Définition de « abrutir »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot abrutir de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur abrutir pour aider à enrichir la compréhension du mot Abrutir et répondre à la question quelle est la définition de abrutir ?

VER genre () de 3 syllabes
Une définition simple :

  • Rendre stupide comme une bête brute. - Le vin pris avec excès abrutit les hommes, abrutit l’esprit. - Cet homme s’abrutit devant sa télé.

  • (fam) Accabler, éreinter. - On l’a abruti de travail.
    Approchant : abruti, abrutissement,



    Définitions de « abrutir »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    ABRUTIR, verbe trans.

    I.? Emploi trans. et absolu. Rendre une pers. semblable à une (bête) brute.
    A.? [Le suj. est indifféremment un animé ou un inanimé; le verbe s'emploie avec une égale fréquence transitivement ou absol.] Diminuer les qualités physiques (ex. 1), intellectuelles (ex. 2) ou morales (ex. 1) de qqn :
    1. « Un grand nombre de ces hommes, il est vrai, entraînés par leur irrésistible penchant pour les eaux spiritueuses, en font souvent des excès qui les abrutissent, les dégradent, et leur ont fait perdre cette indépendance, cette noble fierté que possèdent encore ceux que le hasard a placés loin de ce funeste danger. » Saint John de Crèvec?ur, Voyage dans la Haute Pensylvanie et dans l'État de New-York,t. 2, 1801, p. 151.
    2. ... si l'on veut voir, (...) à quel point cette espèce d'isolement politique et religieux peut, à certains égard, rétrécir la raison et abrutir l'intelligence humaine chez un peuple d'ailleurs éclairé, on n'a qu'à lire la discussion qui eut lieu l'an dernier, en Angleterre, chambre des lords, à l'occasion du bill présenté pour l'émancipation des catholiques. Lamennais, De la religion considérée dans ses rapports avec l'ordre politique et civil,partie 2, 1826, p. 206.
    3. Que peut devenir la sociabilité humaine entre un prince que le despotisme hébète et un paysan que l'esclavage abrutit ? V. Hugo, Le Rhin,Lettres à un ami, 1942, p. 441.
    4. Louis XI ne manquera pas de s'agenouiller devant les figurines de son chapeau; Henri IV sera constamment jovial; Marie Stuart pleureuse, Richelieu cruel, enfin, tous les caractères se montrent d'un seul bloc, par amour des idées simples et respect de l'ignorance, si bien que le dramaturge, loin d'élever, abaisse; au lieu d'instruire, abrutit. G. Flaubert, Bouvard et Pécuchet,t. 2, 1880, p. 3.
    Rem. Abrutir se trouve en série avec rétrécir les facultés humaines (ex. 2), ce compl. n'étant pas forcément précisé. Abrutir est très proche de hébéter (ex. 3). Il se trouve également associé à des verbes qui ont un sens moral, tels que abaisser (ex. 4), et dégrader (ex. 1).
    B.? P. ext. Même sens, avec en outre une idée d'épuisement ou de fatigue physique ou intellectuelle :
    5. Je ne sais où donner de la tête, tu me demandes de longues lettres; j'en suis incapable : le droit me tue, m'abrutit, me disloque, il m'est impossible d'y travailler. Quand je suis resté trois heures le nez sur le code, pendant lesquelles je n'y ai rien compris, il m'est impossible d'aller au delà ... G. Flaubert, Correspondance,1842, p. 106.
    6. Dans une quinzaine, ma nièce me quitte, et je vais rester seul, absolument seul jusqu'à la fin de l'hiver. À cette époque, espérons que mon abominable bouquin sera terminé. J'en ai assez! il m'abrutit, ? et le beau, c'est qu'il assommera les bourgeois! j'en suis d'avance certain! G. Flaubert, Correspondance,1879, p. 270.
    7. Sturel, Renaudin, Suret-Lefort, debout, font une conversation fraternelle et cahotée avec leur cocher, qui, dans son enthousiasme boulangiste, abrutit de coups son cheval. M. BarrÈs, L'Appel au soldat,1900, p. 64.
    8. Ils l'entraînèrent dans la cour. Plamgougnis se jeta sur la pompe. Jeuselou, Benoni le poussèrent sous le jet, qui le doucha, le glaça, l'abrutit. Ils lui plongèrent la tête dans le seau avant de lui frotter les oreilles d'une serpillière, et ne le lâchèrent que lorsqu'ils n'en purent plus. H. Pourrat, Les Vaillances, farces et gentillesses de Gaspard des Montagnes,Le Pavillon des amourettes, 1930, p. 190.
    Rem. Le compl. d'agent ou de moyen est parfois précisé (ex. 7). Abrutir a une pente affective et péj. très marquée et se trouve gén. associé à des verbes qui expriment l'exaspération, un vif ressentiment comme assommer (ex. 6) ou encore une action violente comme glacer (ex. 8) ou tuer, disloquer (ex. 5), pris au sens fig., dans un ton nettement fam. Dans l'ex. 7, l'obj. est un animal, et le verbe abrutir a un sens voisin de brutaliser.
    II.? Emploi pronom. S'abrutir.[Le suj. est toujours un nom de pers.]
