Définition de « partir »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot partir de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur partir pour aider à enrichir la compréhension du mot Partir et répondre à la question quelle est la définition de partir ?

VER genre () de 2 syllabes
Une définition simple :

  • (vx) Diviser en plusieurs parts. On ne l’emploie plus guère en ce sens qu’à l’infinitif dans cette phrase : - Avoir maille à partir avec quelqu’un, avoir avec lui quelque démêlé.

  • Tirer son origine, avoir son commencement. - Tous les nerfs partent du cerveau. - Toutes les artères partent du cœur. - C’est de cette montagne que part la source du fleuve. - Cette rue part de telle place et aboutit à telle autre. - Il est parti de rien, il est d’une basse origine.

  • (fig) (ucf|émaner). - Ce conseil ne part pas de lui. - Cet avis est parti de bon lieu. - Cela part d’un bon naturel. - Cela part d’un mauvais principe. - Partant de là, je conclus que…

  • (ucf|quitter) un lieu pour un autre. - Nous partons en promenade. - Il est parti de Paris. - Il vient de partir pour Rome. - Il partira dans trois jours pour la campagne. - Il serait parti aujourd’hui, sans une affaire qui lui est survenue. - Il ne fait que de partir. - Vous n’avez pas été plus tôt parti qu’il est arrivé. - Le train part à telle heure.

  • Se mettre à courir et, en parlant des animaux, des oiseaux, prendre sa course, senvoler. - Au moindre signe, il part comme l’éclair. - Dès que le signal a été donné, il est parti comme un trait. - Le chien a fait partir la perdrix.

  • Sortir avec impétuosité. - Le bouchon est parti tout seul. (fig), - Ce mot est parti plus vite que je n’aurais voulu.

  • Commencer, démarrer. - Les violons ne sont pas partis en mesure. - Les chœurs sont partis en retard. - Partir d’un éclat de rire, d’un grand éclat de rire, Rire tout à coup avec éclat.

  • (ucf|détonner), se détendre brusquement, etc. - Les fusils partent. - Faire partir un ressort.

  • Quitter ce monde, mourir. - Il ne sest pas vu partir. (-note-) (auxiliaire être) Synonyme : afastar-se, arrancar, ausentar-se, retirar-se, pôr-se a caminho, pôr-se em marcha, pôr-se em movimento


    Approchant : mi-parti, part, partant, parti, partie



    Définitions de « partir »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    PARTIR1, verbe trans.

    A. ? Vx ou littér., rare (avec valeur archaïsante). Partager, diviser en parties. Il me semblait indigne, d'ailleurs, de partir mon ambition entre le souci d'un effet à produire sur les autres, et la passion de me connaître et reconnaître tel que j'étais (Valéry,Soirée avec M. Teste,1895, p.8).
    B. ? Loc. verb. Avoir maille à partir avec qqn. V. maille2.
    Prononc. et Orth.: [pa?ti:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Fin xes. «diviser, partager en plusieurs parties» (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 271: Non fut partiz sos vestimenz [de Jesus]); Trév. 1771 relève encore ,,partir un nombre en quatre, en cent; partir le differend par moitié``. N'est plus utilisé que dans qq. empl., spéc. 1. ca 1170 «partager (deux couleurs réparties sur un objet)» (Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 5276: partie estoit [la tête du cheval] par tel devise Que tote ot blanche l'une joe, Et l'autre noire come choe); 1220 [filles] vestües de cendaus partis (Comte de Poitiers, 1303 ds T.-L.); 2. ca 1210 hérald. armes mi parties, armes parties (Dolopathos, éd. Ch. Brunet et A. de Montaiglon, 6091, 6133); ca 1229 escu parti d'or et d'asur (Gerbert de Montreuil, Violette, 2874 ds T.-L.); 3. 1311 chautres parties «chirographes» (doc. Arch. mun. Bouvignes ds Gdf.). V. aussi parti I, jeu [-parti] et maille [à partir]. Du lat. partire «diviser en parties; partager, répartir, distribuer». Partir a été au sens de «diviser, distribuer», évincé par partager*, ainsi que par les dér. départir*, répartir*; il ne s'est maintenu que dans qq. dial. du domaine fr. (notamment du Nord et du Nord-Ouest) et dans le domaine occit., FEW t.7, p.678b. Cf. lat. médiév. partire cartamper alphabetum xiies. ds Nierm. Bbg. Lanly (A.). Morphol. hist. des verbes fr. Paris, 1977, pp.302-304.


    PARTIR2, verbe intrans.

