vis fleurir soubz odeur embasméeAuteur : MAROT - Source : I, 175
- Pourquoi mon humble front va-t-il recevoir la couronne que Pétrarque a portée, et qui reste suspendue au cyprès funèbre du Tasse ?Auteur : STAËL - Source : Corinne, II, 3
- L'auronne, ditte menu cyprés, pour le grand rapport qu'elle a avec cest arbre, autrement appellée garde-robe, se plante par rejettons enracinés, à faute desquels suppléera la semenceAuteur : O. DE SERRES - Source : 568
- Un seul chesne, un seul orme, un sapin, un cyprés, Qu'un nerveux charpentier tourne en courbes charrues, Ou en carreaux voutez des navires ventruesAuteur : RONS. - Source : 924
- Noix de cyprès, galles, escorces de grenadesAuteur : PARÉ - Source : VI, 22
- Préparez les cyprès et l'urne sépulcraleAuteur : Voltaire - Source : Olymp. V, 3
- Pour l'alexitere propre à tel venin, c'est la terebenthine, le storax, la graine d'ortie, et les fueilles de cyprèsAuteur : PARÉ - Source : XXIII, 6
- Les masle et femelle du cyprès se discernent facilement : le masle seul porte des coques ou noix semblables à petites pommes de pinAuteur : O. DE SERRES - Source : 559
- Le cyprès joint son deuil au deuil de ces mystèresAuteur : DELILLE - Source : Énéide, III
- La fourmi essémina les graines des hauts cyprèsAuteur : BERN. DE ST-PIERRE - Source : dans le Dict. de BESCHERELLE.
- Le cyprès ne se peut edifier que par semence, estans leurs branches inracinables et leurs tiges vuides de rejettonsAuteur : O. DE SERRES - Source : 558
- Seule terre où je prends mes cyprès et mes palmesAuteur : MALH. - Source : V, 30
- Souvent, pleurant sur eux [les guerriers], dans ma douleur muette, J'ai trouvé leur cyprès plus beau que nos lauriersAuteur : Victor Hugo - Source : Odes, V, 8
- Bourré de sucre et brûlé de liqueurs, Vert-Vert, tombant sur un tas de dragées, En noir cyprès vit ses roses changéesAuteur : GRESSET - Source : Vert-Vert, IV
- Des herbes vénéneuses cueillies avec des paroles cabalistiques remplissaient un vase de cyprèsAuteur : Chateaubriand - Source : Natch. III, 128
- Mes mains ornèrent ce bocage ; Nul ne me suivra qu'un cyprèsAuteur : CHAULIEU - Source : Louange de la vie champ.
- Allez donc, élevez cette pile fatale [un bûcher] ; Préparez les cyprès et l'urne sépulcraleAuteur : Voltaire - Source : Olymp. V, 3
- Le cyprès ne se peut edifier que par semence, estans leurs branches inracinables, et leurs tiges vuides de rejettonsAuteur : O. DE SERRES - Source : 558
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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 17h53
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