    A.? S'abaisser jusqu'à ressembler à une bête par le visage (ex. 14, rare), par un amoindrissement important de son activité intellectuelle (ex. 9), de ses qualités morales (ex. 10, 11) :
    9. Mais n'est-ce pas pitié que de voir un jeune homme au. plus brillant de sa carrière, doué d'une intelligence supérieure dont la pensée peut embrasser le monde et ses sciences, s'abâtardir, s'accroupir, s'abrutir, s'anéantir, à propos d'une coquinerie de fille, n'est-ce pas une pitié? P. Borel, Champavert, les contes immoraux,Passereau, l'écolier, 1833, p. 186.
    10. À qui fait-on plaisir en s'abrutissant jusqu'à la bête féroce? À personne, pas même à soi, et à Dieu encore moins. A. de Musset, Comédies et proverbes,Lorenzaccio, 1834, I, 2, p. 90.
    11. Smarh se met à rire lui-même et à mépriser la chair; il se relève, dresse la tête et s'écrie : ? Satan! Satan! je ne veux pas de tes joies; autre chose! allons, un cheval! une armée! des batailles! du sang! j'en veux à y noyer des peuples! crois-tu donc que je suis fait pour m'endormir dans la mollesse et m'abrutir dans les voluptés? Arrière tout cela! G. Flaubert, Smarh,1839, p. 99.
    12. J'aimerais à me rendre malade de toi, à m'en tuer, à m'en abrutir, à n'être plus qu'une espèce de sensitive que ton baiser seul ferait vivre. G. Flaubert, Correspondance,1846, p. 310.
    13. Il ne me restait ni force, ni élan, ni pénétration pour quoi que ce soit, je m'abrutissais. G. Sand, Histoire de ma vie,t. 4, 1855, p. 214.
    14. Bojo se présenta à la jeune princesse avec un album où étaient réunies toutes les caricatures du peintre de Modestie et Vanité. Leonara, avec des exclamations ravies, tournait lentement ces feuillets où le masque humain s'abrutit en museau, en mufle, en groin, en trogne. J. Péladan, Le Vice suprême,1884, p. 15.
    15. Une rumeur lui parvint, grandissante, le vacarme de voix d'hommes criant, riant et chantant. Cela venait de la remise. Ils étaient là une cinquantaine, dans la paille et le foin, occupés à boire et à manger, brailler, disputer, rire et s'abrutir, oubliant dans une orgie brutale l'horreur de leur aventure. M. Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 271.
    Rem. L'allus. au subst. de base brute « animal, bête grossière » (ex. 10, 14) est exceptionnelle et peut être un arch. (ex. 10) ou le résultat d'une recherche du sens étymol. (figure étymol., ex. 14). L'im. est gén. absente du mot, resté seulement très expr. On le trouve associé à des termes péj. exprimant l'étouffement de l'intelligence et des qualités spécifiquement humaines (ex. 11 : s'endormir) ou à une série de mots indiquant les différentes manières de s'étourdir (tout l'ex. 13). Retournement mélioratif chez Flaubert (ex. 12).
    B.? [Avec fréquemment un compl. introd. par la prép. de pour indiquer la cause de l'abrutissement] Diminuer par un effort excessif ou mécanique sa valeur humaine et notamment intellectuelle :
    16. Je m'abrutissais de travail, et la fatigue me donnait une impression de plénitude. S. de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée,1958, p. 82.
    Prononc. ? 1. Forme phon. : [ab?yti:?], j'abrutis [?ab?yti]. Enq. : /ab?yti, ab?ytis/. Conjug. agir. ? 2. Dér. et composés : abruti, abrutissant, abrutissement, abrutisseur, abrutissoir, débrutir. Cf. brute.
    Étymol. ? 1. 1541 « (des hommes) rendre semblable à la brute » (Calvin, Inst. Chrét. I, XV, 2 ds DG : Le dormir en abrutissant les hommes...); 2. 1541 « (d'inanimés immatériels) rendre lourd, épais » (Id., op. cit., I, 181 ds Littré : Il confesse que la prospérité a hebeté et abruti tous ses sens). 1 dér. de brute*, subst.; 2 dér. de brut (brute masc.) adj. (relation hébété-abruti, cf. fin ives. Nonius Marcellus, p. 77 ds TLL s.v. brutus : brutum dicitur hebes et obtusum). HIST. ? Entré dans la lang. au xvies., le mot s'applique également à un animé et à un inanimé abstr. (cf.étymol. 1 et 2) et n'existe d'abord qu'à la forme trans. À la fin du xviies. apparaît la forme pronom. (cf. Fur. 1690 : Les esprits foibles s'abrutissent dans la solitude) et au xixes. l'emploi absolu : Les chevaux, la chasse (...) conviendraient comme délassement, abrutissent comme occupation. Mmede Staël (Besch. 1852). Au cours des siècles le rapport existant avec l'animal est de moins en moins senti ((cf. la déf. dans Pt Rob.) « rendre semblable à la brute, dégrader l'être pensant » qualifiée de vieille ou litt.); actuell. le mot ne suggère que certaines caractéristiques que l'on prête à la bête brute (cf. sém.). Sur la valeur styl. du mot cf. Rém. sur le dict. de l'Ac. 1798 : ,,Le verbe Abrutir est un terme du bon langage. L'ancien verbe Abestir (...), est demeuré un terme patois.``
    STAT. ? Fréq. abs. litt. : 146.