    A. ?
    1. Se mettre en mouvement, quitter un lieu (pour une destination). Synon. s'en aller.
    ? [Suivi d'un compl. de destination]
    ? Partir pour + subst. déterminé.Partir pour Paris, pour la chasse, pour la guerre, pour la promenade. Quand ils agonisent (...) ils vous disent: ?Adieu! au revoir, je pars pour un monde meilleur, nous nous retrouverons là-haut! (Borel,Champavert,1833, p.239):
    1. Après une mauvaise nuit, je partis pour le Sacré-Coeur, malgré l'insistance de grand-père, qui voulait me faire rester à la maison. Gyp,Souv. pte fille,1928, p.333.
    ? Partir vers + subst. déterminé.Dédaignant le raccourci et même la grand-route, il partit vers la gauche, par le chemin du calvaire: un détour de trois kilomètres (Martin du G.,Thib., Mort père, 1929, p.1364).
    Rem. Ces constr. sont seules admises par les puristes; cependant les autres constr. sont fréq. dans la lang. usuelle et chez de nombreux auteurs.
    ? Partir à + subst. déterminé.Partir à l'école, au front, à la pêche, à la campagne. Toutes les heures, il dut se relever pour donner au bébé des cuillerées d'eau sucrée tiède. Ça ne l'empêcha pas de partir le matin au travail comme à son habitude (Zola,Assommoir,1877, p.472).
    ? Partir en, dans + subst.Partir en promenade, en vacances, en voyage, en guerre (contre qqc.), en Grèce. Je n'ai tout de même guère dormi, cette nuit-là. «Plus question de partir en Amérique» me suis-je dit: Nadine était en danger (Beauvoir,Mandarins,1954, p.200).
    ? Partir pour + inf.Ma gratitude, mon amour sont donc allés à toi, qui habitais ma maison, que j'ai vu partir si souvent dans la nuit pour prendre un avion qui n'était jamais là (Mauriac,Mal Aimés,1945, p.151).
    ? Partir + inf.Partir faire une course, un tour, chercher qqn/qqc. On pense, avant de se remettre à une partie de cartes ou de partir dîner en ville, à un de ces lointains voyages (...) dont on a éprouvé un instant la nostalgie (Proust,Fugit.,1922, p.683).
    ? Pop. Partir soldat. Aller faire son service militaire. (Dict.xxes.).
    2. Au fig. Entreprendre quelque chose, se lancer dans une action; commencer à (faire, manifester quelque chose).
    ? Partir sur + subst. déterminé.Et sur un sujet, un autre (...) il partait, s'échappait, assis, debout, tenant le café avec sa voix (A. Daudet, Rois en exil,1879, p.66).
    ? Partir en/dans + subst.Partir en sanglots. Enfin Bury releva la tête, parut m'entendre, se souvenir, et partit brusquement dans un rire clair (Saint-Exup.,Terre hommes,1939, p.142).
    ? Partir de + subst.Antonie partit d'un éclat de rire si perlé, si joyeux, qu'elle fut obligée de boire, précipitamment (...) pour ne point se faire mal (Villiers de l'I.-A.,Contes cruels,1883, p.74).
    ? Partir à/de + inf. (vieilli).Se mettre à. J'ai eu la naïveté de lui demander s'il était de Paris (...) lorsqu'il a répondu: «Non, du Caire», cela nous a paru soudain si évident que ma femme est partie de rire (Gide,Corresp. [avec Valéry], 1898, p.302).Il est parti à pousser des gueulements comme une femme, et à gesticuler comme un épileptique (Barbusse,Feu,1916, p.39).
    ? Être parti pour + inf.Être destiné à. Ses trois cuillerées d'huile de ricin lui avaient tourné toute la journée sur l'estomac, et le soir, il était dans les sueurs, bien parti pour mourir sur la minuit (Aymé,Jument,1933, p.176).
    B. ? Partir de.Venir (de).
    1. S'en aller de. Externe également et surveillé, Michel partait de bonne heure de la maison paternelle, et rentrait pour trouver sa mère qui s'apprêtait pour sortir, cinq jours sur sept (R. Bazin, Blé,1907, p.35).
    2. Avoir pour origine.
    a) [L'orig., le point de départ est d'ordre spatial] En partant de la droite; les nerfs partent du cerveau; routes qui partent d'un village. Une femme (...) le cou long, creusé d'une sorte de goulot, qui partait de la mâchoire inférieure jusqu'à la poitrine (Erckm.-Chatr.,Ami Fritz,1864, p.115).
    ? Au fig. Avoir comme point de départ une condition intellectuelle, sociale ou financière. Partir de rien*, de zéro*. Oh! C'est que j'ai de l'ambition, moi, et je veux aller plus haut que mon pauvre maître sir Williams, moi, qui suis parti de plus bas (Ponson du Terr.,Rocambole, t.3, 1859, p.563).
    b) [L'orig., le point de départ est d'ordre temporel] Abonnement qui part de tel jour, de tel mois. Il (...) s'agissait (...) d'un engagement exclusif d'un mois. Encore l'engagement devait-il partir du jour même, bien que MmeBergen n'annonçât que pour le vingt juillet son arrivée (Peyré,Matterhorn,1939, p.50).
    c) [Le point de départ est psychol.] Avoir son origine, son principe dans. Mot qui part du coeur; cela part d'un bon sentiment. Chez lui tout est verve, images, sentiments. Toutes les idées partent du fond de l'âme (Chênedollé,Journal,1833, p.172).Les vieilles [estampes] sont les meilleures, d'abord parce qu'elles partent d'un sentiment plus vrai (Taine,Voy. Ital., t.1, 1866, p.133).
    d) [Le point de départ est intellectuel] Avoir pour base d'un raisonnement, d'une action. Partir de l'expérience, de données précises, d'une idée fausse; en partant de ce principe, de là. Il ne cache pas sa répulsion pour les procédés purement déductifs qui partent du général pour aller au particulier (H. Poincaré, Valeur sc.,1905, p.34):
    2. M. Hardy décide heureusement d'abandonner les synthèses prétentieuses pour une méthode inductive et compréhensive à la fois, partant des gestes globaux et des «faits d'expression»: habitudes corporelles, habitudes matérielles, morales, sociales, etc. Mounier,Traité caract.,1946, p.82.
    3. Loc. prép. À partir de
    a) En prenant pour point de départ (un lieu). Synon. de1, depuis, dès.Je me rappelle qu'à partir de ce village, une longue chaîne de montagnes boisées défilait sur notre gauche (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t.2, 1870, p.29).
    b) À compter de, à dater de (un moment dans le temps). Synon. de1, depuis, dès.À partir du jour où, du moment où. À partir du premier mars prochain, la compagnie sera costumée tout entière conformément aux modèles (Reybaud,J. Paturot,1842, p.178).
    ? À partir d'aujourd'hui. Synon. désormais, dorénavant.Il faut, à partir d'aujourd'hui, renoncer à cet amour, entièrement, complètement (Dumas père, Intrigue et amour,1847, iv, 2, p.281).
    Rem. L'accept. «en prenant comme origine» dans la loc. obtenir (un produit chimique) à partir de la houille, du pétrole est rejetée des puristes. (Dict.xxes.). La production de l'urée à partir des albuminoïdes (Mounier, op. cit., p.176).