    Wiktionnaire


    Verbe - français

    abrutir \a.b?y.ti?\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s'abrutir)

    1. Rendre stupide comme une bête brute.
      • Le sentiment de révolte que l'on rencontre dans les classes pauvres se colorera dès lors d'une atroce jalousie. Nos journaux démocratiques entretiennent cette pas­sion avec beaucoup d'art, dans la pensée que c'est le meilleur moyen d'abrutir leur clientèle et de se l'attacher ; [?]. (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. V, La grève générale politique, 1908, p. 227)
      • Pour que le téléspectateur ne soit pas totalement abruti par des talk-shows et leurs têtes à clashs ou des téléréalités avec des personnages ignares et exubérants. (Jean-Marc Gheraille, La culture à la télévision: encore quelques îlots de résistance, le 10 novembre 2019, sur le site de La DH Les Sports+ (www.dhnet.be))
    2. (Pronominal) Devenir stupide comme une bête brute.
      • Cet homme s'abrutit devant sa télé.
      • Sur le perron, Édolfius s'abrutissait de cognac. (Sylvain Tesson, Une vie à coucher dehors, Gallimard (folio), 2009, p. 31.)
    3. (Familier) Accabler ; éreinter.
      • Chaque coup m'abrutissait davantage mais en même temps me raffermissait dans ma décision : ne pas céder à ces brutes qui se flattaient d'être les émules de la Gestapo. (Henri Alleg, La Question, 1957)
      • Ça m'abrutissait à tel point que je butai sur un gosse qui tenait un sac : « Tu peux pas faire attention, saligaude ! » hurla-t-il. (Calixthe Beyala, Assèze l'Africaine, Albin Michel, 2012, chap. 14)


    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    ABRUTIR. v. tr.
    Rendre stupide comme une bête brute. Le vin pris avec excès abrutit les hommes, abrutit l'esprit.