    c) En prenant comme origine logique. À partir d'éléments préexistants, de principes établis. À partir de cette distinction du situant et du situé, où me conduit ma ligne? D'abord, à cette indistinction du dehors et du dedans, de l'extérieur et de l'intérieur (Du Bos,Journal,1927, p.174).
    C. ? Absolument
    1. S'en aller. Synon. s'échapper, s'éloigner, s'enfuir, se retirer, se sauver; se débiner (fam.; v. débiner2), décamper (fam.), déguerpir (fam.), ficher le camp (fam.; v. ficher3); filer (fam.); se barrer (arg.), se tailler (pop.), se tirer (pop.), foutre le camp (vulg.; v. foutre1), mettre les bouts (au fig., pop.; v. bout), mettre les voiles (au fig., pop.; v. voile2).Partir en douce, en hâte, à l'anglaise, sur la pointe des pieds, en claquant la porte, sans crier gare, sans laisser d'adresse, à pied, en bateau, en train, par le train. Je pars par le chemin de fer de cinq heures (Goncourt,Journal,1887, p.684).Mes hôtes partis, les chats rampent hors de leurs abris (Colette,Naiss. jour,1928, p.22).Ces messieurs vont bientôt partir, ils ont demandé leur addition (Sartre,Nausée,1938, p.135).
    ? Proverbe. Partir, c'est mourir un peu. V. mourir ex. 6.
    ? P. anal.
    a) Mourir. ?Les Mazelle sont donc morts? ?Oui de l'épouvante de perdre leurs rentes (...). Le mari est parti le premier (...). La femme a traîné quelque temps (Zola,Travail, t.2, 1901, p.279).
    b) S'évanouir. Vous avez dit: «J'ai froid!» et puis vous êtes partie (Feuillet,J. de Trécoeur,1872, pp.161-162).
    c) S'endormir. J'ai le malheur d'être unie à un homme qui ronfle à faire trembler les planchers et les murs (...). Si je m'endors la première (...) je n'entends rien; mais si c'est Mollot qui part le premier, ma nuit est flambée (Balzac,Député Arcis,1847, p.3).
    d) Loc. verb.
    La tête me part (fam. ou région.). La tête me tourne. Il en est redevenu si amoureux, que la tête lui en a [sic] parti (Sand, Mauprat,1837, p.330).
    Partir, s'en aller de la caisse (pop.). V. caisse III A 1 a.
    Partir du ciboulot (pop.). Divaguer, perdre la tête. La petite Fanny ne va pas bien. Elle ne mange pour ainsi dire plus rien et elle est toute pâlotte. (...) les gens répètent toute la journée: «La petite s'en ira de la caisse, et César partira du ciboulot» (Pagnol,Fanny,1932, i, 1ertabl., 14, p.60).
    2.
    a) Prendre le départ. Partir du pied droit, du pied gauche, comme l'éclair, comme une flèche. Nous voyons nos camarades partir tête baissée en bondissant de trou d'obus en trou d'obus (Bordeaux,Fort de Vaux,1916, p.200):
    3. Quant à moi, n'osant pas suivre la progression de ma marche habituelle, et partant à chaque pas du même pied, je doublais par cette allure contrainte l'effort et le chemin. Dusaulx,Voy. Barège, t.1, 1796, p.250.
    b) Au fig.
    ? Commencer une évolution (intellectuelle, sociale, etc.). Esthétiquement, j'aurais aimé partir à neuf, choisir des matières intéressantes (Schaeffer,Rech. mus. concr.,1952, p.96).
    ? Être (bien, mal*) parti. Synon. croître, pousser, commencer, démarrer (au fig.) (bien ou mal).Le basilic est bien parti: sa première feuille est formée et commence à sentir bon (Duhamel,Suzanne,1941, p.130):
    4. ?Ce roman était mal parti, dit Henri; j'ai envie de le reprendre; mais je sais que ça sera un énorme boulot; alors, je ne suis pas pressé, c'est tout... Beauvoir,Mandarins,1954, p.245.
    ? Fam. C'est parti, c'est parti mon kiki. V. kiki IV.
    ? [Le suj. désigne une pers.] Cet élève est bien parti. Armand, qui pendant les trois premières années de ses études a été lourd, méditatif, et qui m'inquiétait, est tout à coup parti (Balzac,Mém. jeunes mariées,1842, p.356).Il y a quelque chose entre nous qui ne colle pas. (...) on était mal parti. On va tâcher de ne pas se rendre la vie dure (Sartre,Mains sales,1948, 3etabl., 3, p.101):
    5. Enfin, il est mort. Un garçon qui était si bien parti. Il paraît qu'avant ses vingt et un ans il avait déjà gagné deux diplômes de licence, et un prix de la faculté de droit de Paris. Larbaud,F. Marquez,1911, p.214.
    c) Spécialement
    ? SPORTS. Prendre le départ d'une course. Faire partir des concurrents. À vos marques! Prêts? Partez! (v. marque1). Partir gagnant. Partir avec la quasi-certitude de gagner. Son rival, contre qui il partait gagnant (Match,25 déc. 1934ds Petiot 1982).Partir battu. ,,Disputer une épreuve sans croire à sa chance. Nous partons battus tous les jours`` (L'Équipe, 12 juill. 1969, ds Petiot 1982.).
    ? Proverbe. Rien ne sert de courir*, il faut partir à point.
    ? MAN. Ce cheval part bien de la main. ,,Dès qu'on lui baisse la main, il prend bien le galop`` (Ac. 1935).
    ? MUS. [Le suj. désigne des musiciens et p.méton., des instruments] Commencer à jouer, à chanter. Partir en retard, ensemble. Quand M. le chanoine, revêtu de ses ornements, parut à l'autel, les choeurs étaient déjà partis et galopaient le style fugué du germanique compositeur (Sand,Consuelo, t.3, 1842-43, p.26):
    6. Au premier coup de neuf heures nous partîmes en mesure: et dans cette rue étroite, silencieuse, nos instruments résonnèrent comme dans la salle la plus sonore... Malot,Sans fam.,1878, p.183.
    ? [Le suj. désigne un animal, notamment du gibier] Prendre sa course, son envol; s'enfuir. Partir à tire d'aile, au galop, ventre à terre. Brusquet, le nez en terre et la queue frétillante, indiquait le gibier à son maître: la pièce partait; un coup de fusil la couchait par terre (Jouy,Hermite, t.4, 1813, p.182):
    7. Dans une futaie de chênes, un coq faisan partit avec fracas, essora son vol en fusée vers les cimes. Et d'autres se levèrent, la queue longue et le bec bruyant. Genevoix,Raboliot,1925, p.206.
    ? [Le suj. désigne un véhicule] Démarrer, s'ébranler; appareiller (mar.). Anton. arriver.À quelle heure part votre train? Déjà la vieille voiture partait. Meaulnes referma plus doucement la portière et s'installa avec précaution dans l'autre coin (Alain-Fournier,Meaulnes,1913, p.119).L'avion vibrait, prêt à partir (Saint-Exup.,Terre hommes,1939, p.206).
    d) [Le suj. désigne du courrier, des paquets] Être acheminé par la poste, être expédié. Faire partir une lettre, un colis; le courrier part à (telle heure). La dépêche de M. Darzac était partie de Bourg et portait l'indication de dépôt neuf heures vingt-huit (G. Leroux, Parfum,1908, p.27).
    e) [Le suj. désigne un mécanisme, une machine, notamment un moteur à explosion] Se mettre à fonctionner, à tourner. Synon. démarrer.Faire partir un moteur (et p.méton. du compl.) une voiture; voiture qui part bien, mal, au starter. Ce que vous admirez n'est rien, dit-il en poussant un ressort qui fit partir un double fond (Balzac,E. Grandet,1834, p.162).
    3. Se dégager avec impulsion.
    a) Jaillir. Sang, eau, bouchon de champagne qui part. Un éclair partait. Sa jambe de marbre, Emphatiquement cynique, haussait Ses mates splendeurs (Verlaine,Poèmes saturn.,1866, p.87).
    b) Exploser; entamer sa trajectoire.
    ? [Le suj. désigne un projectile] Balle, coup qui part; faire partir une fusée. Elle fixait sur Charles la pointe ardente de ses prunelles, comme deux flèches de feu prêtes à partir (Flaub.,MmeBovary, t.2, 1857, p.23):
    8. Il regardait de tous côtés avec une extrême curiosité. Au bout d'un moment, il entendit partir sept à huit coups de fusil tout près de lui. Stendhal,Chartreuse,1839, p.52.
    ? [P. méton.] Fusil, mitraillette qui ne part pas. Tu m'as fait mal, entends-tu? Sac à vin! Avec ton flingot qui ne part pas (Jarry,Ubu,1895, iv, 4, p.72).
    c) Au fig. Synon. éclater, fuser.Mots, réparties, rires, saillies qui partent. Le cri du coeur partait si spontané, si imprévu, si énigmatique pour les occupants de la tribune Sinda, qu'ils furent tous pris du fou rire (Vogüé,Morts,1899, p.357).
    4. [Le suj. désigne une chose] Disparaître. Synon. s'en aller.
    a) [Le suj. désigne une chose concr.] Synon. s'en aller, s'évaporer.Tache qui part au lavage. L'eau est partie, c'est tout sec (Giono,Colline,1929, p.78).
    b) [Le suj. désigne une chose abstr.] Synon. s'envoler, s'évanouir.Sa jeunesse est partie; douleur, maladie qui part comme elle est venue. Son mal n'est pas parti de suite, comme de raison; mais il dit que c'est un bon remède (Hémon,M. Chapdelaine,1916, p.202).
    c) Se défaire, se désagréger, se décomposer.
    ? Absol. [En parlant d'éléments tissés ou cousus] Synon. filer, lâcher, craquer.M. de Czernitacheff, serré dans ses vêtements qui sont sur le point de partir de tous côtés (Stendhal,Journal,1810, p.124).Cette maille qui part fait partir tout le bas (Goncourt, Journal,1865, p.201).
    ? Partir en + subst. concr. non déterminé.Partir en charpie, en morceaux, en poussière. On avait (...) rajouté dix mille pièces déjà... recousu... souqué les doublures, en toutes les couleurs, toutes les tailles (...) il partait en accordéon (...) les mites bouffaient l'entournure (Céline,Mort à crédit,1936, p.492).Assez! J'en veux à ma douleur de partir en fumée. Faut-il encore que le désespoir accuse le vide de ma pensée? (Bousquet,Trad. du sil.,1935, p.26).
    ? Partir, s'en aller, finir, tourner en eau (os) de boudin. V. boudin I A 4 b.
    d) Loc. verb. Partir comme des petits pains. V. pain.
    Rem. Empl. trans., région. (Canada). Mettre sur pied, fonder, lancer, organiser. Partir un commerce, un magasin, une revue; partir une discussion. Ça t'intéresserait, toi, de t'associer avec moi, on partirait un petit moulin à scie dans mon village (R. Lemelin, Pierre..., 1950, p.80 ds Richesses Québec 1982, p.1721).
    REM.
    Partir, subst. masc.,man. Façon de démarrer à la course. Le partir du cheval; ce cheval a le partir prompt, a de la grâce au partir (Ac. 1935).
    Prononc. et Orth.: [pa?ti:?], (il) part [pa:?]. Homon. par, part (une), (il) pare. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist.I. A. Le mouvement est réel 1. Ca 1140 réfl. sei partir de «s'éloigner, quitter» (Gaimar, Estoire des Engleis, 5580); id. partir de (Id., ibid., 1855); ca 1160 (Benoît de Ste-Maure, Troie, 2192 ds T.-L.: Lors partirent des porz les nés); 1160-74 empl. abs. «s'en aller» (Wace, Rou, éd. A.J. Holden, III, 2437) ; 1748 part. prés. subst. (MmeDu Deffand, Corresp., 3 mai in Bennett, 151 d'apr. Quem. DDL t.4); spéc. 1174-76 partir de cest siecle «mourir» (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 4675); de là partir «mourir» 1680, 10 janv. (Sévigné, Lettres, éd. E. Gérard-Gailly, t.2, p.559); 2. 1188 partir de «(en parlant de choses physiques) avoir son origine, émaner, provenir de» (Aimon de Varennes, Florimont, éd. A. Hilka, 2609; S[e]eu est la flors qui del rain part); 1718 (Ac.: Toutes les artères partent du coeur); 3. «être lancé, jaillir avec impétuosité; commencer une trajectoire (d'un projectile)» a) 3equart xves. en parlant de larmes (Georges Chastellain, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t.3, p.488: grosses larmes lui partoient des yeux); b) 1665 en parlant de la foudre; ici, fig. (Racine, Alexandre, I, 1: Quand la foudre s'allume et s'apprête à partir); 1667 fig. (Racine, Andromaque, III, 3: Le coup qui l'a perdu n'est parti que de lui); 4. Passer de l'immobilité au mouvement a) 1606 partir de la main «(d'un cheval) prendre le galop dès qu'on lui laisse la main» (Nicot); 1680 faire partir un cheval (Rich.); b) 1606 (en parlant d'un oiseau de proie) partir du poing [du fauconnier] (Nicot); 1680 faire partir un cheval (Rich.); 1668 (La Fontaine, Fables, VI, 10: Il [le lièvre] partit comme un trait); 1690 (Fur.: Les chiens ont fait partir le gibier, les perdrix); 5. 1671 «être acheminé, convoyé vers une destination précise» (Pomey: Le roi fit partir de l'argent pour payer l'armée); 1690 (Fur.: les courriers de Paris partent trois fois la semaine). B. Fig. 1. 1580 «émaner, provenir de» (Montaigne, Essais, I, XXIII, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p.118: toutes façons escartées et particulieres partent plustost de folie ou d'affectation ambitieuse, que de vraye raison); 2. 1751 partir d'un principe «poser un principe et raisonner en conséquence» (E. Mauvillon, Traité gén. du stile, p.137 ds Brunot t.6, p.1363); 3. a) 1830 part. passé adj. pop. «endormi» (H. Monnier, Scènes pop., 70 ds Quem. DDL t.19); b) 1851 id. «qui s'anime, qui parle trop» (noté par M. Bossard d'apr. FEW t.7, p.687b); 1862 id. «un peu ivre» (Larch.). II. Subst. A. Au partir 1. loc. adv. a) 1160-74 «en partant» (Wace, Rou, III, 298); spéc. 1678 en parlant d'un cheval prenant sa course (Guillet, p.99); b) ca 1165 «à la fin» (Benoît de Ste-Maure, op. cit., 3838 ds T.-L.; 2. au partir de loc. prép. a) 1559 «en quittant (un lieu)» (Amyot, trad. Plutarque, Hommes illustres, Lycurgue ds Hug.); b) 1608 au partir de là «ensuite» (M. Régnier, Satires, éd. G. Raibaud, II, 149). B. À partir de loc. prép. 1. 1787 temporel (Fér. Crit.); 2. 1798 à partir de là fig. «en supposant telle chose» (Ac.). Ext. de sens de partir1*, à partir de la notion de séparation impliquée dans le sens de «diviser, partager». Fréq. abs. littér.: 21519. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 27044, b) 32135; xxes.: a) 27890, b) 34451. Bbg. Sankoff (G.), Thibault (P.). L'Alternance entre les auxil. avoir et être en fr. parlé à Montréal. Lang. fr. 1977, no34, pp.99-100. _Wüest (J.). Wie weit ist die Wahl der Verbalkonstruktionen semantisch bedingt? Rom. Forsch. 1980, t.92, no1-2, pp.53-55.