    S'ABRUTIR signifie Devenir stupide comme une bête brute. Cet homme s'abrutit. Familièrement, On l'a abruti de travail. Le participe passé s'emploie aussi comme nom : Un abruti.

    Littré

    ABRUTIR (a-bru-tir) v. a.
    • 1Rendre brute. Il finit par abrutir un esprit peu ouvert. Vous l'abrutiriez par cette méthode, Rousseau, Ém. II. Il éteint et abrutit sa raison, Massillon, Bonh.
    • 2S'abrutir, v. réfl. Devenir brute. Il s'est abruti par le vin. Excès où l'on s'abrutit dans les sens, où l'on éteint toutes les lumières de sa raison, Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 268. A mesure qu'il s'est abruti [l'homme corrompu], il a tâché de se persuader que l'homme était semblable à la bête, Massillon, Car. Vérité d'un avenir.

    HISTORIQUE

    XVIe s. Ces colleges où on les envoye les abrutissent ainsi, Montaigne, I, 181. Il confesse que la prosperité a hebeté et abruti tous ses sens, Calvin, Inst. 550. Elle abestit et abrutit toute la sagesse, resolution, prudence, et toute operation de l'ame, Charron, Sagesse, I, 23.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Étymologie de « abrutir »

    À et brute.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    De brute avec le préfixe a-.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    ABRUTIR, verbe trans.
    Étymol. ? 1. 1541 « (des hommes) rendre semblable à la brute » (Calvin, Inst. Chrét. I, XV, 2 ds DG : Le dormir en abrutissant les hommes...); 2. 1541 « (d'inanimés immatériels) rendre lourd, épais » (Id., op. cit., I, 181 ds Littré : Il confesse que la prospérité a hebeté et abruti tous ses sens). 1 dér. de brute*, subst.; 2 dér. de brut (brute masc.) adj. (relation hébété-abruti, cf. fin ives. Nonius Marcellus, p. 77 ds TLL s.v. brutus : brutum dicitur hebes et obtusum). HIST. ? Entré dans la lang. au xvies., le mot s'applique également à un animé et à un inanimé abstr. (cf.étymol. 1 et 2) et n'existe d'abord qu'à la forme trans. À la fin du xviies. apparaît la forme pronom. (cf. Fur. 1690 : Les esprits foibles s'abrutissent dans la solitude) et au xixes. l'emploi absolu : Les chevaux, la chasse (...) conviendraient comme délassement, abrutissent comme occupation. Mmede Staël (Besch. 1852). Au cours des siècles le rapport existant avec l'animal est de moins en moins senti ((cf. la déf. dans Pt Rob.) « rendre semblable à la brute, dégrader l'être pensant » qualifiée de vieille ou litt.); actuell. le mot ne suggère que certaines caractéristiques que l'on prête à la bête brute (cf. sém.). Sur la valeur styl. du mot cf. Rém. sur le dict. de l'Ac. 1798 : ,,Le verbe Abrutir est un terme du bon langage. L'ancien verbe Abestir (...), est demeuré un terme patois.``

    abrutir au Scrabble


    Le mot abrutir vaut 9 points au Scrabble.

    abrutir

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    abrutir

    Les rimes de « abrutir »


    On recherche une rime en IR .