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    partir \Prononciation ?\ masculin

    1. (Infinitif substantivé) Départ.
      • Mais al partir de Sornegur (Partonopeus de Blois, manuscrit de la Bibliothèque apostolique vaticane. 1175-1200. Fol. 21v. b.)

    Verbe - ancien français

    partir \Prononciation ?\ 3e groupe (voir la conjugaison)

    1. Distribuer.
    2. Diviser en plusieurs parties.
      • Reis Edelwolf terres partit ;
        Tote sa terre bien divisat,
        (Geoffroy Gaimar, Estoire des Engleis, c. 1140, vers 2515-6, édition de Thomas Wright)
    3. (Pronominal) Partir, quitter un lieu.

    Verbe - français

    partir \pa?.ti?\ intransitif 3e groupe (voir la conjugaison)

    1. (Vieilli) Diviser en plusieurs parts. On ne l'emploie plus, en ce sens, que dans cette phrase :
      • Avoir maille à partir avec quelqu'un : Avoir avec lui quelque démêlé. ? voir maille
    2. Tirer son origine, avoir son commencement.
      • Et pourquoi au seul endroit où ça aurait été intéressant que ça gonfle et que ça déchire les vêtements, ça ne marche pas ? Ça part de trop petit ? (Maëster, S?ur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
      • Tous les nerfs partent du cerveau.
      • Toutes les artères partent du c?ur.
      • C'est de cette montagne que part la source du fleuve.
      • Il est parti de rien : Il est d'une basse origine.
    3. Émaner.
      • Ainsi, Constantin V, successeur de Léon III, en partant des mêmes principes christologiques que les iconophiles, arrive à des conclusions opposées aux leurs. (Carole Talon-Hugon, Une histoire personnelle et philosophique des arts : Moyen Âge et Renaissance, Presses Universitaires de France, 2014)
      • Ce conseil ne part pas de lui.
      • Cet avis est parti de bon lieu.
      • Cela part d'un bon naturel.
      • Cela part d'un mauvais principe.
      • Partant de là, je conclus que?
    4. Quitter un lieu pour un autre.
      • Partir ! Il y avait dans ce seul mot partir un avenir plein de promesses. Non, non, c'était impossible cet abandon. Elle le quitterait, elle le lâcherait, elle, qui l'avait fait heureux [...]! (Rodolphe Girard, Marie Calumet, Montréal, 1904, chapitre XVI)
      • En partant de la place Drouaise, on arrivait à un petit pont, là où se réunissaient les deux bras de l'Eure [?] (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
      • Quelques jeunes clubmen, dont l'imagination aventureuse s'était enflammée de patriotisme, s'entassèrent dans cinq ou six automobiles et partirent clandestinement pour Beacon Hill. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 234 de l'édition de 1921)
      • Jim et Jimmy, qui devaient débuter le surlendemain à Genève, avaient craint qu'on ne les empêchât de partir. (Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
      • Chaque matin à heure fixe, avant de refermer derrière lui la porte d'entrée, mon père disait à la cantonade : « Je suis parti ». Pas « je pars », mais « Je suis parti »? comme s'il craignait d'être retenu, comme s'il voulait être déjà loin d'ici, là-bas, dans une autre vie? (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 165)
      • Quand je pars, je m'accroche à la joie anticipée du retour. Je me redis ce mot de Talleyrand à Louis XVIII. Napoléon venait de débarquer en France et remontait irrésistiblement vers Paris. Talleyrand dit au roi : « Sire, si vous voulez revenir, il faut partir ! » (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, pages 204-205)
      • L'Afrique du Sud, avec la fin de l'apartheid a vu ainsi affluer des migrants venus du Mozambique, de Zambie ou d'Angola quand les Afrikaners partaient vers l'Australie ou l'Amérique. (Christian Pradeau et Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer n° 234/volume 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006)
      • La nuit, il réparait son vieux fourgon qui pissait l'huile de partout, puis il partait avant le lever du jour pour Rungis. (Margot D. Marguerite, La vieille dame qui ne voulait pas mourir avant de l'avoir refait, La Manufacture de livres - 12/21, 2017)
    5. Se mettre à courir et, en parlant des animaux, des oiseaux, prendre sa course, s'envoler.
      • Au moindre signe, il part comme l'éclair.
      • Dès que le signal a été donné, il est parti comme un trait.
      • Le chien a fait partir la perdrix.
    6. Sortir avec impétuosité.
      • Le bouchon est parti tout seul. (Figuré)
      • Ce mot est parti plus vite que je n'aurais voulu.
    7. Commencer ; démarrer.
      • La rue de la République, à Nouméa, partait d'une jetée de bois sur la mer et gagnait, après le palais blanc du gouverneur, une autre rue, que des maisons [?] flanquaient à droite. (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
      • Bush l'avait annoncé depuis longtemps : il partirait en guerre quand bien même devrait-il être tout seul. (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
      • Ceci explique qu'une pente déjà skiée sans encombre puisse partir en avalanche au passage du skieur suivant. (G. Chambon, S. Morin & D. Goetz, « Le déclenchement des avalanches : une histoire de forces » , dans Les risques naturels en montagne, coordonné par Florence Naaim-Bouvet & Didier Richard, Éditions Quæ, 2015, p. 85)
      • Les violons ne sont pas partis en mesure.
      • Les ch?urs sont partis en retard.
      • Partir d'un éclat de rire, d'un grand éclat de rire : Rire tout à coup avec éclat.
      • Partir à rire, à crier, à pleurer : Commencer à rire, à crier, à pleurer.
      • Va partir la voiture, j'arrive. : Va démarrer la voiture.
    8. Détonner ; se détendre brusquement, etc.
      • Une assourdissante détonation partit du zénith, et l'aéronat décrivit une terrible embardée. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 249 de l'édition de 1921)
      • On me dit qu'un cycliste est tombé de sa machine, et que, dans sa chute, son fusil est parti tout seul: alors on a fait feu dans sa direction. (Joseph Bédier, Les crimes allemands : d'après des témoignages allemands, Paris : Armand Colin, 1915, page 11)
    9. (Par euphémisme) Quitter ce monde, mourir.
      • [?] je ne voulais pas me faire à l'idée que mon père fût mort, et que plus jamais il ne reviendrait. Durant sa maladie, on m'avait défendu de pénétrer dans sa chambre, et il était parti sans que je l'eusse embrassé. (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
      • « J'suis ben heureux de marier ma fille, dit-il d'une voix étouffée. D'autant plus qu'avec ma maladie, c'est peut-être mon dernier mariage. » Mme Desrosiers fut trop surprise pour réagir. Jamais son mari n'exprimait d'émotions en public. Même lors de ses hospitalisations, il n'avait fait allusion à la mort. Elle conclut qu'il se sentait partir. (Denise Bombardier, Edna, Irma et Gloria, Albin Michel, 2007, page 92)
    10. (Canada) (Transitif) Démarrer, lancer.
      • Puis elle se rend à la communauté pour sonner la cloche et partir le chauffage [?] (Hélène Grégoire, Rosalie Cadron-Jetté : Une histoire d'audace et de compassion, 2007)
      • En offrant des fonds pour le démarrage, le Québec vous aide à partir une entreprise. (Centre des petites entreprises pour consommateurs, « Fonds du gouvernement pour partir une entreprise au Québec », subventionspretsentreprise.com, 1995-2011)
      • « C'est cette lumière qui part le char », résume le professeur De Koninck. (Anne-Sophie Poiré, Changement d'heure difficile, mais positif, Le Journal de Montréal, 01 novembre 2020)
    11. (Charente) Devenir aigre.
      • Elle est partie ta soupe.
    12. (Figuré) Être vendu.
      • La toile est partie à 432 500 dollars (soit 381 000 euros), une somme plus de quarante fois supérieure à l'estimation de Christie's. (Nicolas Six, Un tableau conçu par un programme d'intelligence artificielle adjugé 432 500 dollars, Le Monde. Mis en ligne le 26 octobre 2018)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    PARTIR. (Je pars; nous partons. Je partais. Je partis. Je suis parti. Pars. Parlons. Que je parte. Que je partisse.) v. intr.
    Quitter un lieu pour se diriger vers un autre. Nous partons pour la promenade. Il est parti de Paris. Il vient de partir pour Rome. Il partira dans trois jours pour la campagne. Il serait parti aujourd'hui, sans une affaire qui lui est survenue. Il ne fait que de partir. Vous n'avez pas été plus tôt parti qu'il est arrivé. Le train part à telle heure. Ce navire partira bientôt. Vous partez bien vite. Il est parti il y a huit jours. Il signifie aussi Se mettre à courir; et, en parlant des Animaux, des oiseaux, Prendre sa course, son vol. Au moindre signe, il part comme l'éclair. Dès que le signal a été donné, il est parti comme un trait. Le chien a fait partir la perdrix. En termes de Manège, Ce cheval part bien de la main, Dès qu'on lui baisse la main, il prend bien le galop.

    PARTIR signifie, en termes de Musique, Commencer à jouer, à chanter. Les violons ne sont pas partis en mesure. Les chœurs sont partis en retard. Fig., Partir d'un éclat de rire, d'un grand éclat de rire, Rire tout à coup avec éclat.

    PARTIR, en parlant des Choses, signifie Sortir avec impétuosité. Le bouchon est parti tout seul. Fig., Ce mot est parti plus vite que je n'aurais voulu. Il se dit également des Armes à feu dont le coup part, d'un ressort qui se détend brusquement, etc. Les fusils partent. Faire partir un ressort.

    PARTIR signifie aussi, en parlant des Choses, Tirer son origine, avoir son commencement. Tous les nerfs partent du cerveau. Toutes les artères partent du cœur. C'est de cette montagne que part la source du fleuve. Cette rue part de telle place et aboutit à telle autre. Fig., Il est parti de rien, Il est d'une basse origine.

    PARTIR signifie, figurément, Émaner. Ce conseil ne part pas de lui. Cet avis est parti de bon lieu. Tout ce qui part de son esprit a de l'originalité. Cela part d'un bon cœur, d'un bon naturel. Ce langage part du cœur. Cela part d'un mauvais principe. Fig., Partir d'un principe, Poser ou admettre un principe et raisonner en conséquence. Dans cette discussion, il est parti d'un bon, d'un faux principe. On dit à peu près dans le même sens : Partir d'un point, d'une donnée. Partons de là. Partant de là, je conclus.

    PARTIR s'emploie substantivement en termes de Manège. Le partir du cheval. Ce cheval a le partir prompt, a de la grâce au partir.

    À PARTIR DE, loc. prépositive. À dater de; en commençant à. À partir du règne de Louis le Gros, les communes ont commencé à être affranchies de la féodalité. À partir d'aujourd'hui, soyez plus exact. À partir du troisième acte, l'intérêt de cette pièce va en s'affaiblissant. À partir de là, En supposant telle chose. Vous prétendez que l'homme n'est pas libre; à partir de là, nos actions ne seraient ni bonnes, ni mauvaises. Il vieillit.

    PARTIR était autrefois transitif et signifiait Diviser en plusieurs parts. On ne l'emploie plus guère en ce sens qu'à l'infinitif dans cette phrase figurée : Avoir maille à partir avec quelqu'un, Avoir avec lui quelque démêlé. Le participe passé est encore usité en termes de Blason et signifie Qui est divisé perpendiculairement en parties égales. Il se dit de l'Écu. Il porte parti d'or et de gueules. On le dit aussi en parlant d'un Aigle à deux têtes. Il porte de sable à l'aigle d'or au chef parti. Voyez MI-PARTI et PARTIE, adj.