    Les rimes de abrutir peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en iR

    Rimes de remirent      Rimes de satires      Rimes de pourrir      Rimes de pressentir      Rimes de tiédir      Rimes de tenir      Rimes de esquire      Rimes de fournirent      Rimes de soutenir      Rimes de réécrire      Rimes de Geer      Rimes de déplaisir      Rimes de tartir      Rimes de gémir      Rimes de avertir      Rimes de autodétruire      Rimes de tirelire      Rimes de demi-sourires      Rimes de aplatir      Rimes de obscurcir      Rimes de attires      Rimes de mires      Rimes de quérir      Rimes de lotir      Rimes de emboutir      Rimes de autogire      Rimes de attirent      Rimes de contredire      Rimes de kroumirs      Rimes de pâtirent      Rimes de redécouvrir      Rimes de subvertir      Rimes de inspirent      Rimes de grossir      Rimes de mollir      Rimes de mûrir      Rimes de rejaillir      Rimes de craignirent      Rimes de glapirent      Rimes de agonirent      Rimes de reconstruire      Rimes de c'est-à-dire      Rimes de lire      Rimes de dépérir      Rimes de déchirent      Rimes de répondirent      Rimes de déconfire      Rimes de gire      Rimes de assouplir      Rimes de fakir     

    Mots du jour

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    Les citations sur « abrutir »

    1. Et mieux vaudrait apprendre à faire l'amour correctement que de s'abrutir sur un livre d'histoire.

      Auteur : Boris Vian - Source : L'Herbe rouge (1950)


    2. J'ai vu, pendant toute ma vie, sans en excepter un seul, les hommes, aux épaules étroites, faire des actes stupides et nombreux, abrutir leur semblables, et pervertir les âmes par tous les moyens. Ils appellent les motifs de leurs actions: la gloire.

      Auteur : Isidore Ducasse, dit comte de Lautréamont - Source : Les chants de Maldoror (1869)


    3. Il faut éviter de remuer les eaux usées d'un amour impossible. On risque d'abrutir les somnolences de l'acide du désir.

      Auteur : Umar Timol - Source : Les Affreurismes (2005)


    4. De la même manière qu'un amour achevé nous enferme dans le passé, jusqu'à nous abrutir de mélancolie, un amour qui s'ébauche nous projette dans l'avenir, jusqu'à nous abrutir d'espoir.

      Auteur : Yann Moix - Source : Une simple lettre d'amour (2015)


    5. Le fisc d'une part, la féodalité de l'autre semblaient lutter pour l'abrutir sous la pesanteur des maux.

      Auteur : Jules Michelet - Source : Histoire de la Révolution française (1847-1853)


    6. Jaloux de leur empire, les despotes sentent que pout tyranniser les peuples plus à leur aise, il faut les abrutir; aussi tout discours, tout écrit qui élève l'âme, qui tend à rappeler l'homme à ses droits, à lui-même, est-il funeste à son auteur.

      Auteur : Jean-Paul Marat - Source : Les Chaînes de l'esclavage (1774)


    7. Il faudrait d'abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l'abrutir au sens propre du mot, à le dégrader.

      Auteur : Aimé Césaire - Source : Discours sur le Colonialisme (1950)


    Les citations sur abrutir renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot abrutir en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « abrutir »

    AbracadabraAbrégé, éeAbrégéAbrégementAbrégémentAbrégerAbreuvageAbreuvé, éeAbreuvementAbreuverAbreuvoirAbréviateurAbréviatif, iveAbréviationAbréviatureAbriAbricotAbricotierAbrité, éeAbriterAbrogationAbrogerAbroutissementAbrupt, teAbruptementAbruti, ieAbrutirAbrutissant, anteAbrutisseur

    Les mots débutant par abr  Les mots débutant par ab

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    Les synonymes de « abrutir»

    Les synonymes de abrutir :

      1. abêtir
      2. ahurir
      3. hébéter
      4. anesthésier
      5. insensibiliser
      6. chloroformer
      7. endormir
      8. apaiser
      9. calmer
      10. étourdir
      11. bêtifier
      12. gâtifier
      13. matraquer
      14. frapper
      15. assommer

    synonymes de abrutir

    Fréquence et usage du mot abrutir dans le temps


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