    Littré

    PARTIR (par-tir) v. a.
    • Diviser en plusieurs parts (terme vieilli). Aussi rien n'est parti si bien par la nature, Que le sens, car chacun en a sa fourniture, Régnier, Sat. IX. ?Ces gens, gais et joyeux, Sont sur le point de partir leur chevance, La Fontaine, Orais.

      Fig. Avoir maille à partir avec quelqu'un, avoir quelque démêlé avec lui (seule locution où partir soit encore employé, et qui signifie au propre avoir un sou à partager). Et l'on nous voit sans cesse avoir maille à partir, Molière, l'Ét. I, 9. (voy. MAILLE 3).

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    Encyclopédie, 1re édition

    PARTIR, v. n. (Gram.) Ce verbe, relatif à la translation d'un lieu fixé dans un autre, a un grand nombre d'acceptions. Ainsi l'on dit, les couriers partent à différens jours & à différentes heures, selon les différens lieux de leur destination. J'estime peu la vie, je ne crains ni la mort ni ses suites : je suis toujours prêt à partir. Cet homme part de la main, il n'y a qu'à lui faire signe. Lâchez la bride à ce cheval, & il partira sur le champ. Il prend son fusil, le coup part, & l'homme est mort. Toutes ces idées partent d'un cerveau creux. Cet ouvrier ne laisse pas partir son ouvrage de son attelier qu'il ne soit parfait, ni ce commerçant la marchandise de sa boutique qu'elle ne soit bien payée. Partez, dit le maître en fait-d'armes à son écolier. Le carrier qui sépare la pierre avec le marteau & le coin, la fait partir du coup qui la fend. Ils ont toujours maille à partir, ou ils se querellent pour des riens. Partir en Blason, voyez Parti.

    Ce cheval a le partir prompt, il a de la grace au partir. Ces musiciens ne sont pas partis ensemble, & cela a fait un très-mauvais effet. Il y a eu un tems où lorsqu'il arrivoit à nos Musiciens de partir à tems, & de rencontrer l'accord, c'étoit un hasard si heureux, qu'ils en étoient tout émerveillés.

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    Étymologie de « partir »

    (980) Du latin partire (« partager »), du latin classique partiri, « partager », de pars, « part ».
    (Sens de « quitter un lieu ») (XIIe siècle) De se partir, partir, « se séparer » (de quelqu'un, d'un lieu).
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    Voy. PARTIR 2, qui est le même que partir 1?; l'historique montrera comment les deux significations vont de l'une à l'autre. Partir, fort peu usité aujourd'hui au sens de partager, a conservé ce sens dans les composés départir, répartir.

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    PARTIR1, verbe trans.
    Étymol. et Hist. Fin xes. «diviser, partager en plusieurs parties» (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 271: Non fut partiz sos vestimenz [de Jesus]); Trév. 1771 relève encore ,,partir un nombre en quatre, en cent; partir le differend par moitié``. N'est plus utilisé que dans qq. empl., spéc. 1. ca 1170 «partager (deux couleurs réparties sur un objet)» (Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 5276: partie estoit [la tête du cheval] par tel devise Que tote ot blanche l'une joe, Et l'autre noire come choe); 1220 [filles] vestües de cendaus partis (Comte de Poitiers, 1303 ds T.-L.); 2. ca 1210 hérald. armes mi parties, armes parties (Dolopathos, éd. Ch. Brunet et A. de Montaiglon, 6091, 6133); ca 1229 escu parti d'or et d'asur (Gerbert de Montreuil, Violette, 2874 ds T.-L.); 3. 1311 chautres parties «chirographes» (doc. Arch. mun. Bouvignes ds Gdf.). V. aussi parti I, jeu [-parti] et maille [à partir]. Du lat. partire «diviser en parties; partager, répartir, distribuer». Partir a été au sens de «diviser, distribuer», évincé par partager*, ainsi que par les dér. départir*, répartir*; il ne s'est maintenu que dans qq. dial. du domaine fr. (notamment du Nord et du Nord-Ouest) et dans le domaine occit., FEW t.7, p.678b. Cf. lat. médiév. partire cartamper alphabetum xiies. ds Nierm.

    partir au Scrabble


    Le mot partir vaut 8 points au Scrabble.

    partir

    Informations sur le mot partir - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 5 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot partir au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    partir

    Les rimes de « partir »


    On recherche une rime en IR .

    Les rimes de partir peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en iR

    Rimes de calmir      Rimes de introduire      Rimes de réussir      Rimes de ensevelir      Rimes de jouir      Rimes de collyre      Rimes de suspendirent      Rimes de retire      Rimes de cire      Rimes de firent      Rimes de dessertir      Rimes de épaissirent      Rimes de tires      Rimes de soupire      Rimes de plaisir      Rimes de émir      Rimes de craignirent      Rimes de assourdirent      Rimes de enfuir      Rimes de ramollir      Rimes de resplendirent      Rimes de resurgirent      Rimes de promirent      Rimes de compromirent      Rimes de mirent      Rimes de garnir      Rimes de fleurir      Rimes de apprirent      Rimes de lire      Rimes de joignirent      Rimes de déguerpirent      Rimes de garnirent      Rimes de frémir      Rimes de cueillir      Rimes de acquirent      Rimes de tordirent      Rimes de sortir      Rimes de jaunir      Rimes de évanouirent      Rimes de transir      Rimes de élixir      Rimes de ouïr      Rimes de inscrivirent      Rimes de re-retirent      Rimes de hennir      Rimes de honnir      Rimes de atteignirent      Rimes de bas-empire      Rimes de amollirent      Rimes de endormir     

    Mots du jour

    calmir     introduire     réussir     ensevelir     jouir     collyre     suspendirent     retire     cire     firent     dessertir     épaissirent     tires     soupire     plaisir     émir     craignirent     assourdirent     enfuir     ramollir     resplendirent     resurgirent     promirent     compromirent     mirent     garnir     fleurir     apprirent     lire     joignirent     déguerpirent     garnirent     frémir     cueillir     acquirent     tordirent     sortir     jaunir     évanouirent     transir     élixir     ouïr     inscrivirent     re-retirent     hennir     honnir     atteignirent     bas-empire     amollirent     endormir     


    Les citations sur « partir »

    1. La mort ne surprend point le sage: - Il est toujours prêt à partir.

      Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre huitième, I, la Mort et le Mourant


    2. Ilz se entrelaissoient tousjours au departir l'un d'avec l'autre un aguillon de desir.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Lycurgus, 28


    3. La connaissance est la voie nécessaire pour arriver à la docte ignorance, celle qui se connaît comme ignorance à partir de sa science, celle qui frémit aux frontières de l'indicible, de l'impensable et où l'invisible nous arrose alors de ses rayons.

      Auteur : Edgar Morin - Source : Sans référence


    4. Répartir, c'est nourrir un peu.

      Auteur : Claude Frisoni - Source : Aphorismes de Friso


    5. Partir. Maintenant. Comme ça. Etre libre. Libre de quoi. Quand tu ouvres à la mésange la porte de sa cage, est-ce qu'elle déploie ses ailes tout de suite ? Où va-t-elle une fois dehors ? L'espace reste un vertige.

      Auteur : Valentine Goby - Source : Kinderzimmer (2013)


    6. Messieurs les employés sont priés de ne pas partir avant d'être arrivés.

      Auteur : Georges Clemenceau - Source : Clemenceau fit afficher ce texte dans les bureaux du ministère de l'Intérieur quand il y fut nommé.


    7. Le FBI était capable de recueillir de l'ADN à partir des minuscules bouts de peau qui tombent entre les lettres d'un clavier.

      Auteur : Michael Connelly - Source : L'Epouvantail (2010)


    8. A partir d'un certain âge, les femmes ne trompent plus leur mari selon les règles.

      Auteur : Georges Elgozy - Source : Sans référence


    9. Quelqu'un que l'on aime, que l'on aime vraiment, il faut parfois oser le laisser partir loin. Ou savoir l'attendre longtemps. C'est une vraie preuve d'amour, la seule, peut-être.

      Auteur : Michel Bussi - Source : Maman a tort


    10. Le chagrin a tout de l'invité beurré qui revient cent fois de suite pour une dernière embrassade avant de partir.

      Auteur : Stephen King - Source : Sac d'os (1998)


    11. L'ordre a été reçu tout à coup, fort opinément, de déguerpir; de partir sans rien emporter que le plus strict nécessaire.

      Auteur : André Gide - Source : Journal 1939-1949 Souvenirs, 10 mai 1943


    12. C'est de la foi qu'il faut partir pour pratiquer la charité.

      Auteur : Jean-Paul II - Source : Sans référence


    13. A partir de la nature de ce livre il sera possible d'inférer la nature de l'homicide. Car dans chaque crime commis pour la possession d'un objet, la nature de l'objet devrait nous fournir une idée, aussi pâle fût-elle, de la nature de l'assassin.

      Auteur : Umberto Eco - Source : Le nom de la Rose (1980)


    14. La vie est un brouillon, finalement. Chaque histoire est le brouillon de la prochaine, on rature, on rature et quand c'est à peu près propre et sans coquilles, c'est fini, on n'a plus qu'à partir, c'est pour ça que la vie est longue. Rien de grave.

      Auteur : Justine Lévy - Source : Rien de grave (2004)


    15. J'ai fini par ne plus m'ennuyer du tout à partir de l'instant où j'ai appris à me souvenir.

      Auteur : Albert Camus - Source : L' Etranger (1942)


    16. On pense à partir de ce qu'on écrit et pas le contraire.

      Auteur : Louis Aragon - Source : Je n'ai jamais appris à écrire ou les Incipits


    17. Crémation : Partir en fumée n'est-il pas mauvais pour la santé ?

      Auteur : Jean-Michel Ribes - Source : Les mots que j'aime et quelques autres... (2013)


    18. L'auteur est un conteur, il passe sa vie à raconter la même histoire mais à partir de points de vue différents.

      Auteur : James Brown - Source : Les carnets de L.A


    19. C'était pathétique aujourd'hui, de songer à l'impatience avec laquelle il avait attendu sa libération, comptant les jours qui le séparaient de son retour à la maison, parce qu'il n'avait pas compris alors (et il valait mieux l'ignorer) qu'une fois qu'on était en prison, on n'en sortait plus jamais. Les gens vous traitaient comme quelqu'un de différent; vous tendiez à récidiver, de la même façon que les personnes touchées par la malaria ou l'alcoolisme tendaient à rechuter. La seule façon de s'en sortir était de partir dans un endroit où personne ne vous connaissait ni vous, ni votre famille, et d'essayer de repartir de zéro.

      Auteur : Donna Tartt - Source : Le Petit Copain (2001)


    20. Le pays premier peut être une prison, il peut être un royaume suffisant, une source vive, un trésor. Je ne sais pas bien où passe la frontière entre la chance et le risque, le partir et le rester, l'attachement ou l'arrachement.

      Auteur : Marie-Hélène Lafon - Source : Traversée


    21. Les intimités les plus violentes demandent à être apprivoisées à nouveau dès lors qu'elles ont été quittées. Il faut refaire tout le chemin une fois qu'on s'en est écartés, repartir de zéro lorsqu'on a perdu la partie, ne serait-ce qu'une fois.

      Auteur : Philippe Besson - Source : L'Arrière-saison (2002)


    22. Conquérir. Découvrir. Construire. Fonder. Créer. Façonner. Forger. Produire. On pourrait presque retracer l'histoire de l'humanité à partir de ces seuls verbes. Ou l'histoire de chaque homme.

      Auteur : Samia Benameur, dite Maïssa Bey - Source : Bleu, blanc, vert (2006)


    23. Tu devrais te barrer Polina. Quand ça pue, il faut partir. Fais pas comme moi, à rester, après, on moisit.

      Auteur : Bastien Vivès - Source : Polina (2011)


    24. On ne pense jamais à ces femmes qui ont vu leur mari partir à la guerre avec le plus grand soulagement, elles existaient pourtant, et j'en fus.

      Auteur : Hélène Grémillon - Source : Le confident (2012)


    25. D'autres fusées partirent, les unes en gerbes d'argent, celles-ci en spirales aux courbes de plus en plus larges comme un ressort détendu, celles-là toutes droites et qui, tout d'un coup, éparpillaient dans les étoiles une infinité de petits points d'or.

      Auteur : Julien Green - Source : Adrienne Mesurat (1927)


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    Les mots proches de « partir »

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    Les mots débutant par par  Les mots débutant par pa

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    Les synonymes de « partir»

    Les synonymes de partir :

      1. abruptement
      2. brutalement
      3. sauvagement
      4. brusquement
      5. directement
      6. absenter
      7. manquer
      8. disparaître
      9. éloigner
      10. fuir
      11. quitter
      12. déménager
      13. décamper
      14. appareiller
      15. apparier
      16. commencer
      17. débuter
      18. entreprendre
      19. entamer
      20. attaquer
      21. amorcer
      22. préluder
      23. étrenner
      24. esquisser
      25. ébaucher
      26. démarrer
      27. fo

    synonymes de partir

    Fréquence et usage du mot partir dans le temps


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